Éphéméride : 2004... Automne...

Gazette N°28 - 22 novembre 2004
   - La soupe fait grandir
   - Majo au fourneau pour Pernod
   - Interviouve de la grande louchière
   - Les soupes de nos villages...
   - ... à Villedieu ...
   - ... à Buisson.
   - La passion de l'esprit
   - Le caté du secteur de Vaison
   - Les échecs
   - Les aînés en Ardèche
   - Les amis de l'école du Palis
   - Loto de l'APE
   - Errata... Nostra maxima culpa...
   - Voie sans issue

La soupe fait grandir

La première soirée des Journées gourmandes, c’est celle de la grande finale des soupes. Même après toutes ces années, l’inquiétude, l’émotion, la découverte, la pagaille, le sérieux, l’étonnement, les sourires et les rires, et surtout le plaisir d’être ensemble, sont toujours aussi forts.
Louchières et louchiers, soupières et soupiers, villageoises et villageois, maires et élus et toi, public, qui tenteras d’accéder à la Sainte-table, vous êtes les personnages du grand théâtre des soupes. Vous créez en direct ces moments magiques qui resteront gravés dans nos cœurs et alimenteront nos prochaines veillées.

Cette année pourtant, il y avait un petit grand quelque chose en plus : la tendresse ! Car, pour la première fois, six enfants participaient à la grande finale : quatre avaient gagné dans leur village et deux étaient lauréats de la « soirée enfants » au cours de laquelle 25 soupes étaient en compétition.
Que de tendresse, que d’émerveillement, que de sérieux aussi chez ces cuisiniers en herbe et que dire de leurs soupes ? Très beaucoup superbonnes ! Merci les enfants !
Les magnifiques décors de notre théâtre sont bien sûr nos villages. Quatorze grands villages pour conter une petite histoire retrouvée par hasard dans un vieux livre de recettes du festival des soupes.

« Quand je vais zoner du côté de Puyméras, je vois souvent dans les buissons cinq romains en viennois costumés sabler le champagne ou sucrer les crêpes de Saint-Romain-en-Viennois, évidemment. D’autres, entre chauds lapins rasent tôt les murs du château de la comtesse de Ségur et disparaissent dans les bois. A ce propos, faut qu'on pense à remettre d'équerre Anne qui nous raconte les malheurs de Sophie et veut nous faire croire qu’elle est une petite fille modèle. Ne pouvant dévoiler « la chose », Madame Lecres tait cette histoire. Mais tout le monde en parle en ville. Dieu me garde de telles débauches ! Que ce soit avec cinq Maures ou cinq Mars seul un Moralès peut y mettre fin.
Toutefois, évitez de crier Haro, excusez-les, car ils font de si bonnes soupes ! ».

Les Journées gourmandes restent le paradis des gourmands et gourmets. Lieu de plaisir où les cinq sens sont d’autant mieux satisfaits qu’un sixième est plus développé, celui de la fête. Et la fête, nos amis les Hongrois de Baranya l’ont faite avec leur cuisine « venue d’ailleurs » : goulash, porc au foie gras grillé, soupe ormansag et les célèbres spaghetti de châtaigne à la chantilly... Après le Tokaj et le rouge Villany, le gâteau au pavot et l’eau-de-vie à l’abricot, la fête est encore plus joyeuse. Danseuses et danseurs, chanteuses et chanteurs ont mis un peu de folie « sous le plus grand chapiteau du monde ».

C’est la fête ! Le chapiteau s’est fait château (de chocolat) avec « la marquise de Sévigné » et Jean-Paul Burrus, petit neveu de notre mécène, troisième génération de chocolatier. Au lait, fourré, ganache, hum ! C’est la fête !
C’est la fête ! Yvane Raffin a préparé, pour les petits et les grands, le chocolat de notre enfance ! Chocolat fondu, lait entier, temps perdu, temps retrouvé.
C’est la fête ! Le « Bar à soupes » est ouvert. Les enfants (toujours eux) de l’Ecole d’art d’Avignon ont préparé des soupes de cailloux multicolores tellement beaux qu’on aurait dit des bijoux. Et puis Majo et Yvan de Villedieu, Yvanne de Vaison et Frédéric des Gipières ont fait des soupes. Six, huit soupes différentes chaque jour et tellement bonnes que le soir les marmites étaient vides et les estomacs pleins, même si « ce n’est pas l’estomac qui réclame la soupe bien chaude, c’est le cœur » (René Char : devise de la Vénérable confrérie des louchiers voconces).

