Éphéméride : 2010, fin du printemps... |
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Gazette N°68 - 10 décembre 2010 - Caminada - Meryem - Romane - 11 novembre 2010 - Festival des soupes à Villedieu - Finale du festival des soupes à Vaison - Le Villadéen nouveau : cuvée 2010 - Contes en Voconces - Loto de l’Amicale laïque - Marché de Noël - Le sapin dans tous ses états - Buisson • Ann Haskell • Le festival des soupes - L’épicerie rénovée - Les boules ! |
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Caminada [ par Françoise Tercerie ]
L'association « Gents de Ventor » a organisé, du 8 au 10 octobre derniers, un week-end dont Villedieu fut le point final.
Cette association, à l'initiative de Florent Charras, avait proposé une marche de cinq jours autour du Ventoux en 2009, accompagnée de conférences et concerts, dont le but est le soutien à la langue d'oc afin que celle-ci soit reconnue « Patrimoine mondial » par l'UNESCO. Elle a également organisé, en marge du festival « Vaison Danse », des spectacles de rue, carnaval et musiques du monde. Pour cette année, le film les « Gents de Ventor » a été projeté le vendredi 8 octobre au cinéma Le Florian. Ce documentaire parlé, simultanément en langue d'oc, en provençal et en français, décrit cette démarche. Également au programme deux randonnées. Celle de samedi de Vaison à Séguret avait réuni quelque trente personnes, accompagnées par Josiane Ubaud, ethnobotaniste et spécialiste du domaine occitan. Celle-ci a su, par ses connaissances sur le nom provençal des plantes, sur les mythes liés aux plantes ainsi que leur utilisation en herboristerie, éclairer les participants et amener un intérêt supplémentaire à cette promenade. Celle du dimanche a mené dix participants de Vaison à Villedieu. La météo pessimiste en avait découragé beaucoup. Parmi eux, Jean-Louis Ramel, conteur et auteur des « Contes entre Ventoux et Baronnies » au cours de l'apéritif servi à la salle Pierre Bertrand en présence d'Yves Tardieu, a narré certains contes médiévaux dont on retrouve encore des traces dans notre tradition provençale. Etait présente également Silva Chiarini, anthropologue, qui a soutenu une thèse sur le mouvement occitan dans les vallées du Piémont. Ceux qui seraient intéressés à rejoindre ce mouvement peuvent consulter le site www.oc-ventor.net. |
![]() Les randonneurs autour de Jean-Louis Ramel et du maire Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Meryem [ par Bernadette Croon ]
Chez Hakima et Rachid Akoudad une petite fille est venue agrandir la famille le 8 août 2010, elle s'appelle Meryem et pesait à la naissance 3 500 grammes et mesurait 510 millimètres.
Son frère Bilal et sa sœur Chaïma sont ravis de son arrivée. Son papa Rachid est ouvrier agricole et sa maman Hakima a cessé de travailler pour s’occuper de sa famille. |
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Romane [ par Bernadette Croon ]
Joanna Banet a donné naissance le 17 octobre à Romane qui pesait 2 610 grammes et mesurait 470 millimètres. Son papa Grégory Spengler, qui fait des remplacements à la mairie, est très fier de sa fille.
Joanna, serveuse de métier, Gregory et le petit Louis se sont installés à Villedieu en 2009. |
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11 novembre 2010 [ par Yves Tardieu ]
« Nous sommes rassemblés pour célébrer le 92e anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale, autour de ce monument que nos ancêtres ont érigé avec l'espoir que nous soyons toujours là, 92 ans après. Notre présence à ce rendez-vous, à Villedieu et dans toute la France, témoigne de l'importance de l'événement que nous commémorons, de la place prise par cette guerre dans nos mémoires et de la qualité du souvenir que nous transmettons d'une génération à l'autre.
