Éphéméride : 2005, Printemps... |
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Gazette N°30 - 20 avril 2005 - C'est le printemps, mais brrr... - Phi Phi, le livre - Pourboires et solidarité - Du côté de chez Aline - Les actions menées par "Phi Phi relève-toi" - Honneur aux barbus ou le florilège printanier... - ...des pièges à poux - Le vin et l’eau du canal - Assemblées Générales : • Club des Aînés, le 27 janvier • Société de lecture, le 4 mars • Mac java, le 17 février • La société de chasse, le 18 mars • La Gazette, le 28 janvier • Comptes de La Gazette - Le Palis : • Les Amis de l'école du Palis - Buisson : • Buisson, loisirs et fêtes • Carnaval - Les aînés à L’Hippocampe - Comment prendre la température journalière... - L’échiquier géant en "nationale 5" - La Gazette ostréicole ou l’huître et le touriste - La Gazette de 2004 dans son miroir - L’A.D.S.L. ou France Télécom et le père Noël |
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C’est le printemps, mais brrr...
Ce qu’il a fait froid ! En outre (ou plutôt, en moins puisqu’il s’agit de froid ressenti) la bise n’a pas cessé de « bouffer », glaçant les stoïques tailleurs de sarment (souvent nés sous des climats plus cléments) et faisant fi des efforts d’isolation des habitations.
Le mistral a raison des meilleurs systèmes de chauffage. Il dessèche d’autant plus que l’automne a été avare en eau et l’hiver sans pluie. Mai sera peut-être humide, qui sait ? Grâce aux compétences électronico-informatiques de Bruce Lockhart, La Gazette dispose des températures moyennes de chaque jour, relevées sous abri à Villedieu depuis le mois de mars 2003. C’est pourquoi le titre de chaque article de ce numéro – placé sous le patronage des barbus (la barbe, ça tient chaud l’hiver) – relatant un évènement daté, indique la température moyenne du jour. Si l’on compare la moyenne des températures quotidiennes moyennes relevées du 21 décembre au 15 mars entre les hivers 2004 et 2005, la différence n’est que d’un degré et six centièmes (5,96° C en 2004 contre 4,90° C en 2005). Mais la journée la plus froide de cet année a été renregistrée à la moyenne de moins 1,6° C le 28 février contre 2,8° C le 29 février 2004 et la plus chaude à 11,5° C contre 11,4° C en 2004. Mais la bise... T.d.C-T.d.V.
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Phi Phi, le livre
Nos longs voyages nous ont souvent orientés vers l’Asie et plus précisément en Thaïlande « pays des hommes libres ».
Nous revenons toujours avec autant de plaisir et d’émotion dans ce beau pays où la joie et la douceur resplendissent sur les visages et transparaissent dans les gestes. Cette Thaïlande exotique, sensuelle et sereine que nous aimons tant est devenue en quelque sorte notre deuxième patrie. L’amitié qui nous unit aux gens de ce pays est très forte. D’ailleurs, mon fils Tao s’impatiente chaque année d’y retourner et de revoir son ami Bo avec qui il partage les joies de la découverte d’une autre culture. Nous étions en vacances chez notre ami Toon, marin à Koh Phi Phi. Hélas, le 26 décembre 2004, la vie de milliers de personnes a basculé dans l’horreur. Nous avons échappé par miracle à la catastrophe, mais nous ne voulons pas oublier ni nous résigner. Une association du nom de Phi Phi relève-toi s’est constituée rapidement après le raz de marée. Les rescapés iliens qui œuvrent sur le terrain vont donner les moyens à tous les pêcheurs de pouvoir racheter rapidement un bateau, repartir pêcher, reconstruire leur maison. Ils vont permettre à de nombreux enfants de vivre et de retourner à l’école. L’idée m’est venue d’un livre illustré par les enfants de l’école de Villedieu. Très vite, j’ai été suivie par Stéphane Le Bras, les membres de l’Amicale laïque et encouragée par le corps enseignant. Pour ces illustrations, Mylos, peintre vaisonnais, intervient au sein de l’école. J’ai pris l’initiative de présenter dans toutes les classes « la vie en Thaïlande » afin que les enfants s’imprègnent des couleurs et de la sensibilité qui émanent de ce beau pays asiatique. Ce livre, qui verra le jour dans l’année, sera vendu aux écoles primaires, aux médiathèques, etc. au profit des rescapés thaïlandais. Ce sera une sorte de carnet de voyage tenu et illustré par un enfant. Nous aimerions aussi que ce livre apporte à tous le plaisir de la lecture ainsi que celui du partage. Marie Gresa
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![]() Mylos à l'école Cliquez sur la photo pour l'agrandir et en voir plus |
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Pourboires et solidarité
Lionel Lazard, patron du café du Centre, vient de remettre à Marie Gresa la somme de 201,43 euros.
Cette somme a été récoltée au cours des dernières semaines sur le comptoir du bistrot de Villedieu. À la suite de la catastrophe de décembre, Lionel avait décidé de collecter tous les pourboires des consommateurs et de les remettre à une association présente en Asie. C’est à l’association Phi Phi relève-toi que cette somme a été remise. Elle récolte des dons pour permettre de reloger des familles de pêcheurs et de les aider à racheter les bateaux indipensables à leur existence. Un petit plus qui encourage Marie dans son action, car l’aide est encore nécessaire pour longtemps. Armelle Dénéréaz
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![]() Lione et Graham sont satisfaits de la collecte Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Du côté de chez Aline
À l’épicerie de Villedieu, nombreux sont les clients qui ont participé à l’effort de solidarité en faveur des victimes du raz de marée de décembre.
