Éphéméride : 2007, printemps...

Gazette N°45 - 12 avril 2007
   - Un geste qui vient du cœur
   - Journée Patrick Fabre
   - « C’est pas moi, c’est les autres... »
   - Optimistes !
   - Ça joue serré !
   - Fétiche a déménagé
   - Un mois de mai bien rempli
   - Toilettes sèches à compost
   - «O ! Water ! ... loo» ... ter
   - Le Palis
         • Au skate-park
         • Le ramassage des pêches
   - Buisson :
         • Souvenirs, mais pas nostalgie
   - Liberté, liberté Chérie
   - Festival Brassens
   - Le Billet

Un geste qui vient du cœur [ par Brigitte Rochas ]

Le mercredi 14 février 2007, j'ai assisté à la conférence sur les dons d'organes du Centre d’information culturel à Vaison-la-Romaine. Cette conférence me tenait tout particulièrement à cœur puisque j'ai eu la chance de pouvoir bénéficier d'une greffe de moelle, voilà dix ans.

Organisée par le docteur Borsarelli, du Ministère de la santé, qui s'occupe de la coordination des différentes étapes d'une greffe dans le sud-est de la France, cette conférence fait le point à ce sujet. Propos parti-culièrement délicat puisque c'est presque toujours dans des circonstances dramatiques (décès brutal) que se présente la possibilité du don d'organes.

Voici les points essentiels abordés :
• les besoins importants dans ce domaine ; en France, sur les 12 000 malades en attente, 4 000 pourront être soignés grâce à un don d'organes ;

• la démarche à suivre pour de-venir donneur :
   - faire connaître sa décision à ses proches,
   - retirer à la pharmacie une carte de donneur à porter sur soi,
   - porter sur soi cette carte,


• si l'on n'a pas manifesté son opposition au don, on est donneur potentiel (après consultation de la famille et du dossier médical).
Le principe du don acquis, les différentes actions nécessaires suivent une organisation très précise. L'infirmière coordinatrice et son équipe s'occupent de la liaison avec la famille et agissent dans le plus grand respect de la personne décédée et de la douleur de ses proches.

Quelques explications permettent de mieux comprendre les dispositions rigoureuses utiles pour rendre plus "efficaces" les dons d'organes.

• Qui peut donner ?
   Sauf contre-indication médicale, chacun peut donner un organe sain jusqu'à un âge avancé (70 ans et plus pour certains).
• Quels organes peuvent être transplantés ?
   Le cœur, le foie, les reins, les poumons, le pancréas, la cornée ; bien entendu, une certaine compatibilité tissulaire, d'âge, de poids est prise en considération pour une utilisation optimale.

• À partir de quel moment l'équipe médicale va-t-elle procéder à un prélèvement ?
   C'est à la suite de deux encéphalogrammes plats réalisés dans un laps de temps donné que la mort cérébrale sera déclarée, rendant possible le prélèvement. Un maintien en état de ventilation peut s'avérer utile car certains organes se conservent très peu de temps : le cœur 4 h, les reins 36 h…

• Comment alors s'organise l'ensemble des actions concrètes ?
   Un maillage très serré relie les établissements hospitaliers agréés pour les prélèvements et les centres d'accueil d'urgence où arrivent les accidentés. Dans le même temps, la liste des receveurs potentiels est consultée afin d'établir la meilleure adéquation possible entre les deux pour ne pas gaspiller le précieux organe. Cela fera intervenir tous les moyens de transport utiles : avions, véhicules légers et toutes les équipes médicales, autour du receveur et autour du donneur dont l'apparente intégrité physique est précieuse pour les familles. À la suite de la greffe, le receveur aura un suivi médical à long terme.

Deux exemples de ces dons :

• celui d'un bébé né à Londres atteint d'une maladie du foie incurable a été sauvé grâce au foie d'un bébé en état de mort cérébrale à Marseille,
• celui d'un couple confronté à la mort accidentelle de leur fils de dix-sept ans. À la suite d'une émission sur le thème du don d'organes, le jeune homme avait exprimé le désir de donner tous ses organes en cas de décès. Aujourd'hui, ce couple pense au bonheur des malades et de leur famille ; pour eux, la vie de leur fils continue…

Je n'aborderai pas ici le financement, je sais seulement que c'est considérable !

