Éphéméride : Noël 2001

Gazette N°7 - 20 décembre 2001
   - Soir de Noël à Villedieu
   - La Norvège à Villedieu
   - Soupes
   - Téléthon... et...
   - Société de Lecture
   - Les lotos
   - Dommage
   - Actu : l'hôpital de Vaison
   - Un travail de fourmi
   - On parle de la Gazette
   - Le loto de la Gazette

Soir de Noël à Villedieu

A partir de 23h30 l’église sera ouverte et l’on pourra venir y écouter des chants provençaux en attendant que soit dite la Messe de Minuit.

Pour info : A 17h, en l’église de Roaix on pourra assister à une Messe des Familles avec tous les enfants du catéchisme.

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La Norvège à Villedieu

Quel jeune couple n’a pas rêvé un jour de pouvoir profiter de son bébé pendant sa première année et vivre ain-si les premiers mois de la vie de son enfant sans souci !

Une loi nouvellement votée le permet désormais, malheureusement pas chez nous mais chez nos lointains voisins du nord de l’Europe, en Norvège. Cette loi donne en effet, un congé parental à l’occasion de la naissance de son enfant à un des deux parents pendant un an avec un maintien de salaire de 80%. C’est grâce à cela que la famille Henning Hurum Flaata en provenance des environs d’Oslo est venue séjourner à Villedieu d’Avril à fin octobre dernier.

Parents de Nikoline (4 ans) qui a pu s’intégrer à la maternelle pour quelques mois et de Benjamin (11 mois), ils sont arrivés, attirés par la Provence, le soleil et guidés par une envie de vivre quelques mois dans "un village vivant mais pas trop touristique comme les récits de Peter Mayle décrivent le Luberon voisin". C’est en effet le cinéma et la littérature qui leur ont fait connaître notre région.

Leur premier contact à Villedieu fut quand ils demandèrent leur chemin pour trouver leur adresse d’adoption au : 1 rue des Ecoles. C'était avec Lionel et ils ont été étonnés par "ses grands yeux bleus". Vivre en plein centre du village leur a permis très vite de connaître bien des Villadéens et de repartir 7 mois après en laissant beaucoup d’amis, chose qu’ils n’imaginaient pas au départ. En résumé, ils se sont sentis très bien accueillis.

Le métier de Sigrid est inconnu chez nous. Elle est "diacre" pour l’Eglise protestante, religion d’état en Norvège, ce qui lui donne l’occasion de s’occuper d’enfants et de jeunes, un peu comme une assistante sociale.

Parlant peu français, ils ont tout de même réussi leur intégration. Ils ont été séduits par un nouveau rythme de vie, une nouvelle culture, un nouveau mode alimentaire (le poisson, les boulettes de viande et les pommes de terre étant les plats de base en Norvège) et "surtout séduits par une vie de famille qu’ils n’avaient encore jamais vécue avec autant d’intensité et de temps". Savoir s’arrêter et boire un café sur la place, parler avec ses voisins, est une chose inimaginable chez eux qui leur paraît maintenant acquise. Ils essaieront de la conserver dans leur façon de vivre en Norvège. Tel est leur souhait !

Au cours de notre conversation, ils nous ont raconté un peu leur vie en Norvège, la nuit presque totale en hiver dans le nord du pays et le soleil de minuit en été, la vie sauvage dans des contrées quasi désertes au bord des fjords où chacun aime passer des vacances de trappeur en solitaire, la douceur de vivre à Oslo au climat tempéré comparé au grand nord, dans de belles maisons en bois peint !

Les différences avec la France sont quelquefois surprenantes. Inutile de se gendarmer pour éteindre la lumière là-haut, l'électricité ne coûte rien. Attention, il y a néanmoins quelques inconvénients : on ne boit pas de bon vin à chaque repas mais qu’une fois par semaine pour "faire la fête". Il est même difficile d’acheter de l’alcool qui est très cher et rationné par un monopole d’Etat.