Et si la soupe du cœur c’était le mystérieux « velouté Joséphine » ? Qu’est-ce que tu en penses, Yvane ?
La soupe du cœur, c’était aussi celle que les maires de Séguret, Buisson, Roaix, Puyméras avaient mijotée le samedi soir pour la confrérie et le plaisir de tous les « soupomanes ». Les vénérables ont élu la « soupe de lactaires délicieux de Saint-Just au filet mignon » de Thierry Goliard. Liliane Blanc, quant à elle, nous prépare pour le prochain festival « la soirée des maires » qui promet d’être chaude... (Après, c’est fini, juré !)

C’est la fête ! A la Ferme des Arts les élèves des Beaux-arts d’Avignon et le Rotary club de Vaison-la-Romaine ont réalisé potagers imaginaires et tables merveilleuses. Et tous ces trésors ont été créés pour des enfants. Mais pour ces enfants-là rien n’est trop beau. Ils sont atteints de cancer et pourtant ils nous donnent des leçons de courage. Les quelques fonds récoltés pour eux aideront à améliorer leur vie.

Que de rires, jusqu’aux larmes, comme celles qui mouillaient nos yeux quand nous nous sommes quittés. La fête est finie mais la prochaine commence. Nous sommes déjà en train de l’inventer.

Alain Germaine



Sophie Chansard
du Crestet,
grande gagnante de la finale des soupes 2004







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Majo au fourneau pour Pernod

La soupe est décidemment à l’honneur dans le canton de Vaison.

Chez Majo et Yvan Raffin, les parents de la grande louchière Yvanne qui préside le festival de soupes, TF1 s’est carrément invitée et voilà désormais Majo, star incontestée de la soupe pour cette saison 2004 !

Elle réalise, sous l’œil de la caméra, une soupe à l’oseille pour le plus grand plaisir de ses invités !

Armelle Dénéréaz







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Interviouve de la grande louchière

Yvane Raffin participe activement à l’organisation du festival qui lui tient à cœur. Elle nous raconte...

Comme les précédentes années les quinze mêmes villages ont participé au grand concours des soupes. Une soirée supplémentaire fut organisée pour les enfants, elle fut un grand succès. Parmi les 500 personnes présentes au centre culturel de Vaison, 75 enfants, chanteurs et cuisiniers y participaient. Le jury et son président, tous des enfants, ont sélectionné deux soupes, compte tenu du nombre de participants. En dehors de ce concours qui leur était réservé, quatre autres enfants ont été plébiscités dans leur village, dont Florian Blanc à Villedieu.

Les maires de six communes ont, eux aussi, décidé de faire leur soirée. C'est Thierry Goliard de Séguret qui a été retenu avec une soupe aux sanguins (ramassés le jour même). Ces soupes ont été vendues au profit de l'association des louchiers. Quant à Yvane, elle a présenté les soupes les plus rapides du monde - un quart d'heure entre le début de la préparation et la première dégustation !

En 2003, 156 soupes avaient été présentées, cette année 201 ont été réalisées selon des recettes à base de légumes. Ce thème a provoqué des recherches potagères et un travail intéressant sur les goûts. Parmi les membres du jury figuraient deux personnes de la délégation hongroise qui à cette occasion ont découvert, avec surprise, une telle variété de soupes de légumes, les leurs étant essentiellement faites de pommes de terre.

Le concours des soupes est toujours l'occasion de sympathiques rencontres et d'échanges entre les gens des villages et de discussions en famille pour la préparation de ce festival qui cette année encore fut exceptionnel. Il a bénéficié d'une très bonne couverture médiatique - FR3, TF1, Cuisine TV, France inter (dans son émission Charivari), Cuisine et terroir, Vins et terroirs. Des opérateurs de voyages, belges et anglais, sont venus passer 24 heures dans le Vaucluse pour organiser des séjours en octobre et novembre prochains autour de ce festival. Autant de manifestations qui contribuent à faire connaître notre région.