En France, le don d'organes reste anonyme : le receveur ne connaîtra jamais l'identité de son donneur.

Une autre forme de don existe : le don d'organe à partir d'une personne vivante, don qui concerne la moelle osseuse, une partie du foie ou encore un rein. Une législation spécifique à ce type de don est en place : le donneur doit déclarer au tribunal « qu'il donne librement et sans aucune contrainte ». À ce jour un comité d'experts accompagne le parcours du donneur, comité où l'on rencontre des civils et des professionnels.
Dans le cas du donneur vivant, on trouve deux types de donneurs :
• le donneur inscrit sur la liste des donneurs potentiels, donc volontaire,
• le donneur familial, désigné par ses caractéristiques biologiques, qui, s'il est le meilleur donneur pour le malade, n'est pas vraiment libre de son choix.
Pour sauver une vie, ces donneurs, familiaux ou anonymes, prennent sur eux car il faut une anesthésie générale pour le prélèvement ; et, là, le risque zéro n'existe pas.

Parmi nos connaissances, certains ont fait ce geste et je pense qu'ils ne le regrettent pas !







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir
et en voir plus


  Retour au sommaire 2007, printemps...
  Retour au sommaire Éphéméride 2007

Journée Patrick Fabre [ par Graziella Barre ]

La troisième Journée du handicap Patrick Fabre s’est déroulée le 10 mars à l’espace culturel de Vaison-la-Romaine.

Beaucoup d’exposants pour cette journée. L’association La Merci était bien représentée par un stand du CAT avec leurs confitures. La Ramade et Bon Esper présentaient leurs nombreuses créations de bijoux et tableaux ainsi que le livre de cuisine sur les aubergines. Au bar il y avait tout ce qu’il fallait avec les gâteaux et les pizzas préparés par les familles.

Il y a eu un spectacle de théâtre puis de musique. Guillaume Ferren est venu avec son professeur nous jouer Les feuilles mortes (Yves Montand), Imagine (John Lennon) et Tous les cris les SOS (Daniel Balavoine). C’était super, surtout après seulement une petite année de piano.

Il n’y a pas beaucoup de personnes qui, n’étant pas touchées de près ou de loin, se dérangent pour venir à cette manifestation. Heureusement, il y a la famille, les amis et tous les gens qui travaillent. On ne pense jamais que cela peut nous arriver. Quand ça arrive, il est difficile de l’accepter sans souffrir. Mais ce sont des enfants attachants, pleins de bonté, et souvent ce sont eux qui nous apprennent à ne pas être jaloux, envieux et à donner de l’amour à notre prochain.









Cliquez sur une photo
pour les agrandir


  Retour au sommaire 2007, printemps...
  Retour au sommaire Éphéméride 2007

« C’est pas moi, c’est les autres... » [ par Armelle Dénéréaz ]