Aujourd'hui, 92 ans après, nous sommes souvent émus devant un documentaire retraçant cette histoire, devant des lettres de combattants ou des lettres de leurs femmes et enfants, devant des films ou des œuvres d'art. Ceux d'entre nous qui ont eu l'occasion de visiter les champs de bataille et les lieux du souvenir dans le nord et l'est de la France connaissent aussi cette émotion. Si nous réagissons ainsi, c'est probablement que l'ensemble des événements de la Première Guerre mondiale fait résonner en nous bien des cordes. Nous reconnaissons dans les combattants une humanité qui défend ses valeurs et des hommes qui souffrent, des hommes authentiques, avec leur force, leur héroïsme quelquefois, mais aussi leurs faiblesses et leurs doutes. Ces hommes ce sont nos ancêtres. Il n'y a plus aujourd'hui de soldats de la Première Guerre mondiale. Lazare Ponticelli est mort il y a deux ans. C'est la France et la République que ces hommes défendaient, ces hommes venus de chaque village de France, mais aussi venus d'Afrique noire ou du Maghreb, et nous savons ce que la France et la République doivent à ce sacrifice. Nous savons aussi que ces sacrifices et ses souffrances ont été quelquefois excessifs, que les chefs militaires n'ont pas toujours été attentifs à leurs hommes, que par bien des aspects cette guerre fut absurde et qu'à la fin, la France était épuisée, les Françaises et les Français meurtris ne voulaient plus de la guerre. Nous savons aussi que de cette guerre est sortie la suivante et qu'il a fallu ces deux gigantesques massacres pour que l'Europe commence à se réconcilier avec elle-même. Aujourd'hui, où les tensions et les exclusions renaissent, où les effets de la mondialisation et des crises suscitent nos inquiétudes, où partout sur la planète des peuples sont animés de la même ardeur belliqueuse que celle qui nous animait il y a cent ans, l'histoire et la mémoire de la Première Guerre mondiale restent d'actualité. Cette année, la commémoration de ce 11 novembre en France prend aussi une tournure différente. Un dépôt de gerbes particulier a lieu pour rappeler que c'est il y a tout juste 90 ans que le transfert du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe a eu lieu. Parmi les milliers ou dizaines de milliers de soldats morts au combat dont la dépouille n'avait pu être reconnue, huit furent choisis par les autorités, choisis sur les fronts ayant connu les combats les plus meurtriers, puis rassemblés à la citadelle de Verdun. L'un d'entre eux fut choisi au hasard, parmi les huit, par le soldat de 2e classe Auguste Thin. Faire d'un soldat anonyme le symbole héroïque de cette guerre montre bien comment elle fut ressentie par les combattants et le peuple français dans son ensemble. Cette année aussi, une plaque commémorant les manifestations du 11 novembre 1940 va être dévoilée par le président de la République. Ce 11 novembre 1940, plusieurs milliers de lycéens et étudiants se regroupèrent pour manifester sur les Champs Élysées. Dans le Paris occupé et quelques semaines après la rencontre de Montoire entre Philippe Pétain et Hitler qui scella la Collaboration, cette manifestation patriotique fut interdite et réprimée avec des morts et de nombreuses arrestations. Elle fut saluée immédiatement comme un des premiers actes collectifs de résistance par la France libre et De Gaulle. Cette année encore, le secrétaire d'État aux anciens combattants dévoile une plaque à la grande mosquée de Paris pour honorer les combattants musulmans de la Grande Guerre. Venus d'Afrique du Nord et d'Afrique noire, ils n'étaient d'ailleurs pas tous musulmans, ils furent très nombreux à venir se battre et mourir en Lorraine et dans le Nord. Ce sacrifice pour une cause qui était si éloignée de leur vie mérite peut-être d'être