Assemblée générale de la confrérie Saint-Vincent [ par Yves Tardieu ]
La confrérie Saint-Vincent de Villedieu s'est réunie en assemblée générale le 10 janvier. Elle a été ouverte par un moment de recueillement en hommage à Yves Arnaud, « refondateur » de la confrérie en 1989 et qui en fut le premier recteur. Les confrères étaient d'ailleurs particulièrement présents lors de ses obsèques, par les discours tenus lors de la messe, son cercueil étant porté par les jeunes confrères.
Le bilan de l'année 2010 pour l'association, présenté par le recteur Jean Dieu, a permis de mettre en lumière l'activité de la confrérie : participation à la messe de la Saint-Vincent en janvier, participation au ban des vendanges à Avignon en août, chapitre professionnel au mois d'octobre à l'école hôtelière d'Avignon et, bien sûr, chapitre d'été. Cette année, c'était le 14 août avec les intronisations de Maxime Roux, Nicolas Vattine, Geneviève Girard, François Pont, Fabien Michel, Émilie Ménard, René Linnenbank.
Le Grand Argentier, Olivier Macabet, a présenté les comptes de l'association. Avec 3 052 € de recettes et 3 061,25 € de dépenses, le solde de l'année est à l'équilibre.
Les membres sortants du conseil d'administration (Régis Marin, Jean Dieu, Alain Bertrand, David Dieu) ont été reconduits et le bureau reste inchangé.
Jean Dieu a ensuite posé la question de l'évolution de la confrérie. Les confrères les plus anciens disparaissent ou participent moins aux activités, les plus jeunes sont moins nombreux et certains sont peu intéressés. Pour permettre à la confrérie de se perpétuer, Jean Dieu propose de l’ouvrir à des vignerons non villadéens, impliqués dans la vie de la cave coopérative (au conseil d'administration ou dans les différentes commissions). Après discussion, l'assemblée a accepté cette évolution et la confrérie peut s'ouvrir donc à de nouvelles personnes.
Les deux discussions suivantes ont en revanche maintenu les règles actuelles. Faut-il accepter des femmes dans la confrérie ? Après une discussion assez longue, la réponse est « non », en tout cas pour cette année. Faut-il accepter des personnalités liées au monde viticole, mais qui ne sont pas des viticulteurs ? Sans trop de discussion, la réponse est « non ».
En 2011, rendez-vous est donné aux Villadéens le 13 août, pour le chapitre d'été.
Le bilan de l'année 2010 pour l'association, présenté par le recteur Jean Dieu, a permis de mettre en lumière l'activité de la confrérie : participation à la messe de la Saint-Vincent en janvier, participation au ban des vendanges à Avignon en août, chapitre professionnel au mois d'octobre à l'école hôtelière d'Avignon et, bien sûr, chapitre d'été. Cette année, c'était le 14 août avec les intronisations de Maxime Roux, Nicolas Vattine, Geneviève Girard, François Pont, Fabien Michel, Émilie Ménard, René Linnenbank.
Le Grand Argentier, Olivier Macabet, a présenté les comptes de l'association. Avec 3 052 € de recettes et 3 061,25 € de dépenses, le solde de l'année est à l'équilibre.
Les membres sortants du conseil d'administration (Régis Marin, Jean Dieu, Alain Bertrand, David Dieu) ont été reconduits et le bureau reste inchangé.
Jean Dieu a ensuite posé la question de l'évolution de la confrérie. Les confrères les plus anciens disparaissent ou participent moins aux activités, les plus jeunes sont moins nombreux et certains sont peu intéressés. Pour permettre à la confrérie de se perpétuer, Jean Dieu propose de l’ouvrir à des vignerons non villadéens, impliqués dans la vie de la cave coopérative (au conseil d'administration ou dans les différentes commissions). Après discussion, l'assemblée a accepté cette évolution et la confrérie peut s'ouvrir donc à de nouvelles personnes.
Les deux discussions suivantes ont en revanche maintenu les règles actuelles. Faut-il accepter des femmes dans la confrérie ? Après une discussion assez longue, la réponse est « non », en tout cas pour cette année. Faut-il accepter des personnalités liées au monde viticole, mais qui ne sont pas des viticulteurs ? Sans trop de discussion, la réponse est « non ».
En 2011, rendez-vous est donné aux Villadéens le 13 août, pour le chapitre d'été.
Confrères hilares !
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Le vendredi 28 janvier avait lieu à la Maison Garcia l'assemblée générale de la cave coopérative.
Comme d'habitude, le président Jean Dieu prit la parole pour remercier les participants, lire le compte rendu de l'assemblée 2010, faire le bilan de l'année écoulée.
Comme d'habitude, le président passa le micro au comptable, Jean-Rémi Goffinet, qui présenta les grands chiffres de la cave : chiffre d'affaires stable, endettement limité, léger bénéfice... Les comptes d'une cave qui « s'en sort pas mal » compte tenu de la crise qui touche le secteur depuis de (trop) nombreuses années, qui s'en sort mieux que bien d'autres.
Ce fut l'occasion pour le président de remercier les vignerons pour les efforts qu'ils font constamment pour la qualité et de remercier le personnel de la cave pour sa compétence et sa disponibilité, sous la férule du directeur, il est vrai. Il faut dire qu'il y a à la cave une équipe dont la jeunesse, l'attachement au village et à sa tradition viticole, le sérieux dans le travail et la simplicité dans les relations font plaisir à voir.
Comme d'habitude, le commissaire aux comptes, Jean-Marc Saurel, lut de nombreux textes réglementaires difficiles à comprendre pour nous dire que les comptes sont justes, sains, faits dans les règles de l'art et que la cave est bien gérée.
Comme d'habitude, le directeur, Jean-Pierre Andrillat, a présenté avec sa faconde habituelle les chiffres de production de la cave, des hectolitres de toutes sortes, avec les évolutions par rapport aux années précédentes. Il a promis qu'il accompagnerait son avalanche de chiffres de graphiques projetés l'année prochaine. Il a ensuite longuement parlé de l'atout que représente la production de « bio » pour la cave, car le marché est porteur et les prix beaucoup plus élevés. Il s'est félicité du nombre d'exploitations qui ont décidé d'entrer en conversion en 2010. Dans trois ans, ce pourrait être 50 % de la production de la cave qui serait en « bio ».