Cette année, Majo Raffin a inauguré sous le chapiteau des séances de cours de cuisine libres d'accès. Un essai pour envisager les fois prochaines des « séjours cuisine » dans les gîtes et maisons d'hôte de la région pendant les Journées gourmandes.

Un peu plus de travail sur la planche pour 2005.

Claude Bériot
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Les soupes de nos villages...

L’Opéra de quat’soupes

C’est ce je ne sais quoi qu’elles ont au fond des yeux
Qui rend meilleure la soupe et fait le ciel plus bleu
Ça peut paraître rien et pourtant c’est la vie
Que nous donnent chaque jour YvanNe et Valérie.







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...à Villedieu...

Je m'appelle Florian Blanc, j'ai 11 ans et demi, j'habite à Villedieu.

Cela fait quatre ans que je participe aux soirées soupe de mon village.

En 2001, j'ai préparé une soupe de fanes de radis, en 2002 un velouté de pommes de terre à l'or noir (truffes), en 2003 une crème de laitue et cette année j'ai gagné avec un velouté de courge à la bisque de homard (la recette vient de ma grand-mère). Je suis membre de la Confrérie des louchiers.

Ingrédients : (pour 8 à 10 litres de soupe)
4 kg de courges
6 à 8 pommes de terre
4 oignons
2 boîtes de bisque de homard
1 pot de crème fraîche épaisse
1 litre 1 / 2 d'eau
sel, poivre, persil, huile d'olive


Préparation :
J'épluche mes courges et pommes de terre, je les coupe en morceaux et je les lave. Dans ma cocotte minute, je fais chauffer 2 ou 3 cuillères à soupe d'huile d'olive dans laquelle je fais revenir mes oignons (épluchés et émincés). J'ajoute mes morceaux de courge, je fais cuire 20 minutes. Quand tout est cuit, je mixe tout, j'ajoute la bisque de homard, je goûte pour savoir si je dois rajouter du sel et du poivre.
Avant de passer à table, je rajoute la crème fraîche et le persil haché.

Bon appétit !

Florian





Alain Germaine remet
à Florian son diplôme
pour la meilleure soupe
de Villedieu



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...à Buisson

Buisson, troisième village en lice pour le festival des soupes, n’a pas raté son rendez-vous.

Le public était fort nombreux pour déguster les dix soupes en compétition. Chaque potage rivalisait en goût, couleur, saveur et parfum. A l’honneur, les soupes potagères, aux fruits de mer, au pot-au-feu. C’est toujours le même rituel, dégustation au coude à coude au beau milieu d’une foule compacte et gourmande. Mais on ne s’en lasse jamais et comme devait le souligner André Weber, le président du jury « dans mon enfance on mangeait de la soupe midi et soir et si je me porte aussi bien aujourd’hui c’est sans aucun doute grâce à ce régime ! ». Donc, pas d’hésitation, la soupe est à la mode et plus que jamais. Ce n’est pas la Confrérie des louchiers qui dira le contraire !

Liliane Blanc, maire de Buisson, devait remercier les participants, le public, les organisateurs et tous les bénévoles et surtout promettre de rendre la louche d’honneur attribuée l’an passée à la commune. Rappelons que c’était John Parson de Buisson qui, grâce à sa soupe aux carottes et à la coriandre, avait gagné en 2003 la grande finale à Vaison.

Finalement après dégustation, hésitations et concertation, le jury déclare la soupe coup de cœur de la soirée : « la crème de potiron aux moules » réalisée par Chantal Ayme qui devient la lauréate et a participé à la finale sous le chapiteau des Journées gourmandes à Vaison le jeudi 28 octobre.

Comme à l’accoutumée la soirée s’est prolongée autour de la soupe à l’oignon et des délicieux éclairs réalisés par Majo et Yvan.
Chantal Ayme, Buissonnaise depuis quatre générations, n’avait jamais fait la soupe pour le festival. Personne discrète, c’est plutôt Laurent que l’on voit dans les associations du village. Elle, elle préfère rester à « la ferme du petit champ » où la famille est revenue depuis dix ans et a repris l’exploitation familiale avec sa fille Stéphanie.