rappelé alors que, régulièrement, des tombes musulmanes sont profanées dans les cimetières militaires. Aujourd'hui, où nous ne sommes pas si nombreux à nous rassembler on peut se demander quel sens donner à ces cérémonies, d'autant plus qu'en commémorant le 11 novembre 1920 ou le 11 novembre 1940, nous commençons à commémorer des commémorations. » ... Après la lecture d’une lettre de poilu que lui avait confiée un de ses élèves de 14 ans, le maire a poursuivi : « Cette lettre est très simple. Elle a au moins deux significations pour moi qui justifient cette lecture. Nous savons aujourd'hui que ce genre de lettres ne dit pas toujours la vérité. Outre la censure qui sévissait très fort, les soldats qui prévenaient la famille d'un décès disaient souvent cela : une mort sans souffrance, d'une balle, ce qui était peu souvent le cas. Rassurer les familles, leur laisser une image la moins traumatisante de la mort de leur proche était une préoccupation et une attention des soldats. [...] La Première Guerre mondiale est enseignée, assez bien je crois, en classe de troisième. Pour un enfant ou un adolescent d'aujourd'hui, elle appartient presque à la préhistoire si j'ose dire. Pourtant, beaucoup d'élèves comme celui qui m'a fait passer ces documents s’approprient une partie de nos préoccupations. Mesdames, Messieurs, je vous remercie encore de votre présence et vous demande d'observer un moment de recueillement. » |
![]() Yves Tardieu, maire de Villedieu, pendant la lecture de son discours Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Festival des soupes à Villedieu [ par Véronique Le Lous ]
Pour son vingtième anniversaire, le festival des soupes s'était donné rendez-vous le 21 octobre, Maison Garcia, à Villedieu. Comme chaque année, beaucoup de Villadéens ont répondu présents à cette manifestation : seize soupes étaient en compétition.
Un jury composé d'un représentant de chaque village concurrent, des louchiers, de la présidente et d'enfants, soit une vingtaine de personnes a goûté les soupes. Chaque membre a donné une note de un à trois, selon sa préférence. Pendant la difficile délibération du jury, les soupes étant toutes très bonnes, l'assistance nombreuse a pu à son tour les déguster ; elles ont d'ailleurs eu un vif succès auprès du public. Après les traditionnels discours, La Confrérie des Louchiers a particulièrement remercié la toute jeune Ludivine Blanc, qui nous avait proposé une soupe de pomme de terre au saumon fumé. Présente à toutes les soupes, elle a été honorée du titre de « graine de Louchière » et a reçu sa propre louche. Tous les participants ont été appelés et remerciés. Le temps des résultats était venu : « La soupe coup de cœur » gagnante de notre village fut la soupe de cacahuètes préparée par Jalÿn Veerle et Minke Koomen. Tous ont été largement applaudis. La soirée s'est terminée par un délicieux plat de pâtes préparé par Majo Raffin. La grande finale a eu lieu le 29 octobre à Vaison. Les enfants Koomen ne pouvant pas être présents ce soir-là, école oblige, c'est le velouté de courge aux marrons, cuisiné par Annie Blanc du Club des Aînés, arrivé en deuxième position, qui a représenté Villedieu. En attendant l'édition 2011, faites fumer votre imagination et vos marmites ! Le livre des recettes des soupes 2010 paraîtra pour Noël. |
![]() Ludivine, graine de Louchière Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Finale du festival des soupes à Vaison [ par Alain Germaine, Grand Louchier ]
Ce jour-là, Vaison, comme jadis Rome, honorait ses dix-sept cités amies, ainsi que les vainqueurs du Festival des soupes 2010. Titulaires de la louche de la « Vénérable Confrérie des Louchiers Voconces », ils sont venus en La Capitale pour conquérir la prestigieuse « Grande Louche » détenue par Puyméras.
