À LA UNE

Millésime 2006 [ par Armelle Dénéréaz ]

Depuis le lundi 15, les vendanges c'est parti ! Le beau temps revenu, un léger mistral permet d'envisager une récolte sous les meilleurs auspices.

Déjà, les premiers cépages ont été récoltés il y a une semaine : 165 tonnes de chardonnay et 250 tonnes de merlot de très belle qualité et d'un degré moyen de 14,2° engendrent l'optimisme.

Jean Dieu se réjouissait de la bonne qualité de la récolte, sans aucune pourriture et bien mûre. Il annonçait sans beaucoup de doute que « le chardonnay sera rond en bouche, d'une excellente qualité, pas d'acidité mais un goût de banane. » Le troisième jeudi d'octobre, date de lancement de ces vins de pays, l’on pourra s'en rendre compte.

Pour l'heure, malgré les dernières pluies, les « voyages » de raisin se bousculent devant les conquêts. Raisins de belle qualité en ce jour d'ouverture, « déjà les vendanges battent leur plein » se réjouit Jean-Pierre Andrillat, « la qualité est là et cela laisse présager un très beau millésime ».

Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, Jean-Pierre Andrillat est fier d'annoncer une nouvelle distinction pour La Vigneronne dans le guide "Hachette 2007", avec une étoile pour le côtes du Rhône rosé de Villedieu-Buisson.

Maintenant place aux vendangeurs qui espèrent que la météo ne leur jouera point de mauvais tour et laissera le temps à tous de couper et d'engranger une belle récolte.







Les vendanges
c'est parti !




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Côté Libre [ par le comité de rédaction ]

L’enquête publique sur le futur PLU est commencée depuis le début du mois de septembre. Beaucoup de monde dans le village ne le sait pas.

Aucun affichage dans la commune. Pas même sur le seul panneau officiel derrière la cabine téléphonique qui lui seul serait encore insuffisant.
Les annonces légales dans la presse régionale ont été faites mais qui les a vues, surtout en cette période de rentrée et de vendanges ? L’absence totale de publicité dans la commune n’est pas satisfaisante compte tenu de l’importance du PLU dans la vie d’un village. Nous ne connaissons pas les obligations légales en la matière mais même si elles étaient respectées, serait-ce suffisant ?

Finalement, la seule information à destination de la population a été une réunion publique obligatoire où seuls les grands principes étaient présentés par des techniciens sans que les élus ne s’expliquent véritablement sur leurs choix. La seule vraie concertation sera cette enquête publique menée en catimini. Cela est contraire à un vrai souci de démocratie locale ou « participative ».

Les documents sont-ils vraiment disponibles ? Apparemment ils ne l’ont peut être pas toujours été. Depuis qu’ils le sont, leur « disponibilité » est mesurée : un bureau noir, des dossiers fermés et rébarbatifs attendent le curieux. Sont-ils compréhensibles ? Il est conseillé de venir lorsque le commissaire-enquêteur est là de 14 à 16 heures, trois jeudis seulement sur les cinq de la durée de l’enquête... Il n’est déjà pas évident de savoir quand on peut y aller, mais en plus il faut vraiment le vouloir.

Il n’est pas sûr que les conditions de cette enquête remplissent les objectifs d’une telle procédure comme on peut les lire sur le site internet de l’Association des maires de France (http://www.amf.asso.fr/) :

« Les enquêtes publiques illustrent un autre mode de consultation directe. Essentielles et très présentes dans la réglementation, les enquêtes publiques ont pour objet à la fois d’informer le public sur un projet, de le sensibiliser et même de le faire participer, en recueillant ses observations et suggestions qui permettront à l’autorité compétente de disposer des éléments nécessaires pour prendre sa décision. [...]
De façon générale, un dossier d’enquête doit être constitué, consultable en mairie à tout moment. La loi n’impose pas, en revanche, de périodes privilégiées pour l’organisation de l’enquête.
Les personnes intéressées peuvent faire leurs observations au commissaire enquêteur par écrit ou par oral. La procédure sera régulière dès lors que les personnes intéressées auront pu s’exprimer pleinement. »



LES VILLADÉENS PARCOURENT LE MONDE

Hasard en Bolivie [ par Erik Dénéréaz ]

L’un venant de l’Est, les deux autres de l’Ouest, le hasard a fait qu’en juillet, trois Villadéens se retrouvent au même endroit au même moment à 10 000 km d’ici… C’était en Bolivie !

Cela fait des mois qu’ils sont routards à travers de multiples contrées : Guillaume Dieu du côté brésilien, Anita et Erik Dénéréaz débarquant d’Australie. Dans un pays deux fois plus grand que la France, les trois baroudeurs convergent vers le même point… mais ils se frôlent sans se voir. Dommage ! Ils auraient pu « se ressourcer » en parlant de leur beau village sous la canicule alors qu’il fait si froid sur l’altiplano… Leurs chemins s’écartent à nouveau, mais il est certain qu’ils garderont d’excellents souvenirs de ce pays si contrasté.