Mardi 27 avril à la salle polyvalente de Villedieu, l'association Champ et La Gazette de Villedieu ont proposé une rencontre, en avant-première au « forum social de Faucon » qui se déroulera les 31 août, 1er et 2 septembre 2007.
Dans la grande et nouvelle salle des fêtes du village, une petite vingtaine de personnes a pris place face à l'écran (peinture spéciale écran sur le mur, parfaite pour ce type d'utilisation) et a visionné un petit film fort éloquent « Train de Vie » réalisé par des étudiants en BTS. Avec lucidité et humour, c'est tout simplement l'histoire des hommes et du monde en 12 minutes. 12 minutes infernales qui retracent l'évolution de notre terre et de l'humanité, du big-bang à nos jours.
Comment les hommes ont petit à petit apprivoisée, envahie, modelée, transformée, sculptée, cultivée, surexploitée, gaspillée, … notre planète. Pour la détruire un jour ?
C'est sur cette question, ce constat que le forum social de Faucon essaiera de donner des pistes, de proposer des ateliers de réflexion, des idées concrètes à utiliser dans notre vie de tous les jours, essayer de trouver de nouvelles formes de relations, de consommations, de modes de vie.
Vaste débat et vaste chantier mais qui, rapportés à l'échelle locale et rurale où nous vivons, peut nous interroger et nous faire réfléchir dans notre façon de vivre nous-mêmes. « C'est pas moi, c'est les autres… » dit Abd Al Malik et pourtant…
Les organisateurs ont donc présenté les différents thèmes qui seront abordés sous forme d'ateliers, de rencontres, de discussions avec la venue de personnalités qui pourront témoigner de leurs expériences et réflexions sur le sujet. Mais tout est encore en construction. Chaque mois, une rencontre est proposée en mairie de Faucon pour aider à la préparation de ce forum. Chacun y est convié, peut apporter sa contribution à la réflexion, à la préparation, à l'organisation pratique et au déroulement même du forum.
D'ici fin août, ce film sera présenté plusieurs fois dans les villages. Souhaitons qu'il puisse aussi entrer dans les écoles pour sensibiliser nos enfants à tout cela, afin qu'ils deviennent des citoyens avertis, conscients de l'état de la planète telle que nous la leur léguerons.





Jean-Claude Besson-Girard



Cliquez sur une photo
pour les agrandir


  Retour au sommaire 2007, printemps...
  Retour au sommaire Éphéméride 2007

Optimistes ! [ par Armelle Dénéréaz ]

Pour la troisième année consécutive, Chantal et Laurent Ayme s'étaient proposés pour mener une « randonnée-Gazette ». Est-ce un coup du sort, pas de chance ou une fortuite coïncidence ?
Mais la météo, décidément, nous joue des tours !
Souvenez-vous en 2005, il gelait à pierre fendre, ce dimanche de janvier, et les quelques courageux gardent les engelures de cette rando dans les Dentelles de Montmirail. En 2006, un dimanche de mars, les caves de Saint-Restitut et les troglodytes du Barry nous permettaient alors de nous abriter du mistral d'enfer qui soufflait ce jour-là. Mais le groupe de courageux ne se découragea pas et brava les éléments une nouvelle fois.
Belle balade finalement où nous nous sommes retrouvés plus nombreux l'après-midi !
Cette année, est-ce la date ou une vilaine farce du 1er avril ?… Mais la pluie est au rendez-vous et nous nous retrouvons … 6 adultes et 3 jeunes filles … à l'abri, au café du Centre, avant de partir à Buis, avec l'espoir de faire le tour du rocher Saint-Julien.
Optimistes, nous nous engouffrons dans deux voitures et partons. Evidemment la pluie ne s'arrête pas de tomber et nous décidons de nous replier dans un bistrot de Buis, le courage nous fait défaut pour marcher sous la pluie froide de cet hiver tardif. L'éclaircie annoncée par la météo locale se fait attendre. À midi, après avoir été arrêtés sur la voie publique pris en faute pour déplacement piétonnier trop lent sur le trottoir par quelques gardes champêtres locaux plaisantins célébrant le 1er avril, nous rentrons nous mettre au sec à la Magnanarié.
Toujours optimistes, nous sortons nos pique-nique, quelques bouteilles et cassons la croûte pour attendre la fameuse éclaircie, tant attendue…Nous sommes d'ailleurs rejoints par Yves qui n'avait pas eu la force de nous accompagner, mais pour boire un coup pourquoi pas !
Et vers 14 h, enfin, le soleil pointe gentiment ses quelques rayons qui nous permettent alors de nous mettre en marche. Cap sur le skate-park, point de départ de la rando sur le chemin tracé par les vignerons de Villedieu-Buisson. Ce charmant sentier sillonne dans les vignobles, les bois et les oliveraies et boucle un magnifique circuit de deux bonnes heures de marche. Impossible de ne pas admirer les vues superbes sur le village, les Dentelles, le Ventoux, la vallée de l'Aygues ! En conclusion, nul besoin d'aller bien loin. Nous avons à notre porte un lieu de balade magnifique qui d'ailleurs sera à nouveau proposé par la Vigneronne le jour de la « Fête de la vigne et du vin » avec une petite variante dans les sentiers. Avis aux amateurs !
L'année prochaine nous ne communiquerons pas la date pour ne pas déchaîner les éléments contre nous… Mais en attendant, l'idée de refaire la balade en juin nous titille. Alors … chut ! On dira au dernier moment où on va … et quand.