Aline Marcellin a recueilli plus d’une centaine d’euros en argent liquide ainsi que de nombreux chèques. Elle a porté les chèques à la mairie sans en cumuler les montant par discrétion, certains ayant été versés sous pli cacheté. à ce dépôt, elle a également joint les espèces en arrondissant la somme collectée. La mairie a envoyé l’ensemble des dons réunis à la Croix rouge et à l’Unicef. Jean Marie Dusuzeau
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Les actions menées par Phi Phi relève-toi
Le site internet de l’association Phi Phi relève-toi permet de prendre connaissance des objectifs d’aide qu’elle s’est donnés et des résultats qu’elle a obtenus depuis le mois de janvier 2005 :
- Aide aux besoins les plus urgents : objectif de 50 000 euros, résultat 19 793,98 euros. - Parrainage de quarante enfants par an (le parrainage d’un enfant coûte 48 euros par mois) : objectif de 23 040 euros, résultat 263 euros. - Parrainage de quarante-sept adultes (le parrainage d’un adulte coûte 24 euros par mois) : objectif de 868 euros, résultat 354 euros. - Parrainage de Samat : objectif de 1 080 euros, résultat 90 euros. - Reconstruction de dix bateaux (un bateau revient à 1 376 euros) : objectif de 13 760 euros, résultat 3 812,60 euros. - Relogement de cinquante familles à Krabi pour trois mois (le relogement d’une famile revient à 144 euros) : objectif de 70 200 euros, résultat 5 080 euros. J.M.D.
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Honneur aux barbus ou le florilège printanier...
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... des pièges à poux
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Le vin et l’eau du canal (2,1°C)
L’Association du canal du Moulin s’est réunie le 31 janvier 2005 pour élire un président et un vice-président à la suite de la démission de Christian L’Homme et de Daniel Bertrand du précédent bureau. Le nouveau bureau ayant été formé auparavant se compose de sept membres : Lucien Bertrand, Yvon Bertrand, Claude Cellier, François Dénéréaz, Pierre Dieu, Daniel Monteil et Jacky Nancy.
Finalement, le bureau sera dirigé par trois vice-présidents : Yvon Bertrand, Claude Cellier et Pierre Dieu, personne n’ayant voulu prendre la place de président. A ce jour, l’association compte cent deux cotisants, pour l’année 2004. Ils ont versé 5 471 € et les dépenses se sont montées à 6 718,27 €. Le déficit est compensé par l’excédent de l’année 2003, soit 3 286 €. Les deux plus gros postes de dépenses sont le curage par pelle mécanique : 3 000 € et l’entretien manuel : 1 401 € ainsi que la prestation MSA : 2 000 €. Les autres dépenses concerne le personnel non titulaire : 680 €, les assurances : 270 €, la comptabilité : 53 €, les fournitures : 50 € et la taxe foncière : 45 €. La cotisation 2005 ne sera pas augmentée. Le bureau exprime ses remerciements aux président et vice-président démissionaires de leur dévouement durant ses dernières années. D’autre part, Michel et Brigitte Pont remercient eux aussi l’ancien bureau et forment leurs vœux de réussite au nouveau. Il est rappelé aux adhérents que le bureau a pour mission de s’assurer du bon entretien du canal afin que l’eau s’écoule normalement sans obstacle. Celui-ci n’a pas de pouvoir de police en ce qui concerne les litiges pouvant survenir entre les cotisants. Il appartient à ceux-ci de respecter les horaires d’arrosage surtout que la sécheresse est menaçante. Le bon fonctionnement du canal est l’affaire de tous. François Dénéréaz
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Assemblées Générales
Club des Aînés, le 27 janvier (0,7°C)
Le bureau ne change pas. Il est toujours composé de Michel Coulombel : président, Thierry De Walque : vice président, Thérèse Robert : trésorière et Francine Sauvage : secrétaire.
Cette année, il a accueilli deux nouveaux membres, ce qui porte à cent six le nombre d’adhérents. Au cours de l’année 2004 ont été organisées plusieurs sorties au restaurant : Gap, Bourg-Saint-Andéol, Lussas, Lauris. Deux voyages d’une journée, un en mai : le palais du facteur Cheval et la visite du musée de la chaussure à Romans, et l’autre en septembre : la visite des îles des Embiez. Le repas de fin d’année a eu lieu à Flassans. En 2005, pas de changement : - un jeudi par mois est consacré aux repas dans divers restaurants recherchés par Josette Brieux, à Gap et La Roque sur Perne, - un jeudi est réservé au loto, entre membres, organisé par Francine Sauvage et Thérèse Robert, - les deux autres jeudis : parties de carte, scrabble, « des chiffres et des lettres » sont au programme. Cette année, la sortie se fera au Grau du Roi avec visite de l’aquarium géant (le seaquarium) et des salins de Provence à Aigues mortes, organisée par Thierry De Walque. La traditionnelle rencontre franco-belge aura lieu au mois de juin à la Magnanarié. En ce moment, une tombola pour les sinistrés d’Asie se trouve chez le buraliste à un euro le numéro. À gagner : - une ménagère de 37 pièces, - une bouteille d’apéritif (un litre et demi), - un magnum de vin, - une boîte de chocolat. Rappel : les aînés sont admis avec joie à partir du demi-siècle. Nathalie Boisselier
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Société de lecture, le 4 mars (3,3°C)
Après les rapports moral et financier votés à l’unanimité, il fut procédé au renouvellement du bureau à la suite de la démission de Gisèle Brie et de Fabienne Paris.