Comme d'habitude, les quatre administrateurs sortants qui se représentaient ont été brillamment réélus. Le conseil d'administration de la cave est donc composé de Jean Dieu (président), Jean-Jacques Blanc, André Macabet et Thierry Bérard (vice-présidents), Jean-Claude Fauque, Sylvain Tortel, Claude Cellier, Olivier Bertrand, Serge Abély, Sylvain Blanc, Hubert Ode, Laurent Schneider et trois jeunes viticulteurs « stagiaires » : Jonathan Fauque, Olivier Macabet et Alain Monteil.
Comme d'habitude, le président donna la parole à la technicienne Aurélie Macabet qui détaillait les différents dossiers sur lesquels elle peut apporter une aide aux vignerons.
Comme d'habitude, un apéritif dînatoire offert par la société Soufflet (pour la partie dînatoire... la cave se chargeant naturellement de la partie apéritive) concluait l'assemblée générale.
Bref, une assemblée générale habituelle, toujours intéressante, qui témoigne de la vitalité de la cave des vignerons de Villedieu et Buisson. Mais ne minimisons pas l'importance de ces bonnes habitudes : ce n'est pas si ordinaire en fait, car la situation est difficile et ces résultats sont remarquables.
Cela dit, c'est la suite de l'assemblée générale qui était extraordinaire.
Le conseil d'administration de la cave avait souhaité fêter le départ à la retraite d'André Dieu, maître de chai. Travaillant depuis 1972 à la cave coopérative, il s'est formé « sur le tas ». Dans leurs discours, le directeur et le président de la cave ont souligné avec force et humour ses qualités professionnelles, son nez et son palais, qui lui ont permis de faire des assemblages d'un excellent niveau et de faire de la cave de Villedieu et Buisson une excellente cave. Une partie des succès que connaissent nos vignerons lui sont dus.
Des discours, des cadeaux et un repas : telles étaient les surprises qui attendaient « Dédé » dans une salle Garcia pleine, témoignage de l'attachement et de la considération que tous lui portent. Les discours de Jean Dieu et Jean-Pierre Andrillat, qu'ils nous ont autorisés à reproduire, disent pourquoi : « Dédé » est une personne de qualité, tout simplement discrète et compétente, souriante et exigeante, confiante et lucide.
La paella préparée par Laurence et Philippe Cambonie, arrosée comme il se doit par les vins de la Vigneronne (ni carafe, ni bouteille d'eau sur les tables pendant toute la soirée !) était excellente. Tous les convives se sont réjouis de cette soirée qui montrait les liens très forts tissés autour de la cave.
Discours de Jean pour André Dieu :
« On prend souvent comme exemple d'une discussion stérile le débat sur l'âge et le sexe des anges. En ce qui concerne le chérubin que j'ai devant moi aujourd'hui, il accuse 60 vendanges au compteur de la vie, pour répondre sur le premier point. Pour le second, nous avons là un témoin irrécusable, son épouse Mireille et deux preuves irréfutables, ses fils Guillaume et Jérémy.
Cette comparaison angélique que l'on t'a souvent faite, Dédé, n'était pas due seulement au visage encadré de boucles blondes qui auraient pu inspirer Michel-Ange, mais aussi à ton doux caractère.
Cette gentillesse souriante fait partie de ton personnage. Mais attention ! Dans certains cas, toujours justifiés, la voix enfle, le ton monte, la gifle peut partir ; le coup de pied aux fesses a été donné quelquefois, très peu souvent, mais toujours mérité.
Ces scènes extrêmes se sont toujours déroulées dans la cave qui a été ta vie, et toi, qui t'étais investi complètement dans cette entreprise, tu n'admettais pas que l'on puisse nuire d'une façon ou d'une autre à son bon fonctionnement.
Cette histoire d'amour avec ta cave a commencé en 1972. Après quelques années de travail sur l'exploitation où nous nous sommes côtoyés et où j'ai pu constater ton ardeur au travail, de la taille de la vigne à la récolte en passant par le décavaillonnage, les manouillères à l'aïsada (j'expliquerai tout à l'heure à mes jeunes administrateurs ce que sont « les manouillères » et « l'aïsada »). Tous les divertissements de ce genre tu les accomplissais avec beaucoup de vaillance. Comme tant d'entre nous, tu étais passé par la Maison familiale et rurale de Richerenches.
Puis est venu le temps du service militaire. Les espaces verts de la base aérienne 115 d'Orange n'ont jamais été aussi soignés que pendant cette période là.
Redevenu civil, tu as travaillé de façon épisodique à la cave coopérative, puis de plus en plus jusqu'à y être complètement intégré.
Ton enthousiasme pour ce travail, ta prédisposition pour la dégustation, grâce à un odorat infaillible, ont compensé et bien au-delà, tous les diplômes que tu aurais pu avoir.
Ainsi, au fil des années, tu es devenu la cheville ouvrière de notre cave, te formant continuellement avec les différents directeurs (on disait gérant à l'époque) qui se sont succédé.
Puis est arrivé Jean-Pierre Andrillat. Le tout jeune et tout maigre Popeye ! Nous sommes alors en mars 1983. Là, on peut parler de « fusionnel », on peut parler d'une véritable complicité amicale qui a uni, durant toutes ces années, un directeur et son maître de chai.
Ce sens de l'entreprise, cet esprit maison, que tu as pratiqué tout au long de ta carrière, sont aujourd'hui partagés par tous les membres du personnel et c'est la caractéristique de la cave de Villedieu et Buisson qui est souvent perçue par ses adhérents et sa clientèle comme une affaire familiale.
Aujourd'hui, les boucles ne sont plus aussi blondes qu'autrefois, mais, en joaillerie, il y a bien sûr l'or jaune, mais aussi l'or gris, très prisé des dames.
« Mon Dédé », selon la formule consacrée, tu as bien mérité un peu de repos, mais tu as surtout mérité des vignerons de Villedieu, Buisson, Mirabel et tous les autres. Je te souhaite une harmonieuse retraite. »
Discours de Jean-Pierre Andrillat pour André Dieu :
« Au nom du personnel de la cave et de la profession, je tenais à te remercier pour toutes ses années de bonheur immense passées avec toi. Les courtiers, les négociants, les cavistes, les représentants, les fournisseurs sont là ce soir, venus fêter ton départ et te remercient pour ton dévouement, ton professionnalisme, ton calme et ta gentillesse à leur égard.
