![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
||||||||||||||||||
![]() |
À LA UNE |
||||||||||||||||||||
![]() |
Titre : 13,5°
La récolte s’est déroulée dans des conditions climatiques exceptionnelles, sans un jour de pluie.
D’où des apports journaliers satisfaisants permettant des vinifications judicieuses et bien gérées. En côtes du Rhône primeur, il a été élaboré et vendu 1 500 hl. Qualitativement : • Chardonnay : très bonne qualité, vin citronné en bouche, acidité plus marquée mais bon équilibre ; • Merlot vin de table et pays : très joli vin, très rond, très souple ; • Côtes du Rhône et villages : très très bon millésime, robe soutenue, rond, gras et charpenté. On peut noter un degré moyen élevé comme en 2003. En conclusion, comme en 2003, la qualité des vins de la Vigneronne sera remarquable. Jean-Pierre Andrillat
|
![]() |
![]() Vendanges chez Henri Favier ![]() Cliquez sur une photo pour les agrandir et en voir plus |
||||||||||||||||||
![]() |
Primeurs : 13°
Affluence record à la cave pour la présentation du "primeurs" 2004 le samedi 20 novembre. Primeurs récompensés à Vaison la Romaine, une médaille d’or pour le rosé et une médaille d’argent pour le blanc.
Le buffet a eu un succès foudroyant, à la hauteur du vin lui même. Après une cuvaison brève et une fermentation à basse température, le primeur a été élaboré à partir des cépages : grenache, cinsault, syrah. Gouleyant et fruité il annonce un millésime prometteur. A consommer d’urgence. |
![]() |
![]() Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
||||||||||||||||||
![]() |
Chardonnay : 12,6°
Jean Pierre Andrillat et Jean Dieu ont présenté le chardonnay 2004 aux viticulteurs, aux fournisseurs et aux élus le 14 octobre.
« Ce chardonnay », explique Jean Pierre Andrillat, « a été récolté dans des délais plus normaux qu’en 2003 où la récolte avait été exceptionnellement précoce, aux alentours du 21 août. Mille deux cents hectolitres sont produits ». « Une note de citron et de pamplemousse caractérise cette cuvée 2004 » précise le directeur de la cave. Il invite le public présent à le déguster sans plus attendre tout en l’accompagnant de pains fabriqués par son ami Bagnols, boulanger à Carpentras. Ces pains ont la particularité d’être fabriqués à base de chardonnay et aussi de grumes de syrah. Ils accompagnent parfaitement le chardonnay qui se laisse bien apprécier. Grâce à une météo exceptionnelle les viticulteurs de Villedieu ont terminé les vendanges dans d’excellentes conditions et s’attendent à un millésime de qualité. « La vinification s’est très bien passée et l’on devrait obtenir une production équivalente à 2003 tant en quantité qu’en qualité » explique Jean Dieu. Des vins très colorés et très charpentés. De quoi réjouir les amateurs. Armelle Dénéréaz
|
||||||||||||||||||||
![]() |
Scoop
La Abély-Labini Limited Company a mis au point une nouvelle machine. Après la machine à ramasser les greffés, la machine à arracher les souches. Ça marche et ça fait un travail super propre. On en reparle dans le prochain numéro et en cas de besoin : 06 07 81 88 40
|
||||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Vendange 2004 à la Vigneronne
|
||||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Je titre cette année 13,01633509°
Après un long sommeil hivernal, notre mère vigne veille, en début de printemps, à l’épanouissement de nos bourgeons, accompagnée du père soleil et de ses chaleureux rayons. Au fil des jours les feuilles, nos ombrelles, nous protègent des intempéries et aussi des ardeurs printanières trop entreprenantes.
Vers la fin du mois de mai, un parfum subtil se répand pour annoncer notre naissance. Au bout de quelques jours, nous prenons forme et commençons notre croissance en recevant régulièrement des soins contre les maladies et les insectes indésirables. Au milieu de l’été, nous avons eu très chaud et soif et nous en profitons pour prendre des couleurs. Enfin la pluie arrive et nous nous gorgeons d’eau pour nous sucrer sans modération. Finalement l’automne s’installe et l’agitation redouble. Avec la sympathique équipe de la Vigneronne qui prépare la grande fête de famille du mercredi 13 septembre 2004 sonne le début de quatre semaines de récolte. Avec le soleil qui est de la partie et un accueil chaleureux durant la conquête des conquêts, c’est une attention toute particulière qui nous est prodiguée en tenant compte de notre diversité, de nos caractères et de nos degrés de maturité. Que demander de plus ! "Elle est pas belle la vigne ?". Au fait, je m’appelle grenache, une très vieille souche dont les origines pourraient bien remonter à 40 ans avant J.C. (ne pas confondre avec le barman du Centre), ce qui confirme que lors de la Cène, Notre Seigneur transforma l’eau en vin. Claude Evin devrait lire dans la bible « Prenez et buvez en tous ». Venant de Rome, la vigne arrive entre 138 et 117 avant J.C. en remontant le Rhône avec Hadrien. Parti de Massilia, il est arrivé à Vasio et dans d’autres villes pour constituer la Provence romaine du premier siècle. Aujourd’hui mes cousins sont très nombreux (305 cépages pour 467 AOC) et s’appellent dans notre région : mourvêdre, carignan, cinsault, syrah, etc. Ils se sont associés à la famille des merlot et chardonnay. Des cousins sont aussi présents en Californie, au Chili, en Australie, en Afrique du sud, etc. Du fait qu’ils sont éloignés, nos relations ne sont pas terribles, peu courtoises dirons-nous. C’est peut-être les raisons pour lesquelles nous les avons Evin C. La grande manifestation familiale du 24 octobre a permis de savourer sans modération mais avec retenue, tous nos parfums, goûts et arômes mis en valeur par la Vigneronne. Toutes ces qualités ont été appréciées n’en déplaise à Claude Evin. Hé Vin, nous affirmons l’aspect thérapeutique et convivial de ta consommation. Un journaliste de passage à la cave de Villedieu questionne : « Au fait quel est le meilleur assemblage en 2004 ? ». Réponse d’un haut responsable : « 75 % de grenache, 25 % de cinsault et 10 % de syrah ». « Mais, réplique le journaliste, cela fait 110 % ». « Oui, mais cette année c’est très concentré ». Depuis 1993, il est regrettable que Claude Evin confonde l’information avec la publicité. A propos de modération : le Comité économique du sud-est "Cévise", précise que parmi les cinq millions de Français ayant un problème avec l’alcool, figurent nos mères et nos grand-mères qui boivent un verre à midi et deux le soir. Elles sont assimilées à ceux qui boivent trois whiskies et neuf verres de vin par jour. Non sans humour, on ne précise pas la taille des verres. Autre statistique : selon la faculté, 45 000 personnes meurent d’alcoolisme chaque année en France. Sur mille personnes interrogées, quasiment toutes ont répondu qu’il fallait bien mourir de quelque chose. "Autant bien vivre et boire bien". Riberti avait aussi une méthode corsée pour faire voter les morts. En conclusion, nous donnons la parole à Michel Marengo propriétaire du château Hutin-Ducasse (haut Médoc) : « Les professionnels du vin ont désormais une grande responsabilité, celle de défendre et de former à des modes de consommation des vins de qualité contre la tentation de la quantité. Enfin, celle de mener des campagnes de promotion explicatives et éducatives qui donnent des vraies raisons d’apprécier nos appellations d’origines contrôlées ». Alain bériot
|
![]() |
![]() Cliquez sur l'illustration pour l'agrandir |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Le vigneronnoscope
|
||||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Vendanges bénies, oignons et jazz ou le dimanche 31 octobre d’un bénévole fabulateur
Durant la messe de onze heures, je larmoyais, caché dans le fond de la nef, car dès l’aurore nous avions commencé l’épluchage des oignons (pour deux cent cinquante personnes), les organisateurs de la fête des vendanges 2004 et moi.
Après l’office, à midi, se sont retrouvés sur la place face au barrì : la Vénérable Confrérie Saint-Vincent, les membres du syndicat des vignerons, les coopérateurs, des Villadéens sans spécialité agricole, des vacanciers de la Toussaint venus fermer les robinets avant les gelées, l’orchestre Doudelle qui joue sans sono, la sono du comité des fêtes réglée par M. Larsen, des natifs et des « estrangers », et enfin des badauds non-identifiés. Ils venaient entendre le discours d’inauguration du blason de Villedieu et de sa devise (œuvre taillée dans la pierre par Serge Raffin), prononcé par Henri Favier, premier adjoint au maire et troubadour. Des réfractaires à la loi Evin, au Centre, en ont profité pour discuter du sens de la devise de la cité : « Noli irritare leonem ». Signifie-t-elle : « Il est vain d’irriter le lion » comme certains le prétendent ou « rien n’irrite le lion », comme le disent la plupart ? Ou bien, comme l’affirma sans preuve l’un des consommateurs, s’agit-il de la traduction en latin de cuisine d’un proverbe bochiman rapporté d’Afrique par un légat du Pape d’Avignon dont le sens serait « N’escagasse pas le cousin du lion avant d’avoir fini de traverser la savane » ? Je n’ai pas participé au débat, mes paupières rouges et très « irritarées » étaient douloureuses. J’ai vu le père André Mestre bénir le vin (nouveau), les tracteurs (de collection), le pressoir (à vis), les charrettes (à l’ancienne), les pampres (surmûris) et l’assistance (un peu dissipée). Des esprits, sans doute chagrins – j’en pleure encore –, déplorèrent l’absence des chevaux, des mules et mulets qui égayaient les vendanges de jadis de leur cortège de mouches. Faute d’équidé, certains tracteurs pissaient l’huile au moment de l’ondoiement. Me rendant ensuite, comme presque tous, au jeu de boules, j’ai tenté, comme d’autres, d’estimer le taux de sucre du moût fraîchement foulé. Il me parut très sucré mais bien humide. Les yeux brouillés de larmes, je n’ai pas pu vérifier la solution de l’énigme donnée par Maître Refracto, huissier de la Vigneronne, que je pris pour Jean Dieu, son président, chaussé d’un lorgnon. L’orchestre Doudelle animait les apéritifs (les cuvées 2004 de la Vigneronne), les repas, enfin toute la fête. Il y réussit si bien qu’en l’écoutant, et surtout quand improvisait le saxophoniste, je crus entendre Sydney Bechet ressuscité jouant "les Oignons". Je l’affirme, cette musique n’était pas de la soupe et me tira des sanglots nostalgiques. Nous mangeâmes sous le chapiteau le repas préparé par le comité des fêtes : lentilles, pois chiches, grillades variées, fromage, tarte, vin, café. Les convives semblèrent se régaler. Pour ma part, ma part de tarte aux pommes, baignée de mes pleurs intarissables, eut une saveur un peu trop salée. J’ai partagé l’après-midi entre la cuisine, le concours de pétanque - ma défaite dès la première mène m’arracha des larmes de dépit - et le service de l’apéritif. A huit heures nous dégustâmes la soupe aux oignons (enfin épluchés, revenus et devenus inoffensifs) concoctée par Majo et Yvan Raffin. Ce repas de réveillon eut pu assécher mes yeux, mais voir le gros lot de la tombola m’échapper, à un chiffre près, provoqua à nouveau la cataracte de mes glandes lacrymales. Pour tous, cette journée sera mémorable, car, en outre, le ciel fut limpide, la température douce, le temps beau à en pleurer. Pour copie conforme : J. M. Dusuzeau
|
![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Cliquez sur une photo pour les agrandir et en voir plus |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
AU BONHEUR DES SOUPES |
||||||||||||||||||||
![]() |
La soupe fait grandir
La première soirée des Journées gourmandes, c’est celle de la grande finale des soupes. Même après toutes ces années, l’inquiétude, l’émotion, la découverte, la pagaille, le sérieux, l’étonnement, les sourires et les rires, et surtout le plaisir d’être ensemble, sont toujours aussi forts.