En fait il y a deux Bolivie : celle des Andes (jusqu’à 6 600 mètres d’altitude) et celle de l’Amazonie ; celle du froid et celle de la chaleur ; la sécheresse face à l’humidité ; le désert contre la jungle épaisse.
Passer de l’une à l’autre peut se faire très rapidement : moins d’une journée de descente à VTT via « la route de la mort », une piste vertigineuse qui s’emprunte avec le sourire, les dents serrées pour 3 500 mètres de dénivelé entre les à-pics profonds. Ici, pas droit à l’erreur ! En bas, l’indien cotoie des singes, des crocodiles, des anacondas et des mygales géantes… En haut, il élève des lamas et des alpagas, ces derniers produisant une des meilleures laines du monde.

La capitale, La Paz (la paix), est irréelle : des millions de maisons en briques rouges accrochées aux pentes abruptes, des rues bondées d’hommes et de femmes en habits traditionnels, le dos chargé de provisions ; c’est un marché infini, tout se vend, même des fœtus de lama séchés pour les rites indiens ! À 4 000 mètres d’altitude, les produits frais abondent : lait de coco, oranges pressées, bananes… À déguster sans modération sur fond de musique latino ! Et, sous le soleil brûlant de midi, les Boliviens raffolent de glaces ; pas de problème, les marchands se pressent, impossible de ne pas se laisser tenter…

Après le bain de foule, place à la grande solitude : soit dans la bruyante jungle, soit « sur » le désert d’Uyuni, le plus grand désert de sel du monde, une banquise infinie sur l’altiplano. L’air y est si pur que la vue porte à des centaines de kilomètres (gare aux mirages !) et il y est même possible de dormir dans un hôtel 100 % sel, avec un bon duvet cependant, -15°C la nuit ! Cela n’inquiète pas les flamands roses qui se régalent dans les lacs d’altitude… Et il n’y a pas de moustiques !

Sous terre, des milliers de mineurs continuent d’extraire les richesses, un travail extrêmement dur. Mâcher la feuille de coca est le seul moyen d’endurer cela. Ce sont les femmes qui les vendent à prix d’or !

Se déplacer en bus est assez facile à condition de ne pas être pressé. Au moins on a le temps d’apprécier les splendides paysages ou alors de suivre une énième vidéo de Steven Seagal, si on n’avait pas déjà envie de vomir !

Bref, la Bolivie est une destination qui assure un dépaysement total, un parfum d’aventure en toute sécurité chez des gens tout à fait sympathiques… Peut-être d’autres Villadéens se croiseront-ils là-bas… Ou là haut !





À VTT sur la
route de la mort...





Vendeurs de glace
à La Paz...




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Périple divin en Amazonie [ par Yves Tardieu ]

Dans son récit, Erik Dénéréaz raconte la presque rencontre au sommet de trois Villadéens en Bolivie. Pour Guillaume Dieu, le fils de Mireille et « Dédé », la Bolivie était le terme d’une aventure de sept mois : interviouve pour La Gazette par Yves Tardieu.

La Gazette : Pour toi, la Bolivie était la fin du voyage mais par quoi as-tu commencé ?

Guillaume Dieu : Je suis parti en janvier pour la Guyane française avec trois « collègues ». On s’est assez vite séparés une fois sur place. On ne se connaissait pas beaucoup et on n’avait pas envie de faire les mêmes choses.

La Gazette : Qu’as-tu fait en Guyane ?

G. D. : J’y suis resté à peu près deux mois. J’ai travaillé, dans la maçonnerie et dans des entreprises de déménagement mais je n’ai pas beaucoup aimé Cayenne. Je suis parti au Surinam, de l’autre côté du Maroni, dans la forêt équatoriale, avec un copain que j’ai rencontré là-bas. On est allés dans des populations noires déscendantes d’esclaves. J’ai été super bien accueilli dans la famille et j’ai participé aux travaux des hommes : la chasse, la pêche et la préparation des repas. Après j’ai rencontré une Indienne sur le fleuve. Je suis allé dans sa tribu, les Galibis. C’était la fille du chef qu’on appelait "Opa" ou "Marinus". Avec eux je suis allé chasser le caïman et pêcher le "Piraï". Comme c’était le chef, j’ai fait avec lui le tour des villages et des habitations.

La Gazette : Tout ça n’était pas trop dangereux ?

G. D. : C’est un monde un peu particulier. Il y a beaucoup d’activités illégales. Par exemple je suis allé dans un endroit où il y a des orpailleurs. Si tu n’es pas accompagné par quelqu’un qu’ils connaissent, c’est risqué, ils sont très méfiants.

