Activités et acteurs : Le commerce - L'artisanat | ||||
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Gazette N°6 - 7 octobre 2001 Les Secrets de Lola En nous promenant dans la Haute Ville de Vaison, une charmante petite boutique dont lenseigne "les Secrets de Lola" attirait notre regard, nous a offert une étape gourmande inattendue. Marc et Laurence nous ont accueillies fort chaleureusement et nous ont fait découvrir leur large gamme de biscuits "faits maison". En effet depuis trois ans maintenant, suite à une passion commune pour la cuisine et les douceurs en particulier, ils se sont lancés dans la fabrication de petits biscuits dont les recettes plus originales les unes que les autres donnent envie de tout goûter et dy revenir. Mais qui sont Marc et Laurence ? Les parents de Lola, une adorable petite fille scolarisée à la maternelle de Villedieu depuis la rentrée. Cette petite famille vit dans notre village, quartier St Laurent où elle a installé son laboratoire de fabrication : "Cest en sillonnant la région et en passant souvent dans ce village pour lequel nous avons eu un coup de cur que nous avons trouvé cette maison " nous confiait Marc lors de notre rencontre. Nest-ce pas intéressant pour notre commune davoir des artisans de ce type, dont la production originale maintient des traditions culinaires et qui innovent en créant chaque année de nouveaux produits de qualité en utilisant des goûts et des parfums de notre région ou dailleurs ? Laurence, en parlant de sa fabrication, a aussi insisté sur le fait quelle nutilise que des produits frais pour les biscuits fabriqués chaque jour (et nuit !) avec passion. Le magasin nest pas leur seul lieu de vente, ils sont également présents sur le marché de Vaison pour les Vaisonnais "qui ne montent jamais eux-mêmes dans la Haute Ville", nous disait Marc, à lIle sur la Sorgue et dans des foires régionales, ce qui leur permet d étendre leur clientèle même au-delà de nos frontières, mais Cali à Villedieu propose également leurs produits. La rançon du succès est que leur atelier de fabrication se trouve bientôt trop étroit et quil leur sera peut-être nécessaire de trouver un plus grand local . En attendant, ils se trouvent très heureux à Villedieu et ne demandent quà élargir leur cercle de connaissances. Ils ont déjà proposé à la directrice de lécole des activités culinaires lors de la Semaine du Goût et pourquoi pas une foire aux artisans du Village sur la place une fois par an. Nous ne pouvons vous conseiller quune seule chose : montez dans la vieille ville ou tout simplement allez leur rendre visite chez eux, ils se feront un plaisir de vous recevoir dans leur atelier de fabrication car leur seul regret jusquà présent est que : "Nous navons pas encore eu le temps de rencontrer les gens du village trop occupés par notre travail". Rosy Giraudel et Armelle Dénéréaz
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Gazette N°7 - 20 décembre 2001 Bouzigues chez Lionel Tous les vendredis soir, le Café du Centre propose à partir de 18 heures un "apéro huitres" avec au choix : - 6 huitres et un grand chardonnay, 5 euros (32,80 F.) - 6 huitres seules, 4,5 euros (29,52 F.) Il est possible de réserver ses assiettes au 04 90 28 91 64. Tourneur sur bois à Saint Laurent Yves Ramero est accompagnateur en montagne depuis 1991, et tourneur sur bois depuis 1998. Son petit atelier d'art, 18m2 aménagés par ses soins, quartier Saint Laurent à Villedieu, ne comprend que l'essentiel indispensable à la créativité. Dès que l'on pousse la porte vitrée de l'atelier pas d'équivoque, on y travaille le bois ! Il y a l'odeur très agréable des essences utilisées : l'olivier, le cade, le cerisier, la loupe de peuplier au graphisme si particulier et bien d'autres encore, de la sciure, des copeaux et des ébauches, formes initiées prêtes à être peaufinées. De l'objet utilitaire aux pièces d'agrément, sa production est variée : coupes à fruits, saladiers, coupelles "écorce-cuillère", bougeoirs, lampes et vases entre autres. Pas de boutique de vente, mais il vous accueille si vous désirez découvrir son travail. Vous pouvez le rencontrer sur les manifestations artisanales, les marchés de Noël et les marchés classiques de Vaison et Nyons dans l'avenir. Vous pouvez également voir à Villedieu : le panneau de la bibliothèque pour la société de lecture et le panneau de signalisation pour Pierre Arnaud et son jus de raisin qu’il a réalisés. Il a participé au 6ème Salon des Métiers d'Art de Pernes les Fontaines, début novembre, au salon du cadeau de Courthézon tout récemment. Le quotidien La Provence lui consacre un reportage dans les pages départementales à paraître bientôt. Il propose des cours et des stages de tournage contemporain dès le mois de Janvier 2002 dans son petit atelier Villadéen. Les cours sont programmés le mercredi et vendredi soir, de 18h à 20h. Les stages sont programmables à la demande pour une ou plusieurs journées : 2 personnes minimum. Il prépare également une intervention pédagogique destinée aux écoles et collectivités, avec démonstrations précédées d'un conte mettant en scène le milieu forestier, centrées sur le rôle essentiel de la forêt et de l'arbre dans notre quotidien. Cette intervention sera prête pour le printemps 2002. Yves RAMERO , Quartier St laurent , 84110 Villedieu. Tél : 04.90.28.95.91 - Mail : gratte-chemin@wanadoo.fr Electricien Un nouvel artisan à Villedieu, une bonne nouvelle pour tous. ![]() ![]() ![]() |
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Gazette N°8 - 20 février 2002 Salon de coiffure : un an déjà Voilà un an exactement qu’un nouveau commerce a vu le jour à Villedieu. Il s’agit du Salon de coiffure d’Isabelle Bajcer. La Gazette a voulu connaître les impressions de cette commerçante et est allée l’interroger dans son salon. La Gazette : Un an déjà que vous êtes installée à Villedieu, quelle est votre impression générale ? Isabelle : Très bonne, très satisfaisante. Beaucoup de gens de Villedieu ont fait l’effort de venir, malgré leurs habitudes ! La G : Avez-vous créé votre clientèle dans le village ? I : Oui, j’ai parmi mes clients des gens de Villedieu, surtout des hommes car les femmes ont plus de mal à changer de coiffeur mais elles m’envoient leur mari ! J’ai aussi des jeunes, les dames de la Ramade avec lesquelles je m’entends très bien, des estivants des chambres d’hôtes du village, mais aussi des gens de Mirabel et de St Roman. Malgré des périodes un peu creuses comme novembre et février, j’ai environ 6 à 7 clients par jour et jusqu’à 13 à 14 en été. Mon fond de clientèle avoisine les 120 personnes régulières ce qui n’est pas mal pour une première année. La G : Pourquoi avez- vous choisi Villedieu ? I : C'est Monsieur Vollot qui a indiqué à mon mari que ce local était libre et que la propriétaire souhaitait le louer à un coiffeur, en plus j’aime ce village, voilà ce qui m’a décidée ! Petit détail amusant, dans le fond de cet ancien garage se trouvait autrefois le four à pain communal ! La G : Quel accueil y avez-vous reçu ? I : J’ai été très bien accueillie par tout le monde. Je suis très discrète et ne veux pas me mêler aux petites histoires du village par contre j'aimerais beaucoup participer, cette année, aux fêtes de l’été, d'autant que mes jeunes enfants aiment bien venir ici, et m'y entraînent ! La G : Où travailliez-vous avant d’arriver ici ? I : J’ai eu un salon dans la région aixoise pendant 3 ans. Puis j’ai arrêté quand j’ai eu mes enfants, tout en continuant à me former en faisant des stages chez Desforges à Paris, à Lyon, à Toulouse pour rester au courant des nouveautés ! Je vais prochainement suivre un stage pour me former aux Coiffures de Soirées ! La G : Avez-vous quelque chose de particulier à nous confier ? I : Comme pour la Saint Valentin, le 14 février, où j’ai fait des promos spéciales, la semaine avant Pâques, j’offrirai 10% de réduction sur les mèches. Je rappelle également que je propose à mes clients des cartes de fidélité... Au bout de 10 séances, les dames ont droit à un brushing ou une mise en plis et les messieurs, à une coupe. Pour clore ce petit entretien , Isabelle nous confie être très contente mais souhaite élargir sa clientèle et entrer dans les habitudes des Villadéens. Nous la remercions pour son accueil et lui souhaitons un très Bon Anniversaire puisque le 6 février 2001 fut la date d’ouverture de son salon et lui souhaitons de nombreuses années à Villedieu ! Claude Bériot et Armelle Dénéréaz
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Gazette N°9 - 1er avril 2002 La Bretagne en Provence Il y a plusieurs années Stéphane Lebras venait camper à Villedieu. Les souvenirs qu'il en a gardés l'ont tout naturellement poussé à choisir notre village pour s'y installer avec Véronique, Mérile et Nicolas. C'est dans le foyer maternel où tous deux travaillaient que Stéphane et Véronique se sont rencontrés. Lui était cuisinier et elle éducatrice, les deux enfants sont arrivés, et là, l'envie les a pris de quitter la région parisienne pour le Sud. Depuis un an tous les quatre apprécient le bonheur de vivre à Villedieu où ils ont été bien accueillis. Nicolas est en maternelle et Mérile au jardin d'enfants, ils retrouvent leurs copains sur la place. Ils se sentent bien dans leur nouvel univers et comptent bien y rester. Véronique, actuellement en congé parental, cherchera dès qu’elle le pourra un emploi pour retrouver son activité d'éducatrice et les contacts avec les enfants et leurs parents qui lui manquent. Quant à Stéphane, il eut l’idée de reprendre la crêperie rue Paul Buffaven à Vaison désormais baptisée "La Fleur de Sel". D'origine bretonne, il était bien naturel qu'il ait eu l'envie de faire connaître aux provençaux ses crêpes au sarrasin, au froment, délicieusement garnies, arrosées de bolées de cidre brut qu'il reçoit directement d'un petit producteur du Morbihan. Les confitures sont plus locales, elles viennent de Roaix, fabriquées par les Chau d'Abrieux avec tous les fruits du midi. Son restaurant est fermé le dimanche sauf en période estivale où il est ouvert tous les jours et la rue devenant piétonne, des tables sont sorties pour accueillir un plus grand nombre de convives. Après cette première année de succès, il est conseillé de réserver sa table... ![]() ![]() |
![]() La Fleur de Sel Rue Paul Buffaven Vaison la Romaine 04 90 36 33 30 Ouvert midi et soir Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Gazette N°10 - 1er mai 2002 Bleue Notre petit tour des commerçants villadéens, exerçant leur métier dans le village ou à Vaison, continue... Celui que nous avons rencontré cette fois-ci est bien implanté chez nous puisqu’il va fêter le premier mai ses quatre ans d’existence et donc commencer sa cinquième saison. Nous voulons bien sûr parler de Daniel Roger et de sa Maison Bleue... La Gazette : Pourquoi avez-vous choisi Villedieu pour créer votre restaurant ? Daniel : "Eh bien c’est un coup de foudre que j’ai eu, en traversant ce village alors que j’étais à la recherche d’un local. J’avais alors 2 affaires : "La Vallée Bleue", une pizzeria-camping à Sahune dans la Drôme qui fonctionnait en été et "Punta-Bagna", un restaurant d’altitude à Val Fréjus pour la saison d’hiver. Saturé, je voulais changer de rythme, voilà pourquoi la Maison Bleue est née à Villedieu... Quand j’ai trouvé ce local, j’y suis entré et en trois quarts d’heure j’avais déjà tout imaginé : l’emplacement du four, la salle, la cuisine, jusqu’aux rideaux ! Tout était très clair dans ma tête. Les plans étaient faits. Je ne m’étais pas trompé !" La Gazette : Et dans quel état était la maison ? Avez-vous fait les travaux seul ? Daniel : "En très mauvais état, c’était une remise en terre battue avec une fenêtre haute et longue qui donnait sur la place. J’ai tout ouvert pour avoir la grande baie vitrée. J’ai commencé les travaux en septembre 97 et je les ai, pour la plus grande partie, effectués tout seul. Les derniers temps je travaillais jour et nuit. Parfois en pleine nuit les gens venaient discuter avec moi. C’est à cette époque que j’ai vraiment eu beaucoup de contacts avec les gens du village. Ils étaient intrigués par ce que j’entreprenais et je pense que ce fut un bon moyen pour moi de m’intégrer. Les gens ont compris que je travaillais et m’investissais à fond. Cela a plu, je crois. J’ai connu alors tous mes voisins et ressenti beaucoup de sympathie à ce moment là. Cet hiver j’ai tout repeint car j’avais besoin de changement et voulais offrir à mes clients un peu de nouveauté." La Gazette : Etes-vous satisfait après 4 ans de cette vie à Villedieu et de cette nouvelle aventure ? Daniel : "Oui, j’ai une clientèle très fidèle. Depuis de longues années nombreux sont ceux qui m’ont suivi jusqu’ici car ils apprécient mes pizzas. Pour certains il n’est même pas besoin de demander la carte car ils savent ce qu’ils veulent. C’est vraiment très rassurant pour moi car je sais qu’ils apprécient mon travail. C’est aussi pourquoi je ne change pas ma carte puisque les gens reviennent et qu’ils sont contents. J’ai créé les Tartines pour la Maison Bleue ! J’ai une très bonne clientèle locale, qui vient de Villedieu, mais aussi de Vaison, Nyons, Valréas, Tulette toute l’année. Je n’ai plus beaucoup de place pour les touristes de passage car je fonctionne principalement sur réservations. Je suis très content de l’ambiance de ce restaurant et c’est aussi pour cela que je l’ai nommé "la Maison Bleue"... Pour que les convives s’y sentent comme à la maison !" La Gazette : Vous sentez-vous à présent villadéen ? Daniel : "Oui, bien sûr. Et surtout depuis que j’ai épousé Patricia ! Nous venons de fêter nos deux ans de mariage ! Je me sens bien intégré dans le village et j’ai beaucoup de contacts mais je reste discret et ne veux pas rentrer dans la vie des gens ! La Gazette : Et le personnel ? comment ça se passe ? Daniel : "Très bien. Fatiha est là depuis le début. Elle est passée par tous les postes pour trouver maintenant sa place en cuisine. Elle est vraiment très sérieuse et se sent, je crois, elle aussi, à la maison. Aurélie est là depuis un an, s’intègre bien dans l’équipe et dans le village et restera encore longtemps je l’espère. Si certains employés sont partis c’est pour tenter autre chose ailleurs ! Sinon j’ai des saisonniers pour l’été. Nous sommes ouverts tous les jours en juillet et août avec seulement le lundi pour souffler !" La Gazette : Que pensez vous de la restauration proposée par le Café du Centre ? Daniel : "En été, c’est absolument nécessaire car il y a vraiment beaucoup de monde. Avec le Café du Centre nous sommes très complémentaires et nous pouvons ainsi satisfaire la demande et tout le monde travaille bien. C’est sûr qu’en hiver, ce n’est pas la même chose. Le Maison Bleue ouvre alors trois jours en fin de semaine, sans compter un mois de fermeture nécessaire en janvier !" La Gazette : Avant d’être restaurateur, une autre passion vous animait n’est-ce-pas ? Daniel : "J’étais en effet tennisman professionnel, en région parisienne. 200ème français en 1981, joueur, entraîneur, capitaine d’une équipe en Championnat de France et directeur sportif d’un club important pendant 15 ans. Puis j’ai tout arrêté pour passer à autre chose. Je n’ai même plus envie de taper la balle, j’en ai perdu la motivation !" La Gazette : Enfin, que pensez-vous de La Gazette ? Daniel : "C’est très bien qu’elle existe. Ça paraît indipensable dans un village. A ce propos, je voudrais préciser que si Stéphane Lebras : "La Fleur de Sel", restaurant dont vous avez parlé dans la dernière Gazette est parmi nous, c’est un peu grâce à moi. En effet nous sommes devenus amis par l’intermédiaire de nos sœurs qui sont très proches, et je l’ai orienté vers ce local à Vaison et aidé dans la mesure de mes possibilités et au nom de notre amitié ! Nous travaillons tous les deux dans le même esprit de respect de notre clientèle et en bonne entente mutuelle !" Nous souhaitons à Daniel et à toute son équipe une très bonne cinquième saison et qu’il nous régale encore longtemps ! Armelle Dénéréaz et Claude Bériot
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![]() La Maison Bleue Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Gazette N°11 - 7 juin 2002 Nouveau concept au Café du Centre Faute de trouver un cuisinier après de nombreuses recherches restées sans succès et trouvant dommage de ne pouvoir offrir un service de restauration pour cet été, Tess et Lionel ont eu la riche idée de s'orienter vers la formule "tapas". Selon certains il faut chercher l'origine de cette tradition en Andalousie. La coutume voulait qu'on recouvrît les verres servis au comptoir d'une rondelle de saucisson ou de chorizo. Quand on sait que le mot tapa signifie aussi "couvercle", l'explication paraît convaincante. La tradition des tapas reste bien ancrée, elle a même essaimé. On trouve aujourd'hui des bars à tapas dans tous les pays d'Europe et jusqu'aux Etats Unis, où l'on prend ses repas à des heures plus "normales", on surveille son régime, on mange moins ainsi que Tess et Lionel ont pu le constater lors de leur dernier voyage. Le mode de vie a changé mais l'art de vivre demeure. Tess et Lionel vous proposent un choix important et varié où une grande place est laissée à l'originalité et au savoir faire de Tess qui, comme tout le monde le sait, est d'origine suédoise. Comme moi vous pouvez déguster par exemple ces délicieux tapas froids : poivrons marinés à l'ail, artichauts au basilic, ou chauds : chutney d'aubergine aux ananas et curry, chili con carne, crevettes sauce à l'ail... Laissez-vous tenter à votre tour et venez tout simplement les déguster à l'ombre des platanes. Francis Campos
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![]() Tess et Lionel vous proposent leurs Tapas au Café du Centre Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Gazette N°12 - 4 juillet 2002 www.web-clafs.com www.web-clafs.com/villedieu ; cette phrase sibylline n’est autre que l’URL : l’adresse, le sésame qui permet d'ouvrir le site de Villedieu sur internet. C’est ainsi que nos voisins de Buisson, mais aussi ceux du monde entier, peuvent visiter Villedieu en pianotant tout simplement sur un ordinateur. De l’Uruguay au Sénégal en passant par la Corée ou le Danemark, on peut voir Villedieu, connaître les dernières nouvelles de notre village et admirer son ciel bleu nous laissant ébahis devant les moyens étonnants que les progrès du multimédia nous offrent. C’est à la société Web-Clafs que nous devons cela. En effet, grâce à Camilla et Frank Saumade, Villedieu peut être connu du monde des internautes. Le Cyber-café créé par ce couple de nouveaux villadéens est situé dans la zone artisanale de l’Ouvèze à Vaison, faute de n’avoir pu trouver un local commercial dans le village. Passionnés d’informatique tous les deux et formés au graphisme, ils ont ouvert cet espace convivial et accueillant sur le monde du multimédia où ils proposent toute une gamme de services liés à internet et à l’informatique accessible à tous. Ils peuvent vous guider dans l’achat de matériel, vous connecter à l’internet, vous former à tous les nouveaux logiciels, les plus complexes et les plus performants. Ce monde virtuel n’a pas de secrets pour eux. Chacun peut être appelé un jour à se servir de l’informatique et c’est ainsi qu’ils accueillent petits et grands, retraités, gens d’ici ou d’ailleurs. Maintenant, tout est prétexte à "surfer sur la toile" : découvrir une région, consulter des encyclopédies ou le cours de la bourse, interroger la météo sur une Ile d’Honolulu, au sommet de l’Everest ou, plus simplement, savoir si la balade programmée dans les dentelles de Montmirail ne sera pas arrosée le lendemain. Et ceci n’est qu’une infime facette des outils d’Internet. Leur clientèle s’étend des jeunes amateurs aux touristes ayant besoin de consulter leur boîte à lettres électronique en passant par les curieux de nouveautés, à l’homme d’affaire devant à tout prix travailler pendant ses vacances ! Les enfants du centre de loisirs ont même, parmi les activités proposées, des après-midi sur le Net au cyber-café. Camilla et Frank qui exercent leur activité pour la quatrième année, à Villedieu puis maintenant à Vaison, tiennent à être au service de leur clientèle dans tous les domaines touchant l’informatique. C’est ainsi qu’en plus de la vente ils proposent : formation, assistance, création de sites, à l’instar de celui de Villedieu, conception de dépliants et tout autre support publicitaire… toute activité pouvant avoir une vitrine virtuelle sur le monde. Camilla, de nationalité danoise, est polyglotte et peut accueillir ses clients dans quatre langues. Juste une petite chose encore, la famille vient de s’agrandir et ils ont depuis quelques semaines une petite Marie Sarah qui s’initie déjà et saura bientôt "taquiner le mulot" comme ses parents ! Pour les retrouver rien de plus simple, deux solutions : à la sortie de Vaison, route d’Avignon, suivez la petite Renault Juva 4 jaune garée à l’entrée de la zone artisanale de l’Ouvèze ou sur internet : www.web-clafs.com. Vous y êtes ! Sachez aussi que le site de Villedieu appartient à tous et que si vous avez des informations à y ajouter, des photos à faire paraître n’hésitez pas, Camilla et Frank sont à votre disposition pour le réactualiser, là encore sont le charme et la magie d’Internet ! Armelle Dénéréaz
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![]() web-clafs Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Gazette N°13 - 14 septembre 2002 Des villadéens qui vous traitent bien... Majo et Yvan Raffin, deux personnages fort sympathiques que l'on connaît bien et de longue date depuis ce jour de 1987 où ils reprirent la gestion de l'hôtel restaurant du Théâtre Romain à Vaison, après avoir assuré celle d'un même établissement en Corse durant plusieurs années. Pendant sept ans ils ont reçu tout Vaison dans leur restaurant, hébergé une foule de gens de passage et d'habitués. En septembre 92, ils participèrent largement aux actions d'entraide qui s'organisèrent et leurs liens avec les gens de la région n'en furent que plus renforcés. Majo reconnaît que c'est ici qu'elle s'est finalement sentie chez elle. Une totale intégration. Puis en 1994 ils décident de ralentir le rythme. La charge d'un hôtel restaurant est très lourde et ils quittent alors Vaison pour Villedieu. Mais ce n'est pas une "retraite", très vite ils mettent sur pieds une activité dont peu de villadéens connaissent l'existence - un ami, Jany Bourdet, qui animait alors le Centre d'Art du Crestet, leur demande à plusieurs reprises de l'aider à réaliser le buffet des vernissages d'expositions. L'idée est là, ils ont envie de poursuivre et créent leur entreprise de "traiteurs". Ce sont les événements culturels, séminaires, mariages, anniversaires, réveillons, fêtes privées ou publiques pour lesquels ils sont appelés - du simple repas pour 8/10 personnes livré à domicile, jusqu'aux buffets servis à 500 convives. C'est au dîner organisé à Mollans pour les journées Japon-Corée en juin dernier que j'ai découvert l'originalité et la grande qualité des buffets qu'ils réalisent. Un choix étonnant de plats cuisinés essentiellement à base de légumes et de poissons. Beaucoup d'imagination dans l'élaboration de ces plats colorés, goûteux, parfumés. Une cuisine des pays méditerranéens où ils ont vécu. - Les mini pastillas d'Afrique du nord, l'oumos de Grèce, les crespéou, papeton et pistou de Provence, les beignets de courgette à la menthe de Calabre. Plus de trente plats différents composent leurs buffets, pourtant Majo reste à l'affût d'autres recettes de tous pays pour nous surprendre encore et nous faire découvrir de nouvelles saveurs. - A Mollans quelques plats asiatiques : les sushis du Japon, le chou en saumure de Chine. Naturellement elle s'adapte aux demandes qui lui sont faites et prépare aussi des plats de viandes avec la même originalité. Ce sont eux qui réalisent le buffet ou le dîner d’ouverture du premier festival de la bande dessinée (BD) à Vaison la Romaine ainsi qu’un méchoui le dimanche midi. Des buffets différents, une cuisine délicieuse, d'agréables surprises. Majo et Yvan méritent vraiment leurs "3 toques". Si vous voulez les appeler : 04 90 28 96 32. Claude Bériot
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![]() Les délices de Majo et Yvan Raffin Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Huitres
C’est reparti ! Et c’est donc bien la fin de l’été... Tous les vendredis soir au café, 6 huîtres pour 5 € ou 5,5 € avec un verre de Chardonnay... ![]() ![]() |
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Gazette N°15 - 8 janvier 2003 "Le ravi de la crèche" Qui dit Noël en Provence dit crèche. La crèche provençale trouve ses origines dans la nuit des temps, on dit qu'elle est née à Marseille au début du XIIe siècle. Elle abrite toute une population de santons, du mot provençal "Santoun" qui signifie petit Saint. Dans les autres pays du monde on ne parle pas de santons mais de sujets et les crèches n'y ont pas le charme populaire de celles de Provence. Cette différence explique que le métier de santonnier est bien spécifique à notre région. Et de santonniers en Provence il n’en reste plus beaucoup. Ils se comptent sur les doigts d’une seule main, comme nous le fait remarquer Monsieur Canut, un de ces derniers santonniers qui vit tout près de chez nous à Tulette ! Depuis 53 ans, qu’il a commencé, Robert Canut crée ses personnages, fabrique ses moules, modèle l’argile, cuit les santons, les peint à la gouache et les expose dans la petite vitrine de son atelier–boutique en bordure de la route de Visan. Si l’envie vous prend de lui rendre visite, vous rencontrerez un véritable artisan créateur sous son feutre noir, le cheveu en bataille, l’œil pétillant, un brin de romarin au coin de la bouche, il raconte son métier : "C’est du bonheur que je procure aux gens ! C’est un métier extraordinaire, ce n’est pas un métier de robot, il y a de la poésie dans ce que je fais, c’est un travail de création, de vie, je suis comme le ravi de la crèche. Il y a des couillons qui pensent à fabriquer des armes pour faire la guerre... Moi, je suis le fada de Tulette et je suis heureux !!!" dit-il avec gouaille. C'est vrai Monsieur Canut fait ses santons avec passion, les fait bien et leur accorde tout son temps pour peindre de noir le large feutre du berger, de bleu la coiffe de la femme au fagot, la veste du tambourinaire, les jupes provençales, les moutons, les ânes... Un amour pour son métier qu'il poursuivra toute sa vie. Il a appris ce métier parce qu’il voulait faire des santons, "pas dans une école, ça n’existe pas" et il ne veut pas que ça existe ! Du talent et beaucoup d’amour ont suffit à cet artisan, meilleur artisan de France, à trouver sa voie. Plus de 300 modèles à son actif. Il les a tous faits les personnages de la crèche et il en crée encore. Si vous voulez de beaux santons, "pas ceux habillés car ce ne sont pas les vrais..." comme il dit, mais ceux en terre modelés avec talent, peints avec patience, qui représentent l’âme de la crèche provençale, alors, n’hésitez pas à aller le voir et passer un moment avec lui. Il vous racontera sa vie, sa passion et vous comprendrez pourquoi il est un des tout derniers Maîtres santonniers à réaliser les vrais santons de Provence. Claude Bériot et Armelle Dénéréaz
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![]() Robert Canut santonnier à Tulette Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Gazette N°16 - 14 mars 2003 "Au nom de l'arbre" Cette petite entreprise au nom très évocateur, est installée à Puyméras depuis maintenant trois ans. Florent Cerdan, grimpeur-élagueur, diplômé, aime les arbres, les connaît bien et les respecte. Formé au CFPF (Centre de Formation Professionnelle Forestière) de Châteauneuf du Rhône, il maîtrise toutes les techniques, tant en biologie, qu’en pathologie et taille des arbres. Il pratique la taille raisonnée. Il ne préconise pas l’abattage systématique mais cherche toutes les solutions pour sauver les sujets malades. "Mon travail n’est pas une simple technique mais une philosophie, un respect de la nature" raconte ce passionné de son métier. Il travaille aussi bien pour des collectivités que pour des particuliers et s’adapte aux demandes de chacun. Une fois les arbres élagués, les branches coupées sont broyées sur place et peuvent alors être compostées si le client en a la possibilité. Ici ces déchets ont été tout simplement jetés. N’est-ce pas là une occasion de se poser aussi la question des déchets organiques de la commune ? Armelle Dénéréaz
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Verres au Caveau
Du nouveau au caveau de La Vigneronne : Nathalie Berrez et Tess Lazard exposent et vendent leur création de verres et carafes peints. ![]() ![]() |
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Gazette N°17 - 16 mai 2003
"La Remise"
Retour de la cérémonie au monument le 8 mai. Au pied de la montée de léglise, juste après le porche, Yann et Pascal terminent leur bricolage. Il y a aussi Yvelise, Sandra,
et, arrivant à grands pas du fond de la rue, Maxime suivi de Marcelle qui trottine. Il tient à la main de vieux papiers jaunis : lautorisation de construire un escalier, signé par Wilfried Brieux en 1964.
