Éphéméride : 2012, été...

Gazette N°77 - 8 août 2012
   - Le pistou change de main !
   - Concert intercommunal
   - Fête des voisins
   - La fête de la musique
   - Céline et John
   - Hugo
   - Les Aînés en ballade : découverte du viaduc de Millau
   - Pas si mi-haut que ça
   - Gourmands
   - Méchoui de La Gazette
   - Un samedi soir sur la terre
   - Les Lions à Villedieu
   - Élections législatives
   - Cérémonie du 18 juin
   - Buisson
         • Apéritif de bienvenue
         • Messe à Notre-Dame-d'Argelier
   - Le billet

Le pistou change de mains !

Le pistou connaissait cette année un grand changement. En effet après vingt ans de bons et loyaux services, le Tennis club villadéen, après avoir fêté son XXe pistou l’année dernière, passait le relais aux Ringards. Cette soirée a été particulièrement réussie, que ce soit sur le plan de l’organisation ou celui de l’ambiance. La Gazette a interviouvé Jérémy Dieu, président de l’association des Ringards pour faire le bilan de cette manifestation.

La Gazette : pourquoi le Tennis club arrête-t-il le Pistou ?

Jérémy Dieu : Une certaine lassitude s’est installée au sein de l’équipe du club de tennis. Certains sont présents depuis le début c’est-à-dire vingt ans. Ils avaient envie de passer la main.

La Gazette : Pourquoi les Ringards ont-ils pris la relève ?

Jérémy Dieu : Après plusieurs sous entendus de la part du Tennis club, nous avons accepté la proposition. Nous ne voulions pas que le Pistou meure. C’est une fête attendue dans le village et aux alentours. Nous voulions qu’elle perdure.

La Gazette : Comment s’est passé le relais ?

Jérémy Dieu : Cette année, les deux associations ont travaillé ensemble. Philippe de Moustier, président du Tennis club, a été très présent pour la préparation. Régine Bellier s’est occupée des réservations et des placements aux tables. C’est un gros travail.
Christian Paris « Panoramix du village des Ringards » a accepté de continuer avec nous. Il fait la soupe depuis dix ans.

La Gazette : Comment avez-vous organisé cette journée ?

Jérémy Dieu : Tous les ringards étaient présents, une vingtaine. Nous avons modernisé la préparation des légumes en les découpant à la machine. C’est un énorme gain de temps. D’ailleurs, les anciens nous regardaient d’un air un peu « dégoûté ». Cela faisait des années qu’ils coupaient tout à la main.

La Gazette : Oui, mais du coup, il n’y a plus la pluche sur la place. Elle mettait déjà l’ambiance.

Jérémy Dieu : Si, nous avons quand même gardé une partie des légumes pour la traditionnelle coupe du matin. Une quinzaine de personnes était présente. D’ailleurs, lors de leur inscription, les gens nous précisaient qu’ils seraient là le matin pour la pluche. Nous avions gardé les tomates, les haricots verts et l’ail. Le pistou a été préparé par Mireille Dieu, l’aprèsmidi avec 56 pieds de basilic.

La Gazette : Combien de repas ont-ils été servis ?

Jérémy Dieu : Nous nous étions arrêtés à 399 inscriptions, mais quelques retardataires se sont inscrits à la dernière minute. Cela fait un petit peu plus de 400 repas servis.
D’ailleurs pour l’occasion nous avons fait faire des ticheurtes personnalisés couleur vert pistou que toute l’équipe portait. D’autres de couleur blanche étaient mis en vente lors de la soirée.

La Gazette : Pourquoi le choix d’un platiniste pour animer la soirée ?

Jérémy Dieu : DJ Basile est un ami des Ringards et nous voulions mettre notre touche « jeunesse ». Mais il était déjà présent l’année dernière pour la célébration des vingt ans du Pistou.

La Gazette : le thème « Le Pistou et ses rocks » reste-t-il d’actualité ?

Jérémy Dieu : Oui, nous gardons la formule. C’est elle qui fait la spécificité de notre Pistou. Une Rueda (salsa dansée en groupe) a permis de commencer le bal. Mais Basile avait des consignes et a tout de suite après enchaîné avec les rocks.

