Éphéméride : 2007, c'est l'été...
- Coté libre
- Jean Tardieu
- Erratum
- Le train des Cévennes et les Aînés
- Vincent, Laure, Philippe, Béatrice et ...
- 18 juin avec jeunes et anciens
- Nathalie et Nicolas
- Samba à tout va...
- 80 ans qu’elle trottine
- Le Palis
• Le biberon de Lucas
• Un super-spectacle
• Fête au centre équestre
- Buisson
• Repas de rue
• Nostalgie
- Après les présidentielles... les législatives
- Éloge de la pifométrie
- Le Billet
Cri de joie,
Oui, un vrai cri de joie car notre aventure avec les pièces de Jean Tardieu est un vrai succès. Nous avons réussi à divertir, amuser, partager un bon moment.
C'était vraiment beau de voir les visages du public sourire en sortant du théâtre, certains, même, vont lire — ou relire — l'auteur.
Certains, même, sont venus deux fois ! Certains, même, sont venus d'Avignon, de Montpellier, de Paris !
Il est vrai que la troupe a fort travaillé.
Nous avons répété souvent, très souvent, de plus en plus souvent, avec passion, sérieux et surtout l'envie de donner le maximum. Je crois, et j'en suis sûre, qu'une vraie troupe est née (sept comédiens, deux éclairagistes, un déménageur en scène) dans un vrai lieu de théâtre, un lieu que l'on aime vraiment.
J'insiste, mais c'est important, le lieu. Et celui-là a une âme.
J'ai beaucoup réfléchi avant de choisir la pièce : du théâtre contemporain ? Classique ?
Puis j'ai pensé à Jean Tardieu.
Quatre courtes pièces comiques, jouant sur l'absurde du langage…
Il faut aussi penser au public et, par les temps qui courent, on a vraiment besoin de rire et cela fait tant de bien. Prendre du recul, se moquer de l'absurdité de certaines situations, c'est aussi Tardieu, Jean.
Et puis il y avait le choix du nom propre.
Tardieu, j'ai pensé qu’à Villedieu c'était amusant ; d'autant qu'un des comédiens se nomme Dedieu !
Coup de gueule
Mais NOM DE DIEU ! C'est aussi un coup de gueule que je pousse !
Nous avons joué plusieurs fois, fait de la publicité et seule une belle poignée de Villadéens est venue. Ceux qui pouvaient venir à pied sans prendre forcément la voiture, le tracteur, le train, l'avion ne sont pas venus.
Aucun membre du conseil municipal, pas même monsieur le maire. Je pensais qu’une nouvelle activité au village, qui a amené 340 personnes en trois soirées, pouvait susciter la curiosité et une certaine reconnaissance. Ben non ! « Poum, Crac, Pfuitt, Pfuitt, Padadam » Personne.
J'étais vraiment heureuse d'avoir l'impression de participer à la vie du village. J'ai tout fait pour que le public passe un bon moment d'abord se restaurer sur la place à la Maison bleue, au Café du centre ou à la Remise puis théâtre puis un verre de vin de La Vigneronne à l'issue de la représentation et pendant le spectacle des jeunes. Et aussi le vendredi 1er juin, sur scène, une bouteille de vin Tardieu, du bio.
Donc nous ferons encore mieux l'année prochaine !
Une pièce comique encore et j'espère plus de gens du village parce que ce village je l'aime vraiment.
Et en avant pour la culture à Villedieu !
Un grand merci au Café du centre qui nous a souvent dépannés… Au Super Cali Junior qui, lui aussi, nous a souvent dépannés… À Olivier Sac pour la réalisation de l'affiche… À La Gazette qui nous héberge et, avant tout, merci à Jean Tardieu.
Oui, un vrai cri de joie car notre aventure avec les pièces de Jean Tardieu est un vrai succès. Nous avons réussi à divertir, amuser, partager un bon moment.
C'était vraiment beau de voir les visages du public sourire en sortant du théâtre, certains, même, vont lire — ou relire — l'auteur.
Certains, même, sont venus deux fois ! Certains, même, sont venus d'Avignon, de Montpellier, de Paris !
Il est vrai que la troupe a fort travaillé.
Nous avons répété souvent, très souvent, de plus en plus souvent, avec passion, sérieux et surtout l'envie de donner le maximum. Je crois, et j'en suis sûre, qu'une vraie troupe est née (sept comédiens, deux éclairagistes, un déménageur en scène) dans un vrai lieu de théâtre, un lieu que l'on aime vraiment.
J'insiste, mais c'est important, le lieu. Et celui-là a une âme.
J'ai beaucoup réfléchi avant de choisir la pièce : du théâtre contemporain ? Classique ?
Puis j'ai pensé à Jean Tardieu.
Quatre courtes pièces comiques, jouant sur l'absurde du langage…
Il faut aussi penser au public et, par les temps qui courent, on a vraiment besoin de rire et cela fait tant de bien. Prendre du recul, se moquer de l'absurdité de certaines situations, c'est aussi Tardieu, Jean.
Et puis il y avait le choix du nom propre.
Tardieu, j'ai pensé qu’à Villedieu c'était amusant ; d'autant qu'un des comédiens se nomme Dedieu !
Coup de gueule
Mais NOM DE DIEU ! C'est aussi un coup de gueule que je pousse !
Nous avons joué plusieurs fois, fait de la publicité et seule une belle poignée de Villadéens est venue. Ceux qui pouvaient venir à pied sans prendre forcément la voiture, le tracteur, le train, l'avion ne sont pas venus.
Aucun membre du conseil municipal, pas même monsieur le maire. Je pensais qu’une nouvelle activité au village, qui a amené 340 personnes en trois soirées, pouvait susciter la curiosité et une certaine reconnaissance. Ben non ! « Poum, Crac, Pfuitt, Pfuitt, Padadam » Personne.
J'étais vraiment heureuse d'avoir l'impression de participer à la vie du village. J'ai tout fait pour que le public passe un bon moment d'abord se restaurer sur la place à la Maison bleue, au Café du centre ou à la Remise puis théâtre puis un verre de vin de La Vigneronne à l'issue de la représentation et pendant le spectacle des jeunes. Et aussi le vendredi 1er juin, sur scène, une bouteille de vin Tardieu, du bio.
Donc nous ferons encore mieux l'année prochaine !
Une pièce comique encore et j'espère plus de gens du village parce que ce village je l'aime vraiment.
Et en avant pour la culture à Villedieu !
Un grand merci au Café du centre qui nous a souvent dépannés… Au Super Cali Junior qui, lui aussi, nous a souvent dépannés… À Olivier Sac pour la réalisation de l'affiche… À La Gazette qui nous héberge et, avant tout, merci à Jean Tardieu.
