Le vendredi 7 octobre était le grand jour du haut débit sur internet à Villedieu. Dans la journée, les curieux, les pressés, les anxieux ont pu se rendre à la salle Pierre Bertrand pour se renseigner sur leurs lignes, le matériel requis, les prix, etc...

Ils étaient accueillis par Camilla et Franck Saumade de Net et Cie qui est partenaire de Wanadoo à Vaison ainsi que par les agents de France Télécom. Pour beaucoup, il s’agit de se renseigner et de découvrir la nouveauté. Pour d’autres, il s’agit déjà de comparer les coûts et les services. En gros, il y a ceux qui ne se cassent pas trop la tête ou font confiance à Wanadoo, filiale de France télécom et opérateur dominant, et ne regardent pas trop le prix. Ils partent avec une commande.

D’un autre côté, il y a ceux qui recherchent le prix le plus bas ou bien qui se méfient du "gros" sur le marché et qui cherchent un opérateur concurrent. A Villedieu en ce mois d’octobre, Alice, filiale de Tiscali, à la cote, portée par une vague de publicité télévisée particulièrement efficace. Il y a aussi ceux qui hésitent, calculent, comparent et repoussent à plus tard la décision. Dernière catégorie, le Villadéen, le Buissonnais ou le Palissois éloigné du central dont la ligne n’est pas "éligible" et qui reste nécessairement zen devant la difficulté du choix qu’il n’a pas à faire... À Villedieu, le central est situé au lotissement Gustave Tardieu et dessert la majeure partie des lignes de Buisson et Villedieu. 92 % de ces lignes sont éligibles à l’ADSL.

Ce dernier chiffre a été donné par Philippe de Moustier lors de l’inauguration officielle. Jean-Louis Vollot accueillait le public et les officiels par un premier discours saluant l’événement et remerciant les uns et les autres. C’était ensuite les discours de M. Richaud, directeur régional de France Télécom, de Philippe de Moustier, directeur commercial et de Claude Haut, président du conseil général. Chacun se félicitait de l’arrivée de l’ADSL à Villedieu bien sûr mais aussi du taux de pénétration dans le département tout entier et de l’accord de partenariat signé entre France Télécom et le conseil général. Les solutions nouvelles, de type satellite, pour les villages ou hameaux trop éloignés des noeuds du réseau ont été expliquées.

Philippe de Moustier a proposé ensuite une petite démonstration au vidéo projecteur de la rapidité de l’ADSL et trois petits films évoquant les usages nouveaux que permettra le haut débit, par exemple dans le maintien à domicile des personnes agées. Il ne s’agit pas pour eux de "surfer sur internet" ou d’envoyer des photos à leurs copains et copines mais d’utiliser la possibilité de visionner des images et de dialoguer en direct. Moyennant un équipement adapté, il est alors possible de se rendre compte, pour un soignant, de ce qui se passe chez la personne en question.

Après ces informations et échanges, Jean-Louis Vollot invitait l’assemblée à partager un traditionnel apéritif offert par la municipalité.

Le 13 octobre les Aînés se sont retrouvés devant une bouillabaisse à Saint-Marcel d’Ardèche.
Ils se sont régalés et Colette Percheron en témoigne...

Qui dit que le chiffre 13 porte malheur ?
Car notre sortie fût un vrai bonheur
À la Cigale
Quel régal
Nous n’étions pas ridicule
On entendait nos mandibules
Quand la soupe de poissons
Fut finie, avions nous des frissons
De voir les plats remplis
De tous les poissons qui font
Une bonne bouillabaisse
Plies, rascasses, rougets, moules, langoustines
Et que personne n’en laisse
Et l’aïoli si fine
Pourquoi ne pas venir deux fois
Lorsque nous avons une table de Roi
On en fera réputation
Car ici tout était bon
"Foi de Percheron".