Renseignement pris, il sagit de se défendre. En effet, louverture de la crêperie prévue à lemplacement du salon de coiffure a suscité une plainte de la part dun voisin. Les gendarmes sont déjà venus et nont pu constater les " nuisances " attendues, la crêperie nétant pas encore ouverte. Une plainte a alors été déposée contre le propriétaire du lieu (Marcelle Roux) et la commune. Les litiges sont nombreux comme, par exemple, cet escalier datant de 1964 et non daujourdhui ou une cheminée, construite avec Fontana il y a une trentaine dannées et non ces dernières semaines. Le Tribunal de Grande Instance de Carpentras, sollicité dans cette histoire, tranchera. "Laffaire" en tout cas a eu un mérite : sil manquait un sujet de conversation à Villedieu en ce début de printemps, le vide a été comblé En attendant, et sans crainte quant au fond de laffaire, les travaux daménagement du local continuent et "La Remise" doit ouvrir ses portes le week-end du 17 et 18 mai. "La Remise" est le nom que portera ce nouveau restaurant de Villedieu. Il est ouvert par Yann et Sandra Palleiro qui exploitent pendant la saison dhiver un bar à Tignes. "La Remise" sera ouverte midi et soir de la mi-mai à la mi-septembre. Pour Yann, le fils dYvelise, qui a tenu le Café du Centre longtemps, il sagit de retrouver Villedieu régulièrement et de faire en sorte que sa fille Lena soit aussi Villadéenne. Il sagit aussi de faire vivre la remise de Blanche, son arrière-grand-mère. Cétait quand il était enfant une "vraie" remise et un terrain de jeu pour lui. Beaucoup de Villadéens ne peuvent quêtre sensibles à lévocation de Blanche Roux, qui fut longtemps la cantinière, et à lusage du mot remise qui disparaît un peu de notre conversation alors quil était tout le temps employé dans le passé. Yann à la cuisine et Sandra en salle serviront des crêpes salées et sucrées, des salades, une vingtaine de salades différentes, et il y aura aussi une "belle carte de glaces". Yann a choisi de servir les vins de Villedieu à sa table. Nous gardons tous un bon souvenir des talents culinaires de Blanche et on fait davance confiance à son arrière-petit-fils. Pour vérifier, le mieux est encore dy aller autant de fois quil le faudra. Yves Tardieu
Le jeudi 22 mai à 19 h , inauguration de "La Remise". |
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Naissances...
Une nouveauté dans le paysage villadéen est apparue ces dernières semaines : un magnifique camion jaune avec à son volant Patrick Abély. Viticulteur et pépiniériste, Patrick a abandonné ses activités agricoles pour changer de métier.
Son fils Sébastien désirait sinstaller à son compte après avoir travaillé dans plusieurs entreprises de travaux publics (Alain Durand au Palis, NPSI, et ces dernières années Chabran à Beaumes-de-Venise) et de travaux agricoles (Rochette à Saint Roman, Point à Camaret). Seul, il ne pouvait obtenir les financements nécessaires et ses parents ont décidé de sassocier à lui pour lui permettre de sinstaller. Cest ainsi quest née, il y a quelques mois, la SARL Abély terrassement, première entreprise de travaux public à Villedieu (mais la Gazette serait heureuse dêtre contredite sur ce point et quon lui apporte un solide article historique !). Avec les investissements faits : un camion, un tractopelle et un tracteur, lentreprise est prête pour de multiples travaux : assainissement, terrassements, piscines, labours, etc. Il reste aussi larrachage des pépinières pour lequel Patrick a inventé et mis au point une machine compétitive. On peut souhaiter aux futurs jeunes père (Sébastien a 26 ans) et grand-père (Patrick en a 47) de réussir, et de faire vivre longtemps cette nouvelle entreprise Villadéenne. Yves Tardieu
Contact au 0679160341 ou 0607818840 |
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Gazette N°18 - 4 juillet 2003
Palmeraies à Buisson ? Denis Bellion s’est engagé dans la vente de palmiers. Il s’agit de palmiers Chamaerops humilis de 30 ans d’âge. Ils sont visibles à Buisson. Denis Bellion - 06 60 98 71 87. |
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Fruits et légumes... avec le sourire
C'est pour la sixième saison que sur la route de Villedieu à Buisson réapparaît la pancarte vente de légumes, courgettes, tomates, aubergines, melons... Chez les Ribaud, l’histoire de cette petite échoppe remonte au temps où ils vendaient les melons fendus sur le bord de la route. "C’était ma mère, Rose, qui gardait les petites, et en vendant les melons cela faisait une petite cagnotte pour les filles" raconte Nicole avec un brin de nostalgie. Le temps a passé, les clients ont demandé plus : tomates, courgettes, etc... Et voilà comment en répondant à cette demande, "l’exploitation" s’est diversifiée. Nicole et "Loule" ont choisi de ne pas faire comme tout le monde et de travailler "comme avant". Avoir un peu de tout et ne pas risquer de tout perdre en ne concentrant leurs efforts que sur une récolte et surtout d’écouler tous leurs produits sur place. Néanmoins cette décision ne s’est pas prise d’un coup et facilement. Après des années de travail, d’insécurité de la vente de certains produits, les risques liés à la météo, le refus de la monoculture et maintenant une certaine philosophie de la vie… les ont conduit à ce qu’ils font aujourd’hui et ils ont l’air heureux de le faire. Bien sûr, le travail est là et bien là, tous les matins : l’arrosage de toutes les parcelles un peu dispersées demande une attention quotidienne. Ensuite vient l’heure de la cueillette des légumes frais mûris au soleil et vendus le jour même à la ferme. Pas d’intermédiaire, ni de stockage. "On vend ce que l’on a au fil de la saison", explique Nicole, avec la bonne humeur qu’on lui connaît. Alors que la réputation des légumes Ribaud va grandissante, les clients, de plus en plus nombreux chaque année, attendent l’ouverture avec impatience. Et on vient de loin, acheter chez Nicole. Beaucoup de gens d’ici, mais aussi les vacanciers et les passagers qui s’arrêtent, attirés par ce retour aux sources. Il s’agit bien d’un retour à un style de vie un peu perdu de nos jours. Ce n’est pas la course à la rentabilité qui les motive mais bien une certaine qualité de vie où toute la famille peut ainsi se retrouver l’après midi entre deux ramassages et faire un brin de causette avec les clients. Même le petit Clément participe et joue "à la marchande" ! Par contre, attention à ne pas arriver trop tard, car en fin d’après midi les cagettes se vident et tant pis s’il n’y a plus rien, il faut attendre le lendemain ! Une belle histoire... Le dernier des maraîchers du pays ... a l’avenir devant lui. Armelle Dénéréaz
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Gazette N°19 - 14 septembre 2003
Tailleur de pierres C'est à Tarascon, sur la route d'Avignon, au Mas des Tuileries que l'on peut visiter les "ATELIERS DE STYLE" dans lesquels Serge Raffin et son associé Pascal Demaumont travaillent la pierre. Leur métier : tailleur de pierres... Une profession en pleine expansion de nos jours. Serge s'était destiné à la maçonnerie quand le hasard le conduisit chez les Compagnons du tour de France. C'est auprès d'eux qu'il découvrit l'art de travailler la pierre. Très vite Serge est attiré par le coté artistique de ce métier. Au terme de deux ans de formation, en 2000, il s'associe à Pascal déjà installé à Tarascon. Leur entreprise, en pleine progression, emploie actuellement six personnes. Ce n'est pas un métier de tout repos nous confie Serge, cela implique beaucoup d'efforts physiques, beaucoup de manipulation de blocs de pierre, travailler en permanence dans la poussière. Grâce à des subventions de la caisse d'assurance maladie, ils ont pu investir dans du matériel adapté à ces lourdes tâches, appareils de levage, camion grue, élevateurs, cabines aspirantes. "Les ateliers de style" ne travaillent que la pierre du Lubéron qui, grâce à la finesse et la solidité du grain, est une des plus belles pierres de notre région. Sa substance permet de façonner des formes architecturales, modernes ou anciennes, qui décorent des cheminées, des cuisines, des escaliers en colimaçon. Il faut six heures de taille pour une seule marche ! Ils ont d'ailleurs participé à la restauration des monuments historique de Tarascon. Serge et Pascal veulent rester artisans, c'est à dire ils ne travaillent que sur commande et uniquement pour l'habitat ; peut-être un jour pour son plaisir, Serge évoluera vers la sculpture. Tailleur de pierres implique une connaissance pointue de la géométrie descriptive, c'est à dire tailler la pierre selon des tracés de base, des plans ou des schémas. Plus la pièce est complexe dans la taille, plus il est nécessaire de bien maîtriser cette science mathématique. Les outils utilisés pour la taille de pierre sont le marteau taillant : le plus vieil outil (XVIIème siècle) servant à tracer sur surface plane, les différents ciseaux grain d'orge (selon le style de pierre) et le chemin de fer équivalent d'un rabot en menuiserie. Il est intéressant de savoir qu'il existe dans notre région plusieurs styles de pierre : la pierre de Vaison dure et de couleur grise ou ivoire, la pierre de Tavel, la pierre des Baux, la pierre de Saint Gens... Si l'on veut découvrir davantage cette profession, plusieurs manifestations annuelles sont organisées notamment à Avignon ou dans le gard à Junas où se déroule, en septembre, la grande fête des tailleurs. Ce métier n'est pas près de disparaître à nouveau. Pour Serge, c'est plus qu'un métier, c'est une passion. On peut espérer une petite démonstration de son travail dans notre village peut-être. Nous remercions Serge Raffin pour son accueil. Mireille Dieu
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Gazette N°21 - 12 novembre 2003
La truffe noire Avant les journées gourmandes de novembre, la semaine du goût. Une très bonne occasion pour visiter le domaine de Pierre et Gilles Ayme, Domaine de Bramarel sur les hauteurs de Grignan, une superbe propriété couverte de chênes verts dissimulant leurs trésors, ces fameuses truffes noires, les Tuber Melanosporum. Nous sommes accueillis par deux labradors de robe beige, habitués à voir débarquer les amateurs (de tous poils ceux-là) qu'ils accompagneront dans la truffière pour leur montrer leur adresse à dénicher ces champignons qui ressemblent fort à celui qu'ils ont au bout du museau. C'est tout jeunes qu'ils ont été dressés, dès 4 semaines. On leur a donné à manger des morceaux de truffes, puis ils ont dû les chercher, cachés sous des feuilles ou au fond de chaussures et enfin, enterrés. Depuis, à chaque découverte, ils sont récompensés de caresses et de croquettes car très vite on leur apprend à ne pas les avaler... Après leur apprentissage, ils parviennent à flairer les truffes à une cinquantaine de mètres de distance. Dans nos régions celles-ci sont à 6 ou 7 centimètres de profondeur, mais dans les pays de montagne où il fait plus froid, elles sont enfouies jusqu'à 50 cm sous terre et pendant l'hiver les chiens doivent, avant de les déterrer, se faire un passage dans une bonne couche de neige où ils disparaissent alors totalement. Ce jour-là c'est la chienne Ixia qui nous emmène. Il fait beau, l'air est doux, elle a du mal à se mettre au travail et préfère courir dans les bois mais sa maîtresse la rappelle à l'ordre et au bout d'un moment, elle parvient à nous trouver une truffe grosse comme un pois ce qui ne l'empêche pas d'en être très fière et d'avaler joyeusement sa croquette largement plus grosse que la nôtre... Puis nous traversons un espace où des plants d'arbres divers sont mycorhizés par la fameuse Tuber Melanosporum (appelée un peu abusivement Truffe du Périgord) : tilleuls, charmes, bouleaux, hêtres, cistes, pins noirs d'Autriche ou d'Alep, pins parasols, cèdres ... et surtout des chênes blancs ou verts et des noisetiers. Ces derniers sont plus précoces, ils commencent à produire à partir de 6 ans, les chênes attendront 15 ans et assureront leur précieuse production de diamants noirs pendant une quarantaine d'années. Nonagénaires ils seront abattus. Jadis les truffières sauvages étaient entretenues de façon naturelle par les bêtes de troupeaux qui travaillaient la terre sous les coups de leurs sabots et nettoyaient les arbres en grignotant les feuilles et les rejets. Aujourd'hui plus de troupeaux. Il arrive que des gens assurent ces nettoyages pour conserver les bois en état de produire. La truffe d'hiver naît en mai, se développe jusqu'en novembre c'est ensuite, pendant la maturité, qu'elle prendra sa couleur. Celle de la Tuber Melanosporum apparaît aujourd'hui légèrement bordeaux entre les "pyramides" de sa peau. Petit à petit elle deviendra noire. C'est la couleur qui différencie les espèces. Pour ne pas nous laisser sur notre gourmandise, les maîtres des lieux nous offrirent une dégustation de truffes fraîches, relevées d'un filet d'huile d'olive, à peine salées,sur petits canapés. Un bonheur. >>> Cliquez là pour visiter leur site internet <<< Claude Bériot
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Gazette N°22 - 24 décembre 2003
Les Secrets de Lola récompensés Les secrets de Lola ont obtenu le 3ème trophée de la création dentreprise. Une idée : fabriquer des biscuits « comme avant à la maison ». Un nom : celui de leur petite fille née peu avant lentreprise et voilà « Les Secrets de Lola » prennent naissance à Villedieu et après trois années dactivité obtiennent prix et reconnaissance. Laurence Albanesi et Marc Bocassini ne ménagent pas leur peine pour mener à bien leur activité. Volonté, travail, exigence de la qualité sont des atouts qui les propulsent ainsi au premier rang des jeunes entreprises du Vaucluse. Cest ainsi quils se sont vus décerner le 3ème trophée de la création dentreprise, parmi les douze entreprises finalistes, lors dune cérémonie au Palais des Papes dAvignon en présence de nombreuses personnalités du monde des affaires et de ladministration. Repéré par la Chambre des métiers, le jeune couple a été contacté en avril dernier pour participer à un concours destiné à encourager les jeunes entreprises selon des critères stricts auxquels ils répondaient parfaitement : bonne gestion, fabrication de produits frais, idée originale, recherche de développement tout en gardant une éthique claire, réseau de commercialisation. Devant un jury de vingt-cinq professionnels de la gestion, du droit, des métiers de bouche, Marc Bocassini a présenté son activité et répondu aux questions. Parmi cent candidats inscrits, puis douze en finale, Les secrets de Lola arrivent troisième dans leur catégorie sur les quatre entreprises primées. Cette reconnaissance les encourage à continuer et à se développer. Malheureusement Villedieu ne leur offre pas cette opportunité. A létroit dans leur petite maison, ne disposant dun « laboratoire » que de 15 m2 et daucune possibilité dextension dans le village, ils cherchent des locaux plus grands : 150 m2 leur seraient nécessaires pour continuer à travailler dans des conditions satisfaisantes. « En effet, les boutiques spécialisées, les chambres dhôtes, épiceries fines, hôtels multiplient leurs commandes mais, seuls et sans espace, nous avons de plus en plus de mal à accroître notre production., à stocker les produits finis cest un vrai casse-tête » confie Laurence. « Un projet dans un autre village du canton se dessine et cest sans doute la mort dans lâme que nous serons obligés de quitter Villedieu pour bénéficier de locaux plus grands et plus adaptés. Pourtant on commençait à faire notre « trou ». Nous recevons chaque année lécole du village et organisons des ateliers cuisine avec les enfants ravis et passionnés par lexpérience » explique Marc, « Mais on recommencera ailleurs, même si cest triste pour Lola de quitter ses petits copains de classe » En attendant, ils continuent sur leur lancée. Chaque année, ils créent des biscuits élaborés avec des produits frais et de qualité, quils façonnent à la main ou découpent avec le petit emporte-pièce ménager. Nentrent dans leur fabrication que des arômes naturels et sélectionnés, ainsi leau de fleur doranger arrive du Liban . Un vrai régal De la fabrication à la livraison, en passant par leur présence sur le marché de Vaison tous les mardis, ils font tout. Ils souhaiteraient maintenant pouvoir embaucher, le manque de place les bloque. Souhaitons leur bonne chance dans leur activité et surtout une issue à leur problème despace. Connaissant les difficultés des petites entreprises il serait dommage de ne pas aider au développement de ceux qui ont la chance dexister et de réussir en privant la commune dun artisanat de qualité. Armelle Dénéréaz
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Taxi villadéen
Depuis le 20 décembre 2003 Villedieu a
son TAXI (à côté de la mairie).