Retour au sommaire 2007, c'est l'été... Retour au sommaire Éphéméride 2007Jean Tardieu, que j’ai découvert comme beaucoup d’entre nous à l’occasion de cette pièce est pourtant un auteur reconnu du XXe siècle même s’il n’est pas un auteur à grand tirage.
Jean Tardieu est né en 1903 à Saint-Germain de Joux dans le Jura. La famille Tardieu de Villedieu n’a aucun lien de parenté avec lui. Il est mort en 1995.
En 1944, il est embauché à la Radio diffusion nationale. Il y reste jusqu'à sa retraite en 1969. Il s'y occupe successivement du service dramatique, du « Studio d'essai », (service de prospection et de production expérimentale où ont défilé toutes les grandes figures intellectuelles et artistiques de l'époque), de France-Musique. Il a ainsi joué un rôle non négligeable dans la vie culturelle de son temps.
Parallèlement, il a publié de très nombreuses œuvres : des recueils de poèmes, des pièces de théâtre, des ouvrages en prose. Dans ses poèmes, il apparait tantôt comme un « auteur secret et profond », tantôt comme un auteur « burlesque » alors que son théâtre est marqué, comme on s’en est rendu compte, par les jeux sur le langage.
En tout cas, merci à Nathalie de nous avoir fait découvrir cet auteur, de nous avoir permis d’oser monter sur scène pour la première fois, pour beaucoup d’entre nous, et d’avoir pris autant de plaisir.
Sources:
http://www.poesies.be/Les.Grands.Auteurs/Tardieu.Jean/index.htm
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/dossiers/2003/tardieu/
http://www.koikadit.net/JTardieu/jtardieu.html
Jean Tardieu est né en 1903 à Saint-Germain de Joux dans le Jura. La famille Tardieu de Villedieu n’a aucun lien de parenté avec lui. Il est mort en 1995.
En 1944, il est embauché à la Radio diffusion nationale. Il y reste jusqu'à sa retraite en 1969. Il s'y occupe successivement du service dramatique, du « Studio d'essai », (service de prospection et de production expérimentale où ont défilé toutes les grandes figures intellectuelles et artistiques de l'époque), de France-Musique. Il a ainsi joué un rôle non négligeable dans la vie culturelle de son temps.
Parallèlement, il a publié de très nombreuses œuvres : des recueils de poèmes, des pièces de théâtre, des ouvrages en prose. Dans ses poèmes, il apparait tantôt comme un « auteur secret et profond », tantôt comme un auteur « burlesque » alors que son théâtre est marqué, comme on s’en est rendu compte, par les jeux sur le langage.
En tout cas, merci à Nathalie de nous avoir fait découvrir cet auteur, de nous avoir permis d’oser monter sur scène pour la première fois, pour beaucoup d’entre nous, et d’avoir pris autant de plaisir.
Sources:
http://www.poesies.be/Les.Grands.Auteurs/Tardieu.Jean/index.htm
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/dossiers/2003/tardieu/
http://www.koikadit.net/JTardieu/jtardieu.html
Jean Tardieu en 1991
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Retour au sommaire 2007, c'est l'été... Retour au sommaire Éphéméride 2007Le comité éditorial de La Gazette n°46 présente ses excuses à Nathalie et Vincent Morin pour avoir oublié d'apposer leurs signatures au bas de l'article « La fête du printemps 2007 » en première page.
Il suffit de se reporter au Billet dénonciateur de la 46 pour comprendre les causes de cette omission.
Pour « l'exemple », le rédacteur en chef a décidé d'infliger au comité suivant, le châtiment suprême : tout le monde au pain sec et à l'eau.
Le sort, décidément, s'acharne sur les Morin puisque le hasard a voulu que Vincent compte parmi les membres du comité de ce numéro.
Il suffit de se reporter au Billet dénonciateur de la 46 pour comprendre les causes de cette omission.
Pour « l'exemple », le rédacteur en chef a décidé d'infliger au comité suivant, le châtiment suprême : tout le monde au pain sec et à l'eau.
Le sort, décidément, s'acharne sur les Morin puisque le hasard a voulu que Vincent compte parmi les membres du comité de ce numéro.
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Retour au sommaire 2007, c'est l'été... Retour au sommaire Éphéméride 2007Par un temps froid, couvert et menaçant où l’on aurait préféré rester sous la couette, les 35 vaillants du club de Villedieu et leurs amis de Mirabel ont pris le car le 31 mai en direction d'Anduze.
D'abord la bambouseraie que plusieurs connaissent déjà mais dont on ne se lasse jamais : tant de variétés de bambou, les couleurs, les hauteurs (jusqu’à 20 m), les brillants, les ternes, les lisses, les bicolores et bien d'autres. Et par-ci, par-là quelques hauts fûts d'acacias de 150 ans, datent de la création de cette bambouseraie, la plus grande d'Europe.
Sous la pluie fine, les mots latins de la courageuse guide furent aussitôt oubliés, et nous nous sommes retrouvés au sec dans la boutique, puis sur le quai de la gare.
Derrière une courbe on entend déjà le « tchouc-tchouc » de la locomotive à vapeur (type 030T SACM) tirant un multicolore assemblage d'anciens wagons. Nous embarquons par temps sec et entamons un parcours exceptionnel de 13,2 km à la vitesse d'un cheval au trot avec vue sur le Gardon et l'entrée des Cévennes, un viaduc de 11 arches, des tunnels (dont un de 157 m), puis encore des viaducs jusqu'aux pâturages près de Saint-Jean du Gard, domaine des chèvres et du pélardon des Cévennes.
Ce train des Cévennes mérite un brin d'histoire. En 1881, la compagnie PLM (Paris-Lyon-Marseille) ouvrit une nouvelle ligne d'Alès à Anduze. Un tracé de prolongement jusqu'à Saint-Jean du Gard fut déclaré d'utilité publique grâce au maire René Bourdon en 1897. Mais les acquisitions, la topographie et les énormes travaux de génie civil retardèrent l'ouverture au public jusqu'au 26 mai 1909.
Après bien des péripéties — arrêt en 1940 et fermeture en 1971 — la ligne fut sauvée par la création en 1982 du Train à vapeur des Cévennes qui avec un nombre croissant de voyageurs, de 100 000 à 150 000 par an, a un bel avenir (www.citev.com et www.trainvapeur.com).
Mais revenons à nos Aînés, ravis de ces 30 minutes de voyage en forme de serpent entre le Gardon et les collines. Nous débarquons dans la jolie petite gare de Saint-Jean du Gard, construction classique des anciennes gares du PLM. Un peu de marche jusqu'à notre hôtel-restaurant où nous passons tous par un sérieux nettoyage des mains et du visage, car les fumées, la poussière et les escarbilles y ont laissé des traces.
