Éphéméride : 2009, début de l'année...

Gazette N°59 - 28 février 2009
   - Loto de la bibliothèque Mauric
   - Bonne année au « Centre »
   - Bienvenue Chaïma !
   - Loto de La Gazette
   - « Et les cloches sonnent, sonnent... »
   - Buisson
         • Vœux du maire
   - Du bienfait du sommet boisé des collines
   - Skogkatt et bengale
   - Un de la vallée : « merci à ceux de là-haut ! »

Loto de la bibliothèque Mauric [ par Brigitte Rochas ]

La saison hivernale est la période des lotos. La Société de lecture avait choisi, pour le sien, la date du dimanche 11 janvier.

Après une journée ensoleillée mais fraîche, les amateurs ont rejoint la salle polyvalente pour suivre avec attention le tirage assuré par Christian Paris et Frédéric Libes, bénévoles dévoués.

Chacun surveillait ses cartons et certains ont aussi veillé scrupuleusement sur ceux des absents, désireux d'être représentés, tout cela dans une ambiance bon enfant.

À l'entracte, grignotages et buvette nous ont proposé une pause très appréciée par les préposés au tirage des boules.

Marie Barre, Yves Arnaud, Mireille Dieu, particulièrement chanseuse, Emma qui a remporté le gros lot, Antoine heureux gagnant de l’omelette aux truffes et bien d'autres, sont repartis les bras chargés de lots fort sympathiques.





Marcelle n’a rien gagné, mais l’important c’est de participer !



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Bonne année au « Centre » [ par Bernadette Croon ]

Ce dimanche 11 janvier était décidement riche en évènements à Villedieu.
Ce jour-là, vers midi, le café du Centre a offert à tous, villadéens ou pas, son traditionnel buffet pour fêter l'année nouvelle.
Le buffet était somptueux. Tess avait préparé des plats chauds et froids colorés et savoureux.
Pour l’occasion, le billard était transformé en table de présentation décorée avec goût ; il attirait les convives venus nombreux pour déguster toutes ces bonnes choses.
Tess, Lionel, Bernadette, Gilbert et Jean-Claude n'ont vraiment pas chômé pour servir au mieux les invités et apprivisionner le buffet qui a remporté un vif succès.







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Bienvenue Chaïma ! [ par Mireille Dieu ]

Cette jolie poupée nous a rejoint le 15 septembre 2008.

Fille de Hakina et Rachid Akoudad, elle fait la joie de son grand frère Bilal.

Nous souhaitons à Chaïma une longue et heureuse vie à Villedieu.







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Loto de La Gazette [ par Armelle Dénéréaz ]

Devant le franc succès du loto il a fallu rajouter des tables et des chaises au dernier moment alors que la partie d'attente faisait patienter les premiers arrivés.

Les cartons se vendaient comme des petits pains, les tickets repas s'arrachaient au grand dam des malheureux qui n'ont pas eu la chance d'en avoir !

Les parties se sont succédé à un rythme soutenu alors que Yves Tardieu au micro-téléphone de la salle et Olivier Sac au micro-téléphone et à l'ordinateur, au café, tenaient la cadence.

Il fallait aussi tourner la ballotte : Mireille Dieu a assuré !

La réussite d’un loto c’est aussi des lots. Et des lots, il y en avait de très beaux. Les heureux gagnants peuvent en attester.

Une mention spéciale pour tous les généreux donateurs qui en ont abondamment fournis : bons pizzas, bons repas, croquants et macarons, nougat, vins et truffes, brioches, essence de lavande et encore mille choses qui ont rendu ce loto si alléchant.

N’oublions pas Yves Tolleron, le cuisinier-nougatier, qui a mitonné un délicieux gratin forézien pour accompagner le délicieux saucisson chaud lyonnais. Un vrai régal.


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« Et les cloches sonnent, sonnent... » [ par Nathalie Weber ]

1er janvier, premières cloches de l'année 2009… et en pleine forme ! Elles sonnent, sonnent, résonnent à nouveau, elles sonnent, sonnent, résonnent avec joie et énergie ; elles vont même jusqu'à sonner 17 fois parfois !
Avez-vous remarqué leur rythme très particulier ?
Calmes au début, elles accélèrent le pas et plus il y a de coups, plus elles courent… Peut-être veulent-elles nous dire : « Allez, dépêchez-vous, c'est l'heure ! ». Et pour les durs d'oreille, elles scandent 17 coups en pleine nuit, en plein jour. Ça cloche chez les cloches et ça me fait plaisir de les entendre à nouveau, c'est un peu comme si le village avait retrouvé son cœur.