Président : Annette Gros, vice-président : Frédéric Libes, trésorière : France Bédouin, secrétaire : Colette Percheron, secrétaire adjoint : Thierry De Walque. Henri Favier, représentant la municipalité, a rendu compte d’une entrevue avec la Copavo en vue de la mise en réseau des onze bibliothèques du territoire intercommunal. Une demande de subvention est faite en mairie. Ghislaine Belœil, directrice de l’école, nous a présenté l’ébauche de son projet de bibliothèque, le local actuel étant un peu exigu, les rayonnages difficiles d’accès quand les lecteurs en herbe viennent choisir des livres. Agnès Belmajdoub, représentant Marie Gresa, nous a parlé du projet de réalisation d’un livre pour enfants qui est destiné à faire découvrir la Thaïlande. Les participants sont les enseignants, les élèves, Mylos, peintre vaisonnais, Lionel Thinque, graphiste à Vaison et l’amicale laïque qui a demandé un devis au centre de formation des apprentis d’imprimerie de Carpentras (C.F.A.). Il me semble évident que la société de lecture soit aussi partenaire de ce projet. De quelle façon ? Affaire à suivre. Ces trois projets sont faits pour redynamiser notre société et j’espère que nous en verrons bientôt les réalisations. Rappels : permanence tous les dimanches de 11 h à 12 h, cotisation pour l’année : dix euros. Dans la bonne humeur et les échanges entre les participants, cette réunion se termina autour du verre de l’amitié. Merci à tous ceux qui avaient répondu à notre invitation. Annette Gros
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Mac java, le 17 février (1,6°C)
L’année 2004 a permis à l’association d’acquérir un écran déroulant pour les projections et les démonstrations de logiciels, ainsi que l’installation d’une ligne téléphonique pour l’internet au Café du Centre (merci Lionel).
Le président, Gérard Blanc, dans son rapport moral a rappelé le bon fonctionnement de la « mailing list » qui permet à chacun d’interroger l’ensemble des membres sur les problèmes qu’il rencontre dans l’utilisation de son ordinateur. Pour l’année 2005, Mac Java envisage l’acquisition d’un vidéo-projecteur pour compléter son équipement au Café du Centre. Bien entendu les formations seront poursuivies (logiciels classiques, photos numériques, banques de données musicales et surtout internet avec l’installation de l’ADSL dans nos villages, sans oublier le choix des fournisseurs d’accès). Les réunions ont lieu une fois par mois (habituellement le troisième jeudi) à 20 h au Café du Centre. Jacques Bélier
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La société de chasse, le 18 mars (12,4°C)
L’assemblée générale de La Prévoyante, la société de chasse de Villedieu, forte de cinquante-six sociétaires, s’est tenue dans la salle Pierre Bertrand.
Vingt-deux de ses membres étaient présents. Le renouvellement du bureau était à l’ordre du jour. Théo Blanc a été réélu à la présidence. On été élu vice-président : Roland Fontana, trésorier : Dominique Bernard, secrétaire : Jean-Jacques Favergeon, secrétaire adjoint : Jean-Laurent Macabet, membres du bureau : Jacques Barre, Yannick Chaix, Damien Bernard, Ulysse Fontana, Claude L’Homme, André Macabet et Claude Rochas. Le bureau a rendu compte de son activité pour la période d’ouverture 2004-2005. Il a rappelé son action générale pour le renforcement de la sécurité et plus particulièrement lors des battues au sanglier. Il s’est félicité de l’excellente saison de la chasse postée aux grives qui vient de se clore, même si les décisions gouvernementales l’ont écourtée. Au programme de 2005 figurent notamment, la poursuite du renouvellement des panneaux signalant les limites de la réserve de chasse, et des lâchers de gibier reproducteur (faisans et perdreaux). Au titre des questions financières, l’assemblée a voté à l’unanimité une résolution d’abandon de la subvention municipale pour 2005. Jean-Jacques Favergeon
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La Gazette, le 28 janvier (-0,4°C)
Quarante adhérents étaient présents et nombreux sont ceux qui avaient envoyé un pouvoir ou renouvelé leur adhésion.
Avec cent soixante et une adhésions en 2004, l’association a confirmé son ancrage dans la vie du village. Ce soutien toujours plus grand est important pour nous : nous avons absolument besoin des adhésions pour financer le journal, comme le prouve nos comptes, et nous avons également besoin de la reconnaissance apportée à notre travail. Publier une Gazette, c’est-à-dire écrire, corriger, mettre en page, trouver des idées, rassembler des documents, imprimer, distribuer suppose la particicipation à chaque numéro de vingt à quarante personnes et une quantité très importante de travail pour les quatre ou cinq d’entre elles qui assument l’essentiel de la charge. De ce point de vue, l’implication de nombreuses personnes en 2004 en fait une année tout à fait satisfaisante : vingt personnes différentes ont participé aux différents comités éditoriaux, dont six pour la première fois et cinquante-cinq rédacteurs différents ont écrit des articles. Un des objectifs du journal, faire en sorte qu’il soit l’œuvre du plus grand nombre est atteint. Nous avons promis que la parution serait irrégulière et la promesse est tenue : le premier numéro de 2004 est daté du 1er avril (plus de trois mois d’attente et d’impatience pour le lecteur privé de sa prose favorite) et le deuxième du 1er mai après seulement trente petits jours. La promesse de la pagination irrégulière est également parfaitement respectée. Pas deux numéros qui aient le même nombre de page. Nous avons édité en 2004 le numéro le plus court (trois pages) et le plus long (vingt-neuf pages). Parmi les nouveautés de l’année, une place plus grande du Palis et de Buisson dans le journal et une présence plus régulière dans sa préparation. C’est ce qui explique la croissance de notre tirage qui est passé en cours d’année à cinq cents exemplaires. Bref, si tout n’est pas parfait, si l’on peut traquer les erreurs de mise en page, les fautes récalcitrantes et les sujets négligés, nous sommes malgré tout satisfait de la pérennité, de la qualité du journal