Éphéméride : 2007, automne... |
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Gazette N°49 - 25 septembre 2007 - Les « ceusses » qu’ont réussi - BEP, bac, sigle et charabia - Liddell et Barnaby - Les Aînés au lac de Serre-Ponçon - Aurélie et Olivier - Vallée de l’Ouvèze - L’anniversaire de Marie - Anna et David - Saint-Laurent - Fête votive de la Saint-Laurent - Les élus, pieds joints, dans le cercle - Quand le chat n’est pas là... - On en recause - Aurélie et Alain - Danièle et Alain - La saga des Gazettes • Voconces Environnement • L’Hadrien libéré - Buisson • Les Choralies à l’église • On coupe le ruban à Buisson - L’athlétisme - Le Vigneron - Un village accueillantt - Le Billet |
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Les « ceusses » qu’ont réussi [ par Yves Tardieu ]
À l’occasion de cette rentrée, La Gazette présente à nouveau les réussites au BEP et au baccalauréat de jeunes de Villedieu, Buisson et du Palis.
Comme chaque année, on peut constater la diversité des parcours et des lieux de formation. Il est de bon ton de pleurnicher sans cesse sur l’école et, pour cette rentrée scolaire, nous n’échappons pas à un portrait catastrophique de l’école en France. Pourtant, ce petit trombinoscope, désormais traditionnel, montre combien nos jeunes accèdent à des formations et des qualifications nombreuses et variées. Nous pouvons les féliciter pour leur réussite et nous pouvons nous féliciter de la possibilité qu’ils ont de choisir et d’avoir accès, sans barrage financier et sans trop de difficultés matérielles, à ces formations. [...]EXTRAIT D'ARTICLE SUPPRIMÉ LE 7 JUILLET 2013, À LA DEMANDE DE LA PERSONNE CONCERNÉE [...]
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BEP, bac, sigle et charabia [ par Yves Tardieu ]
Les sigles sont ce qu’ils sont… Une petite explication de texte (très incomplète, car il y faudrait une gazette entière). D’abord les trois grands types de bac : général, technologique et professionnel.
Le « général » correspond aux études longues et « classiques » : littéraire (L anciennement A), économique et social (ES anciennement B), scientifique (S anciennement C, D, D’ et E). Le « technologique » conduit normalement à des études supérieures courtes : deux ou trois ans après le bac. Il y a le technologique industriel (les bacs STI, anciennement F) mais ils ne sont pas tous industriels comme le montre celui de Delphine Dénéréaz, le technologique tertiaire (STG anciennement STT et plus anciennement G), le technologique de laboratoire (STL) et le technologique de santé (ST2S, anciennement SMS). Le « professionnel » conduit normalement à un emploi après le bac mais la poursuite des études est tout à fait possible. Les bacs généraux et technologiques se préparent dans les mêmes lycées appelés « lycées polyvalents » ou « lycées généraux et technologiques » alors que les bacs professionnels se préparent dans des lycées professionnels après des BEP. Les passerelles existent d’une filière de formation à l’autre : c’est ce qu’a réussi Joël Bouchet qui après un BEP, passe en STI dans une classe que l’on appelle « d’adaptation ». BEP MSMA : brevet d’étude professionnel, maintenance des systèmes mécaniques automatisés. Bac pro MEI : baccalauréat professionnel, maintenance des équipements industriels. Bac STI GM-PM : baccalauréat sciences et techniques industrielles, option génie mécanique, option productique mécanique. Bac S BEA : baccalauréat scientifique biologie écologie agronomie. Ce bac S est le même que les autres bac S, mais il est préparé dans les lycées agricoles. L’enseignement de biologie y est plus orienté vers l’agronomie et l’environnement et il y a un enseignement spécifique « agronomie-territoire-citoyenneté ». STAPS : science et technologie des activités physiques et sportives. Bac STG : baccalauréat sciences et technologie de la gestion. BEP VAM : brevet d’étude professionnel, vente action marchande. BTS MUC : brevet de technicien supérieur, management des unités commerciales. Bac pro EOGT : baccalauréat professionnel étude, organisation et gestion des travaux. BEP TAH : brevet d’étude professionnel, technique de l’architecture et de l’habitat. |
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Liddell et Barnaby [ par Claude Bériot ]
Barnaby Hampton est né à Strasbourg, mais il est anglais et habite Séoul en Corée du Sud. Suzanne Liddell est née en Nouvelle-Zélande et habite Séoul elle aussi. Ils se sont mariés à Villedieu le 21 juillet dernier.