Cliquez sur une photo
pour les agrandir


  Retour au sommaire 2007, printemps...
  Retour au sommaire Éphéméride 2007

Ça joue serré ! [ par Joanny Mison ]

Pendant tout l’hiver, un vendredi sur deux, les amateurs de belote et autres jeux de sociétés se réunissent à la salle des associations à l’initiative du Comité des fêtes. Début des hostilités : 20 h 45.

Entre 15 et 25 personnes selon les soirées ont concouru. Les équipes sont distribuées de façon aléatoire, associant un homme et une femme chaque fois. On peut voir ainsi la table ci-contre avec Annie-Claire Pommier jouant avec Jean-Louis Vollot face à Gilbert Daniel et une nouvelle villadéenne. Comme dans un concours, il y a une consolante pour les perdants du premier tour.

Les gains sont immuables et minimes, identiques pour vainqueurs et vaincus : un gâteau fait à tour de rôle par les participants, chacun cotisant pour l’achat des boissons. Si les équipes sont mixtes les tâches ne le sont pas : les femmes préparent les gâteaux et les hommes ouvrent le porte-monnaie pour acheter le vin blanc, le vin rosé, le cidre ou le mousseux (en accord avec le gâteau selon la théorie officielle !).

Pour ceux qui ne jouent pas aux cartes, d’autres jeux sont possibles : le trio-minos (voir ci-contre les spécialistes : Huguette Louis et Janine Clérand sous l’oeil attentif d’Hélène Daniel et Raymonde Tardieu.

Ces soirées sont fort agréables et conviviales. Elles permettent à chacun de se mesurer en s’amusant en toute simplicité et d’oublier un peu la télé en renouant avec l’idée de la veillée.









Cliquez sur une photo
pour les agrandir


  Retour au sommaire 2007, printemps...
  Retour au sommaire Éphéméride 2007

Fétiche a déménagé [ par Les Amis de Roger Boyer ]

Qui l’eut cru ? Dessous, derrière, devant et pas loin il y avait une maison.

Les travaux de déblaiement menés par les entreprises Durand (travaux publics, au Palis) et Fert (ferrailleur à Valréas) ont permis à chacun de découvrir le terrain et la maison familiale.
Chacun est allé de découverte en découverte et le reporter de La Gazette (lui aussi barbu, un peu gros et...) a fait un reportage complet sur la question.

Nous aimons bien Roger Fétiche Boyer.
Nous avons partagé ses sentiments devant tout ce chamboulement et nous y avons vu un épisode important et émouvant de la vie villadénne.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir
et en voir plus


  Retour au sommaire 2007, printemps...
  Retour au sommaire Éphéméride 2007

Un mois de mai bien rempli [ par Armelle Dénéréaz ]

Avec les beaux jours qui arrivent, la Vigneronne se prépare à accueillir les visiteurs.

Pour cela, des manifestations musicales et festives sont prévues dès les premiers jours de mai.

Le samedi 5 mai, les amateurs de jazz sont attendus par l'association Jazz dans les Vignes, dans les locaux de stockage, au milieu des palettes de bouteilles savamment rangées pour dégager un espace propice à la musique et à la dégustation. Ce nouveau type de « jazz-club » attire chaque année un public averti de plus en plus nombreux. C'est ensuite au tour des randonneurs d'être séduits par les paysages villadéens. Une randonnée est prévue le samedi 19 mai et fera découvrir le vignoble local dans des paysages naturels préservés, agrémentée par quelques pauses dégustation des meilleurs crus de la coopérative.

Cette « transvilladéenne » est le point de départ de la Fête de la vigne et du vin à laquelle la Vigneronne participe depuis de longues années. La musique sera à nouveau au rendez-vous avec un concert donné à la cave par l'ensemble de Cors d'Avignon avant le traditionnel repas vigneron servi dès 13 h.

