A LA UNE : EXCLUSIF !

Inondations à Villeperdrix

Voici que nos correspondants dans le Vaucluse nord sont revenus à Villeperdrix, hameau du bourg de Villedieu.

Nous avions récemment publié la photo de ce charmant petit village de la vallée de l’Aygues.

Aujourd’hui, après les crues catastrophiques de décembre, ses habitants sont soulagés d’avoir été épargnés par les conséquences du déluge qui s’est abattu sur la région.

Pourtant voici le propriétaire d’une maison située en face de l’épicerie qui a été victime de la "descente" des eaux.

Certains pourront le reconnaître , debout sur son toit appelant les secours.

Ce personnage, bien connu dans le village, est un peu fort, ne porte pas la barbe et circule par temps sec à bord d’un véhicule léger, bleu clair, de marque Peugeot.

Nous appelons ses concitoyens à manifester leur solidarité à l’homme qui s’est mouillé.

Les objets de première nécessité peuvent être déposés au Bar du Centre ou aux bureaux de la Gazette.


Moïse, Noé et Thor





La maison avant



Avant, le temps de l’insouciance



Le propriètaire sur son toit



Après, finie l'insouciance



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CONCOURS LÉPINE À VILLEDIEU

Brouette araignée

Cette curieuse machine, de la famille éloignée de la brouette, sur laquelle se déploient des filets formant une large corolle est une fabrication de Jacques Bertrand - la ramasseuse d'olives. Quelqu'un en avait eu l'idée mais n'était pas parvenu à une réalisation satisfaisante.
La voici à l'œuvre sous les oliviers. Les branches sont peignées et les olives reçues par les filets tombent dans une caisse. Une trappe permet de la vider une fois pleine. Grâce à ce procédé, les olives ne s'abîment pas et l'on gagne du temps. Trois déplacements de la machine suffisent pour récolter la production d'un gros arbre. Les heureux utilisateurs sont peu nombreux : les cousins de Jacques Bertrand.

Après la récolte, c'est le tri des olives. Il fallait donc un "engin" performant. Celui qu'il fabriqua est constitué de trois plateaux auxquels un moteur transmet un mouvement de va-et-vient. Les olives avancent par saccades, se calibrant d’elles mêmes en tombant sur différents plateaux, les plus petites étant destinées à la fabrication de l'huile.

Mais ce n'est pas tout. Il y a également des travaux dans la vigne que l'on peut simplifier. Cette fois c'est pour le ramassage du raisin de table. C'est un tricycle (sans pédale) muni d’un plateau où une cagette est posée de chaque côté. L’arrière du tricycle est muni d’un siège sur lequel on peut s’asseoir. On se déplace d'avant en arrière ou sur le côté selon le sens du travail, moins de fatigue et gain de temps assurés.

“Cette activité est un passe-temps” dit Jacques Bertrand qui met ses connaissances de mécanicien spécialisé pour les essais en vol au service de travaux agricoles. Il devait être loin de l'imaginer lorsqu'il survolait à 8 000 mètres d'altitude les vignobles et les champs d'oliviers.

Armelle Dénéréaz et Claude Bériot





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Carottes greffées

Patrick Abély a toujours été passionné par les machines, principalement les tracteurs, les machines agricoles et les machines de travaux publics. Lorsqu’il s’est installé comme pépiniériste avec ses parents, il y a déjà un moment, il a “gambergé” longtemps à la réalisation d’une machine à attacher les greffés. Les greffés sont des petits plants de vigne plantés très serrés sur des rangs dans les pépinières. Avant la machine, et quand celle-ci ne peut fonctionner (en cas de pluie par exemple), le travail se fait à la main, un travail long et pénible.

A cette époque, on ne trouvait pas de machines qui fonctionnaient vraiment et on n’en était qu’aux balbutiements de cette mécanisation. Patrick lui même a fabriqué un premier modèle qui ne marchait pas.
A force de “gamberge” et en fouinant “à droite à gauche”, il a trouvé l’inspiration dans les machines à ramasser les carottes qui ont un soc en cuillère qui va chercher la carotte dans le sol. Une “tête de récolte” achemine ensuite les carottes ou greffés grâce à des courroies qui les entraînent.

Les greffés ne sont pas des carottes. Ils sont plus fragiles, ont des racines pleines de terre, doivent être empaquetés et acheminés vers l’atelier.
Le principal problème à régler était alors celui du liage. L’idée a été d’adapter le lieur d’une vieille moissonneuse-lieuse. De mise au point en mise au point la première machine a fonctionné en 1982. Elle fabrique ainsi des fagots de 100 à 120 plans qui tombent par terre.

La machine a été constamment améliorée et adaptée depuis. Il fallait trouver le bon angle pour le soc, la bonne longueur pour la tête de récolte qui fait finalement 1 m 50 et trouver le bon positionnement du lieur. Bref, des années de travail et d’amélioration sans parler de la qualité de la ficelle et autres détails.
Finalement, Patrick Abély a mis au point une machine qui marche bien, qui peut récolter jusqu’à 250 000 plants dans une journée (cela dépend de la nature des sols et de leur humidité, ainsi que de la qualité de la pépinière), c’est-à-dire l’équivalent du travail de 10 ouvriers pendant 3 jours.

Le principe de cette machine est acquis. Celles que l’on trouve aujourd’hui dans le commerce de la région s’en sont inspirées selon Patrick. Aujourd’hui, il a abandonné son activité de pépiniériste, cette machine inventée pour son exploitation lui sert dans son entreprise de travaux agricoles...

Néanmoins, l’histoire n’est pas terminée. Cette machine doit être à nouveau améliorée. De plus en plus les pépinières sont plantées sur un double rang et il faut donc perfectionner la machine pour s’adapter. Patrick s’est donc lancé dans la conception d’une nouvelle machine.
Là encore, il n’existe pas de machines réellement performantes sur le marché. La base de la nouvelle machine est un soc plus grand et deux têtes de récolte. Pour l’instant, il n’y a pas encore de lieuse. Pour cette nouvelle machine, Patrick a collaboré avec Jean Christophe Labini, le compagnon de sa fille Laure, chaudronnier de métier.

La collaboration n’a pas été toujours simple, Patrick travaillant sans plan et uniquement en imaginant et décrivant oralement ce qu’il veut. Le prototype est au point et devait être essayé le lundi 22 décembre. A suivre.

Yves Tardieu









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ASSOCIATIONS


Amicale laÏque

L’Assemblée générale de l’association s’est tenue le 18 novembre dernier à la salle Pierre Bertrand de Villedieu. Malgré les absents, l’association vit et montre une bonne santé tant morale que financière.

Grâce à la présence de nombreux parents lors du loto annuel et de la fête de l’école qui sont les points forts de l’année et grâce aux subventions des deux mairies, les comptes sont bons. Ils permettent d’envisager les projets que les maîtresses mettent en place pour l’année scolaire à venir.

C’est ainsi que la cour de l’école maternelle sera dotée d’un magnifique petit train qui permettra à une dizaine d’enfants de jouer ensemble en toute sécurité et d’apprendre à échanger les rôles dans le jeu collectif. Cet achat important a suscité une discussion mais il a été défendu avec beaucoup d’arguments par Aurélie Martin, l’institutrice de la maternelle.
Les grands du 3ème cycle vont partir à Nîmes pour une classe multimédia et arts plastiques. Après avoir pianoté sur leurs claviers, les enfants visiteront les sites et nombreux musées pour s’éveiller à la peinture et à l’art. Prévu en janvier ce voyage sera bénéfique pour le restant de l’année ; les enfants pourront en effet mettre en application tous les acquis de ce séjour et en faire profiter les autres classes par la mise en ligne de leur travail et la création du site internet de l’école.
D’autres projets sont encore en cours, mais pas de doute, les institutrices seront heureuses de pouvoir les mener à bien grâce au travail de tous.

Lors de cette assemblée de nouveaux membres ont été élus au Conseil d’administration : Anne Kastens, Pascale Rincy, Véronique Mendy, Laurence de Moustiers, Nadège Moutard, Bénédicte Brunel-Ayme et Nancy Bellion pour remplacer les sortants ou démissionnaires.

Une réunion de ce nouveau Conseil d’administration a permis d’élire un nouveau bureau très féminin avec quatre nouvelles (en italique), le bureau ayant enregistré les démissions de Michel Legistre, Jean Luc Sausse, Christine Marin et Rosy Girau-del :

Anne Kastens, présidente
Pascale Rinci, vice présidente
Denis Tardieu, trésorier,
Laurence de Moustiers, trésorière adjointe,
Armelle Dénéréaz, secrétaire,
Bénédicte Brunel, secrétaire-adjointe.

Armelle Dénéréaz





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Échecs

Le club d'échecs de Villedieu, dont Denis Tardieu est président, n'est pour l'instant pas affilié à la Fédération (économies financières…). Il s'est donc rapproché du club de l'Isle sur la Sorgue auquel 7 licences ont été prises pour des joueurs de Villedieu : René Kermann et Denis Tardieu, Sébastien Chalan de Vaison, Bernard Lubrano de Mollans, Frédéric Alary de Cairanne et également pour Mathilde Giraudel et Damien Dénéréaz. Cela leur permet de participer à toutes les compétitions et tournois officiels et de jouer à domicile dans le cadre des championnats du Vaucluse par équipes.

Deux matches ont eu lieu cette année, Villedieu contre Bollène I et Villedieu contre Orange. Le prochain se tiendra chez nous fin janvier, six joueurs du club rencontreront ceux de Loriol du Comtat.

Chaque vendredi soir, dans la petite salle du bar (non-fumeurs...), six ou sept joueurs adultes participent aux réunions qui débutent à 21 h. Elles succèdent à celles des enfants qui sont là dès 20 h. Il y a environ deux ans qu'ils ont commencé à s'initier aux échecs grâce à René Kermann et Denis Tardieu, suivant des périodes plus ou moins régulières mais depuis la dernière rentrée, ils sont plus nombreux et assidus. Des enfants entre 6 et 8 ans découvrent les échecs dans des parties orientées sur le jeu des pions afin de se familiariser petit à petit au rôle de chacun et de leur importance sur l'échiquier.. Les parties se compliqueront au fur et à mesure des séances. Les premiers enfants à avoir participé sont toujours présents, ils en ont entraîné de nouveaux, certains parents assistent aux parties ou y participent.

Des leçons ont également été proposées par René et Denis à l'école, un vendredi sur deux après la cantine pour les enfants qui le désirent. Il y en a déjà eu deux et les joueurs en herbe sont une quinzaine. Dans tous les cas ces séances sont gratuites.
Il a été reconnu que la pratique du jeu d'échecs ouvre l'esprit et développe la réflexion et la concentration, capacités apportant beaucoup aux enfants dans leur travail pour l'école. René Kermann donne l'exemple de Mathilde, une enfant très vive, bavarde, qui ne passait au début qu'une dizaine de minutes sur une partie. Maintenant elle est capable de rester facilement 2 heures d'affilée sans broncher, à réfléchir et élaborer des stratégies de jeu en appliquant méthodiquement ce qu'elle a appris. Damien, lui, est plus technique, il recherchera des pièges pour faire tomber sa partenaire. Mathilde parvient parfois à les déjouer et c'est une véritable compétition qu'ils mènent grâce à une force de jeu qu'ils ont acquise.