Les édiles de chaque cité arboraient fièrement leurs étendards et c'est, accompagnés de leurs champions, qu'ils se rendaient sur les lieux du culte de la soupe où les attendaient les marmites remplies du divin nectar. La population venue de toute la Narbonnaise, impatiente, dégusta les breuvages dans un chaos indescriptible et chacun déposa sa bille dans l'urne de sa préférence afin de supporter son « coup de cœur ». Pendant ce temps, le grand jury de la Vénérable Confrérie œuvrait dans l'enceinte de l'Espace culturel pour élire la soupe qui enlèverait le trophée tant convoité. Dans les cuisines, une brigade composée des membres Maîtres-queux de la région : Majo, Yvan, Jocelyne, Marie-Rose, Renée, Annette, Josette préparaient les agapes pour lesquelles plus de quatre cents citoyens et de nombreux enfants avaient déjà retenu leur place. Une palpable tension parcourait l'immense salle et à chaque instant, l'embrasement semblait inévitable. Tandis que dans cette atmosphère infernale, les plats multicolores s'accumulaient en cuisine pour la cena : sénateurs, magistrats, notables, citoyens et grands Louchiers se réunirent pour l'élection du nouveau César. Ce fut Guillaume Taulier de la cité de Saint-Marcellin, auteur de la soupe aux crevettes, aux légumes et à la noix de coco. Puis, les lauriers du public furent décernés à Stanis Alvarès de la cité de Puyméras pour sa soupe forestière. Après avoir longuement applaudi les vainqueurs, les convives se précipitèrent aux quatre coins du grand Triclinium où les mets les mieux élaborés et les plus appétissants venaient d'être offerts à leur convoitise … et cela en grande quantité ! Si, dans les cuisines, la production de nourriture ne faiblissait pas, elle se faisait maintenant dans la bonne humeur et les échos de la fête parvenaient aux officiants d'autant plus forts que les verres du vignoble se vidaient à un rythme effréné. « Bonum vinum laetificat cor hominis » ne cessait de chanter la Chorale des Côtes du Rhône qui, de table en table, faisait monter la température. Alors, telle la puissance du volcan trop longtemps retenue, la soirée explosait soudainement en une gigantesque bacchanale et la grande nuit de Sabbat commençait. Au petit matin, les dix-sept cités voconces firent le serment de se réunir chaque année pour fêter la soupe … et plus si affinités. Maintenant « Plaudite, Cives ! » comme on dit vulgairement. Oui, applaudissez ces formidables soupières et soupiers et … À l'an que ven ! |
![]() La remise des trophées Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Le Villadéen nouveau : cuvée 2010 [ par Armelle Dénéréaz et Claude Bériot ]
Le samedi 13 novembre, le Comité des fêtes invitait tous ceux qui ont participé dans l'année à l'organisation des fêtes du village. Cette manifestation a lieu depuis quelques années et permet des retrouvailles sympathiques et détendues.
Depuis 2008, la municipalité invite également les nouveaux Villadéens à se joindre à cette rencontre. Cette année, ils furent une bonne douzaine à répondre à l'invitation qui a débuté par un apéritif sur la place en plein soleil. Comme à chaque fois, depuis trois ans, ce moment a permis aux nouveaux venus de se présenter et de faire connaissance avec les participants, les élus et les membres des différentes associations. Cela leur donne ainsi l'occasion de découvrir les nombreuses activités proposées, d'échanger avec les personnes qui sont partie prenante à la vie du village. L'un d'entre eux, par exemple, recherche un partenaire au tennis pour la prochaine saison, d'autres souhaitent tout simplement découvrir leurs voisins. À la fin du repas, Yves Tardieu a présenté aux nouveaux Villadéens, avec l'humour qu'on lui connait, les membres des associations du village et a invité les nouveaux venus à se présenter à leur tour. La délicieuse daube, préparée par Majo et Yvan Raffin, arrosée par les vins de La Vigneronne, le tout servi par les assidus du Comité des fêtes et sa présidente Sandrine Blanc, a régalé l'assistance. L'ambiance joyeuse et chaleureuse de cette rencontre laissera un bon souvenir à chacun et sera sans aucun doute le début de liens durables. |
![]() Bienvenue aux nouveaux ! Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Contes en Voconces [ par Annette Le Tacon ]
La nouvelle manifestation « Contes en Voconces », chapeautée par Maryline Flamin, animatrice des bibliothèques de la Copavo, est prête.