C'est Alexandre Pouly, le gendre de Pierre et Raymonde Dieu, qui offre ses services pour tous types de déplacements, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Il est conventionné toutes caisses, assure les transports médicaux assis et les consultations vers tous les centres hospitaliers, ainsi que le transport de colis. Il suffit d'appeler le : 06 82 93 68 42 |
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Gazette N°26 - 11 juillet 2004
Le Mexique et la Californie à Villedieu
Le mercredi 7 juillet sest présenté pour la première fois à Villedieu un camion proposant des plats mexicains.
Lautorisation lui en a été donnée au mois de mars par le Conseil municipal et il viendra tous les mercredis à partir de 18h30. John Larum est californien et il vit à Rasteau. Il propose des spécialités comme le burrito, le taco, le guacamole, etc... Nous le voyons ici au centre avec ses premiers clients. Il sagit de Diane et Roman Tomszack qui sinstallent à Villedieu au lotissement Gustave Tardieu. Ce 7 juillet était le jour où leur camion de déménagement était à Villedieu et il venait sur la place après une dure journée. Par un hasard étonnant, Diane est également californienne. Il sera donc là tous les mercredis à partir de 18h30 et on peut commander pour des groupes ou des clubs au 04 90 46 11 70. Yves Tardieu
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Gazette N°27 - 15 septembre 2004
Bourboulenc, Clairette et Grenache
Un peu plus de la moitié de clairette, un peu moins de la moitié de bourboulenc. Pour l’année, c’est 2003 et pour la couleur, c’est blanc bien sûr.
Neuf dixièmes de grenache, le complément en syrah, cinsault avec un peu de carignan, c’est du rouge de 2003. Ces deux vins d’appellation « Côtes du Rhône » sont produits et, depuis le 5 juillet 2004, mis en bouteille par Denis Tardieu. La nouveauté, c’est la mise en bouteille. Denis Tardieu qui vinifie depuis 1981, commercialisait ses vins en cuve jusqu’en 2002. Depuis cette année, on peut enfin en goûter et en acquérir en prenant rendez-vous au 04 90 28 95 99 ou en envoyant un message à l’adresse : contact@domainedenistardieu.com, afin d’en offrir, d’en boire, d’en faire vieillir pour en boire tout en le consommant avec modération. A défaut d’utiliser le téléphone ou l’ordinateur, l’on peut se rendre à « Mosaïk », chez Hélène, restaurant très agréable et un peu secret du cours Taulignan à Vaison, qui propose déjà le Côtes du Rhône blanc du Domaine Denis Tardieu. Sans être invité, mais ne m’imitez pas, venant de Villedieu, j’ai emprunté la route de Mirabel devenue un billard. J’ai tourné à droite dans le chemin indiquant des chambres d’hôte, « Le Cabanon ». La pente est forte mais au delà de quelques contours en épingle (arrondie), laissant un immobile « home » sur la droite, je suis parvenu à la ferme historique de la famille Travail (mérite le voyage, sinon le détour). Dégustateurs privilégiés, nous avons été reçus, l’authentique Villadéen barbu, un peu fort qui pilote habituellement un camion bleu quand il ne le laisse pas en stationnement incertain au village (mais qui, lui, était invité) et l’auteur de ces lignes, par Annie Charrasse, Denis et Paul. Ni Bernard B. ni moi n’avons la prétention de vous présenter un compte-rendu de dégustation d’experts, d’ailleurs, nous n’étions pas venus pour cela. Indiquons seulement, avec modestie et sous réserve de révision que le blanc a beaucoup de fruit et tire sur un discret parfum muscaté. Il nous a paru très rond avec une pointe d’amertume en fin de bouche. Sans doute, est-ce un gage de longévité ? Quant au rouge, dégusté avec l’excellent repas préparé par Annie et Denis, il nous a semblé, très typé par son cépage principal et très facile à boire. Il ne demande qu’à vieillir en bouteille. Au fil des flacons, je me suis demandé si la « mise » avait été suffisante, car nous bûmes de ce rouge irréprochable avec les entrées, nous en bûmes avec les grillades, nous en bûmes avec le gratin d’aubergines, nous en bûmes avec les fromages, nous en bûmes après le dessert et même après la verveine maison. Si j’étais journaliste à La Gazette, j’écrirais que ce fut une soirée de réelle convivialité. Il ne s’agit pas de vanter notre capacité plus que notre expertise, mais simplement de signaler que notre immodération qui s’exprima jusqu’à tôt le matin ne fut pas sanctionnée le lendemain par cette sorte de sinusite frontale qui frappe trop souvent au réveil les amateurs de boissons fermentées. Précisons que nous prîmes soin de nous faire raccompagner jusqu’au village par un chauffeur tempérant, le pôvre. La raison de l’innocuité des produits de son domaine provient sans doute du fait que, depuis 2001, Denis Tardieu cultive ses vignes en « conversion biologique ». Dès les vendanges prochaines son vin bénéficiera du label « vin de raisins issu de l’agriculture biologique ». Après avoir poursuivi des études viticoles et œnologiques à Orange puis à Montpellier, Denis Tardieu a exploité en fermage des terres du domaine familial et dès 1981 a vinifié sa récolte avec l’aide de son père, André. Il est, sauf erreur de ma part, le second viticulteur de Villedieu, après Jean Ezingeard et Henri Benoît à faire du vin en vue de commercialiser sa production sous le nom d’un domaine particulier. Au milieu des années quatre-vingts, Denis travaillait en commun avec son père et ses frères Didier et Thierry au sein du G.A.E.C. familial et depuis 1989, il cultive ses vignes. « Depuis que j’ai commencé, j’ai changé de monde. Par exemple, à l’époque de mes débuts quand une pièce de machine se cassait on la faisait refaire à l’unité en acier forgé et trempé. Aujourd’hui, on change systématiquement certaines pièces chaque année. De même, je pratique une agriculture que l’on n’apprend pas à l’école. Hormis le cuivre, modérément, et le soufre, je n’utilise pas de produits de traitement. Pas de désherbant et surtout pas de produits chimiques de synthèse. La fertilisation est pratiquée à partir de composés organiques : compost de fumier et matières végétales » dit Denis Tardieu après avoir insisté sur l’influence d’Annie Charasse qui, comme son père Gilbert, « porte » à la cave coopérative, La Vigneronne, des raisins « bio ». Vivant et travaillant loin du village, mais à la même altitude Denis Tardieu est très actif dans la vie sociale de Villedieu. Il préside notamment le club échiquéen, il prend en charge avec René Kermann les élèves de l’école communale qui souhaitent s’initier au jeu d’échec pendant la récréation. Enfin, il est aussi trésorier de l’Amicale Laïque de Villedieu. Côtes du Rhône rouge et blanc du Domaine Denis Tardieu, en vente à la propriété. Je rappelle le numéro de téléphone et l’adresse « électronique » : 04 90 28 95 99. contact@domainedenistardieu.com et le site : www.domainedenistardieu.com. Jean Marie Dusuzeau
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Les nouveaux boulangers sont arrivés...
France, Franck et leurs deux petites filles, Alix et Diane se sont installés au village.
Malgré leur patronyme : Bédouin, nombreux sont ceux qui les nomment : « les Fourniers ». Qu’ils poursuivent longtemps la fabrication de petites croquettes parmi nous. |
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Gazette N°29 - 27 janvier 2005
Les ruchers du Mont-Ventoux
Un nom qui se prête bien à cette petite exploitation familiale dirigée par Brigitte Dieu-Augier. Situé à la sortie de Vaison sur la route d’Orange, surplombant l’Ouvèze, le magasin de Brigitte bourdonne en cette veille de Noël.
En effet, il faut s’activer pour remplir toutes ces corbeilles. Miel, nougat, pain d’épices au miel, confiserie au miel, confiture au miel… Enfin, on l’aura compris, nous sommes au pays des gourmandises et le miel en est le roi ! Brigitte et sa maman Marguerite ne ménagent pas leurs efforts pour fabriquer à la demande de vrais petits bijoux : des corbeilles de Noël qui iront ensuite régaler les pensionnaires des maisons de retraite de la région, les aînés de Roaix, de Rasteau ou d’ailleurs, les employés d’une entreprise locale ou plus lointaine. On a le choix, entre les confiseries ou la nouvelle gamme de produits salés « côté Ventoux » où terrines, tapenade et autre vinaigre au miel – encore lui ! – rivalisent pour le plus grand plaisir des gourmets. Toute l’année, Brigitte est là, à l’écoute de ses clients et son père est prêt à raconter le métier d’apiculteur qu’il a exercé toute sa vie. Envie d’une douceur, d’un cadeau, d’une cure de propolis ou de gelée royale, pas d’hésitation, rendez-vous aux Ruchers du Ventoux, il y aura toujours quelqu’un pour vous y accueillir. Armelle Dénéréaz
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R.B. vous connaissez ?
Non, ce n’est pas une nouvelle abréviation (un logo aujourd’hui). C’est tout simplement les initiales de Robert Baud.
Qui est Robert Baud ? C’est l’un des fils de Lucien Baud, quartier le Palis à Vaison la Romaine (Mme Baud est décédée subitement en 2004). Robert a deux frères, Pierre et Frédéric et une sœur, Monique. Petit aperçu de son itinéraire professionnel Après un apprentissage en mécanique à Saint Maurice sur Eygues, il entre dans une entreprise spécialisée dans les chariots élévateurs (Clark pour ne pas faire de pub) où il restera 20 ans. Cette société rencontrant des problèmes, il décide de se lancer dans une aventure originale : aménager un fourgon avec de l’outillage pour aller faire de la mécanique chez les clients ou sur les chantiers. Inutile de préciser qu’une de ses spécialités est évidemment tout ce qui concerne l’hydraulique, mais rien ne l’arrête en réparations en tout genre (tracteurs, camions, voitures, soudures, etc.). Petite indiscrétion A part la mécanique, il a aussi une autre passion : celle de collectionner les chariots élévateurs miniatures. Si vous en avez au fond de vos cartons, au grenier, pensez à lui, merci. Alors, un problème mécanique, une panne, un numéro de téléphone : 04 90 36 21 70. Yves Chauvin
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RB assistance, à votre service... ![]() ![]() Robert Baud... Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Les Baud figuiers du Palis
Majo et les figuiers
Depuis mon enfance, en Algérie, le figuier fait partie des arbres qui me sont indispensables ; peut-être parce qu'il contribue à l'histoire de ma famille. Vers la fin du XIXe siècle, mon grand-père retourna dans sa Calabre natale. A son retour, comme il était interdit de passer des végétaux d'un pays à l'autre, il prit dans la propriété de ses parents une branche de figuier qu'il tailla en canne. Pendant tout le voyage de retour vers l'Algérie, il trempa sa canne toutes les nuits dans un seau d'eau. Arrivé à Guelma, il planta sa canne à l'entrée de l'orangeraie qui entourait la maison qu'il était en train de construire pour sa femme et ses huit enfants. Quelques années plus tard, enfants et petits-enfants s'amusèrent tous dans les branches d'un arbre majestueux qui, en plus, les régalait de fruits succulents. Lorsque l'un d'entre nous s'éloignait, il emportait avec lui une canne de figuier et la replantait avec amour dans son nouveau lieu de vie. Ainsi le vieux figuier a-t-il des rejetons à Aix en Provence, à Propriano, à Lézan, à Ribaute les Tavernes... Il n'y en a pas encore à Villedieu, pourtant, dans notre jardin, deux figuiers nous régalent de leurs fruits en juillet et septembre. Aussi, cette année, j'irai à Lézan couper une canne et la replanterai pour que mes petits-enfants puissent savourer les fruits de leur arrière arrière arrière grand-père. Toute cette histoire explique pourquoi je considère, avec tous les passionnés d'arbres et plantes méditerranéens, Pierre Baud comme le plus grand spécialiste des figuiers. Pierre Baud et les figuiers Pierre Baud exploite trois hectares et demi de plants de figuiers au Palis et les trois cents variétés qu'il possède pourraient être considérées comme collection nationale. C'est son père Lucien qui implante en 1955 un verger avec figuiers et autres arbres fruitiers pour la commercialisation de fruits, mais en 1956 les figuiers gèlent. L'année d'après ils repartent de la souche et en 1963 l'hiver rigoureux détruit à nouveau les arbres. Il replante alors figuiers et peupliers en culture de pleine terre car la demande des agriculteurs "pieds noirs" est très forte. Pierre Baud reprend l'exploitation après des études spécialisées en arboriculture et quelques années d'enseignement au lycée agricole de Saint Paul Trois Châteaux. Il lui faut trouver de nouveaux débouchés pour ses trois hectares et demi. Il se lance alors dans la recherche des multiples variétés de figuiers et choisit d'en commercialiser les plants. Sa notoriété dépasse vite les limites du département et sa production aujourd'hui s'écoule pour 90 % en vente de plants en gros et 5 % au détail ; il arrive même à expédier des figuiers en Italie, pays du figuier ! Alors que sa collection présente plus de 300 variétés sur plus de 1 000 dans le monde, il en cultive essentiellement 12 pour le marché de gros et 35 pour les nombreux amateurs. Sa recherche de nouvelles variétés l'amène à parcourir le bassin méditerranéen. Ainsi a-t-il découvert dans les Pouilles, au sud extrême de l'Italie, plus de 80 variétés. Il en rapportera 10 parmi les plus intéressantes et peut-être n'en sélectionnera-t-il que deux ou trois. Le figuier Pierre Baud est intarissable lorsqu'il parle "figuier". Le figuier est un des arbres fruitiers les plus anciens, sa trace remonte à 8 000 ans. A l'origine c'est lui qui fut représenté comme arbre aux fruits tentateurs à la curiosité d'Eve dans le Jardin d'Eden. Il est indissociable du paysage méditerranéen, il en est le symbole de la fertilité, de l'hospitalité et de la convivialité. Il peut pousser dans les endroits les plus difficiles. Pour vous en convaincre, cherchez le figuier qui pousse dans un mur entre Sarrians et Vacqueyras. Depuis 100 ans les racines, le tronc et les pierres s'enlacent et s’entremêlent. Admirez le vite car le propriétaire envisage de le détruire dans peu de temps pour préserver son mur. Pourtant cette union pierre et arbre résiste au temps. La culture du figuier se pratique essentiellement en pleine terre, sauf exception : monsieur de la Quintinie, jardinier à Versailles, fit pousser 700 figuiers en pots afin de pouvoir garnir la table de Louis XIV de fruits en pleine maturité durant six mois. Le figuier est soit unifère : une récolte en automne, soit bifère : une récolte en fin de printemps et une en fin d'été. Les figues fleurs qui mûrissent au mois de juillet sur le bois de l'année précédente assurent, selon les variétés et les années, de 10 à 50 % de la récolte. Elles sont alors parthénocarpiques : elles mûrissent sans avoir besoin de pollinisation. Les figues d'automne sont appelées secondes et constituent le plus gros de la production. La récolte peut s'étaler du 1er août aux premières gelées selon les variétés. Pour être pollinisées il faut l'intervention du blastophage, petit insecte de la famille des diptères. L'arbre résiste jusqu'à moins 12°C mais, après avoir gelé, il peut repartir de la souche. Il a besoin d'arrosages copieux et espacés. Il se multiplie facilement par marcottage ou par bouturage. En raison de son bois creux et tendre, de sa faible aptitude à cicatriser, la taille devra être effectuée au printemps à la montée de la sève. Si les variétés unifères peuvent être taillées sévèrement, il faudra, sur les bifères, se contenter de limiter la hauteur et effectuer un petit éclaircissage. Le livre du figuier Pierre Baud, avec Raoul Reichratch du restaurant Les Grands Prés à Roaix et Reinhard Rosenau, photographe à Malaucène, mettent la touche finale à l'élaboration de leur livre intitulé "Figues". Ils ont fondé pour cela leur maison d'édition "Target". La maquette que nous avons pu admirer nous a séduites, la mise en page est claire, 25 variétés y sont décrites. Les recettes sont illustrées de photos de grande qualité. Jusqu'au 10 mars, une souscription permet de l'acheter au prix de 39,75 euros. Après sa parution, le prix public sera de 45 euros. Un beau cadeau en perspective. Des bons de souscription sont disponibles au café du Centre. Annette Gros et Majo Raffin
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Gazette N°32 - 15 juillet 2005
Sous les tilleuls [ par Armelle Dénéréaz ]
Accueil sous les tilleuls centenaires du domaine des Adrès, chez Thierry et Patricia Tardieu au quartier Saint Laurent.
Pour la deuxième édition de Floraison bio sur l’ensemble de la région PACA, 17 producteurs bio du Vaucluse se sont associés à cette opération de promotion de l’agriculture biologique ; parmi eux le domaine des Adrès de Villedieu. Sous forme d’un accueil de ferme en ferme, les visiteurs étaient invités à découvrir les produits issus de la culture biologique ainsi que ses pratiques agricoles et à rencontrer les paysans. Parmi eux, maraîchers, arboriculteurs, oléiculteurs, viticulteurs, éleveurs de veaux. On a pu également sentir, goûter et se procurer, plantes aromatiques et médicinales, blé en grains ou en farine, et autres lavandes et lavandins. « C’est une occasion de renouer avec les principes de la vente directe » explique Patricia. « Il est nécessaire de recréer des échanges entre producteurs et consommateurs. Cela nous offre la possibilité de parler des paysages, du terroir, de faire découvrir nos villages et le travail des paysans ! » Au domaine des Adrès, les visiteurs ont dégusté les côtes du Rhône blanc, rouge, rosé, le nectar d’abricot, la tapenade et les olives du domaine. Ce jour-là, était présente Lou Pavoun, une petite société belge qui commercialise les produits et vins du domaine en Belgique. C’est grâce à eux que le « villages 2000 » a été distingué cette année par la revue gastronomique belge « Ambiance » qui a organisé un concours sur les Côtes du Rhône et a sélectionné en troisième position parmi son Top 5 : le domaine des Adrès dans la catégorie CDR villages vendu en-dessous de 10 €. C’est une belle satisfaction pour le domaine et Villedieu car ce journal, très largement diffusé en Belgique, a un bon impact dans le pays. En guise de clin d’œil de la journée, le visiteur était invité à cueillir cerises et tilleul pour la dégustation directe ce qui fut très apprécié de tous. |
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Quiquely, quès acco ? [ par Yves Tardieu ]
Sylvain Greiner et Anne Quiquely sont arrivés à Villedieu en octobre. Ils sont locataires rue des Garcins dans la maison qui appartenait à Mme Tchégloff. Ils ont proposé de construire un barbecue en dur au stade. Après accord de Jean-Louis Vollot et pour le week-end des 17 et 18 juin, ils l’ont conçu, construit et offert sur le modèle de ce qui existe sur les plages des Antilles. Le barbecue a servi pour ce week-end là et il est maintenant à la disposition de tous pour un pique-nique.
Après 12 ans passés aux Canaries puis dans les Antilles, ils arrivent de la Martinique. Ils sont rentrés en métropole pour se rapprocher de leur famille. Quiquely c’est aussi le nom de leur entreprise. Ils sont spécialisés dans la pose de cuisine, de fenêtres, de volets roulants et, plus généralement dans la réhabilitation de l’habitat. Ils travaillaient à l’origine pour une entreprise lyonnaise et sont désormais à leur compte. Pour Sylvain, c’est la continuation de ce qu’il fait depuis 20 ans ; pour Anne il s’agit d’une reconversion puisqu’elle avait auparavant des responsabilités dans le domaine financier. Elle sert de "petite main" sur les chantiers... Ils se constituent une clientèle par le bouche à oreille et n’hésitent pas à prendre des chantiers dans toute la région. Quiquely : 06 85 58 12 22. |
![]() Sylvain Greiner, Anne Quiquely et Léa Chaix... Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Et la lumière fut ! [ par Yves Tardieu ]
Buisson a de plus en plus d’activités et d’artisans. Certains d’entre eux se sont spécialisés dans des domaines originaux comme Claude Delton et ses girouettes ou Dominique Le Cronc et ses tissages. Certains Buissonnais exercent leur talent ailleurs avec là encore quelques originalités : une professeure de danse orientale, une spécialiste des maisons en chanvre, etc... Aujourd’hui, et pour commencer une possible série, nous allons évoquer le travail de Philippe Puigmal.
Philippe Puigmal a été longtemps chargé d’affaires, salarié dans une importante société d’électricité. En janvier 2003, il a changé de métier et s’est mis à son compte en rachetant le portefeuille d’une société de Montfavet, « Roux éclairage ». En mai 2004, il installe sa société à Buisson. Son métier : concevoir les éclairages de bâtiments, espaces extérieurs, espaces publics. Il intervient directement auprès de clients privés, architectes ou bureaux d’étude dans un rayon d’action qui concerne tout le Vaucluse et les proches départements. Il utilise une grande palette de fournisseurs, fabricants ou grossistes, installés dans la France entière (Alsace, Béarn, Savoie...) ou à l’étranger (Italie, Hollande...). Ce métier est intéressant car il intègre technicité et créativité. Les solutions à apporter ne sont jamais les mêmes : chaque fois il faut appréhender une situation, déterminer les besoins et finalement inventer la meilleure offre possible. Dans les faits, il s’agit de choisir des appareils d’éclairage en tenant compte des désirs du client, du design, de l’efficacité lumineuse et, bien sûr, en respectant les contraintes financières. En fonction des dimensions, des volumes, de l’utilisation des bâtiments, les choix sont très différents. Philippe Puigmal compte déjà de nombreuses références comme, par exemple, une salle d’escalade, des écoles maternelles, des églises, une chocolaterie (lieu de fabrication et magasin), des chambres d’hôtes, etc... A noter que cette activité est une activité de conseil qui ne nécessite ni stock ni magasin, parfaitement adaptée à des projets de moyenne importance. Inutile d’appeler Philippe Puigmal pour choisir sa lampe de chevet. Roux éclairage : 04 90 35 00 57. |
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Regain à Buisson [ par Armelle Dénéréaz ]
L’épicerie et son caveau, "saveur et traditions" ... un concept original et convivial qui devrait trouver bon accueil à Buisson.
