Éphéméride :
2011, automne...
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Gazette N°73 - 16 décembre 2011
- Contes en Voconces
- Saint-Marcellin : deux versions de l’épopée
- Festival des soupes à Villedieu
- Festival des soupes : finale à Vaison
- Aïcha et Mansour se sont mariés
- Clément
- Marché de Noël
- Loto de l’Amicale laïque
- Douceur automnale
- Colis de Noël pour les seniors
- Cabosse et cacao
- Buisson
• Dramaturgie techno-bureaucratique à Buisson
• Travaux d'aménagement solidaire à Buisson
• Soirée châtaignes et vin nouveau
• Soupes à Buisson
- 11 novembre à Villedieu
- Cabaret ?
- Où est Blanche Neige ?
- L’école intercommunale de musique à Villedieu
- Les feuilles vertes se ramassent au râteau !
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Contes en Voconces [ par Michèle Mison ]
Il est 14 heures, ce lundi 28 novembre 2011. Les enfants du cycle 3 de l'école de Villedieu, accompagnés de leur institutrice Christine Hecquet, sont arrivés les premiers, suivis de ceux de Cairanne et Roaix, venus en autocar avec leurs maîtres.
Les enfants sont assis, sages. Une table est installée avec des gants blancs, des ballerines noires, une glace, du maquillage. Mais pas de mime. Où est-il ? Un monsieur s'approche de la table et, tout en regardant de tous les côtés pour ne pas être surpris, commence à regarder les objets. Puis, il enlève ses chaussures et met les ballerines, il enlève sa veste et en met une autre, il quitte son pantalon et se retrouve en collant, il s'assied à la table et se maquille. Le mime vient de naître sous les yeux des enfants attentifs et silencieux.
Après quelques numéros en solo, il choisit des écoliers dans le public et les invite à le rejoindre, les uns après les autres, pour une initiation à la technique du mime, ce qui donne lieu à des moments de franche rigolade. Ce sont les plus maladroits qui font rire, bien sûr, mais sans moquerie.
Au bout d'une heure environ, tout le monde est invité à se mettre debout et à essayer d'imiter le mime. La coordination n'est pas forcément au rendez-vous et le spectacle se termine dans un grand éclat de rire.
Les enfants ont passé un très bon moment et les adultes qui les accompagnaient aussi. Bravo à Patrick Loriot, notre mime d'un après-midi.
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Patrick Loriot et un mime apprenti
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Saint-Marcellin : deux versions de l’épopée
Version 1
Saint-Marcellin est une commune d'Isère d'environ 8 000 habitants, entre Valence et Grenoble, connue surtout pour son fromage.
Nous partons de Villedieu avec un bel autocar du « Petit Nice » à 7 heures 50. Vers 10 heures, nous arrivons à Chatte et visitons un jardin ferroviaire. Les trains miniatures n'intéressent pas que les petits, les aînés eux aussi apprécient le travail et le goût nécessaires à la réalisation d'un tel circuit.
Puis nous partons pour la visite des « Ravioles du Dauphin » où un film nous montre la fabrication des ravioles et c'est l'occasion d'en acheter pour certains.
Il est l'heure maintenant de se diriger vers le restaurant « Le Saint-Marcell'inn » où un bon repas à base de produits du terroir nous attend.
Nous nous acheminons ensuite vers l'Abbaye de Saint-Antoine, puis nous visitons une chocolaterie artisanale. Le chocolatier nous explique la fabrication à partir du cacao et nous invite à une dégustation bien fournie. Des gourmands achètent des chocolats malgré le peu de choix, car la chocolaterie est en cours de déménagement.
La suite de notre tournée devait nous conduire à une fromagerie, bien sûr. Le chauffeur téléphone pour annoncer notre arrivée et on lui répond que la fromagerie ferme à 17 heures. Il est 16 heures 50 et malgré son insistance, nous ne pourrons pas effectuer cette visite sur laquelle plusieurs d'entre nous comptaient pour déguster et acheter du Saint-Marcellin authentique.
Nous repartons donc, désabusés, vers Villedieu et le chauffeur, voyant notre déception, nous arrête à un magasin où certains se consolent en achetant fromages et pognes.
Nous arrivons à Villedieu vers 19 heures 45 et malgré cette déception finale, nous avons passé une bonne journée.
Raymonde Tardieu
Version 2
Le 13 octobre 2011 pour la dernière sortie de l'année une trentaine de membres est partie vers le village de Chatte en Isère. Après un trajet de deux heures, nous sommes arrivés à destination. Il faisait beau, mais frais.
Nous nous sommes arrêtés au jardin ferroviaire, créé en 1987 par Christian Abric. Il est devenu aujourd'hui l'un des plus beaux jardins miniatures animés d'Europe. Au fil du temps, après des milliers d'heures de travail, de construction, de jardinage et de réglages, c'est un formidable monde miniaturisé qu'il offre au public. Nous avons vu environ 30 trains de jardin, 200 wagons à l'échelle 1,22/5e, se croisent, traversant, surplombant et contournant villes, rivières, routes, lacs et montagnes. Le jardin naturel à l'échelle des trains était composé par des arbustes et conifères vieillis et réduits selon diverses méthodes japonaises (Bonzaïs). On a vu aussi des reproductions du patrimoine du Dauphiné comme le « Palais idéal du facteur Cheval », l'abbaye de Saint-Antoine et les maisons suspendues de Pont-en-Royans.
Après une petite pause café, nous sommes repartis vers Saint-Marcellin et une initiation aux secrets de la fabrication des « Ravioles du Dauphin ».
