Éphéméride : 2006, l'année commence... |
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Gazette N°35 - 3 janvier 2006 - Meilleurs voeux ! Gazette N°36 - 8 mars 2006 - Les veillées d’antan - Les veillées d’aujourd’hui - Jeux d’hiver - Le club des aînés réélit son roi - Un réveillon hors du commun - Qui perd la boule au loto ?... - et la retrouve à l’AG... - La Saga des Gazettes : • La Gazette 2005 • Site et niouzes • Les comptes • Villedieu 2005 • Adhérer • La Gazette des gazettes - Bois de chauffage - Patinoire à Villedieu ? - Buisson : • Changement d’employé municipal • Les vœux du maire • Buisson, loisirs et fêtes • Notre-Dame d’Argelier - Le Palis : • Voyage à Paris • Gilbert Blanc • Feu tricolore - Prune et pas prune - Dernière minute ! - Les Rustines de l’Ange ont testé pour vous... |
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Meilleurs voeux !
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Les veillées d’antan [ par Claude Cellier ]
Où est le temps des veillées dans nos campagnes ?
Le soir, après le repas, les habitants du village partaient à travers champs à pied, la bouteille de vin blanc sous le bras, emmitouflés dans leur manteau passer les soirées au coin du feu, pour bavarder avec les anciens. Quelquefois après le café, on triait les olives pour porter le lendemain au marché de Vaison. D'autres fois, on jouait à la belote ou au rami tout en rapportant les dernières nouvelles du village pas toujours très bonnes. On ne connaissait pas la télé. Tout cela est du passé. Aujourd'hui, les gens ne se rencontrent plus. Le soir venu, chacun s'enferme chez soi devant son poste de télévision pour écouter tout ce qui se passe dans le monde, ou voir un film ou un match de foot. Le seul moyen de communication étant le téléphone ou le portable ou Internet pour dialoguer avec le voisinage. |
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Les veillées d’aujourd’hui [ par Armelle Dénéréaz ]
En décembre dernier le comité des fêtes avait lancé l’idée de soirées belote et jeux de société suite au succès de la castagnade au profit du Téléthon.
Une ambiance des veillées d’antan comme nous le conte l’article de Claude Cellier, où l’on se retrouvait autour d’un verre et d’un gâteau chez l’un ou l’autre. Sans doute la nostalgie de ce temps perdu mais aussi un besoin fort de se retrouver à plusieurs et non plus de rester seul ou de regarder la télé côte à côte devant la télé sans se causer, ou à s’endormir sur le canapé bercé par les émissions de télé-réalité ou les informations alarmistes. Une première soirée s’est organisée le 10 février à la salle Pierre Bertrand où se sont retrouvés de nombreux joueurs à taper le carton... Ces quelques photos se font l’écho de la soirée. À quand la prochaine ? |
![]() ...de nombreux joueurs ont tapé le carton... Cliquez sur la photo pour l'agrandir et en voir plus |
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Jeux d’hiver [ par Armelle Dénéréaz ]
L’hiver a été long et n’en finit plus quoique que les prémices du printemps commencent à nous émouvoir.
Mais l’hiver est aussi synonyme de sports d’hiver. Nul doute que quelques accros sont partis s’essayer sur les pentes enneigées du Mont Serein ou autres stations des Alpes. Pour les autres, froid, gel et neige ont aussi sévi à Villedieu et permis aux enfants de réaliser de magnifiques bonshommes de neige, igloos ou autres blagues sur la place qui n’ont peut-être pas été du goût de tout le monde. Mais la gêne occasionnée fut de courte durée, les températures ayant bien vite remonté et rendu à la place son aspect initial et à la mairie son accès habituel. Voici l’œuvre éphémère et collective, aussi éphémère que la neige qui fond. Qu’il est bon le temps de l’enfance où quelques flocons de neige suscitent encore la joie et le jeu. |
![]() Bonhomme de neige... ![]() Déblaiement ou construction ?... Cliquez sur une photo pour les agrandir et en voir plus... |
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Le club des aînés réélit son roi [ par Thierry de Walque ]
Le président, Michel Coulombel, constate que le quorum est largement atteint et ouvre la séance ce jeudi 26 janvier.
Les membres sortants du conseil d'administration sont réélus : Michel et Madeleine Coulombel, Thérèse Robert, Yves Arnaud, Huguette Louis et Elise Roux. Trois personnes nouvelles sont candidates et entrent au conseil d'administration, Jacqueline Blanc, Anne-Marie Blanc et Sylvette Haut. La cotisation annuelle fixée en 2005 à 12 € reste identique. Il y a eu 107 adhérents. Dans son rapport moral, le président rappelle les nombreuses activités de 2005 : - la fréquentation du club du jeudi est en baisse, mais il faut continuer ; - le loto mensuel (35 participants) est en bonne santé ; - les sorties au restaurant ont été très appréciées et soutenues en 2006 par une participation du club en revanche une des deux excursions annuelles a été annulée faute de participant et Thierry de Walque a décidé d'abandonner cette organisation, sous sa forme actuelle ; - la soirée du 20 juin (28 participants) avec nos amis belges chez Armelle à la Magnanarié a connu son succès habituel, tout comme le gros goûter du dernier jeudi avant les vacances ainsi que le repas de fin d'année dans un cadre unique (34 personnes) en Ardèche ; - le loto public dont la participation est en recul a permis de dégager un bénéfice de 682 € en 2005 et de 848 € en 2004. Le président remercie particulièrement tous ceux qui se sont dévoués à ces occasions. Le rapport financier de l'année écoulée, fait par Thérèse, comme d'habitude au centime près, est approuvé. Le résultat s'équilibre à un montant de 11 013,67 € avec un bénéfice de l'exercice de 723,83 €. Le conseil d'administration qui a suivi, a élu son bureau : président Michel Coulombel, vice-président Thierry de Walque, secrétaire Yvan Raffin et trésorière Thérèse Robert. Le gâteau des rois, très apprécié, fit beaucoup de reines et de rois. |
![]() Assemblée Générale du Club des Aînés 2006... Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Un réveillon hors du commun [ par Annette Gros ]
À Villedieu, cette nuit de réveillon 2005 fut très animée...