Mais pourquoi Villedieu, petit village du Vaucluse ? Sa renommée traverse t-elle les continents et les océans ? Il faut le croire. Les parents de « Barny » étaient tombés sous le charme de notre région et avaient acheté, dans les années soixante-dix, une maison à Gigondas. Ils habitaient alors Strasbourg, Gigondas était loin, ils ont revendu la maison. Quelques années plus tard, fidèles à leurs premières amours, ils sont revenus en Provence, cette fois au Palis. Toute la famille les a rejoints pour la cérémonie du 21. |
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Les Aînés au lac de Serre-Ponçon [ par Thierry de Walque ]
Cette fois-ci c’est vers le lac de Serre-Ponçon que le Club des Aînés de Villedieu et Rencontre et Amitié de Mirabel-aux-Baronnies ont conduit 47 participants par une journée pleine de soleil, le 6 septembre 2007.
Premier arrêt au belvédère avec vue plongeante sur le barrage, que nous verrons de près plus tard. Suit un long circuit autour de ce lac de 3 000 hectares et de 1 271 milliards de mètres cubes en forme de croissant de19 kilomètres de longueur sur trois et neuf de largeur. Nous arrivons à Savines-le-Lac où nous déjeunons en terrasse au bord de l’eau et de l’embarcadère. Nous embarquons l’après-midi sur un bateau à larges baies panoramiques pour un magnifique circuit d’une heure et demie. L’équipage n’est pas avare de commentaires sur ce parcours varié ; des rives sauvages, une nature splendide, des cimes de 3 000 mètres, l’île de la chapelle Saint-Michel (seule rescapée de cette vallée inondée) que nous contournons, les roches des « demoiselles coiffées » et enfin le barrage de terre, premier de ce type en Europe, de 123 mètres de haut, 650 mètres d’épaisseur à la base et 10 mètres d’épaisseur au sommet, le tout pour atteindre un plan d’eau d’une cote maximale de 780 mètres au-dessus du niveau de la mer. Ce gigantesque chantier, de 1955 à 1961, qui a recouvert d’eau Savines et Ubaye, a nécessité la destruction de villages à la dynamite. À Savines, c’est le 3 mai 1961 à 11 h 45 précises que la mairie, l’école et l’église sont détruites en même temps ! Le nouveau village de Savines-le-Lac comprend plus de 866 habitants, vivant essentiellement du tourisme d’été (le lac) et d’hiver (le ski). Enthousiasmés par les splendeurs du lac et de son cadre, nous avons repris le chemin du retour. Une longue mais belle journée particulièrement ensoleillée. |
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Aurélie et Olivier [ par Yves Tardieu ]
Aurélie Haupaix et Olivier Macabet se sont mariés à Villedieu le 18 août.
Olivier est viticulteur et Aurélie est la technicienne qui s’occupe de la qualité du vignoble et du raisin pour la cave La Vigneronne Elle a eu à ce titre les honneurs de La Gazette à plusieurs reprises. C’était le troisième mariage d’un viticulteur membre de la confrérie en dix jours, après Alain Martin et Alain Monteil. Les capes et les bérets ont donc été une nouvelle fois de la partie. Après la cérémonie civile, sur la place, et la cérémonie religieuse, nombreux ont été les participants à l’apéritif au jardin de l’église. La soirée s’est terminée à la salle des fêtes de Gigondas. |
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Vallée de l’Ouvèze [ par Jean Marie Dusuzeau ]
Un dévédé vient de sortir sur la vie des villages de la vallée de l’Ouvèze.
Il comprend une quizaine de reportages sur, notamment, Buis-les-Baronnies, Mollans, Puyméras, Entrechaux, Mévouillon, Sablet, Vaison-la-Romaine. Il y est même question du petit train d’Orange au Buis sur lequel La Gazette avait publié un article à propos d’une photo-mystère concernant la citerne d’eau de Sablet et de son soubassement encore debout. L’auteur du film s’appelle Martine Chambon et habite La Penne-sur-Ouvèze depuis quelques années. Je n’ai pas encore vu ce document, mais je signale qu’il est disponible dans les librairies. |
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L’anniversaire de Marie [ par Jean Marie Dusuzeau ]
Le 27 août, Marie Barre a fêté ses nonante ans à la guinguette de Buisson qui est en fait située sur le territoire de la commune de Saint-Maurice. Ce lieu a été choisi pour les festivités, car c’est la famille Barre, avec ses amis musiciens, qui est à l’origine de sa création dans les années trente.