Enrichis de "cette merveilleuse expérience", ils ont vécu une réelle rupture avec leur vie mais c’est quand même heureux qu’ils sont repartis chez eux retrouver leur famille et leurs amis, leur maison et Nikoline, sa chambre de petite fille. Cette dernière aura, elle aussi, appris beaucoup en français et sur le plan scolaire, de son passage en maternelle. En Norvège les enfants ne sont pas scolarisés avant 6 ans. La maternelle n’existe pas, ils vont au "jardin d'enfants".

Cet exemple de loi sociale qui favorise ainsi la famille et la natalité nous montre qu’en France malgré tous les acquis sociaux, en matière d’aide aux familles nos députés ont encore beaucoup à faire en comparaison avec bien des pays du nord de l’Europe. Il est vrai que ce pays est petit et tient sa richesse du fait qu’il est producteur de pétrole mais que bien d’autres secteurs de l’économie ne sont pas aussi vaillants. Décidément l’Europe nous réserve bien des surprises et ces rencontres sont si enrichissantes que nous ne pouvons que souhaiter recevoir encore beaucoup de nationalités différentes chez nous !

Le temps passa bien vite en leur compagnie. Nous aurions encore beaucoup de choses à découvrir de ce pays nordique pour qui la Provence représente un rêve d’exotisme lointain mais pas inaccessible tout de même !

Armelle Dénéréaz
Propos recueillis par Rosy et Armelle le 19/10/01



La famille Henning
Hurum Flaata



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Soupes

Le festival des soupes a terminé son périple dans les villages du canton par Villedieu. Comme tous les ans, prés de 250 personnes sont venues déguster les 15 soupes, potages, veloutés et bouillons confectionnés par les villadéens et les villadéennes.

Les dégustations suscitèrent de graves débats ; l’un préférait la soupe à la courge, l’autre soutenait qu’aucune ne pouvait égaler la soupe aux truffes, certains étaient convaincus que la soupe aux topinambours et feuilles de betteraves recueillerait tous les suffrages.

L’émotion de Monique Vollot fut grande lorsque le jury lui annonça que sa soupe aux moules de Bouzigues avait été élue "soupe coup de coeur".

Après un discours éloquent de Gérard Blanc qui fut un des membres fondateurs de la "vénérable Confrérie des Louchiers Voconces", la soirée se termina fort tard autour d’une assiette de charcuterie arrosée de vin de La Vigneronne fort apprécié de tous.

Majo Raffin
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Téléthon... et...
Recette de la soupe au chou (pour 1000 personnes)...


Tout d’abord, acheter deux énormes marmites et constater lors de l’installation leur défectuosité ; se précipiter au Tennis Club de Villedieu et au centre "A Cœur Joie" pour trouver des marmites de remplacement. Se faire prêter une immense tente de l’armée et la monter entre deux bars, place Montfort à Vaison.

Ensuite, aller chercher : 30 Kgs d’oignons, 40 Kgs de carottes, 40 Kgs de choux, 5 Kgs d’aulx, 40 Kgs de navets, 60 Kgs de pommes de terre, 30 Kgs de saucisses de couenne et stocker le tout dans un local prêté par des amis.

Ameuter les copains et haranguer les passants, puis armés de couteaux et d’économes, commencer à 9 heures à éplucher cette montagne de légumes.

Raconter quelques histoires drôles pour remonter le moral des troupes.

A midi, se restaurer copieusement pendant "les 5 minutes" accordées généreusement par la grande Louchière et apprécier les pâtés et boudins offerts par la charcuterie Millet.

Mettre à cuire dans 500 litres d’eau tous les ingrédients, et attendre.

Constater que la soupe de la petite marmite a attrapé au fond et que son goût de brûlé la rend immangeable.

A 17 heures, mettre la soupe en vente dans tout le canton et récolter en fin de soirée la somme de 8.000 Frs pour le Téléthon...