Il faut dire qu'il y avait le choix pour bien finir l'année et surtout pour démarrer l'an 2006 dans la convivialité et la bonne humeur. A la salle paroissiale, une bande de jeunes vêtus assez légèrement, il est vrai compte tenu des conditions climatiques, s'était retrouvée pour faire la fête... Un lancer de mousse à raser en amena certains au bord de la fontaine pour se refaire une beauté mais pas de baignade. Pourtant la chose est fréquente en une autre saison. L'envie n'en a pas manqué à certains, non... soyons raisonnables ! À la salle Pierre Bertrand se tenait le traditionnel réveillon. Ses participants qui avaient revêtus leurs plus beaux atours ont, eux aussi, bien commencé l'an 2006. Le plus surprenant se passait sur la place : « Les Rustines de l'Ange » et leurs amis bien couverts, revêtus comme pour une virée dans de froides contrées, étaient réunis autour de superbes braseros confectionnés par Bernard Barre. La « guitoune », leur cuisine ambulante, était ornée de belles guirlandes, les tables habillées de nappes blanches. Ici, régnait une ambiance de réveillon. Un bon vin chaud fut servi pour attendre les uns et les autres. Le « Bäckaofe » (*), cuisiné par Séverine Bruniau et Christine Spraul, nous a régalés et réchauffés, sans parler du délicieux vin d'Alsace qui l'accompagnait et que je vous recommande pour réchauffer les cœurs et les esprits. La fête fut animée par « Serpent » à la guitare. Certains purent danser de langoureux tangos et des valses endiablées. D'autres préférèrent écouter Séverine dont l'accordéon, et la voix surent charmer les oreilles des petits et des grands. L'an prochain Christine pourra nous enchanter au son de la flûte (je vous promets de savoir la soigner à temps...) parole d'infirmière ! À minuit le feu d'artifice, réalisé par Bruno Bardot, au jardin de l'église, offrit un spectacle très réussi, totalement surréaliste, dans un brouillard épais sous les applaudissements de tous. Une coupe de champagne, accompagnée de diverses friandises maison, saluait la nouvelle année. À quatre heures du matin, une excellente soupe à l'oignon réchauffa ceux qui avaient pu résister à l'humidité. Pour bien commencer 2006 j'étais sur la place, je peux vous assurer que je n'ai pas eu froid et que j'ai passé un réveillon aussi inoubliable qu’imprévu. Merci à Séverine et Christine ! (*) « Bäckhoafe » litt : Four du boulanger, désigne un plat typiquement alsacien. |
![]() Le plus surprenant se passait sur la place : Les Rustines de l'Ange et leurs amis étaient réunis autour de superbes braseros confectionnés par Bernard Barre.... Cliquez sur la photo pour voir la "galerie photo" complète |
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Qui perd la boule au loto ?... [ par Annette Gros ]
Dimanche 15 janvier, ce fut le loto de la société de lecture. Je vous remercie encore d'être venus nombreux. Nous pourrons grâce à vous acheter les dernières nouveautés.
Je voudrais par ces quelques lignes, faire une mise au point sans polémique à propos de la validation du deuxième carton plein. Au bar, toujours bruyant, surtout après l'entracte, le cri fort et violent du gagnant et de sa famille et de ses amis, poussé dans la petite salle du café n'a pas été entendu à la salle Pierre Bertrand. Un autre numéro fut alors tiré qui, lui, ne fut pas entendu au bar. Et là ce fut la révolution dans les deux salles. Pendant au moins un quart d’heure, les esprits se sont sérieusement échauffés. J'ai finalement pris la décision en tant que présidente, d'accorder le gain au numéro 59 puisque sur le numéro suivant le 25 , il n'y avait pas de gagnant. Le loto s’est heureusement terminé par la traditionnelle partie à carton vide. |
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...Et la retrouve à l’AG... [ par Annette Gros ]
L'assemblée générale de la société de lecture s'est tenue le 10 février dernier à la salle du conseil municipal.
La présidente rappelle les activités de 2005. Le loto annuel, les permanences du dimanche de 11 à 12h ouverte à tous, et celle du vendredi de 13h30 à 14h30, pour les résidentes de la Ramade et les enfants de l'école. Le bibliobus est passé trois fois dans l'année. Nous choisissons environ 400 livres : romans, policiers, bandes dessinées, documentaires, livres pour la jeunesse, albums pour enfants. Les comptes laissent apparaître un léger déficit de 44,89 euros pour l'année 2005. Les deux rapports sont acceptés à l'unanimité. Thierry Dewalque est élu trésorier. Annette Gros (présidente), Frédéric Libes (vice-président), Colette Percheron (secrétaire) sont renouvelés. L’association demande au conseil municipal de donner le nom de Marthe et Raymond Mauric à la bibliothèque. Le prêt de livres reste gratuit moyennant une cotisation annuelle de 10 euros. |
![]() L’association demande au conseil municipal de donner le nom de Marthe et Raymond Mauric à la bibliothèque... Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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LA SAGA DES GAZETTES
La Gazette 2005 [ par Yves Tardieu ]
L’assemblée générale de La Gazette a eu lieu le 3 février. Elle s’est terminée en chansons grâce à Séverine Bruniau et Christine Spraul, et en brioche grâce à Majo.
Les activités de La Gazette se sont poursuivies en 2005 avec la même intensité que les années précédentes. Six numéros cette année, mais plus longs, et un festival d'été qui a connu son plus grand succès depuis l'origine : c'est presque la routine pour cette quatrième année. Presque seulement et heureusement ! C'est d'abord un énorme travail pour tous et l'ampleur de la tâche empêche à elle seule que l'on s'assoupisse et s'encroûte. Et puis il y a de bons moments et de bons coups à boire. Au gré des comités de rédaction, spécialités culinaires, boissons diverses et anecdotes plus ou moins croustillantes se succèdent pour raviver la flamme et alimenter le moteur. Cette année, les fêtes de La Gazette ont connu leur meilleur cru : records de recette et de public battus, une soirée assez exceptionnelle avec Let Hit Be, beau temps et bonne ambiance ont été au rendez-vous. Les petites fêtes entre Gazetteux (et plus, si affinités), la randonnée dans les Dentelles en janvier, la journée de ski en mars (avec le tennis-club), le méchoui en juillet ont été autant de bons moments. On remet pratiquement tout ça en 2006 en espérant avoir la satisfaction que le journal conserve sa qualité, reste apprécié de ses lecteurs et de voir encore le nombre d'adhérents augmenter. Nous étions 195 en 2005. Encore un effort et nous passerons la barre des 200 ! Pour adhérer rien de compliqué : découper le bulletin sur le « à scotcher » joindre quelques petits sous et transmettre à qui de droit. |
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Site et niouzes [ par Yves Tardieu ]
La Gazette fait aussi vivre un site Internet mis à jour très régulièrement.