Après un excellent repas, bien équilibré, nous reprenons notre car vers le méga-magasin Haribo et le musée du bonbon près d'Uzès, puis c'est le retour par de petites routes inhabituelles et de beaux paysages.
Un beau souvenir.
Rendez-vous à la prochaine sortie le jeudi 6 septembre.
D'abord la bambouseraie que plusieurs connaissent déjà mais dont on ne se lasse jamais : tant de variétés de bambou, les couleurs, les hauteurs (jusqu’à 20 m), les brillants, les ternes, les lisses, les bicolores et bien d'autres. Et par-ci, par-là quelques hauts fûts d'acacias de 150 ans, datent de la création de cette bambouseraie, la plus grande d'Europe.
Sous la pluie fine, les mots latins de la courageuse guide furent aussitôt oubliés, et nous nous sommes retrouvés au sec dans la boutique, puis sur le quai de la gare.
Derrière une courbe on entend déjà le « tchouc-tchouc » de la locomotive à vapeur (type 030T SACM) tirant un multicolore assemblage d'anciens wagons. Nous embarquons par temps sec et entamons un parcours exceptionnel de 13,2 km à la vitesse d'un cheval au trot avec vue sur le Gardon et l'entrée des Cévennes, un viaduc de 11 arches, des tunnels (dont un de 157 m), puis encore des viaducs jusqu'aux pâturages près de Saint-Jean du Gard, domaine des chèvres et du pélardon des Cévennes.
Ce train des Cévennes mérite un brin d'histoire. En 1881, la compagnie PLM (Paris-Lyon-Marseille) ouvrit une nouvelle ligne d'Alès à Anduze. Un tracé de prolongement jusqu'à Saint-Jean du Gard fut déclaré d'utilité publique grâce au maire René Bourdon en 1897. Mais les acquisitions, la topographie et les énormes travaux de génie civil retardèrent l'ouverture au public jusqu'au 26 mai 1909.
Après bien des péripéties — arrêt en 1940 et fermeture en 1971 — la ligne fut sauvée par la création en 1982 du Train à vapeur des Cévennes qui avec un nombre croissant de voyageurs, de 100 000 à 150 000 par an, a un bel avenir (www.citev.com et www.trainvapeur.com).
Mais revenons à nos Aînés, ravis de ces 30 minutes de voyage en forme de serpent entre le Gardon et les collines. Nous débarquons dans la jolie petite gare de Saint-Jean du Gard, construction classique des anciennes gares du PLM. Un peu de marche jusqu'à notre hôtel-restaurant où nous passons tous par un sérieux nettoyage des mains et du visage, car les fumées, la poussière et les escarbilles y ont laissé des traces.
Après un excellent repas, bien équilibré, nous reprenons notre car vers le méga-magasin Haribo et le musée du bonbon près d'Uzès, puis c'est le retour par de petites routes inhabituelles et de beaux paysages.
Un beau souvenir.
Rendez-vous à la prochaine sortie le jeudi 6 septembre.
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Laure Hagusien et Vincent Faisy se sont mariés à Villedieu le samedi 27 mai. Laure est assistante commerciale et Vincent chauffeur-routier. Ils vivaient à Annecy et viennent de s’installer à Villedieu.
Cette présence à Villedieu n’est pas le fruit du hasard. Laure est la fille d’Annie Tardieu et la petite-fille de Simone et Gustave Tardieu.
Après la cérémonie civile à la mairie, ils se sont retrouvés à l’église du village puis dans la salle polyvalente pour festoyer.
Prune, leur fille, née le 17 janvier 2007 à Annecy, assistait aux premières loges au mariage de ses parents.
De son côté, Philippe Mison, le fils de Michèle et Joanny Mison, s’est marié le samedi 7 juillet avec Béatrice Strino. Il est lui aussi un petit-fils de Simone et Gustave Tardieu.
La cérémonie a eu lieu à Saint-Maurice l’Exil dans l’Isère. Là aussi, les enfants étaient de la partie : Quentin a quatre ans et Louis deux ans
Cette présence à Villedieu n’est pas le fruit du hasard. Laure est la fille d’Annie Tardieu et la petite-fille de Simone et Gustave Tardieu.
Après la cérémonie civile à la mairie, ils se sont retrouvés à l’église du village puis dans la salle polyvalente pour festoyer.
Prune, leur fille, née le 17 janvier 2007 à Annecy, assistait aux premières loges au mariage de ses parents.
De son côté, Philippe Mison, le fils de Michèle et Joanny Mison, s’est marié le samedi 7 juillet avec Béatrice Strino. Il est lui aussi un petit-fils de Simone et Gustave Tardieu.
La cérémonie a eu lieu à Saint-Maurice l’Exil dans l’Isère. Là aussi, les enfants étaient de la partie : Quentin a quatre ans et Louis deux ans
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Il y avait les habitués à la cérémonie commémorant l’appel du 18 juin, place du général De Gaulle.
Les habitués, et aussi trois jeunes garçons qui se sont tenus un peu à l’écart lors des discours mais qui ont ensuite, au moment de l’apéritif, écouté longuement et passionnément Jacques Bertrand, raconter ses anecdotes d’ancien de la Royal air force.
Les habitués, et aussi trois jeunes garçons qui se sont tenus un peu à l’écart lors des discours mais qui ont ensuite, au moment de l’apéritif, écouté longuement et passionnément Jacques Bertrand, raconter ses anecdotes d’ancien de la Royal air force.
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Le samedi 19 mai, Henri Favier, le premier adjoint, a marié Nicolas Navion-Maillot et Nathalie Nicod.
Nicolas est cryogéniste au Centre européen de recherche nucléaire (CERN) basé en Suisse et en France.
Nathalie est assistante de gestion en jardinerie.
Ils vivent à Gex dans l’Ain mais on les voit souvent à Villedieu où ils ont choisi de se marier.
En effet, Nicolas Navion-Maillot est le petit-neveu de Josette Martin, qui habite dans la rue de l’Église et se promène souvent avec Thérèse Robert.
Nicolas est cryogéniste au Centre européen de recherche nucléaire (CERN) basé en Suisse et en France.
Nathalie est assistante de gestion en jardinerie.
Ils vivent à Gex dans l’Ain mais on les voit souvent à Villedieu où ils ont choisi de se marier.
En effet, Nicolas Navion-Maillot est le petit-neveu de Josette Martin, qui habite dans la rue de l’Église et se promène souvent avec Thérèse Robert.
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Retour au sommaire 2007, c'est l'été... Retour au sommaire Éphéméride 2007Ou feria do Brazil pour la fête de la musique
La fête de la musique avait cette année encore un goût de Brésil grâce au café du Centre, de la Remise et pour la première fois de la Maison bleue qui ont pris l'initiative de demander au groupe Olinda d'enflammer la place aux rythmes trépidants de la samba suavement chantée par la merveilleuse Brigitte Brès.