Le beau-frère de Marie, Raymond Barre, était là avec son épouse Clairette. Tous ses enfants aussi : Jacky et Renée, Nicole et Jean-Jacques, Graziella et Claude, Bernard. Les petits-enfants étaient représentés par « Gra-zou », la filleule de Marie, et Eddy, ainsi que Guillaume ; les arrières petits-enfants par Marie, Arno et Violette Issanjou ainsi que par Théo et Loïse Gue-vara. Les « cousins Bertaud » d’Avignon étaient venus : Dominique et son mari, Frédéric et Haïdi avec leur fille Laura ainsi que Martine. Quelques amis avaient pu se libérer aussi pour l’évènement, notamment, Marcelle Roux, Maryse Chemineau, Simone et Jean-Paul Jansen. Ce lundi fut sans doute la journée la plus chaude de l’été. Malgré la brève canicule, le repas d’anniversaire s’est déroulé à l’abri du soleil et au grand air. Marie a chanté et, applaudie par l’assistance, a soufflé d’un seul coup les bougies du gâteau qu’elle déclara un peu trop nombreuses à son goût. À la fin de l’après-midi, Marie Barre a participé à une partie de pétanque en « triplette montée ». Comme, de son propre aveu, elle n’avait plus joué depuis un bail, la première partie fut difficile pour elle et ses partenaires, un peu éprouvés aussi par la chaleur. Pourtant elle ne tarda pas trop à trouver la distance et à participer, par ses points près du « petit », à la victoire de son équipe dans la deuxième partie. Et comme tous les moments heureux cette journée-là n’eut pas d’autre histoire. |
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Anna et David [ par Claude Bériot ]
Anna de Francisco traversait un jour la place du village et tomba en admiration devant la magnifique robe d’une jument qui passait là. Quérida était son nom, son cavalier s’appelait David.
Depuis ce jour, ces deux-là ne se sont plus quittés. Jean-Louis Vollot les unit le 17 juillet 2004 à la mairie de Villedieu où étaient présents les parents de David et leurs amis. Puis trois ans après, le 18 août 2007, tous les parents et amis d’Anna sont venus d’Espagne rejoindre la famille de David pour célébrer le mariage religieux à l’église de Villedieu. Après la cérémonie, leur amie Aurélie Roze, avec ses filles Maria et Sara et leurs poneys, ont donné un spectacle équestre sur l’espace devant la salle des fêtes. Bien entendu, Quérida était aux premières loges. |
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Saint-Laurent [ par Armelle Dénéréaz ]
Une fois par an la chapelle Saint-Laurent reprend vie. À l’occasion de la fête de la Saint-Laurent la messe est célébrée sous les marronniers, devant la chapelle, l’état de celle-ci ne permettant plus d’y séjourner trop longtemps.
Mais, cette année, la célébration devait se terminer par un petit évènement marquant. En effet, Yves Arnaud, fidèle paroissien, soucieux du patrimoine spirituel du village, a fait don d’un tableau représentant saint Laurent à la chapelle. Il a ainsi réalisé un vœu cher, celui de lui redonner un peu d’éclat. « Il est vrai que l’édifice aurait besoin d’une rénovation comme il en est pratiqué dans de nombreuses petites chapelles rurales et j’espère que cela viendra un jour aussi ici » dit Yves Arnaud très ému.
Pour l’heure le père Mestre et le diacre, Denis Richomme, ont célébré la messe annuelle de la Saint-Laurent devant de nombreuses personnes, avant de bénir ce nouveau tableau réalisé par Luc Ta Van Thin, peintre à Malaucène. Le peintre, sollicité par Denis Richomme pour réaliser cette œuvre, a expliqué lui même sa démarche : « J’ai voulu représenter un Saint-Laurent vigoureux et vivement coloré portant son grill pour évoquer le martyre qu’il a enduré. On aperçoit au loin Villedieu qui surplombe le saint, le tout protégé par la colombe de la paix. » Cette belle cérémonie s’est terminée par le verre de l’amitié sous les arbres au milieu de cet écrin de verdure du quartier Saint-Laurent. Espérons que la petite chapelle soit un jour rénovée. |
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Fête votive de la Saint-Laurent [ par Mylène Ciardelli ]
Cette année, nous avons eu un avant-goût de fête avec la soirée du pistou.