Sans bar ni épicerie depuis quelques années, le village avait besoin d’un nouveau lieu de vie et de service. Liliane Blanc, le maire du village, le sait et sans hésiter, avec l’accord de son conseil municipal, a décidé de prêter gracieusement et pour la saison, le local de l’ancien café, à Elisabeth et Raulin Chantriaux installés au village depuis plus d’un an. Ce couple a, pour des raisons familiales, quitté la Savoie et lui son emploi, pour une nouvelle vie : il était journaliste de guerre. Un coup de coeur les a conduit à s’installer à Buisson. Une rencontre avec le maire leur a permis d’entreprendre la création de ce petit commerce. Cette boutique, bar à vin, propose l’épicerie de base, le dépôt de pain et de gaz, les journaux, des produits locaux, tels que tapenade, caviars d’aubergine, olives et huile d’olive, tomates et champignons séchés et surtout du vin de Villedieu - Buisson exclusivement. Une large gamme de cafés et thés sont à déguster sur place ou en vente, tout comme certains produits du commerce équitable. Dès l’été, viendront s’ajouter les fruits et légumes produits sur la commune. Mais ce que veulent avant tout Elisabeth et Raulin c’est privilégier le contact et l’accueil. « Que ce lieu soit un lieu de rencontres et d’échanges : permettre d’acheter son pain au village et de rencontrer son voisin, de boire un café en lisant le journal le matin, de déguster un verre de vin en écoutant de la musique ou pourquoi pas, admirer les tableaux d’Elisabeth, accrochés au fond de la salle tout en achetant de la tapenade ou du saucisson » expliquent-ils. « A l’avenir nous offrirons aux artistes peintres du village, la possibilité d’exposer leurs tableaux et ainsi de mieux se faire connaître ... c’est un galop d’essai » précise Raullin. Le but est de tenir au-delà de la saison et de s’implanter définitivement à Buisson. Informations pratiques : Après l’inauguration pour les buissonnais, villadéens et autres gens de passage pourront fréquenter ce lieu tous les jours de 7h30 à 12h00 et de 17h00 à 23h00. Pour se mettre en appétit une formule à 2,30 € vous permettra de déguster sur place du picodon, de la charcuterie et une petite salade pomme de terre, le tout accompagné d’un verre de Côtes du Rhône ! |
![]() Elisabeth et Raullin Chantriaux, dans le beau décor qu’ils ont construit... Cliquez sur la photo pour l'agrandir et en voir plus |
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Des "frites maison" [ par Yves Tardieu ]
Maria et Pascal Guiberteau se sont installés au Palis il y a 5 ans environ avec leurs trois enfants : Jonathan 17 ans, Clément 12 ans et Marie 8 ans. Ils ont acheté et restauré l’ancienne blanchisserie Paret sur la route de Vaison à Villedieu.
Depuis le 15 juin, Pascal Guiberteau a ouvert un snack au milieu des vignes et des cigales. La décision fut prise rapidement avec l’opportunité de rachat à un ami de matériel professionnel d’autant que le monde de la restauration ne lui était pas étranger, son père ayant tenu le snack "chez Robert" pendant plus de 20 ans à Entrechaux. Le snack est ouvert tous les jours midi et soir. On y sert de copieuses salades et variées : salade du sud, de la mer, du sud ouest, corse et une salade du Palis avec figues et fromage de chèvre. Des grillades et des "frites maison". Les vins disponibles sont ceux des domaines du Palis : Gros Pata, Saint-Claude et Cambuse. Selon le premier témoignage de VIP villadéens et barbus : Jean-Louis Vollot, Bernard Barre ... le snack du Palis est un lieu fréquentable et agréable... Tél : 04 90 36 38 31 ou 06 03 37 10 99. |
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Trois générations... [ par Claude Bériot ]
A l’origine, la maison appartenait à monsieur Mondet. Dans les années 20 (peut-être même avant) elle était le lieu de réunion du "Cercle", une association dont il fallait être membre ou accompagné de l’un d’eux pour y venir passer un bon moment. Il y avait un bar, des tables pour jouer aux cartes, un "juke box" de l’époque, peut-être un orgue de barbarie, où l’on glissait une pièce pour entendre des airs de musique au son desquels gesticulaient des pantins. Marie Barre se souvient qu’elle allait toute gamine s’installer sur les banquettes de cuir rouge regarder les danseurs les jours de bal. Puis, le Cercle a cessé d’exister, le local est resté longtemps fermé, mais les installations laissées sur place permettaient aux jeunes de s’y retrouver pour danser chaque dimanche.
Plus tard s’est ouverte une épicerie. En 1937 Albert Baldissera et sa femme Augusta y travaillaient. Un an après le décès de son mari en 1940, Augusta s’est remariée avec M. Nancy et ils ont poursuivi la tenue du magasin jusqu’en 1952. Leur fille Renée Aubert, sœur de Jacky, les a remplacés pour une courte période. C’est alors qu’Olga Marcellin est arrivée en 1953. Elle hésitait beaucoup mais Aimé et Marie Barre l’ont poussée à se lancer dans cette aventure. Ils l’ont aidée dans son déménagement et son installation. Marie Barre venait souvent lui rendre visite pour bavarder et boire un coup en mangeant des petits gâteaux. Elle lui apportait parfois des produits de son jardin à mettre à la vente. Olga résidait alors avec sa famille au-dessus du magasin. C’était une épicerie traditionnelle que la société Ramade, épicerie en gros de Nyons qui avait plusieurs magasins dans la région, avait reprise dans les années 50. Olga l’a tenue durant trente ans et a arrêté son activité en 1982. Aline a pris sa suite, toutefois, elles avaient travaillé ensemble les huit années précédentes pendant lesquelles Olga lui avait appris le métier, « ce qui m’a considérablement aidée ». « Lorsque Olga est partie en pré retraite, elle s’en est allée sur la pointe des pieds, comme elle était arrivée, avec la discrétion qu’on lui connaît. C’est une personne d’exception, elle a élevé ses deux enfants dans ce commerce ce qui n’a pas toujours été une tâche facile. Jamais un jour de congé durant 30 ans. Les vacances ? elle n’a jamais su ce que c’était. Elle s’est retirée pour une retraite bien méritée, il y a maintenant 23 ans. Elle est toujours aussi discrète et généreuse, toujours prête à rendre service aux autres, toujours disponible pour ses arrières petits-enfants. Tout le monde rêverait d’avoir une mamie comme elle » nous dit Aline. Entre temps, Ramade avait eu des difficultés et avait vendu à la COOP, laquelle à son tour a dû céder le fonds à la suite d’une liquidation judiciaire. Aline se trouve sans emploi. La succursale de Villedieu fait partie des épiceries considérées rentables. Avec Pierrot, elle décide alors de racheter le fonds de commerce considérant qu’il n’y a pas de gros risques puisque la clientèle est là. Pourtant, pendant toute une période le magasin n’est pas ravitaillé, les étalages sont presque vides. Cependant les gens continuent de venir conscients que cette petite épicerie est indispensable pour le village. « Je remercie les gens de m’avoir soutenue dans ces moments difficiles. Le mieux était d’en plaisanter : demandez-moi ce que je n’ai pas, ça ira plus vite... ». Aline et Pierrot sont alors propriétaires du fonds de commerce et décident d’agrandir le magasin pour améliorer les conditions de travail et diversifier les gammes de produits. Pendant les travaux, une épicerie de dépannage est installée juste en face, chez "Mamie Paulette" qui met gracieusement à leur disposition le rez-de-chaussée de sa maison. Tant bien que mal, ils assurent la vente des éléments de base, surtout le pain. « Je me souviens encore de l’inauguration de la nouvelle épicerie fort sympathique et conviviale, il y avait foule comme le jour de l’ouverture du nouveau magasin "relooké". Les gens étaient très contents. Au fil des années, il a fallu s’adapter à la clientèle, ouvrir 7 jours sur 7 en saison, développer les produits artisanaux, produits du terroir, quelques produits de luxe ainsi que le rayon fromages. La clientèle locale et estivale nous a permis d’être encore là aujourd’hui et pour cela je leur dis un grand merci. Tout se passe bien pour moi, les clients sont là. Ce qui a été quelque peu difficile au début, c’était d’établir des horaires ainsi qu’un jour de fermeture car Olga était disponible 7 jours sur 7 et même le dimanche après-midi... L’été, l’affluence est considérable comparée à celle d’il y a 20 ans. Il y a plus de résidences secondaires, d’hébergements, de gîtes et de chambres d’hôtes et puis Villedieu avec sa place est un endroit unique où beaucoup ont envie de se poser. D’autre part, je suis convaincue que, malgré les magasins dits de grande distribution, un commerce de proximité a bien sa place dans un village. Il contribue à maintenir le contact entre les gens ». Après 23 ans exactement, Aline décide de cesser son activité. Une envie de faire autre chose, de s’occuper de ses petits-enfants, d’avoir plus de loisirs ; laisser la place à ses enfants la ravit. Ils sont jeunes, dynamiques, et au fil des générations c’est encore la famille Marcellin qui assure la continuité. Cyril Marcellin et Natacha Boursier reprendront donc, en octobre prochain, le magasin qu’ils maintiendront dans son style d’épicerie de village en le réaménageant un peu à leur façon. Aujourd’hui déjà ils ont déposé une "boîte à idées" où toute suggestion sera la bienvenue : de nouveaux produits, des services complémentaires... Cyril a déjà prévu de proposer, une ou deux fois par semaine, des livraisons pour les personnes éloignées du village ayant des difficultés à se déplacer ou à porter des charges lourdes. Ils envisagent d’assurer eux-mêmes le ravitaillement en fruits et légumes pour enrichir le choix des marchandises, et d’élargir encore les rayons de charcuterie et fromage avec la même qualité de produits qu’Aline a assurée jusqu’alors. Les fleurs de saison seront aussi à l’étalage de façon plus régulière. Quant aux horaires d’ouverture, ils resteront les mêmes par contre il est possible que le jour de fermeture soit le mercredi plutôt que le lundi, garde des enfants oblige. Cyril et Natacha demeurent à Saint Laurent avec Hugo, Boris, Nina et Margot et se préparent à assumer au mieux leur prochaine activité. Pendant le mois de juillet Natacha sera à l’épicerie avec Aline pour se familiariser avec l’organisation du magasin et aussi pour faire connaissance avec tous les clients. Alors, à très bientôt. |
![]() Cyril Marcellin, Aline, et Natacha Boursier... Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Le p’titdéj des Raffin à Faucon [ par Majo et Yvan Raffin ]
Après la très belle réalisation d’une halle couverte prolongée par une salle de restaurant où tous les détails furent pensés pour s’intégrer à l’architecture du village, le maire de Faucon et son équipe ont réalisé un autre chantier : la construction d’un fournil sur une place ombragée.
Pour faire aboutir un tel projet, la mairie a obtenu des subventions qui ont couvert 75 % des dépenses, les 25 % restants étant payés par le loyer versé par les gérants de la boulangerie. Le 24 juin, l’inauguration a eu lieu, tout le canton était réuni pour découvrir un édifice qui semble être là depuis des années. La boulangerie occupe le fond de la place. Un magasin spacieux et clair accueille les clients qui ont le choix parmi des pains dorés à point, croustillants à souhait, des tartes moelleuses, salées ou sucrées ; les pains au chocolat, brioches et croissants embaument. De larges baies s’ouvrent sur la vallée offrant un paysage magnifique. Avec quelques amis, nous avons investi la place. Les tilleuls nous protégeaient du soleil de juillet. Bernard Blanchard et Michèle Boyer, qui déjà nous avaient laissé un souvenir impérissable lorsqu’ils tenaient l’auberge de la Gloriette à Mérindol-les-Oliviers ont aménagé une terrasse agréable où se retrouvent les gens du village, du canton et d’ailleurs. Tous se régalent de petits-déjeuners pantagruéliques, composés de pains chauds, croissants et brioches dorés, confitures maison, jus de fruits bio et miel sélectionné. Pour ceux qui auraient encore faim, une terrine maison cuite au four du boulanger, accompagnée d’oignons confits, les rassasieraient. Le succès étant déjà là, nous avons dû inviter à notre table des gens de notre connaissance qui ne trouvaient pas de place. Les conversations fusaient de table en table créant une atmosphère chaleureuse et conviviale que nous connaissons aussi sur la place de Villedieu. Après nous être régalés, repus et contents, nous nous sommes jurés d’y revenir souvent. Il faudra donc la prochaine fois penser à réserver et surtout prévoir de longues marches dans les Baronnies pour éliminer le trop manger. |
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Gazette N°33 - 27 septembre 2005
Buisson d'inventions Depuis le début de cette année, un plombier sest installé à Buisson.
Jean-Pierre Pochon arrive avec un parcours très original et très particulier. Mécanicien de formation, il a travaillé longtemps dans le Pas de Calais dans le garage de son père. Travaillé par le virus de linvention, il met au point un premier système qui permet aux handicapés dembarquer leur fauteuil sur le toit dune voiture. Il présente son travail dans un salon à Genève où il est primé. Il sinstalle alors dans lAin. Il travaille comme chef datelierdans une concession Renault puis dans un centre de contrôle Véritas quil dirige. En même temps, il améliore et modifie son système. Avec le concours du Rotary, il finance son invention et la brevette. En 1994, il gagne le grand prix du concours Lépine avec la Chairbox, qui permet à un handicapé dêtre autonome avec sa voiture. Il est également primé par le ministère de la santé et lAgence nationale de valorisation de la recherche. Son fauteuil est automatiquement rangé sur le toit dans un caisson. Il crée une entreprise artisanale, JPP systèmes; pour fabriquer et commercialiser la Chairbox. Devant le nombre de commandes, il ne peut plus travailler seul. Il vend son brevet à la société Okey technologies dans la région parisienne et y travaille comme ingénieur. Il invente dautres procédés qui permettent daider la vie des handicapés (un accélérateur au volant, un système pour que le fauteuil se range à larrière de la voiture et non sur le toit, un système de commandes manuelles pour les karts) qui conduisent à six nouveaux brevets. Après quelques années, il vient vivre dans la région pour raisons familliales tout en travaillant encore à Paris. Pendant 4 ans, un rythme de vie frénétique crée une certaine lassitude et il décide alors de travailler ici. Le hasard lamène vers la plomberie et il travaille avec Didier Urban, plombier à Faucon avant de sinstaller à son compte. Cest le même hasard qui lamène à Buisson lorsquil cherche à se loger. Il est capable de tout réaliser dans une maison mais il intervient en plomberie essentiellement sur le sanitaire et très peu sur le chauffage. Son goût de linnovation lamène à travailler à de nouvelles inventions dans des domaines nouveaux. Il améliore certains produits ou certains procédés dinstallation en plomberie. Bref, cest une sorte de virus qui le conduit à innover et à changer de métier tous les sept ou huit ans. Avec un fil directeur : lenvie de toujours apprendre quelque chose de nouveau. La société de plomberie sappelle KI-C et son logo est un perroquet. Si on dit quil faut prononcer « Qui cest ? », les plus anciens sauront doù vient ce nom. Les plus jeunes pour qui le nom de Fernand Raynaud névoque rien questionneront les anciens en question ! Jean Pierre Pochon, KI-C, 04 90 28 92 02. Yves Tardieu
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Porcelaine et fer forgé
Une bien jolie exposition sest tenue le mardi 9 août à lépicerie de Buisson. Nathalie Berrez a présenté ses dernières réalisations de peinture sur porcelaine.
Assiettes, tasses et soucoupes, cendriers et vide-poches, verres et autres photophores ont, le temps dune soirée, ravi les visiteurs du bar à vin de Buisson devenu trop petit pour la circonstance. Les ors et les lustres appliqués avec goût se reflétaient à la lumière tamisée des bougies, rendant les objets encore plus précieux et chatoyants. « Cest toute une méthode dappliquer les peintures qui, avant cuisson, se ressemblent toutes et nont pas leur teinte définitive. Cest parfois une découverte et une surprise à la sortie du four lorsque lobjet fini apparaît avec ses couleurs et ses reflets ! » explique Nathalie. Cependant dans la rue, les nombreux amis et visiteurs invités ont pu sémerveiller devant les uvres en fer forgé réalisées par Joëlle Gavin. Cette artiste manie le fer comme dautres la peinture et sait donner à ce matériau pourtant rude de belles formes pures et élancées. « Le feu et lenclume sont les éléments essentiels utilisés dans ce travail, je cherche à conserver lesprit premier, linéaire et abstrait de lacier » raconte Joëlle, à lallure frêle et sensible. De taille relativement importante, les pièces ici présentées peuvent facilement trouver place dans un jardin ou dans des espaces intérieurs épurés. Lon peut retrouver Joëlle et ses créations lors des journées dart de Vaison quelle organise ou tout simplement dans son atelier de forge, zone de lAyguette à Vaison. Ce vernissage a donné loccasion de découvrir ou de redécouvrir ces deux artistes locales aux talents si différents mais qui savent faire partager leur plaisir de créer, dimaginer des formes ou des motifs nouveaux ne cessant détonner et de ravir celui qui les regarde. Armelle Dénéréaz
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Snack (1)
Si cet été le vent était souvent violent dans le quartier, cela naffectait en rien la bonne humeur de Pascal au snack du Palis.
Son accueil avec lapéritif le Palissou mettait larrivant dans une situation dinvité ; dabondantes salades, des grillades savoureuses et les desserts maison faisaient le reste ! Tout ceci devrait sarrêter ? Brigitte Rochas
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Snack (2)
Nous sommes nombreux à avoir signé la pétition initiée par Rémy Berthet-Rayne pour défendre le snack du Palis. Pascal Guiberteau a créé un lieu sans prétention, simple, chaleureux et agréable. Il est vrai que lon comprend mal pourquoi il naurait pas le droit de servir ses salades et ses frites à cet endroit. Pourtant, il nen a pas le droit pour une raison simple : sa maison est située en zone agricole et les activités non agricoles sont interdites.
On peut dire que dautres exercent des activités non agricoles dans ces zones : certains dont lactivité existait avant les POS sont en règle, dautres probablement non et passent au travers des mailles du filet. Il est probable dailleurs quune âme bien intentionnée ait signalé aux autorités, de manière plus ou moins anonyme, lexistence de ce snack. Quel que soit le sentiment dinjustice que lon peut ressentir dans ce cas, il reste vrai que le règlement dit non. Serait-ce différent à Villedieu ? Probablement que non. En effet, la zone agricole existe et elle crée les mêmes contraintes. Lorsque Guy Fauque a voulu construire un hangar pour son matériel la réponse a été non. Motif : maçon en zone agricole, interdit. Lorsque Sébastien Abély a envisagé de construire logement et hangars près de chez son père, la réponse a été non. Motif : travaux publics en zone agricole, interdit. Ni pour lun ni pour lautre il na été question de modifier le POS. Majo et Yvan Raffin ont le siège, de leur activité à Vaison la Romaine alors quils habitent à Villedieu... en zone agricole. Le paradoxe dans tout ça cest que presque tout le monde est prêt à signer la pétition pour Pascal et presque tout le monde veut aussi une zone agricole stricte : les résidents secondaires bien installés pour ne pas avoir de nouveaux voisins, les agriculteurs pour sulfater tranquilles et conserver leur pouvoir sur le territoire et tout le monde pour les paysages. Dailleurs à Villedieu nous discutons du PLU et personne nenvisage de supprimer ou de rendre moins contraignante ladite zone. Le conseil municipal a même mis des règles drastiques pour lagrandissement des maisons nappartenant pas aux agriculteurs dans cette zone. Bref, nous voulons une chose et son contraire. La loi sur le PLU permet de modifier, au cas par cas, le zonage. Il est alors facile de « promettre » des adaptations. Mais alors que signifie ce zonage sil sapplique à la carte. et comment éviter larbitraire dans les exceptions ? Il semble, sagissant du snack du Palis, que la mairie de Vaison étudie la situation dans un sens positif et dans le respect des règles. Que vive donc le snack du Palis lannée prochaine ! Yves Tardieu |
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Brève de snack
Au coeur du mois daoût quelques Villadéens venant de Lutèce se pointent à point dheure chez Pascal.
La boutique est fermée. Le patron finit de nettoyer. Pourtant il accepte daccueillir ces nouveaux clients. Pas de salades à cette heure tardive mais une grillade frites est possible. Drame de la frite maison : la pluche et le délai de préparation. Quà cela ne tienne ? Pascal sort la bassine, les couteaux et les économes et tout le monde se met au boulot, à la bonne franquette. Une des meilleures soirées de lété pour nos amis. Yves Tardieu
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Gazette N°34 - 23 novembre 2005
Coup de jeune ou coup de vieux ?
Après Olga, puis Aline et Pierrot c’est Natacha et Cyril qui prennent la relève à l’épicerie.
Nouvelle génération, nouveaux horaires, nouvelle décoration. Cyril a même retrouvé et ressorti la balance de sa grand-mère et quelques autres vieilleries du même acabit. On comprend mieux pourquoi il s’est occupé du vide-grenier depuis deux ans. Ceux qui ne fréquentent pas l’ex-Cali ne savent pas ce que c’est que "tradition et modernité". Pour les fêtes de fin d’année, ils prévoient de travailler à la commande pour des plateaux de fromages, de fruits, des fois gras crus, des huîtres, de la charcuterie fine, etc... N’hésitez pas à les solliciter, ils s’adapteront aux demandes de chacun. Horaires de l’épicerie : - tous les matins de 7h30 à 12h30, - les après-midi de 15h30 à 19h sauf le mercredi et le dimanche. |
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Fada de la figue [ par Pascal Guiberteau ]
Il y a baud faire et baud dire ce livre est BÔ !
