À LA UNE

Non, non et non !

Au référendum (concernant le traité constitutionnel européen - ndw.), Villedieu a voté non à une très large majorité, au dessus du score du non dans le Vaucluse et dans la France entière. Buisson présente le même score à quelques décimales près. Ce résultat massif amplifie le résultat très important obtenu par le non contre le traité de Maastrciht en 1992 (61 % des voix à Villedieu).

La campagne électorale à Villedieu a eu le même impact qu’ailleurs. Progressivement, de plus en plus d’entre nous se sont intéressés au débat, au traité, à l’Europe. Il y a eu même une réunion publique il est vrai peu fréquentée. Organisée par le "Comité Départemental pour le Non", dont notre premier adjoint Henri Favier était membre, elle n’a réuni que cinq personnes, toutes membres du conseil municipal (JLV, AM, MR, HF et YT). Elle était animée par deux membres du "Parti des Travailleurs" qui fréquentent régulièrement Villedieu et y sont très bien accueillis. C’est la cinquième réunion qu’ils animent au village depuis 2002 lors la venue du candidat de leur parti à l’élection présidentielle, Daniel Gluckstein. La virulence de leurs propos pour le non m’a semblé quelquefois très exagérée, même si notre petite assemblée était d’accord.
Je suis arrivé avec la conviction de voter non et je suis parti très perplexe et indécis, indécision qui a duré jusqu’à mon entrée dans l’isoloir.

Depuis 1958, il y a eu en France 9 référendums. Villedieu a voté oui en 1958 pour la constitution de la Vème République (61 %), en 1962 pour l’indépendance de l’Algérie (approbation des accords d’Evian avec 92 % des voix), en 1972 pour l’entrée de la Grande Bretagne dans le marché commun (53 % mais presque 50 % d’abstention), pour les accords de Nouméa sur la Nouvelle Calédonie (80 % mais une assez forte abstention) et enfin au référendum sur le quinquenat en 2000 avec 68 % de oui mais 78 % d’abstention. La municipalité avait refusé d’organiser ce scrutin en protestation contre la fermeture de l’hôpital de Vaison.

Villedieu a voté non à cinq reprises : contre l’autodétermination de l’Algérie en 1961 (52 %), contre l’élection du président de la République au suffrage universel en 1962 (70 %), contre la réforme du Sénat et des régions en 1969 - ou pour le départ du général De Gaulle - (75 %), contre Maastricht en 1992 et contre le traité constitutionnel européen en 2005.

Le résultat de ce 29 mai rapproche en tout cas les Villadéens des Hollandais et Villedieu de la Hollande où le score du non a été encore plus élévé qu’en France. Voilà une façon inattendue de faire l’Europe !

Yves Tardieu

À Villedieu À Buisson
Inscrits 389  
Votants 310 80 %
Exprimés 298  
OUI 97 32 %
NON 201 68 %
Inscrits 209  
Votants 160 77 %
Exprimés 157  
OUI 48 30 %
NON 109 70 %


Mobilisation des viticulteurs

Le mercredi 25 mai les viticulteurs de Villedieu et Buisson se sont à nouveau fortement mobilisés pour défendre leur profession. Plus de 30 d’entre eux sont partis en bus à la manifestation de Nîmes dont les médias se sont largement fait l’écho. C’est la quatrième manifestation de ce type à laquelle ils participent après Avignon, Montpellier et Narbonne. Cette mobilisation répétée, massive et, il faut bien le dire exceptionnelle, est à la hauteur de la crise que connait le secteur viticole.

La manifestation de Nîmes s’est déroulée dans une ville bouclée par les autorités. Les commerces avaient été fermés à la demande de la préfecture, les rues étaient désertes et même sans voitures. Ce dispositif a été ressenti par de nombreux manifestants comme une manoeuvre à leur encontre.

Le retour des Villadéens a été moins mouvementé que le retour des Gardois ou des Audois que la presse a relaté. La virulence des actions dans le Languedoc est due à une grande tradition de lutte dans cette région et aussi à une crise plus précoce que chez nous. Les viticulteurs de nos villages se sont seulement entendus et rassemblés pour laisser passer gratuitement les automobilistes au péage d’Orange pendant une heure.

La Gazette reviendra dans son prochain numéro sur ces mobilisations et sur les difficultés de la viticulture.

Yves Tardieu






Les viticulteurs de
Villedieu et Buisson
se sont à nouveau
fortement mobilisés...





LES VILLADÉENS PARCOURENT LE MONDE

Raffin en Amérique

Nous sommes enfin allés à New York. Depuis notre enfance nous en rêvions et diverses circonstances ont maintes fois retardé ce voyage. Une amie nous a invités à la rejoindre et nous avons sauté dans un avion pour passer 13 jours avec elle à Harlem. Nous voulions connaître New York et pas les Etats-Unis. Cette ville nous fascinait et nous ne fûmes pas déçus.

Le premier choc fut, lorsque, sortant du métro, nous nous sommes retrouvés à Time square. La hauteur des immeubles a beau nous être familière grâce aux multiples films et autres documentaires, il nous semblait être des nains et immédiatement nous avons pris l’attitude des touristes, les yeux écarquillés et la tête dans les nuages.
Décrire New York me semble impossible, aussi je préfère faire une liste de ce que nous avons aimé ou détesté.

Nous n’avons pas aimé

- L’arrivée : un hall triste, une attente interminable, des douaniers et des policiers aux mines rébarbatives, nous nous sentions coupables mais coupables de quoi ?
- Le sous-sol : le métro et le train sont sombres et noirs. A la fin de notre séjour, nous regrettions presque les pubs qui envahissent les couloirs du métro parisien.
- Un drôle de magasin où les poupées ressemblaient à de vraies fillettes et les fillettes à de vraies poupées.
- Les ordures : New York semble ne pas savoir gérer ses ordures, à partir de midi les trottoirs sont envahis pas les sacs poubelle, les encombrants, matelas, fauteuils, lavabos et divers.

Nous avons aimé

- La ville cosmopolite, les changements d’une rue à l’autre. Le bouillonnement de la vie.
- Prendre le ferry de Long island pour revenir en bateau sur Manhattan et, pour un moment, nous mettre à la place des milliers d'immigrants qui, voyant se profiler la statue de la Liberté, croyaient à la terre promise. Admirer l’ensemble des gratte-ciel et ressentir fortement le vide laissé par les tours jumelles.
- Les immeubles aux architectures multiples qui se reflètent les uns dans les autres, les constructions baroques : gothiques, pointues, rondes, recouvertes de cuivre, d’acier...
- Les water towers, gros cylindres de bois qui ponctuent la majorité des toitures.
- Le ciel limpide et la lumière.
- Le printemps et ses arbres somptueux, des centaines de magnolias parés de milliers de fleurs roses ou blanches, les compositions florales dans chaque rue, chaque place.
- Toutes les expositions d’art contemporain. Se retrouver face à des Matisse, Picasso, Léger, Van Gogh, Mondrian, Klee, Modigliani, Chagall, etc. et surtout passer une matinée devant les œuvres de Basquiat si représentatives de sa vie, de ses passions et de sa mort.
- Découvrir la plage de Brighton et se retrouver en Russie, revenir par le bus et tout au long de l’interminable Cosney street passer de Russie en Israël puis en Inde et au Pakistan, chaque bloc de rue différent par ses costumes, ses magasins, par ses enseignes en différentes langues, ses églises, ses temples ou ses mosquées.
- Déambuler des heures et des heures dans les rues de Manhattan et s’ébahir à chaque instant devant les camions rutilants, les limousines sans fin, les doubles enjoliveurs des 4x4 continuant de tourner lorsque la voiture s’arrête ou restant immobiles lorsqu’elle se met en marche.
- Photographier les bornes d’incendie étincelantes, les camions de pompiers, les écrous des roues de camions...
- Manger à n’importe quelle heure une nourriture simple ou plus élaborée, des viandes exquises, des portions trop copieuses, des pâtes et des pizzas à faire oublier l’Italie.
- Pique-niquer à Central park avec des amis au milieu d’oiseaux inconnus et d’écureuils curieux et gourmands.
- La gentillesse et l’amabilité des New-Yorkais. Ils saluent les chauffeurs de bus et leur disent au revoir et merci, ils s’excusent lorsque par hasard ils vous frôlent, ils s’arrêtent pour vous renseigner dès qu’ils vous voient chercher votre itinéraire dans le métro ou dans la rue. Un contrôleur de train ne nous a pas quittés pendant tout un trajet d’une heure de peur que nous manquions notre correspondance. Il est descendu sur le quai pour nous indiquer où se trouvait la navette.
- Harlem, un quartier vivant, où les gens vous rendent votre sourire et essaient leurs quelques mots de français pour essayer de communiquer avec vous. Harlem et l’office du dimanche où les mamas revêtent leurs plus beaux atours et leurs chapeaux les plus fleuris, et où les hommes deviennent des gravures de mode. Harlem et ses « burnstones », alignements de maisons presque identiques, avec des entresols et des perrons menant à une entrée où trône un bel escalier de bois entouré de moulures et volutes. Harlem et ses gospels qui parviennent à vous faire pleurer de bonheur.

Majo et Yvan Raffin








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À Buisson !

Pour les Villadéens, le monde commence à Buisson.

On en voit ici deux spécimens qui n’ont pas hésité à franchir la D 51 pour aller à la recherche de sensations fortes le jour du vide-grenier !

