Éphéméride : 2007, suite de l'automne... |
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Gazette N°50 - 20 novembre 2007 - 50 ! - La saga des Gazettes • Février 2001, septembre 2007 : déjà 49 gazettes ! • 50 gazettes, une tranche de vie - Un quartier dans les Barri - Bilal - Soupes des enfants - Soupes à Buisson - Soupes à Villedieu - Deuxième premier prix - La finale des soupes à Vaisont - Office intercommunal - Ange et Éva - Réunion de famille - Dégustation à la cave - Buisson • Le siècle de Thérèse • André Robert • Soirée conviviale réussie - Connaissez-vous le Danemark ? - Limitation de vitesse - Le Billet |
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50 ! [ par Yves Tardieu ]
Cinquante ! Tous ceux qui sont nés en 1957 savent que c’est un chiffre qui commence à compter ! La Gazette n’a pas cinquante ans, c’est vrai, elle n’a pas même encore atteint l’âge de raison : elle n’aura sept ans que dans quelques mois.
Cinquante ! C’est quand même un chiffre qui compte. La Gazette a atteint ce numéro, inimaginable il y a six ans. Nos débuts furent balbutiants et nombreux étaient ceux qui ne donnaient pas cher de notre peau. Dès le commencement pourtant nous avons fait des choix qui nous ont permis de durer et de faire de mieux en mieux : faire participer le plus de monde possible, parler de tout, faire un comité de rédaction tournant. Cinquante n’est pas le seul nombre qui compte dans cette affaire. Plus de 600 pages, 2 000 articles, 120 auteurs, 75 membres différents du comité éditorial, 38 réunions plénières. À notre petite mesure, l’entreprise est quand même significative. Au fil du temps et des cinquante, les rubriques se sont mises en place, la maquette a évolué, les photos se sont améliorées, les jeux sont apparus, etc. Ce qui m’a le plus plu dans ces cinquante numéros, du point de vue de ceux qui font le journal, c’est aussi l’exigence partagée par tous. La volonté d’écrire des articles et de ne pas se satisfaire de simples reprises d’informations officielles, le souci de la langue et de l’orthographe, des règles typographiques et de la clarté du style. Bien sûr, j’ai en tête d’autres chiffres, celui de tous les articles avortés, celui des articles oubliés et celui des articles malheureux, le nombre des « fôtes » de goût et celles d’orthographe, les erreurs de date ou de prénom, les fréquentes photos noires et les floues et les trop petites et... Bien sûr, et même s’il faut toujours faire mieux, ces cinquante gazettes sont une belle réussite que l’on trouve dans peu de villages. On peut continuer et faire en sorte que les cinquante prochaines soient encore plus complètes et plus belles. Qu’elles soient encore plus, si c’est possible, une œuvre collective dans laquelle chacun peut se retrouver, dans laquelle chacun peut découvrir l’autre, à laquelle chacun participe. Et, puis, pour beaucoup d’entre nous, ce numéro cinquante est prometteur car il est directement suivi du En tout cas, cinquante ça se fête, le « vingt-trois » à La Magnanarié. |
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LA SAGA DES GAZETTES
Février 2001, septembre 2007 : déjà 49 gazettes !
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50 gazettes, une tranche de vie [ par France Bédouin ]
Nous sommes arrivés à Villedieu il y a 6 ans et demi. Nous fûmes accueillis dès notre arrivée par un journal fort sympathique déposé dans notre boîte aux lettres : La Gazette de Villedieu.