Quand j'ai pris la direction de la cave en 1983, j'avais 25 ans et j'ai rencontré un monsieur, André Dieu, qui m'a dit :
« Ne vous inquiétez pas, monsieur Andrillat, je vous aiderai et je vous montrerai comment fonctionne la coopérative sur le plan technique. »
Depuis, quel bonheur d'avoir pu travailler avec toi pendant 28 années ! Tes qualités humaines et professionnelles ont été telles que nous sommes devenus amis et que, grâce ou à cause de toi, mon sort est resté scellé à la Cave de Villedieu.
Travailleur infatigable, jamais malade, d'un physique rompu à toute épreuve, d'une conscience professionnelle hors du commun, tu as mené de main de maître pas moins de 40 vinifications et La Vigneronne et ses adhérents ont eu beaucoup de chance d'avoir un maître de chai aussi compétent.
Menant plusieurs tâches à la fois avec un calme et une sérénité absolus et d'une très grande discrétion, tu savais, pendant les campagnes difficiles ou certains « coups durs », me réconforter.
Tes qualités de dégustateur et ton talent d'assembleur ont permis de vinifier et proposer des vins de qualité hissant La Vigneronne parmi les meilleures caves de la région des Côtes du Rhône.
Une anecdote, car on ne le voit qu'au cinéma ou à Villedieu : durant ta dernière campagne en septembre 2010, sachant que tu allais partir à la retraite, le pressoir continu « Pera » est venu me chuchoter à l'oreille : « Tu sais Popeye, j'ai fait autant de campagnes que Dédé et je ne peux pas le laisser partir tout seul. »
Alors il s'en est allé un beau dimanche de septembre dans les ateliers de la maison Pera à Florensac pour prendre, lui aussi, une retraite bien méritée. Puis, début novembre, le président-directeur général, Jean Pera, m'a appelé et m'a dit : « Popeye, tu sais, on est en train de repétasser le pressoir continu et il nous rendra, en dépannage, encore bien des services pendant plusieurs années. »
Je lui ai répondu : « tu sais, Jean, nous, le problème, c'est que Dédé n'a pas besoin de repétassage, il est toujours en pleine bourre ! ».
Alors, merci Dédé de continuer à venir à La Vigneronne pour déguster et effectuer sans doute une ou plusieurs campagnes de vinification au gré de ton bon vouloir.
Je te souhaite une bonne, longue et heureuse retraite où tu vas retrouver Mireille, ta douce et gentille épouse et puis ton jardin potager où tu continueras à produire moult tomates, fraises, pommes de terre et salades que je viendrai bien entendu partager avec plaisir chez toi autour de multiples bouteilles des Côtes du Rhône. »
Comme d'habitude, le président Jean Dieu prit la parole pour remercier les participants, lire le compte rendu de l'assemblée 2010, faire le bilan de l'année écoulée.
Comme d'habitude, le président passa le micro au comptable, Jean-Rémi Goffinet, qui présenta les grands chiffres de la cave : chiffre d'affaires stable, endettement limité, léger bénéfice... Les comptes d'une cave qui « s'en sort pas mal » compte tenu de la crise qui touche le secteur depuis de (trop) nombreuses années, qui s'en sort mieux que bien d'autres.
Ce fut l'occasion pour le président de remercier les vignerons pour les efforts qu'ils font constamment pour la qualité et de remercier le personnel de la cave pour sa compétence et sa disponibilité, sous la férule du directeur, il est vrai. Il faut dire qu'il y a à la cave une équipe dont la jeunesse, l'attachement au village et à sa tradition viticole, le sérieux dans le travail et la simplicité dans les relations font plaisir à voir.
Comme d'habitude, le commissaire aux comptes, Jean-Marc Saurel, lut de nombreux textes réglementaires difficiles à comprendre pour nous dire que les comptes sont justes, sains, faits dans les règles de l'art et que la cave est bien gérée.
Comme d'habitude, le directeur, Jean-Pierre Andrillat, a présenté avec sa faconde habituelle les chiffres de production de la cave, des hectolitres de toutes sortes, avec les évolutions par rapport aux années précédentes. Il a promis qu'il accompagnerait son avalanche de chiffres de graphiques projetés l'année prochaine. Il a ensuite longuement parlé de l'atout que représente la production de « bio » pour la cave, car le marché est porteur et les prix beaucoup plus élevés. Il s'est félicité du nombre d'exploitations qui ont décidé d'entrer en conversion en 2010. Dans trois ans, ce pourrait être 50 % de la production de la cave qui serait en « bio ».
Comme d'habitude, les quatre administrateurs sortants qui se représentaient ont été brillamment réélus. Le conseil d'administration de la cave est donc composé de Jean Dieu (président), Jean-Jacques Blanc, André Macabet et Thierry Bérard (vice-présidents), Jean-Claude Fauque, Sylvain Tortel, Claude Cellier, Olivier Bertrand, Serge Abély, Sylvain Blanc, Hubert Ode, Laurent Schneider et trois jeunes viticulteurs « stagiaires » : Jonathan Fauque, Olivier Macabet et Alain Monteil.
Comme d'habitude, le président donna la parole à la technicienne Aurélie Macabet qui détaillait les différents dossiers sur lesquels elle peut apporter une aide aux vignerons.
Comme d'habitude, un apéritif dînatoire offert par la société Soufflet (pour la partie dînatoire... la cave se chargeant naturellement de la partie apéritive) concluait l'assemblée générale.
Bref, une assemblée générale habituelle, toujours intéressante, qui témoigne de la vitalité de la cave des vignerons de Villedieu et Buisson. Mais ne minimisons pas l'importance de ces bonnes habitudes : ce n'est pas si ordinaire en fait, car la situation est difficile et ces résultats sont remarquables.
Cela dit, c'est la suite de l'assemblée générale qui était extraordinaire.
Le conseil d'administration de la cave avait souhaité fêter le départ à la retraite d'André Dieu, maître de chai. Travaillant depuis 1972 à la cave coopérative, il s'est formé « sur le tas ». Dans leurs discours, le directeur et le président de la cave ont souligné avec force et humour ses qualités professionnelles, son nez et son palais, qui lui ont permis de faire des assemblages d'un excellent niveau et de faire de la cave de Villedieu et Buisson une excellente cave. Une partie des succès que connaissent nos vignerons lui sont dus.
Des discours, des cadeaux et un repas : telles étaient les surprises qui attendaient « Dédé » dans une salle Garcia pleine, témoignage de l'attachement et de la considération que tous lui portent. Les discours de Jean Dieu et Jean-Pierre Andrillat, qu'ils nous ont autorisés à reproduire, disent pourquoi : « Dédé » est une personne de qualité, tout simplement discrète et compétente, souriante et exigeante, confiante et lucide.