Louchières et louchiers, soupières et soupiers, villageoises et villageois, maires et élus et toi, public, qui tenteras d’accéder à la Sainte-table, vous êtes les personnages du grand théâtre des soupes. Vous créez en direct ces moments magiques qui resteront gravés dans nos cœurs et alimenteront nos prochaines veillées. Cette année pourtant, il y avait un petit grand quelque chose en plus : la tendresse ! Car, pour la première fois, six enfants participaient à la grande finale : quatre avaient gagné dans leur village et deux étaient lauréats de la « soirée enfants » au cours de laquelle 25 soupes étaient en compétition. Que de tendresse, que d’émerveillement, que de sérieux aussi chez ces cuisiniers en herbe et que dire de leurs soupes ? Très beaucoup superbonnes ! Merci les enfants ! Les magnifiques décors de notre théâtre sont bien sûr nos villages. Quatorze grands villages pour conter une petite histoire retrouvée par hasard dans un vieux livre de recettes du festival des soupes. « Quand je vais zoner du côté de Puyméras, je vois souvent dans les buissons cinq romains en viennois costumés sabler le champagne ou sucrer les crêpes de Saint-Romain-en-Viennois, évidemment. D’autres, entre chauds lapins rasent tôt les murs du château de la comtesse de Ségur et disparaissent dans les bois. A ce propos, faut qu'on pense à remettre d'équerre Anne qui nous raconte les malheurs de Sophie et veut nous faire croire qu’elle est une petite fille modèle. Ne pouvant dévoiler « la chose », Madame Lecres tait cette histoire. Mais tout le monde en parle en ville. Dieu me garde de telles débauches ! Que ce soit avec cinq Maures ou cinq Mars seul un Moralès peut y mettre fin. Toutefois, évitez de crier Haro, excusez-les, car ils font de si bonnes soupes ! ». Les Journées gourmandes restent le paradis des gourmands et gourmets. Lieu de plaisir où les cinq sens sont d’autant mieux satisfaits qu’un sixième est plus développé, celui de la fête. Et la fête, nos amis les Hongrois de Baranya l’ont faite avec leur cuisine « venue d’ailleurs » : goulash, porc au foie gras grillé, soupe ormansag et les célèbres spaghetti de châtaigne à la chantilly... Après le Tokaj et le rouge Villany, le gâteau au pavot et l’eau-de-vie à l’abricot, la fête est encore plus joyeuse. Danseuses et danseurs, chanteuses et chanteurs ont mis un peu de folie « sous le plus grand chapiteau du monde ». C’est la fête ! Le chapiteau s’est fait château (de chocolat) avec « la marquise de Sévigné » et Jean-Paul Burrus, petit neveu de notre mécène, troisième génération de chocolatier. Au lait, fourré, ganache, hum ! C’est la fête ! C’est la fête ! Yvane Raffin a préparé, pour les petits et les grands, le chocolat de notre enfance ! Chocolat fondu, lait entier, temps perdu, temps retrouvé. C’est la fête ! Le « Bar à soupes » est ouvert. Les enfants (toujours eux) de l’Ecole d’art d’Avignon ont préparé des soupes de cailloux multicolores tellement beaux qu’on aurait dit des bijoux. Et puis Majo et Yvan de Villedieu, Yvanne de Vaison et Frédéric des Gipières ont fait des soupes. Six, huit soupes différentes chaque jour et tellement bonnes que le soir les marmites étaient vides et les estomacs pleins, même si « ce n’est pas l’estomac qui réclame la soupe bien chaude, c’est le cœur » (René Char : devise de la Vénérable confrérie des louchiers voconces). Et si la soupe du cœur c’était le mystérieux « velouté Joséphine » ? Qu’est-ce que tu en penses, Yvane ? La soupe du cœur, c’était aussi celle que les maires de Séguret, Buisson, Roaix, Puyméras avaient mijotée le samedi soir pour la confrérie et le plaisir de tous les « soupomanes ». Les vénérables ont élu la « soupe de lactaires délicieux de Saint-Just au filet mignon » de Thierry Goliard. Liliane Blanc, quant à elle, nous prépare pour le prochain festival « la soirée des maires » qui promet d’être chaude... (Après, c’est fini, juré !) C’est la fête ! A la Ferme des Arts les élèves des Beaux-arts d’Avignon et le Rotary club de Vaison-la-Romaine ont réalisé potagers imaginaires et tables merveilleuses. Et tous ces trésors ont été créés pour des enfants. Mais pour ces enfants-là rien n’est trop beau. Ils sont atteints de cancer et pourtant ils nous donnent des leçons de courage. Les quelques fonds récoltés pour eux aideront à améliorer leur vie. Que de rires, jusqu’aux larmes, comme celles qui mouillaient nos yeux quand nous nous sommes quittés. La fête est finie mais la prochaine commence. Nous sommes déjà en train de l’inventer. Alain Germaine
|
![]() |
Sophie Chansard du Crestet, grande gagnante de la finale des soupes 2004 ![]() ![]() Cliquez sur une photo pour les agrandir et en voir plus |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Majo au fourneau pour Pernod
La soupe est décidemment à l’honneur dans le canton de Vaison.
Chez Majo et Yvan Raffin, les parents de la grande louchière Yvanne qui préside le festival de soupes, TF1 s’est carrément invitée et voilà désormais Majo, star incontestée de la soupe pour cette saison 2004 ! Elle réalise, sous l’œil de la caméra, une soupe à l’oseille pour le plus grand plaisir de ses invités ! Armelle Dénéréaz
|
![]() |
![]() Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Interviouve de la grande louchière
Yvane Raffin participe activement à l’organisation du festival qui lui tient à cœur. Elle nous raconte...
Comme les précédentes années les quinze mêmes villages ont participé au grand concours des soupes. Une soirée supplémentaire fut organisée pour les enfants, elle fut un grand succès. Parmi les 500 personnes présentes au centre culturel de Vaison, 75 enfants, chanteurs et cuisiniers y participaient. Le jury et son président, tous des enfants, ont sélectionné deux soupes, compte tenu du nombre de participants. En dehors de ce concours qui leur était réservé, quatre autres enfants ont été plébiscités dans leur village, dont Florian Blanc à Villedieu.
Les maires de six communes ont, eux aussi, décidé de faire leur soirée. C'est Thierry Goliard de Séguret qui a été retenu avec une soupe aux sanguins (ramassés le jour même). Ces soupes ont été vendues au profit de l'association des louchiers. Quant à Yvane, elle a présenté les soupes les plus rapides du monde - un quart d'heure entre le début de la préparation et la première dégustation ! En 2003, 156 soupes avaient été présentées, cette année 201 ont été réalisées selon des recettes à base de légumes. Ce thème a provoqué des recherches potagères et un travail intéressant sur les goûts. Parmi les membres du jury figuraient deux personnes de la délégation hongroise qui à cette occasion ont découvert, avec surprise, une telle variété de soupes de légumes, les leurs étant essentiellement faites de pommes de terre. Le concours des soupes est toujours l'occasion de sympathiques rencontres et d'échanges entre les gens des villages et de discussions en famille pour la préparation de ce festival qui cette année encore fut exceptionnel. Il a bénéficié d'une très bonne couverture médiatique - FR3, TF1, Cuisine TV, France inter (dans son émission Charivari), Cuisine et terroir, Vins et terroirs. Des opérateurs de voyages, belges et anglais, sont venus passer 24 heures dans le Vaucluse pour organiser des séjours en octobre et novembre prochains autour de ce festival. Autant de manifestations qui contribuent à faire connaître notre région. Cette année, Majo Raffin a inauguré sous le chapiteau des séances de cours de cuisine libres d'accès. Un essai pour envisager les fois prochaines des « séjours cuisine » dans les gîtes et maisons d'hôte de la région pendant les Journées gourmandes. Un peu plus de travail sur la planche pour 2005. Claude Bériot
|
||||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Cornes de gazettes
Pâte :
350 g de farine, 150 g de beurre fondu, 1 pincée de sel, 1 blanc d'œuf, fleur d'oranger ou de rose. Ajouter le beurre fondu et le sel à la farine et sabler pendant 5 mn. Ajouter le blanc d'œuf et pétrir en incorporant peu à peu l'eau parfumée afin d'obtenir une pâte souple et malléable. Pâte d'amande : 1 kg d'amandes en poudre, 350 g de sucre en poudre, 1 cuillère de beurre fondu, 1 cuillère de miel liquide, 1 cuillerée à soupe de cannelle en poudre, eau de fleur d'oranger ou de rose. Mélanger tous les ingrédients en incorporant peu à peu l'eau parfumée jusqu'à obtention d'une pâte ferme et homogène. Séparer la pâte en six morceaux, les étaler le plus fin possible, découper des bandes de 13 cm. Prendre une noix de pâte d'amande, la façonner en forme de cigare. La mettre sur la pâte, enrouler, coller à l'aide d'un pinceau mouillé et découper. Appuyer sur les bords et donner une forme de croissant. Mettre les cornes sur une plaque antiadhésive, enfourner 10 mn à four chaud 240°C (thermostat 8). Sortir du four après refroidissement et enrober de sucre glace. Majo Raffin
|
![]() |
![]() Démonstration de la fabrication des cornes de gazelle par Majo Cliquez sur la photo pour l'agrandir et en voir plus |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Les soupes de nos villages...
L’Opéra de quat’soupes
C’est ce je ne sais quoi qu’elles ont au fond des yeux
Qui rend meilleure la soupe et fait le ciel plus bleu Ça peut paraître rien et pourtant c’est la vie Que nous donnent chaque jour YvanNe et Valérie. |
![]() |
![]() Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
...à Villedieu...
Je m'appelle Florian Blanc, j'ai 11 ans et demi, j'habite à Villedieu.
Cela fait quatre ans que je participe aux soirées soupe de mon village. En 2001, j'ai préparé une soupe de fanes de radis, en 2002 un velouté de pommes de terre à l'or noir (truffes), en 2003 une crème de laitue et cette année j'ai gagné avec un velouté de courge à la bisque de homard (la recette vient de ma grand-mère). Je suis membre de la Confrérie des louchiers. Ingrédients : (pour 8 à 10 litres de soupe) 4 kg de courges 6 à 8 pommes de terre 4 oignons 2 boîtes de bisque de homard 1 pot de crème fraîche épaisse 1 litre 1 / 2 d'eau sel, poivre, persil, huile d'olive Préparation : J'épluche mes courges et pommes de terre, je les coupe en morceaux et je les lave. Dans ma cocotte minute, je fais chauffer 2 ou 3 cuillères à soupe d'huile d'olive dans laquelle je fais revenir mes oignons (épluchés et émincés). J'ajoute mes morceaux de courge, je fais cuire 20 minutes. Quand tout est cuit, je mixe tout, j'ajoute la bisque de homard, je goûte pour savoir si je dois rajouter du sel et du poivre. Avant de passer à table, je rajoute la crème fraîche et le persil haché. Bon appétit ! Florian
|
![]() |
![]() Alain Germaine remet à Florian son diplôme pour la meilleure soupe de Villedieu Cliquez sur la photo pour l'agrandir et en voir plus |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
...à Buisson
Buisson, troisième village en lice pour le festival des soupes, n’a pas raté son rendez-vous.
