Éphéméride : 2005, l'été s'annonce... |
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Gazette N°31 - 03 juin 2005 - Un lundi à l'école... - Affluence ... à la Galerie 2 bis à Vaison - Marche pour la décroissance - En visite à Villedieu - 8 mai - Un singe à la fenêtre - 1er mai au Palis - Ils sont nés depuis quelques semaines - Et l'eau du canal (suite) - On en recause : • Barbes, boucs et autres avantages pileux • Barbu mystère • Béliers et Yrondelles dans un Berlingot ? - Buisson : • Cela n'était pas arrivé depuis 1954 ! • Un vide grenier placé sous le signe de la chance - Incroyable mais vrai |
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Un lundi à l’école
Depuis quelques semaines, le lundi à l’école est placé sous le signe de la Thaïlande. La salle de motricité de la maternelle se transforme en véritable ruche.
Aux quatre coins de la pièce on s’active, on s’affaire. Le but de tout cela est la réalisation d’un livre. Un carnet de voyage que les enfants de l’école sont en train d’illustrer sous la houlette de Marie Gresa et de Stéphane Lebras. Ces dessins seront ensuite confiés au maquettiste qui les scannera, les sélectionnera avant de réaliser la maquette définitive du livre. Parallèlement, Marie construit une histoire autour de différents thèmes pour présenter la Thaïlande aux enfants. Suite à la maquette réalisée par Lionel Thinque, la société Graphot de Saint Paul Trois Chateaux imprimera l’ouvrage. Au fond de la salle un groupe d’enfants se concentre sous l’œil vigilant de la caméra de Bernard Gourlia. Ce cinéaste de Séguret a l’habitude d’intervenir dans les écoles et d’animer des projets "cinéma". Il fait découvrir cet art aux écoliers. Ici, en l’occurrence, il interviewe les enfants, leur fait exprimer ce qu’ils ressentent, ce que représente pour eux ce carnet de voyage. Ce film va suivre l’aventure jusqu’au bout et permettre aussi aux enfants de bien comprendre la conception et la fabrication d’un livre de A à Z. Le travail du maquettiste et de l’imprimeur sont également filmés. Dans un autre coin, un autre groupe d’enfants écoute Marie qui lit l’histoire qu’elle vient d’écrire ; le récit de voyage d’un enfant, comme son fils Tao, qui raconte la Thaïlande, la nature, les animaux, la cuisine, Bangkok et les régions plus sauvages du nord, les coutumes et ses rencontres avec les enfants du pays. Ce sera évidemment la trame du livre que les enfants illustrent. A son tour, Stéphane décrit aux enfants le projet de livre auquel ils participent pour qu’ils en comprennent bien l’enjeu et le but. Encore ailleurs, un atelier photo : chaque enfant est photographié avec un accessoire ou un chapeau thaï et sera présenté dans le livre. Anne Kastens, la présidente de l’amicale, filme également ce travail. Les deux films seront montés conjointement pour garder une trace de cette belle aventure et présentés lors de la fête de fin d’année. On l’aura compris, les 70 enfants de l’école se mobilisent ainsi que leurs trois institutrices qui, ont sous leurs yeux l’exemple d’un bel investissement parental dans une démarche qui repousse les limites de l’école et qui associe étroitement enfants et adultes dans un même élan de solidarité. Armelle Dénéréaz
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Sous l’oeil de la caméra de Bernard Gourlia ![]() Sous le chapeau thaï ![]() Sous la houlette de Mylos ![]() Cliquez sur une photo pour les agrandir |
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Sur la photo ci-contre, Marie Gresa est en compagnie de Mireille Straet et des trois institutrices : Ghislaine Beloeil, Aurélie Martin et Laetitia Pons.