On y trouve toutes les numéros comme ils ont été distribués (mais en couleur), les mêmes dans une autre présentation lisibles à l'écran avec des photos supplémentaires et les articles rangés par rubrique. On y trouve aussi des galeries de photos des différentes fêtes villadéennes et des liens vers les sites internet locaux. La page d'accueil présente les programmes du Florian, du Canard en Bois (à Montréal les Sources) et un agenda régulièrement actualisé. Le travail de mise à jour du site étant très important, nous avons décidé d'indemniser notre « webmestre » (à défaut de le payer vraiment au tarif) à raison de 100 € par Gazette. L'actualisation de la page d'accueil et toute une série « de petites bricoles » qu'il fait, restent dans le domaine du bénévolat pur ! Avec l'ADSL à Villedieu, il est désormais plus commode de consulter le site. On peut aussi recevoir dans son ordinateur La Gazette en couleur au moment de sa parution. S'y ajoute, de temps en temps, un bulletin électronique appelé « Les Niouzes » qui complète lorsque c'est nécessaire le « à scotcher » en donnant des informations de dernière minute. Pour s'abonner aux Niouzes ou à La Gazette par courrier électronique, il suffit d'un courriel à ytardieu@free.fr ou contact@lagazettedevilledieu.com. |
![]() Notre webmestre Olivier Sac... |
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Les comptes [ par Yves Tardieu ]
Nous avons réussi chaque année à présenter un bilan financier équilibré ou légèrement excédentaire. Nous pouvons en être très satisfaits car la Gazette est nécessairement une association « dépensière » qui a besoin de ressources assez importantes. Nos comptes sont donc positifs mais fragiles. Notre activité première est la fabrication et la distribution du journal. Sur ce plan, nous avons des dépenses d’impression importantes et toute une série de frais de gestion qui ne sont pas négligeables (frais postaux, papeterie, encre, etc.) En 2005 nous avons également fait quelques équipe-ments informatiques (mise à niveau de l’ordinateur offert par Tito Topin, clavier, souris). Face à cela nous n’avons que deux recettes : les adhésions et le loto.
Le léger déficit qui apparaît (il faut tenir compte également de l’absence de subvention municipale en 2005) montre que le volume toujours plus important des Gazettes à un coût, heureusement compensé par des adhésions toujours plus nombreuses. Nous avons donc besoin de l’aide de tout le monde. On voit aussi que le succès du loto est également important pour notre équilibre. Nous remercions tous ceux qui, par leur contribution à un lot ou leur participation, permettent son succès, que ce soit en 2005 ou en 2006. Nous organisons également les soirées de La Gazette en juillet. Je présente à part les comptes car nous voulons conserver l’idée que chacune de nos activités équilibre à peu près ses recettes et ses dépenses. Nous ne voudrions pas mettre en péril le journal par un déficit trop important du festival. Pour le festival 2005, nous avons fait des dépenses de 6 289,19 € et 7 674 € de recettes. Nous avons donc réalisé un bénéfice de 1 385,81 €. Finalement, notre bilan est positif avec un bénéfice de 1 069,89 €... La Gazette peut donc continuer en 2006. Elle peut remercier sa trésorière, vigilante, qui n’oublie jamais de rappeler les contraintes financières pour chaque nouveau projet ou délire et qui tient rigoureusement les cordons de la bourse. |
![]() Le Bureau : Rosy Giraudel, Josette Avias et Claude Bériot... Cliquez sur la photo pour l'agrandir et en voir plus |
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Villedieu 2005 [ par Yves Tardieu ]
La Gazette 29 avec ses 21 pages date du 27 janvier 2005. À sa relecture, ce numéro apparaît extrêmement riche. Au menu il y avait les actions de solidarité avec la Thaïlande : collectes dans le village et bien sûr l'action de « Phi Phi relève-toi ». Dans chaque numéro, nous choisissons une image qui s’efforce de le symboliser. Nous la plaçons en haut de la première page et dans le « à scotcher ». Ce bateau thaïlandais photographié par Marie Gresa s’imposait cette fois-là.