Mais cette année, elle a cédé : « sous l’impulsion de ma belle-mère, je me suis enfin décidée et pourtant la cuisine n’est pas une de mes passions. J’avais décrété depuis la fin des vendange ne plus cuisiner ! Ce que j’aime c’est gratter mon jardin et bricoler » dit-elle. Elle n’hésite pas à donner sa recette :
« Moules de bouchot, elles sont plus parfumées, potiron du jardin, c’est meilleur, et ensuite c’est simple » raconte Chantal « couper la courge en dés et les faire cuire à l’étouffée avec 80 g de beurre, saler et mixer. Entre temps, nettoyer et faire cuire les moules avec 50 cl de crème fraîche. Lorsqu’elles sont ouvertes, les trier, garder la crème et tamiser le tout. Ajouter cette crème au potiron avec du beurre. Au dernier moment jeter les moules égouttées dans le potage très chaud. Pour la déco, quelques feuilles de persil, c’est prêt ! ».

Voilà, il n’y a plus qu’à essayer !

Armelle Dénéréaz









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La passion de l’esprit

En septembre, Villedieu, et plus particulièrement La Magnanarié, ont accueilli un club de motos d’horizons très divers. Venus pour sillonner les routes de la région ces motards se regroupent par le biais d’une association au nom évocateur : « Spirit of passion, moto club authentique ».

Fort de ses 60 adhérents, ce club est né de la passion de ses fondateurs pour la moto et pour l’esprit motard. Le président est profondément attaché aux valeurs fondatrices du monde motard des années 60 et 70. « Solidarité, esprit communautaire et passion sont des valeurs que nous souhaitons incontournables au sein de notre groupe » explique-t-il. « Les échanges sont encouragés entre les membres afin que chacun puisse se dépanner, rencontrer d’autres passionnés dans sa région ou en cours de route pour une halte » continue Marc Bertrand, organisateur de cette sortie en Drôme Provençale et en Haut-Vaucluse.

Fondé en avril 2004 en région PACA, ce jeune club a déjà des antennes à Paris, en région parisienne et en Auvergne. L’objectif est de créer autant que possible des antennes locales, une par région afin de démultiplier la démarche, d’étendre un réseau d’amis aux quatre coins de l’hexagone sans distinction de marques.

Quinze sorties d’une journée, six sorties d’un week-end, comme celle-ci, et un dîner-réunion par mois sont déjà à l’actif de cette association dynamique qui regroupe ainsi des passionnés de 30 à 60 ans.

« La passion évoquée dans le nom même de notre association se vit au quotidien pour les motards qui nous ont rejoints, la moto est pour nous une façon de vivre en plus d’un plaisir, et non pas un banal loisir de plus » insiste Marc Bertrand qui cherche à partager cette optique avec de futurs adhérents.

Jean-Michel Jouve, le secrétaire de l’association, est chargé de la rédaction d’une publication "Spirit magazine" interne au club et qui est également lisible en ligne sur le site www.w650-france.com.

Pour tous les amateurs désirant rejoindre le club ou obtenir des informations, il est possible de prendre contact avec Marc Bertrand au 04 93 40 82 63 ou de lui envoyer un courriel à spiritofpassion@9online.fr.

Armelle Dénéréaz





« Spirit of passion,
moto club authentique »



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Le caté du secteur de Vaison

C’est Villedieu qui a été choisi comme lieu pour la première rencontre des enfants du catéchisme du secteur de Vaison pour l’année 2004-2005.

Sous la houlette du père Mestre, du père Doumas et des catéchistes du canton, une cinquantaine d’enfants étaient présents dans le village ce mercredi avant les vacances de la Toussaint.

C’est sur le thème de cette fête d’ailleurs que les enfants ont réfléchi.

Après une visite à l’église, ils se sont tous réunis à la salle paroissiale avant de se séparer en petits groupes dans tout le village.

Un jeu était préparé pour que chaque groupe étudie de plus près un saint proche de Villedieu et de Vaison. C’est ainsi que les enfants ont dû se documenter, parler et retrouver des traces de saint Michel, saint Laurent, saint Quenin... qui sont les saint patrons de Villedieu et des chapelles des environs. Une façon ludique et instructive de découvrir le village et ses monuments qui sont témoins d’un passé riche de l’histoire chrétienne des villages.

Une mise en commun de leur travail a clôturé la matinée. Ces rencontres sont aussi l’occasion pour les enfants de se connaître et de partager de bons moments ensemble...