Une occasion pour La Gazette de présenter à ses lecteurs Laetitia Pons qui remplace depuis le mois de janvier le remplaçant du remplaçant de Laetitia Mevel, en congé de maternité et en charge de la classe des grands. Elle assume sa tâche avec sérieux et gentillesse même si pour ces débuts dans la profession elle n’a pas eu un poste dans des conditions faciles. |
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Affluence des grands jours à la Galerie 2 bis à Vaison
Le 27 avril, tous les enfants de l’école de Villedieu, accompagnés de leurs parents, ont répondu présent à l’invitation pour admirer leur travail et surtout le présenter aux autres visiteurs. Un vrai régal pour les yeux que tous ces pastels colorés qui recouvraient les murs de la galerie presque trop petite pour les accueillir tous.
C’est en effet une grande satisfaction et un grand plaisir qui habitaient les enfants ainsi que Marie, Stéphane, Mylos, Lionel et les autres. Car le livre est en train de voir le jour grâce à leur travail et à l’acharnement de ces quelques adultes qui s’affairent depuis deux mois autour du projet. « La Thaïlande de Tao », carnet de voyage qu’ils élaborent, est pratiquement terminé et promet d’être magnifique par la qualité des dessins, des textes et de la mise en page. « Plus que quelques retouches chez Lionel le maquettiste et ensuite c’est au tour de l’imprimeur. Pour la fête de l’école fin juin, le livre sera là et prêt à être vendu. » explique Stéphane Lebras, cheville ouvrière de ce projet. Le soir du vernissage, lors du lancement de la souscription, déjà 1 200 € ont été collectés sur les 5 000 € nécessaires à la fabrication des 2 000 exemplaires de cet ouvrage. Un vrai succès pour Marie qui pense déjà aux sommes qu’elle pourra remettre à ses amis thaïlandais si durement touchés en décembre dernier par le tsunami. Il est encore possible de souscrire au prix de 12 €, en allant à la Fleur de sel, rue Paul Buffaven à Vaison. Dès sa sortie les souscripteurs pourront y retirer leur exemplaire. Si aucun élu du conseil municipal de Villedieu, pourtant invité, n’était présent, en revanche Pierre Meffre, maire de Vaison, a été très impressionné par ce vernissage et l’avancée du projet. Il se déclare prêt à apporter son soutien à cette réalisation et surtout à donner des orientations pour aider à la diffusion de l’ouvrage. Armelle Dénéréaz
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Marche pour la décroissance
Le mercredi 13 avril, à l’initiative de Jean-Claude Besson-Girard, François Schneider a fait halte à Villedieu lors de son périple à pied à travers la France, commencé en juillet 2004, en compagnie de son ânesse Jujube.
Parti de Luc-en-Diois, il a rejoint l’océan Atlantique et revient petit à petit vers la Drôme avant de terminer son parcours lors de la "grande marche pour la décroissance" qui partira en juin prochain de Lyon pour arriver à Magny-Court le 3 juillet. Pourquoi cette marche ? Pour lutter "contre la croissance, les excroissances, contre toutes les tumeurs". Tel est son objectif. Lors de ce périple, François Schneider cherche à rencontrer les gens, leur parler, faire partager son expérience. Il se dit "colporteur d’idées de décroissance ou démissionnaire de croissance". L’un de ses grands maîtres à penser est Yvan Illich qui, lors de sa dernière apparition à l’Unesco en 2002, avait participé à un colloque « défaire le développement, refaire le monde ». Ce concept qu’il cherche à promouvoir remonte à plus de trente ans avec la première crise pétrolière. Devant les dégâts de la mondialisation, de la consommation à outrance, l’épuisement des ressources énergétiques, le gaspillage, la pollution de la planète, les dysfonctionnements Nord-Sud, il est plus que jamais temps de réagir et de trouver d’autres modes de fonctionnement. La décroissance soutenable paraît donner des orientations pour trouver des solutions à tous ces maux que l’Occident impose au reste du monde. Lors des conférences–débats, François Schneider aborde tous ces aspects négatifs et essaie de donner quelques pistes laissées à la réflexion de