Claude Bériot









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Diversification à la Gymnastique Volontaire de Villedieu

Trois cours sont donnés à la salle Pierre Bertrand, le lundi matin de 9 h 15 à 10 h 15 avec Annie Vasconi, gymnastique traditionnelle mais adaptée aux besoins de chacun, le mercredi soir de 19 h 30 à 20 h 30 toujours avec Annie Vasconi, cours plutôt axé abdos- fessiers et stretching et enfin le jeudi de 18h30 à 19 h 30 avec Marie-Jo Brydenbach, cours adapté à tous également.
En plus des cours de gym, Annie propose aux adeptes de la rando, des après-midi de marche sur les sentiers de la région. Chaque mardi, équipées de bonnes chaussures de marche, d’un bâton et d’une gourde nous nous retrouvons au point de ralliement, généralement à Nyons pour une balade de trois heures environ qui nous mène sur des circuits balisés de randonnée de difficulté variable et aux dénivelés également variables ! Il y en a pour tous les types de mollets et de courage. Une fois par mois, c’est avec le pique-nique que nous partons pour une promenade de la journée ce qui permet d’affronter les cimes environnantes.
Parmi les marcheuses, car il faut bien constater que la gent féminine paraît plus motivée par ce genre de sport, quelques cordons bleus nous font saliver et régulièrement la conversation glisse sur les recettes de ces dames et finissent par allécher tout le monde !!!
Et voilà comment l’idée de cours de cuisine a germé. Nous nous sommes retrouvées à sept pour apprendre à concocter la fameuse terrine de foie gras qui nous avait déjà régalées l’hiver dernier lors de la randonnée précédant Noël 2002 !
Marie-Eve, notre hôtesse et chef de cuisine, avait bien fait les choses. Dix re-cettes photocopiées nous attendaient, deux menus de Noël et surtout les foies frais prêts à être dénervés, épicés, terrinés et enfournés.
Quelques expressions savoureuses qu’il serait grivois de rappeler ici ont émaillé cette après–midi entre filles ! Mais le résultat devrait tout de même réjouir les palais gourmands de nos maris et amis pour ces fêtes prochaines.
Outre la terrine de foie gras en gelée au Sauternes, le menu de Noël se décline avec le chapon aux 40 gousses d’ail ou le jambon en croûte sauce madère, suivi du Saint Marcellin en aumônière et sa salade aux noix, ou le plateau de fromage à « mourir de plaisir » puis de la mousse de mandarines ou la charlotte aux marrons et sa crème anglaise au café. Inutile de dire que nous n’avons ni eu le temps ni l’appétit de tout faire ni de tout goûter mais l’envie certainement !
De toute façon, Marie-Eve nous a tout écrit et « si vous savez lire, c’est facile » nous a–t-elle répété, « même en étant de Villedieu on peut être capable de le faire ! » car il faut ajouter qu’elles sont taquines les Vaisonnaises et Nyonsaises réunies !
Pour les prochaines recettes de l’année 2004, on devrait se revoir en janvier avec un programme chargé mais tout aussi alléchant.
A bon entendeur salut ! Un petit truc encore… si quelqu’un se sent une âme de futur cordon bleu, rien de plus facile, adhérez aux Mille Sentiers, ( voir La Gazette 21) et venez nous rejoindre sur les chemins et sentes de la Drôme, du Vaucluse et sur les pentes douces de la gourmandise…

Armelle Dénéréaz









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CHAMP

Champ est le nom d’une association qui s’est créée à Vaison dans l’année 2003. Il s’agit du Collectif d’Habitants, d’Associations et de Mouvements de Pays. Ce groupe s’est déjà manifesté en organisant une grande réunion publique à Saint Romain juste avant la constitution de la Communauté de communes puis en organisant un forum sur l’eau à Rasteau. L’Assemblée générale constitutive de l’association a eu lieu en novembre.

Champ veut défendre la démocratie participative dans les communes, les communautés de communes et le pays. En ce moment se constitue un “pays”, dans le cadre de la loi Voynet de 1998, qui regroupe les cantons de Buis, Nyons, Vaison, Valréas, Grignan, Saint-Paul et Bollène. Toutes ces nouvelles structures peuvent permettre de mieux penser les territoires et agir.

Elles peuvent aussi contribuer à rendre les décisions de plus en plus opaques et lointaines pour le citoyen et pour les élus de base. L’ambition de Champ est de rendre le débat possible, de trouver les outils pour une démocratie participative et pour rendre les citoyens actifs.

Champ se propose d’organiser des forums de réflexion associant citoyens, élus et experts ainsi que des réunions publiques. Il s’agit aussi de rassembler et de diffuser de l’information nécessaire à tous et souvent peu accessible.

Dès le mois de février, l’association organisera à Vaison un premier forum. Comment imaginons-nous notre région, notre village dans 20 ans ? Quelle agriculture ? quel tourisme ? Combien de zones commerciales et de routes à 4 voies ? Que se passe-t-il si nous choisissons un développement économique et immobilier débridé etnon contrôlé ?

Nous voyons déjà la croissance un peu anarchique de Vaison, un prix de l’immobilier qui ne permet pas à une famille “normale” de s’installer chez nous, des projets de zones commerciales gigantesques.
Un autre avenir est-il possible que celui qui nous semble promis : bronze-cul haut de gamme de l’Europe du Nord ?

“L’ambition de Champ est de contribuer avec d’autres à la recherche et à la réalisation du bien commun dans un esprit reliant les problèmes locaux à la réalité globale qui les influence et les détermine en grande partie” nous dit le président de l’association Jean-Claude Besson Girard

Champ ne veut fournir aucune réponse à ces questions ni prendre partie a priori “pour” ou “contre” tel ou tel projet mais permettre à chacun d’avoir la parole et permettre à ceux qui décident de le faire en ayant le plus d’éléments possibles. Plusieurs Villadéens ont déjà joué un rôle actif dans Champ (Rémy Berthet-Rayne, Patricia Tardieu, Yves Tardieu) et La Gazette a décidé d’adhérer, dans sa réunion de décembre, au collectif. Par ailleurs la municipalité de Villedieu a apprécié la réunion de Saint Romain.

La Gazette reparlera donc assez régulièrement de Champ et de ses activités.

Yves Tardieu





ÉCOLE

Futurs artistes internautes

La classe du cycle III, c’est-à-dire les CE2, CM1 et CM2 vont découvrir Nîmes pendant une semaine avec leur institutrice, Laetitia Mevel. Les petits Villadéens seront accompagnés d’une classe de Lagarde Paréol, ce qui permet de réduire les coûts du transport et faire connaissance avec d’autres élèves de la région.

Cette classe transplantée se tiendra du 26 au 30 janvier 2004. Hébergés dans le centre Agora, spécialisé dans ce type de séjour et particulièrement orienté multimédia, les enfants vont être initiés à la conception de sites internet. Le projet est déjà bien avancé en classe. Munis de photos et textes qu’ils ont déjà préparés, les enfants, avec l’aide d’intervenants, vont concevoir et réaliser le site de l’école de Villedieu.

L’art est le deuxième thème de cette classe. Au cours de la semaine, ils iront visiter plusieurs musées dont la Maison Carrée.

Organisé tôt dans l’année scolaire, le travail de cette classe verte pourra être exploité pendant toute l’année et permettra aux enfants de profiter au mieux de toutes les connaissances acquises durant ce séjour.

L’équipement informatique de l’école, réduit mais existant, leur permet tout de même une bonne approche de cet outil et une utilisation quasi-quotidienne ainsi ils pourront visualiser et faire vivre leur site internet.

L’initiation à l’art d’une façon vivante et dynamique donnera une autre dimension à ce qu’ils apprennent. Elle apportera sans doute l’envie de visiter d’autres expositions, de feuilleter des ouvrages de peinture ou même de devenir de futurs créateurs. Un tel séjour ne peut que faire aimer l’école aux plus récalcitrants et faire regretter ce temps à leurs parents !

Un beau projet donc, financé pour un tiers par les mairies, pour un autre tiers par l’Amicale laïque, le restant étant assumé par les parents eux-mêmes.
Bon voyage à nos artistes internautes et félicitations à notre dynamique directrice.


Armelle Dénéréaz







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Marché de Noël - Noël à l'école

A l’école, la fin d’un trimestre scolaire est toujours un bon moment tant pour les enfants que pour les institutrices, avouons le…

La fin cette fois-ci est vraiment très agréable ! La perspective des vacances, de Noël, du repos, du ski pour certains, du soleil pour d’autres…

La dernière semaine a eu cet air de fête. Depuis lundi dernier un petit marché de Noël s’était installé dans la salle de la maternelle. En début de matinée et en fin de journée, maîtresses et élèves ont tenu leur stand avec assiduité et ont vendu au profit de la coopérative scolaire leur production : bougeoirs, cartes de vœux et autres photophores peints à l’école.
Vendredi après midi, cette semaine de Noël s’est achevée par une petite fête. Au programme, les contes de Kady qui était venue à Villedieu invitée par la Société de lecture (voir Gazette 21) suivis de l’arrivée inopinée d’un père Noël débonnaire qui, sous les cris joyeux des enfants, a procédé à la rituelle distribution de petits cadeaux.

Il avait également dans sa hotte d’énormes paquets, une télévision et un lecteur DVD que l’Amicale laïque a offerts à l’école. De belles projections en perspective…

Ce joyeux après-midi s’est achevé autour du goûter avant que les enfants ne quittent leur petite école jusqu’en janvier prochain. Bonnes vacances et joyeux Noël.


Armelle Dénéréaz







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ACTIVITES ET ACTEURS

Nouvelle infirmière

Depuis 1979, vous m’avez vue passer dans les rues ou sur les routes de campagne de Villedieu, à n’importe quelle heure du jour ou parfois de la nuit…Les années ont passé…

Je suis entrée dans presque toutes les maisons de Villedieu , je vous ai soignés du mieux que j’ai pu, j’ai souvent partagé avec vous des moments heureux comme de bien difficiles, mais tous des moments chargés d’émotion. VOILA !
Tout cela fut ma vie pendant bientôt 25 ans que je n’oublierai jamais. Aujourd’hui , l’heure de la retraite a sonné !

Certains d’entre nous connaissent Christelle, ma collègue, elle continuera ce que j’ai entrepris avec vous tous et je suis certaine que vous saurez apprécier son savoir faire et sa gentillesse auprès de tous les Villadéens.