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BUISSON

Vœux du maire [ par Claude Bériot ]

C'était le 3 janvier. Les Buissonnais se retrouvaient dans la salle communale et madame le maire, Liliane Blanc, présentait à tous ses meilleurs vœux de bonheur et d'espoir, les remerciait de leur confiance et de l'avoir réélue, avec son conseil, aux dernières élections.
« 2008 a été une année de travaux importants qui a vu la fin du chantier de construction des bâtiments municipaux et la rénovation de ceux existants. Dès la mi-juin, les bureaux de la mairie ont pu être réintégrés, avec des salles fonctionnelles et agréables pour travailler. Les logements créés ont été loués dès le mois de juillet. Ces bâtiments seront, en principe, inaugurés début avril. Par ailleurs, on se souvient des dommages causés aux chemins par les pluies d'août et septembre, juste avant les vendanges et de la nécessité d'une première remise en état pour les rendre praticables. Une première moitié du chemin de Buisson à Villedieu a été rénovée par l'entreprise Eiffage. Enfin la pose de panneaux de signalisation s'est poursuivie. »
Ses remerciements vont aussi aux bénévoles et aux membres de l'association Buisson loisirs et fêtes qui ont permis l'organisation de manifestations diverses contribuant à faire vivre le village : vide-grenier, accueil de touristes, concours de boules, festival des soupes, Noël des enfants.
« En 2009 nous poursuivrons des travaux sur plusieurs chantiers : la deuxième tranche de restauration du chemin vicinal 2 et le renforcement du pont au chemin Gour de Peyrol, la révision de la toiture de la chapelle Saint-Pierre et la reprise de ses enduits intérieurs. À l'église Saint-Pierre-aux-Liens, plusieurs aménagements : reprise des enduits dans la sacristie et peintures, poursuite de la pose de vitraux. La toiture de l'horloge doit, elle aussi, être restaurée. »
Avant de clore cette réunion, Liliane Blanc remercie les employés et les conseillers municipaux de leur travail et leur aide, et n'oublie pas les gendarmes et pompiers pour leurs conseils et leur secours.
Tous furent invités ensuite au traditionnel verre de l'amitié qui fut levé au bonheur de chacun.





Coût des travaux d’aménagement 2008



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Du bienfait du sommet boisé des collines [ par Jean-Pierre Rogel]