Nous avons déjà parlé du livre de Pierre Baud dans La Gazette de janvier 2005 mais ce n’était alors qu’une maquette. Le livre est sorti et il est beau, tout y est expliqué sur cet arbre complexe qu’est le figuier, la multitude de variété, le greffage, les maladies, etc... Mais ce n’est pas tout, on trouve aussi des recettes qui vous mettent les papilles en émoi. Elles sont concoctées par Raoul Reichrath du restaurant Le grand Pré à Roaix. Le tout est illustré par les magnifiques photos signées Reinhard Rosenau. Après plusieurs passages à la télé et à la radio durant l’année, Pierre a dédicacé son livre Figues lors des journées gourmandes. Pour conclure avec notre fada de la figue (ou roi de la figue, c’est comme vous le sentez) je n’ai qu’une chose à dire : il faut acheter ce livre. C’est une bonne idée de cadeau de Noël, n’est ce pas ? Sur Internet : www.fig-baud.com/ouvragefigues.html |
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Repas à domicile [ par Huguette Louis et Thérèse Robert ]
Un nouveau service de repas à domicile pour personnes agées est mis en place depuis le lundi 17 octobre. Gille Auric de la Marmite vaisonnaise assurera la livraison tous les jours avec des menus différents (entrée, viande ou poisson, légume, fromage, dessert et potage pour le soir).
Le prix du repas est de huit euros. Les menus seront changés à chaque saison. Si vous avez besoin de courses supplémentaires, il peut les apporter en même temps que le plateau-repas (jambon blanc, jambon cru, saucissettes, saucisses de couennes, boudins, salades, gratins de légumes, etc...). Il assure le service pour sept familles à Villedieu. Si d’autres personnes sont intéressées, vous pouvez le joindre au 04 90 36 15 82. |
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2 nouveaux sites Internet à Villedieu
Deux nouveaux sites Internet villadéens en construction que les heureux possesseurs de l’ADSL vont pouvoir consulter en même temps que le site de La Gazette qui reste à découvrir pour beaucoup...
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Gazette N°35 - 3 janvier 2006
Art et artisanat à la Magnanarié [ par Jocelyne et André-Yves Cottereau ]
Il est encore tôt en ce dimanche matin d’automne lorsque nous arrivons accompagnés de nos amis lyonnais à la Magnanarié ; nous sommes les premiers visiteurs.
Dans le hall d’entrée, Freddy Trouvé nous réserve un accueil particulièrement « chaud » en couleurs avec ses superpositions, ses empilements de sculptures en résine, toutes plus originales les unes que les autres. Nous nous dirigeons vers une salle très joliment décorée où la plupart des artisans ont pris place pour cette exposition vente : Nathalie Berrez expose ses créations : bijoux et divers accessoires de vaisselle en porcelaine, dont les motifs sont peints selon une technique bien particulière à base de métaux liquides cuits à 850° C. Le résultat est saisissant de raffinement, de finesse et d’originalité dans les motifs proposés. Brigitte Paniez fabrique des bijoux à base d’argile de synthèse, de polymères, de métal, de verres, de bois. Utilisant la couleur, la lumière mais aussi la transparence, Brigitte Paniez répondra à votre demande, elle vous confectionnera « sur mesure » colliers, bracelets, boucles d’oreilles et parures entières en fonction de vos tenues vestimentaires ou de l’évènement à fêter. Nos chères épouses passent un long moment à admirer ces belles créations ! Marie-Ange Raspail propose divers objets anciens et insolites, habillés de peintures décoratives. Anciens moules à gâteaux, pots au lait, brocs et divers pots métalliques retrouvent ici une seconde vie. Sur ce stand, ce sont les messieurs qui passent un plus long moment à admirer la transformation de ces objets anciens. Jany Mateze utilise des peaux animales pour exprimer son talent artistique. Ses peintures sont originales, harmonieuses et très décoratives. Joëlle Gavin crée des sculptures aériennes en fer forgé qui sont exposées au mi-lieu de la salle. Vous pouvez visiter son atelier, zone de l’Ayguette à Vaison. Le domaine des Adrès et celui de Denis Tardieu nous proposent de déguster les produits du terroir villadéen ; il est encore assez tôt en ce dimanche matin, il nous faut donc le faire avec beaucoup de modération, nous devons rentrer à Buisson ; il y a tout de même environ 3 km à parcourir par la petite route des vignes ! Tous ces artistes et artisans nous ont fait partager leur passion avec disponibilité et gentillesse en nous expliquant avec patience les techniques originales utilisées pour la réalisation de leurs créations. Cela fait déjà deux heures que nous sommes à la Magnanarié ! Nous sommes prêts à prendre congé quand Armelle nous offre un café. C’est avec plaisir que nous acceptons. C’est alors qu’Yves Tardieu entre dans la salle de l’exposition, beaucoup moins matinal que nous l’avions été en ce dimanche. Toujours très soucieux du prochain numéro de La Gazette, après nous avoir demandé nos impressions, il ajoute : « Pourriez-vous écrire un article sur cette exposition ? ». C’est avec plaisir et un choix relativement limité que nous avons répondu à son invitation de devenir rédacteurs novices de La Gazette afin de vous relater cette exposition. Ami lecteur, nous sollicitons toute votre indulgence pour ce premier essai ! Mais était-ce vraiment un hasard, ce café si gentiment offert par Armelle avant notre départ, très habilement synchronisé avec l’arrivée d’Yves qui, si rapidement, nous sollicita pour cet article, ou était-ce un Gazette-apens ? |
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Les rustines de l’ange [ par Annette Gros ]
Une nouvelle association, Les rustines de l’ange, est née à Villedieu dont le siège est chez Thierry Tardieu au quartier Saint-Laurent.
Une cuisine mobile investie par deux musiciennes, ça donne un CABARET, Cuisine À Boire Avec Rythme Et Trombone. Séverine Bruniau et Christine Spraul sont allées jusqu'en Belgique pour trouver la remorque de leurs rêves, une ancienne baraque à gaufres de 1969 qu'elles ont aménagée en vraie cuisine de restaurant. Elles se sont rencontrées il y a six ans à l'école de jazz de Salon de Provence et pendant que l'une continuait à partir en tournée, l'autre ouvrait un restaurant à Avignon. C'est l'année dernière que ce projet a germé dans leur esprit : l'envie d'allier les plaisirs de la cuisine et ceux de la musique. Elles se déplacent donc au gré des belles rencontres humaines : festivals, fêtes de village, chez vous ou chez les autres ! Peut-être les avez-vous aperçues cet été avec leur fanfare — les Miss Trash — dans le camion de Bernard Barre, sur la place du village, à l'occasion de l'anniversaire de Marie Barre... Pour prendre contact, le plus souvent, au bar de Villedieu à l'heure de l'apéro, ou au 06 85 82 05 32 ou enfin au 06 23 52 43 82. |
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L’exposition de Noël [ par Armelle Dénéréaz ]
À l'atelier de tissage de Buisson chez Dominique Le Cronc se tenait ce week-end une bien jolie exposition. De quoi faire des cadeaux de saison.
Les tissages de Dominique, aux couleurs chaudes et aux matériaux naturels et chatoyants, offrent une gamme de pulls et vestes dignes d'une grande maison de couture. Dominique avait invité dans son atelier deux autres créatrices. Sandra fabrique des bijoux « ethniques » à base de graines ramassées sur les côtes du monde entier. Celles-ci, ballottées par les flots, proviennent d'arbres exotiques et ont des formes et des couleurs étonnantes. Sandra les collectionne, les observe et ensuite les transforme en boucles d'oreilles, colliers, bracelets et broches. De très belles créations originales qui ne peuvent que ravir les amatrices de bijoux. Enfin au fond de la petite pièce étaient exposées les créations de Mina. Depuis plus de trente ans, cette Californienne ramasse et laisse sécher fleurs, graines, tiges et feuilles de toutes sortes qui sont la base de ses compositions, petits tableaux, cartes de vœux et couronnes végétales. |
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Gazette N°36 - 8 mars 2006
Trois générations dans une même épicerie [ par Armelle Dénéréaz ]
À l’épicerie, les générations se succèdent pour continuer à offrir au village un commerce de proximité.
Depuis octobre dernier, Natacha Boursier et Cyril Marcellin ont pris la suite d'Aline, la maman de Cyril qui depuis 1983 présidait à la destinée du commerce. Celle-ci avoue être très heureuse de cette succession qui lui permet de prendre la retraite sans couper les ponts définitivement avec l'épicerie qu'elle tenait depuis bientôt 25 ans. « Je ne vois pas le temps passé, je suis toujours très occupée et puis ça fait plaisir que ce soit des jeunes qui prennent la relève. Ils ont des idées pour maintenir le commerce. Ils ont déjà commencé en modifiant le décor lui donnant une touche personnelle. Ils ont même ressorti la vieille balance d'autrefois ! » se réjouit-elle en espérant que ça marche pour eux. À l'occasion de l'inauguration officielle le vendredi 9 décembre, le jeune couple avait convié tout le village autour d'un copieux apéritif, les anciens et les nouveaux Villadéens ont pu saluer Olga Marcellin qui fut la première de la famille à tenir l'épicerie et cela pendant plus de trente années avec ses hauts et ses bas. Cette heureuse grand-mère assiste avec émotion aux changements mais surtout à la pérennité de l'affaire pour laquelle elle a sacrifié tant de temps et de travail. Les dimanches et jours fériés n'étaient guère des temps de repos à l'époque et sa fille Marie-Claude raconte la première fois où sa mère a accepté de fermer un jour de Noël avec la crainte que les clients trouvent porte close et ne puissent se ravitailler. « Ils ont bien attendu le 26 décembre pour acheter leurs poireaux » dit-elle en riant et, en effet, ils ont attendu et depuis ont pris l'habitude des fermetures hebdomadaires du commerce. À présent, l'épicerie est ouverte tous les matins de 7h30 à 12h30 et les après-midi de 15h30 à 19h sauf le mercredi et le dimanche. Cyril et Natacha sont prêts à s'adapter à des demandes particulières et même à assurer des livraisons. |
![]() Cyril, Natacha, sa maman, Olga, Aline et Pierre.... Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Le camion du boucher [ par Armelle Dénéréaz ]
Il fait partie du décor de la place chaque vendredi et pourtant connaissons-nous tous ce boucher qui tout au long de l'année sillonne les routes de notre région et offre ce service à domicile hebdomadairement ?
Didier Pointut, sans relâche depuis 18 ans, vient à Villedieu et sert depuis lors les mêmes clients. Sa tournée villadéenne commence sur le plan de Mirabel, de maison en maison, avant de terminer sur la place. Les habitués le savent et de vendredi en vendredi, ils retrouvent ainsi leur boucher favori, l'attendent et achètent leur viande pour la semaine. Originaire d'Auvergne, Didier Pointut est arrivé dans la région il y a 37 ans, il est installé à Bollène. Formé par son père, lui-même successeur de son père, il a toujours connu la vie de boucher de campagne. Pour assurer la meilleure qualité, il choisit des fournisseurs venant de régions d’élevage comme l’Aveyron ou le Lot et Garonne. À titre d'exemple, ses bons morceaux proviennent de l'Aubrac et de Salers. La charcuterie maison est faite de façon traditionnelle. La volaille, poulets, pintades et même lapins sont produits à Vesc, petit village au dessus de Dieulefit. Un goût prononcé pour la liberté est sans doute à l'origine de ce choix de vie. Didier n'aurait pas aimé se sentir enfermé dans un magasin, où d'ailleurs il a commencé sa carrière. Malgré tout, les contraintes sont là. Se lever tôt tous les matins et partir sur les routes par tous les temps ne doit pas être chose facile surtout les jours de verglas et de grand frimas. Il rencontre souvent la neige sur les routes de la Drôme quand il livre ses clients éloignés pour qui il est le seul contact de la journée avec le facteur. Il apporte le pain ou le journal si nécessaire à ses clients devenus des amis au fil du temps. À Villedieu, il rencontre un bon accueil et vient régulièrement à la fête votive en tant que touriste cette fois. Boucher de père en fils oui, car son fils est déjà décidé à prendre la relève et aura sa propre tournée. Quand il aura acquis son camion. Un dernier détail, le camion flambant neuf est déjà le troisième et représente un gros investissement. On peut retrouver Didier Pointut, le lundi à Vinsobres, le mardi à Vaison, le mercredi à Valréas, le jeudi entre Montségur et Vesc, le vendredi à Villedieu et Saint Maurice. Il est au village entre 8h et 9h30. Pour toute commande, vous pouvez le joindre au 04 90 40 45 03. |
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Gazette N°37 - 1er avril 2006
Le domaine de Pierreprad [ par Marie Salido et Jean Marie Dusuzeau ]
Originaires de Cairanne, Marie-Thérèse et Jean-Marie Berthet se sont installés à Villedieu en 1956 pour exploiter un domaine agricole : Pierreprad. Depuis cette époque, ils habitent la maison des maîtres de l’imprimerie Jacomet dont les bâtiments industriels furent détruits par un incendie en 1932.
En 1961, ils accueillent pour quelques jours d’été une famille de vacanciers. Cette famille souhaite revenir l’année suivante. C’est ainsi que, dès 1962, les Berthet se lancent dans une activité d’appoint : l’hébergement dans des chambres d’hôte, la confection du déjeuner, puis celle du dîner et du souper pour leurs clients qui deviennent fidèles. Ce n’est qu’au début des années soixante-dix que se crée le cadre professionnel qui structure à l’échelle nationale les chambres et tables d’hôte, le domaine s’y inscrit. Chez les Berthet, outre l’éducation des enfants, Rémy, Jean-François, Philippe, Hervé, Béatrice et enfin Véronique, il faut cultiver et récolter dans les terres mais aussi entretenir le jardin floral auquel Marie-Thérèse apporte un soin tout particulier. Il faut préparer les repas pour la famille, pour les ouvriers agricoles au moment des récoltes et pour les clients. Il faut « faire » les chambres chaque jour, accueillir les clients, les renseigner, être présent pour répondre à leurs demandes, en bref, les choyer comme des « invités ». Cela signifie, malgré la charge des tâches quotidiennes : se lever à cinq heures et se coucher à point d’heure pour se rendre disponible constamment, sans repos dominical, de Pâques à la Toussaint. Marie-Thérèse et Véronique racontent quelques anecdotes sur des exigences de touristes qu’il faut s’efforcer de satisfaire. L’un, agriculteur à la retraite, mais habitué à se lever de bonne heure, souhaite prendre son déjeuner à six heures. L’autre refuse de s’asseoir à la table d’hôte parce que treize personnes doivent y prendre leur repas ce jour-là. Les clients, souvent devenus des amis, reviennent chaque année, pour certains pendant vingt-cinq ou trente ans. Des enfants d’hôtes passent à nouveau leurs congés au domaine Pierreprad après la disparition de leurs parents. Marie-Thérèse prépare une cuisine régionale et familiale (ratatouille, pissaladière, aïoli, gratin de pommes de terre au laurier, daube) avec des incursions dans le Dauphiné (comme avec le gratin) et dans le sud-ouest (comme avec la piperade). Depuis quelques années, les vacanciers ont tendance à fractionner leurs congés et effectuent des séjours plus courts. Il s’agit de plus en plus de sujets belges et de citoyens suisses. Ils sont toujours attirés par l’hospitalité des Berthet et aussi par le paysage, le calme apporté par le cadre reposant à proximité d’un village animé et le jardin, fierté de Marie-Thérèse. Le 14 septembre 1995, Marie-Thérèse, victime de son zèle, glisse dans l’escalier qu’elle venait de cirer, tombe et se casse le bras. Véronique assure l’intérim au pied levé jusqu’à la fin de la saison et depuis elle n’a jamais cessé de travailler au domaine de Pierreprad. Véronique a conçu avec Marc Zeppari, représentant dans la région d’une marque de café italien, le petit Léo né en janvier 2004. Quant à Lucas, il est né tout récemment, en décembre 2005. Ainsi, la relève devrait pouvoir être assurée. Les vacanciers seront encore longtemps accueillis et soignés comme des hôtes au domaine Pierreprad. |
![]() Marie-Thérèse Berthet... Cliquez sur la photo pour l'agrandir et en voir plus... |
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Vendanges chez les Berthet [ par Jean Marie Dusuzeau ]
Les travaux agricoles chez les Berthet font partie de mes bons souvenirs de vacances de jeunesse à Villedieu. Ce fut souvent la récolte des tomates, l’été. Une fois, ce furent les vendanges, sans doute en 1965. Mon frère Louis et moi étions disponibles, car étudiants, et pour nous la rentrée n’avait lieu qu’en novembre. Les vendangeurs formaient une petite équipe dont certains, comme les hôtes du domaine Pierreprad, revenaient chaque année. Il y avait, en particulier, un « chemineau » (1) personnage pittoresque qui transportait tout son « barda » dans un triporteur animé par une moto. Je crois même me souvenir qu’il disait coucher quelques fois dans le coffre de son véhicule aménagé. Ce n’était pas le cas quand il travaillait chez Marie-Thérèse et Jean-Marie où il était reçu avec la même hospitalité que tous dans la maison. Nous prenions les repas en famille, même le repas du soir, puis regardions un moment la télévision. Cela nous faisait particulièrement plaisir car, comme nombreux à l’époque, nous n’avions pas de poste à la maison. À regarder la télé le soir, mais, surtout, peu habitués aux travaux de la terre, nous avions parfois du mal à nous lever à l’heure pour venir travailler. Jean-Marie, avec son calme et son indulgence habituels, ne nous en faisait pas grief et se moquait, gentiment, un peu de nous. Les enfants étaient cinq, de Rémy, âgé d’une douzaine d’années, à Béatrice qui n’avait guère plus de trois ans. Marie-Thérèse préparait d’avance le repas de midi, s’occupait du lever des enfants, les emmenait à l’école, venait nous rejoindre dans les vignes pour couper du raisin plus vite que tout le monde, nous quittait peu avant midi pour ramener les enfants de l’école, les faire manger, finir de préparer le repas des vendangeurs (toujours soigné et copieux), reconduire les enfants à l’école, revenir vendanger, repartir chercher les enfants, préparer le souper, s’occuper des enfants, les coucher, faire la vaisselle, commencer à préparer les repas du lendemain. Mais, Marie-Thérèse ne regardait pas la télévision en notre compagnie le soir. (1) Aujourd’hui, on dirait « un routard ». |
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Gazette N°39 - 31 mai 2006
À découvrir à Roaix [ par Claude Bériot ] Brigitte Dieu a quitté récemment sa boutique à Vaison et s’est installée avec la société Les producteurs Provençaux à Roaix, dans les locaux où se trouvait l’imprimerie T.M.I.
On y trouve l’ensemble des produits que Brigitte proposait à Vaison : toute une variété de miels, de confitures au miel, de petits savons à la lavande, mais également des objets de décoration et d’art de la table : des nappes, du mobilier ainsi que des produits régionnaux. Des bougies artisanales, que fabriquent Les Producteurs provençaux, sont présentées. Tant décoratives que parfumées, d’intérieur ou d’extérieur, elles sont accompagnées de fort jolis bougeoirs de verre, de bois, de terre cuite... Allez leur rendre visite route des Princes d’Orange à Roaix où vous pourrez aussi visiter la fabrique de bougies et prochainement la miellerie. Téléphone : 04 90 36 12 31. |
![]() La boutique de Brigitte Dieu à Roaix... Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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À découvrir à Nyons [ par Armelle Dénéréaz ]
Un point de vente collectif vient de voir le jour à Nyons, « La Biasse Paysanne ».
Depuis 2003, l’idée d’un groupement de producteurs a vu le jour par le biais d’organismes agricoles et d’agriculture biologique. C’est ainsi que désormais, à l’entrée de Nyons sur la route d’Orange, un bien joli local, bien aménagé, clair et aéré, a ouvert ses portes pour présenter des produits de chacun des producteurs associés. On peut ainsi trouver, selon la saison et le terroir de chacun, fromages de chèvres ou de vache, viandes de bœuf et de porc, charcuteries produites dans la Drôme. On y trouve également côtes du Rhône et confitures, fruits et légumes de saison, compotes, pains, farines et autres céréales, olives et huiles ou encore plantes aromatiques et huiles essentielles. Ce qui rassemble ces produits c’est la façon dont ils sont élaborés sur place dans le respect de l’environnement et avec une rigueur de qualité. Ce lieu est la première occasion pour la plupart d’avoir un lieu de vente sédentaire. Jusqu’à présent marché et vente à la ferme étaient leurs seuls débouchés. « Une mise en commun des compétences, des obligations, des devoirs, c’est la base d’une réelle notion de solidarité paysanne » explique Patricia Tardieu, l’un des membres de l’association. Militants dans l’âme, ces petits producteurs, soucieux de préserver le patrimoine rural, de maintenir une agriculture paysanne et des exploitations à taille humaine dans un arrière pays souvent ingrat, ont décidé de se regrouper, paysans de la plaine et paysans de la montagne. Pour être plus forts et privilégier le contact direct avec la clientèle, chacun à tour de rôle présentera les produits de tous et aura le contact direct avec les consommateurs. « Outre le rapprochement entre producteurs et consommateurs, nous souhaitons que la Biasse paysanne soit un lieu de rencontres. Il doit vivre à travers des animations saisonnières (vendanges, moissons, etc...) et des débats sur l’agriculture paysanne, les OGM, la santé, l’alimentation, le milieu rural et paysan » précise Marcel, le président de l’association. En ce premier jour d’ouverture, les producteurs ont fait déguster leurs produits et pris les premiers contacts avec des consommateurs venus très nombreux. À deux minutes du centre de Nyons, en direction d’Orange, à l’entrée de la zone artisanale les Laurons, à gauche. Ouvert du mercredi au samedi du 14 avril au 15 novembre de 9h à 12h30 et de 15h à 19h. Du 16 novembre au 13 avril de 10h à 19h. |
![]() La Biasse Paysanne à Nyons... Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Gazette N°40 - 14 juillet 2006
L’Olivier [ par Josette Avias ] En Provence, il y a beaucoup de chambres d'hôte pour recevoir les touristes qui viennent passer quelques jours dans cette belle région de France. À Villedieu, je connais un coin fort sympathique que l'on nomme « L'Olivier ». Il se situe en bordure du village, loin des routes et des bruits. La vue y est imprenable sur les vignes et la vallée qui s'étend jusqu'à Aygues. On y assiste, le soir venu, à de magnifiques couchers de soleil. C'est un petit coin de paradis où l'on sent monter jusqu'à nos narines les parfums de lavande, de serpolet et d'autres senteurs bien de chez nous.