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Les Quiétils au Japon

Voilà quasiment 11 semaines que nous sommes ici. Notre arrivée a été digne des Quiétils car nous n'étions pas en règle au niveau du visa et c'est à l'aéroport de Nagoya que nous l'avons su. Ce fut donc, pour ma part, deux heures d'interrogatoire avec deux Japonais qui ne parlaient pas un mot d'anglais et encore moins de français et une traductrice qui me parlait par téléphone. Cela, jusqu'à ce qu'ils acceptent de nous laisser passer la frontière.
L'immigration au Japon est très contrôlée. Il ne faut pas oublier que c'est un pays surpeuplé, l'étranger n'est pas forcément le bienvenu. Nous nous en rendons compte même à l'intérieur de l'exposition qui se dit universelle.

Très difficile aussi de récupérer les malles contenant nos marionnettes. On parle de l'administration française mais celle du Japon, c'est quelque chose !

Nagoya est une très grande ville un peu a l'américaine avec ses buildings et ses grosses artères. Peu de Japonais parlent l’anglais et la majorité des inscriptions en ville est en Kanji. Faire les courses dans les premiers temps était une aventure, déjà parce que les produits sont différents et que rien n'est écrit dans notre alphabet.
C'est comme ça par exemple qu'en voulant tirer la chasse d'eau dans les toilettes du métro, j'ai déclenché l'alarme et vu débarquer des agents au pas de course. Très drôle !

L'exposition est, elle, assez décevante, il faut bien le dire. Le thème "respect de la nature" n'a pas vraiment sa place ici... Une forêt a été détruite pour construire cet immense site qui ressemble assez à un parc d'attractions. N'oublions pas non plus que c'est Toyota qui a financé pour moitié toute l'exposition. Elle est gérée comme une grosse entreprise avec pour objectif principal la rentabilité. Tout est donc axé sur la consommation (restauration en tout genre, modes de déplacement sur le site même, ...) tout se paye et très cher. Un visiteur dépense en moyenne 10 000 yens par jour sans compter l'entrée du site.
Les pavillons de chaque pays du monde sont malheureusement pour la plupart des agences de voyage. Sans être chauvine, le pavillon de la France est une belle réussite.
Dans une grande pièce carrée est projetée sur chaque mur une vidéo sur le thème de la mondialisation (images et danseurs) très réussie, très émouvante. Ici au moins on n’a pas fait l’impasse du thème. C’est a priori très bien perçu par les visiteurs.

Je n'ai pas pu visiter les pavillons japonais qui concernent la technologie de pointe parce qu'il faut parfois faire quatre heures de queue.

L'aventure n'est pas facile et nous sommes confrontées à la hiérarchie japonaise, car c’est elle qui nous emploie. Il a fallu se battre pour avoir de meilleures conditions de travail. Le minimum quoi !
Mais bon, pour les Quietils c'est tout de même une belle aventure. Le public japonais est finalement assez proche de celui d'Europe, si ce n'est que les Japonais s'engagent plus facilement corporellement.
Ils parlent à nos Quiétils silencieux autant qu'en France, la différence est qu'évidemment, on ne comprend rien, c'est assez drôle.

On vit ce long séjour comme une "grosse résidence de travail" en nous donnant de nouveaux enjeux très régulièrement. Nous reviendrons plus fortes de cette aventure. Ça c'est sûr !
Depuis quelques jours il fait très chaud (environ 32°) et surtout très humide, nous jouons en pleine heure chaude. Imaginez ce que cela peut donner avec notre attirail sur le dos. Vers le 10 juin ce sera la saison des pluies (six jours sur sept, pendant un mois) !
On commence a être sur les rotules et il va falloir tenir encore quatre semaines...
Après nous irons à Fukuoka (plus au sud) pour une semaine, où nous jouerons trois jours avant de rentrer en France puis la saison commencera en Europe !

Anne-Laure Gros

Un grand merci à tous

De retour de Thaïlande, je tiens à vous remercier de tout coeur, au nom des petits amis de Tao, de les avoir soutenus dans ces moments difficiles.

Après l'urgence, une phase de reconstruction à plus long terme s'est mise en route. Des associations françaises nous aident à le faire.

C’est pourquoi je repars le 18 juin sur le terrain pour apporter soutien moral, physique et financier, pour des actions menées trois mois auparavant ce qui, sans votre aide à tous, n'aurait pas été possible.

Eric Nieff

Mon contact : ericn84110@aol.com ou 04 90 28 97 16.






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Voyage à Rome

Madame Boyer, professeur de latin au collège Joseph d’Arbaud à Vaison, avait proposé au début de l’année scolaire un voyage à Rome. Par la suite Monsieur Ieva, professeur d’italien, Monsieur Bourgue, professeur d’anglais ainsi que Madame Gauterin professeur d’histoire et géographie, ont décidé de se joindre à elle afin de l’organiser. Ce voyage concernait les élèves des classes de 4e et 3e latin et les élèves de 3e faisant de l’italien. Il s’est déroulé du dimanche 3 au vendredi 8 avril.

Le séjour a coïncidé avec la mort du Pape Jean Paul II et notre programme s’en est trouvé tout « chamboulé ». Nous avons pu néanmoins visiter de nombreux monuments, mais nous avons du abandonner le projet d’aller visiter la basilique Saintt Pierre, la chapelle Sixtine, et la place Saint Pierre. Nous n’avons pas pu approcher de la place, de nombreux pèlerins étant venus pour l’occasion).

Notre hôtel se situait à 38 km de Rome, nous étions donc au calme. Les déplacements n’étaient pas trop perturbés par la circulation due à l’évènement exceptionnel. Je dois dire quand même que j’ai été très surprise de voir de quelle façon roulent les Italiens ! Par exemple, certains conducteurs, lorsque des voitures gênaient sur la route, n’hésitaient pas à les déplacer. J’ai vu aussi beaucoup de Romains griller des feux rouges.
Nous avons tous adoré la beauté de cette ville, ses monuments et ses paysages. Et puis le fait de partager ces moments intenses avec les copains de classe et les professeurs fait que je garderai de merveilleux souvenirs de ces quelques jours passés à Rome.

Je dédie cet article à Monsieur Ieva, mon professeur d’italien mort tragiquement d’un accident de la route le jour même de notre arrivée.

Mathilde Giraudel, élève de 3ème


ÉPHÉMÉRIDE

Un lundi à l’école

Depuis quelques semaines, le lundi à l’école est placé sous le signe de la Thaïlande. La salle de motricité de la maternelle se transforme en véritable ruche.

Aux quatre coins de la pièce on s’active, on s’affaire.
Le but de tout cela est la réalisation d’un livre. Un carnet de voyage que les enfants de l’école sont en train d’illustrer sous la houlette de Marie Gresa et de Stéphane Lebras. Ces dessins seront ensuite confiés au maquettiste qui les scannera, les sélectionnera avant de réaliser la maquette définitive du livre. Parallèlement, Marie construit une histoire autour de différents thèmes pour présenter la Thaïlande aux enfants.
Suite à la maquette réalisée par Lionel Thinque, la société Graphot de Saint Paul Trois Chateaux imprimera l’ouvrage.

Au fond de la salle un groupe d’enfants se concentre sous l’œil vigilant de la caméra de Bernard Gourlia. Ce cinéaste de Séguret a l’habitude d’intervenir dans les écoles et d’animer des projets "cinéma". Il fait découvrir cet art aux écoliers. Ici, en l’occurrence, il interviewe les enfants, leur fait exprimer ce qu’ils ressentent, ce que représente pour eux ce carnet de voyage. Ce film va suivre l’aventure jusqu’au bout et permettre aussi aux enfants de bien comprendre la conception et la fabrication d’un livre de A à Z. Le travail du maquettiste et de l’imprimeur sont également filmés.

Dans un autre coin, un autre groupe d’enfants écoute Marie qui lit l’histoire qu’elle vient d’écrire ; le récit de voyage d’un enfant, comme son fils Tao, qui raconte la Thaïlande, la nature, les animaux, la cuisine, Bangkok et les régions plus sauvages du nord, les coutumes et ses rencontres avec les enfants du pays. Ce sera évidemment la trame du livre que les enfants illustrent.

A son tour, Stéphane décrit aux enfants le projet de livre auquel ils participent pour qu’ils en comprennent bien l’enjeu et le but.

Encore ailleurs, un atelier photo : chaque enfant est photographié avec un accessoire ou un chapeau thaï et sera présenté dans le livre. Anne Kastens, la présidente de l’amicale, filme également ce travail. Les deux films seront montés conjointement pour garder une trace de cette belle aventure et présentés lors de la fête de fin d’année.

On l’aura compris, les 70 enfants de l’école se mobilisent ainsi que leurs trois institutrices qui, ont sous leurs yeux l’exemple d’un bel investissement parental dans une démarche qui repousse les limites de l’école et qui associe étroitement enfants et adultes dans un même élan de solidarité.

Armelle Dénéréaz


Sous l’oeil de la
caméra de
Bernard Gourlia





Sous le chapeau thaï




Sous la houlette
de Mylos






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Sur la photo ci-contre, Marie Gresa est en compagnie de Mireille Straet et des trois institutrices : Ghislaine Beloeil, Aurélie Martin et Laetitia Pons.

Une occasion pour La Gazette de présenter à ses lecteurs Laetitia Pons qui remplace depuis le mois de janvier le remplaçant du remplaçant de Laetitia Mevel, en congé de maternité et en charge de la classe des grands.

Elle assume sa tâche avec sérieux et gentillesse même si pour ces débuts dans la profession elle n’a pas eu un poste dans des conditions faciles.