C'est l'histoire de deux frères, Patrice et Gilles Rambert. Il y a une vingtaine d'années, parti de rien, le plus grand s'est lancé dans la fabrication artisanale de la raviole, selon la recette de sa grand-mère « ravioleuse ». Le plus jeune l'a ensuite rejoint pour « faire la tournée » sur le plateau du Vercors. Leur entreprise compte aujourd'hui une dizaine de personnes, sur deux sites. 120 tonnes de « Ravioles du Dauphin » sortent chaque année de leur atelier de production. Le tour de main s'est transmis de génération en génération. Les ingrédients sont triés sur le volet, fabriqués par des producteurs sélectionnés. Par exemple, le Comté A.O.C. du Jura a 5 mois d'affinage. 45 meules sont livrées tous les 15 jours. Autre exemple, les 350 kg hebdomadaires de fromage blanc de Saint-Marcellin sont fabriqués avec le lait des vaches du Vercors.
Nous avons regardé un film de présentation de l'entreprise et sommes partis avec les sacs pleins de ravioles et en plus avec le demi-Saint-Marcellin, bardé d'une tranche de poitrine fumée, enrobé dans un carré de pâte feuilletée. Cette visite nous a vraiment ouvert l’appétit !
Heureusement le restaurant « Le Saint Marcell'inn » n'était pas trop loin. On a commencé avec un apéro au vin blanc et à la crème de framboise, suivi par une délicieuse salade « Saint-Marcellinoise ». La noix de veau était très bien garnie avec une sauce forestière et des ravioles du Dauphiné. On a fini avec un Saint-Marcellin affiné, une tarte maison et bien sur le petit café. Tout ça bien arrosé par les vins de la région.
L'après-midi a commencé par une visite à l’abbaye de Saint-Antoine au village du même nom. Les bâtiments nombreux et bien restaurés de l'abbaye dominent le village médiéval avec ses petites ruelles et maisons anciennes du XIVe et XVe siècle. L'abbaye de Saint-Antoine a été fondée pour accueillir les reliques de « Saint Antoine l'Égyptien ». Sa façade est de style gothique flamboyant. La construction de l'église abbatiale commence en 1130 et se termine à la fin du XVe siècle, avec une interruption de 50 ans entre1289 et1337. Un incendie a détruit le clocher et les toitures en 1422. En 1777, le monastère et ses biens sont transférés à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de l’ordre de Malte. L'abbaye se situe sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, ce qui fait que l'église accueille beaucoup de pèlerins, mais elle accueille également les malades venant toucher les reliques de Saint-Antoine pour que celles-ci les guérissent. Ces reliques ont été rapportées d'Orient.
Notre visite s'achève à la « Chocolaterie Pupin » à Chatte. Monsieur Pupin, artisan chocolatier, nous a tout dit sur sa passion et nous a fait découvrir son savoir-faire avec la dégustation de quelques-uns de ses produits.
On a repris l’autocar pour rentrer au village vers 20 heures. Merci à tous pour une journée très intéressante et bien organisée.
Roman Tomczak
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Festival des soupes à Villedieu [ par Annette Gros-Le Tacon ]
L’automne est arrivé... Le festival des soupes bat son plein. Il a eu lieu le lundi 31 octobre dans notre village sous l’œil attentif des caméras de TF1.
Les louchiers ont goûté et noté 14 marmites, le choix fut difficile. C’est la soupe d’Aurélie Monteil qui a reçu le coup de cœur du jury : le savant mélange d’une courge avec des patates douces, des châtaignes et des cèpes.
Après la proclamation des résultats, chaque participant a reçu une bouteille de Côtes du Rhône « Les Hauts de la Baude » et la troisième édition du livre de recettes du festival des soupes.
Deux cent soixante-treize assiettes de « fuselini à la bolognaise », suivies d’une portion de camembert et d’un éclair au chocolat, furent servies avec dextérité et bonne humeur par des bénévoles et des membres du Comité des fêtes.
Les Tambourinaïres firent chanter l’hymne de la Vénérable Confrérie des Louchiers Voconces : « Étoile des neiges », et bien sûr la « Coupo Santo » en provençal.
Une belle soirée conviviale partagée avec les Villadéens, de nombreux fidèles à cette tradition et quelques touristes de passage qui ont su apprécier.
Les quatorze soupes proposées ont été concoctées par : Annie Blanc, Ludivine Blanc, Agnès Brunet, Gabriel Charrasse (dit Bibi), Colette Auric, Armelle Dénéréaz, Delphine et Rebecca Dénéréaz, Annette Gros-Le Tacon, Aurélie Monteil, Majo Raffin, Yvan Raffin, Raymonde Tardieu, Diane Tomczak et La Ramade représentée par Nicole Finalteri, Bertille Léonet, Valérie Ollier et Gisèle Thion assistées de leur éducatrice Marie-Danielle Andrieux.
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La gagnante, Aurélie Monteil

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Festival des soupes : finale à Vaison [ par Sandrine Blanc ]
Le festival des soupes en quelques chiffres.
En 2011, le festival a 21 ans.
– 177 soupes présentées par les 16 villages du Pays Ventoux, contre 163 soupes en 2010.
– 770 litres de soupes, veloutés et autres potages servis au public.
– 1 mois de dégustation et de soirées conviviales animées par quatre tambourinaires.
– 280 membres ont composé le jury.
– 3 500 visiteurs se sont déplacés.