Annette Gros

Pour contacter Christelle : 06 09 75 16 53


Annette

Les centaines de fesses que tu as piquées à Villedieu te souhaitent une excellente retraite. Les “non piqués” te souhaitent la même chose. Et tous gardent de toi un bon souvenir.
Amicalement

La Gazette





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Les secrets de Lola récompensés

Les secrets de Lola ont obtenu le 3ème trophée de la création d’entreprise.

Une idée : fabriquer des biscuits « comme avant à la maison ».
Un nom : celui de leur petite fille née peu avant l’entreprise et voilà « Les secrets de Lola » prennent naissance à Villedieu et après trois années d’activité obtiennent prix et reconnaissance.
Laurence Albanesi et Marc Bocassini ne ménagent pas leur peine pour mener à bien leur activité. Volonté, travail, exigence de la qualité sont des atouts qui les propulsent ainsi au premier rang des jeunes entreprises du Vaucluse.
C’est ainsi qu’ils se sont vus décerner le 3ème trophée de la création d’entreprise, parmi les douze entreprises finalistes, lors d’une cérémonie au Palais des Papes d’Avignon en présence de nombreuses personnalités du monde des affaires et de l’administration. Repéré par la Chambre des métiers, le jeune couple a été contacté en avril dernier pour participer à un concours destiné à encourager les jeunes entreprises selon des critères stricts auxquels ils répondaient parfaitement : bonne gestion, fabrication de produits frais, idée originale, recherche de développement tout en gardant une éthique claire, réseau de commercialisation.

Devant un jury de vingt-cinq professionnels de la gestion, du droit, des métiers de bouche, Marc Bocassini a présenté son activité et répondu aux questions. Parmi cent candidats inscrits, puis douze en finale, Les secrets de Lola arrivent troisième dans leur catégorie sur les quatre entreprises primées. Cette reconnaissance les encourage à continuer et à se développer.
Malheureusement Villedieu ne leur offre pas cette opportunité. A l’étroit dans leur petite maison, ne disposant d’un « laboratoire » que de 15 m2 et d’aucune possibilité d’extension dans le village, ils cherchent des locaux plus grands : 150 m2 leur seraient nécessaires pour continuer à travailler dans des conditions satisfaisantes.

« En effet, les boutiques spécialisées, les chambres d’hôtes, épiceries fines, hôtels… multiplient leurs commandes mais, seuls et sans espace, nous avons de plus en plus de mal à accroître notre production., à stocker les produits finis …c’est un vrai casse-tête » confie Laurence.
« Un projet dans un autre village du canton se dessine et c’est sans doute la mort dans l’âme que nous serons obligés de quitter Villedieu pour bénéficier de locaux plus grands et plus adaptés. Pourtant on commençait à faire notre « trou ». Nous recevons chaque année l’école du village et organisons des ateliers cuisine avec les enfants ravis et passionnés par l’expérience » explique Marc, « Mais on recommencera ailleurs, même si c’est triste pour Lola de quitter ses petits copains de classe »

En attendant, ils continuent sur leur lancée. Chaque année, ils créent des biscuits élaborés avec des produits frais et de qualité, qu’ils façonnent à la main ou découpent avec le petit emporte-pièce ménager. N’entrent dans leur fabrication que des arômes naturels et sélectionnés, ainsi l’eau de fleur d’oranger arrive du Liban . Un vrai régal… De la fabrication à la livraison, en passant par leur présence sur le marché de Vaison tous les mardis, ils font tout. Ils souhaiteraient maintenant pouvoir embaucher, le manque de place les bloque.

Souhaitons leur bonne chance dans leur activité et surtout une issue à leur problème d’espace. Connaissant les difficultés des petites entreprises il serait dommage de ne pas aider au développement de ceux qui ont la chance d’exister et de réussir en privant la commune d’un artisanat de qualité.

Armelle Dénéréaz







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Point poste ou agence postale

Tout le monde a entendu parler à la télévision ou la radio de la future fermeture de bureaux de poste.
Qu’en est-il ? Interview de notre postière par Claude Bériot.

Claude Bériot
La Poste a prévu de fermer 6 000 bureaux de poste en France. Villedieu en fera-t-il partie ?


Nathalie Boisselier
Certainement. Si le volume d’activité de notre bureau est assez important pour un petit village comme le nôtre, son coût d’exploitation doit être considéré trop élevé par rapport à son chiffre et La Poste doit faire des économies...

C.B.
Pensez-vous que l’échéance soit proche ?


N.B.
Non. Il n’y aura rien d’entrepris à Villedieu dans les 3 ans. Les premiers employés de La Poste concernés seront ceux qui partiront à la retraite, les autres seront reclassés au fur et à mesure dans des bureaux en principe situés dans leur région proche.

C.B.
Quelles sont les solutions qui seront offertes ?


N.B.
Il y en a deux. La plus intéressante pour les usagers, mais d’un coût certain pour la commune, serait la création d’une « agence postale » qui assurerait l’ensemble des prestations en place actuellement, à l’exception des conseils en placements. Ce service suppose l’emploi par la commune d’une employée, sans formation particulière, dont elle aurait la charge.
La seconde solution, un « point poste » qui se trouverait chez un commerçant, par exemple, et qui permettrait de maintenir à Villedieu la vente de timbres à usage courant, celle des «prêt-à-poster» : enveloppes pré-timbrées par lots de 10, enveloppes rigides, poste-livres ainsi que les emballages colissimo dans leur principales tailles (S, M, L et XL). Les plis et paquets, y compris ceux en recommandé, pourraient y être déposés. Enfin, c’est auprès de ce «point poste» que pourraient être retirés les plis et colis nécessitant la signature d’un accusé de réception que la factrice de Vaison n’aurait pu distribuer en cas d’absence du destinataire. Quant aux services financiers, il serait possible d’y effectuer des retraits de dépannage sur C.C.P. et sur livrets A (carte postépargne) dans la limite de 150 € par périodes de 7 jours consécutifs et par compte, ceci réservé aux titulaires d’un compte, habitant dans la zone de proximité. Par ailleurs, pour les personnes ne pouvant se déplacer, le «service commission» de La Poste leur permettrait de recevoir à domicile les dites sommes distribuées par la factrice de Vaison.

Nous avons trois ans pour que la solution la mieux adaptée au village soit adoptée. Pourquoi ne pas imaginer la création d’un point multiservices qui regrouperait, avec les opérations postales, des services dont les Villadéens aimeraient profiter tels qu’une machine à photocopier, une borne internet, un fax, la liste peut s’allonger.

A suivre ...

Claude Bériot


Taxi villadéen

Depuis le 20 décembre 2003 Villedieu a son TAXI (à côté de la mairie). C'est Alexandre Pouly, le gendre de Pierre et Raymonde Dieu, qui offre ses services pour tous types de déplacements, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Il est conventionné toutes caisses, assure les transports médicaux assis et les consultations vers tous les centres hospitaliers, ainsi que le transport de colis.

Il suffit d'appeler le :
06 82 93 68 42











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CHRONIQUE MUNICIPALE

Travaux à l'école

Michel Coulombel nous a fait visiter l'école et les deux appartements actuellement en cours de rénovation et nous a précisé la nature des travaux engagés et les conditions de réalisation.

Les façades de l'école, datant de 1947, nécessitaient une remise en état urgente. Les enduits menaçaient de tomber. Le choix s'est porté sur le recouvrement de l'ensemble des murs extérieurs par des panneaux isolants qui règlent à la fois la remise à neuf des murs, l'isolation thermique du bâtiment et celui du coût du chauffage. Un enduit sera ensuite réalisé dans les teintes proposées sur la maquette visible au secrétariat de mairie. On peut noter que le fronton central de la façade principale est conservé en l'état. Toutefois un nettoyage de la pierre a été fait permettant de découvrir un blason dont le détail n'apparaissait plus.

Dans le même temps, les travaux d'aménagement des deux appartements au-dessus de l'école ont été commencés. En remplacement des anciennes ouvertures, des fenêtres isolantes en PVC ont été posées, les sanitaires, salles d'eau, cuisines seront complètement refaits ainsi que l'installation électrique selon les normes EDF et le chauffage sera amélioré et adapté à la consommation de chaque logement. Enfin, les sols recevront un revêtement comprenant un isolant phonique pour protéger les classes de tout bruit.

D'autre part le plan d'aménagement comprend deux locaux de rangement séparant les deux appartements pour permettre le rangement des vélos et autres matériels qui encombraient jusqu'alors l'entrée et les paliers.

Afin que les enfants ne soient pas gênés par les travaux bruyants, ceux-ci ne sont exécutés que le mercredi ou pendant les vacances scolaire. Néanmoins, l'ensemble des travaux extérieurs et intérieurs devrait être terminé fin février, début mars.

Michel Coulombel nous a précisé que le Conseil municipal a préféré confier à un cabinet spécialisé la gestion de la location des appartements, tant en ce qui concerne le suivi du règlement des loyers que le choix des locataires. Conformément à un accord passé avec l'Etat, ceux-ci devront justifier de revenus leur permettant d’être bénéficiaires d'un logement social ainsi que d'un nombre de personnes adapté à l'appartement.

Quant aux enfants, on peut imaginer qu'ils seront beaucoup plus contents de se rendre dans leur école revêtue de belles couleurs, où ils auront bien chaud l'hiver. De bonnes raisons pour encore mieux travailler.


Armelle Dénéréaz
et Claude Bériot

















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Brèves

Colis de Noël
Le colis de Noël offert par la municipalité aux aînés - à partir de 75 ans - a été confectionné ce lundi 22 décembre par Sandrine Blanc, Christine Borel, Henri Favier, Huguette Louis, Maxime Roux et Jean-Louis Vollot... Il contenait du Chardonnay, un jus de fruits, des chocolats, des dattes, un ananas, des mandarines, une terrine, des biscuits, un suprême... Il en a été distribué 58.

Agenda
Un agenda 2004 est distribué aux Villadéens en cette fin d’année. Il est réalisé par la société qui a fait les plans de Villedieu il y a un an et qui “offre” l’agenda à la commune, en fait payé par les annonceurs.

Remise
Le 5 novembre 2003, leTtribunal de grande instance de Carpentras a débouté les voisins de la Remise de leur action contre la crêperie et la mairie.


Poubelles

On en cause souvent dans La Gazette et souvent au conseil municipal. Il est question de différentes actions possibles et aussi d’un certain découragement devant le manque de civisme. Une commission extra-municipale verra peut-être le jour. En attendant, on demande aux Villadéens de faire un effort pour le tri sélectif. Un conteneur pour le linge a été installé dans la cour nord des écoles. On peut y déposer toutes sortes de linge, des sacs à main et toute la maroquinerie, de préférence dans des sacs plastiques. Une fois par semaine un camion passe pour vider les conteneurs. Ce tri permet de faire travailler 900 personnes en France.

