Activités et acteurs : La vigne, le vin et l'olivier (2008) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Gazette N°52 - 15 février 2008
Frédéric Alary dans son domaine [ par J. M. Dusuzeau ] Le vendredi, veille du loto de La Gazette, un joueur d’échecs présent au Centre m’a confié un lot pour le lendemain.
Il s’agissait de bouteilles du vin de l’Oratoire Saint-Martin à Cairanne puisque ce « pousseur de bois » qui vient à Villedieu presque tous les vendredis soir s’appelle Frédéric Alary. Je savais qu’en compagnie de son frère François, ils exploitent ce domaine viticole. Avec Yves Tardieu nous avons souhaité en savoir plus et par l’intermédiaire de Denis Tardieu, nous avons pris rendez-vous dans le but de publier le compte rendu d’un entretien dans le présent numéro. Pour trouver le Domaine de l’Oratoire Saint-Martin, c’est facile. Il suffit de prendre la route de Cairanne par la montagne en passant par Saint-Roman de Malegarde et c’est tout de suite à gauche à l’entrée du village. Monique, l’épouse de Frédéric, nous accueille en compagnie de leur fils Pierre. Puis nous descendons à la cave armés de verres et Frédéric d’une pipette. Il ne s’agit pas d’un chai à la manière des châteaux bordelais où les barriques vernies sont alignées au millimètre au dessus d’un sol brillant comme le parquet d’une salle de bal, mais d’une vraie cave aussi ancienne que la maison sous laquelle elle est creusée. Les murs sont blanchis à la chaux et l’on sent que les levures favorables à l’élevage du vin se tiennent prêtes à se multiplier. Visiblement, l’endroit a été modifié au fil des besoins de chaque époque. Parmi les dernières transformations figurent l’installation d’un système de réfrigération qui permet la fermentation lente des blancs à une température de 15 °C ainsi que la mise en place de foudres de forme ovale (sinon, ils n’entreraient pas dans la cave) à la place des barriques bourguignonnes de 225 litres récemment réformées. Ces récipients en bois de grande contenance ne donnent pas au vin le goût souvent trop boisé que transmettent les pièces de plus petite capacité. Nous dégustons des vins blancs de la dernière vendange dont une cuve de roussane et clairette. Frédéric Alary débouche une bouteille de blanc de 2006 au début d’une vie prometteuse, lorsque son épouse apporte quelques tartines de tapenade, de rillettes de poisson et des tranches de jambon cru. Déjà je ne suis plus en état de poser des questions sur l’origine des foudres, sur les assemblages, sur le chai installé au milieu du vignoble où les vins fermentent avant leur transfert dans la cave, car, contrairement à notre hôte Alary, je n’ai pas recraché les vins dégustés (Je remarque que les frères Tardieu non plus). Je me contente de l’écouter nous dire que sa famille exploite le domaine depuis au moins 1692. Il raconte aussi qu’il a, dans les années quatre-vingts, obtenu de son père qu’il se débarrasse d’un foudre mis en place par son aïeul en 1904. Nous passons à la dégustation des rouges en commençant par les 2007 qui se reposent dans les cuves : un grenache très rond, une syrah pleine de promesses. Puis à l’aide d’une échelle de bois, Frédéric Alary monte à l’assaut des foudres, les débonde et, armé de sa pipette, nous abreuve de vins de 2006 dont une cuvée de Haut Coustias (grenache et mourvèdre), parcelle située sur les hauteurs des confins de Cairanne et Rasteau dont certaines vignes sont centenaires. C’est un vin des plus concentrés. Nous saluons François Alary qui, lui aussi, est descendu à la cave. Il s’occupe de mener les terres qu’il cultive sans engrais chimique ni pesticide et le domaine est en cours de conversion à l’agriculture biologique. Frédéric, lui, prend en charge la vendange, élabore le vin, l’élève et assure la commercialisation des produits. Il nous invite alors à descendre dans le « saint des saints ». C’est une cave sous la cave qui fut creusée par son père et son oncle au cours d’un été de leur jeunesse. Arrivés à l’aplomb de la cour, ils ont perçé le mur mais refusé de creuser plus avant malgré les encouragements de leur père. On accède à cette crypte à voûte de plein cintre par une échelle de meunier, d’époque, qui s’ouvre dans le sol de la cave supérieure. Un plan incliné, fermé par une série de planches qui protège ceux