chacun. Ceci impose une remise en cause personnelle et collective de nos modes de vie. Par exemple : intégrer des limites aux technologies existantes, favoriser la proximité, imposer des quotas aux extractions des ressources naturelles, des normes de toxicité et de pollution. Il y a aussi des petits gestes de la vie quotidienne comme développer le co-voiturage, favoriser les commerces locaux, pratiquer le compostage, le tri des déchets, le recyclage. En conclusion, grâce à la décroissance, on gagne plus d’espace pour l’art et la convivialité, plus de temps pour soi et pour les autres, plus de nature, plus de sécurité. « Moins de biens amène à plus de liens », la réduction du vouloir d’achat, la réduction de l’économie mercantile au profit du social et de l’écologique. Ce débat qui a eu lieu à la Magnanarié, a réuni une vingtaine de personnes d’horizons bien variés qui ont ensuite échangé leurs idées autour d’un repas mis en commun. Armelle Dénéréaz
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![]() Jujube et François Schneider ![]() J-C. Besson-Girard Cliquez sur une photo pour les agrandir |
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En visite à Villedieu
Du 9 au 13 mai, les sixièmes, encadrés par Bernard Brayer, du collège de Bénaud situé à Firminy dans la Loire ont séjourné à la Magnanarié afin de découvrir les différents lieux provençaux. Le mardi matin était consacré à la découverte du village de Villedieu.
Nous avons effectué des reportages sur les thèmes suivants : - Le conseil municipal, - Les fêtes locales, - Les commerces, - La cuisine provençale. Pour cela nous avons interviewé des personnes locales telles que Monsieur le maire, Jean-Louis Vollot, le président du comité des fêtes, Rémy Berthet-Rayne, les commerçants (tabac presse, bar, épicerie) et Majo Raffin. Nous avons été bien accueillis. Ces personnes nous ont consacré de leur temps et ont répondu à nos questions de façon très sympathique. Nous avons été surpris par certaines réponses. Par exemple : - Que la mairie était autrefois une habitation avec un tunnel qui servait de cave. - Que le tabac-presse soit si petit avec de nombreux articles et que le café semble figé avec peu d’évolution au fil des années. - Que Majo soit aussi passionnée par la cuisine et son envie de faire redécouvrir le goût des légumes (bien qu’elle n’était pas professionnelle au départ). - Que le village soit aussi dynamique à travers ses différentes fêtes. Par exemple les concerts, la fête de la soupe, du vin, la journée où une cinquantaine de peintres se rassemblent pour faire une gigantesque toile... Nous tenons à remercier sincèrement toutes ces personnes qui ont rendu notre travail plus facile. Les sixièmes de Bernard Brayer
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8 mai
L’assistance était maigrelette pour les cérémonies du 60e anniversaire de l’armistice du 8 mai 1945, une vingtaine de personnes...
Damien Dénéréaz que l’on voit ici avec Jacques Bertrand a, en revanche, lu avec beaucoup de conviction et de cœur les messages officiels. En l’absence de la sonnerie aux morts et de la Marseillaise, l’assistance a écouté Le champ du départ. Yves Tardieu
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Un singe à la fenêtre
Que peut bien faire Yann Palleiro perché sur cette fenêtre ?
Une bonne cuite ? Le souci d’épater une jolie passante ? Une punition de Sandra qui en marre de son souci d’épater les jolies passantes ? En tout cas, il y avait de l’animation le 2 juin au croisement de la rue de l’Eglise et de la rue des Remparts. Huguette, Yvelise, Marcelle, Sandra ont toutes la tête levée pour admirer l’agilité de la bête. En fait, il ponce et peint. Yann et Sandra ont demandé l’autorisation de repeindre volets et fenêtres de leur voisin M. Bonnet afin de rendre la rue plus jolie. L’ouverture de La Remise se prépare. Ce sera le jeudi 9 juin. Yves Tardieu
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1er mai au Palis
Les amis de l'école du Palis ont choisi cette journée placée sous le signe du muguet pour se retrouver au camping du Palis.