Nous ne savions rien de son origine, ni des évènements tumultueux qui déclenchèrent sa naissance : nous arrivions dans ce village, sans y connaître personne, et ce journal nous souhaitait la bienvenue. Un numéro deux arriva, et nous lisions et relisions chaque ligne de ce journal qui faisait plus que nous familiariser avec ce village, il nous apprenait à le connaître et à découvrir ses habitants, présents ou passés. Nous sommes arrivés à Villedieu avec une petite Diane dans le ventre, début avril 2001 et toute notre vie, nous nous souviendrons de cette boulangerie que nous avons trois fois quittée pour mettre au monde trois nouveaux Villadéens. Nos enfants ont dormi sous l'ombre bienveillante des platanes, ont fait leurs premiers pas en poussant les chaises du café du Centre, ont appris à faire du vélo sur cette même place, et nous, parents indignes, nous dégustions des huîtres ou des tapas chez Lionel, des pizzas chez Daniel puis des crêpes chez Yann et Sandra, ou même jouions aux échecs en les laissant dormir dans cette même boulangerie. Et pendant ce temps La Gazette aussi faisait des petits, le nombre de pages augmentait, la variété d'articles également. Et quel bonheur pour nous lorsque nous la découvrions : enfin nous allions apprendre davantage sur l'historique de ce village auquel nous nous attachons de plus en plus, enfin nous allions découvrir qui est telle ou telle personne croisée sur la place, qui était celui pour qui le glas a sonné, quelles sont les prochaines manifestations au skate-park, comment s'est passé le dernier loto des écoles, … Heureusement que les pages n'étaient pas agrafées, nous pouvions nous les partager. Que de souvenirs de ces soirées silencieuses à s'échanger les pages, puis à les commenter en riant, s'indignant ou sortant nos calepins ! Et quelle joie la première fois que nous y avons figuré ! Comme si, enfin, nous étions « adoptés » par ce village que nous aimons tant. Et puis voilà, six ans après exactement, nous passons de l'autre côté de la rivière. Un week-end à pleurer : quitter ce village, tourner la page de ses années de bonheur. Un pistou mémorable sur la place où cette maison allumée n'était plus la nôtre mais où ses gens qui dansaient, chantaient ou nous souriaient étaient maintenant nos amis. Nous nous revoyions ouvrir ces volets et découvrir Bernard avec son tee-shirt « Je suis grand-père », ou Violette qui nous hélait : « Elle est là Diane ? », à dîner aux airs des soirées de La Gazette ou des fêtes votives… Merci grande et belle gazette pour tout ce que tu nous a apporté, pour avoir été notre première amie villadéenne, initiatrice, enseignante, humoriste, partageant nos joies, nos peines et nos révoltes, partageant notre vie de village. La belle surprise, c'est que tu ne nous quittes pas : tu nous rends visite régulièrement sur notre ordinateur et… et… lors de notre première soirée sur l’autre versant de la vallée on a beaucoup parlé…d'un certain article de La Gazette ! |
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Un quartier dans les Barri [ par Paulette Mathieu ]
Un samedi de septembre, les habitants « intra-muros » du quartier de l'église – et apparentés – étaient conviés pour un apéritif. Comme il faisait beau , cela se passait sous l'arbre planté au coin de la rue de l'église, à l'emplacement de la maison de Léonie, dite Pinette.
Les invités arrivaient les uns après les autres, chacun apportant sa contribution à cet apéritif qui devint un véritable repas. Le dernier arrivé fut, non pas un extra-terrestre, mais un extra-muros – tout proche – affublé d'un vieil imperméable et d'une perruque. Bien que personne ne soit ségrégationniste, les hommes se retrouvèrent autour d'une des tables et les femmes autour de l'autre et chacun fit honneur aux apéritifs, variés, aux chips, olives, etc. puis à la charcuterie. Il y eut même une salade de pois chiches et des saucisses grillées au Bar-B-Q, lequel fit tant de fumée qu'on fut obligé de l'évacuer « dehors », c'est à dire au pied du clocher. Fromages et délicieux gâteaux complétèrent le menu, le tout, bien entendu, arrosé de divers vins et même de champagne. Heureusement personne n'avait besoin de prendre sa voiture pour rentrer chez lui. Le repas fut même agrémenté de chansons par la doyenne. L'extra-muros ayant tenu à faire essayer sa perruque, brune et un tantinet poussiéreuse, cela donna idée à l'un des participants qui s'en fut dans sa Remise chercher un lot de perruques – blondes – accessoires provenant de sa deuxième entreprise. Et nous dûmes les endosser ? Entêter ? – quel est le terme exact ? Le spectacle en tout cas était charmant, surtout les messieurs. Les agapes terminées, nous avons fini par nous séparer, nous promettant bien de recommencer quand la saison le permettra. |
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Bilal [ par Yves Tardieu ]
Bilal Akoudad vient d’avoir un an.