La paella préparée par Laurence et Philippe Cambonie, arrosée comme il se doit par les vins de la Vigneronne (ni carafe, ni bouteille d'eau sur les tables pendant toute la soirée !) était excellente. Tous les convives se sont réjouis de cette soirée qui montrait les liens très forts tissés autour de la cave.
Discours de Jean pour André Dieu :
« On prend souvent comme exemple d'une discussion stérile le débat sur l'âge et le sexe des anges. En ce qui concerne le chérubin que j'ai devant moi aujourd'hui, il accuse 60 vendanges au compteur de la vie, pour répondre sur le premier point. Pour le second, nous avons là un témoin irrécusable, son épouse Mireille et deux preuves irréfutables, ses fils Guillaume et Jérémy.
Cette comparaison angélique que l'on t'a souvent faite, Dédé, n'était pas due seulement au visage encadré de boucles blondes qui auraient pu inspirer Michel-Ange, mais aussi à ton doux caractère.
Cette gentillesse souriante fait partie de ton personnage. Mais attention ! Dans certains cas, toujours justifiés, la voix enfle, le ton monte, la gifle peut partir ; le coup de pied aux fesses a été donné quelquefois, très peu souvent, mais toujours mérité.
Ces scènes extrêmes se sont toujours déroulées dans la cave qui a été ta vie, et toi, qui t'étais investi complètement dans cette entreprise, tu n'admettais pas que l'on puisse nuire d'une façon ou d'une autre à son bon fonctionnement.
Cette histoire d'amour avec ta cave a commencé en 1972. Après quelques années de travail sur l'exploitation où nous nous sommes côtoyés et où j'ai pu constater ton ardeur au travail, de la taille de la vigne à la récolte en passant par le décavaillonnage, les manouillères à l'aïsada (j'expliquerai tout à l'heure à mes jeunes administrateurs ce que sont « les manouillères » et « l'aïsada »). Tous les divertissements de ce genre tu les accomplissais avec beaucoup de vaillance. Comme tant d'entre nous, tu étais passé par la Maison familiale et rurale de Richerenches.
Puis est venu le temps du service militaire. Les espaces verts de la base aérienne 115 d'Orange n'ont jamais été aussi soignés que pendant cette période là.
Redevenu civil, tu as travaillé de façon épisodique à la cave coopérative, puis de plus en plus jusqu'à y être complètement intégré.
Ton enthousiasme pour ce travail, ta prédisposition pour la dégustation, grâce à un odorat infaillible, ont compensé et bien au-delà, tous les diplômes que tu aurais pu avoir.
Ainsi, au fil des années, tu es devenu la cheville ouvrière de notre cave, te formant continuellement avec les différents directeurs (on disait gérant à l'époque) qui se sont succédé.
Puis est arrivé Jean-Pierre Andrillat. Le tout jeune et tout maigre Popeye ! Nous sommes alors en mars 1983. Là, on peut parler de « fusionnel », on peut parler d'une véritable complicité amicale qui a uni, durant toutes ces années, un directeur et son maître de chai.
Ce sens de l'entreprise, cet esprit maison, que tu as pratiqué tout au long de ta carrière, sont aujourd'hui partagés par tous les membres du personnel et c'est la caractéristique de la cave de Villedieu et Buisson qui est souvent perçue par ses adhérents et sa clientèle comme une affaire familiale.
Aujourd'hui, les boucles ne sont plus aussi blondes qu'autrefois, mais, en joaillerie, il y a bien sûr l'or jaune, mais aussi l'or gris, très prisé des dames.
« Mon Dédé », selon la formule consacrée, tu as bien mérité un peu de repos, mais tu as surtout mérité des vignerons de Villedieu, Buisson, Mirabel et tous les autres. Je te souhaite une harmonieuse retraite. »
Discours de Jean-Pierre Andrillat pour André Dieu :
« Au nom du personnel de la cave et de la profession, je tenais à te remercier pour toutes ses années de bonheur immense passées avec toi. Les courtiers, les négociants, les cavistes, les représentants, les fournisseurs sont là ce soir, venus fêter ton départ et te remercient pour ton dévouement, ton professionnalisme, ton calme et ta gentillesse à leur égard.
Quand j'ai pris la direction de la cave en 1983, j'avais 25 ans et j'ai rencontré un monsieur, André Dieu, qui m'a dit :
« Ne vous inquiétez pas, monsieur Andrillat, je vous aiderai et je vous montrerai comment fonctionne la coopérative sur le plan technique. »
Depuis, quel bonheur d'avoir pu travailler avec toi pendant 28 années ! Tes qualités humaines et professionnelles ont été telles que nous sommes devenus amis et que, grâce ou à cause de toi, mon sort est resté scellé à la Cave de Villedieu.
Travailleur infatigable, jamais malade, d'un physique rompu à toute épreuve, d'une conscience professionnelle hors du commun, tu as mené de main de maître pas moins de 40 vinifications et La Vigneronne et ses adhérents ont eu beaucoup de chance d'avoir un maître de chai aussi compétent.
Menant plusieurs tâches à la fois avec un calme et une sérénité absolus et d'une très grande discrétion, tu savais, pendant les campagnes difficiles ou certains « coups durs », me réconforter.
Tes qualités de dégustateur et ton talent d'assembleur ont permis de vinifier et proposer des vins de qualité hissant La Vigneronne parmi les meilleures caves de la région des Côtes du Rhône.
Une anecdote, car on ne le voit qu'au cinéma ou à Villedieu : durant ta dernière campagne en septembre 2010, sachant que tu allais partir à la retraite, le pressoir continu « Pera » est venu me chuchoter à l'oreille : « Tu sais Popeye, j'ai fait autant de campagnes que Dédé et je ne peux pas le laisser partir tout seul. »
Alors il s'en est allé un beau dimanche de septembre dans les ateliers de la maison Pera à Florensac pour prendre, lui aussi, une retraite bien méritée. Puis, début novembre, le président-directeur général, Jean Pera, m'a appelé et m'a dit : « Popeye, tu sais, on est en train de repétasser le pressoir continu et il nous rendra, en dépannage, encore bien des services pendant plusieurs années. »
Je lui ai répondu : « tu sais, Jean, nous, le problème, c'est que Dédé n'a pas besoin de repétassage, il est toujours en pleine bourre ! ».