Armelle Dénéréaz






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Les échecs

Le premier tournoi d’échecs du championnat de la ligue de Provence par équipe a eu lieu à Villedieu le 9 octobre.

L’équipe de Villedieu, représentée par son capitaine Bernard Lubrano, était composée de Frédéric Alary, Mathilde Giraudel et Damien Dé-néréaz. Elle a remporté la victoire face à l’équipe de Camaret composée uniquement de jeunes.

Ce tournoi est le premier d’une série qui va permettre aux huit équipes du Vaucluse de se rencontrer et de déterminer un classement d’ici le mois d’avril prochain. Suite à ce classement, l’équipe victorieuse montera en nationale 5.

L’équipe de Villedieu est issue d’un panachage de jeunes et d’adultes. Elle existe grâce au club de L’Isle-sur-Sorgue qui a accepté de licencier quelques personnes et de leur permettre d’appartenir à la Fédération française des échecs. René Kermann joue d’ailleurs avec le club de L’Isle et se classe parmi les joueurs expérimentés. Il participe à tous les tournois en individuel de la saison.

Avec Denis Tardieu, il anime toutes les semaines le club de Villedieu et forment les joueurs de tout âge à ce jeu qui les passionne.

La porte est ouverte à tous ceux qui veulent découvrir les échecs ou aux amateurs non licenciés sans aucune obligation.

Rendez-vous au Café du Centre dans la petite salle non-fumeurs à partir de 20 heures le vendredi.

Cette formule permet une grande souplesse et beaucoup de liberté, mais il ne faut pas oublier que régularité et assiduité sont gages de performances.

Armelle Dénéréaz







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Les aînés en Ardèche

Le club des aînés de Villedieu a repris ses activités hebdomadaires et ses sorties mensuelles. Pour sa deuxième excursion c’est l’Ardèche qui avait été choisie.

Rendez-vous était pris à 9 heures sur la place du village. Dans le car étaient déjà là quelques membres de Mirabel qui rejoignent régulièrement les Villadéens.

Malgré la pluie, les voilà partis pour une journée bien remplie. Un premier arrêt les a conduits à la « biscuiterie des Châtaignettes » de Saint Privas spécialisée, comme son nom l’indique, dans la fabrication de biscuits à base de farine de châtaigne. Après dégustation et achats, le restaurant, la Ribote, les attendait à Lussas.

Après un copieux déjeuner bien arrosé, le restaurant a proposé une après-midi festive à ses convives. Bal, goûter, tombola ont émaillé cette journée.

« Nous avons eu de la chance » raconte Thèrèse Robert, membre très actif de Villedieu, « un autre club était là. Il venait célébrer les 55 ans de mariage d’un couple de leur groupe. Nous avons participé à leur fête et partagé avec eux le champagne. C’était très sympa car nous avons chanté et dansé ensemble ». Un grand moment de convivialité et d’échange qui ne peut qu’engendrer bonne humeur et restera un bon souvenir pour tous.

En attendant la prochaine sortie à Lauris, dans le Luberon, le 18 novembre prochain, les rencontres du jeudi continuent avec jeux de société variés, lotos, goûters.

Pour tout renseignement utile s’adresser à Thérèse Robert au 04 90 28 92 46.

Armelle Dénéréaz







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Les amis de l’école du Palis

Le Palis ne manque ni d’idées, ni de dynamisme. Il possède déjà son école, centre foisonnant d’idées, de fêtes et haut lieu de rencontres. Pour les abonnés lointains ne connaissant pas la région ou pour les distraits, nous rappellerons que Le Palis est un hameau situé sur la commune de Vaison mais plus proche de Villedieu...


Une association

C’est d’ailleurs autour de cette idée d’école qu’est née l’association des Amis de l’école du Palis.

Quatre jeunes natifs du hameau, ayant fréquenté cette petite école, ont voulu se rassembler pour fédérer les habitants du quartier afin qu’ils puissent se rencontrer comme le faisaient de leur temps leurs parents et grands parents en intégrant les nouveaux venus dans cette dynamique. Quelques semaines plus tard l’association était née. Elle compte deux ans après plus de 90 adhérents. Pratiquement tous les foyers palissois sont représentés.