Sur l’air de "J’ai deux amours" de Joséphine Baker :

Pourquoi toujours
Revenir à Saint-Marcel
Parce que toujours
La Cigale nous appelle.

Ma région est belle
mais à quoi bon le nier
Ce qui m’interpelle
C’est chanter (bis) et manger
J’ai deux amours
Ma région et manger
Chanter toujours
Les repas bien menés.

Le 17 novembre, accompagné du club de Mirabel, ils se sont rendus à Saint-Christol en passant par Sault chez Boyer, pas celui que vous croyez mais le fabricant "de nougat dur et de nougat mou" (car la capitale n’en est plus Montélimar).

Au Lavandin, restaurant de Saint-Christol, ils ont dégusté un civet de biche au goût inhabituel. Raymonde Tardieu a pensé qu’il y avait de la groseille. Bruce et Kerstin Lockardt ont détecté un parfum de framboise. Le chef interrogé a dit : "fruits rouges".

Après la salade au magret de canard fumé, accompagnée de petit épeautre, d’épinards gratinés, de tomates à la provençale et suivi de fromage et de salade de fruits, ce civet au fruits rouges fut fort apprécié des participants.

Est-ce la nouvelle tente prêtée par la COPAVO ou la douceur de la soirée, en tous cas la foule s'est massée à Villedieu pour cette onzième soirée du festival des soupes. Les cuisinières également ont fait nombre. Quinze soupes, alors qu'en 2004 on n'en comptait que dix. Pas de lassitude donc et c'est toujours avec plaisir que l'on retrouve quelques habitués du festival qui chaque année concoctent une nouvelle recette qui réjouit les papilles tant du jury que du public. Mais aux anciennes se rajoutent quelques nouvelles têtes, comme cette année par exemple, Julienne Goossens, qui habite le village depuis à peine deux mois, n'a pas hésité à participer en proposant une « Julienne soupe » !

Ce festival n'a pas fini d'étonner et de prouver que la soupe rassemble, réchauffe et permet de créer des liens. Le jury de nouveau, a eu bien du mal à se décider, mais en fin de compte c'est un velouté de tomate à la cannelle qui a remporté les suffrages pour la plus grande surprise de sa créatrice.

Le président du jury, Gérard Blanc, a eu la joie d'annoncer à Tess Lazard cette victoire alors que chaque candidate était chaleureusement remerciée de sa participation par le maire Jean-Louis Vollot et le Comité des fêtes. Chacune a reçu un petit cadeau de remerciement avant de se retrouver avec les quelques trois cents autres personnes présentes, autour d'un généreux plat de pâtes et d'une délicieuse mousse au chocolat pour continuer la soirée.

Le velouté de tomate à la cannelle de Tess est une première. Un matin, en se réveillant, Tess s'est décidée et la recette en tête elle a fait des essais dans sa cuisine. Oignons, poivrons, tomates et huile d'olive ont fait la base de sa soupe. « Ensuite j'ai essayé plusieurs épices. En Suède, on utilise beaucoup la cannelle mais plutôt dans les desserts. Là, j'ai voulu tenté et j'ai trouvé cela réussi et donc voilà : en fin de cuisson j'ai ajouté la cannelle et la crème fraîche après avoir mis un peu de sucre pour diminuer l'acidité des tomates, et ça m'a bien plu » confie-t-elle après s'être remise de ses émotions « car je ne pensais vraiment pas gagner. Cela m'a vraiment impressionnée quand on a annoncé le résultat mais je suis très contente maintenant et je pense à la surprise de ma mère qui vit aux Etats-Unis quand elle va lire cela dans le journal. Plusieurs exemplaires vont s'envoler pour toute la famille » dit-elle, amusée !

Il faut tout de même dire que Tess, est une habituée de la cuisine car tout l'été elle confectionne de nouveaux tapas, pour le « tapas du jour », qui régale les clients du Café du Centre sur la place du village. Lionel, le patron est également très fier de cette victoire et a rêvé à la finale du 28 à Vaison.