Lorsqu’il est né, ses parents venaient juste de s’installer à Villedieu, au-dessus de l’école. Son père, Rachid, travaille dans une exploitation agricole à Gigondas. Sa mère, Hakima, travaille dans un restaurant à Vaison. Bon anniversaire, Bilal ! |
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Soupes des enfants [ par Armelle Dénéréaz ]
Pour la première fois depuis quatre ans que la soirée des soupes réservée aux enfants existe, c'est à Villedieu qu'elle s'est tenue.
« Cette soirée connaît un succès grandissant à voir le nombre d'enfants qui participent. Pas moins de 176, ont cuisiné et présenté les 18 soupes en compétition. Une large mobilisation de l'école Jules Ferry de Vaison avec sept soupes, les onze autres ayant été fabriquées par des enfants des villages du canton dont deux de Buisson. » précise Yvanne Raffin, la grande louchière. Les deux jurys présidés l'un par Camille Fare, lauréate de la finale en 2005 et l'autre par Audrey Garcia, louchière depuis 2002 ont eu du pain sur la planche pour déterminer les deux soupes gagnantes. Mais avec grand sérieux les membres des jurys des enfants de chaque village ont tenu leur rôle avant de se prononcer. Le premier pour « La soup' pas soupe » de Laurine Ceci et Mathilde Gondran. Ces deux petites Vaisonnaises de 12 ans ont voulu plaire aux enfants disent-elles « c'est pourquoi nous avons inventé une soupe au chocolat et fruits. Car tout le monde aime le chocolat, non ? On a fait fondre du chocolat dans du lait, du thé et des fruits, pommes et poires, et après que ce soit refroidi on ajoute des cornflakes. » et voilà leur idée a plu et a su séduire les enfants gourmands du jury. Le deuxième jury a choisi « La soupe vigneronne » de la classe maternelle de madame Brun de l'école Ferry de Vaison. Une bonne soupe de légumes où l'on rajoute des petites saucisses et des raisins secs. Une œuvre collective qui aura bien occupé les enfants et donné le goût de la cuisine à la classe entière. Les idées étaient nombreuses et variées. Un vrai festival de couleurs avec notamment un gaspacho de betteraves rouges ou une soupe aux olives noires sans compter les soupes vertes, blanches, oranges. Les enfants étaient décidemment très nombreux et motivés à cette soirée, prêts aussi à écouter Pierre Gros, président de l'association Enfants et santé, venu présenté la prochaine manifestation la Rando soupe du 21 octobre ; trois randonnées : pédestre, cycliste et vététiste, au profit des enfants atteints de cancer. La soirée s'est poursuivie autour d'une bonne soupe au pistou préparée de main de maître par Majo Raffin et servie par le Comité des fêtes de Villedieu qui a assuré l'organisation. N’oublions pas l'écran géant qui a permis de regarder la triste défaite des Bleus face à l'Angleterre, défaite qui n’en était pas une pour tout le monde : n'oublions pas nos amis anglais de Provence ! Malheureusement le match aura sans doute retenu à la maison de nombreux Villadéens. |
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Soupes à Buisson [ par Armelle Dénéréaz ]
Seize ans déjà et voilà que le mois d'octobre dans le canton de Vaison retrouve sa ferveur autour des cocottes fumantes et odorantes. Pour cette deuxième soirée du festival, Buisson a présenté huit potages. Couleurs, odeurs et saveurs étaient au rendez vous et comme à l'accoutumée après la dégustation du jury ce fut au tour du public de « s'y coller ».