Alors, merci Dédé de continuer à venir à La Vigneronne pour déguster et effectuer sans doute une ou plusieurs campagnes de vinification au gré de ton bon vouloir.
Je te souhaite une bonne, longue et heureuse retraite où tu vas retrouver Mireille, ta douce et gentille épouse et puis ton jardin potager où tu continueras à produire moult tomates, fraises, pommes de terre et salades que je viendrai bien entendu partager avec plaisir chez toi autour de multiples bouteilles des Côtes du Rhône. »
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De nombreux adhérents très attentifs !
Jean Dieu et Popeye, honorant Dédé, le nouveau retraité
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Le domaine de Fond Croze [ par Bernadette Croon ]
J’ai visité la cave Fond Croze à Saint-Roman de Malegarde. Bruno et
Daniel Long ont repris le domaine de leur père qui, lui-même, avait
succédé à son père. Les deux frères ont monté leur cave en 1997.
Producteurs de vin biologique, côtes du Rhône rouge, blanc, rosé,
Rasteau, côtes du Rhône villages, chardonnay et viogner, ils exportent
dans le monde entier.
Ils ont voulu aller plus loin dans l’esprit de la sauvegarde de notre terre. Ils ont pensé à l’énergie solaire. Après des études des produits offerts dans ce domaine, ils ont monté leur dossier et demandé des aides, accordées en 2010. Ils ont donc couvert leur toit de plaques photovoltaïques liées à une centrale qui envoie l’énergie à l’E. d. F. et enregistre les rendements journaliers, mensuels et annuels. Ce grand investissement sera rentable d’ici sept à dix ans. Entre-temps ils produisent de l’énergie propre et sans risque. Si les recherches dans ce domaine sont poursuivies, dans cinq ans les rendements seront plus élevés.
Il est dommage que le gouvernement ne veuillle plus, en ce moment, aider les entreprises ou les particuliers à poursuivre dans cette voie qui est pourtant importante pour nos enfants et petits-enfants. Mais j’espère pourtant que d’autres personnes suivront dans cette direction.
Le but de ma visite était de rencontrer les frères Long, mais aussi de déguster leurs produits. Je conseille de goûter, puis d’acheter leurs vins. On ne sera pas déçu.
Ils ont voulu aller plus loin dans l’esprit de la sauvegarde de notre terre. Ils ont pensé à l’énergie solaire. Après des études des produits offerts dans ce domaine, ils ont monté leur dossier et demandé des aides, accordées en 2010. Ils ont donc couvert leur toit de plaques photovoltaïques liées à une centrale qui envoie l’énergie à l’E. d. F. et enregistre les rendements journaliers, mensuels et annuels. Ce grand investissement sera rentable d’ici sept à dix ans. Entre-temps ils produisent de l’énergie propre et sans risque. Si les recherches dans ce domaine sont poursuivies, dans cinq ans les rendements seront plus élevés.
Il est dommage que le gouvernement ne veuillle plus, en ce moment, aider les entreprises ou les particuliers à poursuivre dans cette voie qui est pourtant importante pour nos enfants et petits-enfants. Mais j’espère pourtant que d’autres personnes suivront dans cette direction.
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La cave de Villedieu-
Buisson La Vigneronne
accueille et s'occupe de la
production vinicole des deux
communes. Pour la randonnée
traditionnelle, les organisateurs
ont donc choisi de
proposer un parcours dans
la campagne buissonnaise.
Réunis à huit heures au boulodrome, les marcheurs, plus de cent cinquante, ont pris la direction de la montagne de Buisson. Lors de la montée par le versant nord, les participants ont admiré le paysage de la vallée de l'Aygues. Le dénivelé a parfois ralenti la progression et les conversations. À l'arrivée sur le plateau, c'est la découverte du versant sud, la vallée de l'Ouvèze, avec en toile de fond le mont Ventoux, le Saint-Julien, Saint-Amand. Là, quelques participants sans doute plus pressés ont emprunté la descente la plus rapide mais cette voie ne passait pas par l'étape de ravitaillement. Enfin la pause, très appréciée, regroupait tout le monde et offrait un moment de repos bienvenu.Dès la remise en route, les nuages, déjà présents se montraient plus menaçants et rattrapaient le groupe lors de la traversée du village de Buisson À la cave d'autres amateurs de festivité attendaient les marcheurs.
Les chants de la Chorale des côtes du Rhône accompagnaient les convives dès l'apéritif et pendant le repas. Malgré de petites ondées, la paëlla et la tarte ont remporté un vif succès. Une journée agréable.
Réunis à huit heures au boulodrome, les marcheurs, plus de cent cinquante, ont pris la direction de la montagne de Buisson. Lors de la montée par le versant nord, les participants ont admiré le paysage de la vallée de l'Aygues. Le dénivelé a parfois ralenti la progression et les conversations. À l'arrivée sur le plateau, c'est la découverte du versant sud, la vallée de l'Ouvèze, avec en toile de fond le mont Ventoux, le Saint-Julien, Saint-Amand. Là, quelques participants sans doute plus pressés ont emprunté la descente la plus rapide mais cette voie ne passait pas par l'étape de ravitaillement. Enfin la pause, très appréciée, regroupait tout le monde et offrait un moment de repos bienvenu.Dès la remise en route, les nuages, déjà présents se montraient plus menaçants et rattrapaient le groupe lors de la traversée du village de Buisson À la cave d'autres amateurs de festivité attendaient les marcheurs.
Les chants de la Chorale des côtes du Rhône accompagnaient les convives dès l'apéritif et pendant le repas. Malgré de petites ondées, la paëlla et la tarte ont remporté un vif succès. Une journée agréable.
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Jazz dans les vignes [ par Françoise Tercerie et Démi Dieu ]
Belle affluence ce samedi 11 juin, dans les locaux de La Vigneronne, pour apprécier et applaudir le groupe proposé par l'association Jazz dans les Vignes, invitée par la cave et son président Jean Dieu. La cave, qui devient experte dans l'art d'organiser des spectacles, avait mis en scène de très grands musiciens de jazz réunis à cette occasion pour nous faire profiter de leur talent dans cette formation de quintette.
Autour de deux excellents virtuoses, Paul Pioli à la guitare et Jean-Pierre Proust au saxophone ténor, nous avons pu apprécier les talents de José Caparros à la trompette, de Lionel Dandine à l'orgue et de Thierry Larosa à la batterie. Les musiciens ont enchanté le public par les morceaux de Chuck Baker et autres grands du jazz et ont séduit par leurs improvisations de haute volée.