La première ronde du tournoi d'échecs par équipe en National 5, pour la région Nord-Ouest Provence, a eu lieu à Villedieu. L'équipe a atteint l'an dernier ce niveau et dispute son premier match de l'année. Les huit équipes à concourir en National 5 en Vaucluse sont : Avignon, Caumont, Bollène, Cavaillon, Orange, Villars, l’Isle sur Sorgue et Villedieu. Elles vont se rencontrer tout au long de l'année.

L'ECV Villedieu a donc rencontré l'ECV1 (Echiquier Centre Vaucluse de l'Isle sur Sorgue).

Autour des six tables s'affrontaient :
- Foppe-Jan Montsma et Marc Sares,
- René Kermann et Nicolas Lasimone,
- Denis Tardieu et Grégory Gonzalès,
- François Reynaud, venu de Morières compléter l'équipe de Villedieu et Charles Ricci,
- Peter Stolwijck et Marcel Morales,
- Bernard Lubrano et Jean Marc Ricci.

L'ECV Villedieu a remporté trois points contre deux pour l'ECV1 et une partie nulle, c'est donc une première victoire pour Villedieu qui a rencontré l'équipe de Caumont le 20 novembre.

Pour la toute jeune équipe villadéenne, cette première victoire est perçue comme un signe d'encouragement. Une deuxième victoire pendant le tournoi conforterait la position de cette équipe dont le but est de se maintenir à ce niveau.

Bonne chance Villedieu.

Par ailleurs six membres de notre club ont participé fin octobre aux championnats de Vaucluse en individuel avec des résultats encourageants.

Mardi soir et mercredi matin des dizaines d'enfants avec leurs catéchistes et des parents, venus des 17 paroisses du secteur de Vaison la Romaine ont envahi les rues de Rasteau pour participer à un temps fort de catéchèse sur les saints.

Après un moment de prière à la chapelle Notre-Dame des Vignerons et de présentation de jeu, les enfants se sont lancés dans la recherche qui devait leur faire découvrir des figures de sainteté. À l'église paroissiale qui domine le village, les enfants et adultes se sont ensuite retrouvés pour une célébration au cours de laquelle, équipe par équipe, ils ont présenté le saint qu'ils avaient découvert.

Avant de se quitter, jeunes et adultes ont pu déguster des succulents gâteaux et oreillettes confectionnés par des dames de Rasteau.

« Les temps forts de catéchèse sont organisés trois fois par an. Ils permettent aux enfants de découvrir qu'ils ne sont pas seuls dans leur village et que d'autres participent aussi à la catéchèse comme eux. » explique Denys Richomme, diacre à Vaison qui secondait les pères Mestre, Granier et Van Vossel lors de ces journées.

Le jeudi 17 novembre vers 15h30, à proximité immédiate du Centre, un reporter de La Gazette a pu photographier ces deux véhicules en infraction caractérisée. Pour préserver l’anonymat des contrevenants, les plaques ont été floutées...


Les autocars qui transportent les collégiens et les lycéens de Villedieu rencontrent parfois quelque difficulté à traverser le village en raison du non-respect de la réglementation du stationnement.

C'est sans doute pourquoi la maréchaussée du canton a fait une descente inaccoutumée sur la place de la Libération un bel après-midi du mois d'octobre. C'était un dimanche et les autocars étaient au garage. C'était un dimanche et le pare-brise des voitures de quelques « marginaux du stationnement » furent agrémentés d'une « prune » (1). Parmi les propriétaires des véhicules en contravention figurent des personnes dont les responsabilités assumées dans des sociétés et associations locales permettent de considérer comme des notables(2).

Des esprits chagrins, Dieu sait s'il en est au village, ont regretté qu'animés d'un zèle contenu les représentants de la loi n'aient pas dressé aussi contravention à chacun des rondins de résineux, couleur de bois mort, qui occupent délibérément depuis quelques années la voie publique et constituent de toute évidence une entrave à la circulation, voire au stationnement autorisé.