Disposés en cercle dans la rue de l'église les cuisiniers et cuisinières servaient avec gentillesse les soupes qu'ils avaient concoctées pour l'occasion. À nouveau on joua des coudes pour arriver à se faire servir mais finalement tout le monde put goûter aux différentes soupes proposées. De la traditionnelle soupe de courge en passant par les soupes de légumes, de fruits de mer, et autres pois cassés c'est finalement « la soupe Corail » de Brian Fiorini qui obtint les suffrages du jury. Ce jeune garçon de 12 ans a été élevé dans la cuisine du restaurant de ses grands parents. Ce n'est donc pas un hasard si la cuisine l'attire. Epaulé par sa maman il a épluché carottes, poivrons, oignons, ajouté des lentilles corail, fait revenir quelques lardons, mixé et assaisonné le tout pour obtenir cette fameuse soupe qu'il devra confectionné à nouveau pour la grande finale à Vaison. Brian était très fier et ému de cette distinction. Il a même été interviewé par un journaliste et écrivain chinois de passage à Vaison ce jour-là. En effet, monsieur He Nong prépare un livre sur l'art de vivre en France et notamment en Provence. Sa journée vaisonnaise s'est donc terminée à Buisson, où il a participé au jury et partagé le repas convivial sous les tentes dressées dans la rue. Nul doute qu'il aura été impressionné par l'ambiance et l'originalité de ce festival qu'il ne manquera pas de relater dans son ouvrage. Le président du jury, Jean-Louis Aumage, a remercié Liliane Blanc pour cette belle soirée toujours aussi sympathique ainsi que tous les cuisiniers buissonnais : la famille Tortel qui a présenté trois soupes, John Parson, Sophie Castellano, Nicolas Lebras et Claude Mense, de fidèles cuisiniers, qui présentent une soupe chaque année. Brian ira en finale à Vaison et peut-être aura-t-il la chance de partir à Montbrun les bains pour un week-end thalasso et repas gastronomique offert au grand gagnant ? |
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Soupes à Villedieu [ par Armelle Dénéréaz ]
Dans la même joyeuse pagaille qu'à l'accoutumée le public s'est massé autour des cocottes de Villedieu pour la dégustation du soir.
Seize soupes participantes, une belle performance alors que les inscriptions dans l'après-midi tardaient encore ! Mais les soupes étaient bien là avec leur fumet odorant et quelques trouvailles gastronomiques. Ce fut donc à nouveau l'heure du choix pour le jury et celui-ci se porta sur la soupe Ardéchoise réalisée par Rebecca Dénéréaz. Cette fillette de 12 ans baigne dans une atmosphère de cuisine dans le gîte d'accueil de ses parents et les habitués de la Magnanarié savent que la soupe fait partie du quotidien de la maison et l'apprécient. « C'est donc par quelques céleris branche et par des poireaux émincés revenus dans l'huile d'olive que tout commence. J'y ai rajouté du bouillon de volaille et laissé mijoter un bon moment. Ensuite j'ai incorporé de la purée de marron et des marrons entiers et fait cuire tout cela un bon moment. Avant de l'apporter ce soir, j'ai pressé de l'ail et versé une goutte de Madère et voilà c'est prêt ! » raconte la jeune cuisinière un peu émue. Mais la soirée revêtait un brin de solennité supplémentaire. La confrérie des louchiers tenait un chapitre exceptionnel, à Villedieu justement, pour honorer Yvan et Majo Raffin, dans leur commune. Le président du jury et louchier, Alain Germaine, retraça en quelques pages et beaucoup d'humour, la vie du célèbre couple de cuisiniers qui enchantent souvent les papilles des gens du canton par leurs fameux buffets et leurs méchouis. « C'est pour les féliciter et les remercier de leur disponibilité, talent, gentillesse et participation dans de nombreuses associations de Villedieu et Vaison, qu'ils deviennent ainsi louchiers de la vénérable confrérie qui leur doit bien ça ! » précise-t’il. Majo et Yvan, tour à tour, remercient avec quelques trémolos dans la voix et s'empressent déjà d'aller servir les pâtes à la bolognaise qu'ils ont préparé dans la gigantesque marmite du comité des fêtes pour les quelques deux cent convives présents à la soirée. Celle-ci s'est poursuivie fort gaiement aux accents des galoubets et tambourins du Caleù qui par leur musique ont animé la soirée avec talent. Rendez-vous pour la finale le jeudi 1er novembre sous la grande halle des Journées gourmandes à Vaison où tous les gagnants seront en compétition une dernière fois. |
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Deuxième premier prix [ par Claude Bériot ]
C'est la 14è année que se tient le concours de pièces artistiques en chocolat tout comme les Journées gourmandes dans le cadre desquelles il a été créé.