Pour cette première manifestation estivale, la place était comble et le public enchanté.
Pour cette première manifestation estivale, la place était comble et le public enchanté.
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Le mardi 19 juin, jour de son 80e anniversaire, Marcelle Roux a eu droit à une fête digne de ce nom. Yann et Sandra avaient organisé un goûter à La Remise.
Marcelle a eu la surprise de découvrir, cachées, ses copines et voisines du village. Cachés aurions nous dû écrire car il y avait dans cette assemblée exclusivement féminine un homme : Mélu.
Après avoir mangé son gâteau d’anniversaire avec ses ami(e)s Marcelle a continué la soirée avec toute sa famille au Girocèdre à Puyméras avec un excellent repas.
Marcelle a eu la surprise de découvrir, cachées, ses copines et voisines du village. Cachés aurions nous dû écrire car il y avait dans cette assemblée exclusivement féminine un homme : Mélu.
Après avoir mangé son gâteau d’anniversaire avec ses ami(e)s Marcelle a continué la soirée avec toute sa famille au Girocèdre à Puyméras avec un excellent repas.
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Retour au sommaire 2007, c'est l'été... Retour au sommaire Éphéméride 2007Le biberon de Lucas [ par Brigitte Rochas ]
Dans notre région, le samedi après l'ascension a été choisi pour fêter la vigne et le vin.
Au domaine du Gros-Pata, Lucas, âgé de quelques semaines, attendait lui aussi les visiteurs. Fils de Sabine Garagnon et d'Hervé Bouchet, il fait le bonheur de ses grands-parents, Geneviève et Gérald Garagnon, de Corinne et Michel Bouchet de Puyméras sans oublier l'arrière grand-mère Aglaé.
Retour à la fête du vin. De 10 heures et jusqu'à une heure avancée de la nuit, les amateurs de bons vins et les amis étaient là.
Les produits régionaux d'Alsace, du Sud-Ouest, des Alpes, de Bretagne et les fruits de mer faisaient la joie des gourmets. La Provence proposait les vins du domaine tandis que Le Caleu, groupe folklorique dont Sabine fait partie, rappelait les traditions locales. Parmi les danseurs certains étaient très jeunes, l'avenir du groupe semble assuré.
Après les danses, l'apéritif accompagné d'une anchoïade fut apprécié de tous ; chacun put, à son tour, goûter au délicieux jambon grillé et faire honneur aux pâtisseries et aux glaces présentées par André Sube et son épouse, le tout arrosé des vins du pays ou d'ailleurs. Le soir les brochettes ont réuni quelques fidèles dans une ambiance détendue et très conviviale. Sabine profitait de ce moment pour tirer la tombola.
Au domaine du Gros-Pata, Lucas, âgé de quelques semaines, attendait lui aussi les visiteurs. Fils de Sabine Garagnon et d'Hervé Bouchet, il fait le bonheur de ses grands-parents, Geneviève et Gérald Garagnon, de Corinne et Michel Bouchet de Puyméras sans oublier l'arrière grand-mère Aglaé.
Retour à la fête du vin. De 10 heures et jusqu'à une heure avancée de la nuit, les amateurs de bons vins et les amis étaient là.
Les produits régionaux d'Alsace, du Sud-Ouest, des Alpes, de Bretagne et les fruits de mer faisaient la joie des gourmets. La Provence proposait les vins du domaine tandis que Le Caleu, groupe folklorique dont Sabine fait partie, rappelait les traditions locales. Parmi les danseurs certains étaient très jeunes, l'avenir du groupe semble assuré.
Après les danses, l'apéritif accompagné d'une anchoïade fut apprécié de tous ; chacun put, à son tour, goûter au délicieux jambon grillé et faire honneur aux pâtisseries et aux glaces présentées par André Sube et son épouse, le tout arrosé des vins du pays ou d'ailleurs. Le soir les brochettes ont réuni quelques fidèles dans une ambiance détendue et très conviviale. Sabine profitait de ce moment pour tirer la tombola.
Lucas avec ses parents
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L’école du Palis a proposé un spectacle au théâtre du Nymphée présentant tout le travail de l’année. Il mêlait gym, chants et musique. Les enfants ont appris des chansons avec Christian Moulin. Ils ont fabriqué des instruments de musique avec des boîtes de conserve et autres objets (on peut les voir sur la première photo). L’institutrice, Claudia Chiaramonti, et une mère d’élève, Valérie Sevet, ont créé des chorégraphies. Ce spectacle était vraiment exceptionnel.
La soirée s’est terminée à l’école, au Palis, avec un repas tiré du sac. La maîtresse a une nouvelle fois impressionné tout le monde par une recette de pommes de terre vertes du plus bel effet ! En fait, la sauce accompagnant les patates avait fait tourner leur couleur mais pas leur goût. Elles étaient délicieuses.
La soirée s’est terminée à l’école, au Palis, avec un repas tiré du sac. La maîtresse a une nouvelle fois impressionné tout le monde par une recette de pommes de terre vertes du plus bel effet ! En fait, la sauce accompagnant les patates avait fait tourner leur couleur mais pas leur goût. Elles étaient délicieuses.
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Le 1er juillet a eu lieu la fête du centre équestre du Palis...
Tous les cavaliers et les cavalières de chaque cours faisaient un spectacle en fonction de leur niveau et de leur âge sur le thème commun de la mer.
Le midi, un pique-nique pendant lequel se déroulait des jeux était organisé avec les plus grands.
Ensuite, Henri et Marine Mathon ont fait une démonstration de pas de deux.
À partir de 18 h 30 parents et spectateurs au nombre d’une centaine ont partagé l’apéro sous le chapiteau.
Notons également qu’Anne-Charlotte attend un heureux évènement pour la fin de l’année et Marie prendra le relais.
Tous les cavaliers et les cavalières de chaque cours faisaient un spectacle en fonction de leur niveau et de leur âge sur le thème commun de la mer.
Le midi, un pique-nique pendant lequel se déroulait des jeux était organisé avec les plus grands.
Ensuite, Henri et Marine Mathon ont fait une démonstration de pas de deux.
À partir de 18 h 30 parents et spectateurs au nombre d’une centaine ont partagé l’apéro sous le chapiteau.
Notons également qu’Anne-Charlotte attend un heureux évènement pour la fin de l’année et Marie prendra le relais.
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Retour au sommaire 2007, c'est l'été... Retour au sommaire Éphéméride 2007Repas de rue [ par Angélique Dautreppe ]
Samedi 23 Juin, les Buissonnais se sont réunis dans la rue de l'Église pour partager le « repas de rue » annuel.
C'est Marie-Claude Chèze qui, il y a quelques années, avait eu cette idée de retrouvailles gastronomiques. Marie-Claude est partie mais son idée subsiste et certains restent fidèles à ce rendez-vous.