C'était à la « une »du journal mais les Quiétils d'Anne Laure Gros qui préparait son périple au Japon auraient mérités de l'être, comme la panse de brebis de Graham et Jean Marie, comme les articles sur le vin et l'agriculture, comme les figuiers de Baud ou, plus encore peut-être, le grand article sur Jean et Elise Garcia. Le numéro 30 est paru le 20 avril 2005. C'est le premier numéro réalisé par Jean Marie Dusuzeau et c'est à ce jour le plus long (31 pages). C'était copieux avec de longs articles comme l'interview de Pierre Meffre, la Gazette de Théophraste Renaudot, les éoliennes ou l'ADSL. Il y avait aussi un solide éphéméride et de nombreux compte-rendus d'assemblée générale de nos associations. Notre quatrième trombinoscope, les barbus, prenait sa place ainsi qu'un beau montage photographique pour une décharge sauvage à la Montagne. Notre connaissance du passé villadéen s'étendait aux conseillers municipaux plantant des pins, aux pères Reynier et Chabrol conquérant le Ventoux et aux musiciens villadéens des années 30 et 50. Notre photo, prise par Bernard Barre, une des nombreuses fontaines de Saint-Véran, faisait écho aux nombreux articles sur les sources et les fontaines que nous avons publiés et au début de la parution du conte de Marie-Henriette Quettier, Font Laurent et Saint-Joyeux. Un peu plus raisonnable était le numéro 31 en date du 3 juin 2005 avec ses 17 pages. Beaucoup moins dense que les deux précédents, il reparlait des Quiétils, des éoliennes, de la Thaïlande, des barbus, du motoball et du skate... C'était au lendemain du référendum sur la « constitution européenne » et il y avait déjà des manifestations viticoles à la « une ». On y apprenait tout sur le minioptère de Schreibers qui, paraît-il, sévit dans nos contrées et il y avait le premier trombinoscope des naissances. La Gazette 32 est parue le 8 juillet. Il fallait respecter cette date de bouclage car c’est avec ce numéro qu’étaient distribués les dépliants pour les soirées de La Gazette. Il commençait par trois longues pages, avec peu d’images — cela nous a été signalé — consacrées à la crise de la viticulture. L’eau était présente avec un des articles sur le canal du Moulin, et celui sur la chasse à l’élodée du Canada... Mylos et le livre de Tao étaient à l’honneur au cœur d’un éphéméride bien garni et nous annoncions dans ce numéro l’ouverture estivale du snack du Palis et du bistrot de Buisson. L’histoire de l’épicerie et celle des pierres de la rue de la Bourgade à travers une inscription sur la maison « Harzig » remplissaient la rubrique « Connaissons-nous notre village ? ». Autant que le contenu, ce numéro 32 se singularisait aussi par sa présentation. Nous avons changé la maquette. Finis les titres d’articles écrits en blanc sur un fond noir comme c’était depuis le début. En fonction de ce choix nous avons également changé les caractères. Pour ceux qui gardent leurs numéros, comparez... Les articles ne sont plus en "times new roman" mais en "garamond". Nous avons un petit problème avec ce caractère car nos imprimantes le gèrent mal. Certaines lettres d’un même mot sont collées alors que d’autres sont éloignées. Le débat fait rage à La Gazette entre ceux qui veulent changer ce caractère et ceux qui veulent le garder ! Les titres des articles sont désormais sur fond blanc dans un caractère qui s’appelle "big caslon", ainsi que les titres de rubrique qui eux sont en capitales. Enfin, pour les bas de pages ; les légendes des photos, les encadrés dans un article et le « à scotcher », nous utilisons "lucida sans" à la place "d’arial". Nous avons conservé la version originale en deux exemplaires couleur (au bar et sur le site Internet), les titres, légendes, filets entre les articles sont en bleu. Bien sûr, ce choix ne résiste pas à la photocopie. Nous avons seulement choisi un bleu plus foncé. Cette maquette a été légèrement améliorée dans le numéro 33, publié le 27 septembre. Sous l’égide de la rentrée, avec en exergue le petit Nicolas en écolier, il rendait compte de l’été 2005 à Villedieu mais aussi à Buisson et au Palis. C’était les vendanges et on en parlait, en même temps que de la flavescence dorée. La photo de classe de nos "quinqua" en train de devenir "sexa" était publiée pour la première fois et apparaissait le trombinoscope des jeunes qui avaient réussi leur examen. Les aventures entre prunes et poires de Paulette Mathieu et Nicole Favergeon avaient justifié le choix de notre image. La première page était pourtant consacrée au Téléthon et à Jacques Favier. Au fil des pages, Paul Cornud, l’épicerie, le vin suisse, le premier Sudoku ou encore les soupes et l’ADSL nourrisssaient une Gazette toujours éclectique. Cette fois pourtant, ce qui s’est vu le plus, c’est qu’elle était bleue... Pour la première fois nous avions fait appel à un imprimeur grâce à un ancien de TMI qui était cette fois-là membre du comité éditorial, Pascal Guiberteau. La qualité de l’imprimerie était là, à mon avis, mais elle était bleue et ce n’était vraiment pas terrible. Je l’ai entendu souvent et j’ai dû multiplier les actes de contrition. Nous sommes revenus depuis à la photocopie en noir et blanc, moins bleue et moins chère ! De numéro en numéro, les échecs, les articles en provençal, la chronique municipale, les « sagas » (la saga "Kermann", celle "des barbus", etc.) ou l’éphéméride forment une trame permanente qui nous parle de la vie du village, du Palis et de Buisson présents plus régulièrement. Tous ceux qui ont écrit (57 personnes), lu et relu au comité de rédaction (25 personnes), plié et distribué peuvent être contents du résultat. |
La Gazette 29...![]() La Gazette 30... ![]() La Gazette 31... ![]() La Gazette 32... ![]() La Gazette 33... ![]() La Gazette 34... ![]() |
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Adhérer
La Gazette est une association et un journal. Adhérer à La Gazette c'est permettre au journal de paraître comme le montrent les comptes. C'est aussi participer, si on le souhaite, à la vie de l'association (fêtes, rencontres) ou à la fabrication du journal : comité de rédaction, idées, etc. Adhérer peut être aussi et plus simplement une reconnaissance du travail fait.
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La Gazette des gazettes [ par T.d.C.- T.d.V. ]
Valérie Guiserix nous a rapporté de Marseille le numéro 3 (janvier, février et mars 2006) d'une feuille intitulée « Le petit estaquéen ».