Yves Tardieu et
Huguette Louis







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Le point sur les travaux

Michel Coulombel a bien voulu dresser pour La Gazette un panorama des projets de la commune pour l'année écoulée.
Plusieurs projets sont en cours :
- trois logements sociaux
- un local poubelles derrière le garage de l'école
- la transformation de la maison Garcia en salle polyvalente et bureaux
- la station d'épuration
- la maison du disparu et le garage dépendant
- le P.O.S.

Logements sociaux : après bien des tracasseries administratives les travaux sont en cours. Pour les deux logements au-dessus de l'école, le montant de l'opération s'élève à 93 787,79 euros ttc, qui se décompose comme suit :
subvention P.A.L.U.L.O.S. 6 500,00
subvention Conseil régional
logements sociaux 27 440,00
façade 8 459,63
subvention Conseil général
contractualisation 2001 3 186,28
contractualisation 2002 37 670,15
Prêt Caisse des dépôts 15 531,73

Logement comble de la mairie : le montant de l'opération est de 39 364,27 euros ttc
Subvention du Conseil régional 10.182,60
Subvention du Conseil général 8.869,53
Prêt PLS à la Caisse d'épargne 19.682,13

Salle polyvalente : création d'une salle de 150 places avec cuisine, espace d'accueil et bar, toilettes au rez-de-chaussée. A l'étage, une salle de réunion pour les associations et locaux. La surface au sol est de 240 m2.
La 2ème partie du bâtiment comprendra un cabinet médical plus bureaux. Le permis de construire est accordé. Le montant des travaux se monte à 677 800 euros ttc et se décompose ainsi :
Salle polyvalente 380 000,00 ht
(y compris annexes et locaux associations à l'étage)
démolitions 21 000,00 ht
bâtiment existant conservé 110 000,00 ht
honoraires et bureau de contrôle SPS et assurance 75 288,00 ht
Total de l'opération 566 728,00 ht
TVA 19,60 % 111 078,00
Total ttc 677 800,00

La station d'épuration est prévue pour 2004. Le financement est effectué par l'Agence de l'eau, le Conseil régional, le Conseil général. La subvention est de 80 % étant donné que la station d'épuration est "innovante".
Le coût de l'opération est de 147 700 euros.

La maison du disparu : la mairie en est propriétaire, le déblayage des gravats est en cours. Il est prévu au budget une somme pour choisir et payer les maîtres d'œuvre qui feront une esquisse, pour refaire le toit de la maison, protéger les murs mitoyens et celui du garage qui devient garage municipal.

Un local poubelles est prévu derrière le garage situé au-dessus de l'école.

Enfin, une dépense est engagée sur le P.O.S., zone NNA. Le schéma paysager est terminé sur la partie “Gamet”.

Yvan Raffin


Comité des fêtes

Le Comité des fêtes vient de tenir son Assemblée générale annuelle.
Serge Bouchet, le président, présente un rapport moral satisfaisant par le nombre de fêtes organisées mais déplore la baisse de fréquentation du public et des bénévoles. La canicule de l’été n’est sans doute pas étrangère à cette tendance, mais il semblerait que les Villadéens se désintéressent un peu et se montrent moins sur la place.

Le vide grenier n’a pas attiré beaucoup d’exposants, les grillades du soir du 13 juillet ont été un peu boudées.
L’aïoli de la fête votive n’a pas fait le plein mais manger par une chaleur de 35° relève de l’exploit. Les présents ne s’y sont d’ailleurs pas trompés et la fraîcheur de la fontaine en a attiré plus d’un de gré ou de force ! La fête des vendanges, au contraire, a subi de fortes pluies qui ont retenu à la maison des convives et obligé à annuler les animations prévues. Même la soupe du téléthon - un succès l’an dernier - pourtant annoncée cette année par voie d’affiches n’a attiré qu’une trentaine de personnes !

Sur le plan financier, cette désaffection a certes des conséquences, mais l’association a aussi beaucoup investi dans du matériel (tables, friteuse) qui demande chaque année un certain renouvellement. Le solde reste néanmoins positif !
Le bureau sortant enregistre quatre partants : Serge Bouchet, Michel Legistre, Sandrine Blanc et Yvan Raffin.
Si les bilans ont été votés à l’unanimité, c’est en deuxième partie que la réunion a laissé apparaître une difficulté : le renouvellement du bureau. Restent en place Rémy Berthet-Rayne et Graham Yeats. Lionel Parra et Michel Muller accepteraient d’intégrer le bureau mais, à ce jour, il manque du monde.

Il a été prévu une Assemblée générale extraordinaire pour laisser le temps de trouver de nouveaux volontaires pour organiser la prochaine saison festive ou dans le pire des cas, prononcer la dissolution du comité.
Cette solution extrême serait dommageable pour le village qui risquerait d’être nettement moins animé en été et pour les associations locales bénéficiant du prêt de matériel de ce comité pour la bonne marche de leurs propres manifestations.
A cette heure des bilans c’est en tous cas le moment de remercier tous ceux qui ont donné de leur temps et de leur dynamisme pour l’organisation des fêtes passées.

Rendez-vous est donné à tous les Villadéens le 9 janvier à la Salle Pierre Bertrand avec des idées et des énergies nouvelles.

A.D. et Y.T.


Permis de construire

Demandés

Alain Monteil, plan de Mirabel, hangar agricole,
Alain Martin, rue des Espérants, garage, 80 m2
M. et Mme Parmentier, Le Boinan, extension, 36 m2
M. et Mme Brisson, restructuration d’une maison, 62 m2

Accordés

Mairie de Villedieu, Le Connier, réalisation d’une salle polyvalente, 424 m2
Michèle Raineri, Saint Claude, piscine
Antoine Martinez, bas Vernai, extension

Refusés

La Figueraie, Le Rocquas, bâtiment agricole





CONNAISSONS-NOUS BIEN NOTRE VILLAGE ?

Les chapelles de Villedieu

Chapelle Saint Claude
Elle appartenait aux Pénitents Blancs et se trouvait à l'emplacement de l'actuel réservoir d'eau du village sur la colline qui porte son nom. Elle fut acquise le 24 février 1819 par Dominique Romieux, négociant à Villedieu, pour la somme de 225 livres. Il est mentionné une restauration et une bénédiction le 13 avril 1847. On l'invoquait alors sous le nom de la Vierge Marie.

Chapelle Sainte Anne

Ancienne propriété de M. Helfer et aujourd'hui de M. et Mme de Moustier. Elle est située au quartier qui porte son nom. En 1790 elle fut saisie comme bien communal et vendue en l'an III.

Chapelle Saint Jean-Baptiste
Elle se trouvait sur la propriété de M. Bouche en bordure du chemin qui descend du bassin dit de la bourgade à l'usine à soie, La Magnanarié. En 1885 des travaux d'achèvement de cette chapelle furent entrepris pour la somme de 145 francs, tout compris. Elle fut achevée et bénie le 2 avril 1885, dimanche de la Pentecôte, par le curé Gazagne.

Chapelle Saint Laurent

Elle a fait l'objet d'une recherche la plus complète possible.
Cette chapelle existait avant 1648. Ayant été profanée du "temps du mal" (la peste), l'évêque ordonna une nouvelle bénédiction. On peut supposer que des personnes atteintes de la peste quittèrent le village et se réfugièrent dans la chapelle près de laquelle elles furent enterrées. Des ossements ont été retrouvés à proximité lors les travaux de drainage effectués par Pierre Bertrand. Ceci peut justifier qu'elle ait reçu une nouvelle bénédiction.

En 1764 elle avait besoin de réparations aussi fut-elle vendue à la Révolution. Restaurée en 1880, elle fit l'objet de pèlerinages.
Selon le registre des adjudications définitives du domaine national, il est dit qu'une première bougie fut allumée pour la vente d'un bâtiment dit chapelle Saint Laurent, provenant de la ci-devant Confrérie Saint Laurent, confrontant de toutes parties les propriétés de M. Bripac, territoire de Villedieu (actuellement propriété Ber-trand). L'agent national a annoncé aux assistants qu'il y avait une offre de 135 livres sur le dit bâtiment. Enregistré à Villedieu le 24 novembre 1819

L'intention de M. Breton, ainsi qu'il apparaît dans son testament fait à Villedieu le 23 mars 1861 par-devant Maîtres Bermès et Gaultier, est que M. Manuel était chargé de faire placer une cloche à la chapelle rurale de Saint-Laurent.

Délibération du Conseil de Fabrique de l'église de Villedieu (1852).
Vers l'an 1880 cette chapelle était tombée dans un état de délabrement tel qu'on ne pouvait plus y célébrer décemment les saints mystères. C'est alors que le Conseil de Fabrique (l'actuelle Association Paroissiale) résolut de faire appel à la générosité des paroissiens, appel qui fut accueilli favorablement. Malgré les mauvaises récoltes, on a pu réaliser en argent ou en travaux la somme de 416 francs 50. A cette somme vint s'ajouter celle de Casimir Breton habitant de la paroisse, homme recommandable, fort de ses sentiments religieux et son amour du bien. Ces 500 francs, il est vrai, avaient été destinés selon l'intention du donateur à l'achat et à la pose d'une cloche à ladite chapelle. Cependant les fonds dont disposait le Conseil de Fabrique étaient tout à fait insuffisants et ayant reçu en don une jolie cloche autrefois placée à la chapelle Notre-Dame du Saint Rosaire, le don de M. Breton fut, avec le consentement des héritiers, employé à la restauration de la chapelle Saint Laurent. Pour respecter autant que possible les intentions de feu Casimir Breton, ladite cloche reçue en don fut placée à Saint Laurent avec cette inscription" Don de Monsieur Casimir Breton .

Voici en quoi consista la réparation ou plutôt la reconstitution de la chapelle. Le mur de façade démoli jusqu'à fleur de terre fut reconstruit, la couverture entièrement renouvelée, la charpente remontée à neuf, le chœur complètement démoli fut allongé d'un mètre et reconstruit en forme circulaire. Seuls les murs latéraux étaient restés debout, mais ils subirent une modification en ce sens qu'ils furent exhaussés de septante-cinq centimètres.

L'ancienne chapelle n'avait ni plafond ni voûte et offrait un “coup d'œil désagréable”. Aujourd'hui une voûte élégante cache aux regards la boiserie de la charpente.
La chapelle ainsi restaurée fut bénie le 20 août 1882 par l'abbé Ville et M. le curé, doyen de Vaison, délégué en cette circonstance par M. l'abbé Clément, vicaire général du diocèse alors administré par sa grandeur Monseigneur Hosley.

Tous ces détails, jusqu'en 1962, ont été retrouvés dans les précieux livres conservés aux archives départementales d'Avignon, ensuite voilà quelques souvenirs que j'ai gardés en mémoire.

En 1962 la chapelle fut nettoyée intérieurement et repeinte par une équipe de scouts d'Alsace. En 1963 le tableau représentant Saint Laurent, très ancien et d'une valeur certaine, fut volé.