et de l’originalité de la façon dont il est fait. La Gazette c’est aussi un site internet très vivant puisqu’il est mis à jour deux fois par mois ou plus. On peut y consulter l'ensemble des Gazettes en couleur, le programme du cinéma Le Florian à Vaison mis en ligne sous une forme très lisible grâce aux bons soins d'Olivier Sac. Prochainement le programme de L'Arlequin à Nyons y figurera. On accède également à plusieurs galeries de photos regroupant en plus grand nombre les illustrations des Gazettes. à ce jour trois mille deux cents visiteurs sont venus se promener sur notre site. Merci encore à Olivier Sac qui gère ce site avec efficacité et disponibilité. En plus, La Gazette diffuse par courrier électronique un agenda qui affiche les dates des évènements qui ne peuvent être publiées dans le journal en raison de son délai de parution : date et ordre du jour des réunions du conseil municipal, manifestations des associations, manifestations culturelles, sportives ou autres qui se déroulent dans les villages proches. Diffusées uniquement par courrier électronique les Niouzes de Villedieu sont un complément utile au journal. L’assemblée générale a été également l’occasion de rappeler les manifestations organisées en 2004 : sortie au ski, méchoui et festival de l’été. Ces trois soirées, ont été réussies, grâce au temps magnifique, à la qualité globale des spectacles et à une buvette à la hauteur de l’événement. Il y avait cinq mandats à renouveler au conseil d’administration : ceux d'Armelle et François Dénéréaz, d’Yves Tardieu, de Rosy Giraudel et de Josette Avias. Ces cinq administrateurs ont proposé que leur mandat soit renouvelé, ce qui a été accepté à l'unanimité. Dans la foulée, le bureau sortant a été entièrement reconduit : Présidente, Josette Avias ; vice-présidente, Nathalie Berrez ; trésorière, Rosy Giraudel ; trésorière-adjointe, Mireille Dieu ; secrétaire Claude Bériot. L’assemblée générale s’est terminée par la présentation au vidéo projecteur de la totalité du contenu du site internet et par la dégustation des crêpes préparées par Majo et Yvan et diversement arrosées. Je remercie en mon nom, au nom de la présidente et du conseil d’administration, toutes les personnes qui nous ont aidés. Yves Tardieu
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Comptes de La Gazette
Les comptes 2004 font apparaître un résultat déficitaire qui provient du fait que le loto 2004 s’est tenu en décembre 2003. Si nous intégrions le résultat du loto au résultat de l’année, nous aurions un résultat positif d’un peu plus de 300 euros.
Le festival de l’été a équilibré ses comptes. Le financement du journal tient aux cotisations des adhérents et aux produits du loto. Notre gestion est rigoureuse et nous permet de disposer d’une situation financière saine, mais l’augmentation du nombre de pages des gazettes « coûte ». Nous avons maintenu l’adhésion à l’association à 15 euros et je ne peux que vous inciter à adhérer une première ou nouvelle fois pour assurer la pérennité de La Gazette. Nous avons renoncé à notre subvention municipale pour 2005 comme toutes les autres associations. 260 euros, cela représente dix-sept adhésions. Alors n’hésitez pas ! Y. T.
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Le Palis
Les Amis de l’école du Palis, le 29 janvier (-0,4°C)
C’est dans la salle Pierre Bertrand que Les Amis de l’école du Palis ont organisé leur soirée « jeux ».
Malgré le froid, dès 20 h 30, parents d’élèves et amis de l’école étaient au rendez-vous. Trivial poursuit, tarot, belote, jeu de dames, scrabble ont permis de partager le plaisir du jeu. Les friandises proposées par les participants et les gâteaux des rois de l’association ont accompagné le verre de l’amitié. Nous les remercions tous de leur présence. Notre pique-nique aura lieu au camping du Palis, fin avril ou début mai. Contact au 04 90 28 95 04 ou 04 90 36 31 24. Roger Pasturel et René Sette animeront notre soirée provençale le samedi 23 juillet 2005 dans la cour de l’école du Palis. Un repas provençal précèdera le conte « Jean des Pierres ». Brigitte Rochas
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Buisson
Buisson, loisirs et fêtes, le 28 janvier (-0,4°C)
Autour de Marie-Claude Chèze, sa présidente, l’association "Buisson, loisirs et fêtes" a tenu son assemblée générale annuelle.
Après présentation des rapports moral et financier votés à l’unanimité, l’essentiel de la réunion s’est porté sur les projets festifs de l’année à venir. Le 5 mars (1,9°C) la saison a débuté par le carnaval qui aura lieu en partenariat avec l’amicale laïque de Villedieu-Buisson afin de permettre à tous les enfants de l’école d’y participer. Viendra ensuite le 15 mai où les rues du village seront investies par les vendeurs d’un jour à l’occasion du vide-greniers : inscriptions auprès de Marie-Claude Chèze au 04 90 28 95 47. La fête de la musique aura lieu le 18 juin. Le 14 juillet sera dignement fêté avec à l’affiche : soirée grillades, retraite aux flambeaux et bal. Les 18 et 19 juillet, ce sera la fête votive avec animations variées et surprises. L’automne sera lui aussi fêté, le 19 novembre avec une castagnade... Le 3 décembre, le téléthon devrait réunir Buisson à Villedieu par une longue guirlande confectionnée par des bandes de tissus vendues au profit du téléthon. Buisson, loisirs et fêtes lance un appel pour récupérer du vieux tissu (nappes, draps, etc...) afin de confectionner ces bandes qui seront vendues à partir du mois de septembre. L’arbre de Noël des enfants clôturera cette année 2005, de la façon la plus joyeuse qui soit. Pour assurer le bon déroulement de toutes ces manifestations, le bureau recrute tous les volontaires qui sont toujours les bienvenus. C’est ensuite par le verre de l’amitié que s’est terminée l’assemblée générale. Armelle Dénéréaz
| ![]() M.-C. Chèze, A. Puigmal, M.-P. Cracium ![]() Laurent Rinci Cliquez sur une photo pour les agrandir |
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Carnaval, le 5 mars (1,9°C)
Malgré un violent mistral et un froid digne du Groenland, nous nous sommes préparés à fêter le Carnaval.