Les gendarmes sont revenus. C'était un jour de semaine et certains consommateurs du Centre, abandonnant leur verre à moitié plein (3), sortirent précipitamment pour déplacer leur véhicule, préférant s'exposer à un contrôle d'alcoolémie que de se voir infliger une amende certes modique - au prix où sont les carburants - mais dénonçant publiquement le marginal à la vindicte du citoyen ne stationnant que sur le droit chemin.

La brigade revint encore et encore. En vain, à part quelques automobilistes de passage, les « marginaux » se terrent. Les vacances de la Toussaint sont passées, les autocars circulent, mais Saint-Laurent est tarie. Est-ce la conséquence du piétinement presque quotidien des brodequins cloutés ?

(1) Notons que si le procès-verbal d'infraction est assimilé à un fruit, celles qui le rédigent, en ville, sont comparées à un légume : l'aubergine.
(2) Il s'agit notamment de Jean-Jacques Favergeon, certes issu d'une cité romaine, mais que le réduit gaulois a accepté en raison de son alliance ainsi que de ses qualités cynégétiques et de Paulette Mathieu félibre xénophile.
(3) Ou à moitié vide.

Ces trois créatures ont été aperçues dans le village à plusieurs reprises la nuit du 31 octobre...

Elles hantaient les rues et terrorisaient les Villadéens...

Si vous les reconnaissez, prière de ne plus leur donner de bonbons !!!

Non c'est une blague les trois donzelles fêtaient "halloween" !

C’est avec un franc succès que s’est déroulé le vide grenier de l’école du Palis.

Cette opération avait pour but de récolter des fonds afin que les enfants puissent partir en voyage scolaire à la capitale. Une partie de la cour était donc réservée aux parents alors que l’autre accueillait les exposants de l’extérieur.

Buvette, saucisses, merguez et frites maison était assurées par Sandrine et Pascal. Toute l’équipe vous remercie tous sincèrement.

Les amis de l'école du Palis avaient fixé leur assemblée générale le dimanche 25 septembre suite au vide grenier.

Un seul changement dans le bureau, Odile Marie occupera cette année le poste de trésorier puisque Thibault Romieu est parti en stage dans le cadre de sa formation.

Notre association vous donne rendez-vous le dimanche 11 décembre à l'Espace culturel pour son après midi jeu, à partir de 15 heures.

A la suite de ce moment, aura lieu la présentation du livre réalisé par Renée Biojoux concernant l'historique de l'école du Palis...

Nous vous attendons nombreux.

Contact : 04 90 28 95 04.

Une fois n’est pas coutume, la télévision m’a donné envie de lire.

De l’histoire, je ne parlerai pas, le film le fait très bien. Mon propos est ailleurs. Je veux parler des renvois.

Souvent en bas de page, parfois en fin de volume, le renvoi donne quelquefois des précisions un peu en marge du récit, donne une date, définit un mot de français ancien ou patois, traduit des mots ou phrases en "étranger dans le texte" ou, comme le faisait Frédéric Dard, un effet comique (jeux de mots, calembours...).

J’ai donc relevé un des renvois du tome 1 des Rois maudits et vous le livre tel quel à partir de la phrase suivante « Un peu lourd pour moi à qui une giberne sied mieux qu’une bougette » le renvoi nous apprend ceci : « on appelait au Moyen Age du terme imagé de bougette ou bolgète la bourse que l’on portait à la ceinture, ou le sac que l’on pendait à l’arçon de la selle et qui y "bougeait". Le mot, passé en Angleterre et prononcé "boudgett" désigna également le sac du trésorier du royaume et par extension le contenu. Ceci est l’origine du terme "budget" qui nous est revenu d’outre-manche. »

Et ça, la télé noyée dans la pub ne le dit pas.