En effet, nous pouvons dire qu’elle a été très réussie. L’organisation bien rodée a permis aux convives de s’amuser jusque tard dans la soirée sur des musiques bien choisies. Le premier soir de la fête votive fut lui aussi un succès. L’aïoli animé par un bal musette était très joyeux. Les participants et les organisateurs ont festoyé de bon cœur dans une ambiance très gaie. Le samedi, c’était la soirée « grand spectacle ». Le show sur scène était impressionnant pour les yeux et les oreilles. Peut-être un peu trop imposant pour un petit village, mais très divertissant. Le dimanche soir fut très convivial. L’orchestre présent a su créer un vrai lien avec le public. Il dégageait une énergie communicative. Les chanteurs et les musiciens ont suscité une véritable ambiance de fête. Le week-end s’est fini en beauté avec la soirée du café du Centre et Les Petits Cochons. Ce groupe local est aussi très proche des spectateurs. Il s’approprie des classiques de façon si enthousiaste et enjouée qu’il séduit le public et l’encourage à s’amuser. La fête a battu son plein durant les quatre jours et a permis à bon nombre de personnes de profiter de notre charmant village et d’emporter de bons souvenirs en attendant l’an prochain. |
![]() Régie d’orchestre ![]() Orchestre du dimanche Cliquez sur une photo pour les agrandir et en voir plus |
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Les élus, pieds joints, dans le cercle [ par Yves Tardieu ]
Après Rasteau en 2005 et Faucon en 2006, Villedieu organisait en 2007 le concours de pétanque des élus de la Copavo. Le samedi 2 septembre, 14 triplettes représentant 11 villages de la communauté de communes (Séguret, Saint-Marcellin et Le Crestet n’avaient pu être présents) se sont affrontées.
Pour l’occasion et pour permettre à chaque équipe de passer la journée en jouant, le concours ne se fait pas par élimination. Les équipes sont regroupées en poules et chacune joue quatre parties. Le classement tient compte du nombre de victoires et, en cas d’égalité, de la différence entre le nombre de points marqués et le nombre de points encaissés. Le concours était géré par Laurent Palleiro, oncle de « Yann de La Remise », membre du comité de pétanque de la Drôme et président du secteur Nyons-Baronnies. Le concours a commencé par un rassemblement des équipes et le tirage au sort à la maison Garcia. Les parties avaient lieu au terrain de boule et sur les parkings. Deux parties le matin, deux parties l’après midi et une remise des prix avec apéritifs à 18 h. La journée n’aurait pas été complète sans l’apéro de midi et le repas servis à la salle : au menu, une salade, une paëlla (préparée par le paëllatier du mercredi, Philippe Cambonie), un fromage et un (délicieux) dessert. Les fidèles du Comité des fêtes assuraient l’intendance et le service. Villedieu avaient cinq joueurs disponibles qui se sont répartis ainsi : une triplette villadéenne composée de Maxime Roux, Henri Favier et Yves Tardieu ; un joueur, Jean-Louis Vollot, complétant les équipes de Vaison B le matin et Vaison A l’après-midi ; une joueuse, Huguette Louis, complétant l’étrange triplette fauconnaise dans laquelle il n’y avait qu’un conseiller de Faucon. Il est vrai que le Forum social des trois rivières battait son plein et accaparait, à défaut des autres, les élus fauconnais. L’équipe de Villedieu a terminé neuvième, avec une seule victoire à son actif (13-1 contre Cairanne). Elle a perdu contre Buisson (9-13), Sablet A (12-13) et Vaison A (8-13). Cette performance peut paraître un peu médiocre mais il faut dire que Villedieu a perdu contre les deux premiers du classement final : Buisson et Sablet A. Ceci valorise quelque peu ces défaites honorables1. À la fin de la journée, il y avait trois équipes avec quatre victoires (les deux susnommées et Roaix). Buisson (+29) l’emportait devant Sablet A (+28) et Roaix (+26). On serait tenté de dire, comme dans de très nombreux articles de La Gazette, « à l’année prochaine » mais dans ce cas, rien n’est moins sûr, et la prudence s’avère nécessaire. Les conversations de fin de journée tournaient autour de la question : qui « repartaient aux prochaines ? »2. Personne n’est assuré d’être là en septembre 2008 ni même que le concours ait lieu. 1. Nous ne sommes ni Bernard Laporte ni Raymond Domenech mais nous avons appris d’eux le discours qui permet de faire d’un échec une réussite. Cela dit, nous sommes resté discrets et n’avons pas défilé sur la place de la Libération après ces défaites qui valent des victoires. 2. Locution qui signifie : « se représenter aux prochaines élections municipales. » |
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Quand le chat n’est pas là...
Quand les chats partent, les souris dansent.
C’était le 28 août. Tess et Lionel profitant d’un repos bien mérité de deux jours avaient confié leur entreprise aux employés. Les saisonniers ont voulu boire un verre entre eux après le service. Voici le résultat ! Un pot dans un endroit rafraîchissant et très privé. Bernadette Croon
Précisons que, pour une fois, cet été, la chaleur n’était pas caniculaire sur la place désertée par les touristes et même par les consommateurs villadéens. Les rares spectateurs ont donc envié les joyeux baigneurs du Centre, mais aucun n’a osé les imiter. Désormais, les traditions se perdent, on n’est plus jeté de force dans la fontaine, on y plonge débilérement. Le comité éditorial |
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On en recause [ par Jean Housset ]
Jean Housset poursuit dans ce numéro la réflexion sur l’éclairage nocturne engagée par Tony Hollanders dans le numéro 47.