La Gazette : Des incidents pendant la soirée ?

Jérémy Dieu : Non tout s’est bien passé. Même la fontaine est restée vierge de toute intrusion !

La Gazette : ce phénomène étrange est peut-être dû au mistral qui soufflait ce soir là ?

Jérémy Dieu : Oui peut-être. Quelqu’un y a quand même trempé, mais la soirée était finie !

La Gazette : En tant que président des Ringards quels sont tes sentiments après cette soirée ?

Jérémy Dieu : Une grande satisfaction malgré la pression. Je suis également content de toute l’équipe, tout le monde était présent et s’est activé. Je n’oublie pas non plus les « satellites » tous ceux qui sont venus nous aider pour la coupe des légumes, la mise en place des tables et le service.

La Gazette : Et pour le nettoyage, toute l’équipe était-elle présente ?

Jérémy Dieu : Oui, le rangement s’est fait vers quatre heure du matin. Ça titubait un peu, mais tout le monde était là.

La Gazette : Aujour d’hui, la soirée est passée. Avec le recul quelles sont tes réflexions ?

Jérémy Dieu : Je n’imaginais pas que la préparation soit aussi lourde : les réservations, les commandes, la mise en place et surtout le stress !

La Gazette : Tu nous disais tout à l’heure que « Ça titubait un peu ». Étant présents au repas, nous avons effectivement pu remarquer la fréquentation exceptionnelle de la buvette.

Jérémy Dieu : Elle a très bien « tourné », le punch, préparé par Régine Bellier, est parti en une demi-heure et 230 litres de vin ont été éclusés.

La Gazette : Le pari est gagné, recommencerez-vous l’aventure l’année prochaine ?

Jérémy Dieu : (après réflexion et petit sourire…) Oui, nous continuons le Pistou ! Outre le plaisir que nous y avons pris, il ne faut pas oublier l’aspect financier. L’association vit principalement grâce aux subventions du conseil général, du conseil régional, de la Mutualité sociale agricole, de la mairie et du Tennis Club jusqu’à aujourd’hui. Les recettes permettront à l’association de réaliser les différents projets que nous avons en tête.

La Gazette : Bravo ! c’était une soirée très réussie.

Jérémy Dieu : Merci, mais je n’étais pas tout seul. Je remercie Philippe de Moustier qui nous a très bien conseillés, Régine Bellier pour son travail aux réservations et placements des tables, tous ceux qui ont aidé tout au long de cette journée, et bien sûr, tous les Ringards pour leur efficacité.









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Concert intercommunal [ par Bernadette Croon ]

Mercredi 20 juin, l’école de musique, avec la participation du choeur d’Orange, a donné son traditionnel concert de fin d’année au théâtre du Nymphée à Vaison-la-Romaine.

Des chants africains, du gospel, avec flûtes, violons, contrebasses et guitares. Nous avons pu constater que les élèves avaient bien progressé.

Nous avons passé une excellente soirée. Bravo aux participants.







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Fête des voisins






Retrouvez la Fête des voisins en images...







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La fête de la musique [ par Véronique Le Lous ]

Après avoir constaté que rien n’était prévu pour la fête de la musique dans notre village, et ne pouvant le concevoir, j’ai pris l’initiative, sous la gouverne de La Gazette, de demander à Mathieu Chanard et Sarah Willems de jouer sur la place ce jeudi 21 juin. Malheureusement Mathieu passant un examen le lendemain matin très tôt, il ne pouvait être présent. Sarah a demandé à sa mère, Joëlle Déderix, de venir jouer et chanter. La fête de la musique aura bien lieu.

C’est vers 20 h, au milieu du premier service de tapas, que nous avons installé le piano et la sono de Joëlle devant le regard ravi de l’assemblée.

Joëlle a d’abord chanté quelques « classiques » de la chanson française et ses propres compositions. Puis elle a entonné en duo avec Sarah quelques succès anglosaxons.

