Éphéméride : 2006, automne...

Gazette N°42 - 28 novembre 2006
   - Côté Libre
   - Festival des soupes :
         • ... à Villedieu
         • « Épître selon un président de jury... »
         • Recette du velouté aux champignons
         • Finale à Vaison
         • « Invitant, invités »
         • Les finalistes
   - Moune et Pierrot
   - Mariage à Villedieu
   - Colette ne manque pas d'air !
   - Buisson :
         • Salut à toi : 11 novembre
         • O ! Water !
   - A.D.S.L à Villedieu et Buisson : « ça bugue ! »
   - Trois heure pour être sauvé
   - Le 22 à Asnières
   - Le billet
   - Souvenir

Côté Libre

  Retour au sommaire 2006, automne...
  Retour au sommaire Éphéméride 2006

Festival des soupes


Festival des soupes à Villedieu [ par Armelle Dénéréaz ]

Pour sa seizième étape, le festival des soupes s'est installé à Villedieu. Cette année, le Comité des fêtes, co-organisateur de la soirée, a pu accueillir le très nombreux public dans la salle des fêtes, flambant neuve. Il faut dire, comme a tenu à le souligner la grande louchière Yvanne, « que nous aimions bien l'ambiance sous le chapiteau de cirque mais, pour cette manifestation, la taille de la salle est plus adéquate. Mais il a fallu tout de même rajouter les tentes de la Copavo tellement la foule est dense » !

Après le traditionnel vote du jury qui, une fois de plus a dû batailler pour se décider, ce fut au tour du public de se délecter devant les cocottes fumantes et odorantes proposées par les nombreux cuisiniers villadéens. Quatorze potages et de nombreuses premières participations, preuve une nouvelle fois que ce festival ne cesse de susciter des vocations de cuisiniers, et notamment ici auprès des enfants qui à eux seuls totalisent sept soupes !
Cinq personnes de la Ramade ont, quant à elles, proposé un délicieux velouté d'endives. À nouveau un festival de couleurs, de saveurs et d'odeurs, a enchanté les papilles et narines des gourmands. « Quelle délicieuse crème de chou-fleur ! » entend-on par là, ou encore « as-tu goûté le gazpacho ? Il est vraiment original ». Enfin comme chaque fois, tous les légumes rivalisent pour finalement le plus grand bonheur de tous ces gourmets qui ont pourtant le palais exigeant.
Avant de prendre place pour le repas qui devait suivre, Gérard Blanc le président du jury, accueilli par Jean-Louis Vollot, entouré des jurés, de nombreux autres maires du canton et de confrères louchiers, a pu enfin proclamer le résultat : Berthe Doyen, « citoyenne belge de Villedieu », ira en finale à Vaison !
C'est avec son potage aux champignons de Paris qu'elle a conquis le jury.

Toute émue et heureuse, Berthe donne sa recette au micro, presque gênée de sa simplicité.
« Il y a des champignons, des oignons, du bouillon, des lardons, du persil, et voilà, c'est tout simple ! »

Mais en fait la simplicité c'est peut-être aussi ce qui fait les bonnes soupes sans oublier la savoir-faire ! « Je l'ai mangée chez des amis et j'ai décidé de la refaire » avoue-t-elle. « Je vais téléphoner à cette amie, ça lui fera plaisir » ajoute-t-elle. Mais déjà Berthe s'inquiète car « il faut la refaire pour la finale mais je n'ai pas une assez grande cocotte… »





Berthe Doyen






Cliquez sur une photo
pour les agrandir


« Épître selon un président de jury du Concours des soupes » [ par Gérard Blanc ]

Un président de jury de Concours des soupes est un rôle, une responsabilité qui compte dans la vie d'un président. Demandez au président du jury du Festival de Cannes : il a les mêmes soucis d'équité, de négociations, de maîtrise d'un jury qui, souvent, n'en fait qu'à sa tête. Parfois celui-ci réagit comme « un marchand de soupe » et pour certains des jurés, quant on lui dit que goûter trois fois la même soupe, c'est trop… là, c'est « la soupe à la grimace » !

Le président du jury des soupes doit être structuré et ne pas faire de taches de soupe sur sa blouse de Grand louchier, lui. Un président qui fait des taches est un président non reconnu. Un juré, c'est différent. On en rencontre qui ont des taches aux couleurs variées, que l'on pourrait numéroter... Comme les soupes ! Mais là c'est moins grave : c'est un juré et il y en a beaucoup...