De belles occasions pour venir déguster les vins récemment médaillés lors du dernier Concours général à Paris et à la foire de Vinsobres.
A ce jour, La Vigneronne a obtenu près de 10 000 hs de vins médaillés. Les prochains concours de Mâcon, Avignon, Tulette devraient apporter leur lots de récompenses.

Ces médailles encouragent les viticulteurs dans leurs efforts de garantir des produits de qualité toujours plus constante et confortent les clients fidèles dans leur choix.

Pour tous renseignements et inscriptions aux manifestations à venir :
04 90 28 92 37,
cavevilledieu@wanadoo.fr


  Retour au sommaire 2007, printemps...
  Retour au sommaire Éphéméride 2007

Toilettes sèches à compost [ par Majo Raffin ]

À l'heure où le monde entier se pose des questions sur le réchauffement climatique, sur les économies d'énergie et surtout sur la préservation de l'eau potable, nous avons découvert, grâce à un cousin, que nous trouvions un peu utopique, les toilettes sèches.

Grace à ses recherches écologiques qui l'ont amené à faire un tour de France, Raphaël a créé, depuis un an, sa société de vente et location de toilettes sèches à compost.

Ces éco-toilettes permettent le recyclage des matières organiques pour rendre à la terre ce qu'elle nous a donné. Pour cela un geste simple, qui remplace la chasse d'eau et supprime les odeurs : les copeaux de bois.

La création d'engrais par compostage permet la valorisation de nos matières organiques. Avec l'action du temps et de l'air se développent les bactéries aérobies qui chauffent le compost jusqu'à 70°.
C'est une pasteurisation, la destruction de tous germes pathogènes.

Les « feuillets » de nos aïeux étouffaient au fond de leur trou les bactéries aérobies. Sans leur réchauffement, germes, médicaments, et autres agents indésirables s'infiltreraient aujourd'hui dans les nappes phréatiques.

L'engrais sera riche et azoté, grâce à l'urine mélangée. En deux ans, il se forme un magnifique engrais riche et sain. Si on continue de séparer les urines et les matières, on appauvrit le compost.

Une chasse d'eau jette 5 à 12 litres d'eau potable avec nos excréments ! Soit 150 000 litres d'eau par jour pour trois mille habitants en moyenne. On retrouve dans la mer les molécules actives de nos médicaments. Les boues des stations d'épuration sont saturées de toxines. L’eau potable est un des enjeux du XXIe siècle.

Pas d'odeur dans les toilettes sèches car c'est l'eau qui crée avec l'urine l'oxyde d'ammoniaque qui sent si mauvais. Les toilettes sont parfumées, le recouvrement avec les copeaux évite toute autre effluve que l'essence du bois ! Le papier se décompose aussi, moins il est coloré et parfumé, meilleur sera le compostage.

Tous les jours, nous appauvrissons les sols par la destruction de nos excréments car la matière organique prise à la terre n'est pas restituée.

Les cabines fabriquées par Raphaël et Etienne sont en bois, spacieuses, décoratives et lavables.

L'atelier peut également fabriquer sur mesure à la demande, pour la vente et pour des évènements exceptionnels.

La «Société éco-toilettes » est en pleine expansion et étudie en ce moment la possibilité de suivre des compétitions de surf dans le monde entier.

En 2006, Raphaël s’est même déplacé en Finlande pour le congrès mondial des toilettes sèches.

Renseignements : Contact@écotoilettes.net
Raphaël Reviron Mobile : 06 60 13 87 82
Etienne Mouraux Mobile : 06 60 62 00 87
www.eco-toilettes.net







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


  Retour au sommaire 2007, printemps...
  Retour au sommaire Éphéméride 2007

«O ! Water ! ... loo» ... ter [ par Danièle Just ]
Nos amis anglais aussi !

Les « cabinets » ou WC, comme on voudra, ne sont pas un sujet de réflexion, voire de controverse, spécifiquement buissonnais… Ainsi, dans un article publié le 11 juillet 1998, le journal le Monde titrait : « Les britanniques refusent l'Europe des chasses d'eau ».