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Affluence des grands jours à la Galerie 2 bis à Vaison

Le 27 avril, tous les enfants de l’école de Villedieu, accompagnés de leurs parents, ont répondu présent à l’invitation pour admirer leur travail et surtout le présenter aux autres visiteurs. Un vrai régal pour les yeux que tous ces pastels colorés qui recouvraient les murs de la galerie presque trop petite pour les accueillir tous.
C’est en effet une grande satisfaction et un grand plaisir qui habitaient les enfants ainsi que Marie, Stéphane, Mylos, Lionel et les autres.

Car le livre est en train de voir le jour grâce à leur travail et à l’acharnement de ces quelques adultes qui s’affairent depuis deux mois autour du projet. « La Thaïlande de Tao », carnet de voyage qu’ils élaborent, est pratiquement terminé et promet d’être magnifique par la qualité des dessins, des textes et de la mise en page.
« Plus que quelques retouches chez Lionel le maquettiste et ensuite c’est au tour de l’imprimeur. Pour la fête de l’école fin juin, le livre sera là et prêt à être vendu. » explique Stéphane Lebras, cheville ouvrière de ce projet.

Le soir du vernissage, lors du lancement de la souscription, déjà 1 200 € ont été collectés sur les 5 000 € nécessaires à la fabrication des 2 000 exemplaires de cet ouvrage. Un vrai succès pour Marie qui pense déjà aux sommes qu’elle pourra remettre à ses amis thaïlandais si durement touchés en décembre dernier par le tsunami.
Il est encore possible de souscrire au prix de 12 €, en allant à la Fleur de sel, rue Paul Buffaven à Vaison. Dès sa sortie les souscripteurs pourront y retirer leur exemplaire.

Si aucun élu du conseil municipal de Villedieu, pourtant invité, n’était présent, en revanche Pierre Meffre, maire de Vaison, a été très impressionné par ce vernissage et l’avancée du projet. Il se déclare prêt à apporter son soutien à cette réalisation et surtout à donner des orientations pour aider à la diffusion de l’ouvrage.

Armelle Dénéréaz








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Marche pour la décroissance

Le mercredi 13 avril, à l’initiative de Jean-Claude Besson-Girard, François Schneider a fait halte à Villedieu lors de son périple à pied à travers la France, commencé en juillet 2004, en compagnie de son ânesse Jujube.
Parti de Luc-en-Diois, il a rejoint l’océan Atlantique et revient petit à petit vers la Drôme avant de terminer son parcours lors de la "grande marche pour la décroissance" qui partira en juin prochain de Lyon pour arriver à Magny-Court le 3 juillet.

Pourquoi cette marche ? Pour lutter "contre la croissance, les excroissances, contre toutes les tumeurs". Tel est son objectif.
Lors de ce périple, François Schneider cherche à rencontrer les gens, leur parler, faire partager son expérience. Il se dit "colporteur d’idées de décroissance ou démissionnaire de croissance".

L’un de ses grands maîtres à penser est Yvan Illich qui, lors de sa dernière apparition à l’Unesco en 2002, avait participé à un colloque « défaire le développement, refaire le monde ». Ce concept qu’il cherche à promouvoir remonte à plus de trente ans avec la première crise pétrolière.

Devant les dégâts de la mondialisation, de la consommation à outrance, l’épuisement des ressources énergétiques, le gaspillage, la pollution de la planète, les dysfonctionnements Nord-Sud, il est plus que jamais temps de réagir et de trouver d’autres modes de fonctionnement.

La décroissance soutenable paraît donner des orientations pour trouver des solutions à tous ces maux que l’Occident impose au reste du monde.
Lors des conférences–débats, François Schneider aborde tous ces aspects négatifs et essaie de donner quelques pistes laissées à la réflexion de chacun.
Ceci impose une remise en cause personnelle et collective de nos modes de vie. Par exemple : intégrer des limites aux technologies existantes, favoriser la proximité, imposer des quotas aux extractions des ressources naturelles, des normes de toxicité et de pollution. Il y a aussi des petits gestes de la vie quotidienne comme développer le co-voiturage, favoriser les commerces locaux, pratiquer le compostage, le tri des déchets, le recyclage.

En conclusion, grâce à la décroissance, on gagne plus d’espace pour l’art et la convivialité, plus de temps pour soi et pour les autres, plus de nature, plus de sécurité. « Moins de biens amène à plus de liens », la réduction du vouloir d’achat, la réduction de l’économie mercantile au profit du social et de l’écologique.
Ce débat qui a eu lieu à la Magnanarié, a réuni une vingtaine de personnes d’horizons bien variés qui ont ensuite échangé leurs idées autour d’un repas mis en commun.

Armelle Dénéréaz




Jujube et
François Schneider





J-C. Besson-Girard



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Éoliennes : où en est-on ?

Deux enquêtes publiques se sont déroulées du 14 février au 15 mars dans les communes de Visan et de Vinsobres. L’une dans le cadre du projet de la révision simplifiée du POS et l’autre sur la demande de permis de construire du parc des huit éoliennes.

La décision de délivrance du permis de construire, qui dépend des préfets de la Drôme et du Vaucluse, n’est pas encore connue à ce jour. Cependant, la commission d’enquête a rendu une conclusion motivée concernant la révision des POS.

En substance, les commissaires rappellent que l’enquête a mobilisé un important public qui s’est exprimé sur les registres, (il en a fallu trois pour la commune de Vinsobres) sans compter les nombreux courriers.
Sur le fond : la révision simplifiée, l’intérêt général.
L’article L 123-13 du code de l’urbanisme définit les règles de la révision simplifiée, cet article comporte trois cas :
1) qu’elle ne porte pas atteinte à l’économie générale du projet d’aménagement et de développement durable,
2) qu’elle ne réduise pas un espace boisé, une zone agricole, une zone naturelle et forestière, protection édictée en raison des risques de nuisance de la qualité des sites, des paysages ou du milieu naturel,
3) qu’elle ne comporte pas de graves risques de nuisance.

Le projet présenté est contradictoire avec les points 2 et 3 de l’article L 123-13.
En effet, l’impact d’une industrie éolienne n’est pas compatible avec la préservation du paysage et comporte des risques de nuisances. D’autant qu’un projet de mise en place d’un parc naturel régional des Baronnies, incluant la commune de Vinsobres, n’a pas été pris en compte dans la partie paysagère du dossier, alors que l’article L 123-13 du code de l’urbanisme y attache une grande importance.
D’autre part :
- le projet envisagé situé en site classé à « sensibilité très forte » pour les paysages et lignes de crête remarquables, forme une frontière visuelle et engendre des perturbations importantes et néfastes à leur beauté reconnue,
- la concertation de l’ensemble des habitants et des acteurs de développement s’est réduite à de l’information et on note au passage que le permis de construire a été déposé en décembre 2004 alors que la révision a été délibérée en janvier 2004 pour être achevée en décembre 2004. (J’ajoute une observation personnelle : manifestement, la décision avait été prise avant la concertation !)

La prise en compte de l’intérêt général a été occultée. Le projet aurait pu être l’émanation d’un plan énergétique d’ensemble, suivant des stratégies régionales et départementales et présenté par une intercommunalité et non uniquement le résultat d’une démarche privée.

De plus, l’implantation des machines crée une servitude d’inconstructibilité sur la commune de Saint-Maurice dans la limite de 500 m.

Enfin, l’implantation de trois machines sur l’aire d’AOC côtes du Rhône Villages Vinsobres en cours d’agrément va nécessiter l’arrachage de nombreux pieds de vigne, sans compter qu’à l’avenir des périmètres de protection clôturés seront mis en place pour prévenir des risques d’accidents comme ceux qui sont arrivés dans différentes régions de France.
Selon une étude de l’IFOP, réalisée dans le Languedoc-Roussillon, ce sont surtout les professionnels du vin qui ont une image négative de la perception d’éoliennes dans le paysage viticole. Les consommateurs et les négociants se déplacent et visitent les caves ou les coopératives avant de passer leurs commandes. La viticulture est en crise et le principe de précaution veut anticiper, en évitant d’ajouter un élément dans la chute des ventes de vins.

Compte tenu de ces éléments, les commissaires enquêteurs ont émis un AVIS DEFAVORABLE à la révision simplifiée du POS.

Les associations de défense du massif Visan, Saint-Maurice, Vinsobres, Initiative citoyenne, Vent de colère, les médias et les élus n’ont pas ménagé les efforts d’information et de mobilisation des citoyens. Je considère que la sauvegarde de nos paysages a été obtenue grâce à cette forte mobilisation de la population. Que tout le monde soit remercié !

Les avis défavorables des commissaires enquêteurs et de la commission des sites à la modification des POS vont dans le sens des opposants au projet. Toutefois, la lutte continue ! En effet, les préfets auront le dernier mot.

Laurent Ayme


En visite à Villedieu

Du 9 au 13 mai, les sixièmes, encadrés par Bernard Brayer, du collège de Bénaud situé à Firminy dans la Loire ont séjourné à la Magnanarié afin de découvrir les différents lieux provençaux. Le mardi matin était consacré à la découverte du village de Villedieu.

Nous avons effectué des reportages sur les thèmes suivants :
- Le conseil municipal,
- Les fêtes locales,
- Les commerces,
- La cuisine provençale.

Pour cela nous avons interviewé des personnes locales telles que Monsieur le maire, Jean-Louis Vollot, le président du comité des fêtes, Rémy Berthet-Rayne, les commerçants (tabac presse, bar, épicerie) et Majo Raffin.

Nous avons été bien accueillis. Ces personnes nous ont consacré de leur temps et ont répondu à nos questions de façon très sympathique.