qui circulent au dessus, permettait de descendre les barriques d’une façon que j’imagine un peu acrobatique. Les degrés de l’échelle m’ont semblé périlleux à emprunter à la descente (j’étais chargé... d’un verre à dégustation). Ce lieu est flanqué de casiers. D’un côté les bouteilles de vieux millésimes du domaine, en face les vins qu’apprécie aussi la famille Alary. Frédéric nous montre quelques bouteilles aux appellations illustrant les meilleurs terroirs des meilleures régions viticoles, aux étiquettes réputées ou rares, en nous disant qu’il boit volontiers les vins des autres. C’est certainement pour le plaisir, mais sûrement aussi par curiosité. Il nous demande de choisir une bouteille de blanc et une bouteille de rouge parmi les vieux millésimes. Devant nos hésitations, il débouche un rouge 1999 et un blanc 2000 pendant que la conversation se poursuit sur le jeu des échecs. Il raconte ses premières parties, au bar de Villedieu, face à Jean-Pierre Moinault. Puis nous parlons à nouveau du vin et des façons de le faire. Frédéric Alary se souvient qu’en 1984, frais émoulu de ses études d’œnologie, il conduisit pour la première fois la vinification du domaine. Il se demanda alors pourquoi le vin élaboré par son père était meilleur que le sien alors que ce dernier, certes diplômé ès lettres (avec le latin et le grec), n’avait pas fait d’études concernant la vinification. C’est ce qui a conduit Frédéric à remettre en cause l’enseignement « technologique » qu’il avait reçu et à mettre en œuvre des pratiques ancestrales et naturelles. C’est ainsi, par exemple, qu’il n’ajoute pas de soufre à la vendange. Il nous dit aussi que procéder ainsi est plus risqué que de recourir à des ajouts chimiques mais que les satisfactions sont plus grandes. Avec Denis Tardieu, Frédéric Alary s’interroge aussi sur les bienfaits de la « biodynamie ». Ils en sont assez curieux mais se demandent parfois s’il faut vraiment s’abstenir de tailler la vigne ou de déguster le vin, par exemple, le jour d’un « nœud lunaire ». Tout en discutant, nous sommes venus aisément à bout des deux bouteilles puis nous avons pris congé à une heure avancée pour une fin d’après-midi. Au retour, Denis et moi avons cassé une petite graine. Pour essayer de maintenir le niveau, j’ai ouvert un châteauneuf 1998 dont je tairai l’origine car, en comparaison, il m’a paru bien plat. Ce que j’ai retenu, c’est la rondeur, la finesse et la longueur des vins. Quant à leur bonne tenue dans le temps, la dégustation des deux dernières bouteilles en témoigne. J’ai beaucoup apprécié aussi la chaleur dans l’hospitalité que nous ont témoignée Frédéric Alary et son épouse. Cairanne est proche de Villedieu. Où que l’on se rende, le détour n’est pas long. Je peux vous garantir l’accueil et la qualité des vins. Et puis nous, à Villedieu, nous buvons avec modération. Domaine de l’Oratoire Saint-Martin à Cairanne. Téléphone : 04 90 30 82 07 |
![]() Frédéric Alary ![]() Un des foudres récemment installés Cliquez sur une photo pour les agrandir et en voir plus |
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Assemblée générale de La Vigneronne [ par Jean Dieu ]
Le 25 janvier s’est tenue l’assemblée générale ordinaire de la cave coopérative de Villedieu-Buisson. L’assistance était nombreuse dans la salle des fêtes.
La lecture des différents rapports fait apparaître que la cave est en bonne santé. Le président remercie Marc Saurel, commissaire aux comptes de la cave depuis quarante-trois ans, après la lecture de son rapport. Il prend une retraite bien méritée. C’est son fils Jean-Marc Saurel, actuellement commissaire suppléant, qui le remplacera. Le renouvellement du conseil d’administration a apporté les modifications suivantes. Pierre Arnaud ne se représentant plus pour raisons personnelles, la candidature de Laurent Schneider, jusqu’à maintenant administrateur, a été retenu. Les autres admistrateurs sont reconduits dans leurs fonctions. Après les questions diverses, les participants se sont approchés du buffet. |
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A.G. du Syndicat des vignerons de Villedieu [ par Jean Dieu ]
Le 24 janvier l’assemblée générale du Syndicat des vignerons s’est également tenue dans la salle des fêtes devant une assistance particulièrement nombreuse.