On y apprenait qu'un journal très conservateur avait jugé la défense du « traditional british lavatory » face à l'invasion de l'Euro loo (gogues européennes). assez sérieuse pour lui consacrer un éditorial. Le Sun, précisait l'article, avait lancé une pleine page de campagne intitulée « bas les pattes sur nos gogues. Luttons pour sauver les cabinets britanniques ».

Cette impressionnante mobilisation avait pour but de contrer « la dernière trouvaille des eurocrates, grommelle-t-on Outre-Manche de vouloir imposer les standards européens aux toilettes de Sa Très Gracieuse Majesté. Les Britanniques sont en effet très fiers du modèle de chasse d'eau perfectionné, il y a un peu plus d'un siècle, par un plombier de Chelsea du nom de Thomas Crapper… »

Tout le monde sait, poursuit l'article, que « la chasse d'eau britannique, grâce à un mécanisme de siphon complexe et coûteux, est virtuellement incapable de fuir et que le modèle du continent opérant par une valve en caoutchouc de quatre sous est certes plus simple mais totalement inefficace .. »

Il faut bien avouer que chez nous, après les chutes du Niagara, c'est souvent la fuite insidieuse voire bruyamment provocatrice. Changer soi-même la chasse d'eau est une expérience que je recommande particulièrement à toute bricoleuse courageusement maso, car, même en cas de (rare) réussite, on peut utilement sur son échelle de Richter personnelle, mesurer sa faible résistance au stress, au degré d'énervement, au nombre de litres d'eau perdu à partir desquels on finira par craquer !

Errare humanum est ! Ce n'est pas en 1991 que les fosses septiques furent interdites, mais à partir de mars 1995 que les « water loo » buissonnaises devaient être raccordées au réseau. En effet c'est par une circulaire du 16 Mars 1995 que la mairie nous informait d'avoir à choisir l'emplacement du branchement au réseau d'assainissement.





Thomas Crapper





Cliquez sur une photo
pour les agrandir


  Retour au sommaire 2007, printemps...
  Retour au sommaire Éphéméride 2007

LE PALIS

Au skate-park [ par Les élèves de cycle 3 de l’école du Palis ]

Nous sommes partis en vélo pour faire du skate.

Olivier, notre prof de roller est arrivé.
On a mis nos rollers et on a commencé à s’échauffer. On a fait des descentes. On est tombé au début, mais après ça allait mieux. Après on a fait du vélo.

Nos parents sont venus nous rechercher.

Au début, on avait peur de descendre mais on s’est habitué.

Ensuite, on a testé les plus grandes descentes. On s’est vraiment bien amusé.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir
et en voir plus


Le ramassage des pêches [ par Marie-France Perrin ]

Ce texte est paru en juillet 1947 dans le numéro 6 de Canto cigalo, journal mensuel de l’école du Palis.

Nous avons déjà commencé à ramasser les pêches.

De très bon matin, Papa et Maman se sont levés pour les cueillir. Ils ont porté des cageots dans lesquels ils ont posé avec délicatesse, pour ne pas les abimer les beaux fruits vermeils.

Quand ils ont eu fini la cueillette, Papa est allé chercher le cheval et la jardinière pour les transporter à la maison.

Le soir, on les trie soigneusement en trois catégories : les grosses, les moyennes et les petites.
Nous les chargeons ensuite sur l’auto et, demain matin, Papa les portera au marché de Carpentras ou à celui de Vaison.


  Retour au sommaire 2007, printemps...
  Retour au sommaire Éphéméride 2007

BUISSON

Souvenirs, mais pas nostalgie [ par Marie-Claude Cheze ]

Je vous parle d'un temps que les moins de ... ne peuvent pas connaître.

Et bien moi, je veux vous parler de 10 ans (1996-2006) de vie buissonnaise et seulement les bons souvenirs restent.