Le président doit maîtriser son jury et savoir compter souvent jusqu'à 12 ou 18, ce qui fait beaucoup de monde et le président doit freiner les ardeurs gastronomiques des jurés pour qu'il reste de la soupe pour les pauvres ! Oui, je dis bien pour les pauvres, les manants, car la soupe à l'origine, c'est pour les paysans, les malheureux et les miséreux. Et pour être plus précis, la soupe à l'origine c'est du pain, des tranches de pain que l'on a mis dans le bouillon. C'est le repas de la majorité de la société jusqu'au XIXe siècle. On en mangeait trois fois par jour quand on pouvait. C'était ça ou rien. Il ne fallait pas « cracher dans la soupe ».
Et puis il ne faut pas confondre soupe et potage. Ah non ! Ces deux mots ne font pas bon ménage : la soupe à la troupe, à la misère ; le potage à la noblesse. Le mot « soupe », marqué par son origine paysanne, réchauffe les milieux pauvres ou de petite bourgeoisie alors que ceux de « la haute », ceux qui parlent bien, ceux qui ont « poussé aux écoles », eux, servent le potage !

Molière faisait dire à Chrysale dans Les Femmes Savantes : « Je vis de bonne soupe et non de beau langage. »

Savez-vous que la soupe peut être mélangée au vin comme en pays de Loire et celle-ci peut être appelée : « soupe au perroquet ». Comme il existe des soupes dorées avec des tranches de pain trempées dans du lait chaud, des œufs battus puis frites et sucrées...
Nous avions ce soir-là une soupe froide comme une soupe anglaise que les italiens dénomment : « zuppa inglese », mais c'est une... pâtisserie ! Allez vous y retrouver.

Pour un président de jury des soupes, il faut pour s'exprimer, un nombre de mots supérieur à 400, ce qui est un minimum exigé pour un voyou de quartier. Il faut savoir citer sans bafouiller : garbure, minestrone, panade, gratinée, pistou, consommé, bisque, velouté, gazpacho, chorba et les noms des soupes chinoises des mille lacs !
Vous en connaissez beaucoup des présidents capables, en plus de goûter les soupes, les comparer et les noter, de rassembler son jury dispersé au milieu des soupières et des détachants pour les cravates maculées et les chemisiers colorés !

Arrive l'heure solennelle des résultats. Il faut rappeler que le jury a sélectionné les trois meilleures soupes pour éliminer les deux presque très bonnes et garder l'élue. Tout ceci s'est fait à jeun. C'est préférable !
Le président, entouré des louchières et louchiers de la Vénérable confrérie, dépositaire du nom de l'heureux ou heureuse élue, doit faire connaître à la foule rassemblée dans la salle des fêtes de la mairie, le choix de son jury. Encore faut-il que les enfants impatients et bruyants se taisent en les menaçant du grand refrain : « Mange ta soupe et tais toi ! »

Le silence obtenu dans une salle où la chute d'une goutte de soupe peut provoquer une cacophonie à travers une résonance mal mesurée, le silence, donc, permet d'honorer le public. Celui-ci est varié, multiple et international. Villedieu est connu plus loin que ses limites et les « estrangers » apprécient les coutumes locales, dont les soupes.
Ainsi quelques mots de bienvenue dans la langue de Shakespeare honoreront les Ecossais, Anglais et Singapouriens, entre autres, présents. Après avoir fait « mijoter » le public et la patience des candidats, le nom tant attendu de l'élue résonne, c'est le moins qu'on puisse dire, aux oreilles du public.

C'est une dame, Berthe Doyen qui concourt depuis le début de l'histoire des soupes, soit une quinzaine d'années. Elle décroche ce soir la timbale, non, pardon, la soupière !

Bravo ! Une soupe simple, rustique, goûteuse faite de champignons, de lard, de crème, de savoir faire et de l'amour de nous gâter.
Le public semble heureux, les tambourinaires accompagnent les applaudissements, les recettes s'échangent, le président est satisfait. Il n'y avait pas « un cheveu sur la soupe » !











Cliquez sur une photo
pour les agrandir


Recette du velouté aux champignons de Berthe Doyen

Ingrédients pour 8 personnes : 600 gr de champignons de Paris émincés, 4 oignons moyens émincés, 4 cuillères à soupe de farine, 1 litre 1/4 de bouillon de volaille (cubes), 400 gr de crème fraîche entière, 80 gr de lardons fumés rôtis, 50 gr de beurre, persil haché.

Rôtir les oignons au beurre. Rôtir ensuite les champignons et en réserver 2 cuillères à soupe pour la garniture. Ajouter la farine, bien mélanger et recuire comme pour un roux. Ajouter le bouillon et cuire une dizaine de minutes.
Mixer très fin. Rôtir les lardons coupés menus et les ajouter avec les champignons réservés. Ajouter la crème fraîche et le persil haché. Rectifier l’assaisonnement en sel et en poivre... Dégustez !