Daniel et Danièle Léturgie, maîtres des lieux et membres de notre association, avaient bien fait les choses. Leur accueil chaleureux a joué un grand rôle dans la réussite de cette rencontre : balançoires, jeux de boules, jeux de cartes, promenade dans le quartier ont succédé au pique-nique. Le repas, autour d'un buffet composé de préparations maison, a rassemblé un certain nombre de gourmands pour ne pas dire de gourmets. Le vin du pays était là, bien entendu ! En fin d'après-midi petits et grands ont pris rendez-vous pour les prochaines animations : - le feu de la Saint, le vendredi 24 juin à l'école, - la soirée du samedi 23 juillet avec son repas provençal et le spectacle de Roger Pasturel et René Sette. Brigitte Rochas
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Ils sont nés depuis quelques semaines
Cela fait bien deux ans que La Gazette se disait qu’il fallait présenter les naissances de l’année.
Après plusieurs tentatives infructueuses, c’est chose faite à partir de ce numéro.
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Et l’eau du canal (suite)
En raison de l’arrêté préfectoral du 15 avril 2005 concernant la sécheresse, l’utilisation du canal du moulin est soumise à certaines restrictions, en particulier l’arrosage de jour ainsi que la nécessité de procéder à une économie d’eau de 20 % sur la prise d’Aygues.
En conséquence, le règlement du canal paru dans La Gazette 30 est modifié et sera rétabli au plus tard le 30 septembre. Publication du règlement : Règlement d’utilisation du canal du moulin en application de l’arrêté préfectoral N°SI 2005-04-15-0030-pref du 15/04/2005. Art 1. En raison de la sécheresse les arrosages ne sont autorisés que de 20 h à 9 h, c'est-à-dire uniquement de nuit. Les horaires sont les suivants : 1er Section : de Mirabel au Sacrestan, du dimanche 20 h au lundi 3 h. 2e section : du Sacrestan à Garagnon, du lundi 3 h au lundi 9 h. 3e section : de Garagnon à Bertrand, du lundi 20 h au mardi 3 h. 4e section : de Bertrand à Arrighi, du mardi 3 h au mardi 9 h. 5e section : de Arrighi à Tardieu, du mardi 20 h au mercredi 9 h. 6e section : de Tardieu au Rieu, du mercredi 20 h au jeudi 9 h. 7e section : du Rieu à la Rouvière, du jeudi 20 h au vendredi 3 h. 8e section : de la Rouvière à Favier, du vendredi 3 h au vendredi 9 h. 9e section : de Favier à Clérand, du vendredi 20 h au samedi 3 h. 10e section de Clérand à Cellier, du samedi 3 h au samedi 9 h. 11e section : de Cellier à Tortel, du samedi 20 h au dimanche 1 h. 12e section : les Hauts Vernais, du dimanche 1 h au dimanche 5 h. 13e section : les Bas Vernais, du dimanche 5 h au dimanche 9 h. Art 2. La prise d’eau à Aygues sera réduite de 200 l/s à 160 l/s soit une économie de 20%. Les usagers devront diminuer d’autant leur consommation d’eau. Art 3. Exceptions : les cultures arrosées par micro-aspersion, les goutte à goutte, les godets et semis peuvent être arrosés de nuit comme de jour. Art 4. Durée d’application du règlement : il cessera d’être valable quand les débits représentatifs seront remontés pendant dix jours à la suite à une pluviométrie significative. Il sera définitivement suspendu le 30 septembre. Art 5. : Une contravention ou délit de 5e classe : soit une amende de 1 500 € pour non respect des articles précités. La police de l’eau pourra effectuer des contrôles. Il convient, à propos de l’article 5 et des sanctions, de savoir qui est la police de l’eau et qui opère ces contrôles : - agents assermentés de la DDAF * et du CSP *, - agents assermentés au titre des ICPE *, - les agents des corps de gendarmerie. Les exploitations agricoles, les collectivités, les particuliers, les associations d’irrigation et les installations classées pour la protection de l’environnement peuvent être controlées. Concernant l’arrosage de nuit il convient de rappeler que la FDSEA 84 * a demandé impérativement aux maires de prendre rapidement un arrêté municipal autorisant la pratique de l’arrosage de nuit avec des motopompes par dérogation à l’arrêté sur les nuisances sonores. Cela ne sera peut-être pas une véritable gêne pour certains vacanciers qui se couchent aux aurores ! François Dénéréaz
* DDAF : Direction départementale de l’agriculture et de la forêt. * CSP : Conseil supérieur de la pêche. * ICPE : Installations classées pour la protecttion de l’environnement. * FDSEA 84 : Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles du Vaucluse. |
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On en recause
Barbes, boucs et autres avantages pileux
Le trombinoscope des barbus a fait couler quelque salive.