Du bonheur de voir les enfants jouer sur la place autour de la fontaine, des carnavals colorés, des parties de boules dès que les beaux jours arrivent, des apéros (alcoolisés ou pas !) pris au milieu d'une rue avec les voisins, des repas du village dans les remparts ou sur la place, des vide-greniers qui donnent souvent l'occasion d'échanger où le village retrouve un petit air d'antan avec ces vieux objets, des castagnades au mois de novembre où même la neige s'est invitée, des Noëls où une quarantaine d'enfants vient écouter les histoires de Martin Martine et d'un certain magicien avant d'avaler un énorme goûter que les mamans ont toujours préparé, d'un après-midi rodéo où petits et grands ont pu s'adonner à un concours de gamelles, d'une certaine coupe du monde gagnée et d'une autre perdue, d'un certain Téléthon où Buisson et Villedieu n'ont fait plus qu'un au bout d'un ruban (cet évènement m'a parti-culièrement touchée), les soirées du festival des soupes toujours chaleureuses et de biens d'autres moments encore.

Et puis de tous ces gens que nous avons rencontrés et des amitiés qui en ont découlé. Sept mois ont passé déjà depuis notre départ et je remercie le hasard d’avoir mis Buisson et Villedieu sur notre chemin.
Je crois que, quelle que soit l'époque, on peut trouver du plaisir à vivre quelque part pour peu qu'on veuille s'en donner la peine.

Et dans cent cinquante ans on ne s'en souviendra pas... D'autres générations vivront elles aussi leur vie à Buisson qui sera toujours là. (Et peut-être que les Martiens cohabiteront avec les anciens ?? !!!!!)


Pour Mathieu, Danièle P., Danièle H., Marcel.


  Retour au sommaire 2007, printemps...
  Retour au sommaire Éphéméride 2007

Liberté, liberté Chérie [ par Danièle Just ]

Dans le numéro 42, Jean Housset relatait un incident lors de la commémoration du 11 novembre à Buisson. Dans le numéro 43, Gisèle Moncet réagissait à cet article par une critique des commémorations et d’une Marseillaise guerrière. Danièle Just réagit à son tour à l’article de Gisèle Moncet. Cet article a été donné à La Gazette en janvier, bien avant que les présidentiables ne se préoccupent de la question. Nous n’avions pas pu le publier dans notre précédent numéro.


Il n'est ni juste ni exact de réduire l'enjeu de la guerre à la défense des privilèges de classe et cela particulièrement pour la dernière guerre 39-45. Ce serait un déni de mémoire à l'encontre de ceux et celles qui ont eut la lucidité et le courage de choisir de combattre les régimes entachés à jamais de leurs crimes contre l'humanité, le nazisme, le fascisme et la dictature.

La réunion du 11 novembre n'est pas guerrière ; elle est au contraire un lieu et un moment de déploration. Les discours sont tous tournés vers l'avenir et l'espoir d'une vie meilleure, pour nos enfants, dans la paix et le respect de nos droits fondamentaux. Ces droits viennent de la révolution française qui nous a légué un emblème, un hymne et la devise, qui font partie de notre patrimoine national. C'est notre héritage culturel et émotionnel, inscrit dans la Constitution aux principes fondateurs de la société française. Selon l'article 2 :

« La langue de la république est le français.
L'hymne national est "La Marseillaise".
La devise de la république est "Liberté, Egalité, Fraternité".
L'emblème national est le drapeau tricolore bleu, blanc, rouge. »

Notre hymne national est un chant violent parce que révolutionnaire. La brutalité des paroles est d'un temps révolu certes, mais ce chant est un témoignage de cette histoire-là à cette époque-là. Au-delà du caractère guerrier propre à galvaniser les armées de combattants contre la tyrannie et l'oppression, La Marseillaise symbolise dans le monde la LIBERTÉ que de nombreux peuples nous envient. Notre devoir est non de s'attacher à la lettre, mais d'en retenir l'esprit, et d'en comprendre le sens : combattre pour la liberté se paie par le sang, le nôtre mais aussi celui de notre ennemi ; la liberté demande de terribles sacrifices.