Par « petit », il faut certainement comprendre que le projet est modeste : quatre numéros par an, quatre pages, cinq photos dont deux en noir et blanc et une dizaine d'articles dont deux sont signés. Mais l'objet est imprimé par une vraie imprimerie, en quadrichromie, sur papier glacé comme une vraie revue et il annonce un tirage de quatre mille exemplaires, bigre ! Quant à "l'estaquéen" (les relecteurs de La Gazette auraient mis la majuscule) il s'agit de l'habitant de l'Estaque, chaîne séparant, au sud, l'étang de Berre de la mer et qui, en se prolongeant jusqu'au nord-ouest de Marseille, donne son nom à une anse, une plage, un quartier des faubourgs de la ville, avant la Joliette, le port de commerce et de voyageurs. "Le petit estaquéen", c'est le périodique du comité d'intérêt de quartier de l'Estaque, seizième arrondissement. La première page est consacrée aux vœux pour l'année 2006 formulés par Roland Cazzola. Cet éditorial est agrémenté d'une photo (de synthèse) du futur espace Mistral (1). Ce semble être le grand projet d'aménagement du quartier pour 2006. La photo peut donner à penser qu'il s'agit d'un débarcadère en forme de promenade près d'un port de plaisance. Le second article annonce la renaissance du comité des fêtes de l'Estaque et en présente les nouveaux animateurs. Un bandeau complète la page en invitant à se rendre à l'assemblée générale du comité d'intérêt de quartier le 21 janvier. La deuxième page comporte trois articles. L'un sur le tri sélectif des déchets, un autre qui se félicite du fait que les poids lourds desservant la carrière Galland (Lafarge granulats) ne traverseront plus l'Estaque après restructuration du secteur Coca-cola. Le troisième annonce la réouverture expérimentale (?) du tunnel du Rove (2). Le projet consiste à installer des pompes pour contourner l'éboulis et permettre à l'eau de mer d'alimenter l'étang du Bolmon, puis l'étang de Berre à des fins de restauration écologique. À la troisième page figurent le récit de l'action victorieuse de tous les comités d'intérêt de quartier contre le projet de fermeture nocturne de plusieurs commissariats d'arrondissement ; une photo d'un bâtiment du XVIIe siècle illustrant un court article sur le château Fallet, « témoin historique du rayonnement de l'Estaque » et une photo de classe de filles de l'année scolaire 1945-1946. La moitié de la dernière page est consacrée à une publicité (qualifiée de publi-reportage). L'autre moitié donne, en quelques lignes, l'origine du nom d'une rue, l'affectation d'un don de cent euros à des associations d'aide aux victimes du raz de marée de l'océan Indien, la date d'une collecte de sang et deux informations de dernière minute. L'une est d'importance nationale et locale puisqu'il s'agit de la décision du tribunal de commerce de Paris de permettre Métaleurop de poursuivre ses activités. Rappelons que cette société a laissé depuis 2002 une friche industrielle dans le quartier de l'Estaque. On se préoccupe des nuisances : survol par des avions, traversée du quartier par des poids lourds, dépollution du terrain de Métaleurop. On s'inquiète de la sécurité : mobilisation contre le projet de fermeture nocturne de commissariats de police. On a des intérêts « écologiques » : tunnel du Rove (3), tri sélectif des déchets. On suit de près les aménagements comme l'espace Mistral, la villa Mistral (?), le chemin des peintres et les équipement sociaux comme le centre social et la crèche. On a le souci des épiceries et restaurants locaux. Mais on se préoccupe aussi des racines locales par un article sur le château Fallet, par un rebond à propos d'un article déjà publié sur les courées du quartier, par une information sur l'origine du nom de l'impasse de l'Épargne, par la publication d'une photo de classe vieille de soixante ans et par un mot sur le vice-président du comité des fêtes : « ... Philippe Summonti, enfant de l'Estaque, et ... ». Comme dans beaucoup de grandes villes, l'abandon de l'industrie à partir des années 1980 a poussé au départ la population ouvrière et a libéré des terrains qui ont permis à des « classes moyennes » de se loger tant bien que mal dans ces « nouveaux quartiers ». "Le petit estaquéen" semble bien exprimer les soucis de cette population nouvelle qui cherche aussi à « faire le lien » avec le fond de population autochtone investi des valeurs d'authenticité du quartier. La publication se termine par le bulletin d'adhésion au comité d'intérêt de quartier... Le droit est fixé à dix euros. Le trésorier indique qu'un prélèvement d'un euro par adhésion a été effectué en 2005 pour verser le don dont il est question plus haut. Sachant que le montant de ce don est de cent euros, le nombre d'adhésion doit être d'une centaine et le produit restant des adhésions à dix euros doit être de l'ordre de neuf cents euros. À raison de quatre numéros gratuits par an de quatre pages chacun et d'un tirage de quatre mille exemplaires, cela fait 1,4 centime d'euro la page. Certes la pub. pour une agence immobilière locale et sans doute d'éventuels dons et subventions permettent-ils de financer la publication. (1) On ne sait pas si c'est la bise ou le poète qui est honoré par ce patronage, mais d'après la photo, il se pourrait que le futur espace Mistral soit bien venté. (2) Rappelons que ce souterrain navigable d'une longueur de sept kilomètres permettait au canal de Marseille au Rhône de franchir la chaîne de l'Estaque. Je ne sais plus depuis combien de décennies un éboulement en interdit le passage, mais d'authentiques Marseillais, lecteurs de La Gazette pourraient nous le rappeler. (3) Puisqu'il est encore question de cette bourgade de l'arrondissement d'Aix, lançons un appel en faveur de ce chef-d'œuvre en péril qu'est la « brousse du Rove », fromage frais battu (brossé). Essayez de le comparer à n'importe quel yaourt ou fromage blanc d'une quelconque multinationale délocalisatrice et vous ne voudrez plus que de la brousse. Mais pour faire la comparaison, il faut faire l'effort de rechercher un produit devenu rare. Commencez donc par « tanner » les crémiers du marché pour qu'ils vous en procurent. |
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Bois de chauffage [ par Thierry de Walque ]
La tempête du 26 décembre 1999 a provoqué une chute brutale du marché du bois qui, selon les régions, a repris son cours normal. Mais le bois revient dans nos chaumières et le coût du stère n'a pas tardé à suivre le marché.