Son hôtesse vous accueille avec le sourire aux lèvres, il faut dire qu'elle a une certaine habitude de recevoir puisqu'elle est guide dans une grande agence de voyages d'octobre à avril. C'est la raison pour laquelle ses trois chambres ont des noms de pays qui font rêver. Il y a la chambre « Jaïpur », la chambre « Shanghaï » et la chambre « Bali ». Elles sont toutes différentes par leur décoration puisqu'elles recèlent des objets bien typiques venus de ces pays lointains tels que le Rajasthan, la Chine et l'île de la Sonde en Indonésie. Cette maison accueillante a l'avantage d'être à quelques minutes à pied de la place du village. Son hôtesse est une maîtresse de maison accomplie. Elle prépare de savoureuses confitures servies au petit déjeuner. Et si vous désirez emporter un souvenir de votre passage chez elle, il vous sera possible d'acheter une subtile aquarelle du lieu, faite de ses mains. C'est une bonne adresse à retenir. |
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La boîte à nougat [ par Yves Tardieu ]
La Gazette annonçait dans son dernier numéro la location du bâtiment professionnel du rez-de-chaussée de la « maison Garcia » à un artisan nougatier. Le Villadéen attentif aura noté le démarrage de l’activité et le curieux se sera peut-être arrêté. Pour l’instant, l’installation est encore un peu précaire et les horaires pas totalement fixés, mais il y a du nougat à acheter !
Yves-Robert Tolleron arrive d’Arles. Il y était déjà nougatier mais aussi pâtissier et restaurateur. La bulle gourmande a eu les honneurs de la presse locale, nationale et même internationale avec un article dans un magazine japonais (que l’on peut feuilleter à la boutique en prenant l’air inspiré de celui qui maîtrise !). Cuisinier, les spécialités de son restaurant étaient les cuisines méditerranéennes : provençale bien sûr mais aussi italenne, grecque, espagnole et d’Afrique du nord, des pâtes aux tajines, de la moussaka à la paëlla, du pistou à la zarzuela, etc. Le nougat préparé par Yves-Robert Tolleron est directement inspiré d’une recette familiale, formule authentique de nougat provençal. La seule modification apportée à cette recette ancestrale est la diminution de la quantité de miel dans la préparation, entièrement artisanale. Les amandes sont achetées chez des producteurs de la Crau et grillées ici. Le miel vient, pour l’instant, du Gard. Le prix des ingrédients a fortement augmenté ces dernières années. L’amande est devenue un produit recherché, cher et quelquefois rare. Le nougat est préparé en petite quantité chaque fois, au maximum dix kilos. Ce sont ces conditions de fabrications qui expliquent sa couleur, beige-brun. Pour faire le nougat blanc que l’on connaît, il faut une cuisson très lente et longue (plus de cinq heures), donc des équipements plus importants pour fabriquer des quantités suffisantes et rentabiliser ce temps. Ici, la préparation est plus rapide, les températures plus élevées. C’est ce qui explique, avec la couleur du miel, la coloration du nougat. La boîte à nougat, c’est le nom de la nouvelle entreprise d’Yves-Robert Tolleron. IL propose le nougat « classique » avec seulement des amandes et du miel mais aussi plus de vingt saveurs différentes, quelquefois longues à mettre au point. Les parfums provençaux, romarin, thym, lavande ou anis ont les faveurs du public. Il y a aussi des choses plus originales comme le « citron-pruneaux », l’« huile d’olive - baies roses » ou le « pétales de rose ». Le « fraise tagada » semble réservé aux enfants mais on ne sait jamais... Yves-Robert Tolleron travaille en ce moment à la mise au point d’un nougat utilisant les produits de La Vigneronne. À voir ! Le nougat est vendu en barrette de 100 ou 200 grammes ou alors en barre de un ou deux kilos. Des formes diverses peuvent lui être données à la commande et on peut y penser à tout moment pour des desserts ou pour des cadeaux. Yves-Robert Tolleron a conservé une grande partie de sa clientèle professionnelle. On peut d’ores et déjà acheter sa production à Villedieu. Il va néanmoins installer une véritable boutique et profiter des deux pièces dans le local pour en réserver une à la fabrication et l’autre à la vente. Cette boutique accueillera bien sûr le nougat mais aussi des miels, les "Biscuits de Lola" et peut-être d’autres produits. Un site internet sera bientôt en ligne. Bref, les projets ne manquent pas pour cette nouvelle activité à laquelle on souhaite la prospérité à Villedieu. La boite à nougat, Route de Mirabel, BP 15, 84110 Villedieu. Tél : 06 16 51 75 72 - boitanougat@aol.com |
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Les « 3 A » de Séguret [ par Hélène Bornic et Fabrice Dubuc ]
Il y a quelques mois, nous faisions la connaissance d'une jeune femme qui vit et travaille à Séguret dans le mas familial. Avec elle, nous avons découvert sa famille, son travail de fabrication de poteries artisanales, mais aussi un certain art de vivre. Cela nous a donné l'envie de vous présenter les « 3 A » de Séguret et leurs parcours, à savoir Alain, Annick et Amélie Berthéas.
Originaires de Bourgogne, ils ont emménagé dans la région il y a vingt ans, attirés par son ensoleillement ; Amélie n'avait que sept ans. Annick travaillait alors dans le tissage tandis qu'Alain était déjà artisan potier. Et puis la passion a fini par atteindre toute la famille. Alain s'est spécialisé dans les poteries monumentales, Annick dans les pots, cache-pots de fleurs ainsi que les plats pour la cuisine. Enfin, Amélie fabrique aujourd'hui des bijoux selon la technique « Raku ». Alain « s'éclate » à fabriquer des choses énormes alors qu'Annick et Amélie sont plus attachées à la miniature. Ceci ne les empêche pas d'échanger en permanence sur l'esthétique, mais pas sur la technique. Chacun teste de son côté en se documentant beaucoup dans des ouvrages spécialisés et demande ensuite l'avis des autres, surtout celui d’Alain, le « grand manitou » qui, au fil des années, a acquis une expérience certaine dans le domaine. Ils doivent tous trois savoir maîtriser la terre, l'eau, l'air et l'art du feu. Ils créent à partir d'éléments naturels. Quoi de plus fabuleux ! Lorsque l'on voit la beauté des objets présentés à la vente, on se demande d'où peut venir l'inspiration. En fait, elle provient de choses qui ont déjà été faites, de la mode, de la haute couture, de la texture et de la matière ainsi que du rendu souhaité. Ce qui nous a fascinés, c'est cette liberté d'action et cette sérénité qui se dégagent du lieu et des personnes elles-mêmes. Ces dernières aiment partager leur passion et leur savoir-faire, sans avoir peur d'être « copiées ». D'ailleurs, Alain, Annick et Amélie sont membres de l'association "Terres de Provence" qui organise des expositions, des rencontres nationales et internationales sur la céramique dans un esprit pédagogique et visant la qualité. Justement, les 19 et 20 août, un grand marché de potiers est organisé par Alain et Annick avec Gilles et Cathy Sias, deux céramistes de Séguret, à Séguret même. Vous pourrez y rencontrer une trentaine d'exposants, tout cela dans une ambiance festive et décontractée avec, le samedi midi, un défilé costumé des potiers. Vous pourrez vous rendre compte vous-même de cette notion d'échange de produits — si chère aux potiers — et d'un certain mode de vie. N'hésitez pas à visiter les ateliers d'Alain, Annick et Amélie Berthéas situés "Mas du Belair" à Séguret. Ils vous feront partager, comme ils l'ont fait pour nous, leur passion pour le travail artisanal et vous pourrez y apprécier l'unicité des objets exposés qui, peut-être, se retrouveront chez vous. Qui sait ? |
![]() "Mas du Belair" à Séguret... Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Gazette N°41 - 27 septembre 2006
Paëlla sur la place [ par Yves Tardieu ] Depuis la mi-juillet, les mercredis de la place ont vu la présence d’un paëllatier remplacer les plats mexicains des années précédentes. Nulle influence de La Gazette là-dedans, même si les recettes de paëlla ont fait les beaux jours des derniers numéros, mais l’occasion saisie par Philippe Cambonie. Rappelons que, l’été, le mercredi soir, "le Centre" ne propose pas de tapas et chacun peut venir y boire en consommant sa paëlla.
Philippe Cambonie tient sur les marchés de la région deux stands : bonbons et paëlla. Selon les marchés c’est bonbons (Vaison), paëlla (Nyons le jeudi), les deux (Valréas le mercredi)... Le samedi, c’est paëlla à Sainte-Cécile et bonbons à Pont-Saint-Esprit. C’est possible car il y a deux associés dans l’entreprise La Cardoulenne. Ils sont aussi traiteurs et on peut les appeler toute l’année. Au marché de Vaison, Philippe Cambonie a repris un banc de confiserie depuis 12 ans et il joue un rôle actif dans l’association des commerçants du marché. Il a été très content de son été à Villedieu qu’il connaît car il est le gendre de Monique Dieu (Blanc). Il a trouvé une très bonne ambiance sur la place et son activité a bien marché. Le mercredi 30 août était la dernière soirée de la saison mais il se promet de revenir l’année prochaine « sans hésiter ». Philippe Cambonie, La Gardoulène, 04 90 60 35 99 - 06 72 50 65 27. Le site du "Syndicat des commerçants et artisans des marchés de Provence", Vaucluse et limitrophes : http://www.scmpvl.net/ |
![]() Philippe Cambonie Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Gazette N°44 - 28 février 2007
Un futur compagnon ? [ par Mireille Dieu et Yves Tardieu ] La famille Bonamour a quitté Villedieu il y a une quinzaine d'années mais elle y a conservé de nombreuses attaches. Florian, qui a 18 ans, vient de réussir quelque chose d'un peu exceptionnel. Après sa troisième au collège de Vaison, il a choisi une voie de formation rare et originale : les compagnons du devoir. Dans ce cadre, à Marseille, il a passé et réussi un CAP de couvreur. Il a eu l'occasion de participer au Concours national des meilleurs apprentis de France. Pour cela il fallait réaliser à l'échelle un toit dans sa totalité. Si la charpente était faite par un menuisier, Florian en a fait la découpe, la pose des ardoises et l'étanchéité. Le résultat final était une maquette d'environ 2 m de haut, 2 m de large, et 1 m 50 de profondeur.
C'est cette réalisation qui l'a promu au concours régional puis national. Il en est sorti meilleur apprenti de France. Accompagné de sa famille, il a reçu son diplôme le 20 décembre dernier au sénat par une cérémonie très officielle avec de nombreux ministres et personnalités. Les discours et les médailles y ont été accompagnés de buffets somptueux. Florian Bonamour est désormais engagé dans la vie spécifique du compagnonnage. Il parfait sa formation pendant des années, passant normalement des périodes de six mois dans une ville et une entreprise, puis allant ailleurs. En ce moment, il est à Epernay et espère partir en Nouvelle Zélande bientôt. Les exigences du compagnonnage sont très élevées en terme professionnel mais aussi sur un plan personnel avec la vie plus ou moins communautaire dans une Maison. Le travail y occupe une place primordiale. Pendant la formation au CAP, il y a le travail dans la journée et les cours le soir jusqu'à 10 heures. La formation générale est loin d'être sacrifiée avec l’étude de nombreuses matières, anglais, histoire, etc. Dans ce cadre, la réalisation de la maquette pour le concours qui nécessite plus de 300 heures de travail, pris sur les temps de loisirs (les dimanche, les jours fériés…) représente un investissement exceptionnel par sa durée et sa difficulté. Ses parents ne savent pas trop pourquoi Florian a choisi cette voie (et le compagnonnage et le métier de couvreur) peut-être à l'occasion d'une visite au musée du compagnonnage à Marseille. En tous cas une chose est sûre, Florian a le goût des voyages. Dans ces musées, sont exposés les chefs d'œuvre des compagnons réalisés à la toute fin de leur formation. Pour Florian, il faudra encore plusieurs années d'apprentissage et plusieurs années de cette vie itinérante pour devenir un compagnon. On l'aura compris, c'est une voie difficile qui permet d'apprendre dans une grande rigueur un métier dans son ensemble et qui est aussi une école de la vie. Pour ceux qui veulent en savoir plus, le site Internet des compagnons présente les métiers, les centres, l'esprit du compagnonnage, etc. http://www.compagnons-du-devoir.com/ |
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Gazette N°45 - 12 avril 2007
Pizza Mumu au menu [ par Yves Tardieu ] Pizza Mumu est revenu pour la saison depuis le début du mois de mars : tous les dimanches soir à Villedieu à partir de 19 h.
Jean-Marc Mussier a repris en janvier 2001 le camion et la tournée complète de Michel Mussato, le créateur de Pizza Mumu. Il s’est lancé dans cette activité après avoir été restaurateur et sommelier chez Tassan à Avignon, puis après avoir tenu un restaurant à Vallon-Pont-d’Arc, le Parc. Il a arrêté la restauration pour se consacrer au vin et a travaillé à la Vigneronne. C’est comme ça qu’il est arrivé à Villedieu en 1998. Au menu de Pizza Mumu : de la pizza ! La camarguaise (spécialité de Jean-Marc avec de la brandade de morue et de la tapenade), la divine aux trois fromages, la baroque (chipolata et poivrons) et toutes les autres. On trouve Pizza Mumu le mardi matin à Vaison, le mardi soir à Vinsobres, le mercredi matin à Buis-les-Baronnies, le mercredi soir à Saint-Maurice, le jeudi matin à Nyons, le vendredi soir à Rasteau, le samedi matin à Buis ... et tous les dimanches soir à Villedieu ! Pour réserver ses pizzas : 06 86 54 96 09 |
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JP Service [ par Yves Tardieu ]
Jean-Paul Waanders a vécu toute son enfance à Villedieu et il s’y est marié en 1999. C’est à cette date qu’il a quitté le village et il vit aujourd’hui à Sablet avec sa femme Anouk et son fils de 9 ans, Artus.
Après le collège il est allé à la maison familiale et rurale de Richerenches puis il a obtenu un BTS viti-œno au lycée agricole d’Orange. Il a travaillé dans plusieurs domaines comme au Château Trignon à Gigondas et aux Girasols à Rasteau. Jean-Paul vient de créer son entreprise, « JP Service ». On pourrait dire multi-services car Jean-Paul peut s’occuper des jardins (entretien, taille, plantation, arrosage, enlèvements des déchets...), des piscines (ouverture, fermeture, entretien) et des maisons (petits travaux de bricolage, entretien des résidences secondaires). Pour contacter JP Service : 06 50 21 97 00 ou jp.service@hotmail.fr |
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La « faim » de l'attente : on remet le couvert au snack du Palis ! [ par Guillaume Gil ]
Après une année de réflexion et avec le soutien de ses amis, Pascal Guiberteau dit « Pascalou » retourne au fourneau le 17 mai 2007 pour notre plus grand plaisir. C'est un jeudi et c'est la saint Pascal ! A cette occasion l'apéritif maison le Palissou sera offert.
L'été 2007 s'annonce comme l'été 2005, riche en émotions au Palis. Tout le monde se souvient du charme atypique de cette guinguette : la terrasse ombragée de cannisses et bordée d'un vaste champ de vigne, vous propose une vue imprenable sur les Dentelles. On peut aussi apprécier la carte alléchante des menus à la fois représentative du climat estival et enrichie de quelques spécialités dont Pascal Guiberteau a le secret (apéritif maison et salade du Palis). Ainsi, le snack du Palis vous promet la satisfaction d'un repas copieux assaisonné à la sauce vauclusienne et agrémenté d'une ambiance chaleureuse, le tout dans un cadre authentique. Pascal Guiberteau vous y attend avec la bonne humeur qu'on lui connaît pour partager ce moment agréable en votre compagnie. Longo mai Pascalou. Snack du Palis, Route de Villedieu, 84110 Le Palis |
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Gazette N°46 - 5 juin 2007
Chez Joss [ par Bernadette Croon ] Jocelyn Favier a repris la pizzeria « Pizz’Ami » à Vaison-la-Romaine, tout au fond du cours Taulignan, depuis le 1er novembre 2004.
Certes, faut-il y aller, mais le détour vaut la peine. Vous pouvez manger sur place, sur la terrasse ombragée ou dans le local. Jocelyn vous propose des pizzas même allégées, végétariennes ou sucrées, des pâtes et des salades. Vous pouvez accompagner votre repas avec du vin de Villedieu ou de Rasteau, et pourquoi pas, avec du cidre ou des boissons fraîches ? Suivez mon conseil et allez déguster la bonne cuisine de Jocelyn. Vous ne serez pas déçus. Les pizzas sont délicieuses et copieuses. Si vous le désirez, Jocelyn vous préparera des plaques de pizza pour vos soirées. Pizz’Ami, Réservation et commandes, 04 90 28 78 20. |
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Mise en scène [ par Yves Tardieu ]
Mise en scène est le nom de la boutique que Fabienne Bercker vient d'ouvrir, le 18 mai, à Vaison.
On y trouve, entre autre, du mobilier, des objets de décoration, de la peinture pour toute la maison, intérieur, extérieur, jardin, dans un style « maison de famille ». On peut y trouver des idées de cadeaux de mariage ou pour toute autre occasion. Dans notre région, plus de 80 % des objets présents chez Mise en scène n'étaient jusqu'à présent en vente qu'à Aix-en-Provence. Leur succès est grand dans de nombreux endroits, comme en Belgique. La boutique se trouve dans le rond-point de la cave, à l'entrée de Vaison (quand on arrive de Villedieu), à côté de l'agence Accord immobilier. Fabienne Bercker vous y attend du mardi au samedi, de 10 h à 12 h et de 15 h à 18 h 30 sauf le mercredi matin. Mise en scène, 29 bis avenue du Gal. de Gaulle, Vaison, 04 90 28 11 32. |
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Frédéric Serret [ par Yves Tardieu ]
La Gazette a déjà évoqué Frédéric Serret dans son n°27 de septembre 2004 et sa spécialité, les oliviers, qu'il a plantés en grande quantité, il y a quelques années. Son exploitation est également constituée de vignes, à Villedieu, Bouchet ou Tulette.
Depuis un an, Frédéric Serret complète son activité d'exploitant agricole avec une nouvelle entreprise. Avec sa mini-pelle, il effectue des travaux agricoles (trous de vignes, piquets, fossés, réseaux d'irrigation, etc.) et des aménagements paysagers (enrochement, terrassement, piscines, etc.). Il a développé cette deuxième activité pour deux raisons : il aime ça et cela lui permet de diversifier ses revenus et de faire face à ses charges. Bricoleur et « sachant-tout-faire-de-ses-mains », selon sa femme Sandrine, il a également rénové une partie de la ferme qu'il habite et qui lui vient de son oncle, Marcel Giraud. Il y a fait deux gîtes appelés du nom du quartier : les Faïnes. Il vient d'ailleurs juste de poser un panneau les indiquant au bord de la route. |
![]() Frédéric Serret : travaux agricoles et travaux publics, 04 90 28 93 81 - 06 84 21 15 39 Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Gazette N°47 - 16 juillet 2007
Plâtre et paëlla [ par Yves Tardieu ] Il y a tout juste un an, La Gazette avait annoncé, sous une signature, il est vraie farfelue, de manière prématurée et finalement erronée, l’installation d’une fabrique de paëlla par la famille Nuñez.
En fait, Gilbert Nuñez reste fidèle au poste et son entreprise est une entreprise de maçonnerie. Gilbert a repris l’entreprise familiale en septembre 2004 après avoir été pendant 17 ans l’ouvrier de son père. Après avoir fait un BEP électronique à Apt, il a choisi de travailler avec son père et suivi un apprentissage au CFA Florentin Mouret à Avignon. L’entreprise Nuñez propose à ses clients tous les travaux de maçonnerie générale : constructions neuves, restauration, carrelage, ... Cette orientation a été donnée par Pascal Nuñez après une longue spécialisation dans le plâtre. Thérèse et Pascal Nuñez sont arrivés à Villedieu le 12 novembre 1966. Ils viennent de la région de Valence en Espagne et plus précisément de la ville de Cullera sur la côte. Pascal venait déjà dans la région depuis 1959 à Vacqueyras. Il y a fait les saisons agricoles, puis le maçon avant de faire son service militaire en Espagne puis de revenir. Thérèse a fait, elle, une ou deux saisons. Ils se sont installés définitivement en France après leur mariage. Si un petit différend opposeThérèse et Pascal sur la date du mariage : le 21 août 1966 pour l’un, le 26 août pour l’autre (il faut dire que la discussion a été animée et qu’on s’est bien amusé mais que le problème n’est toujours pas résolu !), ils sont d’accord pour être certains d’être arrivés le 12 septembre à Vacqueyras pour leur installation en France. Pascal est alors embauché par André Char-rasse, maçon à Villedieu, qui paye un peu plus que celui de Vacqueyras. C’est comme cela que les Nuñez sont devenus Villa-déens. Pascal a travaillé cinq années et demie chez Charrasse puis a fait deux ans à Mollans chez Bonino avant de revenir vivre à Villedieu et d’y créer son entreprise en 1974. Il a d’abord été plâtrier pendant 15 ans, puis maçon. Dans cette période, il a eu deux employés dont certains se souviennent peut-être : Ricardo Lopez et Hervé « le Breton », avant que Gilbert ne travaille avec lui. Entreprise de maçonnerie Gilbert Nuñez : 04 90 28 91 43 |
![]() Gilbert, au volant du camion encore siglé « Pascal Nuñez » et son employé Sébastien Winterstein alias « Séoù » Cliquez sur la photo pour l'agrandir et en voir plus |
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Plein sud [ par Danièle Just ] Antiquités & objets trouvés C'est à Buisson, dans le quartier Notre-Dame haute, que Trude Stolwijk et son mari se sont installés il y a plusieurs années dans une ferme en ruine qu'ils ont patiemment restaurée dans l'esprit traditionnel provençal.