Yves Ramero a régalé l’assistance avec des reprises de Fernand Sardou et Fernandel, telles que : Aujourd’hui peut-être, Félicie aussi (chères à notre Provence) et bien d’autres titres.

La scène étant ouverte, une jeune fille nous a montré ses talents de chanteuse avec Sur la route de Gérard de Palmas. D’autres personnes sont également venues chanter au micro. La soirée touchait à sa fin, mais le public ravi en redemandait. Joëlle est donc retournée à son piano pour finir avec des chansons de Jacques Brel.

La fête de la musique a été créée en 1982 par le ministre de la Culture de l’époque : Jack Lang. Il invitait tous les musiciens à descendre et jouer dans la rue le soir du 21 juin, jour le plus long et le premier de l’été. Dès 1985, elle s’exporte à l’occasion de l’année européenne de la musique. Elle est célébrée désor mais dans 120 pays sur les cinq continents. Elle fêtait cette année ses trente ans.







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Céline et John [ par Yves Tardieu ]

John Poix et Céline Bodin se sont mariés à Villedieu.

Le premier juin, la cérémonie civile a été suivie d’un apéritif sur la place.

Le lendemain, les mariés se sont unis dans l’église du village.

John, neveu de Patrick Gay résidant à Saint-Claude, est chef de projet dans l’événementiel et Céline est responsable commerciale à Paris.

John tient leur fille Ema dans ses bras à la sortie de l’église.

Pour Céline, « Ces deux journées à Villedieu ont été fantastiques pour nous, notre famille et nos amis ».







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Hugo [ par Yves Tardieu ]

Hugo Bozek est né le 16 janvier à la maternité d’Orange.

Il pesait 3500 g et mesurait 49 cm.

Il est le fils de Laurence Marin, qui est en cours d’installation pour reprendre, à Saint-Laurent, l’exploitation familiale et de Frédéric Bozek, qui lui, travaille à Beaucaire dans les transports scolaires.

Bienvenue à Hugo !







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Les Aînés en ballade : découverte du viaduc de Millau [ par Jean-Louis Vollot ]

Étant donnée la distance à parcourir, nos vaillants « Aînés » avaient dû se lever tôt : rendez-vous devant la salle Garcia dès 6 h 30.

La première étape les conduisit à la cité templière de la Couvertoirade. Dans ce village qui a conservé la presque totalité de ses remparts du XIIe siècle, on est transporté dans une ambiance médiévale avec, tout au long de ses ruelles pavées, de nombreuses boutiques artisanales.

Après la balade venait le repas au domaine de Gaillac, sur le Causse du Larzac. Une auberge dans une ferme caussenarde dans le périmètre du parc régional des Grands Causses où depuis 30 ans, la famille Arnal élève des chevaux lusitaniens destinés au spectacle et à la tauromachie.

Le menu fut fort apprécié avec, en particulier un jambon flambé à la broche dans la cheminée et un délicieux « aligot ». Dans l’autocar, la digestion se faisant, toute la bande se dirigeait vers Millau.

Là, une visite guidée leur faisait découvrir le fameux viaduc, ouvrage de légende. Après onze ans d’études, trois ans suffirent à le construire. Il est long de 2 460 mètres, large de 32 mètres, et culmine à 343 mètres. C’est le viaduc de tous les records. Composé de sept piles en béton, de pylônes et d’un tablier en acier, il est à ce jour le pont « multi »haubané le plus haut du monde. Il est le résultat du savoir-faire du Groupe Eiffage qui a réalisé l’ouvrage. Si les commentaires du guide furent très complets, mais difficiles à retenir en détail, les Aînés ont cependant retenu que les techniciens de contrôle doivent monter à l’intérieur des piles une à deux fois par an, et pour la plus haute, il faut compter pas moins de deux heures de grimpette.

Enfin, pour clore cette magnifique journée ensoleillée, la balade se terminait par la visite des caves de Roquefort. Un site fort intéressant à découvrir et surtout agréable pour sa fraîcheur. Bien que cette sortie fût un peu longue en trajet, tous les Aînés ont pu rapporter de très bons souvenirs aussi bien culturels que gustatifs.