À Buisson, visiblement, il y a une tradition culinaire que respectent encore beaucoup de foyers. Et l'appétit ne fait pas défaut. Après avoir échangé salades, pâtés, tartes, recettes et souvenirs, les moins timides ont poussé la chansonnette.
La soirée aurait pu être agréable pour tout le monde sans le constat suivant : en général, ce sont les ventripotents qui mangent le plus. Et bien il y a du particulier dans ce « général-là ». À Buisson, tout le monde a pu constater que les gloutons sont aussi les plus sveltes. Ça énerve un peu...
C'est Marie-Claude Chèze qui, il y a quelques années, avait eu cette idée de retrouvailles gastronomiques. Marie-Claude est partie mais son idée subsiste et certains restent fidèles à ce rendez-vous.
À Buisson, visiblement, il y a une tradition culinaire que respectent encore beaucoup de foyers. Et l'appétit ne fait pas défaut. Après avoir échangé salades, pâtés, tartes, recettes et souvenirs, les moins timides ont poussé la chansonnette.
La soirée aurait pu être agréable pour tout le monde sans le constat suivant : en général, ce sont les ventripotents qui mangent le plus. Et bien il y a du particulier dans ce « général-là ». À Buisson, tout le monde a pu constater que les gloutons sont aussi les plus sveltes. Ça énerve un peu...
En 1947, j'avais dix ans, j'habitais à la limite de la ville d'Anvers. De ma chambre mansardée, je voyais des champs de blé, des pâturages et des cultures d'arbres fruitiers à perte de vue. De l'autre côté de la maison c'était la ville, bien que la rue ne fût pas encore équipée de trottoirs et que la chaussée était composée de pavés de porphyre mettant à rude épreuve les amortisseurs des rares véhicules passant par là. Les plus beaux moments étaient les soirs au ciel bien dégagé. Le manque de lumière artificielle me plongeait dans un noir presque total. L'immensité du firmament avec ses milliards d'étoiles m'offrait un spectacle d'une beauté indescriptible. Ce spectacle pouvait me ravir pendant des heures. J'étais comme hypnotisé.
Petit à petit la ville grandissait, les champs de blé, les pâturages et les cultures disparaissaient. L'éclairage des rues me permettait de lire le journal la nuit, mais les étoiles avaient disparu.
Il y a vingt ans, je passais pour la première fois mes vacances à Buisson et c'est avec joie que je redécouvrais mes étoiles. Six ans après ma première découverte, je m'y installais définitivement dans la maison à l'entrée du village, face au lavoir. De ma terrasse, je pouvais à nouveau admirer l'immensité du firmament.
Aujourd'hui, je peux y lire le journal la nuit, les étoiles ont à nouveau disparu.
Petit à petit la ville grandissait, les champs de blé, les pâturages et les cultures disparaissaient. L'éclairage des rues me permettait de lire le journal la nuit, mais les étoiles avaient disparu.
Il y a vingt ans, je passais pour la première fois mes vacances à Buisson et c'est avec joie que je redécouvrais mes étoiles. Six ans après ma première découverte, je m'y installais définitivement dans la maison à l'entrée du village, face au lavoir. De ma terrasse, je pouvais à nouveau admirer l'immensité du firmament.
Aujourd'hui, je peux y lire le journal la nuit, les étoiles ont à nouveau disparu.
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Avec son premier tour tout à droite et son léger contre-braquage à gauche au 2e tour, les élections législatives ont montré que la vérité d’une élection n’est pas toujours celle de la suivante. Il est un domaine où c’est particulièrement vrai : l’abstention. Si la participation a été record à la présidentielle, l’abstention s’est vengée aux législatives. À Villedieu aussi, avec un taux 2,5 fois supérieur, on retrouve ce phénomène même si on constate que Villedieu fait partie des communes où l’on participe le plus.
Au premier tour, Villedieu confirme ses choix de la présidentielle. Avec Saint-Roman et Cairanne, c’est le village qui met l’UMP au sommet, Thierry Mariani frôlant la majorité au 1er tour. Si on creuse, on constate que dans le canton, Villedieu est en tête pour deux candidats : Roland Roticci qui frise le 5 % un peu partout, est à plus de 10 % ici (mais on se souvient que Bayrou avait eu un très bon score. Il en reste quelque chose). Plus énigmatique est le score de Laurent Perello, très au dessus de ce qu’il fait dans les autres villages (aucune voix dans la majorité d’entre eux : micro-climat villadéen ? Électeurs égarés ? On ne saura pas).
Nous avions souligné dans le précédent numéro l’effondrement du vote communiste. Il a été divisé par deux, passant de quatre à deux voix. On se souvient que Fétiche cherchait les autres électeurs communistes. Visiblement, il en a effrayé deux. L’hypothèse est d’autant plus plausible qu’en évoquant la possibilté d’un asile politique à Buisson nous y avons également provoqué un effondrement communiste (de 8 à 3 voix...). Reste Faucon désormais, qui avec 5,11 % des voix est en tête du canton (1).
L’un des enjeux du premier tour était la qualification pour le second ! La loi prévoit que pour pouvoir être présent il faut avoir obtenu plus de 12,5 % des inscrits. Lorsque l’abstention est forte, cette limite est un vrai barrage. Dans notre circonscription, dont on voit les limites sur la carte, Jacques Bompard qui était habitué à de très hauts scores (34,6 % en 2002) s’est retrouvé éliminé. Avec 19,72 % des suffrages exprimés, il n’obtient que 12,15 % des inscrits. Pierre Meffre arrivé second aurait de toute façon pu se maintenir avec 12,53 %.
Dans la circonscription, ce résultat a pesé sur le second tour. Dans de nombreuses communes, l’abstention et le nombre de votes blancs et nuls ont fortement augmenté. À Orange, le maire n’est pas allé voter, n’a pas tenu le bureau de vote, n’a pas dépouillé ni proclamé les résultats (2). Il y a eu 46,4 % d’abstention et 11,5 % de blancs et nuls en plus, ce qui reflète la déception des partisans de Jacques Bompard et ceux du Front national. Dans 13 autres communes de la circonscription le nombre de suffrages exprimés est inférieur à 60 % des inscrits. Presque une personne sur deux y a refusé de choisir entre les deux candidats du second tour. C’est le cas à Saint-Roman, seule commune du canton dans cette situation.
Villedieu, à l’inverse, se caractérise par un des plus forts votes au deuxième tour : plus de 70 % des Villadéens ont choisi. Il n’y a que cinq autres communes dans ce cas (Saint-Léger, Brantes, Savoillans, Faucon et Beaumont du Ventoux) ! Quatre d’entre elles ont donné une majorité à Pierre Meffre ce qui renforce encore l’originalité villadéenne.