Nous avons été surpris par certaines réponses. Par exemple :
- Que la mairie était autrefois une habitation avec un tunnel qui servait de cave.
- Que le tabac-presse soit si petit avec de nombreux articles et que le café semble figé avec peu d’évolution au fil des années.
- Que Majo soit aussi passionnée par la cuisine et son envie de faire redécouvrir le goût des légumes (bien qu’elle n’était pas professionnelle au départ).
- Que le village soit aussi dynamique à travers ses différentes fêtes. Par exemple les concerts, la fête de la soupe, du vin, la journée où une cinquantaine de peintres se rassemblent pour faire une gigantesque toile...

Nous tenons à remercier sincèrement toutes ces personnes qui ont rendu notre travail plus facile.

Les sixièmes de Bernard Brayer


Marathon choral

Lors des concerts de l’Ascension, le Chœur européen de Vaison la Romaine a rempli par deux fois la cathédrale de Vaison.
Pas loin de 1 000 personnes au total sont venues écouter la messe du gloria de Puccini pour laquelle 120 choristes, accompagnés par l’orchestre à cordes et l’Ensemble de cuivres d’Avignon, s’étaient rassemblés sous la direction de Claude Poletti.
Pour commencer le concert, l’orchestre a interprété la Pavane de Ravel et mis le public dans une atmosphère propice à l’écoute de la messe qui suivit.
Cette œuvre de jeunesse, écrite par Giacomo Puccini, n’a jamais été éditée de son vivant. Retrouvée dans les années 50, cette messe laisse une place de choix au gloria ; celui-ci, éblouissant et généreux, est déjà une petite prouesse pour les exécutants.
Une empreinte de lyrisme, une orchestration brillante, l’opéra n’est pas loin. L’on ressent l’influence des opéras de Verdi.
Le Chœur européen de Vaison, rejoint pour la circonstance par l’Ensemble choral de la Côte de Nyon en Suisse, a démontré une fois encore ses possibilités et le travail accompli pendant les mois de préparation. Tous ces choristes ont eu un grand plaisir à chanter cette œuvre. Plaisir partagé par l’assistance enthousiasmée par l’interprétation brillante et qui l’a prouvé par des applaudissements fournis.
« Je suis bouleversé par ce concert et très heureux que Vaison possède un chœur de cette qualité » nous a confié Pierre Meffre.

Un rapprochement franco-suisse.
L’ensemble suisse, pour sa part, a travaillé sous la direction de son chef Christophe Gesseney et semblait très satisfait de cette collaboration musicale. Ce déplacement en Provence fut également l’occasion de visiter la région et de tisser des liens avec les Vaisonnais qui les accueillaient chez eux.
Balades, excursions et visites de caves étaient au programme !

Cette série de concerts a continué.
Le samedi 21 mai, c’est le public de Saint Ruf à Avignon qui a applaudi le chœur vaisonnais, cette fois seul, les Suisses étant repartis en Helvétie. Toutefois cinq courageux ont refait la route pour le week-end et ont rejoint le chœur pour le concert de Nyons le dimanche 22 mai. C’est en apothéose que s’est terminé ce marathon choral. L’église Saint-Vincent était archi-comble.. Le chef, d’ailleurs satisfait de cette quatrième prestation, a même manifesté son contentement à ses choristes ce qui est ma foi plaisant et encourageant (parole de choriste !).

Pour ceux qui auraient tout raté, une dernière chance de se rattraper : le lundi 25 juillet à Valréas. Le Chœur européen de Vaison, accompagné de l’orchestre à corde du haut-Vaucluse et l’ensemble des cuivres d’Avignon, donnera une fois encore cette messe du gloria de Puccini dans le cadre des nuits de l’Enclave.
Avis aux amateurs !

Armelle Dénéréaz








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8 mai

L’assistance était maigrelette pour les cérémonies du 60e anniversaire de l’armistice du 8 mai 1945, une vingtaine de personnes...

Damien Dénéréaz que l’on voit ici avec Jacques Bertrand a, en revanche, lu avec beaucoup de conviction et de cœur les messages officiels.

En l’absence de la sonnerie aux morts et de la Marseillaise, l’assistance a écouté Le champ du départ.

Yves Tardieu






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Un singe à la fenêtre

Que peut bien faire Yann Palleiro perché sur cette fenêtre ?
Une bonne cuite ?
Le souci d’épater une jolie passante ?
Une punition de Sandra qui en marre de son souci d’épater les jolies passantes ?

En tout cas, il y avait de l’animation le 2 juin au croisement de la rue de l’Eglise et de la rue des Remparts.
Huguette, Yvelise, Marcelle, Sandra ont toutes la tête levée pour admirer l’agilité de la bête. En fait, il ponce et peint. Yann et Sandra ont demandé l’autorisation de repeindre volets et fenêtres de leur voisin M. Bonnet afin de rendre la rue plus jolie.

L’ouverture de La Remise se prépare. Ce sera le jeudi 9 juin.

Yves Tardieu






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Contest et chili

Une compétition de skate board (contest) a transformé Villedieu, l’espace d’une journée, en « capitale » du skate et de la glisse pour tous les skateurs de la région : plus de 300 jeunes se sont retrouvés au skate park ce dimanche 22 mai.

Grosses angoisses sur la météo qui annonçait pluie et orages. Mais la conviction a été plus forte que les prévisions et les quelques gouttes de pluie matinale furent de l’eau bénite : Villedieu a bénéficié d’un temps quasi exceptionnel interrompu par un nuage passager qui a fait fuir les moins convaincus en milieu d’après-midi ; mais le contest a aussitôt repris de plus belle et l’ambiance chaude des participants a suffi à faire sécher la piste au plus vite !

Le contest était organisé par les jeunes de l’association du skate park de Villedieu avec le magasin Circle d’Avignon devenu partenaire officiel de l’association. Les propriétaires de ce magasin de skate, Nicolas, Michaël et Stefan ont été en effet les seuls professionnels du skate de la région à croire en ce projet de création de skate park dans le village lorsque celui-ci a été déposé en 2003. Ils ont, sans hésiter, soutenu les jeunes financièrement et moralement apportant ainsi une crédibilité au projet auprès des autres partenaires financiers.
Merci à Circle !

Les sessions se sont déroulées de la manière suivante :

Moins de 16 ans
Passage par équipes de deux, les jeunes s’attribuant des noms d’équipe. Démonstrations très performantes, parfois amusantes, certains jouant parfaitement le jeu du duo, d’autres totalement individuels.
Cette catégorie a vu se distinguer en 3e position, deux jeunes Villadéens : Martial Arnaud et Thibault Paris « team crado », en 2e place : Ulysse Gros et Amory Jienne « team PDG skating » de Remoulins et 1er : Xavier Desrousseaux et Adrien Guigues « team chili » d’Avignon.

Plus de 16 ans
3ème : Benjamien Friburgo de Bagnol, 2ème : Redouane Saad d’Istres et 1er : Gaël Félix.

Les lots ont été généreusement offerts par Circle : planches de skate, paires de chaussures, accessoires de planche, T-shirts, magazines, etc.

L’ambiance musicale, indispensable à ce type d’événement, a été gracieusement assurée par des jeunes de Vaison qui ont mis leur matériel et leur professionnalisme à la disposition de l’association pendant toute la journée : merci à Florent Chauvin, Arnaud Monin, Vincent Tenon et Samuel Dedieu.

Un chili con carne géant avait été préparé pour tous par l’association. Le « pizzaiolo » de Cairanne, M. Huet, complétait le menu de ses délicieuses pizzas.

Circle souhaite pouvoir organiser, en ce site exceptionnel, des manifestations régulières et de plus en plus importantes. Les jeunes ont été unanimement enthousiastes et ont fait preuve d’un état d’esprit plein d’amitié, de complicité et de sportivité.

Régine Bellier





On a aussi joué ...



... au foot ...




... au foot-volley ...




... au tennis ...




... au levé de coude.



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1er mai au Palis

Les amis de l'école du Palis ont choisi cette journée placée sous le signe du muguet pour se retrouver au camping du Palis.

Daniel et Danièle Léturgie, maîtres des lieux et membres de notre association, avaient bien fait les choses. Leur accueil chaleureux a joué un grand rôle dans la réussite de cette rencontre : balançoires, jeux de boules, jeux de cartes, promenade dans le quartier ont succédé au pique-nique.

Le repas, autour d'un buffet composé de préparations maison, a rassemblé un certain nombre de gourmands pour ne pas dire de gourmets. Le vin du pays était là, bien entendu !

En fin d'après-midi petits et grands ont pris rendez-vous pour les prochaines animations :
- le feu de la Saint, le vendredi 24 juin à l'école,
- la soirée du samedi 23 juillet avec son repas provençal et le spectacle de Roger Pasturel et René Sette.

Brigitte Rochas







Ils sont nés depuis quelques semaines

Cela fait bien deux ans que La Gazette se disait qu’il fallait présenter les naissances de l’année.
Après plusieurs tentatives infructueuses, c’est chose faite à partir de ce numéro.


Paul Bertrand est né le 23 février à Valréas.

On le voit ici avec Lisa qui vient d’avoir trois ans le 9 mai et avec Sophie. Manque sur la photo Olivier. Il aurait pu être en train de manifester ou de démamer ou de sulfater mais non ! A ce moment-là il était à l’entrainement du moto ball.

Il parait qu’Olivier était un “beau bébé” et il l’est resté. Son fils prend la suite : plus de quatre kilos à la naissance et à trois mois il n’a rien perdu : l’oeil vif, le muscle tendu, il ne faudra pas longtemps avant de lui offrir pour son Noël une moto et un ballon.
Alice Servan est née le 23 mai.