En 1975 Joseph Daviu était curé de Villedieu. Une souscription fut faite pour embellir cette chapelle. Le généreux montant permit de placer un dallage au sol, jusque-là en terre battue, et de placer un autel tabulaire en pierre au centre du chœur. Les travaux furent effectués par Pierre Fontana, maçon à Villedieu.

Pierre Bertrand, gardien de la chapelle, fit effectuer à ses frais un important drainage autour de la chapelle, les abords furent nettoyés et Suzanne Bertrand y planta un rosier sur le côté droit. Celui-ci fut retrouvé bien vivant lors d'un nettoyage récent. Cette chapelle se trouvant au milieu des vignes de Pierre Bertrand, des recherches furent faites pour savoir qui en était le propriétaire et la mairie de Villedieu obtint la certitude qu'elle lui appartenait. C'est ainsi qu'en 2001 la toiture de la chapelle, en très mauvais état, fut refaite entièrement par la municipalité. Au-dessous se trouvait une fausse voûte en cannisses plâtrées, fixées sur des poutres. Lors des travaux de remplacement de la toiture, cette voûte, pourrie, s'éventra menaçant de tomber sur les fidèles. Lors du traditionnel pèlerinage pour la fête de Saint Laurent le 10 août, la chapelle demeurait fermée, la messe avait lieu dehors malgré les intempéries.

En novembre 2002 avec l'accord de la municipalité, une délégation de douze membres de la Confrérie Saint Vincent de Villedieu s’est généreusement dévouée pour tomber cette voûte. Ce fut un travail délicat car les poutres tenant la voûte étaient entièrement endommagées. Grâce à la dextérité des confrères, le travail fut rapidement fait et sans accident. Les poutres furent évacuées dans des remorques, le reste brûlé et la chapelle nettoyée. Les abords pleins de ronces, de lierres et d'arbustes furent parfaitement déblayés.

Il reste à espérer que des subventions soient obtenues pour refaire cette voûte car, pour reprendre ce qui est noté lors de la restauration de 1881, "la chapelle qui n'avait ni plafond, ni voûte, offrait un coup d'œil désagréable" !

Yves Arnaud







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Le dernier notaire de Villedieu

Il y a près de cent ans, le dernier notaire de Villedieu arrêtait son activité.

Bien peu de Villadéens, parmi les jeunes, savent qu'il y avait un notaire à Villedieu et même plusieurs, successivement. J'ai pu retrouver quatre noms.

Maître Trescartes fut le dernier notaire de Villedieu de 1888 à 1904. Ses "minutes" sont toujours à l'étude de Me Montagard, notaire à Vaison la Romaine, qui m'a montré un gros volume où il est écrit, sur la page de garde : "Par décret du 9 juillet 1904 transmis à Me Berthet, notaire à Vaison".

Paulette Mathieu est d'avis que l'étude de Me Trescartes se trouvait dans une partie ou dans l'ensemble de l'immeuble de la pizzeria "La Maison Bleue".

Les notaires Mes Jancel, Chauvet et Bermes sont ceux qui ont précédé, dans l'ordre chronologique, le dernier notaire résidant à Villedieu. Leurs minutes, elles, sont en dépôt aux archives départementales à Avignon.

Mon photographe habituel (une blonde qui chante au chœur européen de Vaison) a pu se glisser sur le balcon, avenue Henry Rochier à Nyons, pour prendre une vue plongeante de l'emblème notarial. Merci aux collaborateurs de Me Nathalie Ripert (successeur de Me Martin). Cet emblème est propre à toutes les études notariales de France.

Thierry de Walque









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Clocher

Noël, c’est la fête des lumières. L’hiver, les longues nuits permettent d’apprécier plus encore les effets d’éclairage sur les monuments.

A Villedieu, la place, les monuments sont particulièrement bien mis en valeur pour le plus grand plaisir des Villadéens et des touristes.

Mais, depuis plus d’un an, un seul projecteur sur trois éclaire notre clocher (côté St Laurent), les trois autres faces que l’on aperçoit de très loin restent dans l’ombre. C’est un peu dommage car, au moins pour l’un des deux projecteurs, ce n’est qu’une simple question d’ampoule grillée qui nous prive d’un beau spectacle.

Pierre Arnaud





Mystérieux mystère






Dans le numéro 20 nous avions proposé cette photo-mystère qui a été pour la première fois un vrai mystère. Mis à part l’auteur du cliché, personne (ou presque) n’a trouvé de quoi il s’agissait.
Avant de dévoiler le mystère, nous proposons d’abord la recherche de Jean-Luc Anslot et la photo qu’il a prise lui-même. Fréquentant Villedieu régulièrement, il s’est pris au jeu et a trouvé quelque chose de ressemblant. Effectivement, c’est ressemblant mais ce n’est pas ça !
En tout cas, La Gazette est friande de textes et de photos pour répondre à ces mystères, même lorsqu’ils n’en sont pas. N’hésitez pas






De passage à Villedieu pour quelques jours, je séjournais à La Magnanarié
quand Armelle est revenue de la séance de pliage de La Gazette avec un exemplaire...
A la vue de la photo-mystère,
je me suis demandé si des grottes avaient été découvertes à Villedieu
et où pouvait bien se trouver cette rivière souterraine...
J’ai parcouru toutes les rue du village sans découvrir l’entrée de cette mystérieuse galerie.
Je me suis ensuite éloigné du village pour chercher un peu plus loin,
inspectant même sous les ponts, au cas où s’y trouverait quelque tunnel caché...
Rentré bredouille à La Magnanarié,
je me suis alors demandé si ce que j’avais cherché partout ne se trouvait pas sous mes pieds...
J’ai pris une photo sous la dalle de béton qui enjambe le ruisseau longeant La Magnanarié...
et je trouve le résultat fort ressemblant...
même si quelques éléments, peut-être une toile d’araignée ou des végétaux, ont disparu.
A-t-on vraiment découvert une grotte avec rivière souterraine à Villedieu ?
Ou bien la photo-mystère ne représente-t-elle que la face cachée d’une vulgaire dalle de béton ?
J’attends avec impatience la prochaine Gazette pour en savoir plus...

Jean-Luc Anslot (Liège-Belgique)



Jean-Luc Anslot a fait preuve d’ingéniosité et de persévérance. Pour autant, il n’a pas résolu le mystère !

La photo-mystère a été prise par le Villadéen barbu, un peu gros et qui se déplace en camion bleu. Il s’agit de l’intérieur de la fontaine sur la place, dont on peut constater qu’il est lui sans mousse !

Les lecteurs qui bénéficient d’une bonne vue pourront reconnaître le Villadéen en question au volant de son camion sur la photo ci-dessous. Ainsi, un deuxième mystère est résolu. Plusieurs hypothèses avaient été émises sur la propension de ce Villadéen à se garer sur la place près de la fontaine, au pied des panneaux de stationnement interdit. Certains pensaient qu’il s’agissait de pure flemmardise, les parkings étant au moins à 50 mètres du bistrot. D’autres pensaient qu’il s’agissait de pure provocation. D’autres que c’était pour être le plus près possible de sa maman. D’autres encore croyaient à une tentative d’art conceptuel, avec un travail sur le bleu, en dégradé, du bleu gris des volets de la mairie au bleu pétant de la maison bleue, il y a avait la proposition esthétique d’un bleu pétant gris sale...

Rien de tout ça ! Si notre Villadéen se gare là, c’est pour pouvoir faire boire sa vache à la fontaine. Ainsi, de tous les spécialistes du stationnement illégal (qui sont nombreux en attendant la prochaine fourrière intercommunale), notre barbu un peu gros semble être le seul à avoir une bonne raison de stationner à cet endroit, qui plus est en maintenant une tradition : faire boire un animal de trait pendant que lui-même se désaltère en face.


Yves Tardieu




Hommages

La Gazette a demandé à Henri Favier le texte de ses allocutions lors des enterrements d’Antonin L’Homme et de René Fauque. Avec eux ce sont à nouveau deux figures de Villedieu qui disparaissent, deux personnes qui ont construit le Villedieu de la deuxième moitié du XXème siècle, par leur expérience personnelle et humaine et leur participation active à la vie municipale et au développement viti-vinicole de la commune. Tout le monde se souviendra de la faconde et de la grande présence de « Tonin ». Quant à l’histoire de la famille Fauque, qu’Henri Favier esquisse au début de son article, elle est représentative aussi d’une histoire commune. Nombreux sont les habitants des montagnes de la Drôme à être « descendus » dans la plaine et beaucoup de Villadéens sont dans ce cas. Il y a quelque chose de plus et de remarquable chez les Fauque. Toute une famille est venue et tous ont fait souche à Villedieu ou presque : Léa Sirop, Julienne Dieu, Olga Marcellin, Marie-Lucie Sirop, Edmond Fauque à Buisson et Léopold Fauque à Tulette dont le fils Guy est installé à Villedieu.







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René Fauque

Lorsqu'à la Toussaint 1930 ils descendirent de la montagne pour leur conquête de l'Ouest, Abel et Adrienne Fauque et leurs 8 enfants âgés de 6 mois à 16 ans, entassés dans la camionnette d'une âme charitable, s'enfuyaient devant la pénurie, voire la misère. L'opportunité de vendre leur ferme isolée sur les hauteurs de Verclause pour acheter, même à crédit, la propriété Gamet, plan de Mirabel à Villedieu, était synonyme de mieux être social et familial.

Abandonner les terres ingrates et pentues de la Drôme pour les belles parcelles larges et planes à portée de charroi du Vaucluse équivalait à la découverte d'un Eldorado.
Et aussitôt on laboure, on sème. A l'initiative d'Adrien, l'aîné des enfants, on élève des lapins ; puisqu'il y a beaucoup de mûriers on fait des "magnaous" et après l'école, les jeudis, les dimanches, tout le monde à la feuille ! Entre temps les aînés font des journées aux olives ou sur les chantiers, et tout de suite, dans l'urgence, de l'argent frais : pensez donc dix assiettées à remplir … et sans allocations. Jeunesse d'aujourd'hui savoure bien ta chance !

Hélas, des années noires viennent entraver ce bel élan. Adrien emporté à 20 ans par une broncho-pneumonie contractée sur le chantier des écoles. René incorporé pour un service militaire à rallonge à cause des tensions internationales à Grenoble en qualité d'ordonnance d'officier, puis mobilisé en 1939 sur le front de la frontière italienne, libéré enfin à l'armistice de juin 1940. Hélas encore : au décès en 1941 à 52 ans d'Abel le père, René a 26 ans. Il devient chef d'exploitation puis en 1943 soutien de famille au décès d'Adrienne la mère à 52 ans également.

Famille décapitée, orpheline fratrie.