Si Thierry Mariani réussit de bons pourcentages à Orange et à ses alentours, il le fait grâce à une forte abstention. Villedieu en revanche se singularise : c’est une des rares communes qui cumule à la fois une forte participation et un bon score de Mariani. Villedieu est devenu pleinement un village de droite même s’il n’appartient pas encore au club très fermé (mais prometteur sur le plan viticole) des « plus de 70 % » pour Mariani : Chateauneuf du Pape, Cairanne et Lamotte du Rhône.
Buisson en revanche se distingue d’une autre manière. Tous les autres villages et villes de la vallée de l’Aygues sont marqués par un fort score de Mariani et/ou de l’abstention. On voit bien sur la carte la tache plus claire que forme Buisson sur la ligne qui va de Villedieu à Orange en passant par Saint- Roman, Cairanne ou Camaret.
Résultats à Villedieu
Résultats à Buisson
(1) La Gazette se permet de moquer un peu Roger car elle l’aime bien. Il va de soi qu’elle respecte tous les votes, et son choix en particulier, d’autant plus qu’il est marqué par une fidélité qui n’est dénuée ni de valeur ni de panache.
(2) Il s‘agit de J. Bompard. C’est la presse locale qui nous a rapporté le fait.
Au premier tour, Villedieu confirme ses choix de la présidentielle. Avec Saint-Roman et Cairanne, c’est le village qui met l’UMP au sommet, Thierry Mariani frôlant la majorité au 1er tour. Si on creuse, on constate que dans le canton, Villedieu est en tête pour deux candidats : Roland Roticci qui frise le 5 % un peu partout, est à plus de 10 % ici (mais on se souvient que Bayrou avait eu un très bon score. Il en reste quelque chose). Plus énigmatique est le score de Laurent Perello, très au dessus de ce qu’il fait dans les autres villages (aucune voix dans la majorité d’entre eux : micro-climat villadéen ? Électeurs égarés ? On ne saura pas).
Nous avions souligné dans le précédent numéro l’effondrement du vote communiste. Il a été divisé par deux, passant de quatre à deux voix. On se souvient que Fétiche cherchait les autres électeurs communistes. Visiblement, il en a effrayé deux. L’hypothèse est d’autant plus plausible qu’en évoquant la possibilté d’un asile politique à Buisson nous y avons également provoqué un effondrement communiste (de 8 à 3 voix...). Reste Faucon désormais, qui avec 5,11 % des voix est en tête du canton (1).
L’un des enjeux du premier tour était la qualification pour le second ! La loi prévoit que pour pouvoir être présent il faut avoir obtenu plus de 12,5 % des inscrits. Lorsque l’abstention est forte, cette limite est un vrai barrage. Dans notre circonscription, dont on voit les limites sur la carte, Jacques Bompard qui était habitué à de très hauts scores (34,6 % en 2002) s’est retrouvé éliminé. Avec 19,72 % des suffrages exprimés, il n’obtient que 12,15 % des inscrits. Pierre Meffre arrivé second aurait de toute façon pu se maintenir avec 12,53 %.
Dans la circonscription, ce résultat a pesé sur le second tour. Dans de nombreuses communes, l’abstention et le nombre de votes blancs et nuls ont fortement augmenté. À Orange, le maire n’est pas allé voter, n’a pas tenu le bureau de vote, n’a pas dépouillé ni proclamé les résultats (2). Il y a eu 46,4 % d’abstention et 11,5 % de blancs et nuls en plus, ce qui reflète la déception des partisans de Jacques Bompard et ceux du Front national. Dans 13 autres communes de la circonscription le nombre de suffrages exprimés est inférieur à 60 % des inscrits. Presque une personne sur deux y a refusé de choisir entre les deux candidats du second tour. C’est le cas à Saint-Roman, seule commune du canton dans cette situation.
Villedieu, à l’inverse, se caractérise par un des plus forts votes au deuxième tour : plus de 70 % des Villadéens ont choisi. Il n’y a que cinq autres communes dans ce cas (Saint-Léger, Brantes, Savoillans, Faucon et Beaumont du Ventoux) ! Quatre d’entre elles ont donné une majorité à Pierre Meffre ce qui renforce encore l’originalité villadéenne.
Si Thierry Mariani réussit de bons pourcentages à Orange et à ses alentours, il le fait grâce à une forte abstention. Villedieu en revanche se singularise : c’est une des rares communes qui cumule à la fois une forte participation et un bon score de Mariani. Villedieu est devenu pleinement un village de droite même s’il n’appartient pas encore au club très fermé (mais prometteur sur le plan viticole) des « plus de 70 % » pour Mariani : Chateauneuf du Pape, Cairanne et Lamotte du Rhône.
Buisson en revanche se distingue d’une autre manière. Tous les autres villages et villes de la vallée de l’Aygues sont marqués par un fort score de Mariani et/ou de l’abstention. On voit bien sur la carte la tache plus claire que forme Buisson sur la ligne qui va de Villedieu à Orange en passant par Saint- Roman, Cairanne ou Camaret.
Résultats à Villedieu
| Inscrits | 398 | |
| Abstentions | 103 | 28,4 % |
| Votants | 285 | |
| Blancs et nuls | 4 | 1 % |
| Exprimés | 281 | |
| Franck Moulet (Alternatifs) | 4 | 1,4 % |
| Jacques Bompard (MPF) | 35 | 12,5 % |
| Fabienne Haloui (PCF) | 2 | 0,7 % |
| Anne-M. Hautant (Verts-Rég) | 2 | 0,7 % |
| Laurent Perello (France en action) | 5 | 1,8 % |
| Betty Carvou (Défense des animaux) | 4 | 1,4 % |
| Chantal Courbet (CPNT) | 6 | 2,1 % |
| Emmanuelle Gueguen (FN) | 3 | 1,0 % |
| Pierre Meffre (PS) | 68 | 24,2 % |
| Elisabeth Robin (LO) | 0 | 0 % |
| Stéphanie Clerc (LCR) | 2 | 0,7% |
| Roland Roticci (MoDEM) | 30 | 10,7 % |
| Thierry Mariani (UMP) | 131 | 46,6 % |
| Inscrits | 398 | |
| Abstentions | 110 | 27,6 % |
| Votants | 288 | |
| Blancs et nuls | 8 | 2,0 % |
| Exprimés | 280 | |
| Pierre Meffre | 105 | 37,5 % |
| Thierry Mariani | 175 | 62,5 % |
Résultats à Buisson
| Inscrits | 210 | |
| Abstentions | 61 | 29 % |
| Votants | 149 | |
| Blancs et nuls | 6 | 2,9 % |
| Exprimés | 143 | |
| Franck Moulet (Alternatifs) | 2 | 1,4 % |
| Jacques Bompard (MPF) | 10 | 7 % |
| Fabienne Haloui (PCF) | 3 | 2,1 % |
| Anne-M. Hautant (Verts-Rég) | 2 | 1,4 % |
| Laurent Perello (France en action) | 0 | 0 % |
| Betty Carvou (Défense des animaux) | 1 | 0,7 % |
| Chantal Courbet (CPNT) | 1 | 0,7 % |
| Emmanuelle Gueguen (FN) | 7 | 4,9 % |
| Pierre Meffre (PS) | 48 | 33,7 % |
| Elisabeth Robin (LO) | 0 | 0 % |
| Stéphanie Clerc (LCR) | 3 | 2,1 % |
| Roland Roticci (MoDEM) | 5 | 3,5 % |
| Thierry Mariani (UMP) | 61 | 42,7 % |
| Inscrits | 210 | |
| Abstentions | 65 | 30,9 % |
| Votants | 145 | |
| Blancs et nuls | 10 | 4,8 % |
| Exprimés | 135 | |
| Pierre Meffre | 61 | 45,2 % |
| Thierry Mariani | 74 | 54,8 % |
(1) La Gazette se permet de moquer un peu Roger car elle l’aime bien. Il va de soi qu’elle respecte tous les votes, et son choix en particulier, d’autant plus qu’il est marqué par une fidélité qui n’est dénuée ni de valeur ni de panache.