Se retrouver le lendemain pour récurer, laver les marmites, démonter la tente et, recrus de fatigue, parler déjà de l’organisation de la soupe de 2002.
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Société de Lecture

Le bibliobus passera à Villedieu le jeudi 17 janvier à partir de 13 h 30.
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Les lotos

• 15 décembre : L’Amicale Laïque
• 23 décembre : Le Club des Aînés
• 30 décembre : La Chasse
• 6 janvier : La Lecture
• 13 janvier : La Paroisse
• 20 janvier : La Gazette

...à 17h30 au Café du Centre et à la salle des fêtes...
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Dommage

Merci les “jeunes” qui le vendredi 30 novembre se sont amusés à détruire nos plantations communales de pensées et ont jeté des mottes de terre et les dites pensées sur la porte d’entrée de la mairie.

Jean-Louis Vollot
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Actu : l’hôpital de Vaison

La Gazette a interviewé pendant le mois de novembre Lorenzo de Francisco, vice président du comité de défense de l’hôpital et Fatrick Fabre maire de Vaison pour connaître leur point de vue sur la situation de l’hôpital. Nous les remercions tous les deux de nous avoir reçu.

Interview de Lorenzo de Francisco
Nous avons rencontré Lorenzo de Francisco qui jusqu’en 2001 fut l’un des vice-présidents du Comité de défense de l’Hôpital de Vaison et candidat aux élections cantonales de mars 2001.

Il nous confie son inquiétude en tant que citoyen quant à l’avenir de l’hôpital et à la fermeture prochaine du service de chirurgie programmée suite au rapport des experts de l’IGAS l’hiver dernier, rapport qui n’a pas encore été rendu officiellement mais dont les termes connus laissent apparaître de nombreux dysfonctionnements au sein des trois hôpitaux de la région, Vaison, Valréas, Orange.

La connaissance complète de ce rapport tarde et montre encore une fois que les pouvoirs publics trainent à nous donner des réponses précises et constructives.

Lors de la dernière Assemblée Générale du Comité de défense, Lorenzo de Fransisco, toujours membre du Conseil d’Administration du Comité, préconisait lui de son côté de combattre la loi Juppé ratifiée par Elisabeth Guigou (1) plutôt que d’accepter les propositions du rapport de l’IGAS, défendues par Patrick Fabre à savoir la création d’une chirurgie ambulatoire.

Il s’insurge contre les élus qui donnent peu d’information à la population quant à l’avenir de l’hôpital et contre les ministres de la santé successifs qui n’ont jamais répondu aux courriers du Comité de défense.

Il nous rappelle également que grâce aux actions répétées du Comité le poste d’anesthésiste créé l’an dernier a enfin été pourvu, point très positif qui donne encore de l’espoir mais pour combien de temps.

Nous avons ressenti chez lui une grande méfiance et certes une grande déception de voir disparaître malgré tous les efforts du Comité de défense, l’hôpital de Vaison dans ses structures actuelles.


Armelle Denereaz et Rosy Giraudel

(1) Les termes de cette loi sont clairs vis à vis des petits hôpitaux ruraux : à plus ou moins longue échéance leurs services chirurgie et maternité jugés peu rentables, voire même très couteux, seraient fermés.


Interview de Patrick Fabre
Suite à la présentation du rapport initial de l’IGAS qui eu a lieu en début d’année 2001, Patrick Fabre a soumis à l’Assemblée Générale du Comité de Défense en mai 2001 dont il devient alors le président, son projet pour le service de chirurgie de Vaison qui représente 2% des activités chirurgicales des trois hopitaux (Valréas, Orange et vaison) et qui sous sa forme actuelle de chirurgie programmée devrait fermer.

Pour le remplacer un planning est prévu, commençant en janvier 2002 :
- des travaux afin d’installer la chirurgie ambulatoire dans les locaux des anciennes urgences. En attendant, dès janvier 2002, la chirurgie ambulatoire sera dans les locaux chirurgie...
- des travaux dans les locaux chirurgie afin de les transformer en moyen séjour avec soins de suite et réadaptation fonctionnelle (courant 1er semestre 2002) plus postes de médecin rééducateur et kyné...
- la pose de la première pierre de la Maison de Retraite prévue fin 2002 début 2003, avec fin des travaux fin 2004...
- des travaux et installation moyen séjour, plus balnéothérapie, plus soins de suite et rééducation fonctionnelle à la place de la Maison de Retraite actuelle, libérée à compter de fin 2004.