Chacun des membres de ce groupe a côtoyé et accompagné les plus grandes stars du jazz.
L’invitée-surprise, Patricia Bonnert qui chante avec différents groupes de jazz, vient de sortir un disque compact sur lequel elle est accompagnée des trombones d'Eddy Mitchell. Sa voix très jazz a charmé l'assistance qui en redemandait !
Les cent quarante personnes réunies ont été ravies que les morceaux choisis ne fassent pas partie du répertoire free jazz ou modern jazz comme l'an passé. Le programme, issu des standards des années soixante, a permis de nous remémorer la musique de Chuck Baker, grand guitariste et trompettiste, de Dexter Gordon et Sonny Stitt, tous deux saxophonistes.
Le vice-président de l'association, Gérard Blanc, nous a présenté le spectacle, avec la passion qu'on lui connaît, et remercié les musiciens.
À l'issue du concert, une dégustation des vins de La Vigneronne accompagnée de toasts, offerts par l'association, était proposée au public pour clore agréablement cette soirée.
Merci encore à Jean Dieu de nous faire participer à de si bons moments.
Tout le programme 2011 : http://www.jazzdanslesvignes.com
Autour de deux excellents virtuoses, Paul Pioli à la guitare et Jean-Pierre Proust au saxophone ténor, nous avons pu apprécier les talents de José Caparros à la trompette, de Lionel Dandine à l'orgue et de Thierry Larosa à la batterie. Les musiciens ont enchanté le public par les morceaux de Chuck Baker et autres grands du jazz et ont séduit par leurs improvisations de haute volée.
Chacun des membres de ce groupe a côtoyé et accompagné les plus grandes stars du jazz.
L’invitée-surprise, Patricia Bonnert qui chante avec différents groupes de jazz, vient de sortir un disque compact sur lequel elle est accompagnée des trombones d'Eddy Mitchell. Sa voix très jazz a charmé l'assistance qui en redemandait !
Les cent quarante personnes réunies ont été ravies que les morceaux choisis ne fassent pas partie du répertoire free jazz ou modern jazz comme l'an passé. Le programme, issu des standards des années soixante, a permis de nous remémorer la musique de Chuck Baker, grand guitariste et trompettiste, de Dexter Gordon et Sonny Stitt, tous deux saxophonistes.
Le vice-président de l'association, Gérard Blanc, nous a présenté le spectacle, avec la passion qu'on lui connaît, et remercié les musiciens.
À l'issue du concert, une dégustation des vins de La Vigneronne accompagnée de toasts, offerts par l'association, était proposée au public pour clore agréablement cette soirée.
Merci encore à Jean Dieu de nous faire participer à de si bons moments.
Tout le programme 2011 : http://www.jazzdanslesvignes.com
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José Caparros à la trompette et Jean-Pierre Proust au saxophone ténor
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XIXe chapitre d’été [ par André Dieu ]
C'est sous un soleil de plomb qu'a débuté le 13 août le XIXe chapitre de la vénérable Confrérie Saint Vincent de Villedieu.
Les confrères se sont retrouvés de bonne heure pour se répartir les tâches : une équipe à la Maison Garcia, une autre au jardin Clapier afin que la fête se déroule pour le mieux.
La messe, célébrée par le père Doumas prieur de la confrérie, et animée par quelques membres du chœur européen avec Claude Poletti à l'orgue, ouvrait la cérémonie. Une prestation supplémentaire cette année, Pierre-Michel Lemoine, nous a ravis avec son tambourin et son galoubet. Au début de l'office, une petite cérémonie permettait à la confrérie d'accueillir trois nouveaux membres. En effet, lors de l'assemblée générale, il avait été décidé de modifier les statuts de la confrérie dans le but d'accueillir des vignerons extérieurs à Villedieu. Les trois nouveaux chevaliers sont membres de commission ou du conseil d'administration de la cave. Le recteur, Jean Dieu, procédait donc à l'adoubement de Yves Chauvin de Vaison, Laurent Schneider et Sylvain Tortel, tous deux de Buisson.
Après la Coupo Santo, chantée sur le parvis de l'église, l'assistance s'acheminait vers le jardin Clapier pour l'intronisation de onze nouveaux chevaliers : personnalités de la filière vin, musiciens, restaurateurs, partenaires et membres du personnel de la cave.
Tous ont promis de « toujours le Villedieu défendre et éternellement l'aimer ». Ainsi sont devenus chevaliers de la confrérie Saint Vincent de Villedieu : Didier Roure, directeur du Crédit Agricole de Vaison, Claude Saintivux membre d’une confrérie bachique belge, Philippe Charpentier, voisin et ami de « Titin » et Christiane Bertrand, pharmacien en Belgique, Jean-Marie Lombardi, musicien, trompettiste, Pierre-Michel Lemoine, tambourinaïre, félibre convaincu, Jean Coutarel, tambourinaire professionnel, félibre également, Julie Jupin, secrétaire commerciale à la cave de Villedieu, Pierre Goulanski, inspecteur des douanes au service viticulture, Marie-Françoise Humbert, grossiste en vin à Forgeux, Claudette Arnaud, restauratrice à Saint-Roman de Malegarde, connue de tous pour ses talents culinaires, Joël Ratinet, responsable de la Chaudronnerie et Tuyauterie Industrielle à Sorgues.
Après l'apéritif, tous les convives se retrouvaient à la maison Garcia pour le repas servi par les confrères et concocté par le traiteur Marty venu d'Arles. Jean-Marie Lombardi, tout nouveau chevalier, assurait brillamment l'animation musicale de la fête avec des interventions imprévues de notre ami Jean Housset et son saxo alto.
Les confrères se sont retrouvés de bonne heure pour se répartir les tâches : une équipe à la Maison Garcia, une autre au jardin Clapier afin que la fête se déroule pour le mieux.
La messe, célébrée par le père Doumas prieur de la confrérie, et animée par quelques membres du chœur européen avec Claude Poletti à l'orgue, ouvrait la cérémonie. Une prestation supplémentaire cette année, Pierre-Michel Lemoine, nous a ravis avec son tambourin et son galoubet. Au début de l'office, une petite cérémonie permettait à la confrérie d'accueillir trois nouveaux membres. En effet, lors de l'assemblée générale, il avait été décidé de modifier les statuts de la confrérie dans le but d'accueillir des vignerons extérieurs à Villedieu. Les trois nouveaux chevaliers sont membres de commission ou du conseil d'administration de la cave. Le recteur, Jean Dieu, procédait donc à l'adoubement de Yves Chauvin de Vaison, Laurent Schneider et Sylvain Tortel, tous deux de Buisson.