Le thème retenu était l’Afrique, sa faune, sa flore et ses habitants. Les quelques flocons de neige du matin, vite chassés par un beau soleil, ne nous ont pas découragés. Et c'est avec l’espoir de profiter de ces beaux rayons lumineux que nous avons pris la route vers Buisson. Tous se sont rassemblés sur la place du village, c’est l’occasion de rire, s’extasier et se montrer. Puis est arrivé le moment de défiler et de « réveiller » les habitants confinés dans leur demeure, bien au chaud. Le convoi s’ébranle, s’engouffre dans une ruelle quand, soudain le soleil se voile. D’énormes nuages noirs et menaçants cachent le bleu du ciel et, oh ! surprise, il neige. Les petits flocons du début grossissent comme rarement dans notre région. Il fallait voir panthères, lions, papillons, éléphants, espions, nombreuses princesses africaines ou non, petits oiseaux de toutes sortes défiler avec bonne humeur dans ce tourbillon blanc. Carnaval exceptionnel pour temps exceptionnel ! (Chaque année, cette fête est retardée du mois de février au mois de mars pour nous permettre de profiter des premières chaleurs). Il a fallu quand même écourter notre sortie et vite nous réfugier dans la salle des fêtes aménagée à cet effet. Ballons au plafond, tables dressées pour nos joyeux convives, masque pour chacun, et surtout un magnifique buffet nous attendaient. Des gâteaux, tous plus appétissants les uns que les autres, des montagnes de crêpes, des confitures, force Nutella et boissons sucrées à volonté ne demandaient qu’à être dégustés. Et c’est ce qui fut fait. Puis la neige cessa, le soleil brilla à nouveau et les enfants en profitèrent pour retourner jouer dehors. Et c’est là, surveillant du coin de l’œil «notre faune africaine » que nous, les parents, l’avons découvert, tout seul, se faisant très discret et trop heureux d’avoir échappé à son jugement : Carmentran. Nous nous sommes alors dit : « Tu ne perds rien pour attendre coquin car, l’année prochaine nous serons là et tu n’y échapperas pas cette fois ! ». Le carnaval de l’école se déroule, depuis quelques années, chez nos voisins, donnant l’occasion aux enfants de Villedieu de rejoindre leurs camarades et de jouir de cette jolie fête avec et chez eux. Les organisatrices de ce qui est devenu un rendez-vous incontournable pour tous les écoliers ont fait, une fois de plus, preuve de grand dévouement et d’ingéniosité pour la réussite de cet après-midi festif. Merci encore à elles. Et merci aux mamans pour avoir préparé les bonnes pâtisseries. Vivement l’année prochaine ! Valérie Guiserix
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![]() ![]() ![]() Carnaval sous la neige... Cliquez sur une photo pour les agrandir |
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Les aînés à L’Hippocampe, le 17 février (1,6°C)
Nous étions vingt et huit, tous aussi affamés, et
Nous nous dirigions vers Carry-le-Rouet. En chemin, devinez ce que nous avons trouvé, admiré ? Des mimosas en fleur, aussi quelqu’amandier. Si bien qu’à l’arrivée, sommes nous précipités Vers les plats préparés. Soupe de poisson, de croûtons et aïoli acompagnée Nous sommes régalés. Sangria (apéritif) servie sur table, j’allais oublier. La bouillabaisse après : de trois poissons et pommes de terre parée. Un peu froid, il est vrai. Mais l’aïoli nous a revigorés Ainsi que le vin rouge ou rosé, ceci à volonté... Salade, fromage, dessert, pour terminer : café. Promenade au vent nous a réchauffés L’histoire du k-way est bien méritée Avec Michèle, on a bien rigolé. Et retournons au bal pour y danser devant la cheminée. Avons repris le car pour nos foyers nous diriger Avec Marc, qui bien nous conduisait Qu’il en soit remercié ! En cours de route, Michèle et moi avons chanté. |
![]() Tout ceci à « L’Hippocampe », Cheval marin... ![]() « Hennir » par Colette Percheron, Cheval terrien... |
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Comment prendre la température journalière moyenne
Il suffit d’un circuit imprimé (fait maison) muni d’un capteur qui fabrique un petit peu de courant électrique variable, d’un ordinateur qui ne sert qu’à ça (en franglais contemporain on dit « dédié ») et d’accumulateurs d’électricité qui font fonctionner le tout quand on est occupé à autre chose que de noter la température à chaque minute, soit mille quatre cent quarante fois par jour.
Un logiciel cumule les valeurs relevées en degré Celcius et divise la somme par le nombre de relevés. Ainsi nous savons que les jours les plus chauds (en moyenne) depuis deux ans ont été les 6 et 13 août 2003 avec 31°C et le jour le plus froid le 28 février 2005 avec -1,6°C. Mais si nous le savons, c’est que Bruce nous l’a dit. T.d.C.-T.d.V.
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![]() Bruce nous l'a dit... |
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L’échiquier géant en « nationale 5 »
L’échiquier géant de Villedieu s’est déplacé à Orange pour disputer son dernier match de la saison contre Loriol du Comtat.
Les compétitions sont divisées en six catégories en fonction de leur force, de la « nationale 1 » à la « nationale 6 ». C’est dans cette dernière, appelée aussi départementale (tous les autres clubs sont du Vaucluse), que nous avons évolué. La dernière rencontre décidait de notre sort, il nous fallait absolument gagner pour prétendre à la première place. Dès la première demi-heure de jeu, l’équipe, composée de Damien Dénéréaz, Bernard Lubrano, Peter Stolwyk et Denis Tardieu confirmait ses prétentions. Damien après un solide début de partie prenait l’avantage et gagnait sans pouvoir être destabilisé. Peter, à la suite d’une boulette de son adversaire, le « liquida » très rapidement. Bernard, qu’une ouverture calamiteuse avait obligé à une mobilisation des ses neurones, l’emporta à la force de son encéphale. Malgré ma défaite, le score de trois victoires à une nous a permis de terminer premiers du groupe. Nous pourrons ainsi jouer l’année prochaine dans la catégorie supérieure, en « nationale 5 ». Nous serons six par équipe. J’associe à cette victoire Mathilde Giraudel (issue du Centre de formation de Villedieu comme Damien) et Frédéric Alary qui ont également participé à cette qualification. Denis Tardieu
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La Gazette ostréicole ou l’huître et le touriste
Avec un clin d’œil amical à l’adresse de Valérie Lebrevaud, experte ès greffés de cépages nobles, et en hommage à son passé ostréicole, La Gazette (de Villedieu) rend compte de La Gazette ostréicole.