(2) Il s‘agit de J. Bompard. C’est la presse locale qui nous a rapporté le fait.
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Le succès au concours de l’école de France, Mireille et Sandra conduit inévitalement à un éloge du « pif ».
Si on veut approfondir, pifométriquement, le sujet, on peut aller à Avignon au Théâtre du petit chien, 76 rue Guillaume Puy où Luc Charreyron joue un spectacle extrêmement drôle portant ce titre. Tous les jours du 6 au 28 juillet à 22 h 30.
Dans le même lieu, Gérard Morel qui a joué l’année dernière à Villedieu, propose à 19 h 10 un nouveau spectacle avec une nouvelle formation.
De son côté, Hervé Lapalud, qui pourrait bien venir un jour jouer à Villedieu, propose ses chansons tous les jours à 14 h aux Ateliers d’Amphoux, rue d’Amphoux.
Si on veut approfondir, pifométriquement, le sujet, on peut aller à Avignon au Théâtre du petit chien, 76 rue Guillaume Puy où Luc Charreyron joue un spectacle extrêmement drôle portant ce titre. Tous les jours du 6 au 28 juillet à 22 h 30.
Dans le même lieu, Gérard Morel qui a joué l’année dernière à Villedieu, propose à 19 h 10 un nouveau spectacle avec une nouvelle formation.
De son côté, Hervé Lapalud, qui pourrait bien venir un jour jouer à Villedieu, propose ses chansons tous les jours à 14 h aux Ateliers d’Amphoux, rue d’Amphoux.
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Pour commencer, une nouveauté dans cette gazette : la bobine des responsables. J’ai toujours pensé qu’on devait prendre une photo du comité au travail et nous l’avons fait quelquefois. Nous ne l’avions pas mise dans le journal jusque-là car je n’étais pas trop chaud à cette idée. En effet, si chaque comité et chaque numéro est une aventure en soi, il me semblait qu’il y avait là un vécu personnel qui n’intéressait pas nécessairement le lecteur. La Gazette est là pour parler du village (et du monde comme c’est écrit depuis le début au pied de sa première page) et pas tellement d’elle même. Néanmoins, ces photos, lorsqu’elles existent, figurent sur le site dans la version HTML de La Gazette.
Ce comité témoigne de quelque chose de précieux : faire une gazette c’est un mois de travail, de discussions, quelquefois de repas ou d’apéros entre des gens qui ne se voient pas habituellement ou ne se connaissent pas. Dans ce comité il y a quatre nouveaux dans la fonction et, avant la première réunion, des personnes qui ne s’étaient jamais vues ou presque... C’est pour cela que finalement cette photo est là.
Elle témoigne d’une deuxième première : aussi étonnant que cela puisse paraître c’est la première fois que La Gazette s’est faite entièrement à la terrasse du bar. Lorsqu’il était fermé, comme ce soir-là, nous avons amené notre propre ravitaillement. On peut constater que le comité éditorial de La Gazette a bénéficié d’une amnistie présidentielle après sa condamnation (voir page 2) et participe activement à la prospérité économique de Villedieu.
Un peu trop quelquefois ! En page deux vous avez trouvé l’erratum concernant le numéro précédent. Il faut bien dire qu’il y avait quelques petites approximations dans ce numéro 46. Nous devons présenter nos excuses à Paulette Mathieu car nous avons oublié pour la première fois de rajouter les accents qui font chanter le provençal sur le o (ò et ó) ainsi qu’à Henri Favier. L’erreur est dans le tableau sur les indemnités des élus : entre 2004 et 2006, la sienne était de 197,05 au lieu de 243,72 €.
Le numéro 47 aura aussi son lot d’approximations... En tout cas, il est à nouveau très riche. Une partie historique fournie, évoquant plusieurs moments et plusieurs personnages du passé, renoue avec une tradition d’élucidation des photos mystère qui a du mal à être régulière. Les pages concernant Buisson ont également une forte tonalité historique avec beaucoup de photos intéressantes et une comparaison passé-présent toujours stimulante.
L’éphéméride rend compte d’un mois de juin particulièrement dense avec une nouveauté intéressante qui a été un grand succès : la nuit de Bacchus. C’était à Vaison mais les jeunes viticulteurs villadéens y ont pris toute la place qui était la leur..
L’entreprise Nuñez fait partie du paysage depuis si longtemps que nous n’en avions jamais parlé. C’était un tort et si La Gazette doit être à la pointe de l’actualité et de la nouveauté, elle ne doit pas oublier ce que les commentateurs et entraineurs de rugby appellent les fondamentaux. D’autres, dans le même cas que les Nuñez, doivent s’attendre à être interviouvés et photographiés.
Un j’ai lu personnel et émouvant, des recettes simples mais savoureuses et liées à l’actualité, un récit-témoignage de Jacques Bertrand, un nouvel employé municipal fort sympathique, une finale de tennis de haut niveau, deux beaux poèmes, un coup de gueule, c’est fort rare dans La Gazette et tous ceux qui s’en plaignent peuvent imiter Nathalie Weber, les jeux habituels, etc : l’éclectisme et la plus large participation sont plus que jamais de rigueur. Merci à tous ceux qui proposent une idée ou un texte imprévu, qui répondent favorablement lorsque je vais les voir pour leur dire « tu pourrais pas faire un article sur... ».