Le public était fort nombreux pour déguster les dix soupes en compétition. Chaque potage rivalisait en goût, couleur, saveur et parfum. A l’honneur, les soupes potagères, aux fruits de mer, au pot-au-feu. C’est toujours le même rituel, dégustation au coude à coude au beau milieu d’une foule compacte et gourmande. Mais on ne s’en lasse jamais et comme devait le souligner André Weber, le président du jury « dans mon enfance on mangeait de la soupe midi et soir et si je me porte aussi bien aujourd’hui c’est sans aucun doute grâce à ce régime ! ». Donc, pas d’hésitation, la soupe est à la mode et plus que jamais. Ce n’est pas la Confrérie des louchiers qui dira le contraire ! Liliane Blanc, maire de Buisson, devait remercier les participants, le public, les organisateurs et tous les bénévoles et surtout promettre de rendre la louche d’honneur attribuée l’an passée à la commune. Rappelons que c’était John Parson de Buisson qui, grâce à sa soupe aux carottes et à la coriandre, avait gagné en 2003 la grande finale à Vaison. Finalement après dégustation, hésitations et concertation, le jury déclare la soupe coup de cœur de la soirée : « la crème de potiron aux moules » réalisée par Chantal Ayme qui devient la lauréate et a participé à la finale sous le chapiteau des Journées gourmandes à Vaison le jeudi 28 octobre. Comme à l’accoutumée la soirée s’est prolongée autour de la soupe à l’oignon et des délicieux éclairs réalisés par Majo et Yvan. Chantal Ayme, Buissonnaise depuis quatre générations, n’avait jamais fait la soupe pour le festival. Personne discrète, c’est plutôt Laurent que l’on voit dans les associations du village. Elle, elle préfère rester à « la ferme du petit champ » où la famille est revenue depuis dix ans et a repris l’exploitation familiale avec sa fille Stéphanie. Mais cette année, elle a cédé : « sous l’impulsion de ma belle-mère, je me suis enfin décidée et pourtant la cuisine n’est pas une de mes passions. J’avais décrété depuis la fin des vendange ne plus cuisiner ! Ce que j’aime c’est gratter mon jardin et bricoler » dit-elle. Elle n’hésite pas à donner sa recette : « Moules de bouchot, elles sont plus parfumées, potiron du jardin, c’est meilleur, et ensuite c’est simple » raconte Chantal « couper la courge en dés et les faire cuire à l’étouffée avec 80 g de beurre, saler et mixer. Entre temps, nettoyer et faire cuire les moules avec 50 cl de crème fraîche. Lorsqu’elles sont ouvertes, les trier, garder la crème et tamiser le tout. Ajouter cette crème au potiron avec du beurre. Au dernier moment jeter les moules égouttées dans le potage très chaud. Pour la déco, quelques feuilles de persil, c’est prêt ! ». Voilà, il n’y a plus qu’à essayer ! Armelle Dénéréaz
| ![]() |
![]() ![]() Cliquez sur une photo pour les agrandir |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
ÉPHÉMÉRIDE |
||||||||||||||||||||
![]() |
À fond la forme !
Le club de Gymnastique Volontaire de Villedieu vient de reprendre ses activités.
Comme l’an dernier deux animatrices dispensent les cours de gym qui sont donnés à la salle Pierre Bertrand de la mairie de Villedieu. Cette gymnastique est accessible à tous les âges ce qui permet tout de même de travailler de nombreux objectifs à savoir: Renforcement musculaire, souplesse, habileté motrice, coordination. Pour cela différents moyens sont utilisés, tels que altères, élastiques, bâtons, ballons, step. N’est-il pas agréable de profiter de cours de gym sur place, nous sommes hélas appelés à nous déplacer trop souvent en voiture ! Annie Vasconi assure deux cours dans la semaine : Le mercredi soir de 19h45 à 20h45 stretching et abdo-fessiers et le vendredi matin de 9h15 à 10h15, renforcement musculaire et stretching. Tandis que Marie-Jo Brydenbach propose un cours de gym douce et d’entretien le jeudi soir de 18h30 à 19h30. Un bon moyen de retrouver tonicité et dynamisme ! Une réunion d’informations aura lieu le vendredi 3 décembre à 10h30 à la salle Pierre Bertrand, nous vous attendons nombreux... Les idées des uns et des autres sont les bienvenues et les modalités seront discutées. Contact chez Solange Choplin au 04 90 28 94 71. Solange Choplin
|
![]() |
![]() Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
La passion de l’esprit
En septembre, Villedieu, et plus particulièrement La Magnanarié, ont accueilli un club de motos d’horizons très divers. Venus pour sillonner les routes de la région ces motards se regroupent par le biais d’une association au nom évocateur : « Spirit of passion, moto club authentique ».
Fort de ses 60 adhérents, ce club est né de la passion de ses fondateurs pour la moto et pour l’esprit motard. Le président est profondément attaché aux valeurs fondatrices du monde motard des années 60 et 70. « Solidarité, esprit communautaire et passion sont des valeurs que nous souhaitons incontournables au sein de notre groupe » explique-t-il. « Les échanges sont encouragés entre les membres afin que chacun puisse se dépanner, rencontrer d’autres passionnés dans sa région ou en cours de route pour une halte » continue Marc Bertrand, organisateur de cette sortie en Drôme Provençale et en Haut-Vaucluse. Fondé en avril 2004 en région PACA, ce jeune club a déjà des antennes à Paris, en région parisienne et en Auvergne. L’objectif est de créer autant que possible des antennes locales, une par région afin de démultiplier la démarche, d’étendre un réseau d’amis aux quatre coins de l’hexagone sans distinction de marques. Quinze sorties d’une journée, six sorties d’un week-end, comme celle-ci, et un dîner-réunion par mois sont déjà à l’actif de cette association dynamique qui regroupe ainsi des passionnés de 30 à 60 ans. « La passion évoquée dans le nom même de notre association se vit au quotidien pour les motards qui nous ont rejoints, la moto est pour nous une façon de vivre en plus d’un plaisir, et non pas un banal loisir de plus » insiste Marc Bertrand qui cherche à partager cette optique avec de futurs adhérents. Jean-Michel Jouve, le secrétaire de l’association, est chargé de la rédaction d’une publication "Spirit magazine" interne au club et qui est également lisible en ligne sur le site www.w650-france.com. Pour tous les amateurs désirant rejoindre le club ou obtenir des informations, il est possible de prendre contact avec Marc Bertrand au 04 93 40 82 63 ou de lui envoyer un courriel à spiritofpassion@9online.fr. Armelle Dénéréaz
|
![]() |
![]() « Spirit of passion, moto club authentique » Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
La chevauchée fantastique
La dix-huitième édition de la Chevauchée des blasons s’est déroulée cette année à Vaison les 16 et 17 octobre.
Aidée par le conseil général, cette manifestation rappelle les jeux médiévaux où chaque commune participe, représentée par un cavalier volontaire sous les couleurs de son blason. Autrefois ce blason en bois était porté sur le bras ou le dos du cavalier à l’instar des chevaliers du Moyen-Âge. Plus simplement maintenant un léger dossard représente le blason. Rassemblant comme à l’accoutumée toutes les communes du département et quelques communautés de communes, cette manifestation compte 153 cavaliers qui se sont retrouvés sur la ligne de départ pour effectuer le parcours prévu. Le samedi, la chevauchée s’est donc dirigée de Vaison à Faucon. Les cavaliers étaient chronométrés et devaient exécuter un temps décidé par un ouvreur qui avait défini le parcours et la vitesse. Cette épreuve de maniabilité est notée par des pénalités tout au long de l’épreuve, le cheval doit donc obéir à son cavalier qui suit les instructions et le parcours sur une carte fournie au départ. Retour de Faucon par Saint-Marcellin jusqu’à Vaison. Le deuxième jour, c’est Séguret qui a eu l’honneur de recevoir la troupe mais l’épreuve de vitesse prévue dans ce village n’a pu avoir lieu. C’est à Vaison qu’ils se sont retrouvés pour faire preuve de leur adresse et de leur rapidité ; sauts d’obstacle, slalom... Il faut rappeler que la première journée de cette manifestation avait été copieusement arrosée et donc le parcours sérieusement endommagé par la pluie, rendant le terrain lourd et glissant. Cela n’a pas empêché les participants de donner le meilleur d’eux-mêmes. Villedieu compte quelques passionnés d’équitation comme Pierre et David Dieu. Pierrot, pour sa part, a longtemps porté les couleurs de Villedieu ou d’autres villages. Cette année, c’est en tant que supporter qu’il a participé à la Chevauchée qui rassemble de véritables passionnés. Une jeune Fauconnaise, Magali Domaza, portait le blason de Villedieu et s’est classée treizième au classement général, Eric Martin est arrivé troisiéme sous les couleurs de Saint-Roman, une belle performance pour le canton. David Dieu représentait Roaix tandis que Ludovic Girard, autre Villadéen, concourait pour Saint-Romain. Une belle manifestation où les amateurs retrouvent l’ambiance des grandes épreuves équestres. En janvier tous les cavaliers de Villedieu auront encore une fois le loisir de donner libre cours à leur passion en se rendant à Avignon lors de Cheval passion au parc des expositions. Un grand moment qui rassemble tout ce que l’équitation a de meilleur et de plus spectaculaire : le cadre noir de Saumur, la garde républicaine et bien d’autres encore ! Avis aux amateurs ! Armelle Dénéréaz
|
![]() |
David Dieu et Magali Domaza ![]() ![]() Cliquez sur une photo pour les agrandir |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Le caté du secteur de Vaison
C’est Villedieu qui a été choisi comme lieu pour la première rencontre des enfants du catéchisme du secteur de Vaison pour l’année 2004-2005.
Sous la houlette du père Mestre, du père Doumas et des catéchistes du canton, une cinquantaine d’enfants étaient présents dans le village ce mercredi avant les vacances de la Toussaint. C’est sur le thème de cette fête d’ailleurs que les enfants ont réfléchi. Après une visite à l’église, ils se sont tous réunis à la salle paroissiale avant de se séparer en petits groupes dans tout le village. Un jeu était préparé pour que chaque groupe étudie de plus près un saint proche de Villedieu et de Vaison. C’est ainsi que les enfants ont dû se documenter, parler et retrouver des traces de saint Michel, saint Laurent, saint Quenin... qui sont les saint patrons de Villedieu et des chapelles des environs. Une façon ludique et instructive de découvrir le village et ses monuments qui sont témoins d’un passé riche de l’histoire chrétienne des villages. Une mise en commun de leur travail a clôturé la matinée. Ces rencontres sont aussi l’occasion pour les enfants de se connaître et de partager de bons moments ensemble... Armelle Dénéréaz
|
![]() |
![]() Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Rencontre avec le Honduras
Le père Raymond Doumas, qui s’occupe de l’association « Raymundo, enfants du Honduras » a récemment accueilli trois personnes de ce pays d’Amérique centrale.
Karla Yesenia Andino, jeune fille de 21 ans, étudiante en licence d’informatique, Roger Abraham Gomez, jeune de 16 ans, lycéen et Ela de la Paz Matute, responsable du programme des bourses scolaires, étaient pour deux semaines en visite en France. Arrivés le 27 septembre, ils ont passé une semaine chez leurs « parrains et marraines » et du 4 au 12 octobre, ils ont visité les collèges qui participent au programme de jumelage avec des écoles honduriennes. Ces rencontres favorisent l’échange et permettent aux jeunes Français de saisir et de comprendre la situation difficile de ce pays très pauvre d’Amérique centrale. Comme au collège Saint-Louis d’Orange, au presbytère de Vaison en soirée, ils ont expliqué leurs études et leur vie d’étudiant, ainsi que décrit l’action de l’église du Honduras qui contribue très activement à l’alphabétisation de nombreux habitants. Karla Yesenia, qui étudie l’informatique, aura dans trois ans, sans aucun doute, la chance de trouver un emploi de professeur ou de cadre dans une grande société. Quant à Roger Abraham, encore lycéen, il espère que sa bourse le suivra et lui permettra de faire les études d’ingénieur dont il rêve. Il raconte qu’il va au lycée de midi à 18 heures, tandis que d’autres élèves vont en cours de 7 heures à midi ! Les mêmes professeurs assurent la journée complète alors qu’une autre équipe donne des cours du soir pour des lycéens ou étudiants qui travaillent dans la journée pour se payer leurs études. « Cela ne permet malheureusement pas à tous les enfants du pays d’aller à l’école en particulier ceux issus de familles et de quartiers très défavorisés, beaucoup reste à faire... » explique le Père Doumas qui connaît extrêmement bien ce pays et sa langue et tient à faire partager sa passion et convaincre davantage de gens de parrainer de nouveaux enfants et de s’intéresser au Honduras. Deux types d’actions sont mis en place : - Jumelage entre collèges du Vaucluse et du Honduras : à ce jour, trois collèges, « les Chênes » de Carpentras, le collège « Saint-Louis » d’Orange et « Notre-Dame » à la Tour d’Aygues sont jumelés chacun avec un collège au Honduras. Deux sont situés dans des quartiers populaires de Tegucigalpa, la capitale, et un, en zone rurale, sur les bords du Pacifique. « Les échanges consistent en l’attribution de bourses scolaires pour les élèves de ces établissements et une aide financière pour équipements et construction de nouveaux locaux. D’autres collèges sont en préparation de jumelage » explique Raymond Doumas. - Un programme de bourses scolaires : « Des personnes de chez nous contribuent à la scolarisation de jeunes du Honduras moyennant une cotisation annuelle de 190 euro. Ces personnes, parrains et marraines, reçoivent des nouvelles de leur filleul ainsi que leur photo » poursuit-il. Chaque année quelques membres de l’association se rendent au Honduras en février pour rencontrer les enfants et leur famille et leur remettre les bourses pour l’année scolaire. A ce jour, 80 jeunes Honduriens reçoivent une bourse scolaire. Les enfants du catéchisme du secteur de Vaison sont eux aussi associés à ce projet et participent en finançant une bourse pour un enfant en primaire. Pour tout renseignement : « Association Raymundo, enfants du Honduras » chez Raymond Doumas, place de l’église, 84110 Villedieu. Tél. : 04 90 28 96 83. Armelle Dénéréaz
|
![]() |
Le père Doumas avec les enfants du cathéchisme ![]() Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Un maître d’école
Lætitia Mevel, la directrice de l’école, est en congé de maternité depuis fin septembre.