Parlons de prix : La hausse des énergies fossiles est devenue un fait inéluctable. Le gaz naturel ne fait qu'augmenter. Même l'Union Européenne s'inquiète du litige entre la Russie et l’Ukraine au sujet des gazoducs. Sans parler du prix du baril de pétrole à plus de 60 $. Tout naturellement le marché s'est orienté vers le traditionnel chauffage au bois, d'autant que pour le plus d'un million de petits propriétaires de moins d'un hectare de forêt, c'est gratuit (*). Pour les autres, il faut importer du bois de chauffage de loin (Ardèche, Auxerre et même d'Italie) le prix varie de 40 €/stère dans les Ardennes à 58 €/stère ici-même. Les forestiers nous rassurent, pas de pénurie, mais plus de bois vraiment sec ! Si le poêle à bois reste favori (transport aisé d'une habitation à l'autre) ainsi que les inserts pour un coût de 800 € à 2 500 € pour les nouveaux modèles, les nouvelles chaudières ( plus de 5 000 € pour le chauffage central), sont de plus en plus performantes avec des bûches de 50 cm ou avec des granulés ; sciures, paille et même paille de lavande selon la Tribune du 8 décembre 2005. Certains choisissent le chauffage mixte, bois le jour et fuel la nuit. La revue Silva Belgica publie une tentative de calcul pour servir de base et de point de comparaison. Dans les tableaux qui suivent, et dont je vous épargne toutes les données des calculs, — elles sont à votre disposition — sont chiffrées les économies suivant les cas. En définitive, la bûche reste le combustible ligneux le plus abordable en terme de prix, spécialement si l'on en dispose chez soi. Il subsiste le coût des investissements et les manipulations diverses. Et pour terminer par une note moins aride et plus personnelle, je trouve qu'admirer les flammes d'un bon poêle ou d'un insert à bois est très différent, agréable et convivial. (*) Chaque propriétaire est tenu d'entretenir ses bois et de les élaguer. |
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Patinoire à Villedieu ? [ par Armelle Dénéréaz ]
Non ce n’est pas Jésus qui marche sur les eaux mais Erik Dénéréaz qui le 27 décembre a testé la glace de la piscine avant de réaliser des totems glacés.
La glace était tellement épaisse qu’il a pu traverser la piscine dans toute sa longueur sans passer au travers... Mais au lieu de s’entraîner pour espérer une médaille à Turin, il est parti vers des cieux plus cléments depuis le 3 janvier. Avec sa femme Anita ils parcourent le monde. Après l’Asie du sud-est, ils s’envoleront pour l’Australie puis l’Amérique du sud. Retour prévu fin octobre. On peut retrouver nos deux globe-trotters sur voyage.erik.anita.free.fr. |
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BUISSON Changement d’employé municipal [ par Armelle Dénéréaz ] Liliane Blanc, entourée de son équipe municipale a tenu à remercier Jérémy Tournillon qui pendant deux ans a entretenu chemins et locaux municipaux suite au départ de M. Haut.
Ce jeune homme avait le désir de devenir garde-champêtre et c'est à ce titre qu'il vient d'être détaché de droit par la commune de Buisson. Suite à un concours externe de police rurale qu'il a passé et réussi en 2004, il est, depuis le 1er novembre, garde-champêtre à l'Isle sur Sorgue, stagiaire pour un an avant d'être titularisé. Ce nouveau job l’intéresse, « je suis intégré au sein d'une grande équipe qui comprend deux gardes-champêtres et vingt policiers. Je dois assurer la sécurité rurale notamment la sortie des écoles. Le changement est radical par rapport à Buisson où j'étais seul à assurer l'entretien du village. Là, c'est une grosse commune et il y a une bonne ambiance dans l'équipe. Mais je suis content d'avoir commencé dans un petit village où j'ai appris beaucoup de choses. Cette formation de base m'a bien rendu service » conclut-il. Liliane Blanc le félicite et lui souhaite tous ses vœux de réussite dans son nouveau poste. Pour remplacer Jérémy dans la commune, le conseil municipal a choisi d'embaucher David Abély, enfant du pays. Celui-ci a 22 ans et possède une bonne expérience dans les travaux paysagers. Il est heureux de cette opportunité de travailler à Buisson qui lui permet d'avoir un travail polyvalent. Il remercie Liliane Blanc de lui consacrer du temps pour lui apprendre son travail sur le territoire de Buisson. Bonne chance à tous ces jeunes dans leur nouvel emploi. |
![]() David Abély remplace Jérémy Tournillon... Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Les vœux du maire [ par Armelle Dénéréaz ]
Selon la tradition, la saison des vœux a débuté. A ce titre Liliane Blanc, a invité son conseil municipal et tous ses concitoyens pour leur transmettre les siens.
La salle des fêtes était presque trop petite pour contenir tout le monde mais, malgré tout, chacun a pu entendre le message du maire. Celle-ci a rappelé en bref les actions menées en 2005 par la commune : la création et le financement d'un carrefour giratoire au croisement de la D20 et la D51, les aménagements en bordure de ce carrefour, « ces travaux embellissent et sécurisent l'entrée du village qui en avait vraiment besoin » rappelle-t-elle. Il y a eu également, des travaux d'extension du réseau d'assainissement au dessus de la chapelle Saint-Pierre. Liliane Blanc rappelle aussi les changements récents dans le personnel communal. Elle en profite aussi pour se féliciter de la richesse de la vie associative qui anime tout au long de l'année le village. Cela permet aux Buissonnais de se retrouver et de partager des moments de convivialité, de grande qualité, grâce à toutes les manifestations organisées. « Un grand merci aux élus, aux associations et à tous les bénévoles sans qui cette animation ne serait pas possible. Une mention spéciale aux Buissonnais soucieux de leur environnement et qui ont permis l'obtention du troisième prix au concours des villages fleuris. Prix d'encouragement, certes, mais c'est une distinction méritée grâce aux efforts de tous, continuons... » Avant de partager un copieux buffet et la galette des rois, madame le maire a alors présenté les projets pour l'année 2006 : la réfection et l'aménagement du bâtiment Tortel, la création d'un jardin public dans le terrain Girard. « Ces projets nécessitant des subventions ne sont pas encore dans leur phase de réalisation mais sont néanmoins en bonne voie » précise-t-elle. Elle tient à terminer son discours par le chapitre « environnement » qui reste un souci constant : « Il est dans le devoir de chaque citoyen de pratiquer le tri sélectif, geste indispensable pour préserver notre environnement et celui des générations futures ». C'est en remerciant chacun de l'effort fourni qu'elle invite enfin l'assistance à lever le verre de l'amitié. C'est alors que les conversations sont allées bon train et que chacun a pu se souhaiter la bonne année tout en partageant pizzas, quiches et galettes des rois. |
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Buisson, loisirs et fêtes [ par Sylvain Tortel et Armelle Dénéréaz ]
L'association, Buisson, loisirs et fêtes a tenu son assemblée générale le vendredi 20 janvier pour permettre de faire une synthèse des manifestations de l'année écoulée.