C'est le plaisir de chiner, son talent de décoratrice et sa passion des objets anciens qui ont amené tout naturellement Trude à ouvrir Plein Sud dans le centre de Vaison la Romaine. Ici, pas de copie. Les objets de décoration : lampes, cages à oiseaux et autres, mobilier, boiseries, verres anciens, magnifiques lustres en bois peints ou en fer, ont une origine XVIIe, XVIIIe ou XIXe siècle. En ce lieu de mémoire, pas de patine artificielle, mais celle laissée par le temps qui embellit discrètement et donne une authenticité à chaque pièce proposée dans ce joli magasin. Trude a le flair pour dénicher ce qu'il y a de beau et d'ancien dans le temps mais aussi dans l'espace en mélangeant avec talent objets, mobilier et boiseries chinés du nord au sud de l'Europe. Ces objets du passé ont une histoire à nous raconter telles les boiseries peintes provenant d'Espagne et d'Italie des XVII et XVIIIe siècles, ou ce magnifique bois de radassié coloré dans la tradition des meubles peints du XVIIIe siècle, en provenance de Marseille qui n'attend plus que son assise paillée pour reprendre du service ! Ne soyez pas timides, ouvrez la porte et entrez ! Trude est très sympathique et elle vous accueillera avec simplicité et chaleur dans ce lieu si agréable. Plein Sud, Antiquités & Objets Trouvés Cours Henri Fabre, Vaison la Romaine |
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Gazette N°49 - 25 septembre 2007
Le Palisson [ par Jean Marie Dusuzeau ] Le 15 juin 2005 a ouvert le Snack du Palis. Pascal Guiberteau, son créateur, se trouvant sans emploi, avait eu cette idée en raison de sa passion pour la cuisine (il est plein d’admiration pour les grands maîtres-queux) et de deux expériences antérieures qu’il cite en plaisantant. Son père a exploité un snack-bar à Entrechaux et lui-même lui donnait un coup de main dans ses moments de loisir. Petit déjà, il confectionnait, le mercredi, des clafoutis aux cerises que tous ses copains, écoliers, venaient manger à la maison.
Pascal Guiberteau a conçu une carte « sans prétention » avec le souci, cependant, d’utiliser des produits frais venant, si possible, de producteurs locaux. Ne souhaitant pas empiéter sur le domaine d’éventuels concurrents voisins, il s’interdit de proposer des galettes, des crêpes, des pizzas ou des pâtes. Cependant il découvrit, sans doute à la suite d’une intervention anonyme auprès des autorités départementales, qu’on ne pouvait pas établir un commerce en zone agricole. C’est ainsi que, malgré le soutien d’une pétition, le Snack du Palis a fermé en septembre 2005. En octobre, il trouve un emploi de responsable du rayon de vélocipède dans un magasin d’articles de sport à Vaison et s’investit dans cette activité. Au cours de l’hiver 2007, sollicité par ses anciens clients et rassuré par l’attitude tolérante des autorités, il décide d’accueillir de nouveau sa pratique1 fidèle. Cet été, nous avons été nombreux à venir manger, parfois tard, au Snack du Palis. Contrairement à la place de Villedieu, souvent « clafie » de touristes anonymes venus du monde entier pour se rassasier, on rencontre toujours des personnes de connaissance, chez Pascal, au point que l’on fait parfois table commune. Outre lui-même, Sandrine Plantevin l'épaule, Clément et Marie, ses enfants l’aident parfois au service. La chaleur de l’accueil, le sens de l’hospitalité, la disponibilité, la décontraction et l’humour, qui ne nuisent pas au soin des préparations, alliés à une cuisine plus recherchée que ne l’avoue le chef, font de cet endroit un lieu original et très plaisant. Le Snack du Palis n’est pas vraiment un snack. Il n’y s’agit pas de restauration rapide à base de produits congelés ou surgelés. Il changera donc d’enseigne en 2008 et s’appellera Le Palisson2. Le nouveau président de la République a déclaré : « Il faut travailler plus pour gagner plus ». Fort de ce soutien du plus haut niveau, Pascal Guiberteau entend bien, ouvrir plus tôt dans la saison l’année prochaine,. 1. Pratique : clientèle. 2. Instrument de fer, en forme de demi-cercle, qui sert à chamoiser (ou palissonner). Cf. Le Petit Robert.
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![]() Marie, Pascal et Clément Guiberteau Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Gazette N°50 - 20 novembre 2007
Un commerce utile à tous [ par Yves Tardieu ] Le 1er janvier, le nouveau tabac de Villedieu ouvrira ses portes. Le repreneur s'appelle Jean-Marc Calmettes. Il est connu à Villedieu car il livre les repas à domicile à plusieurs personnes et a déjà fait plusieurs buffets pour la municipalité ou des particuliers. Jean-Marc Calmettes exerce son activité de traiteur à domicile depuis sept ans. Il a suivi une formation à Périgueux dans un BEPA « agriculture spécialisée et gastronomie » en 1999. Son projet était de créer à Sablet un élevage de canards avec gavage et confection de foies gras. Ce projet n'ayant pu aboutir, il s'était installé comme traiteur, axé sur la cuisine du Sud-ouest. Aujourd'hui, il souhaite s'arrêter, ayant des difficultés pour assumer physiquement ce travail, seul, avec les livraisons, les transports, … En effet, victime d'un très grave accident de voiture en 1994, il boite et ne peut fournir tous les efforts souhaités. Livrant des repas chez « Thérèse et Mimile », il a appris dans l'été que Thérèse chercchait un successeur après le désistement de la personne qui était prévue depuis longtemps. L'idée a très vite fait son chemin.
La nouvelle boutique va s'installer dans le local créé à cet effet par la municipalité, dans la maison du disparu (voir les gazettes 17, 22, 28, 30 et 39). Jean-Marc Calmettes prévoit de poursuivre en les développant les activités actuelles : presse, tabac, papeterie, confiserie, jeux de grattage. Pour la presse, par exemple, il a adopté le statut de « point de vente complémentaire » qui lui permettra de proposer 152 titres en plus des quotidiens. Il envisage aussi de proposer de nombreuses nouveautés : un petit coin librairie centré sur les ouvrages consacrés à la gastronomie et à la Provence, des photocopies, l'accès au fax, à internet et au développement de photos, la vente de produits locaux, la vente de bibelots et d'objets pour des cadeaux. Dans ces derniers domaines, il va viser la qualité en cherchant des produits originaux fabriqués localement. L'idée est de fournir le maximum de services aux gens du village et de profiter du tourisme et du passage qui se développent rapidement à Villedieu. Il prévoit d'ouvrir tous les jours de 7 h à 19 h. Les contraintes pour une telle boutique sont nombreuses. Pour la presse, il faut s'engager à ouvrir 364 jours par an (fermeture autorisée le premier mai). Pour le tabac, il faut montrer patte blanche : un casier judiciaire vierge, satisfaire à une enquête de moralité des douanes, un certificat médical et faire un stage obligatoire et payant. Évidemment aussi, il faut penser financement, installation, stocks, etc. Jean-Marc Calmettes a même dû fournir un certificat de l'armée attestant qu'il n'y a pas d'incompatibilité entre ses activités militaires passées et son nouveau travail. En effet, il est entré dans l'armée très jeune et a pris sa « retraite » à 39. Il a fait toute sa carrière dans l'aviation comme mécanicien. Il a eu la chance de toujours travailler sur les modèles les plus récents. Après avoir servi sur différentes bases aériennes, il est arrivé sur la base d'Orange en 1990. Il connaissait déjà très bien la région puisqu'il s'est marié en 1981 avec une Ségurétaine (elle aussi militaire), Danièle Bin. Jean-Marc est lui même originaire du Sud-ouest, un petit village près de Cahors appelé Bache. Il est né à Villefranche de Rouergue il y a 46 ans et a fait ses études à Montauban. Connu pour ses activités professionnelles, Jean-Marc Calmettes est également une « figure » du sport local. Joueur de rugby d'un bon niveau (en D2 à Tours au poste de pilier), membre de l'équipe de France militaire, il devait jouer à Vaison à partir de 1990 mais les missions, en Arabie Saoudite au moment de la guerre du Golfe puis en Yougoslavie, la malchance ensuite avec cet accident grave sur le plan de Dieu, l'ont éloigné des terrains. Malgré tout, il est devenu éducateur et, un temps, président du Rugby club vaisonnais. Il est encore aujourd'hui entraîneur et membre des instances départementales et régionales. Après ce parcours très riche et très varié, il pose ses valises (professionnelles) à Villedieu. Le local l'a séduit, ce nouveau travail aussi. L'entente avec Thérèse Robert lui permet de prendre la succession. La commune lui loue le local 350 euros par mois. En tout cas, il y a pour le village une vraie chance de voir durer encore longtemps un commerce utile à tous. |
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Gazette N°51 - 25 décembre 2007
La Biscuiterie de Provence [ par Claude Bériot ] Dans la maison familiale de Visan, en 1833, Joseph Bédouin se lançait dans le commerce des produits locaux : amandes, tilleul, noyaux d’abricots, queues de cerises…
Son fils Régis poursuivit l’activité et acheta des recettes restées jusqu’à ce jour « secrets de famille ». Vint ensuite Paul qui créa la « Casserie Bédouin » et que reprit son fils, prénommé également Paul : des amandes entières, en poudre, concassées, effilées qui faisaient le bonheur des glaciers, pâtissiers et nougatiers de Provence. Les jumeaux Jean-Paul et Jean-Louis leur succédèrent en travaillant à de nouvelles fabrications. Aujourd’hui, ce sont France, Frank et Victor Bédouin qui sont aux commandes avec de nouvelles idées tout en restant fidèles à l’amande, reine au sein de cette saga familiale. Ils ont quitté Visan pour Saint-Maurice-sur-Eygues en conservant les recettes et les méthodes traditionnelles. Croquettes, Navettes, Macarons… sont portés par les grands noms de l’épicerie fine (Comtesse du Barry, Albert Ménès, Hédiard, Fauchon…), chouchoutés par les petits commerces de province et les grands magasins parisiens. Ils voyagent aussi vers les grandes capitales d’Asie, d’Europe et d’Amérique. Le samedi 24 novembre la Biscuiterie de Provence recevait de nombreux visiteurs lors d’une « journée portes ouvertes » pour faire découvrir ses nouvelles installations de fabrication flambant neuves et une très belle présentation de ses biscuits. Étaient exposés les Croquets de Provence salés, sucrés, les Navettes du Val d’Eygues à la fleur d’oranger, les Croquettes de Vinsobres aux amandes, les macarons des Baronnies nature, citron, café, chocolat, sans oublier les gâteaux prêts à déguster : Délices de l’Amandier, le tout nouveau Délice du Châtaignier, Délice au chocolat, tous trois fabriqués sans gluten. Nous avons succombé à la tentation en nous régalant de gâteaux et sommes repartis les bras chargés de toutes ces gourmandises que nous partagerons et offrirons à Noël. Il y a de belles idées de cadeaux. La Biscuiterie de Provence Zone artisanale Les Grands Prés 26110 Saint-Maurice-sur-Eygues 04 75 26 02 9 La boutique est ouverte du lundi au vendredi de 9H00 à 18H00 |
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Thérèse, Mimile et Canel [ par Claude Bériot ]
Le père de Yves Arnaud, Clovis Arnaud, vendait à Villedieu, dans les années quarante, trois quotidiens : le Provençal, le Marseillais et le Méridional ainsi que cigarettes et tabac.
Le 1er janvier 1954, il céda à Blanche Couston, la mère de Thérèse, la vente des journaux uniquement. C’est en mars 1955, au moment de sa retraite, que Nestor Couston reprit le tabac. Sa femme Blanche avait largement développé la Presse en ajoutant les publications aux quotidiens. Tous deux tenaient cette activité dans leur maison. Thérèse se souvient que la reprise de la vente du tabac avait fait l’objet d’un état des stocks par l’intermédiaire du directeur du centre des impôts. Les parents de Thérèse ont gardé ce commerce jusqu’en 1966. Entre-temps, un magasin avait été aménagé dans la pièce où se trouve l’actuel bureau de tabac. Thérèse avait fait ajouter par ses parents, aux journaux et tabacs, des objets de bimbeloterie, des confiseries etc. Puis elle reprit la boutique le 16 février 1966 et en fut nommée gérante. Elle exerçait, en plus de cette activité, des remplacements à la régie du centre des impôts de Vaison, mais également une charge qui était à l’époque confiée aux buralistes : la Recette. Il s’agissait entre autres de l’enregistrement de l’arrachage et de la plantation des vignes, en nombre, des sorties en vin de la cave, en hectolitres à l’hectare ; autant de déclarations que le buraliste devait contrôler et reporter sur des registres. Cela dura jusqu’en 1972 lorsque tout fût regroupé sur le centre de Vaison. Ne pas oublier que s’ajouta entre-temps la vente des vignettes automobiles. Au début, le bureau de tabac était approvisionné une fois par mois. Les journaux étaient envoyés directement d’Avignon et de Bollène et les publications d’Orange. Puis Jean-Claude Vœux et Marc Vial prirent la relève de la livraison des publications. Thérèse regrette encore cette période où tout se passait bien avec eux. Aujourd’hui, c’est le dépôt de presse de Montélimar qui assure la livraison de l’ensemble. Pour Thérèse, c’était une distraction de recevoir les gens qui venaient acheter un journal, un Paris Match, un paquet de gauloises. C’étaient des occasions d’échanges, de bavardages, de se raconter les dernières nouvelles. Parmi ces gens, il y avait ceux qui, enfants, venaient lui acheter des bonbons. Elle arrêtera son activité à la fin du mois de décembre. « C’est une page qui se tourne, beaucoup de souvenirs et un peu de tristesse » dit-elle, en ajoutant que sa porte restera ouverte à tous ceux qui voudront se faire offrir un verre et poursuivre les discussions. Sans oublier que le Club des Aînés lui demande beaucoup de temps et que, si besoin était, elle pourrait aider Jean-Marc Calmette quand il aura ouvert son magasin au rez-de-chaussée de la « maison du disparu ». C’est vraiment inutile de s’inquiéter, Thérèse certainement ne s’ennuiera pas. |
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Gazette N°52 - 15 février 2008
Dix ans [ par Yves Tardieu ] Tout le monde a pu voir Daniel Roger s’activer dans son restaurant en janvier et février. Tout a été nettoyé, repeint, réaménagé pour préparer la réouverture le 1er mars.
Pas d’inquiétude, il y a bien relooking mais La Maison bleue reste bleue et le fidèle ne sera pas dépaysé. Cette année, Daniel Roger fêtera les dix ans de son installation à Villedieu dans l’immeuble où la dernière activité commerciale fut celle du garage Garcia. Daniel Roger a éclairé son four à pizza, pour la première fois, le premier mai 1998. Dès le premier mars, La Maison bleue sera ouverte du jeudi au dimanche. La Maison bleue, téléphone : 04 90 28 97 02 |
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53 ans de bons et loyaux services [ par Yves Tardieu ]
Thérèse Robert a arrêté son activité (voir le numéro 51 de La Gazette).
La porte ouverte en 1955 pour accéder au tabac a été refermée. La fenêtre est redevenue fenêtre. On voit ici Sébastien Winterstein terminer les joints entre les pierres. Pendant ce temps, la carotte a été déménagée ; elle a remonté la rue des Sources et changé de trottoir pour se fixer à la devanture du Villadei, le nom donné à la nouvelle boutique tenue par Jean-Marc Calmettes. Cette carotte, que l’on trouve réglementairement à la devanture de tous les bureaux de tabac, trouve son origine aux XVIIe et XVIIIe siècles. Les feuilles de tabac à priser étaient alors roulées et formaient un objet que l’on appelait, par analogie de forme, une carotte. Le losange rouge est devenu de cette manière l’enseigne des bureaux de tabac. |
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Le boulanger de Mirabel [ par Annette Gros et Majo Raffin ]
Depuis le mois de juin, nous pouvons nous régaler en dégustant une banette, une boule ou un pain de ménage achetés chez Cyril. Nous avons voulu en savoir davantage sur le boulanger qui livrait de si bon pains.
Cédric Blain est marié avec Nathalie, ils ont trois beaux enfants Océane, Iloa et Matisse, ils tiennent la boulangerie Lolipain à Mirabel aux Baronnies. Originaire de la région, il part parfaire ses connaissances de Tain-l’Hermitage à Grenoble et finit son périple à Crest chez Honorin, champion du monde de boulangerie ; il y est à bonne école, travaillant la pâte selon des méthodes ancestrales mais avec un matériel moderne. Il prépare lui-même son levain, la veille de la fournée avec des ferments naturels. Pour la baguette, il emploie une farine type 65, pour la banette une farine label rouge et pour son pain de ménage un mélange de farine de seigle, de terron (seigle noir) et de farine. Le problème pour lui est que ses levains, étant élaborés à l’ancienne, sont sensibles au moindre écart de température et leur levée peut être compromise par une différence de deux degrés. Son rayon pâtisserie attire les gourmands et un pâtissier le seconde pour les satisfaire, il pense pouvoir installer une vitrine chez Cyril pour que les Villadéens puissent déguster éclairs, choux, tartes, … Ses viennoiseries nous sont déjà connues et leur bon goût vient du beurre des Charentes qu’il emploie pour les fabriquer. |
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Gazette N°53 - 8 avril 2008
Un tuyau bien gonflé [ par Yves Chauvin ] Vous souvenez-vous de l'article dans le numéro 27, au sujet de « R.B. Assistance » (Robert Baud, du Palis), mécanicien à domicile.
À présent, il a une corde de plus à son « art ».
En effet, il dispose de deux machines à sertir les tuyaux hydrauliques, dont une itinérante, avec tout un stock d'embouts très variés. Ayant travaillé 30 ans sur des chariots élévateurs, il est spécialiste passionné en la matière. Sachant que de plus en plus, dans les fermes, on fait appel à des engins où l'hydraulique est présente (mini-pelle, écimeuse, machine à vendanger, charrues diverses, etc.), c'est une chance d'avoir ce service près de chez nous. Et pour nous satisfaire, Robert Baud à des horaires très souples. Autre nouveauté, il répare et vend tout type de pneumatiques pour chariot élévateur, tracteur, camion, etc. Donc, rappelez-vous, pour tout problème mécanique, hydraulique ou pneumatique, composez le numéro de Robert Baud : 04 90 36 21 70. |
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Gazette N°54 - 2 juin 2008
« La Maison bleue » : dix ans déjà [ par Armelle Dénéréaz ] C’est en 1998 que Daniel Roger a fondé La Maison bleue sur la place de Villedieu.
C'est pour fêter cet événement qu’il avait convié, le lundi 12 mai, de nombreux amis et clients de Villedieu et d’ailleurs, à un apéritif sur la place du village. Tout de bleu vêtu, comme certains invités qui s'étaient pris au jeu, l’heureux restaurateur a remercié tous ceux qui lui ont permis l'installation, le démarrage et la bonne marche de son affaire depuis dix ans. Il a présenté aux invités son équipe actuelle : Martine et Laurent en cuisine, Elodie, Ingrid, et Jean Hugo au service. Daniel Roger se souvient de son arrivée à Villedieu en 1996, un peu par hasard, pour entreposer des affaires dans un local du village alors qu'il déménageait son ancienne affaire. « C'est alors que j'ai eu un coup de cœur pour la place, la fontaine et qu'en quelques minutes dans ce fameux local j'ai imaginé les plans de ce qu'allait devenir La Maison bleue, tout y était, jusqu'aux rideaux. » raconte-t-il avec un brin d'émotion. Le 1er mai 1998, il inaugurait la pizzeria où déjà de nombreux amis et clients « d'avant » venaient le soutenir dans cette nouvelle aventure. En 2000, il épouse Patricia Roux et par le fait même, s'ancre un peu plus dans la vie villadéenne. Il apprécie le soutien de la population et de tous ses clients avec lesquels il entretient des rapports chaleureux. Depuis lors, la Maison bleue fait partie du décor, de la vie du village et a contribué à son développement économique, tout comme le café du Centre et la Remise. « Cette concurrence est complémentaire et stimulante » tient à souligner Daniel Roger. Il espère que les dix prochaines années passeront un peu moins vite que les dix dernières ! |
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Gazette N°56 - 15 septembre 2008
Enfin, « Le Palisson » est ouvert [ par Mireille Dieu et Jean Marie Dusuzeau ] Après quelques vicissitudes, aléas et tribulations, Pascal Guiberteau a rouvert le 19 juillet, non pas les portes de son établissement, car il n’en comporte pas, mais son restaurant avec le toit, la cuisine et du mobilier tout neufs.
Il comptait être prêt pour le début de la saison mais il ne pouvait achever les travaux avant l’autorisation liée au permis de construire. C’est donc dans l’urgence que ses nombreux amis se sont mis en quatre pour l’aider à couler le béton, poser les poutres, monter les agglos, enduire, talocher, plâtrer, tirer les câbles électriques, poser les prises, raccorder les tuyaux, peindre un pilier en trompe-l’œil à l’aérographe, ranger et nettoyer le chantier, évacuer les gravats, installer le matériel de cuisine, fixer les étagères, y ranger la nouvelle vaisselle, vernir les tables, décorer les lieux et faire le ménage en attendant le fidèle client.
Parmi la main-d’œuvre extrêmement qualifiée qui lui a donné un coup de main, figure la toujours souriante S... P... qui a obtenu cet hiver son diplôme de maçonnerie presque rien que pour participer aux travaux du Palisson. Son savoir-faire n’a d’égal que sa modestie et sa discrétion. Dès le premier soir, la salle était pleine et ne désemplit plus même les jours « d’alerte orange ». Précisons que Pascal Guiberteau n’a pas interrompu son activité à mi-temps dans un magasin de sport à Vaison. Il se lève aux aurores pour s’approvisionner à Avignon puis se rend à son travail. Dès midi il est aux fourneaux pour confectionner les plats que les habitués ont connus la saison dernière et les nouveautés dont la salade de l’Orient et quelques desserts dont S... P... se plaît à détailler et même à mimer le mode de confection. Après le service du déjeuner il prépare celui du soir et va dormir ainsi à point d’heure. Pascal et Maria Guiberteau ont eu la satisfaction de voir leur fils Clément entrer dans la section hôtelière du lycée de Valréas. D’ici un mois où deux, il devrait être en mesure de donner des conseils éclairés à son père. Le Palisson tient à remercier les amis qui lui ont apporté de l’aide ou ont manifesté leur soutien. Il nous annonce, que l’année prochaine l’ouverture se fera dès Pâques et qu’il attend les clients de pied ferme, le couteau d’office à la main. |
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Gazette N°57 - 17 novembre 2008
Du papier à l’ébène [ par Claude Bériot ] Après avoir été géomètre, José Louis est entré en 1993 aux Papeteries de Malaucène où il était conducteur de machines. Cependant l’activité qui véritablement le passionne est le travail du bois. Il y excelle et nous en parle.