Après la Coupo Santo, chantée sur le parvis de l'église, l'assistance s'acheminait vers le jardin Clapier pour l'intronisation de onze nouveaux chevaliers : personnalités de la filière vin, musiciens, restaurateurs, partenaires et membres du personnel de la cave.
Tous ont promis de « toujours le Villedieu défendre et éternellement l'aimer ». Ainsi sont devenus chevaliers de la confrérie Saint Vincent de Villedieu : Didier Roure, directeur du Crédit Agricole de Vaison, Claude Saintivux membre d’une confrérie bachique belge, Philippe Charpentier, voisin et ami de « Titin » et Christiane Bertrand, pharmacien en Belgique, Jean-Marie Lombardi, musicien, trompettiste, Pierre-Michel Lemoine, tambourinaïre, félibre convaincu, Jean Coutarel, tambourinaire professionnel, félibre également, Julie Jupin, secrétaire commerciale à la cave de Villedieu, Pierre Goulanski, inspecteur des douanes au service viticulture, Marie-Françoise Humbert, grossiste en vin à Forgeux, Claudette Arnaud, restauratrice à Saint-Roman de Malegarde, connue de tous pour ses talents culinaires, Joël Ratinet, responsable de la Chaudronnerie et Tuyauterie Industrielle à Sorgues.
Après l'apéritif, tous les convives se retrouvaient à la maison Garcia pour le repas servi par les confrères et concocté par le traiteur Marty venu d'Arles. Jean-Marie Lombardi, tout nouveau chevalier, assurait brillamment l'animation musicale de la fête avec des interventions imprévues de notre ami Jean Housset et son saxo alto.
Les intronisés
Philippe Charpentier a offert à Lucien Bertrand un magnifique tracteur (vert à roues jaunes...)
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Le samedi 3 septembre, Yves Chauvin, Claude et Pierre Cellier, André Bertrand, Alain Martin, Marcel Giraud et Jean Dieu ont représenté la confrérie Saint-Vincent à la traditionnelle proclamation du ban des vendanges à Avignon.
Cette cérémonie, organisée par les Compagnons des Côtes du Rhône, regroupe toutes les confréries bachiques, et les autres...
Les confrères montent la rue de la République jusqu’au rocher des Doms rejoindre la vigne qui est bénie par les autorités religieuses avant la messe à Notre Dame des Doms.
Dégustation publique et grand concert de rock ont conclu cette journée qui avait pour invité d’honneur, cette année, le Québec.
Cette cérémonie, organisée par les Compagnons des Côtes du Rhône, regroupe toutes les confréries bachiques, et les autres...
Les confrères montent la rue de la République jusqu’au rocher des Doms rejoindre la vigne qui est bénie par les autorités religieuses avant la messe à Notre Dame des Doms.
Dégustation publique et grand concert de rock ont conclu cette journée qui avait pour invité d’honneur, cette année, le Québec.
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La cave a rentré les IGP blancs (indication géographique protégée, anciennement appelée vin de pays) les 23, 24, 25 et 29 août, environ une bonne semaine d’avance par rapport à 2010.
Nous avons eu 199 980 kilogrammes de raisins répartis comme suit :
- 166 270 kilogrammes de chardonnay avec un degré moyen de 13,4°
- 28 220 kilogrammes de viognier avec un degré moyen de 12,7°
- 5 490 kilogrammes de roussanne avec un degré moyen de 11,5°
Vendangée à la fraîcheur, dès cinq heures du matin jusqu’à midi, la récolte s’est effectuée sous le beau temps. Les raisins étant beaux et sains, le vin s’annonce très prometteur.
Banane… agrume…tilleul ?, vous pourrez découvrir les arômes et le nouvel habillage des bouteilles du millésime 2011 au cours de la soirée festive du vendredi 21 octobre, dans les locaux de la cave coopérative à partir de 18 heures.
Nous avons eu 199 980 kilogrammes de raisins répartis comme suit :
- 166 270 kilogrammes de chardonnay avec un degré moyen de 13,4°
- 28 220 kilogrammes de viognier avec un degré moyen de 12,7°
- 5 490 kilogrammes de roussanne avec un degré moyen de 11,5°
Vendangée à la fraîcheur, dès cinq heures du matin jusqu’à midi, la récolte s’est effectuée sous le beau temps. Les raisins étant beaux et sains, le vin s’annonce très prometteur.
Banane… agrume…tilleul ?, vous pourrez découvrir les arômes et le nouvel habillage des bouteilles du millésime 2011 au cours de la soirée festive du vendredi 21 octobre, dans les locaux de la cave coopérative à partir de 18 heures.
Aussitôt rentré de Nouvelle-Zélande où il a passé plusieurs mois, Martial Arnaud s’est très vite remis dans le « bain » de son activité de vigneron. En effet, c’est début juillet que l’on a pu voir à la Croix de Granier et pour la troisième année consécutive, le « chalet bio » réouvrir ses portes avec une amélioration dans l’aménagement de ce petit cabanon en bois. Une petite aire de pique-nique au milieu des vignes permet aux visiteurs de déguster et apprécier les produits de la Ferme des Arnaud.
C’est avec une fierté bien justifiée que Martial a présenté et proposé aux visiteurs ses produits tels que le jus de raisin qui a obtenu la médaille d’or 2011 au concours général agricole de Paris, l’huile d’olive qui a remporté une médaille d’argent à ce même concours, et d’autres tentations gourmandes comme la tapenade, les olives et, bien sûr, pour accompagner tout ça, du vin de sa production.
C’est avec une fierté bien justifiée que Martial a présenté et proposé aux visiteurs ses produits tels que le jus de raisin qui a obtenu la médaille d’or 2011 au concours général agricole de Paris, l’huile d’olive qui a remporté une médaille d’argent à ce même concours, et d’autres tentations gourmandes comme la tapenade, les olives et, bien sûr, pour accompagner tout ça, du vin de sa production.
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Quatre ans après le « coup de cœur » au guide Hachette obtenu par les vignerons de Villedieu-Buisson pour son Côtes du Rhône villages 2007, la cave vient de recevoir la même distinction pour son Côtes du Rhône rosé cuvée des templiers 2010.