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Pas si mi-haut que ça [ par Raymonde Tardieu ]

C’est par un léger mistral que le club des Aînés est parti ce vendredi 22 juin à 6 h 30 pour une longue journée. Le car et ses 45 passagers ont pris la direction du viaduc de Millau, but du voyage.

Une première étape est prévue à la Couver toirade où le car arrive à 10 h 30. C’est un joli petit village classé et protégé, bâti au pied du château templier du XIIe siècle et de l’église, et doté d’une enceinte fortifiée du XVe siècle, du temps des Hospitaliers. Ses maisons en pierres et ses rues pavées sont bordées de nombreuses boutiques artisanales.

Les voyageurs prennent ensuite la direction de l’auberge du domaine de Gaillac à Sauclières, sur le Causse du Larzac, où les attendent les jambons à la broche, flambés sous leurs yeux au capucin, instrument indispensable à la cuisine caussenarde. Une crêpe au roquefort et une salade paysanne précèdent le jambon suivi d’un aligot, plat de la région, d’un plateau de fromages et d’une pâtisserie maison.

La digestion s’est effectuée dans le car qui emmène ses passagers alourdis vers le viaduc de Millau. Un guide les attend pour leur expliquer et leur montrer, grâce à des diapositives, les étapes de la construction de cet ouvrage d’art très impressionnant par sa hauteur (343 m) et sa longueur (2 500 m).
Puis, les caves de Roquefort s’ouvrent pour une visite tout en fraîcheur sous les voûtes de pierres. Un guide explique la fabrication de ce fromage à pâte persillée fait uniquement avec du lait de brebis et la dégustation proposée est appréciée si l’on en juge par le nombre d’achats effectués.

Il est 18 h 20 et le moment est venu de prendre le chemin du retour pour une arrivée à Villedieu à 22 h.
Malgré le trajet un peu long, la journée a été très agréable, bien remplie, les aînés sont revenus satisfaits des souvenirs culturels et odorants qu’ils ont pu rapporter.
Rendez-vous en septembre pour une prochaine sortie.


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Gourmands [ par Jean-Louis Vollot ]

Les Aînés, plus gourmands que jamais !
Après la sortie à Millau et à Roquefort, le semestre s’est terminé le jeudi 28 juin par le traditionnel loto du mois, à la salle Pierre Bertrand. Exceptionnellement, les adhérents eurent la surprise de participer à un goûter organisé à la terrasse de la crêperie La Remise, avec au choix : crêpes au sucre, au Grand Marnier ou à la confiture arrosées d’un verre de cidre.

Rendez-vous aux Aînés après les vacances d’été, en septembre, pour une sortie « bouillabaisse à Toulon ».







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Méchouï de La Gazette [ par Julie Bériot et Martial Harivel ]

Majo et Yvan Raffin eurent un jour la bonne idée de proposer aux Gazetteux et autres Villadéens de se retrouver dans leur jardin autour d’un repas auquel chacun participerait en apportant un plat de sa confection. La journée s’étant si bien déroulée, tout le monde souhaita la renouveler.

L’année suivante, ils proposèrent un méchoui, un souvenir pour eux des années passées en Algérie. Ce fut une superbe idée. Bon nombre de personnes aidèrent à mettre en place les nombreuses chaises et tables, les parasols, les toiles de parachutes, le coin apéritif, pendant que Majo et Yvan faisaient tourner le mouton sur la broche.

Les convives furent nombreux. Après l’apéritif, ils découvrirent un large plateau de petits plats : papeton, caviar d’aubergine, beignets de courgette, les fameuses storzaprettis et quelques autres « mises en bouche ». Puis l’arrivée du mouton fut acclamée. Ce fut au début un mouton entier, puis, afin que chacun profite des meilleurs morceaux, des gigots furent grillés. Ces retrouvailles se répètent ainsi chaque année.