Diverses activités ont été organisées comme le 14 juillet, la fête votive, la soirée soupe, le téléthon, l'arbre de Noël, la soirée théâtre, le repas des rues et la soirée châtaignes. Après cela, Marie-Claude Chèze, présidente, et Laurent Rinci, ont donné leur démission du bureau. Une nouvelle candidate, Gisèle Moncet, est élue en tant que présidente. Les futures activités et manifestations seront présentées prochainement. La réunion s'est terminée autour du verre de l'amitié. |
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Suite à cette assemblée générale, une réunion vient d’avoir lieu le mardi 28 février pour présenter le programme de cette année et permettre à tous de faire connaissance avec la nouvelle présidente.
Gisèle Moncet se dit prête à reprendre les manifestations, suggère de nouvelles idées, comme redonner vie à la bibliothèque et y proposer toute une série d’animations. Elle propose à chacun d’y réfléchir... Le vide grenier est fixé au dimanche 7 mai. La fête votive se tiendra les 15 et 16 juillet : Repas, bals et animations pour les enfants seront au programme, avec notamment la présence d’un manège à pédales et de jeux organisés par l’association « Passerelle » pour petits et grands. Une exposition pour les artistes locaux est envisagée en août. Pour l'heure, le carnaval est fixé au 11 mars. Il se déroulera à la salle des fêtes de Buisson à partir de 15 heures. Carmentran sera jugé dans l'après-midi, « alors avis aux amateurs, réfléchissez à toutes vos remontrances de l'année ! » Il est à préciser que ce carnaval est ouvert à tous les enfants de l'école de Villedieu-Buisson donc bien entendu aux populations des deux villages. |
![]() La nouvelle présidente Gisèle Moncet... Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Notre-Dame d’Argelier [ par Armelle Dénéréaz ]
Cette année, l'assemblée générale de l'association de sauvegarde de la chapelle Notre-Dame d'Argelier revêtait un caractère particulier.
« Cette association créée en 1998 dans le but de sauver des ruines l'édifice a, de suite, suscité l'enthousiasme. Succès confirmé par les nombreux et généreux dons qui ont permis la magnifique restauration : 53 000 € ont ainsi été collectés et investis depuis huit ans » devait rappeler Robert Romieu, le président. « Mais à ce jour l'association continue pour terminer le travail entrepris et surtout pour faire vivre ce patrimoine » ajoute-t-il. C'est dans ce sens que le « Club Déclic » de la Banque Populaire de Vaison apporte cette année son aide : participer à la touche finale qui verra la pose d'un parvis devant la chapelle. C'est à ce titre que son directeur M. Miramont et Martial Pascal, président du club et également adhérent à l'association, ont remis à Robert Romieu un chèque de 1 000 € qui devrait permettre la réalisation de ce projet. « Cette aide entre dans le cadre de nos actions de sponsoring puisque notre but est de donner un coup de pouce ou d'aider à finaliser des projets dans différents domaines, humanitaires, de restauration de patrimoine, ou culturel » explique Martial Pascal. « Un beau geste qui va renflouer les comptes assez maigres, il faut le dire, mais tenus avec grand sérieux par le trésorier Yves Chauvin » remercie Robert Romieu. « Il est vrai que maintenant la chapelle est restaurée et que les derniers aménagements réalisés : une pergola et une cloche cette année, ne nécessitent plus la recherche spécifique de dons qui continuent d'arriver » rappelle le président. Durant l'année 2005, deux offices ont été célébrés à la chapelle, l'un par un groupe de Belges en séjour à la Magnanarié, qui chaque année fidèlement fréquente le lieu, et la messe annuelle, début septembre 2005, célébrée le samedi soir a connu moins d'affluence. Petite demande est faite au Père Mestre de remettre cette célébration au dimanche pour permettre aux participants de pique-niquer à la suite de la cérémonie près de la chapelle. « L'essentiel maintenant est que l’édifice soit utilisé et visité. Nous avons fait d'ailleurs une demande en mairie pour qu'une signalisation soit envisagée » devait conclure Robert Romieu en remerciant encore chacun pour la confiance et le soutien apportés et en invitant l'assistance à partager le verre de l'amitié. |
![]() Le « Club Déclic » de la Banque Populaire de Vaison apporte cette année son aide... Cliquez sur la photo pour l'agrandir et en voir plus |
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LE PALIS Voyage à Paris [ par Maria Guiberteau ]
À l'école du Palis, c'était l'ébullition, enfin le jour du départ pour Paris.
9 h : TGV : R.A.S. Arrivée à la capitale : petit tour de Paris en bus ; où regarder ? Tout est grand, majestueux, démesuré. Quel choc ! Première visite : le Louvre. L'époque égyptienne : les momies, les statues, les tombeaux, une guide extra qui nous a fait partager sa culture. Les enfants l'ont assaillie de questions, à son grand étonnement d'ailleurs ! Deuxième visite : une balade en bateau mouche by night : splendide ! Le lendemain : le palais de la découverte : un très beau site. Observation d'un rat dans un labyrinthe... Hum, hum intéressant ! Puis le musée d’Orsay : les impressionnistes. Devant tous les tableaux de Van Gogh, Renoir, Manet, Monnet, Degas, etc. deux guides de choix, celle du musée et Jean-Claude Besson-Girard... Toujours beaucoup de questions. Un moment inoubliable ! Enfin un petit tour à pied dans Paris, visite de Notre-Dame, étape place de l'Hôtel de ville où l'on avait installé une piste de luge. Défoulement total ! Le soir, descente des Champs Elysées illuminés à l'occasion de Noël. Troisième jour : visite du Château de Versailles : un seul mot : magnifique. Le soir : montée au premier étage de la Tour Eiffel : un bonheur. Dernier jour : la Villette. Découverte ludique du monde environnant : La Nature, l'Homme, le monde animal, le multimédia, etc... Un moment apprécié des enfants. Voilà ! retour au Palis, des images plein les yeux, des souvenirs à foison, une expérience passionnante, les superlatifs ne manquent pas pour décrire ce séjour. Enfin des enfants extraordinaires, cultivés, curieux, ouverts, j'en passe... Nous remercions encore tous ceux qui nous ont aidés à concrétiser cet ambitieux projet. |
![]() Un petit tour à pied dans Paris, visite de Notre-Dame... Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Gilbert Blanc [ par Brigitte Rochas ]
2005 vient de s'achever et pour la famille de Théo Blanc, de Saint-Claude et du Palis, c'est sûrement un soulagement car l'année fut très éprouvante: d'abord par la disparition soudaine de Lina puis fin octobre par le décès de Gilbert, son mari.