Une conférence de presse s'est tenue le 23 novembre 2010 à la bibliothèque en présence de Gérard Reynaud, de Philippe Noël et des représentants des différentes bibliothèques. Ce projet est financé par les bibliothèques ou les municipalités et reçoit une subvention des pôles culturels du Conseil Général de Vaucluse. Cette rencontre s'est terminée autour d'un apéritif offert par les organisateurs. Je remercie monsieur le maire et son conseil municipal pour la subvention exceptionnelle de 100 euros versée pour le spectacle de Kady Kaya du vendredi 10 décembre à la Maison Garcia. Ce spectacle de contes s’adressait à tous les publics et a enchanté tout particulièrement les enfants. |
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Loto de l’Amicale laïque [ par Judith Derksen ]
Cette journée a commencé par la pluie… Mais quelle ambiance on trouvait dans la salle des fêtes, après avoir bravé ce mauvais temps !
Comme chaque année, beaucoup de monde est venu pour jouer en famille. Ce sont les enfants qui ont commencé avec beaucoup d´enthousiasme à remplir leurs cartons, le plus vite possible, car il y a avait des lots superbes à gagner. Il y avait des cris de joie chaque fois qu'une quine était complète. Après la partie réservée aux enfants, beaucoup de plaisirs les attendaient dans la salle du haut où ils ont pu jouer, gardés par trois gentilles jeunes femmes. Merci à Marie Jouvet qui a bien guidé le jeu avec sa voix claire et merci à Olivier Sac d'avoir participé à la mise en place de ce loto dont les cartons, pour la première année, pouvaient être tenus par ordinateur. Mais, le héros de la journée était bien Julien Moinault, avec sa cuisine extraordinaire ! Le repas « rougail de saucisses » a été bien apprécié par les grands et les petits. Traditionnellement, la soirée s'est terminée avec de la bonne musique et de la danse. Un grand merci à tous les commerçants pour leur générosité. On se voit l´an prochain ? ! |
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Marché de Noël [ par Claude Bériot ]
Comme chaque année, La Ramade organisait un « Marché de Noël » qui s'est déroulé le dimanche 28 novembre et auquel participaient également plusieurs personnes de Villedieu et de Vaison venues exposer leurs réalisations toujours originales et pleines d'idées.
La Ramade avait installé une longue table chargée de courges, de potimarrons et de belles citrouilles, de pots de confitures fabriquées au C.A.T. Les Chauds d’Abrieux à Roaix, ainsi que de jolies décorations de sapins. Ce stand était suivi de celui de Sabine Gros qui exposait un ensemble d'objets pour la maison, utiles et décoratifs. Jean-Louis Vollot nous a fait découvrir des sujets de sa fabrication : le beffroi et le clocher de Villedieu, des moulins à vent, des fontaines et des bories, l'ensemble réalisé très adroitement. Un talent qu'on ne lui connaissait pas. Roselyne Portugues présentait sa collection d’anciennes vues de Villedieu, enrichie de découvertes qu'elle fait dans les salons de la carte postale. Il y avait aussi les précieuses porcelaines peintes de Nathalie Berrez, la dégustation des vins du domaine Denis Tardieu et de La Vigneronne, un stand de bijoux, un autre de foulards et de sacs, une petite brocante. Joelle Dederix, quant à elle, proposait ses créations artistiques et littéraires. Un très bel ensemble pour des cadeaux de Noël. La fréquentation du marché était moindre que les années précédentes, peut-être que le froid vif et inhabituel de cette fin novembre en était la cause ? Pour ceux qui le souhaitaient, Majo et Yvan avaient préparé un délicieux déjeuner maison composé de quiches lorraines, de rissoles, d’une blanquette de veau et de desserts variés. |
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Le sapin dans tous ses états [ par Brigitte Rochas ]
Décembre est là, ouvrant la voie à l'hiver et aux fêtes de fin d'année.