– 20 Grands Louchiers de La Confrérie des Louchiers Voconces, parmi lesquels se trouve une Villadéenne de 7 ans : Ludivine Blanc.
Cette année, 2 chaines de télévision se sont intéressées au festival.
– TF1, pour le journal de 13 heures avec Jean-Pierre Pernaut. Là encore, une Villadéenne s'est prêtée au jeu : Armelle Dénéréaz.
– France 3 Méditerranée, pour l'émission « 13 heures avec vous ».
Il était également prévu une émission pour Le 19.45 sur M6, mais le reportage a été annulé au dernier moment en raison du mauvais temps.
La grande finale a eu lieu le samedi 19 novembre à 19 heures à l'espace culturel de Vaison-la-Romaine.
Les 16 communes du Pays Vaison-Ventoux ont présenté sur un stand leur village en photos et ont offert un apéritif aux nombreux visiteurs.
Les Grands Louchiers ont gouté les soupes finalistes de chaque commune, puis se sont retirés pour délibérer. Pendant ce temps, le public a dégusté à son tour, et a pu voter pour leur soupe « coup de cœur » à l'aide de billes glissées dans un petit sac sur lequel était inscrit le nom du village.
Cette année, le prix du jury et le prix du public ont été attribués à Claude Bertet, résident à Crestet, pour sa soupe d'automne à la châtaigne et aux cèpes.
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Claude Bertet, vainqueur 2011
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Aïcha et Mansour se sont mariés
Mansour Belil et Aicha Imhi'outen se sont mariés à la mairie de Villedieu le 29 octobre 2011.
Mansour est maçon à Vaison-la-Romaine et Aïcha travaille à La Boîte à nougat à Crestet. Ils avaient d'ailleurs, comme témoins, Anne Kastens et Yves Tolleron. Ils sont Villadéens et habitent à La Baude.
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Clément [ par Brigitte Rochas ]
Sans doute pressé de découvrir le monde, Clément Favier est né avec quelques jours d'avance à la maternité de Carpentras, le 20 août 2011.
Bérangère Liber, Jérémy Favier et leur petite Lucie sont très heureux de l'arrivée de ce beau bébé de 4 100 g et de 525 mm.
Bienvenue à ce nouveau villadéen !
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Marché de Noël [ par Éliane Joyez et Mireille Dieu ]
C'est le dimanche 13 novembre que La Ramade a organisé le traditionnel marché de Noël.
Les exposants nous ont fait découvrir leur talent. Chacun d'eux, dans des domaines artistiques différents, a installé son stand dès huit heures le matin, en présentant des oeuvres de qualité.
On a pu s'attarder devant les tableaux de paysages provençaux et les toiles abstraites de Françoise Tercerie, la vaisselle en porcelaine finement lustrée par Nathalie Berrez avec bronze et métaux précieux tels que l’or et le platine, les bijoux façonnés par Maurice Reynaud avec des nacres, des perles d’eau douce de différentes couleurs en provenance des Philippines, des pierres semi-précieuses de Madagascar dont le gain des ventes est destiné à un orphelinat philippin qui a pour devise : « un bijou, un sourire ».
Murielle Bertrand nous a proposé son huile de noix ainsi que de belles courges afin de nous inspirer de bonnes recettes hivernales.
Le stand de Sabine Gros nous a donné des idées de décoration d'intérieur avec son linge de maison brodé. Elle présentait aussi des produits de beauté naturels.
On a pu admirer les foulards en soie peints par Marie-Paule Hannak, accessoires appréciés pour compléter nos tenues de saison.
La Ferme des Arnaud, représentée par Pierre et Martial, nous a mis l'eau à la bouche par ses produits « bio » : jus de raisin, olives, huile d'olive et tapenade.
Jocelyne Pouzet a exposé ses créations insolites en faisant revivre de vieux objets pouvant aller du rond de serviette à une lampe de chevet.
Les dames de La Ramade et de Bon Esper ont fabriqué divers objets tels que des personnages de crèche, des couronnes de Noël, des broderies, des bijoux, des boîtes à mouchoirs, des petits tableaux décoratifs et, pour régaler nos papilles, du pain d'épice, des croquants sans oublier les confitures de l’établissement et service d'aide par le travail (E.S.A.T.) Les chaux d'Abrieu.
Yveric Migliara, céramiste, nous a proposé une multitude de bols de couleurs naturelles, réalisés avec la technique de cuisson du « raku ». Il était à côté de Laurent Guionnet, qui avec ses sculptures en ferronnerie, a imaginé d'une façon originale la confection de boîtes décoratives en utilisant des formes sphériques et cylindriques.
Jean Dieu, président de la cave La Vigneronne, a présenté les vins de l'année. Jonathan Fauque nous a offert une dégustation des fameux vins de Villedieu et Buisson. Cette année encore, Élisabeth Bertrand, a œuvré pour le téléthon, qui aura lieu les 2 et 3 décembre, en nous proposant des écharpes tricotées de ses mains et ses savoureux croquants aux amandes. Les visiteurs ont flâné autour des stands de qualité, ils ont acheté et ont pu consommer durant la journée diverses boissons et douceurs. Pour le repas de midi, Majo et Yvan Raffin ont servi, au choix, quiches, salades, blanquette de veau et La Ramade a proposé des crêpes. Un marché de Noël très réussi qui aurait vraiment mérité une plus grande fréquentation de la part des Villadéens et des Buissonnais.