Pourquoi donc vouloir prolonger le jour toute la nuit ? Certes, les centrales nucléaires ne sont pas très loin (vaut-il mieux s’en souvenir ou l’oublier ?), et leur « énergie pas chère », en les dispensant du « retour sur investissement », nous ont habitué à « flamber » avec cette fée Électricité omniprésente dans toutes les activités humaines. Sans doute, les divers décideurs de l’EDF et de notre urbanisme ont dû convaincre nos élus, toutes communes confondues, ou leur imposer tous ces lampadaires sur lesquels on mise pour plus de sécurité dans tous les coins de rues. Mais c’est payer bien cher ce sentiment de confort, en en oubliant les inconvénients. Hormis ce qu’il en coûte aux contribuables (ceux qui continuent de payer des impôts), il y a d’autres nuisances, souvent méconnues, ou qui laissent les citoyens ordinaires indiffèrents : — pour les animaux nocturnes, qui ont besoin de l’obscurité pour circuler : oiseaux, papillons, chauves-souris, ... mais aussi pour les animaux diurnes qui ont besoin de l’obscurité pour dormir ! — pour les nombreux astronomes, amateurs et professionnels, qui ne peuvent observer les étoiles que par leur contraste avec leur environnement, donc dans l’opacité de la nuit. Ils parlent de « pollution visuelle », ou « pollution lumineuse ». — enfin, pour les poètes, comme Tony Hollanders, pour qui le scintillement des étoiles vaut mieux que tout, et qui pense qu’il est doux de les contempler, avec ravissement, comme Jean-Philippe Rameau qui nous a légué L’Hymne à la Nuit. Mozart, aurait-il écrit La petite musique de Nuit, et l’air de La Reine de la Nuit à un moment fort de La Flûte enchantée au temps des lampaires ? — et puis, disons-le tout net : Tony Hollanders préfèrerait assurément lire convenablement sous son lustre de salle-à-manger, et retrouver le charme de la voûte étoilée quand le moment vient de méditer sur sa terrasse. Imaginez les milliards économisés, si simplement on décidait de tout éteindre (ou presque) : à minuit ! |
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Aurélie et Alain [ par Yves Tardieu ]
Alain Monteil, et Aurélie Barus se sont mariés le 11 août à Villedieu.
Alain est le fils de Daniel et Claudine, et il est viticulteur. Aurélie habite déjà à Villedieu depuis trois ans. Elle vient de Laragne dans les Hautes-Alpes. Elle est professeur de français au collège de Valréas. Après la cérémonie sur la place de la mairie et à l’église, ils ont offert un apéritif au jardin de l’église et la fête s’est poursuivie à la salle des fêtes de Saint Roman. |
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Danièle et Alain [ par Yves Tardieu ]
Le 10 août, deux jeunes retraités, Alain Martin et Danièle Coutarel se sont mariés à Villedieu dans la plus stricte intimité.
Danièle Coutarel est une ancienne élève de l’école du Palis. Son témoin au mariage est connu de beaucoup puisqu’il s’agit de son frère, le tambourinaïre Jean Coutarel. Le 21 août, le jour des 62 ans d’Alain, ils avaient invité plus de 160 personnes à un « apéritif grillades » à la salle polyvalente pour une soirée amicale très réussie. |
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LA SAGA DES GAZETTES
Voconces Environnement [ par Jean Marie Dusuzeau ] Le numéro 2 de cette publication est sorti au mois de juin. Il s’agit de l’organe, tiré a 2 000 exemplaires sur papier recyclé, d’une association dont le siège est à Entrechaux.