L’exemplaire de quatre pages dont nous disposons n’est pas numéroté mais son bandeau précise qu’il s’agit d’un numéro spécial « vacances ». L’abonnement annuel coûte quatre francs cinquante. La « une » illustrant l’ostréiculture en dix croquis – de la fascine de Saint-Brieuc à la cueillette des huîtres à Arcachon – ressemble à une planche d’un petit Larousse ancien. La deuxième page présente des dessins de différentes espèces d’huîtres (de la Marennes à la célèbre ostrea theobroma cacao salavinis) et une chanson de Yann Nibor intitulée Les petits Bretons. Extrait : « Sont-ils gentils, nos p’tits Bretons, Qui cabriol’nt comm’des moutons ». Le rédacteur en chef ne craint pas de faire figurer, sous la rubrique : « Bulletin de la ménagère », un menu de dîner du lundi comportant un potage, du tendron de veau, de l’anguille en matelote, du canard rôti, de la salade, des asperges, du fromage, du bavarois, des fraises, des cerises et des framboises (mais pas d’huîtres) en regard du couplet sur les petits Bretons qui sortent du bain. Il dit que « l’eau salée donnant d’l’appétit, On voit ensuit’ chaqu’ brav’ petit tortiller son pain près d’sa mère. S’il yen a qu’ont du beurre avec, beaucoup, sans s’plaindr’, le dévor’nt sec : ce sont ceux qui n’ont plus leur père » ! Sous la rubrique « chez nous », un article non signé explique que « la femme » de l’île de Batz emprunte au « sexe fort » ses vices autant que ses vertus ; elle boit de l’eau-de-vie et fume la pipe « comme un homme ». Après l’ethnologue, le moraliste : « Le sexe masculin ne peut que perdre à cette interversion des rôles de l’homme et de la femme, celle-ci se livrant aux travaux de la culture, tandis que son « homme tricote des bas ». Enfin, un peu de misérabilisme avant le dîner du lundi : « La cuisine est tout ce qu’il y a de plus rudimentaire. Ce qui en fait la base (...), c’est le gouth-gun-wdhu, c’est-à-dire la bouillie de sarrasin cuit à l’eau, avec du sel pour tout assaisonnement ». La page trois donne un cours de natation moderne fixant par six croquis les six temps de la brasse anglaise. Le modèle repose par le ventre sur un chevalet hors de l’eau. Il est habillé, chaussé, serré d’une ceinture quasi-herniaire et coiffé d’une casquette qui pourrait être celle d’un pompier de cette belle époque. Un article, rédigé à partir d’une dépêche britannique, relate l’échouage d’un « brick » français chargé de vin et d’eau-de-vie sur les côtes de l’île de Wight. Un tantinet anglophobe, il ironise sur la prétendue intempérance des habitants de l’île. Une « réclame » pour un sirop dépuratif à base de raifort iodé agrémente cette page (mais pas de réclame pour les huîtres dont chacun sait qu’elles aussi sont iodées). Enfin une proposition de location d’une villa pour la saison à Saint-Béran-la-plage et un article sur le bon usage des bains de mer confirment que la publication ou, du moins, son numéro spécial s’adresse aux vacanciers parisiens (têtes de chien) et petits bourgeois. Ne résistons pas au plaisir de quelques aphorismes d’hygiénistes : « Les bains de mer appartiennent à la catégorie des bains très froids », « Un bain, pour être salutaire, ne doit pas excéder un quart d’heure... », « ...Il est prudent de ne se baigner que deux ou trois jours après son arrivée, afin de s’être un peu acclimaté à l’atmosphère maritime », « Les bains de mer (...) produisent (...) de l’oppression, des migraines, des vertiges, des éruptions exanthématiques (1), et souvent, (...) des accès de fièvre « intermittente », et encore : « ...un quart de verre (d’eau de mer) pris le matin à jeun, sur la plage, réveille les contractures intestinales ». La dernière page comporte une réclame pour le chocolat Salavin (téléphone : 814-75), mais pas pour les huîtres, et un poème de Charles Le Goffic, Pêcheurs d’Islande. Il fait dialoguer les marins en partance pour la pêche hauturière et les oiseaux de mer qui restent auprès de leurs épouses (Il s’agit peut-être des femmes « dénaturées » de l’île de Batz). Ce sont quatre strophes de pittoresque comme l’article exotico-touristique, daté du 12 juillet, qui relate un mariage à Plougastel, cité où, indique l’auteur, tous les mariages de l’année sont célébrés dans la même église, le même jour, à la même heure. Mis à part quatorze dessins et quatorze légendes, il n’est pas question de questions ostréicoles dans ce numéro de La Gazette ostréicole de la dernière année du 19e siècle. T.d.C.-T.d.V
(1) - D’après Larousse : cutanées. |
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La Gazette de 2004 dans son miroir
C’était le numéro 23.
Dix-sept pages datées du 1er avril sans aucun poisson pourtant. La grande affaire du moment était bien sûr le skate park qui ouvrait et s’est naturellement trouvé en « une ». Il y avait aussi la machine à ramasser les greffés de Patrick Abély ou la réussite d’Aurélie L’Homme dans les concours de dégustation, les médailles de la cave pour son vin ou celles de Pierre Arnaud pour son jus de raisin. Sans parler de toutes les rubriques habituelles. C’était la première participation de Sylvie Maindiaux au comité éditorial. |
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Le numéro 24 était bref, imprévu et dicté par l’actualité...