Le méchoui est un plat arabe et non berbère comme le pensent souvent la plupart des gens. Les Berbères étaient en majorité des sédentaires vivant dans les montagnes et éleveurs de chèvres, alors que les Arabes étaient des nomades éleveurs de moutons. Nous évoquons cela au passé, car le régime colonial français a bouleversé fondamentalement les habitudes de ces deux peuples.
Le méchoui est un hors d’oeuvre servi en début du repas à l’occasion d’un festin, ou plutôt d’une diffa (repas offert à un invité). L’hôte sert toujours avec sa main droite des morceaux de viande délicieusement grillée et les offre aux invités de marque. On n’utilise pas d’instrument pour déguster un méchoui, en effet, la viande que la cuisson extrêmement lente a confite, se détache sans effort.
Les peuples nomades, qui étaient de grands éleveurs de moutons, possédaient des troupeaux pouvant atteindre plusieurs milliers de têtes. En parallèle, ils réservaient un petit nombre d’agneaux mâles élevés spécifiquement pour le méchoui. Ils les nourrissaient de cheih, une espèce d’armoise sauvage qui donne à l’agneau un parfum très délicat.







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Un samedi soir sur la terre [ par Joël Bouffies ]

Temps fort des premières festivités de l’été de notre village, le 14 juillet a été une belle réussite. Pas de feu d’artifice mais la fumée et le fumet des grillades, pas d’orchestre (défection au dernier moment) mais un platiniste (D.J. Sonorisation de Saint- Maurice-sur-Eygues) qui a enflammé la place jusqu’au bout de la nuit. Et toujours des rires, des regards qui brillent sous les lampions, le « rosé de Villedieu » qui scintille sous les lumières, les cris des enfants, les « rois » du disco, du tango et du rock qui font chauffer le pavé, l’occasion de belles rencontres, de discussions enflammées avec un point commun, l’amour de la fête et de notre village.
Un beau moment de convivialité et de partage « républicain », un vrai 14 juillet, quoi…

Il convient de souligner l’organisation sans faille du Comité des fêtes. Il fallait voir cette chaîne bien « huilée » qui depuis la friteuse jusqu’à la distribution des repas a assuré la satisfaction gustative de plus de 200 personnes. Les bénévoles toujours au bord de la « surchauffe » surtout près du barbecue, mais jamais dépassés, et avec le sourire...

En prélude à cette belle soirée, la journée a été animée par un vide-grenier (29 exposants) où chacun, à défaut peut-être de faire « l’affaire du siècle » a pu revisiter des décennies d’histoire familiale, objets oubliés, objets inanimés, jouets abandonnés… mais chargés d’émotion. Oui, ce jour-là à Villedieu, les objets avaient retrouvé une « âme ».

Villedieu, c’est l’esprit de la fête, un lieu propice à l’organisation de tels événements, mais c’est aussi tous ceux qui font vivre tout au long de l’année notre village, des bénévoles qui, pour ce 14 juillet, ont assuré depuis le matin très tôt jusqu’au soir tard dans la nuit et même le lendemain pour les derniers rangements... Sans eux, Villedieu n’aurait pas le même attrait...









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Les Lions à Villedieu

Robert Lions a transmis la présidence du Lion’s club à un Villadéen, Chritian Brunel, au mois de juin.


Le 17 juillet, le club s’est réuni sur la place de Villedieu, comme l’année dernière.


Attablés le long du Barri, ils ont dégusté les mets de nos trois restaurateurs.







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Élections législatives [ par Yves Tardieu ]

Nos trois villages ont confirmé de manière inégale leur fort ancrage à droite manifesté lors des élections présidentielles. Les particularités de la circonscription, avec les dissidences UMP, le luxe de deux candidatures d’extrême droite et la proximité géographique du candidat socialiste en sont sûrement les raisons.

Au premier tour, les scores des candidats d’extrême doite sont particulièrement différents. On voit bien que Saint-Roman a privilégié la candidate FN, alors que Villedieu a choisi Bompard et que Buisson a mis les deux à égalité. De son côté, Pierre Meffre est à un niveau élevé à Buisson et Villedieu, mais nettement plus faible à Saint-Roman.