Plus volubile que son épouse, « Blanquet » originaire d'Aigues-Mortes dans le Gard avait choisi de se fixer dans notre région suite à des rencontres dues au hasard de la guerre. Travailleur courageux, chasseur avisé, passionné de foot, il jouait parfois à Nîmes, ardent supporter de l'OM qu'il suivait quelques fois dans ses déplacements, on le rencontrait circulant en mobylette sur nos routes et nos chemins. Il s'arrêtait volontiers toujours prêt à faire partager son en-thousiasme du moment. Si la maladie l'avait éloigné du quartier ces derniers mois, l'affection de ses enfants et petits enfants a toujours été là pour le soutenir... À toute cette famille, nous apportons le témoignage de notre sympathie et de notre soutien amical. Nous publions l'hommage rendu par Jacques Bertrand à Gilbert Blanc lors de ses funérailles le 30 octobre 2005. [ par Jacques Bertrand ] C'est au nom de l'amicale des anciens combattants et en mon nom personnel, que m'échoit la douloureuse mission d'apporter à la mémoire de Gilbert Blanc, l'hommage ému de tous ceux qui l'ont connu et estimé. Notre camarade n'est plus. Nous le savions gravement atteint, aussi l'annonce de son décès, et malgré l'espoir que nous gardions, ne nous a malheureusement pas surpris. Rappelé en mars 1939 au dépôt de guerre à Antibes, il est affecté ensuite à la 32e compagnie de travailleurs espagnols avec laquelle, les hostilités étant ouvertes, il effectue des travaux de fortifications aux arrières de la ligne Maginot. Surpris et encerclé par l'avance des troupes allemandes, il est fait prisonnier le 20 juin 1940 et interné au stalag 5A puis au stalag 5B à Fillinger. Ne pouvant supporter la captivité, il tente de s'évader le 9 août 1941. Il est malheureusement repris à la frontière suisse. Par mesure disciplinaire, il est condamné à 11 mois de travaux pénibles dans le percement d'un tunnel près du camp de Mutsingen. Il est enfin libéré le 20 avril 1945 par l'arrivée des troupes françaises. Travailleur infatigable il entreprend de se créer une petite propriété. Il y parvient grâce à ses qualités professionnelles et son ardeur au travail, malgré ses occupations. Il était un compagnon gai et affable. Un stupide accident de voiture, survenu il y a quelques années, avait entamé gravement son caractère avenant et communicatif. Son comportement habituel s'en était d'ailleurs ressenti. Je dirai à la famille douloureusement éprouvée, que la nombreuse assemblée qui nous entoure est à elle seule le témoignage de l'estime et de la grande amitié que nous lui portions. Nous allons nous quitter mon cher Gilbert, en t'assurant que nous garderons de toi et fidèle et durable souvenir... Adieu Gilbert. |
![]() « Blanquet » originaire d'Aigues-Mortes dans le Gard... |
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Feu tricolore
C’est bien au Palis que cette photo a été prise...
À quand un feu tricolore dans la rue des Espérants ou place du Général de Gaulle ? |
![]() Feu tricolore au Palis |
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Prune et pas prune [ par René Kermann ]
Ma fille qui nous amenait son bébé fièvreux à garder, s’est garée au plus près, le temps de monter laisser quelques instructions et moins de dix minutes après, elle repartait « prunée ».
Enfin, c’est la loi, la même pour tout le monde. Tout le monde ? Pauvre naïf que je suis. Quelques jours plus tard, un vendredi de la fin novembre, une automobile était garée en stationnement interdit lorsqu’une voiture de la gendarmerie est arrivée. Le véhicule fautif était celui de... X. Plus long, plus large et plus haut que la voiturette de Paulette. La voiture des gendarmes s’est arrêtée en face. Hésitation, puis s’est avancée jusqu’au domicile de X. Petit coup de klaxon pour alerter X sans ameuter tout le village. Puis l’un des représentants de l’ordre est descendu de son véhicule, a sonné chez X et lui a respecteusement demandé de déplacer son véhicule. je signale que X n’a rien sollicité. Est-ce cela qu’un ministre de notre république nomme « tolérance zéro » ? En attendant, ce petit incident pose bien des questions. Je ne sais pas si les cars ont moins de problèmes, mais ces prunes, auront fait couler beaucoup d’encre. NDLR : Quel regret ce n’était pas de l’eau de vie de prune ! |
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Dernière minute ! [ par le Comité Éditorial ]
On en recause déjà des veillées d’antan.
Une tradition s’est instaurée entre les familles Ribaud, Abély et Archier et c’est ainsi que chaque samedi soir ils se retrouvent entre les vendanges et le printemps, chez les uns ou les autres, pour jouer au rami et à la belote, partager un gâteau et un petit coup. Justement comme autrefois quand on allait veiller.. Cette belle tradition a sans aucun doute sauver la vie de Jackie et René Archier. Samedi 4 mars, vers 19h30, un incendie s’est déclaré dans leur remise et sans l’arrivée de leurs voisins, le feu aurait pu se propager à toute la maison et les prendre de court car ils ne s’en étaient pas encore aperçu... Louis et Nicole arrivant un peu tôt, ont été inquiétés par une odeur suspecte et ont aussitôt donné l’alerte. Moins de 25 minutes plus tard, trois camions de pompiers étaient sur les lieux pour intervenir... Le feu avait déja atteint la charpente de la remise pleine de bois et de matériel. Jackie et René Archier remercient leurs voisins pour leur intervention et leur secours. Vivent les veillées d’antan. |
![]() René et Jackie Archier devant les décombres... Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Les Rustines de l’Ange ont testé pour vous... [ par Christine Spraul et Séverine Bruniau ]
![]() Elles se posaient la question depuis plusieurs mois : le Bériot mâle est il inflammable ?
La réponse est : oui, très. En voici la preuve, ce test a été effectué en décembre 2005 au Café du Centre, devant une dizaine de témoins des deux sexes. Et en plus, il est très content... |
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