Très aromatique, souple, avec une robe brillante, il vous séduira si vous ne l'avez pas encore dégusté.
Félicitations aux vignerons de Villedieu-Buisson pour cette nouvelle récompense qui s'ajoute à la longue liste des médailles obtenues lors des concours de cette année 2011.
Très aromatique, souple, avec une robe brillante, il vous séduira si vous ne l'avez pas encore dégusté.
Félicitations aux vignerons de Villedieu-Buisson pour cette nouvelle récompense qui s'ajoute à la longue liste des médailles obtenues lors des concours de cette année 2011.
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Vendanges 2011 [ par Aurélie Macabet ]
2011 fut, pour la cave, la seconde meilleure année en terme de volume depuis vingt-cinq ans ! Fantastique !
Pour cette campagne, nous avons eu un printemps chaud et des conditions de nouaison* très bonnes qui ont favorisé l’apparition de belles grappes. L'été fut normal avec quelques petites pluies qui ont permis d'arriver aux vendanges sans difficulté particulière. Le mois de septembre a été chaud et sans pluie. Parfait pour cette récolte !
Le raisin, de très haut degré, est arrivé en cave avec une moyenne générale à 13,9°. Certains apports ont même atteint 17° et plus !
Nous avons rentré 4 652 000 kilos de raisins soit environ 36 000 hectolitres de vin. La cave a ouvert pour les viogniers et les chardonnays les 23, 24, 25 et 29 août, puis le 2 septembre pour le merlot et les autres blancs (Côtes du Rhône). Elle a fermé le 28 septembre. Pas un jour de pluie n’a gâché une journée de vendange ! Quelle année !
79 % des raisins sont vendangés à la machine, le reste à la main. Il y a eu 69 % de note A, 29 % de B et 2 % de C.
Les viogniers et chardonnays, sortis le troisième jeudi d'octobre, sont aromatiques.
Les rosés sont, comme chaque année, d'une qualité exceptionnelle, avec un nez très exotique et des couleurs magnifiques. D'ailleurs, la Cuvée des Templiers 2010, a été élue « coup de cœur » au Guide Hachette !
Les rouges sont meilleurs qu’en 2010. Ils feront de bons vins de garde, d'une très belle structure aromatique, des tanins beaux et fins, des vins d'élégance.
Nous vous invitons à déguster ce millésime le samedi 17 décembre à partir de 18 heures. Venez nombreux, on vous attend !
* La nouaison est la phase initiale de la formation du fruit. C'est le moment où l'ovaire de la fleur se transforme en fruit après la fécondation.
Pour cette campagne, nous avons eu un printemps chaud et des conditions de nouaison* très bonnes qui ont favorisé l’apparition de belles grappes. L'été fut normal avec quelques petites pluies qui ont permis d'arriver aux vendanges sans difficulté particulière. Le mois de septembre a été chaud et sans pluie. Parfait pour cette récolte !
Le raisin, de très haut degré, est arrivé en cave avec une moyenne générale à 13,9°. Certains apports ont même atteint 17° et plus !
Nous avons rentré 4 652 000 kilos de raisins soit environ 36 000 hectolitres de vin. La cave a ouvert pour les viogniers et les chardonnays les 23, 24, 25 et 29 août, puis le 2 septembre pour le merlot et les autres blancs (Côtes du Rhône). Elle a fermé le 28 septembre. Pas un jour de pluie n’a gâché une journée de vendange ! Quelle année !
79 % des raisins sont vendangés à la machine, le reste à la main. Il y a eu 69 % de note A, 29 % de B et 2 % de C.
Les viogniers et chardonnays, sortis le troisième jeudi d'octobre, sont aromatiques.
Les rosés sont, comme chaque année, d'une qualité exceptionnelle, avec un nez très exotique et des couleurs magnifiques. D'ailleurs, la Cuvée des Templiers 2010, a été élue « coup de cœur » au Guide Hachette !
Les rouges sont meilleurs qu’en 2010. Ils feront de bons vins de garde, d'une très belle structure aromatique, des tanins beaux et fins, des vins d'élégance.
Nous vous invitons à déguster ce millésime le samedi 17 décembre à partir de 18 heures. Venez nombreux, on vous attend !
* La nouaison est la phase initiale de la formation du fruit. C'est le moment où l'ovaire de la fleur se transforme en fruit après la fécondation.
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Ce vendredi 21 octobre, la cave Villedieu-Buisson ne fermait pas ses portes à 18 heures, au contraire elle les ouvrait en grand pour la dégustation des chardonnays et des viogniers.
Nous sommes arrivées un peu plus tard et la foule était déjà présente.
Au son d’une musique de jazz, interprétée par un ensemble réuni pour l’occasion et pour notre plus grand plaisir, nous sommes allées nous servir un verre. Le personnel et les bénévoles se sont pliés en quatre pour satisfaire tout ce monde avec des amuse-gueules et de bonnes bouteilles.
Comme chaque année, Dominique Mombrun et son équipe nous ont proposé des huîtres, du foie gras aux huîtres et du jambon cuit à la broche accompagné de flageolets et de pommes de terre. Victimes de leur succès, ils n'ont malheureusement pas pu contenter tout le monde, vers 20 heures les marmites étaient vides. Mais cette soirée était loin d'être finie, grâce à la convivialité, à la musique et au vin, les invités ont pris plaisir à s'attarder.
Encore une soirée dégustation très réussie.
Bravo aux organisateurs et rendez-vous pour le rouge !
Nous sommes arrivées un peu plus tard et la foule était déjà présente.
Au son d’une musique de jazz, interprétée par un ensemble réuni pour l’occasion et pour notre plus grand plaisir, nous sommes allées nous servir un verre. Le personnel et les bénévoles se sont pliés en quatre pour satisfaire tout ce monde avec des amuse-gueules et de bonnes bouteilles.
Comme chaque année, Dominique Mombrun et son équipe nous ont proposé des huîtres, du foie gras aux huîtres et du jambon cuit à la broche accompagné de flageolets et de pommes de terre. Victimes de leur succès, ils n'ont malheureusement pas pu contenter tout le monde, vers 20 heures les marmites étaient vides. Mais cette soirée était loin d'être finie, grâce à la convivialité, à la musique et au vin, les invités ont pris plaisir à s'attarder.
Encore une soirée dégustation très réussie.
Bravo aux organisateurs et rendez-vous pour le rouge !
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