C'est arrivé il y a deux ans : un nouveau trou est apparu dans le paysage, près de Saint-Maurice-sur-Eygues, au nord-ouest de Villedieu.
Auparavant, le sommet de la colline était couvert de manière continue par la forêt. Tout à coup, on a vu une sorte de trou dans le paysage dû à une action de défrichement. Et bientôt, dans cet espace dégagé, sont apparues de nouvelles parcelles de vigne.
Le phénomène se répète assez fréquemment dans la région, la culture de la vigne continuant à prendre de l'essor. Peut-être que le « trou en haut de Saint-Maurice » est tout à fait conforme aux normes en vigueur. Selon une directive de la préfecture de la Drôme « tout défrichement portant sur un massif boisé de plus de quatre hectares est soumis à autorisation préalable, quelle que soit la surface défrichée » (article L. 311-1 du Code forestier). Le même document précise que « ce seuil de surface est ramené à un hectare pour les défrichements réalisés à moins de 35 mètres des berges et pour les défrichements réalisés dans les communes suivantes » (suit une liste dans laquelle figure Saint-Maurice).
D'ailleurs, ce n'est pas le fait qu'il y ait un trou dans le paysage qui est dérangeant, car il est normal que les paysages changent et que le couvert végétal se modifie. Au passage, les forêts que nous voyons de nos jours sur les collines sont en bonne partie le résultat d'actions de reboisement après l'abandon du pâturage intensif, il y a moins d'un siècle.
Mais d'un point de vue écologique, il y a des risques sérieux à défricher au sommet des collines avec les régimes hydriques et les précipitations violentes que nous connaissons dans la région. L'érosion et le ravinement peuvent être extrêmes, on le sait. Ne devrait-on pas y regarder à deux fois lorsqu'il s'agit de défricher au sommet d'une colline à forte pente ? Ne devrait-on pas tout simplement interdire de défricher les hauts de pentes – celles qui ne sont pas encore utilisées pour les activités agricoles ?
Dans le contexte régional, il y a deux éléments à considérer. Tout d'abord, comme le souligne un dossier du C.N.R.S. (Lettre n°16 du Programme international géosphère biosphère, programme mondial de recherches sur le climat), la vigne est une culture très érosive. Or, ses surfaces cultivées ont été multipliées par dix lors des 50 dernières années dans la région. Elle est presque toujours plantée selon la plus grande pente, qui, note-t-on, peut être assez forte ; les rangs de vigne étant très espacés, les espaces inter-rangs sont labourés.
« Cette culture recouvre donc faiblement le sol, ne le protège en rien contre l'impact des gouttes de pluie et favorise le ruissellement, à la différence des cultures de céréales, de luzerne et de sainfoin, autrefois très répandues dans la région et qui jouent, elles, un rôle très efficace contre le ruissellement ».
Par ailleurs, malgré un regain récent, on constate globalement un recul de l'olivier, qui a un effet protecteur des sols. Dans le Vaucluse et la Drôme, les surfaces plantées d’oliviers étaient nettement plus étendues il y a 60 ans qu'aujourd’hui. En 1956, de fortes gelées ayant détruit plus de 90 % des oliviers, les agriculteurs ont, pour la plupart, préféré replanter de la vigne, à rendement plus rapide et moins aléatoire. « Or, contrairement aux champs de vigne, les plantations d'olivier protégeaient assez bien le sol contre le ruissellement, d'une part parce que cet arbre possède un puissant système racinaire qui retient très bien le sol et, d'autre part, parce que sous et entre les pieds d'olivier, on laissait une pelouse couvrante, fauchée régulièrement ».
Les espaces boisés au sommet des collines ne forment pas seulement « un beau décor » ou un élément de nature dans un paysage très humanisé. Ils sont parfaitement fonctionnels. On y trouve une végétation méditerranéenne typique : des pins d'Alep, des chênes verts, des chênes pubescents, des genévriers, des genêts. Les plantes typiques de sous-bois forment un couvert végétal assez dense, propice aux insectes, aux oiseaux et aux animaux. Ces bois ont des fonctions écologiques importantes. Ils protègent de l'érosion les terres situées plus bas dans la vallée et servent de milieu de vie aussi bien que de corridors de passage à la faune et la flore locales, maintenant ainsi un niveau minimal de diversité biologique.
Les morceaux de forêt qui subsistent sont précieux et devraient être conservés. Le bois du Roi et le bois des Adrès, à Villedieu, sont deux beaux exemples de boisements naturels de colline, encore relativement intacts – même si chaque année, on voit apparaître de nouvelles entailles sur les terres privées entourant les portions de forêt publique sur les sommets. Est-ce trop demander qu'ils soient préservés à tout jamais, ne serait-ce que pour nous garder à l'abri des érosions catastrophiques ?





Un champ récemment déboisé, en pleine colline de forte pente, justement ce qu'il ne faut pas faire



Un paysage équilibré



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Skogkatt et bengale [ par Bernadette Croon ]

Je vous présente : Volfgang, Beethoven, Bonnie, Calimero et Dukvador, sujets de la race féline, skogkatt ou chats de la forêt de Norvège. Tous ont trouvé une maison à Villedieu.

Il y a quelques années, attirée par leur beauté et leur gentillesse, je me suis renseignée sur le comportement de cette race. Ces chats vivent encore en Suède et en Norvège dans la nature. Ce félin plein de poils, avec son allure majestueuse, sa tête en triangle, ses yeux en amande et son nez droit, pèse jusqu’à huit kilos et impose le respect. Son attachement à ceux qui l’entourent et son besoin d'être caressé le rend tellement attirant ! Si vous voulez un « chat-chien », c'est l’idéal.
J'ai trouvé une éleveuse sérieuse de cette race, Monique Bougue. Avant de s’installer à Grillon en 2000, elle a obtenu le brevet professionnel de technicien agricole et le certificat d’études techniques de l’animal de compagnie. Elle élève des chats depuis plus de vingt ans et propose des sujets issus de parents primés correspondant au « standard » de la race, inscrits au Livre officiel des origines félines.
Je suis allée visiter son élevage par curiosité. J’y ai trouvé des bêtes bien dans leur peau dans un espace vaste et propre. Elle vend des chatons âgés de plus de trois mois, donc sevrés et déjà « socialisés » par leur mère. Ils sont stérilisés, « pucés » et vaccinés. J'ai dû me priver pour m'offrir Volfgang et Bonnie mais je ne le regrette pas car ils me donnent beaucoup de bonheur.
Les Villadéens, qui, les soirs d’été, consomment sur la place de Villedieu, peuvent voir Volfgang venant chercher sa maîtresse après son service au café du Centre. Il connaît l'heure de fermeture : quel macho !. Volfgang anime le village en chassant les chiens qui rodent sur la place. Hélas ! il n'a jamais répondu à la proposition du maire de devenir « chasseur municipal » de chiens errants. Tant pis pour lui ! il aurait pu ainsi gagner ses croquettes !