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Le stand de La Ramade

Jonathan Fauque, La Vigneronne
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Loto de l’Amicale laïque [ par Pour L'Amicale Laïque, Judith Derksen et
Cybelle Brazzi ]
Samedi 26 novembre, il y avait foule à la salle des fêtes de Villedieu ! Il s'y tenait le loto de l'école de Villedieu-Buisson organisé, comme chaque année, par L'Amicale laïque.
Après une dernière journée de préparation intensive, mais non moins sympathique, le loto a débuté vers 16 heures dans la bonne humeur générale. À l'extérieur, le soleil brillait agréablement et à l'intérieur l'ambiance était des plus chaleureuses.
Les habitants de Villedieu, de Buisson et des alentours étaient venus nombreux pour jouer tous ensemble. Et même les personnes qui ne pouvaient pas être là avaient également une chance de gagner : Olivier Sac tenait consciencieusement les cartons des absents par ordinateur.
Tout était très bien organisé : Marie Jouvet annonçait les chiffres gagnants, Véronique Berthet tournait le boulier du loto, Sylvie Puechlong vérifiait les quines et les cartons pleins et Sophie Bertrand s'occupait de distribuer les lots.
Les enfants jouaient avec beaucoup d’enthousiasme. La grande gagnante de la journée fut Ludivine Blanc : elle repartit chez elle avec deux beaux lots après avoir fêté son anniversaire. Quelle journée mémorable pour elle !
Les adultes, tous très concentrés, jouaient avec autant de ferveur que les enfants. L'heureuse gagnante, Cybelle Brazzi, également secrétaire de L'Amicale, remportait le voyage au ski pour 4 personnes.
Hélas, le bonheur d'être gagnant n'est pas pour tout le monde. Heureusement, l'ambiance du loto était suffisante pour la plupart des passionnés du jeu.
Les parties de loto terminées, Philippe et Laurence Cambonie arrivèrent avec une délicieuse tartiflette accompagnée de verdure et d'une salade de fruits pour le dessert. Le repas fut apprécié par les 120 personnes restées là pour le dîner.
Rien n'aurait été possible sans la générosité des nombreux commerçants de la région et l'implication d'un grand nombre de bénévoles. Nous tenons à les remercier tous très chaleureusement.
Rendez-vous l'année prochaine pour une nouvelle édition du loto de l'école de Villedieu-Buisson.
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Une heureuse gagnante !

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Douceur automnale [ par Annette Le Tacon ]
Dans la douceur automnale de ce mois de novembre, le samedi 12, le Comité des fêtes a organisé, comme chaque année, le « repas des bénévoles et des nouveaux arrivants ».
Cet événement a été mis en place par la municipalité afin de remercier les bénévoles qui ont œuvré toute l’année pour le bon déroulement des nombreuses festivités, ainsi que pour accueillir les nouveaux venus dans notre village, peu nombreux en 2011.
Après l'apéritif, les uns et les autres font connaissance ou se retrouvent. Une quarantaine de convives a dégusté de la daube provençale accompagnée de salade, de fromage et de tarte aux pommes.
Grâce à la clémence de la météo, cette année, le repas a eu lieu sur la place, alors qu’il était prévu à la salle Pierre Bertrand.
Merci à Majo et Yvan Raffin qui nous ont, une fois de plus, régalés et aussi à tous les participants qui ont fait la réussite de ce moment de convivialité.
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Colis de Noël pour les seniors [ par Yves Tardieu ]
Mardi 13 décembre, pour la deuxième année consécutive, les aînés étaient invités à la salle Pierre Bertrand pour le traditionnel colis de Noël de la municipalité. Ils étaient accueillis par Armelle Dénéréaz, Sandrine Blanc, Majo Raffin et Pierre Arnaud.
Comme l’année dernière, les enfants de l’école sont venus leur remettre le colis. La classe de maternelle accompagnée de son institutrice, Fabienne Bichaud, et de son assistante, Mireille Straet, a chanté pour le plus grand bonheur des aînés présents.
Enfants et anciens ont partagé un délicieux goûter préparé par les élus.
Tous sont repartis ravis de cet après-midi chaleureux qui a rapproché les générations.
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Cabosse et cacao [ par Brigitte Rochas ]
À l'occasion des fêtes de fin d'année, les rencontres familiales ou amicales s'accompagnent de plaisirs partagés dont la dégustation de chocolats fait partie. C’est l’occasion de se poser la question : d'où vient le chocolat ?
Le chocolat est obtenu à partir de la cabosse, fruit du cacaoyer (ou cacaotier), arbre pouvant atteindre dix mètres de haut.
Exigeant, ce végétal a besoin d'un climat chaud et humide, entre 20° de latitude Nord et 20° de latitude Sud, d'une température idéale de 24° à 26° (jamais moins de 10°), des pluies abondantes, un sol riche en potasse, en azote et en oligo-éléments, tout cela entre 400 et 1 000 mètres d'altitude. Ces conditions se rencontrent en Amérique centrale, en Afrique de l'Ouest et en Asie du Sud-Est.
Le cacaoyer appartient à la famille des Sterculiacées. C'est un arbre aux feuilles persistantes, son tronc de 30 centimètres de diamètre à l'âge adulte est recouvert d'une écorce grise et lisse. Les fleurs blanches ou rosées apparaissent directement sur le tronc ou sur les grosses branches à partir de coussinets floraux qui se forment tout au long de l'année. Fécondées par un insecte spécifique, seule une fleur sur 500 produit un fruit : la cabosse.