Aline et Pierre Marcellin sont donc à nouveau grand-parents puisqu’il s’agit de la fille de Myriam et d’André Servan.
Franck Bédouin l’a échappé belle...

Trois femmes à la maison déjà...

Heureusement, France vient de donner à Diane et Alix un petit frère, Arnaud, qui est né le 24 mai. Un petit croquet de Provence tout chaud à la boulangerie de la place de Villedieu.
Louis, fils de Franck et Camilla Saumade est né le 14 avril.

Nul doute que l’informatique n’aura aucun secret pour Louis et sa grande soeur pour lesquels la crèche est ni plus ni moins que le cyber-café de leurs parents, Net et Cie.

Entre parc et biberons Camilla reçoit les clients, donne ses conseils et s’occupe de ses petits.
Let’s speak english

Le cycle 3 de l’école primaire vient de participer à un challenge langues vivantes. Rassemblant six écoles du canton, Roaix, Sablet, Séguret, Cairanne, Rasteau et Villedieu, cette manifestation a eu lieu à Sablet.

Organisée par l’équipe pédagogique de Bollène sous la houlette de Christiane Mery, cette journée avait pour but de faire pratiquer aux enfants les langues étrangères et notamment l’anglais. Les instituteurs des écoles concernées qui pratiquent l’anglais à l’école sont souvent assistés d’intervenants extérieurs pour la plupart anglophones.

Les quelques 150 élèves ont été accueillis à la salle des fêtes de Sablet. Pour commencer la journée chaque école a tout d’abord présenté une petite saynète ou une chanson en anglais à tous leurs camarades, et ensuite, répartis en équipes mixtes de six enfants, ils se sont succédé dans les ateliers animés par leurs maîtres, maîtresses ou intervenants.
Le thème de la journée était les animaux. Sous forme de jeux ils ont pu mettre à profit leurs connaissances acquises durant l’année et mettre en commun leur vocabulaire.

Après un passage dans chaque atelier les équipes ont comptabilisé les points acquis au cours du parcours et se sont retrouvés en fin de journée pour le palmarès. Mais là, point de compétition, le but principal de la journée étant de montrer aux enfants l’utilité, l’intérêt et surtout la joie de pouvoir s’exprimer dans une autre langue et ainsi de pouvoir comprendre l’autre.
Un petit refrain en serbo-croate a même était abordé par certains alors que d’autres reprenaient en choeur un canon en provençal.

Un melting-pot linguistique qui prouve avec quelle facilité les enfants peuvent apprendre une langue étrangère dès le plus jeune âge.

Armelle Dénéréaz


LA VIGNE, LE VIN ET L'OLIVIER

La fête de la vigne et du vin

Il y avait bien 200 personnes qui ont participé à la « Trans-villadéenne » à travers champs et bois, vallons et collines, pour découvrir des paysages et les sources récemment redécouvertes du village. A mi-parcours les vignerons ont offert des pauses dégustation en préambule à l’apéritif concert qui suivait dans les locaux de La Vigneronne.

L’ensemble des cors d’Avignon, dirigé et présenté avec talent et humour par Eric Sombret, a donné un vibrant concert au cours duquel Tannhäuser de Wagner a côtoyé les accords de la musique du film Star Wars. Un doux éclectisme qui fait apprécier la musique aux amateurs de côtes du Rhône et sans doute vice-versa.

A La Vigneronne, l’alliance musique et vin fonctionne et les amateurs l’ont bien compris. Un panier du vigneron permettait de se restaurer pour conclure cette fête de la vigne et du vin sous le signe de la convivialité.

Armelle Dénéréaz





L'ensemble des
cors d'Avignon...


Samedi 7 mai, le soleil et un mistral modéré se partageaient le ciel du domaine du Gros Pata où la vigne et le vin étaient à l'honneur.

Malgré la coupure d'électricité de la veille, tout était prêt pour recevoir les visiteurs. Sur place, les huîtres, la charcuterie, le fromage, la pâtisserie offraient un choix alléchant. Pour les vins, une large palette était proposée :
- les blancs d'Alsace,
- les vins du Sud-Ouest accompagnés des produits locaux, foie gras, cassoulet ; le monbazillac avait le beau rôle,
- enfin, le champagne dont le stock s'avéra insuffisant face à la demande.

Bien sûr les vins du Gros Pata se taillaient la part du lion. Certains d'entre eux ont reçu une médaille d'or ou d'argent au concours des caves particulières ainsi qu'à Macon. "Fraîcheur d'été", rosé dernier né de la production, occupait une bonne place !
L'affluence des grands jours récompensait les efforts de toute la famille qui n'avait pas ménagé sa peine. Satisfaits et un peu fatigués après cette première expérience, ils sont partants pour une seconde édition.

Sabine Garagnon et Brigitte Rochas



Le Gros Pata...



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Histoire d’eau : Font Laurent et Saint Joyeux (2ème épisode)

Nous avons publié dans notre précédent numéro le début d’un conte de Marie-Henriette Quettier : une histoire de fontaine, de sources, de chaleur, d’eau et de mousse... En voici la suite. La fin dans notre prochain numéro.

Chaque pas est une réflexion, chaque enjambée une connivence avec le Temps, majuscule, chaque avancée un face à face vertigineux avec la vie oubliée.
Et un engagement, lourd de sens, pour l’ici-bas.
Pour chacun d’entre nous.

Le sol s’arc-boute, la pente s’amorce.
Vers où ? Les chemins sont depuis longtemps effacés. On a oublié la configuration du lieu malgré les cartes et les relevés de précision. Qui sait encore qu’un petit étang étale ici ses eaux dormantes ? Qui voit encore que la sécheresse n’est qu’apparente et qu’au-delà de ces apparences la sève est riche, la terre gonfle laissant échapper ombelles et épis, le bois se charpente, d’année en année plus fougueux et plus entreprenant avec les lisières.

L’étang oublié, retourné à l’état sauvage, les chemins rendus inaccessibles en disent bien long sur les lieux. Combien de couples pourtant ont dû se retrouver dans ce coin de paradis, cachant des amours secrètes, jouissant, intimidés, de quelques moments de liberté et d’un premier baiser. Combien rêvent-ils encore de ces heures tranquilles, loin de tout, pour vivre le silence de leurs émotions ?

L’étang auréolé brille encore des serments échangés. Il esquisse encore, au plus profond, leur image reflétée, enlacés et complices. Inattendu, insolite, un nénuphar surprend, s’étale, ses couleurs explosent dans le décor sombre. La lumière joue dans l’étang, ricoche sur les ronds de l’eau, se mire dans l’immense feuille, s’arrête au creux de la berge. Malgré l’eau croupie, elle miroite, folle, éclate en clartés aveuglantes, feux de la rampe pour le ballet d’insectes qui se joue à la surface.

Images volées...
Privilège.
Souffle coupé, on prend davantage conscience du message : il est Temps de renouer des liens, denses, avec la nature si peu respectée.
Grand temps.

L’évolution aurait-elle fait tourner la tête à l’homme qui ne se soucie plus de l’essentiel ?


Vin ou téquila ?

Mardi 10 mai à 15 heures, Jean Dieu, le président de la cave La Vigneronne, s’est rendu à l’école de Villedieu pour remettre les prix du concours de dessins organisé dans le cadre de la fête de la vigne et du vin du 7 mai.

Ce jour-là, les visiteurs de la cave ont pu admirer les dessins des enfants exposés au caveau.

En fin d’après-midi, le jury, composé de membres du conseil d’administration de la cave, a distingué trois dessins : celui de Thibaut Serret en cycle 1, de Tao Etienne en cycle 2 et d’Alexis Bouffies en cycle 3.

Ils ont reçu chacun un diplôme et un cactus fleuri (parce que ça pousse comme la vigne !).

Mais comme tous les dessins étaient particulièrement réussis, chaque participant au concours a reçu un « mini » cactus.

Beaucoup d’applaudissements et de bonne humeur !

Bénédicte Brunel








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Et l’eau du canal (suite)

En raison de l’arrêté préfectoral du 15 avril 2005 concernant la sécheresse, l’utilisation du canal du moulin est soumise à certaines restrictions, en particulier l’arrosage de jour ainsi que la nécessité de procéder à une économie d’eau de 20 % sur la prise d’Aygues.

En conséquence, le règlement du canal paru dans La Gazette 30 est modifié et sera rétabli au plus tard le 30 septembre.

Publication du règlement :

Règlement d’utilisation du canal du moulin en application de l’arrêté préfectoral N°SI 2005-04-15-0030-pref du 15/04/2005.

Art 1. En raison de la sécheresse les arrosages ne sont autorisés que de 20 h à 9 h, c'est-à-dire uniquement de nuit.

Les horaires sont les suivants :
1er Section : de Mirabel au Sacrestan, du dimanche 20 h au lundi 3 h.
2e section : du Sacrestan à Garagnon, du lundi 3 h au lundi 9 h.
3e section : de Garagnon à Bertrand, du lundi 20 h au mardi 3 h.
4e section : de Bertrand à Arrighi, du mardi 3 h au mardi 9 h.
5e section : de Arrighi à Tardieu, du mardi 20 h au mercredi 9 h.
6e section : de Tardieu au Rieu, du mercredi 20 h au jeudi 9 h.
7e section : du Rieu à la Rouvière, du jeudi 20 h au vendredi 3 h.
8e section : de la Rouvière à Favier, du vendredi 3 h au vendredi 9 h.
9e section : de Favier à Clérand, du vendredi 20 h au samedi 3 h.
10e section de Clérand à Cellier, du samedi 3 h au samedi 9 h.
11e section : de Cellier à Tortel, du samedi 20 h au dimanche 1 h.
12e section : les Hauts Vernais, du dimanche 1 h au dimanche 5 h.
13e section : les Bas Vernais, du dimanche 5 h au dimanche 9 h.