Trois pages consacrées à la crise qui a secoué la municipalité, il y a un an, avec le changement de premier adjoint et les décisions prises pour un nouveau fonctionnement du conseil. |
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Un beau lézard en « une » du numéro 25.
La Gazette est quelquefois « surinterprétée » et certains ont cru y voir une allusion à des événements villadéo-villadéens. Rien de tout ça : Jean-Pierre Rogel avait commis un article sur cette sympathique bestiole. Pour le reste, le skate était encore tout neuf et avait une grande place pour le premier contest de l’histoire villadéenne. Il fallait refaire tout les plans pour la station d’épuration pour cause d’extension des inondations. L’école nous annonçait la création de son site internet. |
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C’était le numéro 26 daté du 11 juillet et vingt-trois pages très riches.
Nous avions honoré les aviateurs de la seconde guerre mondiale le jour du 18 juin. Les cigales, le vin des Gardettes, les souvenirs de théâtre de Marcelle et Pierre, l’histoire des commerces de Villedieu avaient nourri une riche rubrique. « La saga des déchets » en était à son numéro 5 et un nouveau terrain était trouvé pour la station d’épuration. La fête de l’école avait changé de jour et il n’y avait pas eu grand monde, ni là ni à la fête de l’amitié. Pour la deuxième fois nous parlions du problème de l’appellation « villages » qui se pose aux vignerons de Buisson. Raymonde Gamet venait de fêter ses 90 ans. En dernière page, l’appel au peuple pour le travail sur les sources était lancé. C’était la première participation de Colette Percheron et Laurent Ayme au comité de rédaction. |
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Le numéro 27 rendait bien sûr compte de l’actualité estivale et à ce moment-là, avec 29 pages, c’était le plus long.
Les responsables étaient entre autres Jean-Pierre Rogel, Brigitte Rochas, Danièle Bonnefoi et René Kermann qui participaient pour la première fois au comité éditorial. La grande affaire de l’été, les sources, tenait quatre pages. On parlait une nouvelle fois de l’Australienne et des Trèfles qui préparaient leur voyage et du renouveau de la course cycliste de la fête votive après plusieurs années d’absence. L’olivier était à l’honneur et le domaine Denis Tardieu naissait à la bouteille. Les platanes de la place et les éoliennes étaient de la partie et une évocation sinueuse du passé nous amenait à parler des « demoiselles », de Raoul Chauvin et à nouveau de Marcelle. Une innovation de taille de ce numéro a fait des petits, le premier trombinoscope. C’était aussi le décès de Dédé Charrasse. |
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Pour ce dernier numéro de l’année (numéro 28), daté du 22 novembre, les vendanges, les soupes et le vigneronnoscope étaient à l’honneur.
Les sénatoriales et une copieuse chronique municipale s’ajoutaient à un éphéméride abondant. Le Palis et Buisson prenaient une place de plus en plus grande dans une Gazette qui a de plus en plus de mal à faire moins de vingt pages ! Yves Tardieu
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L’A.D.S.L. ou France Télécom et le père Noël
Depuis bientôt deux ans déjà « l'arrivée de l'ADSL » est attendue par de nombreux Villadéens.
L’ADSL est un procédé permettant de faire circuler, à haut débit, des données, sur les lignes téléphoniques. Ce dispositif intéresse d’abord les utilisateur d’internet. À plusieurs reprises, la question a été posée au maire. À de nombreuses reprises, on m’a demandé ce qu’il fallait faire, où ça en était, voire de m’en occuper. Une pétition a également circulé dans Villedieu, à l’initiative de Roman Tomczack. Elle a obtenu près de cent trente signatures. Bref, pour ceux que la question intéresse, l'impatience est grande. Depuis un an, nous devions publier un article. Habite Villedieu une des personnes les mieux qualifiées pour connaître ce dossier. Voici donc une interview de Philippe de Moustier, directeur de la communication et des relations extérieures de France Télécom pour la région Rhône-Durance, c’est-à-dire les départements de la Drôme, de l'Ardèche, des Hautes Alpes, des Alpes de Haute Provence et du Vaucluse. Philippe et Laurence de Moustier sont installés à Villedieu depuis plusieurs années. Ils habitent la « maison Helfer » à Sainte Anne. Ils ont trois jeunes enfants qui fréquentent l'école du village : Noa, Viva et Enzo. Yves Tardieu
La Gazette : La seule question qui se pose vraiment c'est celle de savoir quand il y aura l'ADSL à Villedieu. Pourquoi ne l'a-t-on pas encore ?