Le document comporte huit pages du même format que La Gazette et quatorze encadrés publicitaires. Il est imprimé couleur « lie de vin » sur un papier écru de bonne épaisseur. Sa composition est de très bonne qualité pour un journal associatif. Il est précisé que la mise en page et l’impression sont réalisées par une imprimerie de Vaison. La première page comprend un bref sommaire, un éditorial (c’est le seul article signé) qui confirme que l’association de défense de l’environnement souhaite recruter de nombreux membres afin de se donner du poids et transmettre ses préoccupations environnementales aux élus. Y figure aussi un article énumérant de bonnes intentions conjuguées à la première personne que je trouve un peu « écolo-bucolique » : « Je m’offre un bouquet de fleurs. J’adopte un arbre ou je baptise une étoile. Je marche pieds nus dans l’herbe. » La deuxième page rappelle en quatre points l’importance des océans sur la transformation du gaz carbonique en oxygène, sur le climat, sur les transports et sur les ressources alimentaires de la pêche. Un encadré décrit l’extension des « zones mortes » des océans, c’est-à-dire les zones dépourvues d’oxygène et donne cinq conseils (appelés « gestes écolos ») pour protéger la mer. Un article porte sur le bois des essences d’arbre et le papier recyclé. La page trois présente les photos d’une opération de nettoyage du lit de l’Ouvèze, par des bénévoles, à Entrechaux et Vaison, les 13 mai et 10 juin et celle d’un concours de dessin organisé aux écoles d’Entrechaux. Outre un résumé du pacte écologique de Nicolas Hulot, la page suivante comporte un texte sur des idées reçues sous la forme de questions et de réponses. Les chapitres portent sur l’électricité nucléaire, l’alimentation biologique, l’énergie solaire, l’eau en bouteille, les organismes génétiquement modifiés. La cinquième page décrit les règles de débroussaillement autour des habitations, les quantités et qualités de papier utilisé pour les élections, ainsi que des conseils pour lutter contre le réchauffement climatique et pour jardiner « écolo » et « nature ». La page six propose un questionnaire à réponses multiples, un croquis décrivant la construction d’un moulinet pour enfant, un schéma expliquant l’effet de serre et un jeu des dix-sept erreurs appliqué au contenu d’un sac à ordures. L’avant-dernière page est consacrée aux photos de divers endroits du voisinage : avant et après le nettoiement de décharges sauvages. Un hommage est rendu à un couple d’Entrechaux, membre de l’association, qui effectue une randonnée le long de la Loire, de sa source à l’océan. Un encadré signale qu’un garagiste entrechalais collecte l’huile de vidange des habitants de la commune uniquement. La dernière page est consacrée aux recettes de cuisine, au bulletin d’adhésion (Voconces Environ-nement B.P. 2 – 84340 Entrechaux, tarif : 8 €), aux quantités d’eau consommées selon chaque usage domestique. Et enfin, sujet qui concerne certains d’entre nous, la comparaison des volumes de différentes boissons alcoolisées pour atteindre une consommation de dix grammes d’alcool. Disons encore une fois que ce journal est bien fait. Cependant les textes ne me semblent pas très originaux face à ce que publie la presse spécialisée. |
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L’Hadrien libéré [ par Jean Marie Dusuzeau ]
Il s’agit du premier numéro d’un journal associatif publié à Vaison et daté de juillet.
Visiblement, il ne dispose pas des mêmes moyens de correction, de mise en page et d’impression que Voconces Environnement ou La Gazette. Ce sont quatre pages, huit textes, mais sept rédacteurs différents. Une feuille volante comprend, au recto, six demandes d’emploi et, au verso, le traditionnel bulletin d’adhésion. (Association L’Hadrien libéré, quai du maréchal Foch, 84110 Vaison-la-Romaine. Tarifs : 20 €, 8 € pour les chômeurs et les « érémistes ».) L’éditorial est signé par La Rédaction. Il présente les objectifs du journal. en invitant les lecteurs à traiter de tous les sujets qui leur tiennent à cœur : « du quotidien de vos intérêts à votre vision du monde ». Il est conclu par ce paragraphe : « Ce journal ne se veut pas polémique, car nous savons tous qu’elle est notre part de responsabilité dans les erreurs commises par d’autres. » Un court article raconte, à la première personne, une visite touristique trop rapide de Vaison. Deux articles des pages centrales s’apparentant un peu à notre rubrique « Activités et acteurs », traitent du travail de Neji Majdoub, Vaisonnais d’adoption, qui réalise des mosaïques comme les Romains et de celui d’Anne Renoud-Lyat qui donne des cours de cuisine provençale à l’Université populaire rurale de Mormoiron. On trouve aussi une célébration de la soupe, une défense et illustration, à la première personne, du travailleur saisonnier et le récit d’une randonnée au monastère de Prébayon (entre Gigondas et Le Crestet) ruiné depuis le Moyen-Âge avec des précisions historiques. La dernière page est entièrement consacrée au logement social dans le pays Voconces et aux difficultés de s’y loger en location. Le ton de cette publication me rappelle un peu celui de certaines radios associatives locales dans les années 1980. |
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BUISSON
Les Choralies à l’église [ par Armelle Dénéréaz ] La petite église de Buisson était bondée le dimanche 12 août au soir pendant Les Choralies. On aurait même pu ajouter des écrans géants dans la rue pour permettre au nombreux public d’assister au concert de la chorale martiniquaise La joie de chanter dirigée par Jacques Catayee.