Pascal Haupaix, de Sérignan, la remplace pendant la durée de son congé en assurant la classe du cycle III (CE1 CM1 et CM2 ). Cet instituteur est rattaché à l’école de Violès et effectue le remplacement de ses collègues dans le Haut-Vaucluse. « Je suis très content d’être à Villedieu que je connaissais pour y avoir effectué de courts remplacements » dit-il. En tous cas, depuis son arrivée, il s’est intégré à l’équipe et fait déjà partie des murs. Pour la petite histoire, il a déjà des attaches dans le village puisqu’il est l’oncle d’Aurélie Haupaix bien connue des coopérateurs. Bienvenue à Pascal et bon séjour à Villedieu ! A. D.
|
![]() |
![]() Pascal Haupaix Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Les échecs
Le premier tournoi d’échecs du championnat de la ligue de Provence par équipe a eu lieu à Villedieu le 9 octobre.
L’équipe de Villedieu, représentée par son capitaine Bernard Lubrano, était composée de Frédéric Alary, Mathilde Giraudel et Damien Dé-néréaz. Elle a remporté la victoire face à l’équipe de Camaret composée uniquement de jeunes. Ce tournoi est le premier d’une série qui va permettre aux huit équipes du Vaucluse de se rencontrer et de déterminer un classement d’ici le mois d’avril prochain. Suite à ce classement, l’équipe victorieuse montera en nationale 5. L’équipe de Villedieu est issue d’un panachage de jeunes et d’adultes. Elle existe grâce au club de L’Isle-sur-Sorgue qui a accepté de licencier quelques personnes et de leur permettre d’appartenir à la Fédération française des échecs. René Kermann joue d’ailleurs avec le club de L’Isle et se classe parmi les joueurs expérimentés. Il participe à tous les tournois en individuel de la saison. Avec Denis Tardieu, il anime toutes les semaines le club de Villedieu et forment les joueurs de tout âge à ce jeu qui les passionne. La porte est ouverte à tous ceux qui veulent découvrir les échecs ou aux amateurs non licenciés sans aucune obligation. Rendez-vous au Café du Centre dans la petite salle non-fumeurs à partir de 20 heures le vendredi. Cette formule permet une grande souplesse et beaucoup de liberté, mais il ne faut pas oublier que régularité et assiduité sont gages de performances. Armelle Dénéréaz
|
![]() |
![]() Cliquez sur la photo pour l'agrandir ![]() Les blancs jouent et font mat en un coup Cliquez sur l'échiquier pour l'agrandir |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Les aînés en Ardèche
Le club des aînés de Villedieu a repris ses activités hebdomadaires et ses sorties mensuelles. Pour sa deuxième excursion c’est l’Ardèche qui avait été choisie.
Rendez-vous était pris à 9 heures sur la place du village. Dans le car étaient déjà là quelques membres de Mirabel qui rejoignent régulièrement les Villadéens. Malgré la pluie, les voilà partis pour une journée bien remplie. Un premier arrêt les a conduits à la « biscuiterie des Châtaignettes » de Saint Privas spécialisée, comme son nom l’indique, dans la fabrication de biscuits à base de farine de châtaigne. Après dégustation et achats, le restaurant, la Ribote, les attendait à Lussas. Après un copieux déjeuner bien arrosé, le restaurant a proposé une après-midi festive à ses convives. Bal, goûter, tombola ont émaillé cette journée. « Nous avons eu de la chance » raconte Thèrèse Robert, membre très actif de Villedieu, « un autre club était là. Il venait célébrer les 55 ans de mariage d’un couple de leur groupe. Nous avons participé à leur fête et partagé avec eux le champagne. C’était très sympa car nous avons chanté et dansé ensemble ». Un grand moment de convivialité et d’échange qui ne peut qu’engendrer bonne humeur et restera un bon souvenir pour tous. En attendant la prochaine sortie à Lauris, dans le Luberon, le 18 novembre prochain, les rencontres du jeudi continuent avec jeux de société variés, lotos, goûters. Pour tout renseignement utile s’adresser à Thérèse Robert au 04 90 28 92 46. Armelle Dénéréaz
|
![]() |
![]() Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
L’Australienne
Déjà 8 000 kilomètres parcourus et nos aventuriers à bord de leurs 5 CV Citroën sont toujours vaillants.
Partis de Perth le 18 octobre, après avoir affronté des conditions climatiques parfois extrêmes, températures frôlant les 40°C, vents de sable, orages violents, avoir traversé des zones désertiques aux limites du supportable, des côtes abruptes quasiment infranchissables pour les deux équipages, ils gardent le moral et sont déjà ravis d’en être là. Arrivés à Townsville (côte est) ils se sont reposés deux jours et ont repris leur route mais ne sont pas encore au bout de leurs peines et de leurs surprises : routes parfois en terre ou en tôle ondulée et rencontres nocturnes et reptiliennes peu sympathiques. Le 13 novembre, ils étaient à Sydney, à mi-parcours et ont profité d’une halte urbaine bien méritée et surtout mécanique pour leurs petites voitures qui nécessitaient quelque révision et réfection de pièces détachées. Une aventure chargée en péripéties et surprises, bonheurs et craintes en tout genre qu’ils nous raconteront à leur retour prévu à Perth en décembre et chez nous vers le 15. D’ici là, on peut suivre la suite de leurs aventures sur le site d’Avignon sur Wanadoo, avec photos, vidéos et contacts possibles avec l’association l’Australienne. Celle-ci de conclure : « Malgré les nombreux aléas qu’ils rencontrent et la longue distance encore à parcourir, la cohésion du groupe est totale et le moral au beau fixe ! ». Pourvu que ça dure ! Armelle Dénéréaz
|
![]() |
![]() L'australienne passe le Tropique du Capricorne Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
CHRONIQUES MUNICIPALES par Yves Tardieu |
||||||||||||||||||||
![]() |
La « maison Garcia »
Les Villadéens ont pu se rendre compte qu’elle a été vidée un vendredi et un samedi de tout ce qu’elle contenait - et il y en avait, selon le témoignage de ceux qui, comme Christian L’Homme ou Alain Bertrand, ont pris en charge cette tâche.
Ce déménagement est le prélude aux travaux prévus fin novembre. La première tranche de ce gros projet va donc démarrer : les entreprises sont retenues et les subventions obtenues. |
![]() |
![]() La maison Garcia Cliquez sur la photo pour l'agrandir et en voir plus |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Station d’épuration
Plusieurs aspects du dossier suivent leur cours en parallèle.
Le dossier technique est entre les mains de la Ceremher qui doit l’adapter aux dimensions du nouveau terrain. Les travaux qui doivent être faits au lotissement Gustave Tardieu sont programmés. Ils permettront l’échange entre le propriétaire du terrain pour la station et la commune propriétaire d’un terrain au lotissement. L’entreprise qui prolongera le réseau de la station actuelle à la future station est retenue. Il s’agit de la société Appia qui a réalisé la route et la terminera dans la partie laissée en l’état lorsque le réseau sera fait. |
||||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Plan local d’urbanisme
Ce dossier fait un peu partie des monstres du loch Ness de la vie municipale. On ne le voit pas et on n’en parle pas pendant longtemps et puis pouf ! Il ressort tout à coup et suscite une grande agitation.
Plusieurs réunions de commission ont eu lieu avec Bernard Wibaux, le technicien du CAUE qui élabore le PLU remplaçant le POS pour la commune. Deux documents fort intéressants et fort épais ont été produits. Ils ont servi de base à ces discussions dont le but était d’affiner et préciser les demandes du conseil municipal. Je n’ai pu participer à ces réunions qui avaient lieu dans la journée... Le 16 novembre, la réunion du conseil portait sur le « projet d’orientation urbanistique de la commune », un débat général sur les principes que le conseil municipal veut mettre en œuvre. Les conseillers doivent s’exprimer sous forme de remarques et de questions sur un document décrivant ces orientations. Le document est intéressant et la discussion a porté plutôt sur des éclaircissements et sur des points de détail. Le vendredi 19 novembre, une réunion avec les représentants des différentes administrations poursuit ce travail. Voilà un dossier qui avance. |
||||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
La « maison du disparu »
Un permis de construire a été déposé.
Pour la maison principale (rue des Sources, près de la maison Barre) : - au rez de chaussée un futur magasin qui serait à la fois tabac, journaux, point de vente des produits du terroir et point tourisme ; - à chaque étage un appartement accessible à des ménages aux revenus « normaux » ou peut-être des logements sociaux ; - la création d’une rue couverte entre la rue des Sources et le trou du Marotti donnera accès aux étages par un escalier encastré dans la maison Barre et un petit espace public à l’arrière du ma-gasin permettrait au passant qui passe de s’asseoir, de discuter, de boire un petit café... Pour « l’annexe », en face : - un garage au rez-de-chaussée pour le camion de la mairie ; - un petit appartement en duplex. Ce projet a suscité un contre-projet par Henri Favier. Il conteste l’idée de la rue couverte, les plans des logements, la destination de "l’annexe" où il voudrait des bureaux. Les discussions furent vivantes et même vives à la réunion du 29 octobre. Elles le furent encore à celle du 16 novembre. Il est un peu dommage que ce contre-projet arrive après l’achèvement du premier. En effet, l’idée de discuter devant deux projets, deux choix, permet d’avoir un vrai débat, des éléments à trancher, ce qui est toujours mieux qu’un consensus mou. Vraie discussion donc sur de vrais enjeux : l’idée de la rue est-elle valide ? Les problèmes qu’elle risque de poser ne risquent-ils pas d’être trop importants ? Un nouvel espace public, espace détente un peu à l’écart, trouvera-t-il son public ? Quelle est la destination précise du magasin prévu et quelle taille doit-il avoir ? Vaut-il mieux fabriquer des bureaux ou des logements ? Faut-il des logements plutôt « luxueux » sur lesquels la mairie pourrait réaliser des plus values utiles par ailleurs ou des logements accessibles à de jeunes couples ? Derrière ces enjeux, il y a de vrais choix. On peut dire de vrais choix politiques si l’on veut donner à ce mot son vrai sens. Un choix qui engage et détermine la vie de la cité et l’intérêt général. Le projet initial, dans sa philosophie, a été principalement porté par Rémy Berthet. Des décisions de principe ont été prises il y a un an : logements locatifs accessibles financièrement (le conseil avait dit pas de logements sociaux mais ce sera peut-être le cas, rue couverte, magasin...). Lors de la discussion du 16 novembre ce projet initial a été soutenu, dans ces grandes lignes, par Michel Coulombel, Frédéric Serret, Jean-Louis Vollot, Yves Tardieu. La fin de la discussion était un peu dispersée mais un certain nombre de questions posées par Henri Favier semblent devoir être prises en compte sur les plans et sur le principe d’une rue ouverte. |
![]() |
La maison du disparu ![]() L'annexe ![]() Cliquez sur une photo pour les agrandir |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Ambiance
Cette dernière remarque en appelle une plus générale. En effet, le travail du conseil municipal est toujours un peu étrange.