Au deuxième tour, ces différentiations apparaissent aussi, avec le succès de Bompard à Saint-Roman, même s’il avait été boudé au premier tour, sa première place, inhabituelle même si c’est pour 4 voix, à Buisson. Dans le même temps, Pierre Meffre arrive en tête à Villedieu. Il faut remonter à 1988 pour y retrouver un candidat de gauche en tête au second tour. Il est vrai que la configuration du second tour, opposant le PS à l’extrême droite, était inédite après des duels PS/droite (2007) et droite/extrême droite (2002).

La carte de la circonscription montre l’emprise de Jacques Bompard sur Orange et le bassin d’Orange, avec des scores dépassant le plus souvent 60 %.

Elle montre aussi des choses plus surprenantes. On peut suivre la vallée de l’Aygues, de Caderousse à Villedieu en passant par Orange, Camaret, Sérignan, Travaillan, Cairanne, Saint-Roman et Buisson. Partout sauf à Villedieu, Jacques Bompard est devant, avec des scores souvent très forts.

Enfin, on peut noter que les communes du canton de Vaison (à l’exception de Roaix, Saint-Romain, Saint-Roman et Buisson) ont mis Pierre Meffre en tête ainsi que celles du canton de Malaucène (à l’exception du Barroux).





Résultats du 1er tour



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Cérémonie du 18 juin [ par Yves Tardieu ]

Cette émouvante évocation de Bir Hakeim, leçon d'histoire pour beaucoup, fut écoutée dans le plus grand recueillement par une assistance nombreuse. Elle fut précédée d'un dépôt de gerbes et annoncée par l’indicatif de radio Londres joué au saxophone par Jean Housset, qui, après l'allocution, clôtura cette commémoration avec la sonnerie « Aux morts » « La Marseillaise » et « Le Chant des partisans ». Yves Tardieu nous invitait ensuite à partager le verre de l'amitié.

On peut ajouter que l’évaluation des pertes humaines de part et d'autre est imprécise. D'après Pierre Messmer, il y aurait eu, côté Français, 170 morts, 130 blessés et 763 disparus. (Parmi les disparus, 143 furent des prisonniers dont le bateau fut coulé par un sous marin britannique !) Les chiffres concernant l'ennemi ne seraient pas connus.

Jean-Jacques Sibourg


« Quand à Bir Hakeim, un rayon de sa gloire renaissante est venu caresser le front de ses soldats, le monde a reconnu la France ».

Cette phrase a été prononcée il y a exactement 70 ans par le général de Gaulle, dans son discours du 18 juin 1942. Ce jour-là, il voyait la concrétisation de son engagement de 1940. Même si nous sommes réunis ce soir pour commémorer le 18 juin 1940, permettez- moi de me placer en juin 1942 et de raviver le souvenir de Bir Hakeim et des hommes qui y ont combattu.

La bataille de Bir Hakeim, à laquelle le général de Gaulle fait allusion, vient de se terminer. Elle s’est déroulée entre le 26 mai et le 11 juin 1942 en plein désert de Libye, autour d’un simple point d’eau. Cette bataille opposait la première division française libre, commandée par le général Koenig, aux troupes allemandes de l’Afrika Korps, commandées par Rommel, ainsi qu’à de nombreuses troupes italiennes, chez elles, car la Libye est alors une colonie italienne. Les troupes allemandes et italiennes font route vers l’Égypte pour prendre le contrôle du canal de Suez. Elles s’opposent aux armées britanniques.

À Bir Hakeim, la disproportion des forces est grande. Il y a côté français 3 723 hommes. Il y a côté allemand et italien plus de 35 000 hommes, avec de nombreux blindés et un appui aérien important. L’armement français est lui beaucoup moins nombreux et beaucoup plus hétéroclite.

Hétéroclite, le mot pourrait être repris pour les 3 723 soldats qui se battent pour la France libre. Il y a quelques officiers parmi les rares ralliés à de Gaulle, en particulier le général Koenig qui commande la troupe.

Pierre Messmer fit ensuite une grande carrière politique et fut premier ministre de 1973 à 1974.

Koenig est un des grands officiers de la France libre, par sa valeur militaire, mais aussi par ses qualités humaines et politiques. Il a été élevé au grade de maréchal de France en 1984 par le président Mitterrand. Il est l’un des quatre maréchaux issus de la Seconde Guerre mondiale avec Leclerc, Juin et de Lattre.