Christian Paris a concouru à tous et plusieurs fois s'est trouvé bien placé dans la sélection. Puis en 2006 il remporte le 1er prix avec un superbe paon de plus d'un mètre de hauteur. Parti dans son élan, il réitère l'exploit cette année et enlève encore le 1er prix avec un dragon impressionnant par sa taille : un mètre de hauteur pesant environ 12 kilos. Les pâtissiers ont libre choix dans le sujet qu'ils souhaitent réaliser. Une seule obligation : que la pièce soit en chocolat, uniquement en chocolat noir, lait ou blanc. Avant de le travailler une préparation assez longue est nécessaire. Il faut « monter » le chocolat en température entre 40 et 45°. Une fois refroidi à 27°, il est chauffé une seconde fois jusqu'à 32°. On peut alors le travailler. Christian Paris fabrique toutes sortes de formes en plastique, utilise des gélatines pour mouler des objets ou des fruits, qui seront ensuite enrobés, recouverts, ou remplis de chocolat. Une fois refroidis et durcis, ces morceaux de toutes formes entreront dans la confection de la pièce. Une plume du paon, par exemple, est constituée de trois éléments : la plume en chocolat noir, le dessin rond en chocolat blanc et « l'œil ». Un travail demandant beaucoup d'adresse, de patience, de délicatesse et de temps : une cinquantaine d'heures sera nécessaire pour réaliser cet oiseau. Durant la journée du samedi 3, il a réalisé devant les visiteurs, la confection d'un biscuit moelleux aux pommes, praliné et amandes, accompagné d'une petite verrine remplie de mousse au chocolat et de coulis de framboises. C'est le Rotary club qui récompense les gagnants du concours par un chèque de 300 € pour le 1er prix, lequel est doublé du prix du travail manuel , 200 € pour le second et 100 € pour le « 1er prix apprenti ». Par ailleurs, au mois de juin, au palais du Pharo à Marseille, chaque club du Rotary appartenant à la région Paca (1 760e district) présente le candidat auquel il a décerné le prix du travail manuel. Confronté à une quarantaine de lauréats Christian Paris a reçu le 2e prix. Il travaille à la pâtisserie d’André Sube et essaie toujours de trouver de nouvelles idées, de nouveaux produits. Au mois de février il a été intronisé dans l'Ordre international des disciples d'Auguste Escoffier. Les disciples, « à la base » de grands chefs cuisiniers, ont formé une association gastronomique pour le maintien du bon renom et des traditions de la cuisine française, à l'image d'Auguste Escoffier : « le cuisinier des rois, le roi des cuisiniers ». |
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La finale des soupes à Vaison [ par Rébecca Dénéréaz ]
Jeudi 1er novembre, j'ai participé à la grande finale des soupes car j'avais gagné à Villedieu ! Mais malheureusement cette fois-ci je n'ai pas eu cette chance, ma soupe ardéchoise n'a pas eu autant de succés que la soupe à la moutarde et au gingembre présentée par le Crestet. J'aurais peut-être pu gagner mais l'année prochaine je ferai mieux !
Cela s'est passé sous le chapiteau des journées gourmandes dans une pièce très bien décorée avec des peintures accrochées sur des murs rouges. Il y a eu avant la dégustation des soupes un défilé des maires de chaque villages et ça s'est terminé par un délicieux buffet de Majo et Yvan Raffin. 16 villages ont participé et la soupe du Crestet a remporté le premier prix. TF1 est venu filmer le festival et interviewer des louchiers. C'était aussi la première fois que je participais au festival des soupes et ce fut une très bonne expérience ! |
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Office intercommunal [ par Armelle Dénéréaz ]
L'office de tourisme de Vaison est devenu depuis cette année « intercommunal ». À ce titre, son nouveau directeur Michaël Schellard, souhaite étendre ses activités et en faire un outil de promotion touristique à disposition de tous les villages de la Copavo.