Ainsi, il n’y a pas eu de réunions entre le 13 août et la fin octobre mais il y en avait eu plusieurs en juillet et plusieurs autres depuis la fin octobre. Il y a en général neuf ou dix conseillers présents et un ordre du jour varié sous forme de questions diverses. Il est ainsi difficile d’avoir une image suivie des dossiers et de ce qui se fait vraiment. De temps en temps, quelqu’un se pose une question liée à ce manque de lien. Henri Favier met en avant le fait qu’il n’a pas vraiment vu et compris l’état d’avancement du projet « maison du disparu » et il propose alors son contre-projet après... Pourtant, il est très présent en mairie et bien plus au courant que les autres du fait qu’il est premier adjoint. Rémy Berthet-Rayne, après une longue discussion, se rend compte qu’on a gardé, sur le plan proposé par le CAUE, le maintien de la zone artisanale alors que le conseil avait décidé de la supprimer. Plus grand monde ne s’en souvient. En fait elle a été supprimée par un vote formel à main levée dans la réunion du 30 mars 2004. Finalement la zone artisanale reste... Bref, il y a un côté un peu cahotique et chaotique dans le rythme des réunions, dans leur déroulement, dans le suivi des décisions prises. De même, il est également difficile de suivre le travail des commissions. |
||||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Toit de l’église
Il pleut dans l’église et une grande partie du toit doit être restaurée.
Une réunion a été tenue avec le prêtre et les responsables de l’association paroissiale en juillet, des devis ont été établis. Reste à constituer des dossiers de demande de subvention. Voilà un dossier qui avance certes, mais lui aussi à son rythme qui est plutôt celui d’un sénateur que celui d’un sprinteur... Le responsable du dossier, l’auteur de ces lignes, semble pris par l’ambiance. |
||||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Gros sous
Une salle polyvalente, six logements, des bureaux, un local commercial, une station d’épuration !
Une partie seulement des projets est énumérée ici et bien sûr, ça coûte. Pour mener à bien ces projets, il faut à la fois une trésorerie importante pour financer les travaux avant de toucher les subventions. Il faut aussi des financements à long terme pour payer la part de la commune. Michel Coulombel a donc lancé auprès de plusieurs banques un appel d’offres à la fois pour des prêts à court terme et à long terme. L’établissement choisi, après comparaison des offres, est la banque Dexia qui propose des conditions intéressantes, à la fois sur le taux et sur la disponibilité des sommes. En gros, la commune ne se sert que de ce dont elle a besoin. Cela permet d’emprunter et de rembourser au plus près des besoins et avec des coûts mieux maîtrisés. Au total ce sont près de 1,2 million d’euros en jeu, une partie seulement correspondant à un endettement à long terme. Dans l’appel d’offres passé par Michel Coulombel aux banques il y avait la contrainte de rester, en termes de remboursement mensuel, dans la limite que la commune a connue ces dernières années pour éviter un surendettement. |
||||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
La mousse, le retour
La mousse sèche, certains Villadéens ont suggéré au maire de s’en débarrasser.
La question a été évoquée au conseil municipal. Il n’est pas impossible que l’on voit bientôt l’un de ces Villadéens, pas très grand, moustachu et circulant en Express gris, « karchériser » la fontaine ainsi que le monument aux morts qui demande lui aussi à être un peu nettoyé. |
||||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
L’arbre
Devant le monument aux morts il y a un cyprès.
Cet arbre, si près de la maison voisine, occasionne des nuisances au propriétaire. Celui-ci demande son éradication. La complexité de la situation a conduit le conseil à évoquer deux fois ce problème. A qui appartient cet arbre ? Annette Gros l’avait planté quand elle était propriétaire de la maison. Cette initiative avait déplu à un Villadéen qui l’avait « roun-dopé » avant qu’il n’atteigne son premier anniversaire. L’arbre fut replanté à l’initiative de la commune semble-t-il. La terre contaminée fut entièrement enlevée par les soins de Simon Dieu. Qui a payé le deuxième arbre ? A ce jour, on n’en sait rien. Cette enquête passionnante se poursuit. Pour ma part, j’ai toujours cru que ce cyprès était là de « toute éternité », près du monument aux morts comme tous les cyprès présents dans nos cimetières en Provence. |
![]() |
![]() Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Services publics
Lors de sa dernière réunion du conseil municipal, une discussion en marge de l’ordre du jour et à propos de je ne sais plus quoi a brusquement surgi. Ce débat intéressant concernait le maintien des services publics dans certaines zones rurales : la poste dans nos villages est menacée mais aussi les perceptions, les petites écoles, etc...
Ce débat était aussi dans l’actualité nationale puisque des centaines d’élus de tous bords ont démissionné dans la Creuse pour protester contre les fermetures des perceptions et des bureaux de poste. La question était aussi au centre du congrès de l’association des maires de France. Lors de ce congrès, les maires, habituellement modérés, respectueux de la hiérarchie et en plus de droite dans leur immense majorité, ont sifflé Jean-Pierre Raffarin qui essayait de les rassurer. Il l’a d’ailleurs fait maladroitement car sur leur premier sujet d’inquiétude, les services publics, il s’est refusé à tout moratoire sur leur fermeture, affirmant seulement que le gouvernement ferait tout ce qu’il pourrait. Sur la Poste, l’objectif de maintenir 17 000 « points poste » est réaffirmé, si ce n’est qu’un point poste n’est pas nécessairement un bureau de poste. S’il y a un jour un point poste à Villedieu, ce sera lorsque le bureau de poste aura été fermé. Le langage n’est pas innocent. On s’en rend encore mieux compte lorsque Jean Pierre Raffarin a voulu rassurer les élus sur la question des finances et des impôts locaux. En effet, l’Etat transfère des charges aux collectivités locales et les élus sont inquiets sur les financements. Jean Pierre Raffarin a dit dans la même phrase - entendue à la radio et donc citée « de tête » - qu’il s’engageait à ce que les transferts de charge s’accompagnent « à l’euro près » des transferts financiers. Il a dit aussi que les nouvelles dispositions « s’appliqueraient en 2006 et donc ne toucheraient pas les finances locales en 2005 ». Cette deuxième partie de la phrase vient un peu contredire la première puisqu’il semble dire que les finances locales pourraient être touchées ce que « l’euro près » voulait nier. Bref, à trop vouloir rassurer, il risque d’inquiéter, d’autant plus que tout le monde sait qu’il ne sera plus là pour tenir ou pas ses promesses. On peut noter que Jean Garcia, le maire de Saint-Maurice, a eu les honneurs de la presse nationale, dans Libération, où il est le fil conducteur de l’article expliquant les inquiétudes des maires. Le débat au conseil municipal de Villedieu a été bref mais intéressant. Inquiétude partagée par beaucoup, la menace sur les services publics ne doit pas faire oublier que les mêmes qui se plaignent de leur disparition, se plaignent également de la lourdeur excessive des charges et des impôts qui servent à les financer. Bref, tout le monde veut la Poste ou l’ADSL mais chacun cherche à échapper à l’impôt qui peut en financer la part non rentable. Rémy Berthet-Rayne a soulevé cette question en expliquant qu’il fallait mettre en balance le coût et le fonctionnement réel du service public. Pour lui, dans certains cas, il n’est pas judicieux de défendre ce qui existe et il vaudrait mieux un point poste dans un commerce ouvert tous les jours et toute la journée que le fonctionnement actuel. Jean-Louis Vollot a fait état de ses contacts avec le parti des travailleurs qui est très actif sur ces questions et qui fait un gros travail de documentation, d’information et de réunions pour la défense de tous les services publics. Henri Favier a fait valoir qu’en tout état de cause un désengagement de la Poste aboutira à un transfert de charge vers la commune qui devra prendre en charge des coûts supplémentaires pour le maintien d’un service postal. Les termes du débat sont ainsi posés d’une manière intéressante et complète. Quel service est offert à la population ? A quel coût ? Qui paie ? Les exigences de solidarité ou d’égalité d’accès aux services sont-elles remplies ? Le conseil municipal a eu à se prononcer sur la question en février 2004, lorsque des informations sont sorties faisant état de la volonté de la Poste de ne conserver que deux véritables bureaux dans la COPAVO, à Vaison et Sablet, et d’encourager ailleurs la création de "points postes" ou d’agences postales. Une motion de protestation a été votée à la COPAVO puis par le conseil municipal de Villedieu à l’unanimité. Ce débat est également porté au niveau national et international par les associations qui luttent contre l’OMC et l’AGCS, accord général sur le commerce des services. Cet accord qui fait l’objet d’une négociation internationale vise à libéraliser et ouvrir aux entreprises privées des services jusqu’ici considérés comme publics. Après les services de télécommunications ou postaux, ceux d’éducation ou de santé sont également concernés. De très nombreuses communes, des départements et des régions ont fait la démarche de se déclarer « hors AGCS » par une délibération – de la même façon que nombre d’entre elles a pris des arrêtés anti-OGM. Le conseil régional PACA (PS) ou la ville d’Aix en Provence (UMP) ont fait cette démarche. Il en est de même plus près de nous de la commune de Vaison ou de celle d’Eygaliers dans la Drôme. Bien sûr, ce vote est symbolique mais il a néanmoins un mérite : il permet de comprendre le lien qu’il y a entre les décisions politiques et administratives à tous les niveaux : international, national ou local. |
||||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Sénatoriales
Bien sûr, à la mi-novembre, ça peut paraître bien loin et surtout, c’est sûrement le plus grave, tout le monde s’en fout. Le 26 septembre il y a eu des élections sénatoriales. Liliane Blanc à Buisson, Jean-Louis Vollot, Huguette Louis et Yves Tardieu à Villedieu ont été les « grands électeurs » représentant nos villages. Tout le monde s’en fout, sauf les 1 154 électeurs et les 18 candidats que nous avions dans le Vaucluse.
