Éphéméride : Novembre - Décembre 2002
- Clémentine
- 11 novembre
- Une sacrée marmite
- Soupe, castagnade et téléthon
- Quine !!!!
- Le Père Noël à Buisson
- Petites nouvelles des échecs
Alain a écrit ce texte avant Noël comme un clin d’oeil à Clémentine. Nous avons choisi de le conserver comme un hommage après sa disparition.
Clémentine Joubert a eu 102 ans cette année et la clémentine a eu 100 ans.
Le 4 mai 1900 elle venait au monde et l'on peut penser que ses parents choisirent ce prénom parce que sa maman, Bathilde-Claire Beauchamp était née CLEMENT. On est d'autant plus autorisé à le croire, que son frère, Fortuné Clément, appela lui-même sa fille Clémence.
M. et Mme Beauchamp ne se doutaient pas qu'à la même époque le père Clément, un moine ayant la charge d'un orphelinat en Algérie, à Misserghin, étudiait le moyen d'obtenir de plus beaux fruits pour ses petits protégés. Il a alors l'idée d'introduire du pollen d'oranger dans une fleur de mandarinier, puis de semer les pépins du fruit qui en résulte. A la première récolte, il découvre des "mandarines" différentes, plus colorées, à la saveur douce et musquée.
Officiellement décrit en 1902, on baptisa ce nouveau fruit du nom de clémentine en l'honneur du moine-jardinier... Mais là aussi on peut penser que cette clémentine vit le jour en 1900.
Au revoir Clémentine.
Alain Bériot
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Retour au sommaire Novembre - Décembre 2002 Retour au sommaire Éphéméride 2002Beaucoup plus de monde que d’habitude à la cérémonie du 11 novembre : l’hommage rendu à Gustave Daladier n’y est pas pour rien.
Après les traditionnels discours au monument aux morts, tout le monde est allé au cimetière pour le dépôt d’une plaque sur la tombe en hommage à "l’As" de la première guerre mondiale.
Lors de l’apéritif à la salle Pierre Bertrand, la mémoire de Gustave Daladier fut évoquée par différentes personnes (Maxime Roux, Henri Favier, M. Charasse, maire de Beaumont du Ventoux...).
Jacques Bertrand, qui fut à l’initiative de cet hommage sans avoir connu Gustave Daladier, a évoqué la seconde guerre à laquelle il a participé dans l’aviation alliée, au titre des Forces Françaises Libres.
Yves Tardieu
Jacques Bertrand
déposant une gerbe
sur la tombe de
Gustave Daladier
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Retour au sommaire Novembre - Décembre 2002 Retour au sommaire Éphéméride 2002Pour la deuxième fois la tente est dressée sur la place Montfort. Les "louchiers" sont sur le pied de guerre et des volontaires sont venus leur prêter main-forte.
Il manque encore les tables de travail et tous s'impatientent, couteau ou économe à la main, enfin les employés municipaux apportent planches et tréteaux ; les légumes arrivent dans un magnifique triporteur. Plus rien ne manque et la petite armée attaque vaillamment les 200 kg de légumes. Vite, il faut arriver à bout des oignons en essayant de ne pas verser une larme, mettre à tremper un monceau de têtes d'ail, laver dans la fontaine les poireaux, carottes, pommes de terre, céleris, navets et courges. Il faut maintenant les éplucher, couper le tout en menus morceaux ; Yvane veille : "Ce n'est pas encore assez fin".
Les groupes se forment autour de leur légume préféré. Les rires fusent, les histoires drôles volent. Nathalie abandonne, pliée en deux, terrassée par un fou rire ravageur. Alain essaie de se défiler, il est tellement plus simple de faire des annonces micro pour motiver d'autres volontaires. Marie-France dirige de main de maître. Quelques ados osent même venir soutenir la troupe. Plusieurs fois, il faut faire appel à l'armée de secours : Irène et Daniel. Ils prêtent moult couteaux, bassines, saladiers et boîtes diverses ; ils ont aussi offert les 50 kg de saucisses qui amélioreront la potée. La marmite, toujours prêtée par le Tennis Club de Villedieu, est mise en marche pour faire mijoter tous ces légumes, des centaines de litres d'eau aident à faire glouglouter le bouillon parfumé pendant 2 heures. Les saucisses rejoignent le tout pour donner la touche finale, la "Grande Louchière" parfait le tout en salant et poivrant à point.
Il est 18 heures, la soupe est prête et des marmites pleines peuvent partir vers Puyméras, Roaix et Villedieu qui participent aussi à la fête. Le Téléthon commence.
Les gourmands affluent, la soupe brûlante est distribuée. Philippe chante et fait revivre Brassens et Brel et tous reprennent en chœur. Deux heures plus tard la marmite est vide, tout a été vendu. 1.830 euros iront à la recherche médicale ; la bataille contre la maladie continue et elle se poursuivra tous les ans avec des volontaires de plus en plus combatifs et les chercheurs gagneront de plus en plus de batailles.
Majo Raffin
Yvane Raffin sur son triporteur
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Retour au sommaire Novembre - Décembre 2002 Retour au sommaire Éphéméride 2002Toute occasion est bonne à Villedieu pour se retrouver et boire un petit coup.
Le Téléthon en fut une !
C’est ainsi que 70 litres de soupe préparée à Vaison par la Confrérie des Louchiers du Pays Voconce aidée de nombreux bénévoles ont été livrés à Villedieu et revendus par le Comité des fêtes.