A ces années de malheurs succèdent heureusement les décennies prospères. Marié à Odette qui lui donnera une fille et trois garçons, René, réputé réservé, calme, discret et d'une gentillesse légendaire, se montrera très entreprenant. Anticipant sur l'air du temps à venir il va transformer l'exploitation vivrière en un véritable vignoble d'avant garde. Ce qui lui vaudra d'être mandaté par ses pairs au conseil d'administration de la cave coopérative jusqu'en 1970, me faisant alors l'insigne faveur de me proposer son fauteuil. Un honneur qui a nourri ma reconnaissance et mon amitié pour lui à vie et même au-delà de la sienne.

Parallèlement et sans l'avoir cherché, sollicité pour accéder aux responsabilités municipales, il siègera au Conseil sans discontinuer de 1944 à 1971. Ce pourquoi aujourd'hui notre drapeau est en deuil.

Et comme s'il n'avait pas assez subi, une douloureuse épreuve est venue briser une vieillesse qui eût pu être douce : la disparition prématurée voici 10 ans de son épouse Odette.
Il est des choses si injustes que des êtres aussi bons devraient en être épargnés.

Henri Favier











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Antonin L'Homme

Janvier 1918 - Venir au jour par temps de guerre, s'éveiller à la paix revenue, vivre une enfance perturbée entre traumatismes et espoirs retrouvés, connaître, alors que la vie fait germer des promesses, une adolescence troublée dans la perspective récidiviste de grands malheurs, grandir pour, à l'aube d'une majorité radieuse devenu homme émancipé, être envoyé au casse-pipe… Est-ce une vie ?

Génération sacrifiée, adieu vos printemps, vos folles années, adieu votre jeunesse confisquée !
Heureusement, au jeu du massacre, comme souvent à la belote, tu as été “crespinard” . Tu as gagné la partie. Tu as vaincu la guerre. Car les vainqueurs, hormis les monstres, les vrais vainqueurs, les seuls vainqueurs, qu'ils soient Tonin, John ou Frédrich, sont ceux qui rentrent avec leur peau. Il en est tant qui l'ont perdue…

Mais les aurores les plus belles naissent au bout des pires nuits … 1945 LIBERATION administrative, physique, morale, totale ! Après l'hiver, enfin l'été !
£
A 27 ans la re-naissance, le renouveau ! Croquer la vie à pleine dents, à rattraper le temps volé : famille, copains, fête, amour, Hélène, travail, chasse, Monique la joie, Christian, Coco, l'allégresse, famille, "ta famille", fécondes décennies, travail toujours, prospérité, Jean-Louis, Eliane, Véronique, grande famille, en filigrane le Bonheur. Honneurs municipaux, amis, fêtes encore… cocktail d'activités, panoplie de passion. Plénitude. Quelle densité, quelle vie !

Viennent alors les jours mélancoliques de l'automne, à regarder grandir tes petits-enfants, le temps des occupations au ralenti à contempler le raisin mûr, les va-et-vient à vélo, les premiers ennuis de santé, les loisirs en pente douce : piccolo dimanche matin, chasse de temps en temps, le permis par habitude pour faire illusion, mais sans illusions, la maladie enfin, insupportable à vouloir souhaiter le bout du chemin…

Et puis, et puis, et puis voilà, une misère couchée sous le tapis. Fin de partie. Fin d'une vie

Henri Favier











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Gaston Percheron

Colette et Gaston Percheron sont venus s’intaller à Villedieu en 1981 pour y jouir de leur retraite après avoir vécu dans la région parisienne et dans la région de Montpellier.
Ce sont les choix professionnels de Gaston qui les ont conduits à ces déplacements. Après avoir commencé comme grouillot chez un avocat avant la guerre, il entre à Alsthom en 1947 comme agent de service électrique, puis en 1958 chez IBM. Gaston s’est engagé dans la vie active avec son certificat d’étude et a fini sa carrière comme ingénieur dans une firme informatique. Autodidacte, il a dû par exemple apprendre l’anglais à 40 ans, ce qu’il a fait avec l’aide de Colette.

Ce parcours professionnel exemplaire a commencé réellement après la guerre, il avait alors 27 ans. Celle-ci, comme pour tous les jeunes hommes de l’époque, a joué un rôle déterminant. Jeune marié et jeune père, il est incorporé en 1940 et envoyé au Maroc dans les troupes qui séjournaient là-bas. Après la débâcle, il est intégré à “l’armée” d’armistice et envoyé dans les Chantiers de jeunesse créés par Vichy. C’est ainsi qu’il atterrit à Mirabel aux Baronnies dans la famille Salignon. Il y reste plus d’un an et c’est ainsi que Gaston a découvert notre région. Il y est toujours venu en vacances, accompagné de Colette pour la première fois en 1949, avant d’y prendre sa retraite. Cette photo a été prise à Mirabel en 1941. On le voit avec des fils électriques et un tableau, prêt à faire une installation.

En 1942, il quitte l’armée d’armistice pour rejoindre la Résistance. Il prend le maquis dans les Deux-Sèvres, dans la région de Thouars, en rejoignant un grand réseau : Libération-Nord. Son activité est essentiellement du renseignement, ce qui l’amène à Londres à l’occasion. Une de ces missions fut par exemple de détecter les bases de V1 dans la forêt de Chantilly. Il contribua à y mettre en place avec le pasteur Jousselin, un accueil pour sauver des enfants juifs dans le village de Gouvieux. (1)

Sa présence auprès d’un pasteur dans cette circonstance n’est pas un hasard. Gaston Percheron est né dans le protestantisme, même s’il s’en est un peu éloigné après. Il a participé au mouvement scout des éclaireurs unionistes et il était resté immergé dans ce monde à Mirabel chez les Salignon.

Nous avons tous connu Gaston et Colette au service des autres avec leur participation très active au Secours populaire de Vaison ainsi qu’à d’autres associations. Ils ont été également membres du parti socialiste. Ces engagements dans le droit fil de la Résistance et du scoutisme ont été pour Gaston ceux de toute une vie. Régulièrement, il s’est impliqué dans son travail au sein des comités d’établissement ou bien dans des associations pour permettre à des enfants ou des personnes démunis de partir en vacances, de bénéficier de loisirs ou de produits de première nécessité. Ce sens de l’action collective et de l’entraide ont conduit Colette et Gaston à participer à une oeuvre originale, le mouvement des Castors (2). Le principe était simple : plusieurs familles se regroupaient pour pouvoir construire leur maison, ce que les moyens de chacun ne permettaient pas. L’association portait sur l’achat en commun du terrain, des matériaux et sur l’apport le plus important possible de main-d’oeuvre de la part des associés. Ce que chacun ne pouvait faire, le regroupement et l’entraide le rendaient possible. Colette et Gaston ont participé ainsi à la construction de deux immeubles de trois étages et de 10 pavillons en vallée de Chevreuse. Il en résultait une forme de propriété collective mais chacun avait son logement. Une démarche utile donc mais aussi conforme à un certain idéal.

Aller chez Colette et Gaston à Saint Claude, c’est entrer dans une maison pleine de souvenirs, livres, bibelots, affiches, témoignages d’une grande richesse humaine.
Gaston était un lecteur infatigable. Déjà à 15 ans (en 1934 donc), il économisait son salaire de grouillot, marchant plutôt que d’utiliser le métro et se privant quelquefois de nourriture pour acheter des livres. Il était aussi musicien, jouant du piano et chantant dans des chorales, c’était un ténor. Passionné par la photographie, un certain nombre de ses couchers de soleil sont magnifiques.

Beaucoup de Villadéens connaissent aussi son goût pour la calligraphie. Il avait dessiné des affiches pour de nombreuses personnes : la boule du Barry, Michel Lazard, le domaine des Adrès, le Se-cours po-pulaire, ... ou des menus pour des restaurants comme la Bartavelle. Il avait donné à La Gazette un texte calligraphié fidèle aux engagements de toute sa vie. Nous le publions ci-dessous en hommage à une vie pleine et riche, en prise avec toute une histoire, celle de la France et celle de Villedieu, prenant au sérieux et ensemble les idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité.


(1) On trouve un bref résumé de cet épisode dans une interview de la femme du pasteur Jousselin, à cette adresse : http://www.cpcvunion.asso.fr/....
(2) Pour une présentation complète du mouvement Castor :
http://www.sciences-sociales.ens.fr/....

Yves Tardieu














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Photo mystère




D’où sort cette affiche de propagande ?
Quel breuvage vante-t-elle ?
Les réponses, avec votre aide, dans une prochaine Gazette...






BREVES

Illuminations
De plus en plus d’illuminations sur les maisons pour Noël à Villedieu. Au moins une quinzaine de maisons est ainsi décorée, souvent avec goût. Proposition : que La Gazette organise un concours des “maisons illuminées” l’année prochaine.
Yvan Raffin

Protestations
Dans la dernière Gazette, on a pu voir mon maître Jean-Jacques Favergeon en écraser dans les bras de Morphée après une bonne partie de chasse doublée d’un pique-nique copieux. On a oublié le petit chien qui doit courir le matin et supporter les ronflements l’après-midi !
Zoé

Dans ou sur ?
Certains lecteurs attentifs de La Gazette ont trouvé que les titres “dans le Larzac” donnés à deux articles du dernier numéro étaient fautifs. On ne dit pas “dans” mais “sur”, le Larzac étant un plateau.
Y.T.

4 286
Comme promis, La Gazette a consulté les hommes de l’art pour connaître le nombre de camions nécessaires à l’évacuation des 30 000 m3 de terres prétendument sortis des caves de la Galeria 3 voûtes chez Aude et Jean-Loup Verdier. Avec le camion jaune de la maison Abély il faudrait faire environ 4 286 voyages...
Y.T.

CB
Un Villadéen un peu gros, barbu, garant souvent de façon illégale sa couscoussière bleue, a égaré ses cartes bancaires en réglant ses emplettes au marché de Vaison. Le bar auquel ces documents ont été portés n’a pas su identifier un de ses fidèles clients sous son état civil officiel.Tout est rentré dans l’ordre mais entre temps le titulaire des documents avait fait prudemment opposition.
TDC-TDV

Remise
le 5 novembre 2003, leTtribunal de grande instance de Carpentras a débouté les voisins de la Remise de leur action contre la crêperie et la mairie.

Y.T.





EPHEMERIDE

Brassens à la Magnanarié

La Semaine Georges Brassens qui se tient au printemps à Vaison depuis 1997 n’existerait pas sans l’association « Les Amis de Georges Brassens », association composée de passionnés du célèbre chanteur et dynamisée par son président Georges Boulard « un passionné parmi les passionnés » ! Forte de ses 80 adhérents, venus de Belgique, de Suisse, du département ou de plus loin c’est chaque année toujours avec le même enthousiasme que l’équipe se retrouve pour que la fête ait lieu dans les meilleures conditions.