Ce projet médical a été adopté à l’unanimité par le Conseil d’Administration de l’hôpital auquel il a été présenté en juin dernier. Le rapport définitif de l’IGAS a été donné lors de la réunion du mercredi 12 décembre à Paris au Ministère de la Santé en présence des directeurs des trois hopitaux et des trois présidents des Conseils d’Administration de ces hopitaux. A l’issue de cette réunion les trois Comités de Défense seront également reçus.

Le Maire de Vaison veut être confiant quant aux décisions qui vont être prises car la pérénnité de ces services hospitaliers est essentielle pour les besoins actuels de la population de notre région. Il souligne également le travail fait par le Comité de défense grâce auquel une anesthésite de Lourdes a été embauchée depuis Juillet dernier et pourvoit enfin ce poste qui avait été créé depuis plusieurs mois. La transformation inévitable des structures actuelles doit permettre tout de même un service médical de proximité performant.

Tout ce qui nécéssite une lourde hospitalisation ou des opérations programmées est désormais assuré par les grands hopitaux, réalité malheureusement constatée partout en France.


Armelle Denereaz et Rosy Giraudel

Interview pour la Gazette, du Maire de Vaison la Romaine, Président du Comité de Défense de l’hôpital et également Président de son Conseil d’Administration que nous remercions également pour nous avoir transmis des informations après la réunion du 12 décembre.
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Un travail de fourmi

Vous est-il arrivé de visiter "l’atelier occupationnel" de La Ramade où les résidentes pratiquent leur art dans la réalisation d’objets divers ?

En fonction de leurs capacités, elles produisent avec l’aide des éducateurs de petits objets en bois, font de la mosaïque, des pompons, des boutons, des photophores décorés. Un atelier de peinture permet à certaines une expression artistique de même que l’élaboration d’un journal trimestriel, "Sous le Figuier", et encore bien d’autres choses.

Si le coeur vous en dit, venez leur rendre visite. L’atelier est ouvert tous les jours de 9h30 à 12h et de 14h à 17h30 sauf le mercredi après midi et le week-end.


Philippe Theret,
moniteur-éducateur

NB : on peut s’abonner à "Sous le figuier" pour 10 euros par an en s’adressant à La Ramade.





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On parle de la Gazette

On a parlé de la gazette dans la grande presse !

Il y a eu le 8 novembre un article dans La Provence ainsi que dans La Tribune. Le 15 novembre, c’était au tour de Vaucluse Matin de parler de nous. Tous ces articles, accompagnés d’une photo, ont rendu compte de notre expérience et de l’ambition de La Gazette.

Il y a eu également un dossier particulièrement fourni et intéressant sur les journaux de village, qui sont nombreux, dans L’Hebdo du Comtadin du 7 décembre. Sous la plume de Laurent Faré, ce dossier de 2 pages analyse les raisons qui font que dans beaucoup de communes des journaux d’informations se sont créés.

Il a ainsi été question du Cri du Carri à Mazan, du Malaucénien à... de Autrement et Ensemble à Saint Didier, du Pic Noir à Gigondas, d’autres encore, et bien sûr de La Gazette à Villedieu. On y apprend que La Gazette est le plus "modéré" de ces journaux. Ces "vilains petit canards" traitent des informations de proximité intéressant les villages et que l’on ne trouve pas dans les pages locales des grands journaux. Ils débattent des sujets les plus variés et ouvrent leurs colonnes à ceux qui souhaitent s’y exprimer.
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Le loto de la Gazette

La Gazette se lance à l’eau et fait un loto. Il aura lieu le dimanche 20 janvier pour clore la saison des lotos à Villedieu. Une date à retenir pour passer un bon moment.

Venez nombreux à notre loto de même qu’aux autres, toutes les associations de Villedieu ont besoin de votre soutien...
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