En Europe comme dans de nombreux pays du monde, un arbre est à l'honneur : le sapin. Originaire de l'hémisphère nord, il se plaît surtout à l'ubac des régions montagneuses, sur un sol riche en humus, humide, frais et bien drainé ; il n'est donc pas vraiment adapté à notre région. Il constitue une part importante de la foresterie dans ces pays. Ce conifère de grande taille peut atteindre 60 mètres de haut et vivre 500 ans. Qu'il soit du genre Pinacea, c'est-à-dire avec des cônes pendants (épicéa), ou Abiés avec des cônes dressés, cet arbre a un magnifique port conique avec des branches horizontales à la répartition harmonieuse. Les feuilles vertes persistantes en forme d'aiguilles plus ou moins longues selon les espèces, près d'une cinquantaine, présentent deux bandes blanches sur le dessous. L'écorce lisse et argentée se fend avec le temps, elle contient une résine constituée d'essence de térébinthe, de cellulose, de sels minéraux et de tanins. Les cônes volumineux et lignifiés mûrissent en un an, les écailles tombent ainsi que les graines à larges bractées ailées, produisant alors par semence une nouvelle génération de sapins. La durée de la croissance est plus ou moins longue selon les espèces. Son bois blanc ou légèrement rose est utilisé comme bois d'œuvre ou comme base pour la pâte à papier. En France, lorsqu'il est destiné à devenir « sapin de Noël », il est surtout cultivé en Bourgogne ; c'est le sapin de Nordmann du nom du botaniste norvégien découvreur de cette espèce qui a la préférence sur le marché, car ses aiguilles ne tombent que deux mois après la coupe. Ces plantations, sur de grandes surfaces, si elles génèrent des emplois locaux et soutiennent l'économie, peuvent aussi induire des modifications dans la biodiversité propre à cette région. Mais d'où vient la tradition du sapin de Noël ? Cette tradition semble issue de la fusion de très anciennes pratiques païennes et d'idées chrétiennes. Depuis toujours, les différents peuples ont fêté le solstice d'hiver et dans tous les cas les réjouissances avaient l'arbre comme symbole. Encore aujourd'hui, en voyage dans l'hémisphère sud, début juillet à Adélaïde, j'ai vu les conifères locaux illuminés pour célébrer l'entrée dans l'hiver. Chez les Européens, les Baltes, les Scandinaves, les Celtes et les Vikings, l’arbre avait été choisi, car il représentait la permanence de la vie en cette période de l'année où tout semble mort. Le chêne, essence retenue à l’époque, a rapidement été remplacé par le sapin du fait de sa plus grande abondance et de son feuillage toujours vert. Plus tard, l'église chrétienne, d'abord réticente à cette tradition païenne, a considéré que ce symbole de la permanence de la vie avait sa place dans la célébration de Noël. À ce propos voici ce que disait le pape Jean-Paul II le 19 décembre 2004 : « Le message du sapin de Noël est [...] que la vie est verte et reste un don [...] dans l'amitié et l'affection. » En Europe, c'est entre le XVIe et le XVIIIe siècle que le sapin décoré apparaît, d'abord dans les cours royales, faisant son entrée au gré des différents mariages ou alliances entre les royaumes d’Allemagne, d’Angleterre, d’Autriche et d’Espagne. En France, la ville de Sélestat en Alsace, est la première à témoigner de la présence d'un sapin de Noël dès 1520. Plus tard, la mode a touché la bourgeoisie puis les gens du peuple. Avec l'électricité, l'illumination des sapins d'extérieur s'est généralisée et fait partie des traditions actuelles dans de nombreux pays au monde. |
![]() ![]() Le sapin Nordmann Cliquez sur une photo pour les agrandir |
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BUISSON
Ann Haskell [ par Armelle Dénéréaz ] Ann Sullivan Haskell vient de s'éteindre paisiblement dans son sommeil le 22 octobre dernier à l'âge de 81 ans.