Finale à Vaison [ par Claude Bériot ]

Après les 15 soirées dont celle réservée aux enfants, la finale a eu lieu le mercredi 1er novembre. Le festival se sera déroulé grâce aux 420 bénévoles qui lui auront consacré leur temps. 207 soupes auront été mises en compétition (plus de 1 600 litres…). Quinze marmites brillaient de tous leurs feux attendant les juges dégustateurs sous l'immense tente installée par la Copavo. Il leur fallait le grand tablier et la louche de bois pour les reconnaître dans la foule venue assister à la finale.

Les tambourinaires du Caleù animaient ce taste soupes, puis ce fut le moment de déclarer le nom du gagnant 2006.

On nomma David Worm, un Hollandais du Crestet, pour sa soupe de courge et de langoustines (à noter que le Crestet est un nid de grands confectionneurs de soupes !).
Naturellement il y eut les récompenses. Chaque gagnant reçut un très beau cadeau : couverts en argent, nappes, saladiers, services à thé…
David Worm accompagné de son épouse, ira passer un week-end au château des Gipières à Montbrun-les-Bains avec séances de remise en forme et thalassothérapie.

Ce fut une très belle manifestation, la seizièmement, qui attira beaucoup de monde, en particulier des représentants de plusieurs villages : Saint-Paul-le-Jeune en Ardèche, Florac en Corrèze, Morière, Caromb et Lille, souhaitant instituer ce festival chez eux avec le parrainage des louchiers de Vaison.

Bravo à eux. Ils ont réussi à créer une association totalement indépendante et seule à assurer une manifestation culturelle couvrant l'ensemble du territoire de la Copavo.

On pourrait penser au 20e anniversaire du festival des soupes en 2010. Rebaptiser le Pont neuf de Vaison en Pont des Soupières, par exemple.





M. Bonnefoix



Cliquez sur la photo
pour l'agrandir
et en voir plus


« Invitants, invités » [ par Claude Bériot ]

Le vendredi 27 octobre, à l'espace culturel de Vaison, grande soirée, dans le cadre du festival des soupes.
Le projet était de réunir des gens se proposant d'être les « invitants » à un dîner qu'ils réaliseraient, et d'autres se proposant à en être les « invités ». Personne ne savait « Qui serait Qui ? » puisque la répartition des tables se faisait par tirage au sort, ni comment se déroulerait la soirée.
De très belles nappes de chez Mme Christiansen habillaient les vingt tables de huit couverts qui avaient été dressées, décorées d'immenses bouquets de fleurs exotiques qu'Isabelle Mensiau-Rigaud avait fait venir de Rungis.
Ajoutant à cela le scintillement de centaines de bougies, on peut imaginer la surprise émue des convives entrant dans ce décor théâtral.
Ce n'était pas la seule surprise de la soirée qui leur était réservée. Les invités, réunis au bar et ne voyant rien de ce qui se passait à l'intérieur de la salle, attendaient d'être appelés un par un et découvraient alors avec qui ils partageraient ce dîner et qui le leur aurait préparé.
Retrouvailles ou rencontres nouvelles.
Ce fut un vrai bonheur pour tous, un véritable succès.
Douze d'entre eux étaient à la table d'Axel et de Florian, deux jeunes gens de 13 ans, fidèles des soupes, qui s'étaient proposés en qualité d'invitants.
De qualité, il en était question tant pour leur gentillesse, leur attention et pour la façon dont ils s'occupaient de leurs invités.
Ceux-ci en ont été très touchés.
Enfin, pour l'animation de cette soirée exceptionnelle, Philippe Noël, directeur du festival de danse, avait sélectionné de grandes musiques du répertoire classique, un couple de danseurs a évolué au centre de la salle sur plusieurs musiques et en différents costumes, un prestidigitateur apparaissait de temps à autre parmi les convives pour un petit numéro.
À l'unanimité, les 160 personnes présentes ont été transportées de bonheur.
Dans l'heure qui a suivi la fin des festivités, quelques-uns se sont retrouvés pour la remise en ordre et le nettoyage des lieux, avant d'aller goûter un repos bien mérité.
Le lendemain, il fallait préparer la soirée soupes à Puyméras.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


Les finalistes du festival des soupes 2006

Villes - villages Soupes servies Cuisinères - cuisiniers Nom de la soupe
Cairanne 14 Cathy Pereyrol Soupe aux lentilles et au basilic
Crestet 11 David Worm (Grand gagnant) Potage de potiron et langoustines
Roaix 9 Cindy Merlon Soupe de laitue ou velouté craquant
St-Marcellin 8 Laetitia Pedussel Soupe à la banane
Faucon 10 Gigi Bernard Le râpé
Rasteau 11 Sylvie Rancelly Soupe d'automne aux crevettes
Puymeras 18 Marc Moinier Velouté de châtaignes aux champignons
Roaix 9 Cindy Merlon Soupe de laitue ou velouté craquant
Séguret 21 Marie-Josée Gras Potage Saint-Germain
Buisson 12 Quentin Puigmal (10 ans) Soupe orange (tomates - carottes)
Entrechaux 12 Dany Lefevre Velouté aux champignons
Vaison 14 Dominique Arnaud Soupe grand-mère (légumes, bacon, fromage)
St-Romain 19 Ida Brezisky Soupe de poissons
Villedieu 14 Berthe Doyen Crème archiduc (champignons)
Sablet 14 Véronique Laffont Velouté de courgettes praliné
Soupe enfant 1 20 Mélissa Arnoux (9 ans) Séguret Soupe automnale
Soupe enfant 2 20 Vincent Paulhan (9 ans) Cairanne Potage à la tomate
Total 207