Art 2. La prise d’eau à Aygues sera réduite de 200 l/s à 160 l/s soit une économie de 20%. Les usagers devront diminuer d’autant leur consommation d’eau.

Art 3. Exceptions : les cultures arrosées par micro-aspersion, les goutte à goutte, les godets et semis peuvent être arrosés de nuit comme de jour.

Art 4. Durée d’application du règlement : il cessera d’être valable quand les débits représentatifs seront remontés pendant dix jours à la suite à une pluviométrie significative. Il sera définitivement suspendu le 30 septembre.

Art 5. : Une contravention ou délit de 5e classe : soit une amende de 1 500 € pour non respect des articles précités. La police de l’eau pourra effectuer des contrôles.
Il convient, à propos de l’article 5 et des sanctions, de savoir qui est la police de l’eau et qui opère ces contrôles :
- agents assermentés de la DDAF * et du CSP *,
- agents assermentés au titre des ICPE *,
- les agents des corps de gendarmerie.

Les exploitations agricoles, les collectivités, les particuliers, les associations d’irrigation et les installations classées pour la protection de l’environnement peuvent être controlées.

Concernant l’arrosage de nuit il convient de rappeler que la FDSEA 84 * a demandé impérativement aux maires de prendre rapidement un arrêté municipal autorisant la pratique de l’arrosage de nuit avec des motopompes par dérogation à l’arrêté sur les nuisances sonores. Cela ne sera peut-être pas une véritable gêne pour certains vacanciers qui se couchent aux aurores !

François Dénéréaz


* DDAF : Direction départementale de l’agriculture et de la forêt.
* CSP : Conseil supérieur de la pêche.
* ICPE : Installations classées pour la protecttion de l’environnement.
* FDSEA 84 : Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles du Vaucluse.

ON EN RECAUSE

Barbes, boucs et autres avantages pileux

Le trombinoscope des barbus a fait couler quelque salive.

Le caractère d’authentique barbu de certains a été mis en cause : Lionel Lazard ou Roland Fontana ne font pas l’unanimité en tant que "vrai barbu".

En fait, la notion de barbu n’est pas si simple à cerner et le comité éditorial de La Gazette 30 a quelquefois hésité...

Il a plutôt agi par élimination en n’incluant pas les porteurs de boucs et les mal-rasés. Néanmoins il n’a pas fixé de limite à la longueur du poil. Sans le dire il a donc défini ainsi le barbu : "Porteur de poil d’une oreille à l’autre en passant par le menton, assez longtemps pour que tout le monde s’en rende compte".

Même muni de ce viatique, les limites sont difficiles à cerner : Sébastien Abély est assez souvent barbu mais il prétend ne pas porter la barbe. Simplement il ne se rase pas souvent. Finalement, lui, Harald Koestler ou d’autres ont tranché eux mêmes leur situation. Au détour d’une conversation au bistrot je leur ai demandé s’ils étaient barbus et ils m’ont dit "non".

Les oubliés ont été traqués mais finalement il n’y en a pas tant que ça : André Parmentier, mais il n’était pas à Villedieu à ce moment là et donc pas photographiable. Hubert Dröge n’a pas souhaité être photographié et Sylvain Grenner n’est pas à Villedieu depuis longtemps. Sa barbe est courte mais il se définit lui même comme barbu !

Le barbu mystère est resté mystérieux pour beaucoup. En l’absence d’indice personne n’a vraiment trouvé. Ce barbu est Michel Coulombel. La photo à la fin de l'article suivant a été prise en 1980 lorsqu’il est arrivé à Villedieu. La Gazette l’a photographié à nouveau au même endroit et c’est l’occasion d’un article pour raconter comment, avec sa femme Madeleine, ils sont arrivés là. On peut jouer aussi au jeu des sept erreurs en comparant les deux photos.

Le barbu le plus indiscutable de notre trombinoscope, René Kermann, m’a gentiment fait remarquer qu’il n’était pas né comme ça. Nous lui avons donc demandé de rechercher des preuves de cet état de fait. Voilà un autre article et un autre jeu des sept erreurs pour notre prochain numéro.

Yves Tardieu




Un non barbu




André Parmentier



Sylvain Grenner



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Barbu mystère

Un soir à la sortie du conseil municipal, j’ai demandé à Michel Coulombel une photo de son barbu de fils. Bien obligé de lui expliquer pourquoi, je lui parle du trombinoscope suscité par la barbe de Jean-Louis Vollot.
Facétieux, en même temps que la photo de son fils, il me donne la sienne, avec un petit sourire.

Madeleine et Michel Coulombel habitaient alors à Nancy et possédaient un chalet dans les Vosges. Néanmoins, ils fréquentaient régulièrement le sud grâce à une amitié ancienne avec Francine et Régis Sauvage. Michel Coulombel et Régis Sauvage ont travaillé ensemble dans la même entreprise et dans le même bureau en 1956 sur le chantier du canal de Donzère-Mondragon. Ils se sont vus chaque année pendant les vacances et faisaient du bateau ensemble.

Le désir de sud est d’abord lié au bateau. Dans un premier temps, ils ont cherché une maison plus proche de la mer mais la difficulté à trouver quelque chose à des prix raisonnables les a conduits à chercher dans notre région.

Lors d’un séjour à Villedieu, Francine Sauvage leur parle d’un cabanon à vendre. Contact pris avec les propriétaires, les Dubourg, l’affaire se fait très vite et les Coulombel deviennent propriétaires du “cabanon de Mondet” (du nom du propriétaire "historique" de la maison).

Cette maison était à l’origine prévue pour leur retraite. Les difficultés professionnelles rencontrées à Nancy les conduisent à venir s’installer plus tôt. Michel Coulombel prend une année sabbatique en 1981 pour aménager et agrandir la maison.

La famille quitte Nancy et la maison de Villedieu devient sa résidence principale. Michel Coulombel travaille dans la région puis à Paris. Madeleine reste à Villedieu et la maison est alors table d’hôte.

Avec la maison, il y a des vignes et les Coulombel deviennent coopérateurs. Après avoir tenté de s’occuper de leur vigne avec les conseils et l’aide de Raoul Téton et même l’achat d’un tracteur, ils les ont confiées à Alain Martin. Depuis 1994, date de sa retraite, Michel Coulombel vit complètement à Villedieu.

Finalement, la mer et les bateaux se sont éloignés progressivement et le cabanon-étape est devenu le port d’attache.

   
En 1980 et en 2005, au même endroit mais la maison s’est agrandie et la barbe a blanchi..

Yves Tardieu


Béliers et Yrondelles dans un Berlingot ?

La Gazette, après avoir affublé le "Zé" d’un Renault express dans son numéro 28, a tenté de corriger sa méconnaissance du parc automobile villadéen en lui attribuant un “berlingot” dans le numéro 30. Damned ! Une image valant mieux que de longs discours :
On ne peut guère
confondre berlingo
et berlingot !
Dans le même numéro, le comité éditorial a confondu Bélier et Bellier :
Là on laisse à
chacun la
possibilité
d’apprécier...
Toujours dans le numéro 30, La Gazette qui ne recule devant rien, a transformé les hirondelles en yrondelles. Il fallait le faire !

C’est en tout cas l’occasion de se souvenir du papier à en-tête et de l’enseigne de cette papeterie vaisonnaise des années passées.


Yves Tardieu
Marthe Bonnet

Dans l’article sur les pins du conseil municipal de 1977, j’ai oublié un personnage de la photo, à mon grand regret. En fait, la légende de la photo prévue initialement a été remplacée par un paragraphe dans l’article et la secrétaire de mairie, qui n’était pas élue, a disparu de l’énumération des conseillers.



Marthe Bonnet était malgré tout présente grâce à l’extrait du registre des délibérations municipales que nous avons publié. Ses comptes rendus détaillés sont rédigés avec une écriture très lisible et dans un style très clair, sans aucune faute ni rature.

Yves Tardieu

BUISSON

Cela n’était pas arrivé depuis 1954 !

En ce premier dimanche de mai, la petite église de Buisson a connu l’affluence des grands jours.

Les sept enfants qui ont suivi chaque mercredi le catéchisme à Villedieu recevaient leur première communion. Célébrée par le père Doumas, cette cérémonie était un évènement dans l’église. En effet, depuis l’année 1954, plus aucune communion n’avait été célébrée à Buisson !

Les catéchistes, Jeanine Serret et Claudie Degl’Innocenti, avaient pourtant le souvenir de ces célébrations autrefois dans leur village et ont été très heureuses de pouvoir à nouveau accueillir ces enfants dans l’église de Buisson.
Une bien jolie cérémonie au cours de laquelle Alban Brichet a reçu le sacrement du baptême alors que sa grande sœur, Justine, était parmi les premiers communiants.

A la sortie de la messe, Jullien Bellion, Justine Brichet, Jules Chancel, Viva de Moustier, Rebecca Dénéréaz, Mallaury Durma et Gaël Maillet, ont posé pour la traditionnelle photo sous un soleil éblouissant.

Armelle Dénéréaz




Première communion
à Buisson...




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Un vide grenier placé sous le signe de la chance

Il s’en est fallu de peu que le vide grenier n’ait lieu ce dimanche de Pentecôte. Pluie la veille, pluie le lendemain. Par bonheur, dimanche, un beau soleil permit aux nombreux vendeurs de s’installer et aux nombreux visiteurs de venir chiner à Buisson.