Dès la première année, des activités diverses et variées ont vu le jour, comme une balade dans les vignes permettant à chacun de prendre contact, d’échanger et d’évoquer des souvenirs du quartier. Une soirée jeux de société a été organisée dans le local de la Croix Rouge à Vaison, puis un pique-nique pour le premier mai au camping du Palis. Une soirée étoiles a permis de faire connaissance avec le ciel du Palis en été. Elle a été suivie par une deuxième nuit étoilée mais en décembre cette fois-ci, gla-gla, mais magnifique !
Une sortie à la neige, une visite du musée et des fouilles de Vaison, une soirée pistou, une autre provençale avec Jean-Bernard Plantevin enfin, la toute jeune association ne manque pas d’idées et ses membres créatifs et dynamiques n’ont pas dit leur dernier mot.

En bref, cette association plaît et a trouvé sa place dans le paysage du quartier.



Son Assemblée générale

Le 12 septembre 2004 a eu lieu la troisième assemblée générale. Elle a débuté vers 17h dans la cour de l'école. Le bureau a fait le bilan des activités de l'année ainsi que l'état financier et a annoncé les projets à venir devant une soixantaine de personnes. Il est à rappeler que le, ou la présidente, est et sera toujours un ancien élève de l’école du Palis. Fil rouge de l’association.

Le conseil d'administration a été réduit mais il a été mis en place une liste de membres actifs qui sera bientôt disponible sur le site.
Pour cette année le Conseil d'administration est le suivant :
- Brigitte Rochas, présidente
- Gérard Biojoux, vice-président
- Sophie Marion, secrétaire
- Daniel Leturgie, secrétaire-adjoint
- Thibault Romieu, trésorier
- Edith Sayou, trésorière-adjointe
- Sandrine Plantevin.

Après la réunion, un apéritif dînatoire a été offert par l'association, la soirée s'est terminée vers 20h30.



Son site et son journal

L’association communique. Pour cela deux outils :
- "Le petit journal". Il en est à son deuxième numéro. Il sert de lien entre l’association et ses membres et tous ceux qui désirent connaître les activités prévues. Il est fabriqué par le bureau et tous les volontaires désireux d’apporter leurs idées, poèmes etc... Pour y participer, contacter Brigitte Rochas au 04 90 28 95 04 ou Monique Charras au 04 90 36 31 24.
Des exemplaires de ce journal sont aussi disponibles à la mairie de Villedieu.
- le site internet. ll est mis en ligne par deux passionnés, Thibault Romieu et Sophie Marion qui "s’éclatent" dans cette création. De nombreuses photos des manifestations diverses y sont visibles.
Adresse web : www.amisecolepalis.fr.st.



Ses projets 2004-2005

Une première randonnée dans les Dentelles, avec pique-nique, a eu lieu le dimanche 21 novembre.

Le 11 décembre est prévue une sortie en car au Pont du Gard avec visite du pont, du musée et séance de cinéma avec une guide locale, Sylvie Brydenbach.

Soirée jeux à Villedieu en janvier (à confirmer) voir prochaine Gazette.

Sortie à la neige, pique nique au camping, soirée provençale et pistou seront reconduits. Les informations seront données sur le site et dans le Petit journal

Au cours de l’hiver, les cafés palissois sont des espaces de rencontres et de discussions sur des sujets divers mais toujours en rapport avec la saison et les préoccupations des adhérents. La prochaine réunion aura lieu le 12 décembre avec pour sujet les « panades » et les plantations d’arbustes et d’arbres dans les jardins.

L’association participe également à toutes les manifestations de l’école car l’un des objectifs principaux est de toujours réunir les gens autour de ce qui se passe dans le hameau, à l’école comme chez Bibi.

Armelle Dénéréaz









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Loto de l’APE

Comme chaque année l’association des parents d’élèves de l’école du Palis a organisé son loto à l’Espace Culturel de Vaison le 12 novembre. Les joueurs étaient nombreux au rendez-vous.

En effet, le premier prix, un voyage d’une semaine au soleil pour deux personnes, laissait rêveur.

Mais il y avait d’autres lots de choix : lecteur DVD, téléphone à son numérique, cafetière expresso, ainsi que beaucoup de dons généreux des commerçants vaisonnais, caves et grandes surfaces ; sans oublier les chaussettes mascottes du loto présentes dans chaque colis : l’hiver approche !