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


  Retour au sommaire 2006, automne...
  Retour au sommaire Éphéméride 2006

Moune et Pierrot [ par Yves Tardieu ]

Le 30 septembre, Andrée et Pierre Joubert ont fêté leur 50 ans de mariage à la salle polyvalente. Ils se sont mariés le 29 septembre 1956 à Marseille à la mairie du 4e arrondissement. À cette époque-là, Moune s'appelait Andrée Colaprisco et avait 18 ans. Pierre en avait 28. Ils s'étaient connus quelque temps avant au mariage de la sœur de Moune. Cette dernière est venue pour la première fois à Villedieu en 1954 et ils y sont toujours revenus pour leurs vacances.

Maintenant que Pierre est à la retraite, les vacances villadéennes durent six mois. Au moment de repartir, à la fin du mois d'octobre, la voiture est trop petite pour embarquer les provisions et les bonnes choses préparées pendant l'été  : confitures, conserves, vin, etc.

Pierre avait atterri à Marseille par la démarche inverse : parti en vacances à Marseille en août 1943, il s'y est installé pour la vie. Le trajet Marseille - Villedieu, accompli autant de fois, n'a plus de secret pour eux, et particulièrement pour lui qui n'a jamais rechigné à venir en vélo.

Pour cet anniversaire, Jean-Louis Vollot avait ceint son écharpe tricolore et les deux tourtereaux ont renouvelé leur consentement. Si Moune a toujours été fêtarde et exubérante, Pierre est du genre silencieux. Leur petite fille Aline y voit le secret de la réussite de leur couple :

Mais comment en est-on arrivé là ?
Cela s'explique par le fait que vous êtes complémentaires :
Mamie parle beaucoup,
Tandis que Papi écoute beaucoup ;
Mamie ne tient pas en place,
Papi est un santon provençaou.
Pourtant Mamie dépense pas mal,
Mais Papi aussi depuis le passage à l'Euro...
Conclusion :
Différents mais complémentaires,
Le secret du mariage !

Pendant que Moune s'occupait de la maison et de leur fille Dominique, née en 1960, puis des petits-enfants, Aline (23 ans) et Eric (16 ans), Pierre a travaillé d'abord dans une filature, un atelier de lin jusqu'à la délocalisation de l'entreprise au début des années 60 (déjà !) en Italie. Il a ensuite travaillé, de 1963 à sa retraite en 1989, dans la société Sicli, se déplaçant dans tout l'Est et le Sud-est de la France pour installer des alarmes sur des sites professionnels.
« On doit avoir occupé tous les gradins du stade vélodrome chaque samedi et dimanche. »
On l'a compris, si Moune et Pierre ont des personnalités différentes, ils partagent quelques passions dont la plus achevée est l'Olympique de Marseille. Ils sont des supporters inconditionnels, présents au stade vélodrome depuis toujours.

Ces noces d'or ont été l'occasion d'une belle et grande fête, pleinement réussie, à la maison Garcia.

Les mariés sont arrivés en calèche grâce à Jacky Barre. Ils ont ensuite partagé l'apéritif puis la paëlla royale de Millie et Pascual Adria, avec leur famille et leurs amis.
Et, avec Moune, tout le monde a dansé jusque tard dans la nuit.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir
et en voir plus


  Retour au sommaire 2006, automne...
  Retour au sommaire Éphéméride 2006

Mariage à Villedieu [ par Yves Tardieu ]

Le 4 novembre, Anny Dubos et Jean-Luc Beaup se sont mariés à la mairie de Villedieu.

Venant de Vinsobres, ils sont villadéens depuis un an et demi.

Ils ont acheté et rénové la maison de Lucienne et Germain Louis en bas de la rue des Garcins.

Jean-Luc est dépanneur en électroménager à Richerenches, chez Bonnifacy, et Anny est auxiliaire de vie à l'association d'entraide de Vaison.

Ils ont deux filles, Coralie, huit ans et demi, qui est dans la classe de Ghyslaine Belœil à l'école de Villedieu, et Sarah, 22 ans, qui vit à Vinsobres.