– Claude Blériot : Quand vous est venu ce goût ? – José Louis : Depuis toujours. Tout gamin j’accompagnais mon père à l’atelier de Pierre Magnan, un ébéniste de talent qui vivait à Villedieu. Je me souviens encore de l’odeur du bois qui régnait chez lui et qui me menait par le nez dès la porte ouverte. Et puis, j’aimais le voir travailler. – C. B. : Quand avez-vous pu vous former à ce travail ? – J. L. : Lorsque j’ai appris l’existence des Contrats individuels de formation (C.I.F.), j’ai obtenu l’accord de mon employeur et j’ai donc pu passer dix mois à l‘École supérieure d’ébénisterie d’Avignon (E.S.E.A.) qui se trouve au Thor. Celle-ci assure depuis 25 ans la formation aux métiers d’ébénisterie, de sculpture et de dorure sur bois. – C. B. : Comment se déroulent les stages ? – J. L. : Il y a deux sections de 24 élèves, la première concerne l’ébénisterie et la seconde, la sculpture et la dorure sur bois. J’ai vraiment apprécié la qualité des professeurs qui enseignent avec beaucoup de pédagogie aux élèves, qu’ils aient 18 ou 60 ans, qu’ils soient manœuvres ou ingénieurs. Certains viennent de l’étranger et tous sont fortement motivés. Des stages de perfectionnement sont également proposés. – C. B. : Comment avez-vous confirmé votre formation ? – J. L. : Nous avons eu à réaliser cinq pièces imposées : un tabouret, une vitrine, une table de jeu, un confiturier et une commode puis une œuvre libre. Pour celle-ci j’ai réalisé un meuble d’angle dans un style régional Louis XV. J’avais exécuté le plan du meuble en vues de face et de coupe pour une exécution très précise des formes et des galbes. Plusieurs bois entrent dans sa fabrication : merisier, citronnier de Ceylan, ébène de Macassar et bouleau de Norvège. Cet ouvrage m’a demandé près de 250 heures de travail, prises souvent sur les week-ends et les nuits, mais je suis très content du résultat d’autant que j’ai reçu des félicitations de plusieurs personnes. – C. B. : Quels sont vos projets ? – J. L. : J’aimerais beaucoup parfaire ma formation en travaillant pour des ébénistes professionnels et plus tard créer mon atelier pour réaliser des ouvrages sur mesure ou des restaurations. |
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Gazette N°58 - 28 décembre 2008
Bernard Balet, inventeur [ par Jean Marie Dusuzeau ] Adolescent, Bernard Balet passait des moments d’été avec un oncle dans un cabanon situé dans les Préalpes.
Une source, captée à l’aide d’un entonnoir et d’un tuyau, permettait d’arroser le potager. L’idée leur vint d’installer un dispositif permettant d’arroser la nuit, à la fraîche, et d’interrompre l’arrivée d’eau, le jour. Ils montèrent une tige filetée sur une vanne « quart de tour ». Au bout de la tige, des éponges, chargées d’eau par le jet des asperseurs maintenaient le système ouvert. Un contrepoids aux éponges était constitué d’un bidon en matière plastique rempli en partie d’essence. En gonflant à la chaleur diurne le contrepoids fermait le système, en se refroidissant, la nuit, il permettait l’ouverture de la vanne. L’idée qui semble simple, mais dont la réalisation impliquait une certaine invention technique, a cheminé longtemps dans la pensée de Bernard Balet. Nourrie par les connaissances acquises dans ses emplois, particulièrement en hydraulique et en électronique, cette idée l’a conduit, il y cinq ans, a inventer un système d’arrosage programmé. Il présente deux avantages essentiels : il fonctionne sans autre source d’énergie que la pression de l’eau distribuée et n’arrose que lorsque c’est nécessaire. C’est le principe de l’électrovanne (toutes les machines à laver le linge ou la vaisselle en comportent plusieurs) qui a aidé l’inventeur à mettre au point son appareil. Une électrovanne se compose d’une membrane et d’un pointeau mobile permettant, sous une faible pression, d’ouvrir ou de fermer une vanne à gros débit. Mais comme son nom l’indique l’électrovanne fonctionne avec de l’énergie électrique. Bernard Balet a eu l’idée de faire agir ce mécanisme, sans apport d’énergie externe, à l’aide d’un aimant permanent. Il a remplacé l’éponge du cabanon de son oncle par un bocal à l’intérieur duquel est placé un flotteur muni d’un aimant permanent. En montant ou descendant en fonction de la hauteur du liquide, l’aimant commande le pointeau qui ouvre ou ferme une vanne. Quant au bidon d’essence, il lui a substitué un thermostat à cire (capsule qui se dilate sous l’effet de la chaleur). La réalisation pratique et la mise au point ont conduit à cinq ans de construction de prototypes, d’essais, de dépôts de brevets (Europe, États-Unis, Australie), pour aboutir à la fabrication lancée il y a un an. Au dernier salon de l’invention de Genève, référence internationale, Bernard Balet a obtenu le prix de l’Office de promotion des industries et des technologies, avec médaille d’or et félicitations du jury. Son appareil sera prochainement commercialisé en France. Il est probable que des exemplaires seront en service dès cet été dans les potagers de Villedieu.
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Deux Villadéens au « Laurier » [ par Bernadette Croon ]
Gérard Fay est originaire d'Autun. Il a tenu un restaurant pendant dix-huit ans à Cavaillon. Après, il est parti au Canada durant deux ans. De retour en France il s'est lancé dans le commerce d'antiquités à L’Isle sur Sorgue.
Régis Perello est né à Aix en Provence, lui aussi a été antiquaire à L’Isle sur Sorgue pendant dix ans après des années d’emploi commercial. Il y a quatre ans, ils ont acquis le restaurant Le Laurier à Faucon. Gérard Fay est au « piano » et Régis Perello sert en salle. Ils ont trouvé à se loger à Villedieu dans l’ex-Table de Jeanne. À Faucon, leur restaurant est ouvert du 15 mars jusqu'au début de novembre, fermé le lundi et le mardi, sauf dans la période estivale. Ils y proposent la cuisine du marché. Pour 26 €, on choisit sur « l’ardoise » une entrée, un plat et un dessert. |
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Gazette N°64 - 8 avril 2010
Les Secrets de Lola [ par Claude Bériot ] Laurence Albanesi, Marc Boccassini et leur petite fille Lola habitaient la maison de Madame Gamet, quartier Pied Gut, où ils ont vécu onze ans et c'est avec un petit serrement de cœur qu'ils ont quitté Villedieu en octobre dernier. Monsieur et Madame Joubert étaient leurs voisins qu'ils appréciaient beaucoup. Madame Joubert passait le mardi matin, au marché de Vaison, pour chercher quelques gâteaux dont Lola a le secret. Marc me disait que lorsqu'il est en déplacement dans la région, il fait toujours un détour pour traverser Villedieu et retrouver un peu l'air du pays.
Je leur ai rendu visite à Entrechaux où ils se sont installés dans un espace assez impressionnant qu'ils m'ont fait visiter. Une très jolie maison construite dans une petite zone artisanale créée depuis peu et dont tout le rez-de-chaussée est réservé aux ateliers de fabrication des gâteaux. Dès leur arrivée, en octobre 2009, ils ont démarré leur activité avant même la finition de leurs appartements à l'étage et des abords. Les fêtes de Noël étaient proches, les commandes nombreuses, il fallait fournir. Marc Boccassini m'a accompagnée à travers les diverses pièces de l'atelier m'expliquant en détail les normes de construction que l'activité alimentaire leur imposait, les seules s'appliquant à tous les pays d'Europe dans ce domaine. La destination des pièces a été choisie en fonction du cheminement des produits dans l'atelier, depuis leur arrivée jusqu'à la livraison des produits finis, ceci afin de limiter les risques de contamination : dans la première pièce, arrivée des marchandises ; dans la deuxième, stockage selon les articles : produits secs dans un endroit sec, produits frais en chambre froide ; dans la troisième, fabrication des gâteaux, ensuite zone de cuisson, puis salle de conditionnement, enfin pièce de stockage des produits finis. La construction a été réalisée selon des règles d'hygiène très strictes pour l'ensemble de cet atelier : cloisons et plafonds sont faits de « panneaux sandwiches », conçus en matériaux permettant un entretien sûr, à la vapeur, suivant un système très récent et au moyen de matériels performants. Pour la pièce de cuisson, les normes anti-feu ont été appliquées. Toutes les installations intérieures (étagères, tables), le matériel de déplacement des produits (palettes) sont également aux normes alimentaires. À certains endroits, des appareils diffusent une lumière qui tue les insectes ; les ouvertures extérieures sont équipées de moustiquaires. Aux abords des pièces où circulent les produits alimentaires sont installés des lave-mains équipés de « fémorales », un coup de genou permet d'actionner ou d'arrêter l'écoulement de l'eau. J'arrête là cette description, car bien d'autres précautions sont prises à tous niveaux. L'année dernière, Laurence et Marc ont, à eux deux, fabriqué neuf tonnes de biscuits entièrement faites à la main, soit une quantité journalière variant entre 30 et 80 kilogrammes, selon la forme des gâteaux. Il faut savoir qu'il y a 27 sortes de biscuits nécessitant 156 matières premières différentes. Très récemment, ils ont engagé Myriame Oddon pour les aider dans cette production. Aujourd'hui, « Les Secrets de Lola » vendent directement leurs gâteaux sur les marchés à une clientèle fidèle, mais l’essentiel de leur vente est assuré par des revendeurs, de marques différentes, qui exportent dans toute l'Europe. Leur philosophie de travail reste néanmoins le service aux particuliers : ils peuvent travailler sur mesure, à la demande, ils aimeraient recevoir des enfants des écoles comme ils le faisaient à Villedieu et bientôt la salle de réception de l'atelier sera prête à accueillir le public pour la dégustation et la vente. Laurence et Marc sont très représentatifs de la Provence et la qualité de leur production leur a permis de recevoir, en 2003, le prix de « Meilleur créateur artisan du Vaucluse ». Dans le cadre de la Copavo, Monsieur Pierre Meffre envisage d'organiser pour les touristes des « promenades découvertes » pour leur faire connaître les artisans de la région. Ils seront certainement ravis de visiter les nouveaux murs des « Secrets de Lola ». Dès aujourd'hui, on peut s'offrir quelques gourmandises de Lola sur les marchés de Vaison-la-Romaine et de L'Isle-sur-la-Sorgue. Les Secrets de Lola, Z.A Les Amarens, 84340 Entrechaux, 04 90 28 97 82. |
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Anne Lise Studer [ par Véronique Le Lous ]
Même la nature morte permet à certaines personnes de s'exprimer. C'est ainsi qu'Anne Lise Studer, qui possède une résidence secondaire à Villedieu, quartier Pierre Prat, crée des objets de décoration à base de végétaux ramassés lors de ses promenades.
Elle transforme des feuilles, des branches ou des fleurs, par un procédé ancestral laborieux, pour obtenir une dentelle végétale. Elle transforme cette dentelle en divers objets, que vous pourrez bientôt découvrir sur son futur site. À suivre... |
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Aux goûts d’autrefois [ par Bernadette Croon ]
Depuis le mois de février, Monsieur Joël Pasquini livre des repas à Villedieu aux personnes âgées.
Cet artisan traiteur, qui travaille avec des produits frais, ne cuisine pas seulement pour les personnes âgées, il livre aussi, à tous ceux qui le désirent, des repas, des buffets et des apéritifs. Si vous êtes intéressés vous pouvez le contacter au : 04 75 51 20 47 ou au : 06 14 13 31 47. |
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Gazette N°65 - 18 juin 2010
Un nouvel artisan à Villedieu [ par Yves Tardieu ] Christophe Fallotin habite Villedieu depuis le mois de novembre et en janvier il s’y est installé comme ferronnier d'art.
Depuis trois ans, il s'est formé à ce métier dans un atelier à Valréas où se trouvent encore une partie de son matériel et ses plus grosses machines qu’il utilise pour certains travaux. Il y poursuit sa formation, en particulier pour la connaissance des normes et des contraintes techniques. Il faut dire que cette installation correspond à une passion et à une véritable reconversion. Dans une vie antérieure, il était aide-soignant et vivait dans l'Ain où sont encore ses deux petits garçons Lucas et Nathan. Après un passage dans les Hautes-Alpes, il est venu à Buisson il y a trois ans pour se rapprocher de la mère de sa compagne Élodie Lefèvre, fille de Dominique Le Cronc, la tisserande de Buisson. Zoé, leur fille, a trois ans et fréquente l'école de Villedieu depuis la dernière rentrée. Élodie est infirmière libérale à Nyons. L’installation à Villedieu, au quartier Saint-Laurent, leur a permis d'avoir de l'espace pour l’activité de ferronnerie et d'être en pleine campagne. Christophe Fallotin reste à la recherche d'une remise ou d'un lieu qui lui permettrait de rassembler toutes ses machines. Il aime les formes élancées et originales. Il fait également de la sculpture sur pierre et il est passionné d'art moderne et contemporain. En ferronnerie, il travaille toujours en commençant par élaborer des croquis avec son client de manière à trouver exactement ce que celui-ci recherche. Il exécute tous les travaux de ferronnerie : portes, fenêtres, garde-corps, mobilier, décoration, rampes... Christophe Fallotin : 04 90 62 01 96. c.fallotin@orange.fr |
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Du nougat ... au chocolat [ par Mireille Dieu et Yves Tardieu ]
Le 19 mars, Yves Tolleron et Anne Kastens ont inauguré la boutique qu’ils ont ouverte au Crestet.
Ils y ont repris la chocolaterie dans laquelle ils ont installé le laboratoire de fabrication des nougats. Ils ajoutent à leur production les crèmes glacées. Ils vendent également dans leur magasin des produits du terroir, de l’huile d’olive, du miel, des confitures, des savonnettes aux senteurs diverses. L’après-midi et la soirée d’inauguration ont été très réussies par un accueil chaleureux, avec de très bons produits à déguster. La soirée était animée par le groupe de Montpellier, Les assortis. Ils ont l’intention de proposer leurs produits dans leur local de Villedieu à la Maison Garcia. Chocolaterie, chemin des Condamines 84110 Crestet — 06 82 16 51 50. boitanougat@orange.fr |
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Gazette N°67 - 15 octobre 2010
Gilles et Séverine [ par Claude Bériot ] Il est 4 heures. Comme chaque matin, et depuis 1992, Gilles Diglé arrive à sa boucherie-charcuterie de Vaison-la-Romaine,
« Gargantua ».
La préparation des viandes, la confection de ses nombreuses charcuteries, demandent un temps très important. Les pâtés de viandes, salades de langue, caillettes, gigots marinés à l'huile d'olive, saucisses et saucissons sont autant de spécialités de qualité. Le Pontias, qui est un saucisson cuit aux olives noires de Nyons, est une recette que Gilles a reprise à Daniel Millet lorsque celui-ci a pris sa retraite. C'est ce fameux saucisson qui a été remarqué par les sélectionneurs du Guide des Gourmands. « Nous l'avons goûté, simplement coupé en rondelles, avec un verre de blanc sec ou de Vins Doux Naturelle doré de la cave de Rasteau et … nous nous sommes régalés. À tel point que nous lui accordons cette année un Coq d'Or afin de le faire découvrir à tous les gourmands de l'hexagone et même de plus loin ». Dans son article, le Guide des Gourmands souligne aussi la qualité de cet autre saucisson où les olives sont remplacées par des noix, également de la caillette riche en herbes et en saveur, de la goûteuse saucisse de couenne et des saucisses aux herbes qui magnifient les barbecues de toute la région. Il faut savoir aussi que, pendant ses heures de loisir (…), il se rend dans les écoles de villages environnants pour faire suivre des stages de cuisine aux enfants. Gargantua est entré dans la cour des Grands. Édition parrainée par Joël Robuchon |
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Gazette N°69 - 15 mars 2011
Sous la glycine [ par Claude Bériot ] Sous la Glycine, c'est le nom du magasin que Sabine Gros a ouvert à Sainte-Cécile-les-Vignes, il y aura bientôt un an.
Dès l'arrivée sur les lieux, on a envie de s'y arrêter, attiré par de très jolies choses exposées à l'extérieur en guise de bienvenue. Tout naturellement, on entre et on se trouve entouré par une multitude d'objets pour la maison, à la fois utiles et décoratifs. Un grand choix de linge s'offre à nous : linge de toilette, nappes, rideaux et voilages ainsi que des boutis pour couvrir les lits ou à mettre en jeté de canapé. On peut aussi découvrir la gamme des produits « Durance » : senteurs pour la maison, bougies, brumes d'oreiller, huiles essentielles et produits de beauté de qualité. Sont aussi exposés des objets « déco » pour créer de jolies ambiances : pendules, lampes, cadres photo, des céramiques culinaires, bref, de quoi satisfaire les désirs de chacun. Les porcelaines et verreries peintes à la main par Nathalie Berrez, que l'on a pu découvrir à l'occasion du marché de Noël, sont également exposées. Faire un tour chez Sabine est un moment agréable pour trouver le cadeau à offrir et même à s'offrir ! Le magasin est ouvert tous les jours sauf le lundi et le mercredi après-midi. Il est ouvert le dimanche matin. Sous la glycine 4 avenue Charles de Gaulle 84290 Sainte Cécile les Vignes 04 32 81 14 45 |
![]() Sabine Gros et Nathalie Berrez « sous la glycine » Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Gazette N°72 - 29 septembre 2011
Grain de folie [ par Yves Tardieu ] Grain de folie est le nom du magasin que Natacha Boursier et Cyril Marcellin ont créé à Vaison après avoir vendu l’épicerie à Villedieu. Ils ont eu la possibilité de racheter un fonds de commerce et se sont installés au 12 avenue Jules Ferry à la place d’un salon de thé.
Les goûts de Natacha les ont amenés à créer une boutique de prêt-à-porter féminin. Ils sélectionnent eux-mêmes, tous les 15 jours, les vêtements chez des grossistes de différentes marques et ne sont pas, ainsi, prisonniers d’une seule d’entre elles. Ils cherchent des vêtements de qualité, de marques françaises et italiennes, à des prix abordables. Ils ont ouvert le 5 juillet, à la veille des soldes, après avoir imaginé et réalisé eux-mêmes la décoration. Ils sont pour l’instant plutôt satisfaits de leurs débuts, mais se donnent néanmoins une année complète avant de juger de leur réussite. Le magasin est ouvert tous les jours de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 30 à 19 h 30 sauf le dimanche et le lundi. |
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Gazette N°73 - 16 décembre 2011
L’épicerie de Villedieu change d’enseigne [ par Mireille Dieu ] Dans le numéro 70 de La Gazette, un article nous informait du changement de propriétaire de l'épicerie et éventuellement l’arrivée d’une nouvelle enseigne alimentaire.
Et bien, à ce jour, c'est chose faite. L'épicerie, à l’époque de Natacha et Cyril, représentait la marque « Cali », elle est désormais sous l'enseigne « Vival » désignant les petits magasins « Casino ». Ce changement a donc été l'occasion de modifier l'agencement du magasin et la façade extérieure a été refaite à neuf. Une nouvelle implantation des rayons d'alimentation, des légumes, de la crèmerie nous permet de découvrir aussi de nouveaux produits tels que les plats cuisinés : gardianne de taureau, blanquette de veau, tripes et tout un choix d'autres mets. Le propriétaire, Fabien Bégani, boulanger de métier, offre une grande variété de pâtisseries, de biscuits et de pains. Il propose également, sur commande, des gâteaux d'anniversaire, des pièces montées, des bûches de Noël. Toutes ces nouveautés ne pouvaient donc qu'être fêtées. Ainsi, le samedi 10 décembre, c'est dans ce tout nouveau décor que France Féminier nous a invités à l'inauguration du magasin et a accueilli les convives, avec sa gentillesse reconnue, en leur offrant un buffet alléchant et tout aussi conséquent. L'idée a été bien appréciée puisque les invités sont venus nombreux, il y en avait autant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Tous ces éléments réunis font que l'épicerie n'est pas prête à disparaître et c'est tant mieux pour le village. France, Villadéenne depuis le mois de juillet, habite chez Renée et Jacky Barre. Lorsque je suis allée la voir pour écrire l'article, elle m'a confié être une locataire privilégiée gâtée par ses propriétaires. À la fermeture du magasin, France rentre chez elle où des petits plats tout prêts l’attendent. Lorsque l'on connaît les talents culinaires de Renée Barre, France ne peut que régaler ses papilles. L'épicerie est ouverte tous les jours sauf le dimanche après-midi et le lundi. |
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Gazette N°75 - 31 mars 2012
Pinky Miss [ par Bernadette Croon ] Quelle femme ne rêve pas d’avoir des beaux ongles ? Depuis peu à Villedieu les femmes peuvent s’adresser à Aurélie Buisset. Elle a suivi un stage à Montpellier avec succès, elle a son diplôme en main.
Elle n’en est pas restée là ! Après avoir suivi une formation pendant une année chez Éducatel pour devenir esthéticienne, elle a poursuivi ses études à l’école Pigier à Montpellier et a réussi son examen avec succès, Elle travaille avec des produits Payot. Pour prendre un rendez-vous, vous pouvez la contacter au téléphone : 07 60 70 31 14 ou par Email : au.buisset@laposte.net Les tarifs sont concurrentiels |
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Club des parfums de Grasse [ par Bernadette Croon ]
Le 3 mars, j’ai assisté à la réunion de vente des produits Club parfums de Grasse organisée par Marine Bouchet chez elle.
Depuis décembre dernier, Marine vend des parfums pour hommes et femmes, des huiles essentielles, parfums d’ambiance, bougies de massage, laits corporels et de l’huile d’argan. Les tarifs sont très abordables ! Elle organise des réunions chez elle et vous pouvez vous-même organiser un après-midi ou une soirée chez vous avec vos ami(e)s. Il lui faut un certain nombre de produits pour pouvoir passer une commande, vous pouvez vous regrouper et un parfum fait toujours plaisir ! Vous pouvez la contacter au : 04 90 28 92 20 |
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Gazette N°80 - 14 février 2013
Las Végas au Café du Centre ! [ par Bernadette Croon ] Depuis peu, une salle de jeux a été créée au Café du Centre.
Un coin convivial a été aménagé avec goût dans la salle
annexe.
On peut y jouer aux cartes (l’autre après-midi, Tess a gagné la partie, chose rare !), au baby-foot (toujours excitant, il faut avoir une tactique pour gagner) et au flipper (pour l'occasion, Godzila, le chien de la maison ne fera pas tilt !). Un jeu électronique qui émet des borborygmes bruyants a également été installé. Un divertissement de plus dans notre village ! |
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