Le caractère d’authentique barbu de certains a été mis en cause : Lionel Lazard ou Roland Fontana ne font pas l’unanimité en tant que "vrai barbu". En fait, la notion de barbu n’est pas si simple à cerner et le comité éditorial de La Gazette 30 a quelquefois hésité... Il a plutôt agi par élimination en n’incluant pas les porteurs de boucs et les mal-rasés. Néanmoins il n’a pas fixé de limite à la longueur du poil. Sans le dire il a donc défini ainsi le barbu : "Porteur de poil d’une oreille à l’autre en passant par le menton, assez longtemps pour que tout le monde s’en rende compte". Même muni de ce viatique, les limites sont difficiles à cerner : Sébastien Abély est assez souvent barbu mais il prétend ne pas porter la barbe. Simplement il ne se rase pas souvent. Finalement, lui, Harald Koestler ou d’autres ont tranché eux mêmes leur situation. Au détour d’une conversation au bistrot je leur ai demandé s’ils étaient barbus et ils m’ont dit "non". Les oubliés ont été traqués mais finalement il n’y en a pas tant que ça : André Parmentier, mais il n’était pas à Villedieu à ce moment là et donc pas photographiable. Hubert Dröge n’a pas souhaité être photographié et Sylvain Grenner n’est pas à Villedieu depuis longtemps. Sa barbe est courte mais il se définit lui même comme barbu ! Le barbu mystère est resté mystérieux pour beaucoup. En l’absence d’indice personne n’a vraiment trouvé. Ce barbu est Michel Coulombel. La photo à la fin de l'article suivant a été prise en 1980 lorsqu’il est arrivé à Villedieu. La Gazette l’a photographié à nouveau au même endroit et c’est l’occasion d’un article pour raconter comment, avec sa femme Madeleine, ils sont arrivés là. On peut jouer aussi au jeu des sept erreurs en comparant les deux photos. Le barbu le plus indiscutable de notre trombinoscope, René Kermann, m’a gentiment fait remarquer qu’il n’était pas né comme ça. Nous lui avons donc demandé de rechercher des preuves de cet état de fait. Voilà un autre article et un autre jeu des sept erreurs pour notre prochain numéro. Yves Tardieu
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![]() Un non barbu ![]() André Parmentier ![]() Sylvain Grenner Cliquez sur une photo pour les agrandir |
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Barbu mystère
Un soir à la sortie du conseil municipal, j’ai demandé à Michel Coulombel une photo de son barbu de fils. Bien obligé de lui expliquer pourquoi, je lui parle du trombinoscope suscité par la barbe de Jean-Louis Vollot.