Elle laisse son époux Richard Koepsell, sa mère Élisabeth Sullivan et ses trois frères et sœurs, Paul, Margarette et Glen. Elle laisse également trois de ses quatre enfants, Constantine, Mark et Greti, deux charmantes belles-filles et six petits-enfants. Ann est née à Washington DC en 1929 et a grandi à Arlington en Virginie. Tout en élevant seule ses trois enfants elle fut parmi les premières femmes diplômées de l'Université de Clemson et a reçu une bourse de la fondation Woodrow Wilson. Elle obtint son doctorat avec les honneurs de l'université de Pennsylvanie en 1964. Elle enseigna pendant 37 ans au département d'anglais de l'université de l'État de New York à Buffalo, spécialisée en littérature et vie au Moyen-âge ainsi qu'en littérature enfantine. Elle fut le mentor de centaines d'étudiants dont la vie et la carrière ont été enrichies par sa générosité et la qualité de son enseignement. Ses nombreuses publications comprennent également des livres comme « Essai sur les Saints Chaucer » ainsi qu'une anthologie sur le Moyen-âge anglais, publiée en 1969. Ann a écrit aussi sur la cuisine et sur de nombreux sujets très variés dans plusieurs journaux comme le Washington Post, le Sun de Baltimore ou le New York Times. Elle possède une maison dans le sud de la France (à Buisson) depuis plus de 40 ans et avec son mari elle a enseigné à l'étranger sur la culture provençale. Son fils Mark, Lise et leur fille Anne-Lise Haskell ont eux aussi acheté il y a plus de vingt ans une maison à Buisson dans la rue derrière la mairie où ils aiment venir passer en été une quinzaine de jours. Lors de leur séjour estival à Buisson, ils ne manquent pas une occasion pour venir siroter un verre sur la place de Villedieu et aiment participer à la vie de nos villages. C'est ainsi que Mark fut remarqué par Jean Dieu et nommé, il y a quelques années chevalier de la Vénérable Confrérie Saint-Vincent de Villedieu, titre dont il est très honoré. Il a d'ailleurs organisé, suite à cela, une réception à l'ambassade de France à Washington pour faire déguster les crus de la Vigneronne. Il nous amène aussi de temps en temps des groupes d'Américains amateurs de gastronomie française et de bons vins. Il fait d'ailleurs partie du mouvement Slow-food comme sa mère Ann. Ann aimait vraiment venir à Buisson dans sa petite maison près de chez Madame Abran et avait tissé des liens avec le village, mais depuis deux ans sa santé ne lui permit plus de faire le voyage et ses visites lui manquaient beaucoup. La nécrologie en anglais de Ann, m'a été envoyée par Mark et Lise Haskell, que nous avions rencontrés, François et moi, sur la place de Villedieu lors d'un aïoli en août 1990 et depuis lors, nous nous voyons chaque été avec beaucoup de plaisir. Ils sont de fidèles lecteurs de La Gazette et souhaitaient ainsi rendre public le décès de Ann et brosser en quelques lignes sa vie bien remplie à l'attention de tous ceux qui la connaissaient dans la région. Cette nécrologie se termine d'ailleurs ainsi : Ann laisse des amis à l'ouest de New York, à Charlotteville en Virginie et en Provence. Elle remercie le personnel de l'Université de Virginie département d'obstétrique cancéreuse. Au lieu de fleurs, des dons peuvent être faits pour la recherche : www.caringforcreatures.com/main.htlm. P.-S. Au moment de finir cet article, je reçois un mail de Mark qui m'annonce le décès, à 106 ans, de sa grand-mère, Élisabeth Sullivan, qui n'aura survécu que quelques jours à sa fille. |
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Le festival des soupes [ par Jocelyne Cottereau ]
Sept soupes ont été présentées. À noter que les familles Puigmal et Tortel en ont réalisées deux chacune.