Ils sont passionnés de brocante et de vieilles motos.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


  Retour au sommaire 2006, automne...
  Retour au sommaire Éphéméride 2006

Colette ne manque pas d’air ! [ par Annette Gros ]

Le dimanche 22 octobre 2006 les amis de Colette se sont retrouvés à « La Cambuse » autour d'un délicieux lunch imaginé et confectionné par chacun…

Un régal pour les papilles et la convivialité.

Notre amie a mouché ses 80 bougies avec une certaine appréhension, mais un bon souffle !

Et nous lui souhaitons tous de le garder de longues années…

Même si elle a quitté Villedieu pour s'installer à Vaison, elle fera toujours partie de notre village.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


  Retour au sommaire 2006, automne...
  Retour au sommaire Éphéméride 2006

BUISSON

Salut à toi, 11 novembre [ par Jean Housset ]

Sous-titre (important) : Un jeune homme est passé…


Patience lecteurs ! Avant la fin de cet article, vous comprendrez pourquoi ce sous-titre.

Comme chaque année, ils étaient tous là ; enfin… ceux qui viennent à chaque fois, inconditionnellement, bravant la fraîcheur automnale, et concevant de donner une pièce dans la tirelire de l'O.N.A.C. en échange d'un timbre autocollant « Le bleuet de France » sur lequel on peut lire aussi : Mémoire et solidarité.
Pour la petite histoire (façon de parler), comme dans bien des villages, il y a une « place de Verdun », et c'est là que « les fidèles» se rassemblent en costume ou presque, comme pour la messe (pas forcement avec les mêmes gens).
Il y a même des grippés qui se sont bien couverts. Faut dire qu'aujourd'hui le temps est doux, le soleil brille. Enfin, il manque ceux qui ne savent pas, qui ne savent plus, qui ne sauront jamais, ceux qui partent peut-être au restaurant au loin (ou font comme si), et puis ceux qu'on ne voit plus depuis les dernières élections.
Trois excusés d'office, qui seront cités tout à l'heure par le maire, parce qu'ils sont morts cette année avec leur carte d'Ancien combattant en poche. Marcel Tortel, qui portait si vaillamment l'étendard à toutes les cérémonies et qu'on retrouvait partout où il fallait du dévouement. Henri Monvoisin, tristement victime d'un camion sur la route d'en bas et puis Marcel Housset, le père du musicien qui aimait tant venir de Normandie et bavarder avec les voisins du chemin des remparts.

Bref ! Après que le campanile ait sonné ses onze coups, une brève note de saxophone annonçait le début de la cérémonie. Alors le cortège s'est constitué et a parcouru son itinéraire classique jusqu'au monument aux morts.
Liliane Blanc, portant son cordon tricolore et entourée des trois étendards (de 14-18, 39-45 et Algérie, et solidairement celui de Villedieu), a déposé la gerbe au pied du monument, a prononcé son discours, puis a convié l'assemblée à cheminer jusqu'à la salle des fêtes pour trinquer. Entre chacun de ces actes, la fanfare du village, incarnée par Jean Housset et son saxophone a capella, interprétait les airs de circonstance, essentiellement « L'hymne aux morts » et « La Marseillaise », avec la solennité qui convenait.
Vous avez dit solennité ? Certes oui ! Mais pas pour tout le monde !
Figurez-vous qu'un jeune homme qui, vu de loin, n'avait pas l'air d'avoir fait la guerre, pas même la dernière, arriva en voiture en pleine cérémonie. Il traversa l'assemblée sans le moindre égard, se demandant peut-être ce qu'On faisait là. On peut légitimement penser que ce jeune homme n'est pas allé à l'école assez longtemps pour apprendre qu'il y avait eu des guerres, et que « nos ancêtres, les soldats », dont les noms sont gravés dans la pierre, étaient morts pour nous, les chanceux, pour lui, l'indifférent, l'inculte, l'odieux. Hélas !
Autre hélas ! S'il n'y avait pas eu le fils de Sylvain, on n'aurait compté aucun enfant !
Où est le temps où la chorale de l'école, au grand complet, était mobilisée pour célébrer un tel événement ? C'était au temps où les enfants connaissaient les paroles de « L'hymne national », ne se noyaient pas dans leurs play-stations, et le jeune homme aurait fait le tour par la rue d'à côté pour minimiser son insolence.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


O ! Water ! [ par Jean Housset ]

Ce titre qui sonne comme un pet, disons « comme une trompette », je l'ai choisi provocateur volontairement pour parler de ce lieu (qu'il soit public ou privé) où le dégoûtant, le honteux se concentre au fil des jours.