Cette soupe était accompagnée de saucisses offertes par la boucherie Millet, les convives s’en sont réellement régalés.
Castagnade et vin chaud ont ensuite permis de passer une soirée dans la même ambiance que les veillées d’autrefois.
Grâce à la Vigneronne, au Domaine des Adrès et à la cave des Ausselons, le vin du terroir était bien représenté et chacun put le déguster à volonté tout en jouant au scrabble, au Rummicub ou à la belote.
Quand le mot solidarité se conjugue à convivialité et spontanéité le pari est gagné pour le Comité des fêtes qui en fut largement félicité et remercié.
C’est enfin une cagnotte de 506,50 € qui fut reversée au Téléthon et 72 € de vente d’ampoules pour éclairer l’arbre des lumières monté par les pompiers de Vaison.
L’hiver est long et pourquoi ne pas trouver d’autres prétextes pour recommencer une telle rencontre. L’idée est lancée et le Comité des fêtes a déjà été sollicité pour une soirée du même type en janvier ou février !
Armelle Dénéréaz
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Retour au sommaire Novembre - Décembre 2002 Retour au sommaire Éphéméride 2002Avec l’hiver, la saison traditionnelle des lotos a commencé. Les trois premiers lotos ont eu lieu en ce mois de décembre : celui de l’Amicale laïque, celui des aînés et celui de la chasse.
Les trois ont connu un réel succès ce qui est particulièrement important.
Pour nos associations, les bénéfices du loto sont une recette essentielle, quelquefois la seule, pour leur permettre de mener à bien leurs actions.
Participer au loto, outre le fait de passer un bon moment entre amis et d’espérer gagner (plaisir du gain mais aussi plaisir de l’attente et de l’espoir...), c’est aussi permettre aux associations de vivre.
Il ne reste plus que trois lotos !
Venez nombreux et gardez l’oeil sur le frigo (après avoir scotché...).
Yves Tardieu
Loto des ainés...
Loto de l'amicale...
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Retour au sommaire Novembre - Décembre 2002 Retour au sommaire Éphéméride 2002Malgré dix jours d’avance, pas de doute, c’est bien le Père Noël que nous avons rencontré dans les rues du village ce dimanche après midi !
Après quelques hésitations, il est entré dans la salle des fêtes, et là... oh surprise ! tous les enfants du village étaient sagement attablés autour d’un copieux goûter et d’un lutin vert, tout droit descendu de la forêt et qui leur racontait un conte de Noël...
Il s’est alors approché, a posé sa grande corbeille, a commencé sa distribution : il connaissait chaque enfant et avait préparé un cadeau pour chacun d’eux...
Maquillés, le regard pétillant, les enfants sont venus chercher leur présent sous l’œil attendri de leurs parents qui se régalaient de vin chaud ou de chocolat.
C’est la quatrième année que les petits buissonnais fêtent ainsi Noël avec un peu d’avance.
Quelques parents bénévoles ont eu cette idée et préparent gâteaux et cadeaux tandis que la mairie prête la salle et fournit boissons, bonbons et autres friandises...
Une après-midi conviviale où tous les enfants réunis décorent le sapin sur la place du village et attendent ainsi le 25 décembre avec un peu moins d’impatience !
Armelle Dénéréaz
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Retour au sommaire Novembre - Décembre 2002 Retour au sommaire Éphéméride 2002Je profite de la gazette pour répondre à quelques questions que l’on se pose.
"L’échiquier géant de Villedieu" fonctionne comme une association loi 1901. Il n’est pas affilié à la fédération française des échecs (FFE) en raison du nombre peu élevé de ses licenciés (cinq).
Les inconvénients : les joueurs doivent se licencier ailleurs. Les compétitions Villadéennes ne sont pas homologuées et ne comptent donc pas sur le classement ELO (nom du docteur Elo qui a le système qui attribue des points à tous les joueurs en positif ou en négatif selon les résultats. Ce système de classement vait été refusé par le tennis...).
Les avantages : pas de cotisation à payer à la FFE ce qui nous permet de fonctionner gratuitement, et organisation possible de tournois ouverts à tous, même non licenciés.
Le club est ouvert tous les vendredis à partir de 20h et accueille tous les joueurs quel que soit leur niveau. La salle est conforme à la loi, il est interdit de fumer tant qu’il y a des enfants. Si le jeu vous tente et que vous ne sachiez pas jouer il y aura toujours quelqu’un pour vous apprendre. Après deux années de fonctionnement où l’on a vu des joueurs venir puis repartir, un noyau d’une dizaine de joueurs s’est créé chez les adultes qui viennent régulièrement d’un peu partout : Villedieu, Vaison, Sablet, Mirabel et Cairanne.
Nous organisons un tournoi interne entre ces joueurs ; après deux parties, Jean Pierre Moinault et Denis Tardieu sont en tête avec deux victoires mais rien est encore joué. Quatre joueurs du club ont pris une licence cette année pour participer aux championnats du Vaucluse en individuel dont la première ronde s’est jouée à Cavaillon en novembre. Les adultes Frédéric Alary et René Kermann ont gagné cette première partie. Les jeunes Mathilde Giraudel et Damien Dénéréaz ont perdu leur partie.
Nos futurs champions participent surtout dans le but de s’améliorer, s’habituer à jouer contre des adultes, apprendre à gérer le temps d’une partie et de vaincre le stress d’une compétition. L’année prochaine leur ambition sera toute autre.
René Kermann
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