Les gourmandises, croquettes maison inclues, ont régalé les participants. L’ambiance, concentrée, s’est électrisée au moment crucial du dernier carton plein et c’est Madame Rozeman qui s’envolera avec la personne de son choix vers la Tunisie.

Isabelle S. du yoga
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Errata... Nostra maxima culpa... Errare humanum est... (1)

Dans son numéro 26, la Gazette a publié un article illustré d’une magnifique photo sur la fête de l’école du Palis.

Comme le dit si bien Jean-Marie Dususo, ERRATA..., MEA MAXIMA CULPA..., ERRARE HUMANUM EST (2).

La Gazette a en attribué la maternité à l’institutrice Martine Auzou alors que cet article était de Mme Guiberteau. Le coupable est condamné à offrir un coup à boire à ses victimes.

Yves Tardieu



Malgré tous les soins dont sa préparation est l’objet, notre publication paraît avec fautes orthographiques, impropriétés lexicales ainsi que maladresses grammaticales et typographiques.

Les membres du comité de rédaction ont beau s’abîmer les yeux à la consultation des ouvrages les plus savants, aux lectures, relectures, pénultièmes et ultimes lectures puis relectures « ultimissimes », comme les correcteurs des plus grands journaux, ils laissent passer des mots mal orthographiés, des ponctuations imprécises, des solécismes irritants et, parfois même, des informations mal vérifiées. Il suffit de voir la mine défaite des personnes chargées de la distribution qui découvrent au petit matin – un journal, comme le lait antan, doit être distribué tôt le matin – telle balourdise ou telle « faute » (3), parfois à la une.

Faisons l’inventaire, provisoire, du récent numéro 27 :

- manquent treize virgules, sept points dont un d’abréviation, six caractères d’espacement, quatre traits d’union, cinq majuscules, un accent circonflexe, un « s » de pluriel, la désinence infinitive d’un verbe précédé d’un autre conjugué, quatre mots, deux membres de phrase et deux filets ;

- trois virgules, trois points de suspension, un tiret, un caractère d’espacement, deux majuscules, un accent aigu et trois « s » de pluriel sont de trop ;

- quant au « boulghour » de la recette de cuisine, la plupart transcrivent tout simplement en « boulgour », ce mot turc ;

- le diminutif de Laure est évidemment Laurette et non Lorette dont le culte relève d’une église presque montmartroise ;

- la « culmination » du soleil ne peut pas être visible tout au long d’un méridien quand, en certains de ses points, il fait nuit (4) ;

- confondre la Celtaquatre de François Rodari avec une Juvaquatre, même s’il s’agit de deux Renault d’avant guerre, est indigne d’une officieuse rédaction en chef autant rétive à la marche à pied qu’historienne ;

- il convient d’écrire premier, deuxième, etc. quand la série numérique se poursuit et non pas premier puis second, ce qui laisse entendre une interruption voire une subordination ;

- une publicité clandestine pour une entreprise d’horlogerie à quartz, suisse ou japonaise, s’est glissée dans la photo illustrant un article consacré à l’olivier ;

- enfin, les allusions répétées à « un barbu corpulent, propriétaire... » relèvent du message subliminal complaisant. Elles ne peuvent qu’indisposer l’abonné.

Les lecteurs de la Gazette sont sans doute indulgents. Ils se souviennent de l’école où l’on taxait de fautives leurs « erreurs » d’orthographe. Ne commet de faute que celui qui viole délibérément une loi morale. L’écolier écrit et se trompe parfois. Il ne le fait pas exprès, sinon ce ne serait, de sa part, que provocation aux coups de « règle » sur les doigts.

Comme le disait si « justement » Pierre Dac : « Une erreur est vraie ou fausse selon que celui qui l’a commise s’est trompé ou non ».

J. M. Duçuso

(1) Erreurs… C’est notre très grande faute… L’erreur est humaine...
(2) Erreurs… C’est ma très grande faute… L’erreur est humaine...
(3) Note à benêt : on peut aussi parler de « coquille », c’est le cas du typographe qui n’a pas de « q ».
(4) Au delà des cercles polaires en dehors des équinoxes.
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Voie sans issue

La rue de la Bourgade est une rue pour piétons, pour cyclistes acrobates et, peut-être aussi, pour cavaliers. C’est une impasse pour les automobilistes et un terminus pour les quelques personnes qui y habitent car des escaliers la séparent en deux tronçons.