Ce nombre élevé de 18 s’explique. En fait, il y avait une nouveauté dans ce scrutin : le Vaucluse a désormais trois sénateurs contre deux auparavant. Il y a deux sortants, bien implantés, et une place que chacun peut convoiter. Avant l’élection, après la désignation en juillet des grands électeurs dans chaque commune, la campagne a commencé. Nous recevons des courriers, des invitations à des réunions, des professions de foi. Tous les candidats avaient deux ou trois thèmes de campagne commun : - la défense de la viticulture (je ne vois pas qui serait assez fada pour venir faire campagne en nord-Vaucluse contre la viticulture... Encore faudrait-il préciser comment, quelle viticulture, etc...) ; - ce sont des élus locaux qui sauront nous défendre contre les technocrates parisiens (je ne vois pas ce que ça change ; tous nos députés et sénateurs sont des élus locaux qui cumulent plusieurs mandats et disent que pour bien faire le député c’est bien qu’ils soient maire. Que les mêmes continuent de proposer qu’il faille être élu local pour que les lois soient mieux faites est une énigme pour moi.) ; - la défense des services publics. Ceux qui sont en dehors des partis ou à côté ajoutent à leur profession de foi cette particularité en se présentant comme des élus plus libres que les autres car ne devant pas obéir aux consignes. Ceci dit et malgré l’aspect critique de mon propos, une campagne électorale est une campagne électorale et il y a eu certaines rencontres intéressantes. Le jour J, les délégués de Villedieu et Buisson se sont retrouvés dans le bus affrété pour amener à Avignon les délégués du canton... Il n’y avait pas tout le monde dans le bus, essentiellement les délégués de Vaison, Saint-Romain, Le Crestet et quelques isolés en plus de nous. L’élection se déroule dans le palais de justice à Avignon où nous restons toute la journée, une journée fort longue pendant laquelle il ne se passe pas grand chose. Heureusement, un Villadéen a encore réussi à se faire remarquer et amuser la galerie. En effet, sans pièce d’identité, impossible d’entrer dans le palais pour voter : les CRS à l’entrée filtrent sévèrement les « grands électeurs » qui du coup se sentent plus petits – il ne manque que les menottes ! Notre Villadéen a laissé sa carte d’identité dans sa voiture, elle-même garée sur un parking loin de là puisqu’il a pris le bus (voir plus haut...). Après attente et conciliabule grâce aux téléphones portables, tout le monde peut entrer. Plusieurs longues files se dessinent, non pour aller voter mais pour aller remplir des feuilles de frais qui permettent d’être, indemnisé (sauf si on a pris le bus, si l’on a pas d’attestation et si l’on a pas fait semblant de venir en voiture en fournissant une photocopie de la carte grise...). Ensuite, à l’ouverture des bureaux à 10 heures, on fait à nouveau la queue. Le vote se fait avec panachage. On peut donc s’en donner à cœur joie avec les 18 candidats. Au moment de voter, il faut présenter la carte électorale spéciale éditée pour ce vote et une pièce d’identité. Rebelote : le Villadéen anonyme a pu entrer mais il lui est interdit de voter. Il faut faire appel au « président », président de quoi ? Ousqu’on le trouve ? Heureusement, l’aide d’un candidat (Xavier Bernard, qu’il en soit remercié) et le témoignage des maires (Liliane Blanc et Jean-Louis Vollot) qui garantissent l’identité de l’étourdi lui permettent finalement de mettre son bulletin dans l’urne pour ce premier tour. Quel bulletin ? Ça c’est top-secret. Nous avons été élus par les conseillers municipaux mais à aucun moment il n’a été question de savoir pour qui l’on vote et c’est visiblement partout pareil et normal. Pourtant, les sénateurs votent la loi et le budget et de ce fait jouent un rôle politique très important. Ce sont aussi des hommes politiques, des hommes d’appareil, de parti qui donc ont l’habitude des manœuvres, des tractations, des discours, etc... Mais les apparences sont sauves : on fait un peu beaucoup semblant de ne pas faire de politique. Le premier tour achevé, le dépouillement commence vers 11 heures. Tout le monde se presse autour des bureaux, les lieutenants des candidats importants vibrionnent et passent d’un bureau à l’autre, essayant de deviner les résultats, s’inquiétant... Candidats et partis s’engagent ensuite dans les supputations, calculs et tractations pour le second tour pendant que le grand électeur de base, affamé, se précipite en quête d’un restaurant en ville... On notera quelques particularités à ce moment-là où l’électeur de base connaissant peu son monde commence à identifier les uns et les autres. Le candidat UMP est entouré de nombreux jeunes avec des portables greffés aux oreilles et qui ont l’air important. Il a le cheveux noir de jais malgré son âge ce qui signale un usage non négligeable de la teinture ou alors une chance exceptionnelle. Le candidat PS a le cheveu plutôt blanc, un entourage plus âgé et moins agité (même si très inquiet) avec, en particulier, une vieille connaissance du nord-Vaucluse, Jean Gatel. Le candidat isolé mais appartenant à un parti (Rousset-Rouard, Bompard, Peyron) est entouré de ses fidèles, plus ou moins nombreux. Le candidat isolé sans parti semble bien seul... Au retour et avant l’ouverture du scrutin du second tour, il faut essayer de deviner ce qui se passe. Mme Sarah Bernard a mis une affichette appelant à voter socialiste, les Verts aussi. Il y avait trois candidats communistes et il en reste un ; comme il ne reste plus que deux candidats socialistes, les uns comprennent qu’il y a eu alliance entre les deux partis. D’autres, mieux informés, expliquent qu’il n’y a pas eu d’accord, au contraire… De fait, il reste trois candidats de gauche mais il y a trois bulletins différents et non une liste. La liste UMP reste droite dans ses bottes et se maintient entièrement. Il est vrai qu’elle peut espérer trois élus même si Yves Rousset-Rouard, UMP dissident, se maintient avec le soutien de l’UDF qui retire son candidat. Le Front national, représenté par Jacques Bompard a fait un score très élevé (111 voix, presque 10 % et 50 voix de plus que celles qu’il espérait). Son absence au second tour, diversement commentée, s’expliquait alors par le souci de rester sur un tel succès, le vote de second tour, potentiellement « utile » le conduisant probablement à faire moins bien. Parallèlement, son souci de faire trébucher le maire de Carpentras l’a conduit à favoriser les deux autres candidats UMP : de très nombreux bulletins UMP du second tour contenait un vote pour Dufaut et Milon, le nom de Jean-Claude Andrieu étant consciencieusement rayé et remplacé par un autre. Même ce parti, qui s’affirme hostile aux jeux politiciens, semble prendre un grand plaisir à y jouer, mais qui en doutait vraiment. Pendant le dépouillement, le cœur de la gauche et de nombreux Vaisonnais vacille. Claude Haut dont la réélection semblait assurée et qui pensait pouvoir entraîner un autre élu à sa suite semble menacé. Finalement les trois élus sont les deux sénateurs sortants et Alain Milon, maire de Sorgues, conseiller général et président de la communauté de communes des pays de Rhône et d’Ouvèze. Partis en bus avec Vaison, il fallait fêter dignement la victoire de Claude Haut et toute la troupe se retrouve autour d’un apéro pour fêter ça. Partis tôt, rentrés tard, cette journée fut longue, souvent ennuyeuse, finalement fatigante néanmoins instructive. Je me suis toujours passionné pour la politique. Je n’en ai jamais fait dans le cadre des partis mais j’ai toujours suivi de près la chose. Je ne tiendrai pas de discours hostile à la politique ni aux hommes politiques en général. Je crois même qu’il est inévitable et normal que les ambitions personnelles, les alliances, la volonté de gagner, les rivalités jouent un rôle important dans la vie politique même si ça ne me plaît pas. Bien présomptueux est celui qui, dans ces matières, a l’œil perçant et la bonne conscience entière pour voir la paille dans l’œil de son voisin et ne pas voir celle qu’il a dans le sien. Cela dit, qu’est-ce qui justifie que les sénateurs soient élus de cette manière, loin du peuple. Qu’est ce qui justifie que ce soit tous des hommes ? Qu’est ce qui justifie que ce soit tous des hommes exerçant déjà et cumulant des responsabilités importantes ? Est ce que des institutions meilleures et mieux adaptées ne pourraient pas rendre les hommes et les femmes meilleurs et plus efficaces ? |
![]() |
![]() Alain Dufaut ![]() Claude Haut ![]() Alain Milon |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
LE PALIS |
||||||||||||||||||||
![]() |
Les amis de l’école du Palis
Le Palis ne manque ni d’idées, ni de dynamisme. Il possède déjà son école, centre foisonnant d’idées, de fêtes et haut lieu de rencontres. Pour les abonnés lointains ne connaissant pas la région ou pour les distraits, nous rappellerons que Le Palis est un hameau situé sur la commune de Vaison mais plus proche de Villedieu...
Une association C’est d’ailleurs autour de cette idée d’école qu’est née l’association des Amis de l’école du Palis. Quatre jeunes natifs du hameau, ayant fréquenté cette petite école, ont voulu se rassembler pour fédérer les habitants du quartier afin qu’ils puissent se rencontrer comme le faisaient de leur temps leurs parents et grands parents en intégrant les nouveaux venus dans cette dynamique. Quelques semaines plus tard l’association était née. Elle compte deux ans après plus de 90 adhérents. Pratiquement tous les foyers palissois sont représentés. Dès la première année, des activités diverses et variées ont vu le jour, comme une balade dans les vignes permettant à chacun de prendre contact, d’échanger et d’évoquer des souvenirs du quartier. Une soirée jeux de société a été organisée dans le local de la Croix Rouge à Vaison, puis un pique-nique pour le premier mai au camping du Palis. Une soirée étoiles a permis de faire connaissance avec le ciel du Palis en été. Elle a été suivie par une deuxième nuit étoilée mais en décembre cette fois-ci, gla-gla, mais magnifique ! Une sortie à la neige, une visite du musée et des fouilles de Vaison, une soirée pistou, une autre provençale avec Jean-Bernard Plantevin enfin, la toute jeune association ne manque pas d’idées et ses membres créatifs et dynamiques n’ont pas dit leur dernier mot. En bref, cette association plaît et a trouvé sa place dans le paysage du quartier. Son Assemblée générale Le 12 septembre 2004 a eu lieu la troisième assemblée générale. Elle a débuté vers 17h dans la cour de l'école. Le bureau a fait le bilan des activités de l'année ainsi que l'état financier et a annoncé les projets à venir devant une soixantaine de personnes. Il est à rappeler que le, ou la présidente, est et sera toujours un ancien élève de l’école du Palis. Fil rouge de l’association. Le conseil d'administration a été réduit mais il a été mis en place une liste de membres actifs qui sera bientôt disponible sur le site. Pour cette année le Conseil d'administration est le suivant : - Brigitte Rochas, présidente - Gérard Biojoux, vice-président - Sophie Marion, secrétaire - Daniel Leturgie, secrétaire-adjoint - Thibault Romieu, trésorier - Edith Sayou, trésorière-adjointe - Sandrine Plantevin. Après la réunion, un apéritif dînatoire a été offert par l'association, la soirée s'est terminée vers 20h30. Son site et son journal L’association communique. Pour cela deux outils : - "Le petit journal". Il en est à son deuxième numéro. Il sert de lien entre l’association et ses membres et tous ceux qui désirent connaître les activités prévues. Il est fabriqué par le bureau et tous les volontaires désireux d’apporter leurs idées, poèmes etc... Pour y participer, contacter Brigitte Rochas au 04 90 28 95 04 ou Monique Charras au 04 90 36 31 24. Des exemplaires de ce journal sont aussi disponibles à la mairie de Villedieu. - le site internet. ll est mis en ligne par deux passionnés, Thibault Romieu et Sophie Marion qui "s’éclatent" dans cette création. De nombreuses photos des manifestations diverses y sont visibles. Adresse web : www.amisecolepalis.fr.st. Ses projets 2004-2005 Une première randonnée dans les Dentelles, avec pique-nique, a eu lieu le dimanche 21 novembre. Le 11 décembre est prévue une sortie en car au Pont du Gard avec visite du pont, du musée et séance de cinéma avec une guide locale, Sylvie Brydenbach. Soirée jeux à Villedieu en janvier (à confirmer) voir prochaine Gazette. Sortie à la neige, pique nique au camping, soirée provençale et pistou seront reconduits. Les informations seront données sur le site et dans le Petit journal Au cours de l’hiver, les cafés palissois sont des espaces de rencontres et de discussions sur des sujets divers mais toujours en rapport avec la saison et les préoccupations des adhérents. La prochaine réunion aura lieu le 12 décembre avec pour sujet les « panades » et les plantations d’arbustes et d’arbres dans les jardins. L’association participe également à toutes les manifestations de l’école car l’un des objectifs principaux est de toujours réunir les gens autour de ce qui se passe dans le hameau, à l’école comme chez Bibi. Armelle Dénéréaz
|
![]() |
![]() ![]() Cliquez sur une photo pour les agrandir |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Loto de l’APE
Comme chaque année l’association des parents d’élèves de l’école du Palis a organisé son loto à l’Espace Culturel de Vaison le 12 novembre. Les joueurs étaient nombreux au rendez-vous.