En présence de Christian Paly, président du Syndicat général des Côtes du Rhône, le rapport financier a été présenté par Jean-Claude Fauque, trésorie, et le rapport d’activité par André Macabet, secrétaire. Le débat avec Christian Paly a été introduit par Pierre Arnaud, président. Tour à tour sont évoqués la transformation du syndicat général en O.D.G, la réforme de l’agrément et l’état du marché. Bien entendu la question de l’accession à l’appellation « Villages » avec nom de commune a de nouveau été posée. Espérons que la situation se débloque et que le dossier puisse enfin aboutir. Deux animateurs d’Interhône ont fait ensuite un exposé sur le fonctionnement de cet organisme et les actions de promotion qu’il mène actuellement, suivi d’un échange fructueux entre la salle et les animateurs. Pierre Arnaud a fait part de son intention de ne pas solliciter un nouveau mandat de président. Un jeune vigneron prendra certainement la relève dans les jours qui viennent. ![]() ![]() |
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Gazette N°54 - 2 juin 2008
Assemblée générale du syndicat des vignerons [ par Olivier Macabet ] Ce texte fait suite à l’article sur le Syndicat des vignerons, paru dans La Gazette n° 52 du 15 février 2008.
L’assemblée générale s'est déroulée le 24 janvier sous la présidence de Pierre Arnaud. Le premier sujet fut celui de l'accession à l'appellation « côtes du Rhône villages » avec nom de commune « Vaison ». Le président a exprimé son exaspération face à la lenteur administrative de la procédure. Ce à quoi, Christian Paly, président général des côtes du Rhône, a répondu que les commissions d'enquête de l'Institut national des appellations d’origine (I.N.A.O.) allaient reprendre et qu'il se tenait informé. Le syndicat a ensuite fait le bilan de l'année 2007 et le compte rendu de ses activités : la marche dans les vignes en mai (environ 150 participants), les réunions sur la cicadelle de la flavescence dorée, la participation au salon international des techniques vinicoles (SITEVI), en novembre et les nombreuses réunion de travail pour le dossier « villages ». Le président Paly a répondu aux questions sur l'actualité du vin. Il a détaillé la mise en œuvre des organisme de défense et de gestion (O.D.G), effective à partir du 1er juillet 2008, qui engendrera une réforme globale de l'agrément et a impliqué une nouvelle écriture des décrets d'appellation appelés dorénavant cahier des charges. Pierre Arnaud, qui était le premier président du Syndicat des vignerons de Villedieu, a cédé sa place, fin janvier, à un jeune viticulteur du village : Olivier Macabet. Nous tenons à remercier Pierre Arnaud pour tous les efforts qu'il a entrepris durant ses 15 années de mandat. |
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La « transvilladéenne » [ par Demi Dieu ]
Le 3 mai a eu lieu la huitième « transvilladéenne », organisée par les vignerons de Villedieu, sur un itinéraire de dix kilométres autour du village.
Elle a permis aux 150 marcheurs, amoureux de la nature, de découvrir, au travers des sentiers, notre très beau vignoble ainsi que des panoramas exceptionnels. Entre autres points de ralliement, une étape « casse-croûte » a eu lieu au Domaine des Fouquettes, où Marie et Alain Philippson, ont chaleureusement accueilli les randonneurs. « La marche s’est bien déroulée, les habitués étaient encore au rendez-vous, et énormement de nouvelles personnes sont venues découvrir cette balade. Nous allons étudier un nouvel itinéraire pour la prochaine fois » dit Olivier Macabet. Au retour, l’Ensemble des cors d’Avignon a donné un concert dans l’entrepôt de la cave. Les spectateurs n’ont pas tari d’éloges devant cette excellente prestation. |
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Jazz à « La Vigneronne » [ par André Dieu ]
Pour clore la journée de la fête de la vigne et du vin, la Vigneronne a accueilli, dans le cadre de l’association Jazz dans les vignes, le quintet André Villeger. Ce dernier, au saxo baryton, était accompagné par Stéphane Kochoyan au piano, Jean-Luc Difraya à la batterie, Didier Del Aguila à la contrebasse et Michel Barrot à la trompette. Une centaine d’amateurs de jazz étaient présents malgré la concurrence de la fête de la vigne et du vin et du festival Georges Brassens.
Il y a quelques années, André Villeger, a joué aux côtés de Claude Bolling, Bill Coleman, Lionel Hampton, Ray Charles, Dee Dee Bridgewater au sein de Mingus epitaph, dirigé par Gunter Schuller. Il s’est produit dans les plus grands festivals de France : Nice, Paris, Marciac, Angoulême, Antibes et bien d’autres. Prix Sydney Bechet de l’académie de jazz en 1973, il a accompagné Henri Salvador lors de ses dernières tournées. Le public a vibré en écoutant l’interprétation de standards et de morceaux composés par le groupe avec des improvisations et des solos de haute volée. À l’issue du concert, une dégustation des vins de la Vigneronne, accompagné de toasts offerts par l’association, a réuni public et musiciens. Cette année encore l’association Jazz dans les vignes, nous a régalé d’un excellent concert. ![]() ![]() |
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Gazette N°57 - 17 novembre 2008
Coup double à « La Vigneronne » [ par Olivier Sac ] Depuis 1939, année de création de La Vigneronne, la qualité de bon nombre de cuvées a été récompensée par l’attribution de médailles et de premiers prix.