C'est dans ce cadre que le 12 août en fin d’après-midi, un apéritif a été offert à tous les estivants présents à Villedieu, au cours duquel ils ont pu déguster les produits locaux. Dans les jardins de l'église étaient rassemblés les caves de Villedieu : La Vigneronne, le Domaine des Adrès, le Domaine Denis Tardieu. Il y avait aussi Pierre Arnaud, Les secrets de Lola et Yves Tolleron. Les produits bio, vin, olives, huiles d’olive, tapenades et jus de fruits voisinaient avec de délicieux biscuits et un excellent nougat. Après la présentation de Villedieu par Henri Favier, Valérie Coste de l’office du tourisme faisait part des activités touristiques et culturelles locales à tous les participants, venus des nombreuses chambres d'hôtes et gîtes du village. Cette rencontre a donné lieu à un échange très intéressant et porteur qui permet un lien direct entre tous et une meilleure approche du village et de ses richesses. Pour terminer, une visite de l'église et un petit tour dans les ruelles du village auront, certainement, donné envie aux vacanciers de revenir. L'offre d'hébergement touristique dans notre village est croissante, la demande également. Cet apport de population est essentiel pour l'économie locale. Il faut favoriser ce type d'échanges pour promouvoir les produits locaux, faire découvrir nos paysages et nouer des relations humaines entre gens d'ici et d'ailleurs. Une telle initiative pourrait sans aucun doute être reconduite dans les années à venir. |
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Ange et Éva [ par Yves Tardieu ]
Ange Borel est né le 27 mai de cette année.
On le voit sur cette photo dans les bras de son père, Xavier, et sous le regard de sa mère, Mélanie Michaud. C'était le jour de son baptême, par le père Barthèzes, à Saint-Roman. Il a pour marraine Pierrine Borel et pour parrain Julien Doutres. Ce jour-là, le 25 août, il a partagé la vedette avec sa sœur Eva, née le 25 mai 2004. Baptisée le même jour, elle a pour parrain Guillaume Borel et pour marraine Emma Michaud. |
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Réunion de famille [ par Babeth Bertrand ]
Au printemps, pour les 80 ans de Julien Bertrand à Montpellier, les cousins de Villedieu étaient les invités surprises. Surprise qui fit l’effet escompté : joie et tendresse... Au moment de rentrer, nous nous sommes séparés sur la promesse de faire un repas de tous les cousins. Jacques, l’aîné de la famille, relança la promesse de ce repas. Chose dite, chose faite.
La date a été fixée au 20 octobre à midi. Chaque aîné des différentes branches de la famille a fait le facteur. Les réponses suivirent : 67 cousines et cousins et 10 enfants se sont inscrits de Clermont-Ferrand à Montpellier en passant par l’Italie. Ce repas fut précédé par une surprise : un arbre généalogique réalisé par l’un des cousins, Yves Tardieu, qui, malheureusement, ne pouvait pas être là. Chacun s’est éternisé à la lecture de l’arbre afin de retrouver sa filiation, avec les photos des grands parents, des parents, des mariages, des anniversaires, des noces d’or, etc. C’est avec beaucoup de plaisir que les cousins se sont retrouvés ou découverts, malgré l’absence d’une trentaine de personnes n’ayant pu se joindre à nous. Quatre générations étaient présentes, de deux mois à 88 ans. Le repas était d’ailleurs précédé d’un petit discours de notre doyen Jacques. « Merci à vous tous qui par votre présence et votre dévouement avez assuré le succès de cette cousinade. Elle nous donnera certainement à tous l’occasion de mieux nous connaître et sans doute de nous fréquenter davantage ». Les anciens ont pu faire profiter les plus jeunes de leurs souvenirs d’enfants à la ferme Julien Bertrand devenue celle de Pierre et Arlette Bertrand. Quand ils parlaient de Saint-Laurent, ils avaient tout dit, et le périple pour y venir était long. Cette belle journée s’est prolongée dans la soirée autour d’une belle tablée et d’une soupe à l’oignon. Une date qui restera un beau souvenir pour chacun.
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![]() Une partie de la famille Louis ![]() Les descendants d’Aimé Bertrand ![]() Jacques Bertrand, ses enfants, petits enfants... Cliquez sur une photo pour les agrandir |
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Dégustation à la cave [ par Bernadette Croon ]
La Vigneronne nous a invités le 19 octobre à déguster les chardonnay et viognier accompagnés de petits pains variés et de plats de charcuterie. Les invités sont venus nombreux et le personnel de la cave a dû s’activer pour ravitailler tout ce monde. Dominique et Nelly, nos amis bretons proposaient en même temps des huîtres. Tous étaient enchantés par ces vins, mais je crois que le mot « dégustation » est en dessous de la réalité au regard du nombre de verres consommés.