Cette manifestation locale garde un cachet très villageois. Chacun en profite pour vraiment débarrasser qui son grenier, qui son garage. Quant au visiteur, il saute sur l’occasion qui s’offre à lui, comme ces vieilles cornues reléguées au fond d’un hangar qui deviendront objets de décoration ou bacs à fleurs.

C’est ainsi que va la vie des objets vendus sur les trottoirs lors de ces brocantes du dimanche, lieux de découvertes mais aussi d’échanges. En ce beau dimanche de printemps, c’est la première fête au village et l’on se retrouve pour bavarder un peu, pour boire un verre à la buvette aménagée dans une ruelle à l’abri des remparts.

« Tout le monde est satisfait de sa journée » commente Marie-Claude Chèze la présidente, épaulée par tout le bureau, de l’association "Buisson, Loisirs et Fêtes" qui pense déjà à la prochaine manifestation qu’il va falloir maintenant préparer.

Armelle Dénéréaz




Vieilles cornues...



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MOTO BALL

Samedi 21 mai, au stade du Palis, avait lieu le sixième match de la saison pour le moto-ball vaisonnais. Ce match s’est soldé par un score de 2 à 2. Sans beaucoup de buts et quelquefois crispant pour le spectateur, il a été néanmoins passionnant. Les Vaisonnais ont attaqué avec beaucoup d’envie. Il se sont heurtés tout le long du match à une défense camarétoise très efficace. Les quatre joueurs défendaient ensemble pour empêcher les Vaisonnais de sortir de leur camp et ils ont très souvent réussi. Malgré cela, les Vaisonnais ont eu plusieurs occasions très nettes dans les deux premiers quart-temps qu’ils ont dominés. Jérémy Usclat a ouvert le score à la 35e minute.

Par la suite, l’équipe de Camaret a plutôt pris le dessus en bénéficiant du travail de son numéro 4, Davy Sbardelloto, puissant, agressif, malin, qui a considérablement gêné Vaison. Heureusement, Olivier Bertrand a souvent su lui résister ou le contrer. C’est lui qui pour Vaison a réussi à égaliser à la 70e minute. Camaret menait alors 2 à 1 et s’était procuré de nombreuses occasions.

Le match était alors intense, chaque équipe pouvant l’emporter. Les heurts étaient fréquents même s’il est resté finalement très correct.

Vaison a rencontré déjà les grosses équipes du championnat : défaite 1 à 0 contre Valréas, 6 à 1 à Neuville et 3 à 1 à Troyes. Ces résultats sont assez logiques. La seule vraie déception est la défaite à domicile contre Carpentras, équipe largement à la portée des Vaisonnais. A noter que ce match nul contre Camaret est honorable car les Camarétois sont la quatrième équipe qui compte dans ce championnat.

L’équipe de Vaison a connu un renouvellement important à l’inter-saison. Franck Magne a pris sa retraite et Anthony Fraudeau est retourné à Neuville. Il y a eu quatre arrivées : Stéphane Cuoq (suspendu le jour du match et absent de la photo), Jérôme Guillerey, Gilles Soleihac et l’entraîneur Philippe Jouve. Ils arrivent de Bollène. L’arrivée d’un nouvel entraîneur a modifié un peu les choses, les entrainements sont beaucoup plus tactiques maintenant. Ainsi le but marqué par Olivier Bertrand est le résultat d’une combinaison travaillée à l’entrainement et reproduite en match. Deux attaquants se dirigent vers un des poteaux de corner, l’un avec la balle et l’autre chargé de faire écran et de le protéger. Le centre de la défense est alors dégarni et si la combinaison fonctionne un centre en retrait peut être effectué et permettre un tir dangereux.

Le samedi 28 mai, les Vaisonnais sont allés à Robion pour un match en retard avec, à nouveau, un résultat nul 1 à 1. Ce résultat est d’autant plus décevant que les Vaisonnais ont touché sept fois les poteaux ce jour-là.. Pendant ce temps se déroulait en Allemagne le championnat d’Europe des nations auquel participaient le numéro 4 de Camaret ainsi que le gardien de Vaison.
La France a terminé 3e en battant la Biélorussie. L’Allemagne est championne en ayant battu la Russie.

Après ces sept premiers matchs, Vaison est 7ème avec 10 points, une victoire, deux nuls et quatre défaites. Le prochain match est à Houlgate le 11 juin. On souhaite un succès pour ce déplacement de près de 1 000 km, le plus long de la saison contre une équipe très proche au classement, rivale directe du MBV.

Yves Tardieu




L’équipe 2005 du
Moto Ball vaisonnais...





Un des nombreux
accrochages...





Un public
particulièrement
attentif...




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CONNAISSONS-NOUS NOTRE VILLAGE ?

Mini la petite chauve souris

Encore une historie de Drômois... Celle-là n’est pas une rumeur, elle est vraie. Du 14 au 28 mai dernier, on a vu circuler de nuit dans la commune une camionnette immatriculée 26. Sur les chemins vicinaux et aux abords du village, elle s’arrêtait et deux individus en sortaient, équipés d’une sorte d’antenne comme pour la télé, qu’il tendaient alentour. Au son d’un « bip, bip, bip » tout de même assez discret, ils tentaient de repérer les déplacements d’une petite bestiole volante répondant au doux nom de minioptère de Schreibers (mini, pour les intimes).

C’est une chauve-souris assez courante dans tout le sud de l’Europe. De taille moyenne, front bombé, pelage gris-brun, museau très court, plutôt mignonne (enfin, ça peut se discuter...). Elle vit en colonies dans des grottes naturelles situées dans les massifs calcaires de nos régions. Peu de temps après le coucher du soleil, elle sort chasser des papillons et des moustiques, d’un vol rapide qui rappelle celui des hirondelles et des martinets.

La campagne en cours, menée par le centre ornithologique Rhône-Alpes et son antenne de la Drôme, avait pour but de mieux connaître les déplacements nocturnes de l’espèce, liés à sa recherche de nourriture. Les spécialistes ont donc suivi par radio-pistage des chauves-souris de Schreibers sur lesquelles ils avaient préalablement fixé un mini-émetteur (ce qui en soi est un exploit : je n’ai pas assisté à celui-là, mais pour avoir aidé un jour un spécialiste à poser un émetteur sur une autre espèce de chauve-souris cavernicole, je peux vous assurer qu’il faut avoir des réflexes rapides et des nerfs d’acier pour capturer un animal alors que toute la colonie crie et fonce dans toutes les directions alentour).

Les biologistes du centre ornithologique qui ont sillonné la commune s’intéressaient particulièrement aux déplacements nocturnes de chauves-souris repérées dans des cavernes naturelles près de Suze-la-Rousse. Ils ont donc prospecté dans un rayon d’environ 30 kilomètres alentour, ce qui correspond à la zone normale de recherche de nourriture de cette espèce. Une zone tout de même assez étendue pour une petite bête qui ne fait que 15 à 18 grammes. Il n’est sans doute pas impossible qu’il y ait d’autres colonies de Minoptères de Shreibers plus proches de nous dans la région, car en fait cette espèce est assez répandue.

Au village, on sait qu’on voit souvent des chauve-souris, notamment les nuits de printemps et d’été. Ce ne sont probablement pas toutes des mini, il y a sans doute d’autres espèces communes comme le grand murin dans nos cieux. Mais leur attitude en vol est caractéristique : les chauve-souris se suivent en groupe et passent en vols rapides dans les rues et les jardins, en chasse d’insectes à quelques mètres au dessus du sol. Elles contournent toujours les sources lumineuses en accélérant ; c’est un réflexe chez elles. Lorsqu’elles découvrent tout à coup une source de lumière vive, elles fuient car elles recherchent la noirceur, donc elles accélèrent. Pour savoir où est l’obstacle (un mur, aussi bien qu’un lampadaire) elles disposent d’un merveilleux moyen d’écholocation naturel : elles émettent des ultra-sons et analysent l’écho pour savoir où elles se situent dans l’espace. C’est un principe que le sonar des marins n’a fait qu’imiter.

Pourquoi devrait-on se préoccuper des chauve-souris, au risque de troubler le sommeil des Villadéens, quelques nuits tous les cinq ou six ans ?

Ceux et celles qui vivent à la campagne savent à quel point l’équilibre entre les animaux est important, à quel point, par exemple, il nous faut des oiseaux et des chauve souris pour contrôler les populations d’insectes volants. Ils savent à quel point la santé générale de notre environnement naturel – ce qu’il en reste, qui est une richesse – en dépend totalement. Mais, pour répondre à la question, on peut simplement penser à la beauté du vivant et j’ai le goût de citer un grand et sage homme, Charles Darwin, qui terminait ainsi son fameux livre "L’Origine des espèces", en 1859 : « Tandis que la planète poursuivait ses révolutions selon la loi immuable de la gravitation, une infinité de formes merveilleuses et étonnantes, nées d’un commencement très simple, n’ont cessé de se développer et se développent encore ».

Jean-Pierre Rogel




Dessin de
Jeane Montano-Meunier,
extrait de "Inventaire de
la faune de France",
Nathan-MNHN,
Paris, 1992...




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Photo mystère



PATCHWORK

J’ai préparé...

Les beignets d'anchois de Tatan Clairette

Elle a 19 nièces et neveux. L'avez-vous reconnue ?

Pour 6 à 8 personnes, il faut :
- 1 bol de farine,
- 3 œufs,
- 1 pincée de sel,
- 1/2 sachet de levure alsacienne,
- 3/4 d'un bol de lait tiède,
- des anchois au sel,
- huile de friture.