Philippe de Moustier : Il faut comprendre ce que cela représente pour France Télécom qui n'est plus une entreprise publique. L'installation de l'ADSL ne fait pas partie du service universel tel qu'il est défini par les directives européennes et par la loi française. La seule obligation qui touche France Télécom est de fournir un accès égal pour tous et au même prix pour le « téléphone fixe sur fil de cuivre ». Pour fournir ce service, France Télécom vient de gagner un nouvel appel d'offre pour une durée de quatre ans. L'installation de l'ADSL ne fait pas partie de ces obligations de « service public ». L'entreprise définit donc son action de manière autonome. La Gazette : C’est-à-dire ? Philippe de Moustier : En juin 2003, l'entreprise a connu une nette amélioration de sa structure financière lui permettant de reprendre ses capacités d’investissement. à cette époque, 45 % des foyers étaient « éligibles » à l'ADSL. L'entreprise a alors décidé d'équiper sur ses fonds propres tous les centraux de plus de mille lignes avant la fin de 2005. La Gazette : Quel rôle jouent les collectivités locales dans les ouvertures ? Philippe de Moustier : En fait, en dehors d’une concertation, aucun. Nous avons un plan de déploiement qui correspond à des impératifs techniques, financiers et commerciaux. On a commencé par les endroits les plus peuplés. Il faut comprendre aussi que ce sont des centraux téléphoniques que l'on équipe. Si un village dépend d'un central important, il a l'ADSL avant un autre village qui a un petit central. Il faut tenir compte aussi de la structure du réseau. Si un petit central se trouve à un endroit qui le fait devenir le central « maître » d'autres centraux plus importants, il desservira lui aussi l'ADSL. Ce que les gens ont du mal à comprendre c'est que derrière l'ADSL il y a du travail concret, des machines, des outils, des hommes. Il y a un réseau avec des câbles. Tout le monde a le sentiment que c'est immatériel et qu'il suffit de claquer des doigts. La Gazette : Justement, installer l'ADSL ça veut dire quoi concrètement ? Philippe de Moustier : On installe dans le central téléphonique des cartes numériques qui servent de filtres pour différencier la voix, c'est-à-dire le téléphone, et les données informatiques qui sont codées sous la forme de succession de 0 et de 1. En fait, il est plus facile et rapide aujourd'hui de transporter des images que des sons. En séparant sur les lignes les deux types de données, on accélère le transfert des données informatiques et on permet d'avoir en même temps du son et de l'internet sur la même ligne et donc de téléphoner en étant connecté. C'est pour cela que l'ADSL est bien plus efficace qu'une connexion classique qui ne fait pas la différence entre les deux types de données et qui ne permet pas de téléphoner en même temps que l'on est connecté. La Gazette : Tout à l'heure, tu as parlé « d'éligibilité ». Qu'est ce que cela signifie en clair ? Philippe de Moustier : C'est l'un des critères qui nous permet de mesurer notre travail. On dit qu'une ligne est éligible lorsque l'abonné peut avoir accès à l'ADSL. Pour ça il faut que le central dont il dépend soit équipé, mais aussi qu'il n'en soit pas trop éloigné. En fonction du calibre des câbles et de l'énergie électrique disponible, le signal s'affaiblit et en général, à plus de quatre kilomètres du central, il n'est plus suffisant. C'est ce qui arrive sur certaines lignes qui dépendent du central de Vaison et qui sont trop éloignées. Elles vont être bientôt équipées avec du matériel plus performant. En juin 2003, nous étions à 45 % de foyers éligibles, nous sommes maintenant à plus de 80 %. En fait, nous allons plus vite que ce qui était prévu initialement. La Gazette : Je reviens aux collectivités territoriales et aux demandes des habitants. Elles ne jouent vraiment aucun rôle ? Philippe de Moustier : Non, pas vraiment, dans la plupart des cas. Dans le Vaucluse nous avions passé avec le conseil général une convention « département innovant » pour accélérer le plan. Il était prévu que tous les centraux de plus de mille lignes soient équipés avant la fin 2004, ce qui a été fait. Aujourd'hui, 88 % des foyers vauclusiens sont éligibles à l'ADSL. Pour nous ce déploiement est une vraie réussite. Pour mesurer l'effort qui reste à faire, il faut savoir que ces 88 % de la population représentent seulement 53 % des centraux. Cela veut dire qu'il nous reste à équiper presque la moitié des centraux. La Gazette : Tu parles d'une convention avec le Conseil Général. A quoi celui-ci s'était-il engagé ? Philippe de Moustier : Il s'était engagé à faire connaître les usages du haut débit et à le développer dans les domaines qui le concernent : les collèges, le social, la santé. Il faut se rendre compte qu'aujourd'hui il y a des usages qui peuvent se développer et qui vont toucher tout le monde. On peut, par exemple, laisser plus facilement des personnes âgées ou des personnes handicapées chez elles avec un système de visiophonie qui leur permettra de contacter un centre médical. Les médecins et le personnel soignants pourront alors les voir tout en leur parlant et elles-mêmes pourront voir les personnes auxquelles elle s'adressent. La Gazette : Aucun financement ? Philippe de Moustier : Non, le financement est entièrement à la charge de France Télécom. La Gazette : Et les pétitions signées par les habitants ? Philippe de Moustier : Les simples pétitions ne jouent aucun rôle. En juin 2003, on avait mis en place un système par lequel les gens pouvaient demander l'ADSL en s'engageant collectivement. Il fallait ne pas se contenter de signer mais s'engager par une sorte de précontrat. Nous avions dit que lorsque 10 % des foyers d'une zone le faisaient nous installions plus vite. En fait, cela a eu des effets limités parce que, dans la plupart des cas, on est allé plus vite que cette demande. La Gazette : Et alors, comment France Télécom gagne sa vie ? Je suppose que ce n'est pas une association philanthropique. Philippe de Moustier : France Télécom gagne de l'argent avec Wanadoo qui est une de ses filiales, et en louant les lignes aux autres opérateurs comme Free, Liberty Surf, Club Internet... La concurrence est forte et aujourd'hui les offres « ADSL » en France sont les moins chères d'Europe. La montée de l'ADSL en France est rapide : nous étions sixièmes en Europe pour le nombre de lignes et le nombre de clients et nous sommes devenus premiers en 2004. Comme l'ADSL n'est pas un service universel, il n'y a pas péréquation des prix. Les débits et les prix sont différents dans les grands centres urbains et dans les zones moins peuplées et les prix dépendent des opérateurs. À Wanadoo, ce qui a été choisi c'est de ne pas avoir des prix trop différents selon les zones car nous sommes présents partout. La Gazette : Tout ça est fort intéressant pour La Gazette mais tu n'as toujours pas répondu à la question cruciale : pourquoi pas encore à Villedieu et quand ? Philippe de Moustier : Villedieu a un petit central qui dessert 423 lignes : 293 à Villedieu et 130 à Buisson. On est donc loin des mille lignes qui ont été le seuil des installations prioritaires. En revanche, l'installation va s'y faire maintenant assez vite. On prévoit que ce sera fait dans le quatrième trimestre de 2005. La Gazette : Pour Noël quoi ! Philippe de Moustier : Oui voilà ! et d’ici là, ma barbe naissante aura encore blanchi. La Gazette : C'est une excellente date ! |
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