Comme pour dénier une réalité que chacun doit affronter constamment, les W.C. offrent un spectacle bien souvent navrant, simplement négligé chez le particulier, abandonné quand il est offert à la collectivité, sans service régulier de nettoyage ; encore moins d'élimination des graphitis plus ou moins obscènes livrés par des usagers vulgaires en mal d'anarchie qui profitent de leurs instants d'isolement pour se déchaîner à dégrader, salir ce lieu si intime et si utile à tous.

Bref ! À Buisson, le problème se posait, depuis bien des années, reporté d'une municipalité à l'autre comme une patate chaude qui brûle les doigts et qu'on s'empresse de refiler au suivant. C'était pas simple. Ou plutôt : c'était mystérieux : on se demandait bien où passaient les matières. Et pour cause : il s'agissait d'une simple fosse septique, lointainement conçue pour un usage rarissime, donc de « capacité » intuitivement bien suffisante autrefois, bien avant que l'on parle de « développement durable ».

Cette fois, l'audace du Conseil Municipal, déjà rodé par quelques problèmes de fond, a abouti : on casse tout et on offre au monde un lieu convenable, non seulement dans l'apparence, mais dans l'aboutissement des eaux usées. On a profité de l'occasion pour placer un vrai urinoir, qui réduit considérablement les « effets collatéraux » des hommes négligents (l'art de viser juste n'est pas donné à tout le monde, et force est de constater que de nombreux zizis ratent « la cible »). On a surtout pensé aux handicapés, qui peuvent maintenant accéder au petit coin aisément en fauteuil roulant, avec un volume suffisant, et de plain-pied dès la chaussée. Un lavabo moderne complète l'aménagement.

Le plus gros du travail (maçonnerie, carrelage, tranchée derrière les remparts pour brancher le « tout à l'égout ») fut effectué laborieusement par David Abely, technicien de surface comme on dit dans les grandes villes, qui sait se débrouiller dans des situations difficiles, avec la contribution d'un citoyen de Buisson, Jean-Pierre Pochon, l'Ingénieur devenu plombier (pour le plaisir de revenir travailler au Pays). On a ainsi obtenu le meilleur rapport qualité prix, comme on dit dans les entreprises stylées.

Et c'est ainsi que, brillant de tous leurs feux (néon), les toilettes (comme on dit aux USA qui ne connaissent pas les water-closets !) peuvent accueillir tout visiteur de Buisson la tête haute, et sans arrière pensée.

Espérons que les utilisateurs sauront respecter ce lieux hygiéniquement bien compris, qu'auraient sans doute bien apprécié nos ancêtres les Templiers.










Cliquez sur une photo
pour les agrandir


  Retour au sommaire 2006, automne...
  Retour au sommaire Éphéméride 2006

A.D.S.L. à Villedieu et Buisson : « ça bugue !* » [ par Olivier Sac ]

À l’occasion du premier anniversaire de l’apparition de l’A.D.S.L. (Asymmetric Digital Subscriber Line) à Villedieu et Buisson, La Gazette a lancé une enquête afin de mesurer le degré de satisfaction des abonnés à cette technologie qui n’est déjà plus très nouvelle, mais qui est arrivée tardivement dans nos villages.
Quatorze anonymes ont accepté de prendre un peu de temps pour répondre au questionnaire que nous avions déposé à la poste, au bar, à l’épicerie au bureau de tabac, ou envoyé par courriel.

La Gazette remercie vivement ces courageux qui, pour la plupart, n’ont pas que du bien a dire du « service » qui leur est chèrement fourni par les différents F.A.I. (fournisseurs d’accès internet).

Tous les abonnés à l’A.D.S.L. de Villedieu et Buisson n’ont pas participé à cette enquête et nous pouvons avancer, qu’à quelques exceptions près (trois satisfaits sur 14), les utilisateurs les plus mécontents ont profité de l’occasion qui leur était donnée pour se faire entendre. Il serait donc hâtif de tirer des conclusions exhaustives des résultats que nous avons obtenus.

Cependant, notre enquête permet quelques éléments d’analyse.
Orange (ex Wanadoo) détient la plus grosse part du marché. Les Villadéens et les Buissonnais font confiance, comme la majorité des Français, à la filiale de France Télécom, au détriment des autres F.A.I. tels qu’Alice (arrivé en deuxième position), Free (troisième position), A.O.L., Club-Internet, Télé 2, Cegetel, 9 Télécom, etc (tous absents des réponses que nous avons eues). Il s’avère que cette confiance n’est pas forcement méritée. Seuls trois abonnés d’Orange ne rencontrent pas de problème de désynchronisation du signal A.D.S.L. Les six autres doivent relancer leurs « Live Box » plusieurs fois par jour. En revanche l’irrégularité du débit semble être un problème plus sensible chez les abonnés d’Alice et Free, quatre utilisateurs sur cinq signalant cet inconvénient.