Avec ce numéro, est une nouvelle fois distribué le journal de l’école. Pour lui donner une identité visuelle le distinguant de La Gazette (et aussi des articles sur l’école du Palis), j’ai ressuscité le stylo fou . Ce journal a existé à l’école de Villedieu pendant trois ans, il y a une dizaine d’années. Il était hebdomadaire. Chaque semaine, des enfants différents prenaient en charge la réalisation du journal. La Gazette doit au stylo fou l’idée si riche de l’éditorial tournant ! Le journal de l’école aujourd’hui n’a plus du tout les mêmes caractéristiques mais j’ai pensé que l’on pouvait reprendre le titre. J’avais d’abord songé au Clavier fou, le nom du site internet de l’école, puis je me suis dit que si les concepteurs du site avaient rendu hommage au stylo on pouvait boucler la boucle et revenir à ce nom. Les institutrices ont été associées à ce choix et l’année prochaine, l’aventure continue.
Nous distribuons également dans ce numéro le programme définitif du forum social de Faucon dont nous avons parlé dans nos précédents numéros. Cette manifestation proche géographiquement et très riche dans son contenu mérite notre curiosité et notre intérêt.
Nous avons anticipé la distribution de nos dépliants pour les soirées. Chacun aura pu réserver assez tôt. Il faut le faire pour Moussu T qui a une réelle notoriété et qui remplira peut-être le jardin de l’église. Il faut y penser aussi pour les autres spectacles qui valent aussi le détour. Comme souvent, il se passe quelque chose de pas mal au village. La presse locale et les radios (France bleue, Comète FM) s’en font de plus en plus l’écho. Il ne faut pas hésiter à y participer.
Le lecteur attentif aura noté une dernière première : nous utilisons dans un article le caractère (wide latin italique) spécifique du bandeau du journal. Nous verrons bien si les comités ultérieurs entérinent cette innovation qui ajoute un peu de travail.
Ce comité témoigne de quelque chose de précieux : faire une gazette c’est un mois de travail, de discussions, quelquefois de repas ou d’apéros entre des gens qui ne se voient pas habituellement ou ne se connaissent pas. Dans ce comité il y a quatre nouveaux dans la fonction et, avant la première réunion, des personnes qui ne s’étaient jamais vues ou presque... C’est pour cela que finalement cette photo est là.
Elle témoigne d’une deuxième première : aussi étonnant que cela puisse paraître c’est la première fois que La Gazette s’est faite entièrement à la terrasse du bar. Lorsqu’il était fermé, comme ce soir-là, nous avons amené notre propre ravitaillement. On peut constater que le comité éditorial de La Gazette a bénéficié d’une amnistie présidentielle après sa condamnation (voir page 2) et participe activement à la prospérité économique de Villedieu.
Un peu trop quelquefois ! En page deux vous avez trouvé l’erratum concernant le numéro précédent. Il faut bien dire qu’il y avait quelques petites approximations dans ce numéro 46. Nous devons présenter nos excuses à Paulette Mathieu car nous avons oublié pour la première fois de rajouter les accents qui font chanter le provençal sur le o (ò et ó) ainsi qu’à Henri Favier. L’erreur est dans le tableau sur les indemnités des élus : entre 2004 et 2006, la sienne était de 197,05 au lieu de 243,72 €.
Le numéro 47 aura aussi son lot d’approximations... En tout cas, il est à nouveau très riche. Une partie historique fournie, évoquant plusieurs moments et plusieurs personnages du passé, renoue avec une tradition d’élucidation des photos mystère qui a du mal à être régulière. Les pages concernant Buisson ont également une forte tonalité historique avec beaucoup de photos intéressantes et une comparaison passé-présent toujours stimulante.
L’éphéméride rend compte d’un mois de juin particulièrement dense avec une nouveauté intéressante qui a été un grand succès : la nuit de Bacchus. C’était à Vaison mais les jeunes viticulteurs villadéens y ont pris toute la place qui était la leur..
L’entreprise Nuñez fait partie du paysage depuis si longtemps que nous n’en avions jamais parlé. C’était un tort et si La Gazette doit être à la pointe de l’actualité et de la nouveauté, elle ne doit pas oublier ce que les commentateurs et entraineurs de rugby appellent les fondamentaux. D’autres, dans le même cas que les Nuñez, doivent s’attendre à être interviouvés et photographiés.
Un j’ai lu personnel et émouvant, des recettes simples mais savoureuses et liées à l’actualité, un récit-témoignage de Jacques Bertrand, un nouvel employé municipal fort sympathique, une finale de tennis de haut niveau, deux beaux poèmes, un coup de gueule, c’est fort rare dans La Gazette et tous ceux qui s’en plaignent peuvent imiter Nathalie Weber, les jeux habituels, etc : l’éclectisme et la plus large participation sont plus que jamais de rigueur. Merci à tous ceux qui proposent une idée ou un texte imprévu, qui répondent favorablement lorsque je vais les voir pour leur dire « tu pourrais pas faire un article sur... ».
Avec ce numéro, est une nouvelle fois distribué le journal de l’école. Pour lui donner une identité visuelle le distinguant de La Gazette (et aussi des articles sur l’école du Palis), j’ai ressuscité le stylo fou . Ce journal a existé à l’école de Villedieu pendant trois ans, il y a une dizaine d’années. Il était hebdomadaire. Chaque semaine, des enfants différents prenaient en charge la réalisation du journal. La Gazette doit au stylo fou l’idée si riche de l’éditorial tournant ! Le journal de l’école aujourd’hui n’a plus du tout les mêmes caractéristiques mais j’ai pensé que l’on pouvait reprendre le titre. J’avais d’abord songé au Clavier fou, le nom du site internet de l’école, puis je me suis dit que si les concepteurs du site avaient rendu hommage au stylo on pouvait boucler la boucle et revenir à ce nom. Les institutrices ont été associées à ce choix et l’année prochaine, l’aventure continue.
Nous distribuons également dans ce numéro le programme définitif du forum social de Faucon dont nous avons parlé dans nos précédents numéros. Cette manifestation proche géographiquement et très riche dans son contenu mérite notre curiosité et notre intérêt.
Nous avons anticipé la distribution de nos dépliants pour les soirées. Chacun aura pu réserver assez tôt. Il faut le faire pour Moussu T qui a une réelle notoriété et qui remplira peut-être le jardin de l’église. Il faut y penser aussi pour les autres spectacles qui valent aussi le détour. Comme souvent, il se passe quelque chose de pas mal au village. La presse locale et les radios (France bleue, Comète FM) s’en font de plus en plus l’écho. Il ne faut pas hésiter à y participer.
Le lecteur attentif aura noté une dernière première : nous utilisons dans un article le caractère (wide latin italique) spécifique du bandeau du journal. Nous verrons bien si les comités ultérieurs entérinent cette innovation qui ajoute un peu de travail.
Angélique Dautreppe, Jean Marie Dusuzeau, Vincent Morin, Julien Moinault, Olivier «serpent» Vivancos et Danièle Just
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