Après avoir vu Volfgang et Bonnie,Tess Lazard, m’a demandé de visiter l'élevage. Voyant les chatons, elle aussi est tombée amoureuse des skogkatt. Les photos ont enchanté Lionel, son époux. C’est ainsi que Beethoven est arrivé dans leur foyer. L'année suivante, en guise de cadeau de Noël, Calimero a rejoint Beethoven. Tess les nomme ses « pots de colle ».
À son tour, Véronique L'Homme est tombée sous le charme des norvégiens. Elle a eu la chance que ses proches lui offrent un chaton pour les fêtes : Dukvador.

Monique Bougue élève aussi des bengales, race de chats issue d'un croisement du bengalis félis, petit félin sauvage d’Asie, et de l’american short hair. Ils ont gardé leur côté fauve, une robe tâchetée ou marbel, des yeux perçants. Ils manifestent un attachement dévoué à une seule personne, lien exclusif sans lequel ils seraient perdus. S'ils sentent de loin la viande ou le poisson, même s'ils font la sieste, ils se réveillent et sont prêts à tout pour manger nos provisions. Ils sont très curieux mais ne supportent pas les intrus, tels les invités. Ils ne manifestent cependant pas d’agressivité et préfèrent se cacher. Ces animaux sont très « bavards ». Ils font savoir ce qu'ils veulent ou qu’ils viennent d’utiliser leur litière en miaulant intensément. Contrairement aux chats des forêts de Norvège, le bengale est indépendant, égoïste et il n’accepte les caresses que lorsqu’il l’a décidé. C'est un chat plein de muscles et de vie. Monique Bougue les vend, avec un pedigree propre aux États-Unis d’Amérique, dans les mêmes conditions que les skogkatt.

Elle est d’excellent conseil, elle guide au mieux sa clientèle. D’ailleurs, Ludovic Girard, le vétérinaire qui habite Villedieu et exerce à Vaison-la-Romaine, est content de suivre ces beaux spécimens.

http://aura-felis.pagespro-orange.fr/
Tél. : 04 90 37 35 13





Dukvador



Volfgang



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Un de la vallée : « merci à ceux de là-haut ! » [ par Thierry Doux ]

En ce beau dimanche matin, le soleil prometteur après tant et tant de jours de pluie (et paraît-il en attendant les prochaines), amoureux de la campagne villadéenne, me voilà en route pour une petite promenade matinale d'une paire d’heures.
Après la trentaine de kilomètres qui me sépare de mon paradis, et bien dans mon 4 x 4, je grimpe le chemin carrossable des Tons et alors que je prends une traverse non caillouteuse, mon fier véhicule tangue un peu de-ci et un peu de-là. et, bigre, une petite pente en dévers, une accumulation de boue sur les pneus qui ne peuvent en prendre plus, et voilà mon tout-terrain piégé par le terrain !
Braque, contrebraque, marche avant, marche arrière ça y est c'est réussi ! Le terrain a gagné : j'y suis empétré. Me voilà donc piéton, vaincu par un chemin d'habitude accueillant et ma belle campagne, indifférente à mon désarroi, ne me donne aucune idée, aucune aide.
Heureusement un « secouriste » répond spontanément à mon appel et sans perdre de temps vient à mon secours, son tracteur et sa puissance, c'est sûr, sortiront ma voiture penchée et embourbée. Mais voilà, quand le sort s'acharne et que la mécanique s’en mêle, c'est la panne du tracteur !
Heureusement nous trouvons un deuxième « secouriste » qui n'hésite pas à faire sauter son repas de midi pour accourir.
Finalement pour conclure cette aventure fort boueuse, le tracteur deux sort le tracteur un et vient ensuite sortir la voiture. Les trois « 4 roues » repartent à la descente après plus de trois heures de calculs, d'essais et d'efforts.
Voilà donc comment deux heures de balade se sont transformées en trois heures de bain de boue et comment de belles mécaniques propres s'en sont retournées au garage, avec quelques kilos de cette belle terre collante du Coustias, accrochée aux roues et à la carrosserie. Ma petite histoire dans La Gazette pour remercier ces deux fiers vignerons qui ont sacrifié une partie de leur dimanche pour sortir un 4 x 4 qui va peut-être désormais se contenter du bitume.







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