En effet, le premier prix, un voyage d’une semaine au soleil pour deux personnes, laissait rêveur. Mais il y avait d’autres lots de choix : lecteur DVD, téléphone à son numérique, cafetière expresso, ainsi que beaucoup de dons généreux des commerçants vaisonnais, caves et grandes surfaces ; sans oublier les chaussettes mascottes du loto présentes dans chaque colis : l’hiver approche ! Les gourmandises, croquettes maison inclues, ont régalé les participants. L’ambiance, concentrée, s’est électrisée au moment crucial du dernier carton plein et c’est Madame Rozeman qui s’envolera avec la personne de son choix vers la Tunisie. Isabelle S. du yoga
|
||||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Erratum
Dans son numéro 26, la Gazette a publié un article illustré d’une magnifique photo sur la fête de l’école du Palis.
Comme le dit si bien Jean-Marie Dususo, ERRATA..., MEA MAXIMA CULPA..., ERRARE HUMANUM EST. La Gazette a en attribué la maternité à l’institutrice Martine Auzou alors que cet article était de Mme Guiberteau. Le coupable est condamné à offrir un coup à boire à ses victimes. Y. T.
|
||||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
CONNAISSONS-NOUS NOTRE VILLAGE ? |
||||||||||||||||||||
![]() |
Noli irritare leonem
« Noli irritare leonem » (n'irritez pas le lion)...
Pourquoi ces armoiries ? Pourquoi cette devise ? Dans les années 70, Jean Garcin, président du Conseil général a lancé l'idée d'un armorial des communes du Vaucluse, armorial qui a vu le jour en 1984. A sa lecture, j'ai appris que jusqu'alors 46 communes sur 151 étaient dépourvues d'armoiries, que seulement 22 étaient dotées d'une devise, dont Villedieu, la plus petite commune d'entre elles après celle de Murs. Il est surprenant de constater que des villes plus huppées (Orange entre autres) n'en possédaient pas. En prenant connaissance de ce document j'ai suggéré au conseil municipal de mettre nos armoiries en valeur et, sur ce, le comité des fêtes, dans le cadre de la fête des vendanges 2003 a organisé une animation par l'intermédiaire de Serge Raffin, lequel nous a sculpté blason et devise ornant maintenant nos remparts. Quant à l'esprit de la chose, je lui trouve une certaine noblesse. Ce lion paraît effectuer une ronde ininterrompue autour du Villedieu moyenâgeux, toisant du regard le visiteur dans une impérative mise en garde. « Si tu passes en ami, tu seras protégé, si tu viens avec des intentions belliqueuses, gare à toi ! ». De fait il n'est pas d'exemple historique où Villedieu ait été soumise par la force. Le seul épisode guerrier remonte à 1293 quand, cette année là, Amédée de Rosans et Pierre Reynier ont assiégé le village, mais Guillaume Trinquet a repoussé les assaillants. Cet esprit de résistance ne s'est jamais démenti et plus récemment, au début des années 80, sous la gestion Brieux, les nouveaux assaillants se sont révélés être les services fiscaux. Ceux-ci voulaient nous imposer un sur-classement inéquitable des terrains viticoles avec des conséquences dramatiques sur les impôts, les cotisations sociales, assurance maladie, etc. Et seulement sur Villedieu, un test pour l'exemple, pour ensuite mieux piéger la profession : une guérilla en somme ! Par deux fois nous avons affronté avec virulence le contrôleur chargé de faire passer l'opération (un certain M. Ferraille) sans fléchir et dans une commission élargie nous avons nous-mêmes réalisé le reclassement intégral et dorénavant définitif du cadastre communal, dans l'intérêt de tous et de chacun. Sept siècles après, les assaillants ont de nouveau été repoussés et le sinistre projet mis à la... ferraille ! Fallait pas irriter le lion ! Et tout cela sans que quiconque n'ait fait allusion à une devise alors aux oubliettes. Une devise dont l'essence n'est pas seulement dans les murs mais aussi dans les gènes. Qui n'a pas en mémoire les célèbres révoltes de notre vénérable et ô combien vénéré doyen (97 ans) Adrien Mathieu en butte à quelques tracasseries administratives : « Mé dé qui vènoun non' s'emmerda ? Faù latcha dé lioun ! » (Mais qu'est-ce qu'ils viennent nous emmerder ? Il faut lâcher les lions). Mon cher Adrien tes paroles ont été entendues, tes souhaits exaucés : le lion est lâché, il caracole désormais sur le barrì ! Et pour parodier le grand sentimental et optimiste invétéré Henri Salvador : « à Villedieu... dans la jungle, la terrible jungle... de l'administration... le lion n'est pas mort ce soir ». A bon entendeur, salut. Henri Favier
|
![]() |
![]() Noli irritare leonem |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Histoire et géographie
Charles Quint prétendait, dit-on, que sur son empire, le soleil ne se couchait jamais. L’empereur germanique régnait certes sur des possessions dispersées aux quatre coins du monde : Espagne et ses colonies de l’époque, Autriche, Allemagne et Flandres. Comme si les sphères avaient des coins.
Sans prétendre à la domination universelle manifestée par ce monarque ambitieux et vain (il échoua notamment dans sa tentative d’envahir la Provence avant la trêve de Nice de 1538), les habitants des Villedieu peuvent constater que le soleil marque longtemps le midi sur l’étendue de leurs territoires. En effet quand il est midi à Villedieu (Vaucluse) : - Il est 11 h 34 min 59 s à Villedieu-les-Poêles (Manche) ; - 11 h 35 min 35 s à Villedieu-la-Blouère (Maine-et-Loire) ; - 11 h 38 min 35 s à La Villedieu (Charente maritime) ; - 11 h 39 min 11 s à Chantenay-Villedieu (Sarthe) ; - 11 h 39 min 51 s à Greenwich (Royaume uni de Grande-Bretagne) ; - 11 h 39 min 55 s à Villedieu-les-Bailleul (Orne) ; - 11 h 41 min 19 s à La Villedieu-du-Clain (Vienne) ; - 11 h 42 min 25 s à Villedieu-le-Château (Loir et Cher) ; - 11 h 44 min 43 s à La Ville-Dieu-du-Temple (Lot-et-Garonne) ; - 11 h 45 min 3 s à Terrasson-la-Villedieu (Dordogne) ; - 11 h 45 min 59 s à Villedieu-sur-Indre (Indre) ; - 11 h 47 min 23 s à La Villedieu (Creuse) ; - 11 h 48 min 39 s à Gaja-et-Villedieu (Aude) ; - 11 h 52 min 7 s à Villedieu (Cantal) ; - 11 h 53 min 51 s à La Villedieu (Lozère) ; - 11 h 57 min 19 s à Villedieu (Côte d’or) ; - 11 h 57 min 43 s à La Villedieu (Ardèche) ; - 12 h 4 min 49 s aux Villedieu (Doubs) ; - 12 h 5 min 27 s à Vercel-Villedieu-le-Camp (Doubs). Ainsi il est midi durant trente minutes et vingt-huit secondes sur l’empire villadéen, rien qu’en France métropolitaine. Si certain doutait de cette évidence, qu’il mette à l’épreuve le zèle proverbial du futur ex-service public des postes en s’envoyant à lui-même une lettre dûment affranchie. Qu’il libelle l’enveloppe à son nom suivi simplement de « Villedieu (France) » sans mentionner d’expéditeur. S’il prend soin de préciser son adresse à l’intérieur du pli cacheté, il constatera que son envoi lui sera remis, après un certain temps, revêtu de cachets de communes homonymes. Peut-être même obtiendra-t-il le tampon du service des rebuts à Libourne, ville où l’on ouvre les plis errants afin d’en identifier le destinataire. Il pourra ainsi vérifier la multiplicité des « possessions » villadéennes en même temps que la diligence postale. La Révolution, dans sa grande sagacité, inventa l’assistance publique. Dans sa volonté universaliste, elle créa le système métrique. Dans son goût pour la science appliquée, elle transforma le salpêtre en poudre à canon (tout en zigouillant Lavoisier). Dans sa volonté de fonder une ère nouvelle, elle imposa le calendrier révolutionnaire. Dans sa lutte contre la royauté et l’église romaine, elle changea le nom des communes dont l’intitulé pouvait rappeler la dynastie raccourcie ou le dieu dont les rois très-chrétiens se réclamaient. Bourbon-Lancy, commune de Saône-et-Loire fut donc nommée Bellevue-sur-Loire ; quelle originalité ! (Les linguistes d’aujourd’hui disent que bourbonne est la forme francisée d’un mot gaulois désignant une sorgue.) Ainsi Villedieu (Vaucluse) fut renommée Côte-libre ; quelle imagination ! Il n’existe que trois communes portant le vocable « bourbon » en France. Sachant que les Villedieu sont nombreuses, les révolutionnaires durent s’exercer à la toponymie anticléricale. Ainsi, Villedieu-la-Blouère (Maine-et-Loire) devint-elle peut-être Ville-de-l’Être-Suprême-la-Blouère ? J’eusse proposé, en bon sans-culotte anti-réfractaire, montagnard et terroriste, de « rebaptiser » « Terrasson(s)-la-Villedieu » (Dordogne) de la délicate locution d’« À-Bas-la-Calotte ! » qui fit fureur dans les décennies suivantes. Jean-Marie Dusuzeau
|
![]() |
![]() ![]() ... à la boulangerie-pâtisserie Pascal à Vaison ... Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Voie sans issue
La rue de la Bourgade est une rue pour piétons, pour cyclistes acrobates et, peut-être aussi, pour cavaliers. C’est une impasse pour les automobilistes et un terminus pour les quelques personnes qui y habitent car des escaliers la séparent en deux tronçons.
L’été, parfois, des touristes s’y engagent imprudemment en voiture. Ne pouvant plus avancer, ils ne font pas demi-tour, faute de place pour manœuvrer, mais marche arrière. On dit même qu’autrefois, avant qu’une rambarde face obstacle aux funambules du volant, certains véhicules ont descendu involontairement les degrés, emportés par leur élan ou par la berlue de leur conducteur. Depuis le 18 octobre, l'animation automobile dans cette voie du village s’est décuplée. Peut-être s’agit-il de la conséquence de la fermeture provisoire de la Grand-rue au passage des véhicules. Après avoir déclaré réglementairement les travaux et obtenu les autorisations nécessaires, une entreprise de construction de Vaison y a monté des échafaudages afin d’enduire les façades de trois des maisons qui la bordent. Pour réduire la gêne, la période du chantier a été choisie en fonction des vacances scolaires de la Toussaint. Malgré trois jours d’intempéries, en poursuivant les travaux le 11 novembre, « la Bâtisse provençale » a achevé le chantier dès le vendredi 13. Les tracas occasionnés par la coupure de la Grand-Rue sont désormais compensés par le nouvel aspect coquet que présente cette voie importante. Qui s’en plaindra ? Il n’est quand même pas fréquent que l’artère qui mène à Buisson, Roaix ou au pont sur l’Aigues soit fermée. Ainsi les autobus de transport scolaire ne se sont plus rendus sur la place de Villedieu, mais ont embarqué et déposé les élèves à la Croix de Granier. Je me suis dit que des véhicules de transport en commun, défrayés par les familles et les contribuables, auraient pu accéder quand même au village. Quel obstacle interdisait d’emprunter la route départementale 8, puis la D75 jusqu’à l’embranchement vers Mirabel, enfin la D7 jusqu’à la place de la Libération, afin de respecter le lieu d’arrêt habituel ? La longueur du détour est de l’ordre de quatre kilomètres, soit un trajet supplémentaire d’environ trois kilomètres. Ainsi la propriété d’Yves Arnaud n’aurait pas servi de parc de stationnement aux voitures des parents. Je me suis dit aussi qu’au carrefour de la Croix de Granier tous les véhicules étaient dissuadés d’accéder au village par des panneaux, dont certains subsistaient cinq jours après la fin des travaux. Pourtant, les voitures et même certaines camionnettes peuvent parvenir à la place en prenant la rue du Moulin à partir de la place Charles-De-Gaulle, le chemin pentu jusqu’au château et enfin la rue du Mistral. Je me suis dit également que venant de Vaison, à la pointe, nul conducteur n’était informé qu’il devrait faire un détour par la cave (celui que l’autocar scolaire refuse d’emprunter) pour se rendre à Buisson, Roaix ou au pont sur l’Aigues via Villedieu. Je me suis dit enfin que sur la place de la Libération la pancarte indiquant « déviation » était bien imprécise dans la direction à suivre. J’ai donc compris pourquoi l’impasse de la Bourgade était animée de façon inaccoutumée par la circulation de véhicules alternant la marche avant et la marche arrière. Et puis je me suis dit que la cité de France qui est dotée, sans doute, du plus grand nombre de panneaux de stationnement interdit (légaux et « sauvages ») par tête d’habitant pourrait emprunter à la direction départementale de l’équipement quelques placards provisoires permettant aux « estrangers » qui passent d’en trouver la sortie. Un petit panneau permanent signalant que la rue de la Bourgade est coupée par des escaliers pourrait même être installé à ses extrémités. On sait désormais que le lion villadéen est insensible aux crises d’urticaire mais l’on ne savait pas qu’il était à ce point indifférent à l’errance de ceux qui s’aventurent sans « G.P.S. » sur son territoire. Mais tout cela n’est qu’impedimenta (1). T.d.C.-T.d.V.