De 20 centimètres de long pour sept centimètres de diamètre, la cabosse a la forme d'un ballon de rugby miniature. Pendant les six mois nécessaires pour atteindre la maturité, sa couleur évolue selon les espèces : les grosses baies passent du vert au jaune (pour les forasteros), du rouge violet à l'orangé (pour le criollo). Leur poids varie de 200 grammes à un kilo. Sous une écorce épaisse, l'intérieur du fruit contient de 20 à 40 graines regroupées en épi dans une gelée blanche aqueuse, sucrée appelée mucilage.
Les jeunes plants nécessaires à l'établissement des plantations de cacao sont obtenus soit par semis des fèves (levée rapide entre dix et quinze jours), soit à partir des coussinets floraux mis en terre. Pour grandir, les jeunes cacaoyers ont besoin de l'ombre de la canopée formée de grands arbres appelés « mères cacao » ; ces grands arbres, essentiellement des légumineuses, leur fournissent les matières azotées très utiles à la croissance des jeunes. La première récolte a lieu vers la cinquième année. Chaque arbre porte environ 150 fruits soit six kilos de cacao.
Comme tous les végétaux, les cacaoyers sont très sensibles aux insectes ravageurs et aux maladies cryptogamiques. Sa culture se pratique toujours dans de petites exploitations familiales de moins de cinq hectares.
Après « écabossage », fermentation, séchage, torréfaction et broyage, ces graines ou « fèves » donnent la poudre de cacao, base du chocolat que nous connaissons aujourd'hui.
Il existe de nombreuses espèces de cacao, mais trois d'entre elles se partagent le marché mondial. Le criollo (« créole » en espagnol) variété d'origine très ancienne cultivée au Mexique, au Guatemala, en Équateur puis, plus tard, au Sri Lanka. Ce prince des cacaos, destiné aux chocolateries haut de gamme, occupe 5 % du marché. Le forasteros (« étranger » en espagnol) produit différents cacaos. Les plants sont plus résistants, plus productifs. On le cultive en haute Amazonie et en Afrique de l'Ouest. Cette production prend 85 % du marché et constitue la base des chocolats courants. Le trinitario, hybride naturel des deux précédents, doit son nom à l'Île de Trinidad où il a été tardivement implanté. De bonne qualité, ce dernier est caractérisé par une forte teneur en beurre de cacao. Sa part de marché est de 10 %.
À noter que les fèves de cacao peuvent fixer les métaux lourds, tels que le cadmium et le plomb, à faible dose.
Comment le chocolat originaire des régions équatoriales est-il parvenu jusqu'à nous ? C'est dans les mythes et légendes de la civilisation précolombienne que le cacao est évoqué pour la première fois.
Les Mayas, les Aztèques et les Toltèques d'Amérique centrale, conscients de la richesse exceptionnelle de la boisson préparée à base de poudre de cacao, ne la consomment que dans des circonstances particulières. Pour eux, cette préparation, le xocolatl, apporte la force, la puissance et la richesse ; elle a aussi des vertus curatives et aphrodisiaques. Vers l'an 1300 de notre ère, les populations établies au Mexique vénèrent Quetzalcoatl, dieu serpent et jardinier du paradis.
Lors de son arrivée aux « Amériques », Christophe Colomb ne prête pas attention à cette culture, mais Cortes découvre très vite la boisson royale, le xocolatl, boisson que le roi offre à ses invités dans des coupes en or que l'on jette après cet usage unique. Il constate aussi que les fèves de cacao jouent le rôle de monnaie pour payer les impôts et les achats domestiques. Un esclave vaut deux cents fèves de cacao, une tomate vaut deux fèves. Cortes est très intéressé par cet argent « cultivé ». À son retour en Espagne, il rapporte cette boisson que les nobles espagnols trouvent amère, ils y ajoutent du sucre de canne et en conservent l'exclusivité pendant près d'un siècle. En France, son introduction est la conséquence de l'arrivée des juifs espagnols fuyant l'inquisition.
Très appréciée par l'ensemble de la noblesse européenne dès le XVIIe siècle, elle suscite la réprobation de l'église en raison de ses prétendues vertus aphrodisiaques !
Quoi qu’il en soit, faites le bon choix pour Noël...
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Cabosse en coupe
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BUISSON
Dramaturgie techno-bureaucratique à Buisson [ par Pour l'association Les Barry de Buisson, Jean Housset ]
Quand les Peuples s'égarent, la honte est pour les Seigneurs ! Le peuple, c'est nous, les habitants. Les Seigneurs, ce sont Les Élus ! »
Les révolutions, les révoltes, les furies villageoises, les conflits de voisinage (qu'on peut toujours déplorer, tant pour les dégâts matériels que pour le désarroi des gens qui préfèreraient l'harmonie et la joie de vivre) ont toujours pour cause les abus de pouvoir.
On pourrait croire que « la démocratie », plus ou moins « représentative » permet une vie collective équilibrée, raisonnable. Mais non ! Le pouvoir et ses jeux, c'est grisant, quand l'argent coule à flots (Ô subventions !) et qu'il suffit d'emprunter et d'augmenter nos impôts !
Il était une fois un charmant village nommé Buisson. Toute une histoire : les Templiers, trouvant le site exceptionnel, y ont construit des remparts (XIIIe siècle ... et encore en bon état) entourés d'un bel écrin de verdure avec, en contrebas de la route départementale, à l'abri de la circulation, des maisons charmantes qui mériteraient rénovations et embellissement.