Il y avait de nombreux jeunes qui avaient réussi à quitter le territoire français pour rejoindre Londres et avaient été formés dans les camps de l’armée anglaise. Il y a aussi parmi les ralliés à la France libre de nombreux soldats venus d’Afrique équatoriale, une compagnie du pacifique, des goumiers marocains. Deux bataillons de la Légion, composés pour l’essentiel de réfugiés politiques espagnols, d’anti-fascistes italiens, d’anti-nazis allemands, et de Polonais, sont certainement les troupes les plus aguerries… L’un de ces bataillons est même commandé par un aristocrate georgien ayant fui l’URSS. Sont également présents des soldats britanniques. Au total, 53 nationalités sont représentées dans cette 1ère division française libre.

Qu’ont donc fait ces 3 723 hommes venus de partout pour permettre au général de Gaulle de parler de « gloire renaissante » ? Pas grand-chose à l’échelle des batailles gigantesques qui ont marqué la Seconde Guerre mondiale.

Et pourtant !
Ils ont tenu leur position pendant 15 jours dans des conditions extrêmement dures, marqués par le manque d’eau et la disproportion des forces militaires, enterrés dans le sable et les fortifications qu’ils avaient édifiées. Ils ont refusé de se rendre et ont réussi à se sortir du siège lorsqu’ils l’ont voulu, après que le commandement britannique a confirmé la réorganisation de ses troupes.

Ils ont en fait réussi, par leur courage et leur héroïsme, un exploit qui a eu un retentissement impor tant dans de nombreux pays comme en témoignent les déclarations de chefs britanniques ou même allemands, jusqu’à Churchill et Hitler.
Permettez-moi de saluer ce courage et cet héroïsme, même si de nos jours ce sont des valeurs qui apparaissent quelquefois surannées.

Pour le général de Gaulle, cette bataille et ce succès sont particulièrement importants.

C’est la première fois que des Français libres sont au feu devant l’ennemi, et quel ennemi, Rommel et l’Afrika Korps. Une partie des soldats présents a déjà combattu, mais contre l’armée de Pétain, en Syrie ou au Sénégal. Cette bataille est une première. Ce succès légitime l’analyse de juin 1940 : la défaite française, pour de Gaulle, est surtout due à des déficits de la stratégie et du commandement et non aux soldats. Un nouveau commandement, un nouvel état d’esprit, une vue juste de la stratégie permettent de vaincre.

La bataille de Bir Hakeim permet à l’armée britannique de se réorganiser. À El Alamein, où les Français libres combattent aussi, quelques semaines plus tard, elle pourra infliger sa première défaite à l’Allemagne. Sans Bir Hakeim, Rommel aurait conquis l’Égypte et le canal de Suez. L’hommage des Alliés aux soldats de Bir Hakeim est aussi un hommage à ce résultat.
La bataille de Bir Hakeim assied un peu plus la légitimité du général de Gaulle auprès des Alliés. C’est politiquement très important pour imposer la France comme membre des Alliés malgré la collaboration de Vichy.

Mais laissons là le cours d’histoire et revenons aux hommes. Je citerai une nouvelle fois le général de Gaulle, dans un discours du 11 juin 1942, le jour où la première division des Français libres réussit une percée à Bir Hakeim, se sort du siège et des bombardements après avoir accompli sa mission : « La nation a tressailli de fierté en apprenant ce qu'ont fait ses soldats à Bir-Hakeim. Braves et purs enfants de France qui viennent d'écrire, avec leur sang, une de ses plus belles pages de gloire ! »

À la mémoire de ses « enfants de France » venus de partout, de leur courage, de leur enthousiasme et pour certains de leur sacrifice, je vous demande d’observer un moment de recueillement.





Jean Housset, Roland Fontana, Jacky Barre, Yves Tardieu



Koenig à Bir Hakeim



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BUISSON

Apéritif de bienvenue [ par Chantal Ayme ]

C’est dans une ambiance chaleureuse que s’est déroulé dans le village de Buisson, l’apéritif de bienvenue du 16 juillet où plus d’une centaine de personnes était présente : touristes, Buissonnais et gens de la région.