Les fameuses « hotlines », services généralement localisés au Maroc en Tunisie ou au Sénégal 1, que l’on peut appeler pour résoudre les problèmes techniques, font quasiment l’unanimité : qu’elles soient gratuites (Alice) ou payantes (autres F.A.I.) il est quasiment impossible de les joindre. Attente interminable et décourageante.
Si par bonheur on arrive à les contacter, on déchante vite. Incompétence quasi systématique, radotage et mauvaise foi sont de la partie : les pannes ne peuvent pas venir du F.A.I., elles sont forcément le résultat de l’incompétence de l’utilisateur qui ferait mieux de réinstaller Windows ou Mac OS sur son ordinateur plutôt que d’aller imaginer qu’il y a des bugs dans le « Dslam » (répartiteur A.D.S.L.)...

Pour ce qui est de la téléphonie illimitée sur « IP » (via Internet), les abonnés qui en disposent ne sont pas non plus vraiment vernis, relatant une fiabilité assez faible du dispositif.

Enfin, la ligne « coût mensuel » du tableau ci-dessus, laisse apparaître une politique des prix un tant soit peu désordonnée, notamment chez Orange qui entretien un flou artistique aussi bien sur les débits proposés que sur les tarifs, sachant que l’accès au service « téléphonie illimitée » est facturé à lui seul 10 €, alors qu’il est compris dans le forfait à 29,95 € d’Alice, entre autres.

Force est de constater que la planète Internet ne tourne pas très rond à Villedieu et Buisson au point qu’on pourrait se demander si une action collective ne serait pas la meilleure solution pour faire bouger les choses. Affaire à suivre...


1http://www.osiris.sn/article1369.html
* Prononcez : « ça beugue ! »







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


  Retour au sommaire 2006, automne...
  Retour au sommaire Éphéméride 2006

Trois heures pour être sauvé [ par Majo et Yvan Raffin ]

Il y a bientôt un mois, un membre de notre famille, artisan a été grièvement blessé en démontant une vitre dans une maison vide dans la haute ville de Vaison.
L'artère, les veines et les tendons furent sectionnés, heureusement un voisin ayant des notions de secourisme, l'ayant entendu, appela les pompiers et put faire une compression pour empêcher le sang de s'écouler à flot.
Mais les pompiers ont mis vingt minutes pour arriver au chevet du blessé. Il faut à peu près dix minutes à pied, sans se presser.
Le plus terrible est que l'attente ne s'arrête pas là, arrivée à l'hôpital de la ville, l'ambulance a dû attendre deux heure afin de savoir dans quel établissement transporter le blessé qui aurait perdu les trois-quarts de son sang.
Finalement, l'opération qui a duré quatre heures, a pu être effectuée trois heures après l'accident, la plus grosse difficulté ayant été de reconnecter les nerfs qui s'étaient rétractés durant la longue attente.
Aux dernières nouvelles, le blessé a récupéré sa circulation sanguine, ses doigts peuvent remuer, mais les médecins craignent qu'il ne puisse récupérer la sensibilité de deux doigts, ce qui représente un grand danger pour un artisan.
Les rues de la vieille ville ayant un nom au début et peuvent en avoir un autre à la fin, ne pourrait-on pas équiper les voitures de pompier de GPS ?


  Retour au sommaire 2006, automne...
  Retour au sommaire Éphéméride 2006

Le 22 à Asnières [ par Josette Avias ]

Oui, parlons en… L'autre jour, j'avais besoin de savoir si la boutique « France Télécom » d'Orange était située rue de la République, sachant qu'elle avait déménagé à une certaine époque, en raison de travaux.

J'appelle donc le 1014 sur mon poste fixe. Je tombe sur un enregistrement m'informant que je devais faire soit : le 1, le 2 ou le 3, en fonction de ma demande.

Je fais donc le 3, et là, un autre enregistrement m'informe d'une attente d'environ six minutes.

Je m'arme donc de patience...

Au bout d'un certain temps, j'ai enfin une interlocutrice au bout du fil. Je lui demande l'adresse de la boutique d'Orange, elle cherche et me répond que l'adresse dont elle dispose correspond à la rue de la République. Je lui demande si c'est la bonne adresse, à ce moment-là, elle m'informe qu'elle est opératrice en Normandie et qu'elle va essayer de me passer une personne plus proche d'Orange.

Je me retrouve donc en attente…

Au bout de quelque temps, après avoir refait le 3, j'ai enfin une dame à l'accent méridional...
Ouf... Elle n'est pas d'Orange, mais de Nice... C'est plus proche, il y a donc un progrès. Après avoir obtenu l'adresse souhaitée, je raccroche.