Depuis l’origine du Festival des soupes, ces deux familles participent avec assiduité à toutes les soirées. D’autres, comme les Florini, parents et enfants, concourent depuis trois ans de manière régulière. Liliane Blanc, maire de Buisson, a tenu à remercier les participants, sans qui cette manifestation n’aurait pas lieu d’être. Un nouveau venu, Claude Mense, s’est vu décerner le prix du Grand louchier 2010. Membre bénévole, il est très actif dans l’organisation des animations de Buisson. Souhaitons lui bonne chance pour la finale à Vaison. Après la proclamation des résultats, un repas a été servi sous le chapiteau dressé dans la rue devant l’église. Cette soirée a été agrémentée par les Tambourinaires de Vaison. Liliane Blanc n’a pas hésité à prendre le micro et à pousser la chansonnette, accompagnée par l’ensemble des convives. La dernière chanson de la soirée, Ce n’est qu’un au revoir, nous a invités à nous retrouver l’an prochain. |
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L’épicerie rénovée [ par Olivier Sac ]
Voilà une bien belle initiative en cette veille de Noël que celle de Natacha Boursier et de Cyril Marcellin : la rénovation de l’épicerie.
Les murs ont été complètement repeints en deux tons de gris : perlé pour la partie supérieure, foncé pour la partie inférieure. Une magnifique panière « vieux rose » a pris place derrière la caisse, ainsi qu’un billot de boucher flambant neuf. En effet, depuis que le camion boucherie ne passe plus à Villedieu, Natacha et Cyril proposent un choix de viande beaucoup plus conséquent. Pour ce faire, une vitrine frigorifique a été rajoutée. Produits d’épicerie courants, produits d’entretien, produits frais, produits issus de l’agriculture biologique, produits surgelés, pains et viennoiseries, fruits et légumes, viandes et charcuteries, boissons diverses et vins locaux, gourmandises pour Noël, Natacha et Cyril proposent aux Villadéens et aux gens de passage tout ce que l’on peut attendre d’une épicerie digne de ce nom. Nous ne soulignerons jamais assez la chance que nous avons de bénéficier des services de commerces aussi dynamiques dans notre tout petit village. |
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Les boules !
Nous avions publié dans La Gazette 67 un extrait d’un article du journal Le Monde, envoyé par C.B. (Claude Bériot), témoignant que le jeu de boules a aussi sa place en ville et auprès des plus jeunes. Les Joyeux Boulistes de Villedieu y ont réagi. Voici leur réponse.
En réaction à l'article paru dans La Gazette n°67 du 15 octobre 2010 intitulé « Les boules », les « Papys bedonnants qui boivent du pastis » tels que C.B. (signataire) décrit les Pétanqueurs de Villedieu, voulons transmettre le message suivant. Mme C.B., vous êtes venue vers nous, pas pour nous rencontrer, car vous cherchiez « les Parisiens », accompagnée d'un jeune garçon que vous nous avez présenté comme « jeune champion francilien » que vous vouliez photographier en action ! Vous avez entraîné ce jeune garçon (à qui nous avons prêté des boules !!) de l'autre côté du terrain pour la photo-sans parisien-en nous-évitant, nous les assidus, les animateurs, les joyeux pétanqueurs, ceux qui prennent du plaisir à se rencontrer pour jouer, sans boire plus de pastis que d'autres --qui se cachent pour les boire-- !! Je trouve, madame, que votre photo est bien triste et votre article décalé. Si vous vouliez parler de pétanque à Villedieu, rejoignez-nous (avec stylo et appareil photo) et vous assisterez à un festival d'amitié, de rigolade, avec de vrais joueurs, que vous semblez ne pas connaître !! Nos parties de pétanque ont bien souvent l'allure de rencontres internationales AMICALES et conviviales… !! En vous attendant… Les Joyeux Boulistes |
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