Le cinquième couplet donne aussi une vision différente de notre hymne :

« Français, en guerriers magnanimes
Portons ou retenons nos coups
Épargnons ces tristes victimes
À regret, s'armant contre nous »


Ainsi que le couplet des enfants :

« Enfants, que l'Honneur de la Patrie
fasse l'objet de tous nos vœux !
ayons toujours l'âme nourrie
des feux qu'ils inspirent tous deux
soyons unis ! Tout est possible ;
Nos vils ennemis tomberont,
Alors des Français cesseront
De chanter ce refrain terrible :
Aux armes, citoyens ! »

Voyons maintenant ailleurs et plus près de nous, l'extrait d'un hymne révolutionnaire contemporain : « … S'ils s'obstinent ces cannibales à faire de nous des héros, ils sauront bientôt que nos balles sont pour nos propres généraux… »
(l'Internationale)
Modifier La Marseillaise ? Une œuvre est inaltérable. Il faudrait la changer ou rien. Et pourquoi pas abattre le pan de l'Arc de Triomphe représentant La Marseillaise de Rude, supprimer un pan de notre culture : les mythes d'Isis et Osiris, d'Orphée, de Dyonisos et ses bacchantes, etc. Tout le théâtre issu de la tragédie classique ne devrait-il pas être revisité à l'aune de nos connaissances d'aujourd'hui ? Et que dire des contes pour enfants, terrifiants et horribles ? Ces symboles et mythes sont porteurs de lumière et d'intelligence, ils nous aident à grandir. Ils sont, si l'on se penche dessus, éminemment didactiques. Ils enseignent que dans leur conflit le bien doit dominer le mal à l'extérieur mais aussi à l'intérieur de nous.





La Marseillaise de Rude





Cliquez sur une photo
pour les agrandir


  Retour au sommaire 2007, printemps...
  Retour au sommaire Éphéméride 2007

Festival Brassens [ par Yves Tardieu ]

C’est cette année le 10e festival Georges Brassens de Vaison. Une nouvelle fois, le programme proposé par l’Association des amis de Georges Brassens et Georges Boulard est particulièrement riche et varié.
Les chanteurs, chanteuses et groupes qui se produiront pour chanter Brassens viennent de la France entière et même de l’étranger comme Projet Brassens et sa chanteuse, Maxine, qui avait emballé le public de l’espace culturel il y a trois ou quatre ans.

Comme chaque année, André Chiron sera une des figures du festival. Après Moustaki, Duteil, Tachan ou Le Forestier les années précédentes, Marcel Amont et Marie-Paule Belle en seront les vedettes.

Comme c’est devenu une habitude, il y aura aussi des concerts à l’auditorium du Village Vacances, des expositions, dont une est consacrée à Jean Ferrat, des causeries et animations diverses. Le festival Brassens de Vaison est une manifestation proche de nous, dont la réussite est extraordinaire et uniquement due à la passion de quelques uns. Le programme proposé permet à chacun de trouver l’occasion d’une sortie agréable. De plus, la buvette est de bonne tenue et on y est souvent servi par des Villadéens ou des proches. Chaque soirée est aussi l’occasion d’un pot offert par une cave (la Vigneronne le lundi 30)

Bref chacun à toutes les raisons de d’éplucher ce programme et de faire son choix.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir
et en voir plus


  Retour au sommaire 2007, printemps...
  Retour au sommaire Éphéméride 2007

Le Billet [ par Yves Tardieu ]

La portion est congrüe pour le rédacteur du billet. Tant pis. Je me contenterais de souligner l’apport de nouvelles signatures dans ce numéro, deux au comité éditorial et sept ou huit pour les articles. Les anciens sont toujours là et La Gazette s’en trouve enrichie, plus diverse et toujours aussi dense... La crainte de voir un numéro sans rien à dire est encore repoussée, avec à nouveau 16 pages, sans compter le journal de l’école et le « à scotcher ». Si le numéro 45 a été bouclé le jeudi 12 au soir aux alentours de minuit, imprimé le vendredi dans la journée, plié le soir pour être distribué dans le week-end, le numéro 46 a commencé dès le vendredi 13 avec un nouveau comité éditorial ! Pour toute information ou projet d’articles, n’hésitez pas à me contacter.

  Retour au sommaire 2007, printemps...
  Retour au sommaire Éphéméride 2007