Un grand merci au personnel de La Vigneronne qui sont d’excellents hôtes. |
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BUISSON
Le siècle de Thérèse [ par Armelle Dénéréaz ] Le dimanche 14 octobre un évènement était fêté au village. Thérèse Brive célébrait ses cent ans entourée de sa famille.
Une cérémonie religieuse a débuté la journée. Les festivités ont commencé par un apéritif offert aux nombreux amis, et se sont poursuivies par un repas dans la maison familiale. Née le 5 octobre 1907 à Frontignan, Thérèse est arrivée à Buisson en 1937 pour s'y marier. En 1939, c'est la naissance de Janine qui épousera André Serret et lui donnera trois petites filles : Véronique, Christine et Dominique. Ses trois arrière-petits enfants, Emilie, Adrien et Rita savent eux aussi la combler de bonheur. Cette famille bien connue dans le village, s'investit dans la vie publique et associative tout en maintenant une vie de famille très unie autour de Thérèse. Durant sa longue vie elle aura assisté aux transformations de Buisson et de la société sans jamais se départir de son gentil sourire qu'elle offre à tous ses amis. Comme de nombreuses personnes à la campagne elle « guérit le feu ». Elle a transmis ce don à sa fille et à ses petites filles, toujours avec le désir d'aider et de rendre service. « Cette année, c'est l'année des anniversaires en chaîne dans la famille puisque Dédé fête ses 70 ans, Olivier 50, Christine 40, Adrien 20, tous les quatre en avril, et Mamie 100 ! » dit Véronique, l'aînée des petites filles. La Gazette transmet tous ses vœux de bonheur à cette heureuse centenaire. |
![]() Thérése Brive entourée de ses proches Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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André Robert [ par Serge et Hélène Abély ]
André Robert nous a quittés le 12 septembre dernier. Il a vécu 55 ans dans la commune de Buisson.
Il a pris la succession de son père et exploité les terres de la Grange Blanche. Il a été un coopérateur à la cave de Villedieu sa vie durant. Il a fait 30 mois de guerre en Algérie. Cela faisait 17 ans qu'il vivait à Vaison, et chaque fois qu'un Villadéen ou un Buissonnais le rencontrait, il aimait parler des dernières nouvelles des villages. Il était têtu mais droit dans ses paroles, une poignée de main d'André valait une signature. Il a vécu seul et il est parti pratiquement seul. Peu de gens qui aimaient boire un verre ou discuter avec lui sont venu lui dire adieu. Nous remercions les personnes présentes et celles qui ont eut une pensée pour André. Tout particulièrement un de ses collègues qui a fait la guerre d'Algérie avec lui. Venu de Clermont-Ferrand, il était bien triste de perdre un ami et bien déçu de ne pas voir les anciens lui rendre les honneurs militaires. Notre famille ne t'oubliera jamais. Merci André pour tout ce que tu as été et tout ce que tu as fait pour nous. |
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Soirée conviviale réussie [ par Jocelyne Cottereau ]
En début de soirée, le samedi 18 août, c'est autour de grillades (saucisses, merguez et andouillettes, plus particulièrement appréciées) que 150 personnes se sont retrouvées pour déguster les diverses et savoureuses salades.
Ce repas « à la bonne franquette » a été d'autant plus réussi qu'il a eu le mérite de proposer le dîner sur la place du village pour un prix très modique. À la tombée de la nuit, Annie Rousset de la Compagnie A+ nous a présenté une « Balade au fil de l'eau » à travers poèmes, proses, chansons, proverbes, danses depuis l'antiquité jusqu'à nos jours. Remercions toutes les bonnes volontés qui ont participé, à leur manière, au succès de cette soirée. |
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Connaissez-vous le Danemark ? [ par Per et Suzanne Boje ]
Le pays de Hans Christian Andersen, de la petite sirène, de Carlsberg et de Lego, le Danemark est beaucoup plus que ça.