L’été, parfois, des touristes s’y engagent imprudemment en voiture. Ne pouvant plus avancer, ils ne font pas demi-tour, faute de place pour manœuvrer, mais marche arrière. On dit même qu’autrefois, avant qu’une rambarde face obstacle aux funambules du volant, certains véhicules ont descendu involontairement les degrés, emportés par leur élan ou par la berlue de leur conducteur. Depuis le 18 octobre, l'animation automobile dans cette voie du village s’est décuplée. Peut-être s’agit-il de la conséquence de la fermeture provisoire de la Grand-rue au passage des véhicules.

Après avoir déclaré réglementairement les travaux et obtenu les autorisations nécessaires, une entreprise de construction de Vaison y a monté des échafaudages afin d’enduire les façades de trois des maisons qui la bordent. Pour réduire la gêne, la période du chantier a été choisie en fonction des vacances scolaires de la Toussaint. Malgré trois jours d’intempéries, en poursuivant les travaux le 11 novembre, « la Bâtisse provençale » a achevé le chantier dès le vendredi 13. Les tracas occasionnés par la coupure de la Grand-Rue sont désormais compensés par le nouvel aspect coquet que présente cette voie importante. Qui s’en plaindra ?

Il n’est quand même pas fréquent que l’artère qui mène à Buisson, Roaix ou au pont sur l’Aigues soit fermée. Ainsi les autobus de transport scolaire ne se sont plus rendus sur la place de Villedieu, mais ont embarqué et déposé les élèves à la Croix de Granier. Je me suis dit que des véhicules de transport en commun, défrayés par les familles et les contribuables, auraient pu accéder quand même au village. Quel obstacle interdisait d’emprunter la route départementale 8, puis la D75 jusqu’à l’embranchement vers Mirabel, enfin la D7 jusqu’à la place de la Libération, afin de respecter le lieu d’arrêt habituel ? La longueur du détour est de l’ordre de quatre kilomètres, soit un trajet supplémentaire d’environ trois kilomètres. Ainsi la propriété d’Yves Arnaud n’aurait pas servi de parc de stationnement aux voitures des parents.

Je me suis dit aussi qu’au carrefour de la Croix de Granier tous les véhicules étaient dissuadés d’accéder au village par des panneaux, dont certains subsistaient cinq jours après la fin des travaux. Pourtant, les voitures et même certaines camionnettes peuvent parvenir à la place en prenant la rue du Moulin à partir de la place Charles-De-Gaulle, le chemin pentu jusqu’au château et enfin la rue du Mistral. Je me suis dit également que venant de Vaison, à la pointe, nul conducteur n’était informé qu’il devrait faire un détour par la cave (celui que l’autocar scolaire refuse d’emprunter) pour se rendre à Buisson, Roaix ou au pont sur l’Aigues via Villedieu. Je me suis dit enfin que sur la place de la Libération la pancarte indiquant « déviation » était bien imprécise dans la direction à suivre.

J’ai donc compris pourquoi l’impasse de la Bourgade était animée de façon inaccoutumée par la circulation de véhicules alternant la marche avant et la marche arrière. Et puis je me suis dit que la cité de France qui est dotée, sans doute, du plus grand nombre de panneaux de stationnement interdit (légaux et « sauvages ») par tête d’habitant pourrait emprunter à la direction départementale de l’équipement quelques placards provisoires permettant aux « estrangers » qui passent d’en trouver la sortie. Un petit panneau permanent signalant que la rue de la Bourgade est coupée par des escaliers pourrait même être installé à ses extrémités.

On sait désormais que le lion villadéen est insensible aux crises d’urticaire mais l’on ne savait pas qu’il était à ce point indifférent à l’errance de ceux qui s’aventurent sans « G.P.S. » sur son territoire.

Mais tout cela n’est qu’impedimenta (1).

T.d.C.-T.d.V.

(1) Mot latin signifiant, entre autres, « entraves à la circulation » selon le petit Larousse.





Rue de la Bourgade



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