Le dimanche 30 novembre c’est autour d’un repas à la Magnanarié, que Georges Boulard et ses amis avaient décidé de se réunir pour une journée de détente et de retrouvailles. Après un copieux déjeuner c’est en toute simplicité que les chanteurs de l’association, amateurs ou professionnels, bien connus des habitués de la « veillée » du festival, ont pris la guitare et interprété quelques chansons de Brassens.

Les amis de Brassens ont plus d’une corde à leur guitare et c’est ainsi que Guy Béart, Boby Lapointe, Francis Cabrel et bien d’autres ont trouvé leur place dans cette évocation de la chanson française. Un tel patrimoine mérite bien cette passion, pas de doute les amis de Brassens et de Georges Boulard l’ont bien compris !

L’après-midi s’est passé en chansons et en rappels des meilleurs moments de la vie de l’association. Lors d’une brève présentation du prochain festival qui est pratiquement bouclé, Georges Boulard a évoqué les projets et rappelé que « sans les membres actifs du Conseil d’administration et tous les autres, rien ne serait possible et que c’est grâce à l’équipe que les concerts, les causeries, les expositions sont toujours plus nombreux. La collaboration avec le Village Vacances permet aussi plus d’ouverture». « Le festival de Vaison est devenu une référence en France et maintenant de nombreuses associations viennent prendre des idées chez nous ».

Beaucoup de pain sur la planche pour tous les bénévoles mais faire partie des « amis de Georges Brassens » c’est chaque fois une histoire de copains d’abord !


Armelle Dénéréaz











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La soupe téléthonesque

Huguette Louis et Michèle Benoist ont fait partie de la vingtaine de personnes ayant participé à l'élaboration de la traditionnelle soupe du Té-léthon. Cela se passait samedi 6 décembre sur la place Montfort où une grande tente avait été dressée pour abriter les volontaires qui se sont relayés pour l'épluchage et le découpage en tout petits morceaux, comme pour le pistou, de 300 kilos de légumes.

Pour leur participation au Téléthon 2003, Irène et Daniel Millet ont offert, comme les autres années, 40 kilos de saucisses de couenne à cuire dans la soupe et les producteurs du Marché d'intérêt national de Châteaurenard ont offert les légumes.
Pour profiter encore de la douceur du temps, les tables ont été sorties au soleil et la séance de travail a été un moment de plaisir dans une ambiance très sympathique à laquelle John Parson, le champion de l’année au concours des soupes, a apporté sa note de gaieté.

Sur le coup de midi Irène Millet est arrivée avec pâté (un peu bon !) et jambon, Lucette Fourteau avec des gâteaux pour un déjeuner pique-nique qui s'est terminé par un petit café à l’Universal.

La soupe a cuit tout doucement, pendant des heures, dans l'immense marmite prêtée par le Tennis club de Villedieu et, vers 16 h, les gens ont commencé à venir chercher leur soupe, délicieuse, que l'on dégusta un peu partout dans le canton.
Naturellement, Huguette participait le soir à la dégustation qui avait lieu dans la salle paroissiale, accompagnée d’une castagnade et d’un vin chaud. On peut regretter un manque de participation, une petite trentaine de personnes seulement et une recette que le Comité des fêtes a arrondie à 200 € pour en faire don au Téléthon.

Claude Bériot


On a enregistré un CD à Villedieu

Une grande effervescence régnait à l’église de Villedieu qui, le temps d’un week-end, s’est transformée en studio d’enregistrement.

Pas moins d’une centaine d’exécutants s’est installée pour un travail inhabituel, astreignant : l’enregistrement d’un CD en prélude aux concerts de Noël du Choeur européen de Vaison la Romaine étoffé par la présence de solistes et de nombreux musiciens de la région.

Le Chœur Européen de Vaison, l’Orchestre à cordes du haut Vaucluse, des tambourinaires provençaux, l’Ensemble de cuivres d’Avignon, René Linnenbank, baryton, Jérémy Rose, ténor et le chœur d’enfants de Vaison accompagné à l’orgue par Elisabeth Dubois ont, avec patience et assiduité, participé à ce travail minutieux et fastidieux dans l’église dont l’acoustique se prête bien à ce genre d’exercice.

Cette réalisation est possible grâce à la volonté et à l’exigence de Claude Poletti qui dirige le chœur depuis quatre ans. Son ambition est non seulement de donner à Vaison et à sa région un choeur de qualité mais aussi d’apporter aux choristes une culture musicale et vocale qui devrait leur permettre de progresser dans l’étude de nouveaux répertoires.

Un programme riche et varié sur le thème de Noël donnera à découvrir ou à redécouvrir de grands compositeurs européens : de nombreux Noëls populaires de traditions provençale, flamande, andalouse, des « Christmas carols » de John Rutter, compositeur contemporain, organiste au « Clare College Chapel Choir of Cambridge » dont la réputation n’est plus à faire sur le plan international, les Antiennes grégoriennes de Noël et Cantiques de Samuel Scheidt , un des principaux maîtres de l’orgue dans l’Allemagne du XVIIème siècle. Remarquable compositeur, Samuel Scheidt a subi, comme Prætorius, les courants novateurs venus d’Italie mais il a su réaliser la synthèse entre le style allemand et le style italien. Enfin « Die Geburt Christi » extrait de « Christus », œuvre que Felix Mendelssohn, écrivit l’année de sa mort en 1847 et qui est inachevée.

Noël a inspiré encore d’autres compositeurs qui ont été appréciés lors des concerts de Noël donnés à Nyons et Vaison les 18, 19 et 21 décembre. Ces concerts ont été dédiés à la mémoire de Patrick Fabre, maire de Vaison la Romaine, décédé récemment..


Armelle Dénéréaz















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Du nouveau à La Vigneronne

La cave la Vigneronne a invité les clients et les coopérateurs à venir déguster les primeurs et les nouvelles cuvées 2003 ; c’est devant un large choix que ceux-ci se sont retrouvés.
Entre le primeur, les vins de pays type Merlot ou Chardonnay, les Côtes du Rhône blanc et rosé, les rouges Notre Dame d’Argelier ou Templier , les cuvées village ou biologique chacun a pu tester, apprécier tout en accompagnant le divin nectar de pain et de charcuterie. Toute dégustation doit se faire dans de bonnes conditions !

Cette année, la Vigneronne a proposé une nouvelle cuvée « Vieilles Vignes » à la dégustation.
Cette nouveauté est en partie possible grâce au travail d’une nouvelle recrue au sein du personnel de la cave. Aurélie Haupaix, arrivée à la Vigneronne en mai dernier en tant que “technicienne amont”, a eu la tâche de sélectionner des parcelles selon des critères bien précis liés à la charge de raisin, à la qualité phytosanitaire, au terroir, à l’aspect de la vigne et c’est par ce travail de terrain réalisé en collaboration avec trente-neuf viticulteurs de Villedieu et Buisson qu’a été élaborée cette nouvelle cuvée.

« Pérenniser les cuvées et en créer de nouvelles par des sélections précises est un des objectifs que s’est fixée la Vigneronne » explique-t-elle.
Il est devenu clair que l’avenir de la viticulture se jouera grâce à la qualité, c’est à dire des rendements plus faibles mais une qualité optimale. La présence de cette technicienne est donc devenue indispensable dans une telle démarche.

« Après un temps d’adaptation, c’est dans un climat de confiance que je travaille avec les viticulteurs, je fais le lien entre eux et la cave » dit-elle, « Je suis une personne de terrain, j’aime ce pays et tous les matins j’éprouve beaucoup de plaisir à me retrouver dans les vignes dans un si beau paysage », raconte cette jeune fille passionnée par sa nouvelle mission.

Quand elle n’est pas dans les vignes c’est à la cave qu’elle consacre l’autre partie de son temps. Elle assure la traçabilité du vin de la vendange jusqu’aux différentes cuves. Tous les apports sont suivis précisément, notés, consignés en collaboration avec André Dieu et Jérémie Favier et ainsi toute défaillance peut être décelée et rectifiée rapidement.
L’organisation de dégustations comme celle-ci avec Jean Pierre Andrillat lui incombe également dans un souci d’une meilleure communication avec tous les partenaires de la Vigneronne.


Armelle Dénéréaz







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Après-midi exceptionnel au club des Aînés

Le jeudi 18 décembre, La Gazette et le club des Aînés se sont associés pour un après-midi du jeudi un peu exceptionnel.

Nous avions publié au mois de juillet une photo de la classe de filles de 1931.
Nous avons invité toutes les personnes présentes sur la photo pour des retrouvailles et des souvenirs autour de gâteaux et de boissons.

De l’avis de tous ce fut un après-midi réussi avec une présence nombreuse. Faute de temps et de place, pour pouvoir boucler cette Gazette avant Noël, nous reviendrons dans le prochain numéro sur cette classe, ses élèves et ce qu’elles sont devenues.
En attendant, nous proposons cette photo de toute l’assistance.

Un grand merci à tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette journée en organisant les déplacements, en préparant des gâteaux et en faisant les courses.


Yves Tardieu









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Il a plu

Deux images de l’Aygues après les pluies de début décembre. A noter qu’une partie des ramières en dessous de chez Roger Tortel a été emportée.
Villedieu, comme tout le département a bénéficié d’un arrêté préfectoral de catastrophe naturelle qui peut permettre aux personnes privées de faire jouer leur assurance et à la commune de faire réparer les chemins abîmés.
Cela dit, rien de commun avec les communes vraiment sinistrées dont certaines ont encore les pieds dans l’eau.


Yves Tardieu









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Tess et Nath

Tess et Nat nous ont donné à nouveau rendez-vous les 5 et 6 décembre à la salle Pierre Bertrand où l’on a pu s’émerveiller de leurs réalisations dans les arts de la table présentées avec goût.

Avec le talent que nous leur connaissons, elles manipulent le pinceau et le crayon avec finesse, elles appliquent parfaitement la couleur et le dessin qu’elles auront préalablement déterminés selon l’inspiration. Tess et Nat sont très complémentaires dans leur travail et expriment leurs idées à travers des motifs originaux qui viendront décorer nos assiettes, nos verres et autres accessoires sur les tables à l’occasion des fêtes de fin d’année.


Mireille Dieu







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RECETTES

Les carottes sont cuites

Essai transformé pour John Parsons qui, avec sa fantaisie de carottes et de coriandre, a remporté la grande finale du Festival des soupes. Il ne nous manquait que la recette...

John fait la cuisine comme un artiste, il crée. Il cherche, essaie, tâtonne, pour enfin aboutir au résultat qui lui convient.

De bons produits sont à la base de la recette :
1 kg 300 de pommes de terre, 2 kg 400 de carottes, 3 oignons, 14 gousses d’ail, 5 cuillères à café de coriandre, 3 cuillères à café de cumin, 10 cuillères à soupe d’huile, sel, poivre, crème, carvi, piment d’Espelette.