Que voici un chœur bien nommé ! Dans de beaux costumes chatoyants, les choristes étaient vraiment heureux de faire partager leur joie de chanter. Au programme, un tour du monde des différents folklores, sans oublier bien sûr les Antilles, entraîne l’auditeur d’une rive à l’autre de l’Atlantique, en Amérique latine, mais également en Indonésie… Et c’était ainsi dans tous les villages du canton, sauf à Villedieu, que Les Choralies se sont disséminées, apportant musique et chansons. Ce soir-là, point de spectacle au théâtre antique contrairement aux autres soirs où l’on a pu applaudir des chœurs étonnants de créativité, de jeunesse et de talent. À Vaison, ce fut aussi la découverte de cultures différentes, par exemple : La Grâce de Kinshasa qui a époustouflé le public par la qualité de son spectacle, The University of Utah Singers de Salt Lake City qui a remporté de nombreux prix à des concours internationaux de chant choral, le Chœur national de jeunes d’Argentine et on pourrait en citer bien d’autres. C’était une des facettes des Choralies qui permettent tous les trois ans à plus de 4 400 choristes de France et d’ailleurs de se retrouver dans la cité voconce pour ces dix jours de chants, de fête et de travail. Ça se passe dans les gradins du théâtre pour les grandes soirées, sous les chapiteaux pour les ateliers — apprentissage d’une œuvre et concert en fin de séjour —, dans les églises et chapelles du coin et tous lieux possibles pour les concerts de l’après midi. C’était ça Les Choralies et ça recommence dans trois ans. |
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On coupe le ruban à Buisson [ par Armelle Dénéréaz ]
C’était un peu solennel pour les enfants de Buisson ce jour-là, puisque l’on inaugurait officiellement le tout nouveau jardin public.
Un petit jardin en balcon au dessus du vallon qui borde le village. Lieu déjà choisi par les enfants, eux-mêmes, qui de tout temps ont joué dans le vieux bassin et les buissons. La mairie a donc pris la décision d’acquérir le terrain de la famille Girard et d’y réaliser cette aire de jeux avec une pitchoune maison, toboggan, poutres et balançoires pour la plus grande joie des bambins du village. En présence des sénateurs de Vaucluse, Claude Haut et Alain Duffaut, du maire de Vaison et conseiller régional, Pierre Meffre, et d’autres maires du canton, Liliane Blanc s’est félicitée de cette belle réalisation : « Je remercie tous les partenaires financiers qui nous ont aidés à la réalisation de cet espace qui a coûté 28 951 € et notamment le conseil général de Vaucluse qui a particité à hauteur de 2 500 €. Cet espace deviendra, je l’espère, en plus d’une aire de jeux pour les petits, un lieu de rencontres intergénérationnelles où les anciens pourront venir bavarder, se reposer sur les bancs installés à l’ombre des arbres fraîchement plantés et savourer le plaisir d’être avec les enfants » |
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L’athlétisme [ par René Kermann ]
Fin août, n’ayant rien de spécial à faire, j’ai regardé les championnats du monde d’athlétisme à la télé.
Je n’ai pas tout compris. Les hommes et les femmes, en short (jamais ensemble) se mettent à quatre pattes sur une ligne, serrent les fesses dans une sorte d’initiation religieuse, voire érotique. On sent le moment important. On est tendu, il va se passer quelque chose. Tout à coup arrive un type, revolver à la main. Un fou, un furieux. Il tire et aussitôt tout le monde se sauve en courant droit devant soi. Certains s’arrêtent au bout de cent mètre, hors de portée. Heureux, ils se congratulent, parlent anglais avec Nelson Monfort qui ne comprend rien. D’autres courent plus longtemps, jusqu’à dix kilomètres. D’autres, encore, pour s’enfuir plus vite sautent des barrières. Les plus courageux tentent de se défendre en lançant des objets sur le terroriste, poids outils (marteau), disque (Pagny ou Dion) et même une lance. Pendant ce temps que fait la police japonaise ? Rien, elle laisse faire. Elle a peut-être peur que Nelson Monfort lui parle en japonais1. Pour me reposer les neurones chahutés par ce sport auquel je n’ai rien compris, j’ai regardé un match de foot. Du coup tout mes repères sont revenus. La bière dans le frigo, les chips dans le buffet. Le vocabulaire « vazyzizou » (même s’il ne joue pas), allez l’O. M., P.S.G. on t’en… Et là j’ai tout pigé. Si le foot a autant de succès, c’est parce que c’est un sport élitiste (la preuve, j’ai tout compris) avec des règles claires et des joueurs d‘une intelligence rare. 1. Le tireur fou n’est pas très doué. En une semaine, il n’a touché personne, alors qu’il y a quelques semaines un lanceur de javelot le plantait du premier coup et à 80 mètres dans un autre athlète. |
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Le Vigneron [ par Clémentine Joubert ]
Le vigneron est un artisan de la méditation
Il vit son année dans la peur de la gelée noire De l’hiver capable de détruire son vignoble Peur de l’orage qui ravine la terre Peur de la grêle qui anéantit les récoltes Peur du gel du printemps qui brûle les bourgeons Quand il domine sa peur Il joue le salaire de son année de travail À la roulette du beau temps Pour décider la date de la cueillette Tout cela le vin l’enregistre Au plus profond de sa manière et le lui rend dans sa volupté. |
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Un village accueillant [ par Un Fauconnais ]
Une question d’éducation !