Françoise Richez, guide conférencière, nous a expliqué l’histoire du village. Puis elle nous a conduits autour des remparts en empruntant le chemin de ronde ; à cette occasion, nous avons pu découvrir le magnifique panorama sur la vallée de l’Aygues depuis l’ancien cimetière. Nous avons pu apprécier au passage l’aménagement récent de ce lieu qui a tant fait couler d’encre...

La balade s’est terminée par la visite de notre petite église romane au riche passé.

Après ce moment de découverte et de culture, un apéritif généreux fut offert par la mairie aidée par des bénévoles.

Le groupe musical Tr yam accompagnait agréablement cette soirée conviviale.







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Messe à Notre-Dame-d'Argelier [ par Max Vilain ]

À l'occasion de la venue d'un groupe de Belges en vacances à la Magnanarié, une messe a été dite à la chapelle Notre-Dame-d'Argelier le 17 juin à 10 h 30. L'abbé Max Vilain, de Liège, a célébré la messe qui fut entièrement chantée. Plusieurs membres de l'association Notre-Dame-d’Argelier, présidée par Marie-Claude Degl’Innocenti, étaient présents.

À la sortie de la messe, comme de coutume, un verre de l'amitié était offer t par la cave de Villedieu-Buisson. L'abbé Vilain nous livre le texte ci-après pour nous faire part de ses impressions sur son séjour à Villedieu.

« Provence, guérison des Belges ».

En ce mois de juin, l'été se devait de commencer. Mais au nord, pluie et grisaille s'obstinaient et beaucoup de gens souffraient du mal redoutable fort bien décrit par Théophile Gautier : « la maladie du bleu qui se développe sous l'influence d'une atmosphère grise et attristée de brouillards », source de marasme profond. C'est la « nostalgie de l'azur ».

Répartis en trois minibus, une bonne vingtaine de Belges, bien résolus à réagir, sont venus en Provence du 13 au 24 juin, à Villedieu, à la Magnanarié, où la plupart avaient déjà séjourné. Heureux de trouver un ciel souvent limpide, ils admiraient tout : les vignes, les grands cyprès, les roseaux, les grosses tuiles, les églises romanes, la place du village avec ses platanes et sa fontaine, et surtout l'accueil de leurs hôtes !

Un jour le pont du Gard, un autre le marché de Vaison, tantôt les églises sur les collines escarpées, tantôt l'immensité plate de la Camargue, ici l'initiation à la soie, là, une exploration de l'univers de la truffe, rien ne leur resta étranger. Ils apprécièrent à Villedieu la pièce Le gardien de phrases de Nathalie Weber, et un autre soir le choeur de chambre féminin Calliopée.

Parmi tant de moments précieux, il y eut la messe du dimanche matin, préparée avec ses chants, célébrée au milieu d'un vignoble donnant une cuvée de renom, dans la splendide chapelle de Notre-Damed'Argelier, gracieusement mise à la disposition du groupe par les propriétaires qui, par leur présence au premier rang, firent grand honneur à tous les participants. L'aumônier, dans son homélie, rappela que la liturgie du jour portait à l'Espérance, en précisant la place du grain de sénevé dans l'évangile. Un grain de sénevé, rapporté de Terre sainte, passa alors de main en main.

Se rapportant au texte de Théophile Gautier évoqué plus haut, il rappela comment l'écrivain célèbre, dans son livre Loin de Paris, venu par Lyon et Montélimar jusqu'en Provence, s'était écrié : « notre guérison commence ! »

Merci, ô soleil, ô amitiés de Provence !





Une partie des fidèles





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Le Billet

Trente deux pages plus le À scotcher,
Cinq « éditeurs » et un metteur en page,
douze réunions dont une par jour les cinq derniers jours,
Quarante six articles écrits par trente personnes différentes,
Quatre vingt sept photos choisies parmi des centaines,
Trente cinq degrés à l’ombre les derniers jours

Ouf !

Il ne reste plus qu’à imprimer, plier, étiqueter et distribuer !







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