Le village périclitait, il y a quelques décennies, au point qu'il fallut fermer l'école. La classe unique fut convertie en salle des fêtes. Au dépeuplement a succédé l'arrivée des citadins, retraités, plus ou moins nordistes ou étrangers ayant atteint assez d'aisance pour acheter des maisons délaissées ou abandonnées, et les restaurer avec passion, se prenant d'amour pour la commune et la région, au point d'y rester et d'y être encore aujourd'hui. Ces nouveaux venus coexistent avec les familles vigneronnes, autour de cette colline coquette où il ne se passe pas grand-chose.
Trois cents habitants seulement. Aucun commerce : pas un ne pourrait y survivre, faute de clientèle suffisante. Vaison-la-Romaine, à neuf kilomètres, avec ses boutiques et ses supermarchés, offre une capacité d'approvisionnement irrésistible tant qu'il y aura des autos !
La municipalité (son maire en particulier) confortée par les technostructures que sont la copavo, le département, la région, la D.D.E., etc, ayant appris l'ambition urbanistique, et, comme bien d'autres, ayant compris qu'il suffit d'exprimer des « projets » pour déclencher des financements, et qu'il existe des subventions, il suffit donc d'avoir des projets, qu'on qualifie « d'intérêt général » et de « solidaires » (les grands mots qui en jettent) pour se lancer dans des achats ou des travaux qui peuvent être contestables (question de goûts) et budgétairement disproportionnés. Il est facile de justifier des décisions et de ne pas dire les véritables objectifs.
Voyons donc.
En août, les vacanciers sont tous là avec leurs voitures, et pendant quelques semaines, la place de Verdun est encombrée. C'est vrai, mais c'est la vie ! Où trouver, où proposer d'autres emplacements ? On y réfléchit.
Le boulodrome, récent, superbe mais inutilisé, ferait bien l'affaire : d'accès facile à l'entrée, déjà éclairé, ne gênant personne. Par-ci, par-là, quelques emplacements pourraient être aménagés. Mais non, c'est trop simple, pas assez ambitieux !
Le maire rêve d'urbaniser cette grande portion de colline, entourant les remparts, inutilisée, à l’état sauvage et méprisable quand on n'apprécie pas la nature.L’écologie reste un concept de « Parisiens » qui ne mérite pas la considération du monde agricole. Le maire réfléchit, parfois pense tout haut, et de-ci, de-là énonce ses idées.
« Non ! Surtout pas ! » lui répond-on chaque fois. Alors le maire nous rétorque que ce n'est qu'un projet : créer un parking pour six voitures derrière les remparts !
– Mais, comment çà ? Il n'y a qu'un chemin de promeneurs qui sent bon la noisette, comme dit la chanson.
– Qu'à cela ne tienne ! On va créer une route !
– Mais la pente est très forte !
– Qu'à cela ne tienne ! Ce sera une route en lacet, comme en montagne, avec un virage en épingle à cheveux !
– Mais cette route traverse le terrain d'une dame qui n'a pas envie de le vendre !
– Tant pis ! Et puis il faut bien faire passer quelque part les gros engins de chantier qui vont tailler la colline. La dame est loin et ne peut pas s'interposer. Et puis, des études approfondies réalisées par un cabinet d'experts bien chers, qui éditent de beaux dossiers, confortent l'idée !
En juin 2009, quelques citoyens inquiets avaient obtenu qu'une réunion d'information, à la mairie, permette de savoir où en était vraiment la municipalité dans ses investigations. Désaccord complet !
– Mais ce n'est qu'un projet, dit le maire. On vous dira quand le moment sera venu.
Malgré un courrier et des visites régulières des habitants inquiets qui ne voyaient toujours rien venir (et n'avaient pas accès au plan), aucune réunion d'information sur le nouveau projet n’a eu lieu ! Aucune communication. Plus rien.
Jusqu'au 17 octobre 2011, comme pour l'arrivée des chars russes à Budapest, on dresse des barrières, avec arrêté municipal, écrit en tout petit, stipulant : « Chantier interdit pendant toute la durée des travaux ». Les gros engins de chantier font alors irruption et la « lame » a tôt fait de tailler une route, de bas en haut, supprimant l'herbe qui retenait l'eau lors des orages, et les buissons, qu'on accuse d'être un risque d'incendie, et on coupe des arbres et arbustes qui gênent. D'ailleurs, l'employé municipal avait commencé bien avant, zélé dans l'usage de désherbant (dont on ne citera pas la marque) pour faire plus propre !
Après quoi, de gros camions ont amené d'énormes pierres, pesant des tonnes, pour consolider la colline fragilisée. Ces blocs n'ont rien à voir avec le style du coin, mais c'est la mode ! Et c'est du solide ! On élimine les vieux murs, estimés dangereux, et pour faire encore plus secure, on va rehausser le mur qui entoure l'ancien cimetière, pour empêcher les enfants de tomber !
– Mais en rehaussant ce mur de 50 centimètres environ, vous réduisez le panorama sur toute la vallée en contrebas !
– On voit bien suffisamment le paysage ! (ricanements...).
– Pourquoi pas une grille, qui permettrait le regard sans le restreindre ? (silence désapprobateur...).
Les jeux sont faits ! Fini « l'écosystème », c'est à dire cet ensemble naturel, qu'on qualifie de biodiversité, alliance du végétal libre et touffu, et de tous ces animaux, discrets mais pourtant présents (demandez aux voisins !). Chats huants, écureuils et autres se sont enfuis.
– C'est fini !.Les jeux d'enfants, qui aimaient tant ces petits coins de sauvagerie, tellement nécessaires, comme l'expliquent très bien les sociologues, philosophes et psychologues...