Faire dessaler les anchois. Casser les œufs pour séparer les blancs des jaunes. Battre les blancs en neige ferme. Dans un saladier mélanger la farine, la levure, le sel, le lait tiède, les jaunes puis ajouter les blancs en neige sans les casser afin d'obtenir une pâte souple et homogène. Couper les anchois dessalés en morceaux, les incorporer à la pâte. Prélever une cuillère de cette préparation et la plonger dans le bain d'huile bouillante ; laisser dorer, retirer, déposer sur du papier absorbant.

A servir avec une salade verte de pays.

Bon appétit à tous.

Brigitte Rochas

J'ai lu...

Voici deux mois que Jean Paul II nous a quitté. Que reste-t-il après l’orage médiatique qui s’est abattu durant les derniers moments de son existence ?

Le bandeau de son livre "Mémoire et identité" peut fournir une réponse : le testament politique et spirituel de Jean Paul II.

Spirituel ; car tous les grands sujets y sont traités : religion, philosophie, histoire, théologie se déploient de concert pour amener la question fondamentale du bien et du mal.

Politique parce que les hommes ont cherché de tous temps depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours à donner une réponse à cette interrogation en créant différents systèmes de gouvernement. Inévitablement les deux totalitarismes qui frappèrent le vingtième siècle sont commentés à plusieurs reprises.

C’est ainsi que curieusement la lecture de l’ouvrage nous fait oublier celui qui fut le pape pour découvrir l’homme Carol Wojtyla et qui consciemment nous invite à suivre son regard et ses interrogations sur le monde. En particulier sur l’Europe qui se construit depuis deux millénaires. Karol Wojtyla est clair à ce sujet, pas d’identité sans mémoire, en effet l’histoire a-t-elle une limite ? et surtout de quelle nature est son dépassement ? Ce livre écrit simplement, permet de mieux comprendre les enjeux politiques qui s’expriment aujourd’hui dans la construction européenne et il a surtout le mérite de promouvoir une unité accessible à tous.

François Dénéréaz






Lis eouliano

Vene de legi l'article dòu numero 30 de "La Gazette" sus lis eouliano, e meme s'acò plai pas en aquèli que li volon pas, iéu, ai ren contro.

Me dirès : "Vires l'esquino i coulino de Vinsobres e, meme se quihon d'eouliano sus lou Sant Amand, li veiras pas". Acó's verai.

Dison que gastaran lou vin. Vèse pas coume. Me semblo que disien parié, i'a ben quàuquis an, di ligno d'auto tensioun, mai se n'en parlo plus.

Quant a l'image, crese pas que ço que i'aura sus li coulino empacho lou vin de se vendre : i'a tant d'àutri resoun que sabès tòuti : la councurrenço, li poun dòu permes...

Siéu pas proun saberudo pèr vous parla dis avantage e di desaveni (inconvénients) di diferento façoun de proudure l'eleitricita. Acò lou laisse is especialiste.
Revenen au païsage. Quand vesès de tablèu di siecle passa (parle pas di carto poustalo, lou prougres avié deja passa pèr aqui quand lis enventeron), que i'a ? d'aubre, d'oustau d'uno autour resounable, de pichoto routo, de ribièro... Se regardas lou meme endré, aro, plus gaire d'aubre (es èli qu'agarisson lis auto), de grato-cèu, d'autorouto, de routoundo (rond-point), de poutèu e de piloune eleitri, de pont quiha a 300 m. d'aut, de barrage, de levado de TGV… Tòuti li fes qu'un proujet es esta presenta, li gènt an rounguigna, manifesta, e pièi lou proujet s' es réalisa e, au bout e quauque tèms, res ié fai plus atencioun.

I'a un pau mai de cent an, la Tourre Eiffel fasié cridan : èro ourrible. Aro, tòuti lis estrangié e meme li Francès, quand venon à Paris, la van foutougrafia o n'acheton une pichoto en souveni. Es toujour laido, mai plus res se n'apercèu.

Avans la guerro de 39-45, i'avié deja l'eleitricita, mai èro pas forto (tre qu'un tron petavo dou coustat de Mountelimar, lou courènt èro coupa) alor, pèr tira l'aigo di pous un pau founs, li granjo avien d'eouliano que sa rodo viravo en crasinant de que i'avié un pau de mistrau. Aro, res se n'en sert plus, mai n'en resto quàuquis uno, tòuti rouvihado. Quant jouguès que la mita di gènt sabon, plus ounte se trovon ? Es verai qu'èron mens auto qu'aquèli d'aro, mai èron tamben mens fino.

Pèr fini, voudrièu vous faire remarca que i'a quaucaren que tout lou mounde vei, que res a demanda que siegue supremi e, subretout, que res voudrié se n' en passa e, pamens, es pas tant poulit qu'acò : lou nas au mitant de la figuro. N'i a de pounchu, de croucu, de long, de court, d' escagassa, de rouge e meme de vioulet, fan de brut pèr se mouca, esternudi, soun de distributour de microbe, dison que n’i a que furnon ounte faudrié pas...

Alor, à quand uno manifestacioun emé de pancarto : "Noun i nas !".

Incroyable mais vrai



À SCOTCHER SUR LE FRIGO

Agenda

Mercredi 15 juin
Fête de fin d’année de l’école intercommunale de musique au théâtre du Nymphée à 21h.

Jeudi 16 juin
Buisson accueillera le tour féminin Drôme Vaucluse. Le matin, les participantes démarreront de la place du village pour une épreuve contre la montre en direction de Villedieu avec une arrivée à Vaison.

Samedi 18 juin
- Cérémonie commémorant l’appel du général De Gaulle. Rendez-vous devant la mairie à 18h.
- Nocturne au skate park avec un dîner chili con carne, pizzaïolo et buvette.
- Ce même jour, Buisson fêtera la musique avec dîner de rue.

Dimanche 19 juin
Le Tennis club de Villedieu organise un tournoi à partir de 10h avec pique-nique familial auquel vous êtes invités à participer et partager les paniers repas que chacun apportera. Une buvette est prévue à cette occasion.

Lundi 20 juin
Le groupe belge de Liège avec Jean-Luc Anslot sera cette année encore à la Magnanarié pour son repas avec le Club des aînés. Participation 20 €. Inscriptions chez Thérèse Robert.

Mardi 21 juin
Fête de la musique sur la place de Villedieu avec l’orchestre Les petits cochons, soirée organisée par le Comité des fêtes avec la participation du bar et de la crêperie.

Samedi 25 juin
Fête de l’école de Villedieu (voir plus bas).

Mercredi 29 juin
L’école intercommunale de musique donnera un concert sur la place à 18h30. Concert suivi d’un repas.

Samedi 9 juillet
Fête de la Paroisse. Elle débutera par une messe à 18h suivie d’un apéritif dans le jardin de l’église. Au repas paëlla et présentation d’une pièce de théâtre « Cocu, battu et content ». Sans oublier, la tombola traditionnelle.

Jeudi 14 juillet
Vide grenier sur la place. Les inscriptions se font par téléphone auprès de Cyril Marcellin au 06 12 71 65 56 ou de Rémy Berthet au 06 75 24 95 90. Le soir bal et grillades.

Samedi 16 juillet
Rock et pistou sur la place.

20, 21 et 22 Juillet
Festival de la chanson organisé par La Gazette dans le jardin de l’église. Au programme :
- mercredi 20 : le groupe Let Hit Be,
- jeudi 21 : Denis Caron et son groupe,
- vendredi 22 : Jean-Marc Dermesropian.
Nous vous en reparlerons.

Samedi 23 juillet
La Confrérie tiendra son chapître d’été qui débutera par une messe à 17h. Elle sera suivie par la cérémonie d’intronisation de nouvelles personnalités. Vers 19h30 sur la place, apéritif « Nouvelle Orléans » avec le groupe Boo Boo Jazz qui animera également le dîner « thoyonnade » à la cave à 21h.

Permanence d'Henri Favier, premier adjoint
Le jeudi de 17 à 18 heures en remplacement du samedi de 11 à 12 heures.
Fête de l’école

Le samedi 25 juin les enfants vous recevront pour leur fête de fin d’année. La journée débutera par l’ouverture de la buvette où l’apéritif pourra s’accompagner de crêpes confectionnées sous les directives de Stéphane Lebras.
Entre 16 et 18h des jeux seront organisés : concours de dessins, d’échecs, de boules...
Un musicien animera cette première partie de la fête au son de son accordéon.
Puis à 18h30 les enfants présenteront leur spectacle.
Entre 19 et 20h apéritif et repas pour les enfants.
A partir de 20h30, repas et chacun pourra danser sur la musique orchestrée par Olivier Sac.
Naturellement une tombola est prévue.
Les dessins réalisés pour le livre « La Thaïlande de Tao » seront exposés et le livre sera à la vente dans la cour de l’école et devant le bar.
Badaboum

L’école du cirque présentera deux spectacles gratuits les 18 et 19 juin au théâtre du Nymphée. De nombreux numéros de qualité ont été sélectionnés. Certains ont été présentés lors des rencontres régionales des écoles de cirque le 15 mai dernier près de Cannes et le seront aux rencontres nationales les 25 et 26 juin à Strasbourg.

Bulletin d'adhésion



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La Gazette - périodique d'informations villadéennes (surtout), cantonales, nationales et mondiales
N°31 - 03 juin 2005 - parution et pagination irrégulières - BP5 - 84110 Villedieu
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Comité éditorial : Claude Bériot, François Dénéréaz, Jo Doyen,
Rosy Giraudel, Brigitte Rochas, Yves Tardieu.