Dans sa cuisine de l’Ecole buissonnière, il raconte à La Gazette la fabrication de cette soupe.
"J‘ai coupé les pommes de terre et les carottes en dés, fait revenir les épices, les pommes de terre, les carottes, l’ail et les oignons.
Ensuite j’ai ajouté les tomates pelées et quatre litres de bouillon de légumes, petit détail : c’est pour dix litres que je fais cette soupe. Il en faut pour soixante personnes...Ensuite j’ai salé, poivré et là il faut ajuster".
C’est à ce moment qu’intervient Monique qui, pour la dixième fois, se prête au jeu du goûteur. Elle avoue en avoir assez de cette soupe. "C’est bon mais on peut passer à autre chose !"

Une odeur chatouille les narines... John vient de mettre au four quelques grains de coriandre pour en faire ressortir le goût. Il en rajoute dans la soupe en préparation et nous fait goûter à nouveau... "mais elle n’est pas finie, il faut que je la mixe encore, elle n’est pas assez fine et on verra demain car les épices vont donner du goût et évoluer" dit John un peu inquiet car il veut retrouver le même goût que la dernière fois : "mais c’est pas facile, j’ajoute à mesure et ça change...".

On l’aura compris, la soupe c’est tout un art et ça ne s’explique pas comme ça donc il faut aussi un peu de magie et de secret dans une recette !

Encore une chose très importante, "au dernier moment on rectifie l’assaisonnement et au moment de servir, on saupoudre de carvi et on ajoute un filet de crème !"

La soupe est une partie de ses activités, confitures, sirop, maçonnerie, jardinage... Gageons qu’il n’en restera pas là et que déjà il cogite pour l’année prochaine... Attention ce Britannique buissonnais a plus d’un tour dans son sac !


Armelle Dénéréaz











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Recette de dernière minute pour Noël ou le premier janvier par Majo

Ingrédients :
Pour 12 personnes :
400 g de fond de veau
100 g de madère
40 g de mirepoix
Sel, poivre
200 g de foie gras
12 ortolans à point (fraîchement étouffés dans de la fine champagne)
12 grosses truffes
3 grives

Dressez les ortolans, farcissez avec le foie gras. Creusez les truffes en réservant une rondelle. Faire un jus avec les grives rôties et passer à la presse , ajouter le fond de veau, la mirepoix, le madère, faites concentrer le tout.
Insérez chaque ortolan dans une truffe, refermez avec les bouchons réservés, bardez-les et faire cuire à couvert, servir avec la sauce.
Références : « l’art culinaire français » Flammarion.
Veuillez évaluer le prix.

Majo Raffin





PATCHWORK

Per Espargna

De tèms en tèms, li membre dou Coumitat di Festo se plagnon dou pres dis ourquestro de la festo voutivo. Lou raport qualita/pres es pas toujour evidènt e, subretout, lou raport usagié/pres : li dansaire s'esquichon pas sus la pisto.

Ai atrouva, au mitan di souveni di jouinesso d'un ome que restavo dins un amèu proche dou Ventour, lou mouien d'espargna. Aquel ome conto que, quand èro jouine, emé si coumpan fasien de vihado vers l'un o l'autre e cantavon e dansavon forço.
D'aquèu tèms - devié èstre à la fin dou XIX° siècle o à la debuto dou XX° - i'avié gi de televisioun, de casseto o de C.D., meme pas de founougrafe. Alor, coume avien pas nimai d'ourquestro, quand dansavon la polka, pèr eisemple, cantavon sus un èr à la modo : "pero, poum, pero, poum, pero, poum, poum, pero, poum, poum…" sus un ritme que devié s'acourda chasque cop, naturalamen, à la danso eisecutado.

Vaqui lou mouien d'espargna… Me dirès qu'es penible de canta en dansant, mai coume i'a forço gènt que se countenton de bada, asseta i tablo dou café, faudrié lis embaucha pèr canta. Li gènt devon saché lis èr, despièi que lis entendon, e aquèli que canton faus picarien di man en cadènço. Ansin, pas de fres pèr faire veni d'ourquestro, gi de pountin à istalla, adoune, mai de large, e tout proufié pèr lou café : canta dono la pepido.

Belèu sarié trop demanda, se voulen encaro mai espargna, de supremi tamben l'escleirage e de faire coume à Vercouiran, à pau pres à la meme epoco : avien penja de lanterno veniciano i quatre caire dou bal, ço que fasié dire à uno bono vieio dou lio : "O, bregand, qu'aco èro bèu, se ié vesié coume en plen jour !"

De que n’en pensas...?...


Paulette Mathieu


Fontaine moussue

Un lecteur bas-alpin de La Gazette nous a signalé que la plus belle fontaine moussue (de la région ? de France ? du monde ?) se trouvait à Barjols dans le Haut-Var.

Une discussion informelle à la terrasse du Centre à la fin de cet été et l’idée était lancée. Il fallait envoyer une mission villadéenne vérifier cette assertion. Claudine et René Kermann ont été désignés volontaires pour l’accomplir.

Ils sont donc allés passer un dimanche de fin novembre à Barjols et ont ramené des photos de la fontaine en question. Elle est aussi moussue que Kermann est barbu !


Yves Tardieu







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Vrai patchwork

Le patchwork est apparu au 7ème siècle en Egypte sous la forme “d'appliqués" sur les tentes, puis il fut introduit en Europe au Moyen Age par les croisés. Il s'est répandu dans le monde et a traversé le temps jusqu'à nos jours recréant avec imagination et talent un nouvel art “d'accommoder les restes".

Cela fait deux ans qu'Huguette Louis s'adonne à cette activité qui est devenue pour elle plus qu'un passe-temps, une réelle passion. Elle fait la chasse à tous les morceaux de tissu de coton qu'ils soient de couleurs, imprimés, unis, noir et blanc. Elle fouille dans les magasins, les vieilles malles, découpe de vieilles robes pour réaliser des chemins de table, des coussins ou autres ouvrages. La liste est longue comme les soirées d'hiver qu'elle occupe ainsi.

Elle enrichit son savoir-faire en suivant régulièrement des leçons sur différentes techniques et méthodes de fabrication. Il y a par exemple le pliage japonais - les petits morceaux de tissus sont pliés, repliés, enroulés… puis, cousus les uns aux autres, ils donnent à l'ouvrage un relief savant de petites pointes. Notre photo est celle d'un des patchworks, réalisé par Huguette, qui décorait les murs lors de l'exposition de Nathalie et Tess. Il est exécuté selon la technique du pavement de Rome, parce qu'elle rappelle le dessin des dallages dans les églises italiennes. Il y a aussi la chaîne irlandaise : d'étroites bandes sont découpées dans des tissus de couleurs et d'imprimés différents, puis cousues entre elles. La pièce ainsi obtenue est découpée dans le sens inverse pour obtenir des bandes de petits carrés de couleurs variées qui seront assemblées selon un motif choisi. Elle pratique aussi la technique du vitrail, et puis il y en a bien d'autres encore.

C'est très beau et ça donne envie d'apprendre.



Claude Bériot







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Le distributeur de Gazette

Cette sombre clarté qui tombe des étoiles
permet d'y voir assez pour livrer le journal
car sachez qu'ils sont là, chacun à sa fenêtre
attendant, impatients, d'ouvrir la boîte aux lettres
et lire avidement les brèves, les nouvelles,
les articles de fond, l’histoire des poubelles,
découvrir le gagnant de la soupe aux bolets
ou celui très brillant du tir au pistolet,
la recette du pistou, les très anciens métiers,
les dates du loto et le vin de l'année.
Toutes ces pages enfin, et c'est là notre vœu,
font découvrir le monde aux gens de Villedieu.
Dites-moi je vous prie, de quoi parlez-vous donc
quelle est cette revue et quel en est le nom ?
Comment vous ne savez ? mon Dieu, mais est-ce bête
ce célèbre journal, Monsieur, c'est LA GAZETTE.


Le Distributeur de Gazette


J'ai lu

Nous avons décidé dans chaque numéro de parler d’un livre disponible à la bibliothèque sous la rubrique “j’ai lu”. Un lecteur pourra inciter chacun à lire ce qu’il a aimé. Nous déclinerons cette idée aussi en “j’ai vu”, “j’ai bu”, “j’ai mangé”...

J'ai lu, j'ai beaucoup aimé et je me suis bien amusée :

« Elle était là la petite phrase bien connue, trop connue : je t'aime. Tout le monde dit et répète "je t'aime". Il faut faire attention aux mots. Ne pas les répéter à tout bout de champ. Ni les employer à tort et à travers, les uns pour les autres, en racontant des mensonges. Autrement les mots s'usent. Et parfois, il est trop tard pour les sauver ».

Erik Orsenna, La grammaire est une chanson douce, p.12.
Livre disponible à la Société de Lecture.
Tous les dimanches de 11 h à 12 h.

Annette Gros





... J'ai lu, j'ai beaucoup
aimé et je me suis
bien amusée ...







A SCOTCHER SUR LE FRIGO



Dimanche 28 décembre

Salle Pierre Bertrand et café du Centre

LOTO PROVENCAL

animé par André Chiron

proposé par La Gazette

Vente des cartons à partir de 17 h 30
début du loto à 18 h

André Chiron annonce les numéros en provençal et les donne ensuite en français.
Tout le monde pourra suivre pour jouer,
se souvenir pour ceux qui comprennent la langue
et s’amuser à deviner pour les autres.
Animateur, chanteur et conteur, il nous fera passer une bonne soirée.

Pour ce loto un peu inhabituel,
un vin chaud sera offert à la salle Pierre Bertrand au moment de l’achat des cartons.

4 € le carton, 15 € les cinq





N'oublions pas

Samedi 27 décembre à Buisson - loto de la boule des Templiers
Samedi 27 décembre à Vaison - loto du moto-ball
Samedi 3 janvier à Villedieu - loto de la Société de chasse
Dimanche 11 janvier - loto de la Société de lecture
Dimanche 18 janvier - loto de la Paroisse
Jeudi 1er janvier : Villedieu entre dans la COPAVO
Vendredi 9 janvier : assemblée générale du Comité des fêtes
Vendredi 13 février : assemblée générale de La Gazette



Pour les fêtes
La mairie est ouverte au public le mercredi 24 décembre et ferme à midi.
Elle rouvre le mardi 30 à 14 heures. Le bar est fermé les 24, 25 décembre et 31 décembre.
Ouverture le 1er janvier à 11 h 30 pour le premier pastis de l’année (aspirine en option...)






La Gazette - périodique d'informations villadéennes (surtout), cantonales, nationales et mondiales
N°22 - 24 décembre 2003 - parution et pagination irrégulières - BP5 84110 Villedieu
site internet : www.lagazettedevilledieu.com - adresse électronique : contact@lagazettedevilledieu.com
Comité Editorial : Pierre Arnaud, Démi Dieu, Jean Marie Dusuzeau, Huguette Louis, Yvan Raffin, Yves Tardieu