– C'est fini !.Le pique-nique des promeneurs dans l'herbe (et non pas sur la route bitumée ou les plateformes aseptisées).
– C'est fini !.Le rempart templier est découvert et n'est plus entouré de sa végétation protectrice et bienfaisante.
Une obsession municipale : qu'un handicapé en fauteuil roulant puisse faire son tour, à l'aise, d'où une voie élargie, tout au long des murs, non pas couverte d'asphalte (quand-même !), mais d'un matériau bizarre, la « clapissette », appellation vulgaire qui se veut sympathique et qui confèrera un genre artificiel, prétendument moderne, d'origine « naturelle », vraiment pas assorti aux valeureux remparts !
Nos réunions sollicitées avec insistance à la mairie, puis celle du 8 novembre à la salle des fêtes, nous révèlent trois cents mètres carrés « constructibles » ! Justification à peine avouée de cet ensemble routier démesuré pour « six » places de parking qui s'avèrent à usage privatif, alors que le terrain appartient à la mairie ! C'est comme çà qu'il faut comprendre les termes « solidaire » ou « d'intérêt général ».
Les citoyens venus nombreux qui ont fortement exprimé leur désapprobation par une pétition (484 signatures, 150 commentaires très motivés et documentés, sur Internet et sur papier) ont décidé de créer une association de sauvegarde du patrimoine écologique et culturel de leur village, rejetant ce chantier, en bloc, demandant d'arrêter les travaux et de réhabiliter le site.
L'association Les Barry de Buisson a vu le jour le 1er novembre 2011.
Un dossier complet, envoyé en lettre recommandée avec accusé de réception au Préfet, au Sous-Préfet, au président du conseil général, au député Durieu, au président de la copavo, Pierre Meffre et à Liliane Blanc, maire de Buisson.
La presse écrite, La Tribune, La Provence, Vaucluse Matin, la radio, France-Inter (émission « Carnets de campagne »), France Bleu Vaucluse et la télévision, France 3 Marseille, ont porté attention à notre « drame ».
Le délégué des Maisons paysannes de France a aussi exprimé sa désapprobation. Quant à la commission du patrimoine, elle ne peut rien pour nous ! Ce village n'est pas classé et pour obtenir les conseils avertis d'un architecte des Bâtiments de France, une demande doit venir du maire !
Quelle instance, quelle personnalité de poids voudront bien nous accorder un peu de considération pour faire entendre raison à une poignée de personnes embarquées dans un jeu infernal et très coûteux en ces moments où l'économie s'impose ?
Quelle instance, quelle personnalité de poids voudront bien comprendre notre désarroi de ne pas être écoutés et entendus ? Qui va remettre le calme dans ce petit village en colère ?
Tous Templiers ! Tous insurgés !
Pour contribuer à la pétition :
http://petition24.net/sauvegarde-ecologique-et-culturelle-de-buisson-et-son-patrimoine
Pour joindre l'association par mail :
lesbarrydebuisson@gmail.com
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Le beau village de Buisson

Un aperçu des travaux
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Travaux d'aménagement solidaire à Buisson [par Les élus de Buisson ]
En 2005, avec le Conseil architecture urbanisme et environnement (C.A.U.E.) une première réflexion sur les espaces de vie du village a été engagée. Elle portait sur la mise en valeur des entrées nord et ouest ainsi que des terrains communaux qui font l'objet des travaux actuels.
Le jeu de boules et le point d'apport volontaire au tri sélectif ont été réaménagés. Un abribus facile d'accès pour les transports en commun a été installé par le Conseil général de Vaucluse soucieux d'aider les communes.
En 2008, avec l'intercommunalité et financée à 80 % par la Région, une étude sur la requalification des espaces de vie du village a été réalisée par le bureau d'études Kanopé dans le cadre du Programme d'aménagement solidaire (P.A.S.).
Un schéma global a été proposé avec trois axes :
– les terrains communaux au nord du village : aménagement paysager avec possibilité de stationnement.
– la place de Verdun : limitation du stationnement afin de refaire de ce lieu un espace de vie.
– l'entrée sud du village : pour envisager un possible stationnement libérant des voies publiques de circulation et des terrains privés.
Le rendu d'étude a été présenté en réunion publique le 25 juin 2009 à 18 heures à la salle des fêtes du village (28 personnes ont signé la feuille de présence). Prenant en compte les remarques faites lors de cette réunion et pour répondre aux obligations de sécurité et d'accessibilité sur les espaces de vie du village, le Conseil municipal a décidé de réaliser les travaux d'aménagement paysager sur les terrains communaux des lieux dits « Le village » et « Le Barry ».
Le 17 octobre 2011, les travaux prévus ont débuté comme suit :
– zone dite de « l'ancien cimetière » : point de vue sur la vallée de l'Aygues : reprise d'une partie de la plate forme et du chemin d'accès pour harmoniser les niveaux. Création d'une rampe d'accès pour les personnes à mobilité réduite (P.M.R.), les fauteuils roulants, les poussettes d'enfants... Renforcement extérieur de la base du mur. Reprise du muret avec les matériaux existant sur place pour un rehaussement de 20 à 40 centimètres, répondant à la réglementation. Conservation des végétaux. Installation d'une table d'orientation.