Facétieux, en même temps que la photo de son fils, il me donne la sienne, avec un petit sourire. Madeleine et Michel Coulombel habitaient alors à Nancy et possédaient un chalet dans les Vosges. Néanmoins, ils fréquentaient régulièrement le sud grâce à une amitié ancienne avec Francine et Régis Sauvage. Michel Coulombel et Régis Sauvage ont travaillé ensemble dans la même entreprise et dans le même bureau en 1956 sur le chantier du canal de Donzère-Mondragon. Ils se sont vus chaque année pendant les vacances et faisaient du bateau ensemble. Le désir de sud est d’abord lié au bateau. Dans un premier temps, ils ont cherché une maison plus proche de la mer mais la difficulté à trouver quelque chose à des prix raisonnables les a conduits à chercher dans notre région. Lors d’un séjour à Villedieu, Francine Sauvage leur parle d’un cabanon à vendre. Contact pris avec les propriétaires, les Dubourg, l’affaire se fait très vite et les Coulombel deviennent propriétaires du “cabanon de Mondet” (du nom du propriétaire "historique" de la maison). Cette maison était à l’origine prévue pour leur retraite. Les difficultés professionnelles rencontrées à Nancy les conduisent à venir s’installer plus tôt. Michel Coulombel prend une année sabbatique en 1981 pour aménager et agrandir la maison. La famille quitte Nancy et la maison de Villedieu devient sa résidence principale. Michel Coulombel travaille dans la région puis à Paris. Madeleine reste à Villedieu et la maison est alors table d’hôte. Avec la maison, il y a des vignes et les Coulombel deviennent coopérateurs. Après avoir tenté de s’occuper de leur vigne avec les conseils et l’aide de Raoul Téton et même l’achat d’un tracteur, ils les ont confiées à Alain Martin. Depuis 1994, date de sa retraite, Michel Coulombel vit complètement à Villedieu. Finalement, la mer et les bateaux se sont éloignés progressivement et le cabanon-étape est devenu le port d’attache. ![]() ![]() En 1980 et en 2005, au même endroit mais la maison s’est agrandie et la barbe a blanchi.. Yves Tardieu
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Béliers et Yrondelles dans un Berlingot ?
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Buisson
Cela n’était pas arrivé depuis 1954 !
En ce premier dimanche de mai, la petite église de Buisson a connu l’affluence des grands jours.
Les sept enfants qui ont suivi chaque mercredi le catéchisme à Villedieu recevaient leur première communion. Célébrée par le père Doumas, cette cérémonie était un évènement dans l’église. En effet, depuis l’année 1954, plus aucune communion n’avait été célébrée à Buisson ! Les catéchistes, Jeanine Serret et Claudie Degl’Innocenti, avaient pourtant le souvenir de ces célébrations autrefois dans leur village et ont été très heureuses de pouvoir à nouveau accueillir ces enfants dans l’église de Buisson. Une bien jolie cérémonie au cours de laquelle Alban Brichet a reçu le sacrement du baptême alors que sa grande sœur, Justine, était parmi les premiers communiants. A la sortie de la messe, Jullien Bellion, Justine Brichet, Jules Chancel, Viva de Moustier, Rebecca Dénéréaz, Mallaury Durma et Gaël Maillet, ont posé pour la traditionnelle photo sous un soleil éblouissant. Armelle Dénéréaz
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![]() Première communion à Buisson... Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Un vide grenier placé sous le signe de la chance
Il s’en est fallu de peu que le vide grenier n’ait lieu ce dimanche de Pentecôte. Pluie la veille, pluie le lendemain. Par bonheur, dimanche, un beau soleil permit aux nombreux vendeurs de s’installer et aux nombreux visiteurs de venir chiner à Buisson.
Cette manifestation locale garde un cachet très villageois. Chacun en profite pour vraiment débarrasser qui son grenier, qui son garage. Quant au visiteur, il saute sur l’occasion qui s’offre à lui, comme ces vieilles cornues reléguées au fond d’un hangar qui deviendront objets de décoration ou bacs à fleurs. C’est ainsi que va la vie des objets vendus sur les trottoirs lors de ces brocantes du dimanche, lieux de découvertes mais aussi d’échanges. En ce beau dimanche de printemps, c’est la première fête au village et l’on se retrouve pour bavarder un peu, pour boire un verre à la buvette aménagée dans une ruelle à l’abri des remparts. « Tout le monde est satisfait de sa journée » commente Marie-Claude Chèze la présidente, épaulée par tout le bureau, de l’association "Buisson, Loisirs et Fêtes" qui pense déjà à la prochaine manifestation qu’il va falloir maintenant préparer. Armelle Dénéréaz
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![]() Vieilles cornues... Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Incroyable mais vrai
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