Il faut reconnaître que nos énarques ne nous facilitent pas la tâche. Avant, il suffisait d'appeler directement l'agence en question pour avoir le renseignement, mais c'était trop facile, évidemment.
Cela me rappelle vraiment le célèbre sketch de Fernand Raynaud « le 22 à Asnières »…
  Retour au sommaire 2006, automne...
  Retour au sommaire Éphéméride 2006

Le Billet [ par Yves Tardieu ]

La Gazette a réussi à surprendre très souvent son lecteur, que ce soit par la qualité de ses articles, une mise en page incomparable, des fausses nouvelles de haute volée, des approximations toujours… approximatives… jamais pourtant La Gazette n'avait osé la page blanche.

La censure, celle qui faisait paraître des journaux avec des pages blanches au XIXe siècle ou pendant les guerres, jusqu'à la guerre d'Algérie, n'y est pour rien. Notre dernier numéro innovait avec une nouvelle rubrique de première page, Côté libre, ouverture vers un billet de bonne ou mauvaise humeur, une prise de position. Ce premier Côté libre avait une signature collective, celle du comité éditorial. Nous n'avons pas voulu systématiser cette façon de faire : le Côté libre à vocation à être le texte d'une personne. Je n'ai pas voulu non plus que cette rubrique soit ma propriété ou une obligation pour moi. Et finalement, pas de texte…

Pourtant, lorsqu'on entend causer, les sujets semblent nombreux et variés, locaux ou plus larges, heureux ou malheureux. Nous aurions pu escamoter la rubrique mais nous avons préféré proposer aux lecteurs de La Gazette un nouveau jeu participatif. Chacun peut remplir la case vide À SA GUISE et faire parvenir par le moyen qu'il préfère (poste, boîte du bar, boîte d'un gazetteux,…) le résultat  : dessins, textes, questions, suggestions, poèmes, remarques diverses, etc. Prenons au sérieux le côté libre du Côté libre, que ce soit pour la forme ou pour le fond… L'angoisse devant la page blanche est ainsi partagée par nos lecteurs et justifie le choix de notre oreille 1.

Avant d'innover complètement, mais je crois que ça a déjà été fait, par un numéro d’un journal célèbre entièrement blanc, tout le monde pourra constater avec bonheur que ce numéro est aussi dense et passionnant que les 41 qui l'ont précédé. Soupes et journées gourmandes sont à l'honneur et y prennent une large part, méritant la une. On pourra toujours trouver trop longues ces trois pages qui y sont consacrées, mais il faut savoir qu'elles sont incomplètes et que nous n'avons pas parlé des soupes de Buisson et de leur vainqueur, le jeune Quentin Puigmal. Personne pour écrire : les porte-plumes habituels pour ce type d'article n'étaient pas disponibles…

Ce numéro est également l'occasion de plusieurs longs portraits. Marie Amiguet, championne de France de skate méritait bien une page. Je remercie Tito Topin qui a répondu à notre demande par un article très émouvant sur Nicole, et Sylvain Tortel pour l'éloge de son oncle Marcel. La Gazette évoquera dans son prochain numéro la mémoire d'Albert Bonnet et Léa Sirop qui nous ont également quitté ces dernières semaines.

Le lecteur retrouvera presque toutes ses rubriques habituelles et une magnifique photo mystère, une carte postale des années 20 en couleurs (visible au bar et sur le site). Il pourra aussi découvrir la grande nouveauté de ce numéro : les quatre pages du « journal de l'école ». La Gazette a répondu favorablement à la sollicitation de l'Amicale laïque. Les enfants réaliseront à l'école un journal qui sera distribué avec. La Gazette. Nous nous sommes engagés à aider, si c'était nécessaire, à la réalisation du journal (aide technique ou rédactionnelle) et a distribuer ce journal. L'Amicale de son côté finance l'impression de ce journal de l'école.


1. Dans le langage de la presse, l'oreille est l'emplacement à gauche ou à droite du titre du journal, dans la manchette. Depuis le début, nous y plaçons une image, généralement pas si facile que ça à trouver, qui peut symboliser le contenu ou un point saillant du numéro. Nous plaçons également cette image sur le bulletin d'adhésion qui figure à la fin du À scotcher. Il n'est d’ailleurs pas trop tard pour songer à sa cotisation 2005 et gagner la magnifique carte d’adhérent de cette année ! Pour donner envie, nous l’avons du coup mise dans le bulletin d’adhésion.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


  Retour au sommaire 2006, automne...
  Retour au sommaire Éphéméride 2006

Souvenir [ par Yves Tardieu ]

Jacques Bertrand appelle au recueillement lors de la cérémonie du 11 novembre en présence de Jacky Maffait, Alain Martin, Jacky Barre, Jean-Louis Vollot. et d’assez nombreux Villadéens.
Trois enfants rajeunissaient un peu la moyenne d’âge.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir
et en voir plus


  Retour au sommaire 2006, automne...
  Retour au sommaire Éphéméride 2006