– zone dite « Sous le Barry » : aménagement des plateformes et des voies de circulation existantes ; elles seront aplanies, stabilisées et sécurisées. L'entretien de cet espace et la lutte contre l'incendie seront ainsi facilités. Le stationnement (huit places maximum) sera possible sur la plateforme existante. Le mur bordant le chemin de Saint-Maurice sera renforcé. Par mesure de sécurité, la zone constructible sera déblayée et stabilisée par des enrochements. Il est prévu l'installation de bancs et la plantation de végétaux méditerranéens à faible demande en eau. Une partie restreinte de l'ensemble sera éclairée par des points lumineux très bas pour un éclairage rasant. La ligne électrique aérienne existante surplombant les terrains sera déposée et un réseau enterré sera créé par le Syndicat intercommunal d'électrification rurale. L’enfouissement de la ligne France Télécom bordant le chemin de Saint-Maurice sera pris en charge par la commune. Installation sur les deux postes de distribution de l'ensemble de l'éclairage public, existants, de variateurs basse tension pour une économie annuelle de 36 % de la consommation tout en gardant un niveau d'éclairement suffisant et uniforme.
C’est l’entreprise Eiffage qui a été retenue, avec un coût estimatif des travaux de 283 230,63 € H.T., soit 338 743,83 € T.T.C..
Des subventions ont été demandées et obtenues :
– Conseil régional : 146 717 €.
– Conseil général : 96 300 €.
– dotation parlementaire : 10 000 €.
Les élus de la commune n'ont jamais envisagé de couper tous les arbres, de bétonner et de goudronner cet espace, mais simplement de rendre ce lieu plus agréable et accessible à tous dans une démarche d'intérêt général.
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Piquetage sous les remparts
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Soirée châtaignes et vin nouveau [ par Sylvain Tortel ]
Comme chaque année, à pareille époque, la mairie de Buisson avait convié la population à la traditionnelle castagnade qui a connu un réel succès.
Les châtaignes cuites au feu de bois par Jean-Jacques Blanc, Richard Villet et Rémi Tortel ont été appréciées par les personnes présentes ainsi que le vin des Côtes du Rhône primeur des caves coopératives de Villedieu-Buisson et Tulette.
Liliane Blanc, maire du village, a remercié toutes les personnes présentes ... et à l'an que vèn !
Merci à tous.
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Soupes à Buisson
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11 novembre à Villedieu
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Cabaret ? [ par Le conseil d'administration
des « Remparts s'amusent ... sa muse ... et ça m'use ! » ]
Une soirée Cabaret à Villedieu ?
Quand ? Le vendredi 16 mars 2012 à 20 heures 30.
Où ? À la salle Pierre Bertrand.
Pourquoi ? Imaginons que ce soir-là la télévision soit en panne.
Que faire ? Et si on se réunissait, comme autrefois, entre voisins pour passer un bon moment : « Moi j'ai une histoire à vous raconter ! Et toi tu ne veux pas nous chanter quelque chose ? »
Donc, chacun est invité à venir participer ou écouter ou présenter qui, un sketch, qui une chanson, qui un numéro de domptage de girafe, lecture, poème, musique, magie, cirque, danse, etc.
Tout est bienvenu. Cette soirée se veut sous le signe de l'humour et du plaisir d'être ensemble.
Comment ? Les numéros sont à géométrie variable : seul, à deux ou à plusieurs.
Et ceci dans un temps limité (maximum 5 minutes) pour que chacun puisse s'exprimer et revenir sur scène pour un autre numéro.
Vous pouvez nous dire ce que vous prévoyez pour faciliter l'organisation, mais l'improvisation de dernière minute est aussi la bienvenue.
Pour tout renseignement, information ou inscription, vous pouvez vous adresser à Nathalie Berrez au 06 07 90 95 50.
Vous avez tout l'hiver pour vous préparer !
P.S. : Non seulement nous pourrons chanter, danser, nous amuser, mais aussi grignoter et ... « Boire un p'tit coup, c'est agréable ! »
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Où est Blanche Neige ?
Le comité de rédaction de La Gazette 73, après enquête, a pu remettre de l’ordre dans la famille « Cadew » et a attribué les bons surnoms aux bons noms. En revanche, il n’a toujours pas retrouvé Blanche Neige !
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Jérémy Dieu alias Cadew 3/4 | Martial Arnaud alias Cadew Cadew | Arnaud Faucher alias Cadew Fifou | Julien Bertrand alias Cadew Plastou |
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Simon Tardieu alias Cadew Grognon | Thibault Paris alias Cadew Dudule | Timmy Fauque alias Cadew Sexy |
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L’école intercommunale de musique à Villedieu [ par Bernadette Croon ]
Samedi 10 décembre, nous étions invités à écouter le concert donné par l'École intercommunale de musique à la Maison Garcia.
À dix-huit heures, la salle était pleine, il n'y avait pas assez de places assises pour tout le monde. De nombreuses personnes sont restées debout pendant la représentation.
Nous avons voyagé dans le temps, de Strauss à nos jours, en passant par les tubes des Beatles, de Michael Jackson, de Dave Brubeck, sans oublier le negro spiritual et les musiques de film.
Il y avait une grande diversité d'instruments : violons, piano, flûtes, trompettes, clarinettes, guitares. Les chœurs ainsi que les orchestres étaient composés d’élèves de tous âges qui nous ont offert une très agréable soirée.
Naturellement, les parents et grands-parents étaient très fiers des progrès de leurs enfants.
École intercommunale - Renseignements et inscriptions :
Copavo, avenue Gabriel Péri,
BP 90, 84110 Vaison-la-Romaine.
Permanence le mercredi au centre Escapade,
salle D2, de 10h à 12h et de 14h à 18h,
tél. 04 90 36 04 95.
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Les feuilles vertes se ramassent au râteau !
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