Les Villadéens passent, dans la région, pour des gens généreux, bons vivants, bien éduqués et pleins de bon sens. Ainsi, en période estivale, lorsque le parking de l’école est rempli, ils acceptent la présence de voitures le long des façades des rues étroites, pour autant que la circulation reste praticable, bien entendu. À toute règle il y a, dit-on, exception. Il en est une au moins que je connais pour en avoir fait les frais. Certaines personnes d’un égoïsme redoutable, bien que vivant en bordure d’une large rue et disposant de murailles aveugles le long de cette voirie, ne peuvent pas supporter la vue d’une voiture près des murs. Non contents d’avoir fait apposer par la commune un signe d’interdiction de parquer là où trois voitures peuvent passer de front et d’avoir fait poser plusieurs blocs de béton là où plusieurs voitures stationnaient précédemment, ils ont au mois d’août 2007 dévoilé, plusieurs fois, leur rancœur et leur bassesse, sur des voitures différentes. Chacun utilisant une carte de visite à la hauteur de son éducation, la leur s’est matérialisée sous forme d’excréments dont ils ont abondamment barbouillé les pare-brises des voitures. C’est là faire preuve, vous en conviendrez, d’une goujaterie d’un autre âge que rien ne peut excuser. Dans le même quartier, une dame m’avait un jour fait aimablement remarquer que je stationnais à l’emplacement où elle rangeait sa propre voiture ; la remarque était faite si délicatement et avec un si charmant sourire que je me suis bien promis de ne plus me parquer à cet endroit. Ainsi va le monde où nous vivons : l’un s’exprime en cachette avec goujaterie, l’autre avec gentillesse, sourire et franchise. Je dois dire que j’ai été fort surpris (comme j’ai beaucoup voyagé, j’ai connu divers niveaux de civilisation et de mœurs !) J’en ris donc encore, mais je me dis : « pauvres gens ! » |
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Le Billet [ par Yves Tardieu ]
Ce numéro 49 devait être l’occasion de mettre noir sur blanc tout ce qui concerne la manière de faire La Gazette : trouver les idées, rassembler les articles, respecter la maquette, faire des choix typographiques constants, etc. Le comité devait être ainsi composé des « maquettistes-animateurs » qui, depuis deux ans se relaient : Jean-Marie, Armelle, Claude, Olivier, Yves. Nous devions débattre et mettre au point les différentes règles. Nous étions trop ambitieux : trop difficile de faire une gazette et en même temps de réfléchir et d’écrire comment on doit la faire, surtout en cette période de rentrée qui accapare un peu tout le monde. On en a quand même fait un bout et, par exemple, nous sommes d’accord pour dire que : « Les mots en langue étrangère, les localismes et les néologismes sont en italique » ou alors que les titres de rubrique sont « en big caslon 14 pt gras bleu gazette petites majuscules échelle verticale 180 écartement 180 à resserrer si nécessaire ». Bref le schmilblick avance et le numéro 50 se prépare et, avec lui, une soirée pour fêter ce joli compte rond.
Une des choses les moins satisfaisantes pour chaque comité, et celui de la 49 n’échappe pas à la règle, est le nombre des articles prévus qui n’ont pas abouti (ou alors après le bouclage...). Par rapport à la place qui reste, au bas de cette néanmoins vingtième page, leur nombre est trop grand pour en faire la liste. Une des choses les plus satisfaisantes pour La Gazette est en revanche notre ténacité et notre mémoire : l’article sur le père Mathieu promis depuis deux ans est bien là. Satisfaction aussi de recevoir de plus en plus souvent des textes sans les solliciter : merci, par exemple, à Olivier Vivancos de son poème sur un authentique tilleul villadéen ou à Moune et Pierre Joubert pour celui de Clémentine, particulièrement d’actualité en cette saison. Satisfaction encore de recevoir un accueil de plus en plus souvent favorable à nos sollicitations, comme, par exemple, par La Ramade pour un article sur Françoise Le Pape. |
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