Cette année encore La Vigneronne a régalé ses visiteurs. En effet, 250 repas, confectionnés par La Bombine de Mirabel-aux-Baronnies, ont été servis dans les travées de la cave. Cette disposition était une innovation, que les convives ont jugée très sympathique.
Au menu : taboulé d’épeautre et caillettes, jambon braisé au Chardonnay, haricots blancs au jus, fromages, tarte aux pommes, café, vins de La Vigneronne à volonté.

Je voudrais profiter de l'espace que met à notre disposition La Gazette pour réagir aux propos tenus lors du concert de l'artiste Graeme Allwright lors du festival Brassens.
À l'entrée, on nous a remis, avec je suppose, l'autorisation des organisateurs, un petit texte d'une douzaine de lignes avec pour titre « La Marseillaise ».
Après une super première partie de spectacle, Graeme Allwright est monté sur scène et a déclaré : « En1792, à la suite de la déclaration de guerre du roi d'Autriche, un officier français, Rouget de l'Isle, en poste à Strasbourg, compose Le chant de guerre pour l'armée du Rhin. Je me suis toujours demandé comment les Français peuvent continuer à chanter, comme chant national, un chant de guerre, avec des paroles belliqueuses, sanguinaires et racistes. En regardant à la télé des petits enfants obligés d'apprendre ces paroles épouvantables, j'ai été profondément peiné, et j'ai décidé d'essayer de faire une autre version de La Marseillaise. Le jour où les politiques décideront de changer les paroles de La Marseillaise, ce sera un grand jour pour la France. » Et il a expliqué que ce petit texte était donc les nouvelles paroles de « sa Marseillaise ! ». À ce propos, Graeme Allwright a un site officiel (www.mga.asso.fr) où vous pourrez retrouver ses propos et les paroles de sa chanson.
C'est vrai que les paroles de « La Marseillaise » sont dures, mais il est inutile d'avoir fait de hautes études pour comprendre qu'elles ont été écrites à une époque particulière et dans une situation particulière, et qu'il ne faut plus les prendre au pied de la lettre, mais plutôt dans un sens symbolique.
Et si à l'école, on apprend ce chant, qui est un des symboles forts de la République, je suis certain que nos enseignants sont tout à fait capables d'expliquer à nos enfants le sens que l'on doit y voir aujourd'hui !
En fait, mon énervement est venu surtout du public ou plutôt de certaines personnes dans le public. Devant moi se trouvait une dame, élue au conseil municipal de Vaison-la-Romaine, et j'ai vu cette dame applaudir chaleureusement les propos de ce vieux monsieur, et chanter avec lui et le public, ses nouvelles paroles. C'est ce qui m'a le plus irrité. Une personne élue de la République, quelles que soient ses convictions politiques, a le devoir et l'obligation de respecter la France et ses symboles. « La Marseillaise » est inscrite dans les constitutions de 1946 et de 1958 comme hymne officiel de la France.
Si certaines des valeurs de son pays n’ont plus grâce à ses yeux, au point d'applaudir quelqu'un qui dit que c'est « une honte pour la France » de chanter un tel hymne, alors que fait cette dame avec un mandat d'élue de la République en poche ? Pour adhérer aux propos de Graeme Allwright et ensuite aller se recueillir devant un monument aux morts, lors des cérémonies officielles, devant des noms de malheureux tombés pour leur pays, je trouve qu'il faut une sacrée dose d'hypocrisie.

Avec cet article, je vais certainement passer pour un vieux con aux yeux de certains, mais moi, au moins, j'assume !

La Gazette n’étant pas à une bizarrerie près, vous trouverez la solution de ce proverbe caché et de ces grilles de sudoku, dans le numéro précédent du journal (le nº 60).

Ci-dessous, la solution des dernières « crooneries ».