(1) Mot latin signifiant, entre autres, « entraves à la circulation » selon le petit Larousse. |
![]() |
![]() Rue de la Bourgade Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Mémoire des hommes
Cette année, c’est Alexandre Gislard qui a lu le message officiel pour la cérémonie du 11 novembre.
Plus d’une cinquantaine de personnes venues se recueillir devant le monument aux morts. C’est l’occasion de signaler une initiative du ministère des anciens combattants qui a répertorié et mis en ligne depuis un an les fiches des soldats morts pour la France. Pour l’instant, on y trouve les Morts pour la France 1914-1918, les batailles napoléoniennes, les fusillés du Mont Valérien et les Morts pour la France, AFN 1952-1962. www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr. Ci-contre, la fiche concernant l’un des noms figurant sur le monument de Villedieu, celle de René Macabet, né à Villedieu le 9 avril 1896 et mort le 3 septembre 1916 dans la Somme à la suite de ses blessures de guerre. Yves Tardieu
|
![]() |
![]() Cliquez sur la photo pour l'agrandir et en voir plus |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
PATCHWORK |
||||||||||||||||||||
![]() |
Les mots de Tito
Horizontalement : 1. Dans la rue ou dans l’appartement. 2. Sur les bancs publics. 3. Grande au cinéma. 4. Dans la ramade. - Peut être sexuel. - Dans Veisoun. 5. Sup. 6. Turenne y battit l’armée espagnole près de Dunkerque. - Le refus d’un voisin. 7. Au milieu de la rivière. - Comme la cuisine provençale. 8. Dangereuse quand elle part dans tous les sens. - Tête à queue pour Gene Tierney. 9. Hurler dans les bois. - Dans le pied. 10. Faute impensable dans la Gazette. - Sous le club. Verticalement : I. Elle chante au Portugal, elle lave à Villedieu. II. Champignon pas bouffable. III. Mettre au goût du jour. IV. L’air de Villedieu. - Aux bouts de la Maison bleue. - Bande dans le mauvais sens. V. Voyelle cernée. VI. Se prend, se porte, mais fait mal au cœur. - Gros. VII. Trois voyelles. - Si elle veut fermer le lundi, il faudra qu’elle se redresse. VIII. Rivière de France qui ne rejoint pas la Sorgue. - Grand pour la Goulue. IX. Au cloître, elle n’est pas forcément fourrée. X. Crochet mal fichu. - Fils de Pontos, il eut cinquante filles, toutes nageuses. |
![]() |
Cliquez sur cette grille pour l'agrandir, l'imprimer et jouer ![]() Cliquez sur cette grille pour l'agrandir et voir la solution ![]() |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Errata... Nostra maxima culpa... Errare humanum est... (1)
Malgré tous les soins dont sa préparation est l’objet, notre publication paraît avec fautes orthographiques, impropriétés lexicales ainsi que maladresses grammaticales et typographiques.
Les membres du comité de rédaction ont beau s’abîmer les yeux à la consultation des ouvrages les plus savants, aux lectures, relectures, pénultièmes et ultimes lectures puis relectures « ultimissimes », comme les correcteurs des plus grands journaux, ils laissent passer des mots mal orthographiés, des ponctuations imprécises, des solécismes irritants et, parfois même, des informations mal vérifiées. Il suffit de voir la mine défaite des personnes chargées de la distribution qui découvrent au petit matin – un journal, comme le lait antan, doit être distribué tôt le matin – telle balourdise ou telle « faute » (2), parfois à la une. Faisons l’inventaire, provisoire, du récent numéro 27 : - manquent treize virgules, sept points dont un d’abréviation, six caractères d’espacement, quatre traits d’union, cinq majuscules, un accent circonflexe, un « s » de pluriel, la désinence infinitive d’un verbe précédé d’un autre conjugué, quatre mots, deux membres de phrase et deux filets ; - trois virgules, trois points de suspension, un tiret, un caractère d’espacement, deux majuscules, un accent aigu et trois « s » de pluriel sont de trop ; - quant au « boulghour » de la recette de cuisine, la plupart transcrivent tout simplement en « boulgour », ce mot turc ; - le diminutif de Laure est évidemment Laurette et non Lorette dont le culte relève d’une église presque montmartroise ; - la « culmination » du soleil ne peut pas être visible tout au long d’un méridien quand, en certains de ses points, il fait nuit (3) ; - confondre la Celtaquatre de François Rodari avec une Juvaquatre, même s’il s’agit de deux Renault d’avant guerre, est indigne d’une officieuse rédaction en chef autant rétive à la marche à pied qu’historienne ; - il convient d’écrire premier, deuxième, etc. quand la série numérique se poursuit et non pas premier puis second, ce qui laisse entendre une interruption voire une subordination ; - une publicité clandestine pour une entreprise d’horlogerie à quartz, suisse ou japonaise, s’est glissée dans la photo illustrant un article consacré à l’olivier ; - enfin, les allusions répétées à « un barbu corpulent, propriétaire... » relèvent du message subliminal complaisant. Elles ne peuvent qu’indisposer l’abonné. Les lecteurs de la Gazette sont sans doute indulgents. Ils se souviennent de l’école où l’on taxait de fautives leurs « erreurs » d’orthographe. Ne commet de faute que celui qui viole délibérément une loi morale. L’écolier écrit et se trompe parfois. Il ne le fait pas exprès, sinon ce ne serait, de sa part, que provocation aux coups de « règle » sur les doigts. Comme le disait si « justement » Pierre Dac : « Une erreur est vraie ou fausse selon que celui qui l’a commise s’est trompé ou non ». J. M. Duçuso
(1) Erreurs… C’est notre très grande faute… L’erreur est humaine... (2) Note à benêt : on peut aussi parler de « coquille », c’est le cas du typographe qui n’a pas de « q ». (3) Au delà des cercles polaires en dehors des équinoxes. |
||||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Photo pas mystère
Cette photo aurait pu être la photo mystère... Mais non.
Il s’agit d’une martelière servant à prendre l’eau sur le canal du moulin qui a été vandalisée il y a quelques semaines. Qui en veut à la martelière de Josette Brieux ? |
![]() |
![]() Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
À lire
À quatre-vingts ans passés, Georges et Andrée Leyraud ont décidé d’écrire un livre.
Ils voulaient témoigner de ce qu’ils avaient vécu à Rasteau, faire le bilan d’une époque traversée et aussi bien de leur vie. En d’autres termes, ils se proposaient de faire l’inventaire de ce qui était arrivé dans un lieu déterminé, la commune de Rasteau, depuis les années 1920, jusqu’à nos jours. Intéressant, n’est ce pas ! Ce livre est disponible chez les auteurs, Georges et Andrée Leyraud au 04 90 46 11 06 et au Centre Départemental d’Animation Rurale de Rasteau. Tél. 04 90 46 15 48. Laurent Ayme
En savoir plus : - visitez le site de la Fédération des Oeuvres Laïques de Vaucluse. |
![]() |
![]() Rasteau, mémoire d'un village |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Dernière minute
16 participants au tournoi de tennis jeunes et vieux à parité, des skateurs nombreux venus de partout, des gâteaux, des soupes délicieuses, un vin chaud et bien d’autres choses confectionnés par Régine et toute l’équipe du skate.
Un accueil des plus chaleureux, un soleil radieux et une journée magnifique sans vent : cette manifestation skate-tennis du 21 novembre a été plus que réussie. |
![]() |
![]() Cliquez sur la photo pour l'agrandir et en voir plus |
||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
À SCOTCHER SUR LE FRIGO |
||||||||||||||||||||
![]() |
Agenda
Les lotos
dimanche 5 décembre à 16h : Amicale laïque dimanche 19 décembre à 16h : Club des aînés dimanche 2 janvier : La chasse dimanche 9 janvier : La Gazette dimanche 16 janvier : La lecture dimanche 23 janvier à 16h : La Paroisse Concerts de Noël Le Choeur Européen, sous la direction de Claude Poletti, interprétera les Magnificat de Vivaldi et de Durante aux dates suivantes : - le jeudi 16 décembre à 20h à l’église de Nyons, - le vendredi 17 décembre à 20h30 à la cathédrale de Vaison, - le dimanche 19 décembre à 18h à la cathédrale de Vaison, Billets auprès des choristes et à l’office du tourisme (15 €). Dinde La Paroisse organise une tombola dont le gros lot sera une dinde. La grille est au bureau de tabac chez Thérèse. Un tirage au sort sera fait le samedi 18 décembre pour que le traditionnel volatile figure en bonne place sur la table de l'heureux gagnant, le jour de Noël. Repas de Noël des aînés Le jeudi 9 décembre le club des aînés fait son traditionnel repas de Noël au restaurant. Cette année ce sera à Flassans au restaurant du Ventoux pour un menu "gibier". réservation 30 € chez Thérèse. Toute la ville chante Le deuxième vendredi de chaque mois le choeur européen propose une répétition ouverte aux amateurs, aux non-initiés et à tous ceux qui ont envie de chanter. Des chansons du XXème siècle sont au programme. De 20h à 21h30 au centre Escapade (ex centre à Coeur Joie). La prochaine, vendredi 12 décembre. Messe de Noël La messe de Noël sera célébrée à l'église de Villedieu par le père Doumas le vendredi 24 décembre à 22h. Divers - Vendredi 3 décembre à 10h30 à la salle Pierre Bertrand, réunion d’information de la GV. - Mercredi 15 décembre à l’espace culturel de Vaison, lecture spectacle suivie d’une paëlla provençale. Inscription à la bibliothèque avant le 8 décembre. - Le 17 décembre Noëlle Chatelet signera son livre, la dernière leçon, à la librairie Montfort et à 17h débat à la ferme des Arts. |
||||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Révison du POS
Une réunion publique aura lieu en mairie le mercredi 1er décembre 2004 à 18h30 dans le cadre de la concertation de la population pour la révision du Plan d’occupation des sols.
Au cours de cette réunion, les grandes orientations d’aménagement seront abordées. Les personnes sont invitées à assister à cette réunion pendant laquelle elles pourront poser les questions qui leur semblent nécessaires ou évoquer leur réflexion sur le projet qui leur sera présenté. Jean-Louis Vollot
|
||||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
Adhésion
![]()
>>> Pour adhérer cliquez là <<<
Le bulletin d'adhésion peut-être déposé au bar, posté à La Gazette, BP 5, 84110 Villedieu ou donné à un membre de l’association. |
||||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
La Gazette - périodique d'informations villadéennes (surtout), cantonales, nationales et mondiales N°28 - 22 novembre 2004 - parution et pagination irrégulières - BP5 - 84110 Villedieu Site internet : www.lagazettedevilledieu.com - adresse électronique : contact@lagazettedevilledieu.com Comité éditorial : Claude Bériot, Armelle Dénéréaz, Jean Marie Dusuzeau, Majo Raffin, Yves Tardieu |
|||||||||||||||||||||
![]() |