Cette année encore, la cave est à l’honneur et fait coup double, en recevant deux distinctions de choix, pour deux de ses cuvées du millésime 2007 : une médaille d’or au concours des vins d’Orange pour la cuvée Vieilles vignes et un Coup de cœur décerné par Le guide Hachette des vins, pour la cuvée Les Hauts de la Baude. Le guide Hachette présente cette dernière en ces termes : « 10 000 bouteilles de cette cuvée, dominée par le grenache (75 %), accompagné de syrah (20 %) et d’un soupçon de carignan (5 %), sont sur le marché. Précipitez-vous, ce 2007 est excellent, vêtu d’une magnifique robe aux reflets violets, brillante et limpide. Et quel nez ! Ouvert, intense, il dévoile un subtil mariage de fruits et de fleurs d’une belle fraîcheur. Et que dire de la bouche ? Fruits, sous-bois, silex, les arômes exubérants parfument une chair complexe, longue et équilibrée. Un vin de terroir, puissant, que l’on accordera volontiers avec des petits farcis ou une viande rouge. » Que vous soyez plutôt « petits farcis » ou plutôt « viande rouge », je vous conseille vivement de goûter, d’ores et déjà, ces deux excellents vins et d’en laisser vieillir quelques bouteilles dans votre cave. |
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Chardonnay et viognier nouveaux [ par Jérémy Dieu ]
De nombreux clients, fournisseurs et autres partenaires, ont été conviés par La Cave coopérative de Villedieu-Buisson pour présenter les viognier et chardonnay du millésime 2008.
Rendez-vous était pris le vendredi 17 octobre à 18 heures 30 et toute l’équipe de La Vigneronne s’est affairée. L’ouverture des hostilités a été proclamée par le président Jean Dieu. Le terme n’est pas trop fort puisque la foule est arrivée en masse et a vite envahi le petit caveau. Le président a remercié les nombreux convives et les a invités à passer dans l’arrière-boutique où des tables étaient garnies de petits fours et de bouteilles de chardonnay et viognier ainsi que de celles de l’autre vedette de la soirée, le côtes du Rhône villages 2007, primé Coup de cœur au guide Hachette 2009. En effet, grande première pour la coopérative, un vin reçoit la récompense mondialement reconnue dans la profession. Pour agrémenter la soirée, un groupe de quatre musiciens était présent et jouait du jazz style « Nouvelle-Orléans ». Pour éponger tout le liquide ingurgité en quantité importante par certains gosiers, des assiettes de foie gras, des huîtres ou encore du jambon braisé étaient proposés. Les visiteurs disposaient de longues tables pour les déguster. La qualité des blancs nouveaux a été remarquée, et même si les avis sont partagés, certains ont trouvé le millésime 2008 meilleure que le 2007, ce qui est surprenant au vu des intempéries du début des vendanges, lors de la récolte des blancs. |
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Vendange 2008 à « La Vigneronne » [ par Aurélie Macabet ]
Les vendanges 2008 se sont déroulées plutôt correctement.
Les conditions climatiques ont été clémentes pendant cette période et ont permis de rentrer rapidement la récolte. Elle est de 5 % inférieure à celle de 2007, ce qui est correct pour une année difficile tant en raison du mildiou que de la pourriture. Les viognier et chardonnay sont d’une bonne structure avec un nez aromatique tirant sur les fruits exotiques pour le chardonnay et sur l’acacia pour le viognier. Les rosés sont d’une qualité exceptionnelle avec une très belle palette de couleur et des nez également très exotiques. Il faut attendre que les fermentations des rouges se terminent, l’année ayant été particulièrement difficile, mais ces vins seront souples, friands, aromatiques et devraient séduire la clientèle. 76 % des raisins ont été vendangés à la machine et 24 % à la main. 24 % de la récole a été notée « A », 66 % « B » et 10 % « C » (note visuelle). Bilan des vendanges de La Vigneronne
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Fête des vendanges [ par Bernadette Croon ]
Dimanche 19 octobre, nous nous sommes réunis à la salle des fêtes pour déguster le vin nouveau.
Le temps était clément, on pouvait donc manger dehors. Le repas proposé par le comité de fêtes était délicieux : une gardiane. Ce plat régional est différent des grillades traditionnelles, certes, mais il y avait moins de temps d‘attente. Comme la tradition le veut, il fallait deviner le degré de sucre d’un moût, La gagnante fut Cécile Malguid. Après le concours de belote, la journée s’est terminée avec la soupe à l’oignon. ![]() ![]() |
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