Nous sommes environ cinq millions d'habitants, nous parlons danois, qui est la petite sœur du suédois et du norvégien. Depuis 1972 nous sommes dans la Communauté européenne. Les Danois ont dit non à l'euro ; nous avons donc gardé notre monnaie nationale, le krone. Un euro vaut sept krones cinquante. Selon les sondages de cette année, les Danois sont les gens les plus contents du monde ! On peut se demander comment ça se fait ? Une bonne explication peut être que les Danois sont moins « attendants » que le reste du monde et comme ça, on se contente plus facilement. Nous ne sommes pas les gens les plus heureux mais les gens les plus contents, voilà ! Nous avons une reine qui s'appelle Margrethe qui est mariée avec un Français le prince Henri. Le gouvernement est constitué de 179 élus, dont deux du Groenland et un des îles Féroé. Le gouvernement est droit ; nous n'avons pas de président, nous avons un ministre d'état. Nous sommes protestants avec une grande minorité de musulmans dont la plupart sont des Turcs et des Arabes. On peut dire que ça va bien pour le moment au Danemark, puisque nous n'avons pratiquement pas de chômage. Au contraire nous n'avons pas assez de main-d'œuvre. C'est gratuit d'aller à l'école, à l'université, à l'hôpital et chez le médecin mais les Danois paient plus d'impôts que les Français. Une femme a le droit à un an de congé après avoir eu un enfant dont les six premiers mois au salaire 100 % et les six derniers mois moins de 100 %. Comme la carte le montre le Danemark est une presqu'île avec deux grandes îles et beaucoup de petites. La capitale s'appelle Copenhague. Nous n'avons pas de montagne ni de rivière. Nous n'avons pas de vigne, le climat n'en permet pas. C'est l'agriculture et l'élevage des cochons et des vaches, les produits laitiers et la pêche qui nous font vivre. L'industrie et le know-how1 sont importants aussi. Descendant des Vikings, les Danois envahissent l'Europe du Sud chaque année en été, pas pour faire la guerre mais parce que nous aimons bien le climat, le bon vin, la cuisine, le soleil et la belle nature. Les vacances sont finies ; voilà trois mois qui sont passés beaucoup trop vite. À l'année prochaine. 1. Know how : savoir faire. |
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Limitation de vitesse [ par Claude Bériot ]
Millie et Moune, toutes deux riveraines de la Grand rue, ont bavardé cet été avec des gens rencontrés sur la place.
Cela tournait souvent autour de la vitesse à laquelle certains véhicules traversaient le village. Puis le simple bavardage s'est transformé en débat jusqu'à ce qu'une décision soit prise : demander au conseil municipal de prévoir des mesures pour que la vitesse soit limitée principalement dans la Grand rue et la rue de l'Hôpital. Le 23 octobre dernier, une lettre a été déposée à l'attention de Jean-Louis Vollot et du conseil municipal. À celle-ci était jointe la liste (non exhaustive) des personnes signataires de la demande. Les deux rues sont des routes départementales. L'accord de la D.D.E. sera donc nécessaire pour entreprendre les installations. Des gendarmes debout, couchés, assis, des panneaux, des affichages de vitesse ? À suivre. |
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Le Billet [ par Yves Tardieu ]
Ce numéro 50 ne lésine pas pour dire le bien que l’on peut penser de La Gazette et avec raison. Cela dit, il arrive aussi que l’on se plante. Une rubrique intitulée « Y’a de l’eau dans le gaz » avait même vu le jour de manière très éphémère il y a longtemps pour revenir sur les erreurs que nous faisions.
Dans le numéro 49, le comité éditorial a laissé passer un article dont le contenu et la signature auraient dû l’alerter. Signé « un Fauconnais », cet article relatait l’histoire vraie, arrivée à au moins sept personnes, de voitures retrouvées barbouillées d’excréments, à Villedieu. La plupart des Villadéens n’ont rien vu de mal dans cet article, situant souvent l’action dans de mauvaises rues et même, pour certains à Faucon ou ... Buisson. Pourtant cet article a blessé une personne qui s’est sentie visée, ce que l’on peut comprendre lorsqu’on le relit attentivement. L’absence de signature nominative renforçait cet effet de dénonciation. Le comité n’aurait pas dû passer l’article en l’état. Il devait demander à l’auteur une reformulation de deux ou trois phrases et également une signature. Il ne l’a pas fait. Ayant reçu cet article par courrier électronique de la part d’un habitant de Faucon (Jean-Paul Maindiaux), le comité a manqué de vigilance. La Gazette présente ses excuses aux personnes qui ont pu se croire mises en cause. Elle ne les visait nullement, et ne les soupçonne pas d’avoir barbouillé les voitures en question. |
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