La Gazette : Et après ?

G. D. : Je suis allé au Brésil. J’ai remonté l’Amazone de l’embouchure jusqu’aux Andes. Ça représente trois semaines de bateau. On faisait une étape tous les trois jours dans les petites villes au bord du fleuve. C’était un bateau de marchandises sur lequel j’avais payé mon passage. Comme ça, je suis arrivé en Colombie.

La Gazette : Là non plus, ce n’est pas un pays tranquille...

G. D. : Je suis allé dix jours dans la jungle avec un guide et grâce à lui je suis rentré dans une communauté indienne. J’y suis resté moins longtemps qu’en Guyane, quinze jours à peu près. C’est vrai que c’est un coin où tu as un peu le feu aux fesses. Dans la forêt, les FARC(1) sont très présentes et ont des complicités dans les villages et chez les paysans. C’est risqué car ils sont spécialisés dans les enlèvements. Après je suis allé au Pérou, dans les Andes, à plus de 5 000 mètres d’altitude. Là, on quitte la forêt. On retrouve un monde occidental, espagnol. C’est très beau mais c’est moins dépaysant. Les paysages sont souvent marqués par l’altitude et la sécheresse.

La Gazette : Avec tout ça on se rapproche de la Bolivie...

G. D. : La Bolivie, c’est très proche du Pérou et ça se ressemble. La Paz c’est le « bordel ». Tout est dans la rue, la vie et aussi la misère. Ils sont fans de glace et il y a des vendeurs partout. C’est le désordre mais c’est très sympa. En Bolivie je suis allé aussi à "Sucre", c’est une ville coloniale assez jolie, au bord du lac Titicaca et aussi dans le grand désert de sel. C’est vraiment particulier et impressionnant. J’espère qu’un jour je pourrais échanger mes impressions avec Erik et Anita.

La Gazette : Quand es-tu rentré ?

G. D. : Je suis arrivé à Villedieu début août. De Bolivie, je suis rentré en bus jusqu’à la Guyane à travers la forêt dense. Ça représente quinze jours de voyage et, de Cayenne, retour en avion vers Paris.

La Gazette : Si tu devais retenir un paysage de ce voyage ?

G. D. : Ce que j’ai trouvé de plus beau c’est les Andes péruviennes, et aussi le désert de sel.

La Gazette : Et un pays ?

G. D. : Je n’ai pas beaucoup aimé la Guyane. En revanche en Bolivie, au début, on a l’impression que les gens sont froids mais en fait ils sont très chaleureux et... très chaleureuses. C’était super.

La Gazette : Tu sais que ta maman a beaucoup pensé à toi pendant tout ce temps... Et toi, as-tu pensé à elle ?

G. D. : Bien sûr, tout le temps !(2)

La Gazette : Finalement, es-tu prêt à repartir ?

G. D. : Je repartirai sûrement un jour, mais pas tout de suite. Je n’y suis pas prêt. C’est très dur en fait même si j’ai eu de la chance. Je n’ai pas eu de gros pépin, je n’ai pas été malade. Il y a aussi des moments de solitude.

La Gazette : À quel endroit retournerais-tu ?

G. D. : Dans la jungle du Pérou sûrement.

La Gazette : Et dans l’immédiat quels sont tes projets ?

G. D. : Je fais les vendanges chez Pierre Arnaud. En octobre je reprends les études et je rentre à l’université de Lyon.

La Gazette : Merci Guillaume.

(1) Les FARC sont les Forces armées révolutionnaires de Colombie. Il s’agit du groupe qui a enlevé Ingrid Betancourt et qui détient des milliers de personnes en otage.
(2) L’entretien s’est déroulé en présence de Mireille (et Dédé). La Gazette ne peut garantir la sincérité de cette réponse.





Sur l’Amazone...




Culture de blé
en terrasse au bord
du lac Titicaca...





Taxi bolivien...



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Retour au bercail [ par Claude Bériot ]

Ce fut une superbe exposition qui célébra l'anniversaire de la mort de Cézanne (1839-1906).

Elle s'est d'abord tenue à Washington du 29 janvier au 7 mai dernier, à la "National gallery of art", puis le musée "Granet" à Aix en Provence lui a ouvert ses portes du 9 juin au 17 septembre, accueillant ainsi le "maître d'Aix" qui se trouve désormais à l'honneur dans sa ville natale. C'est là qu'il a créé la majeure partie de son œuvre : portraits, paysages et natures mortes qui représentent la campagne aixoise, des proches, et des objets de la vie quotidienne. Sa peinture, si solidement enracinée dans les lieux où elle a vu le jour a une envergure universelle que montre bien son influence sur toute la vision artistique du XXe siècle. « Le père de nous tous », disait Picasso.

443 000 visiteurs selon les organisateurs et au moins 20 Villadéens selon La Gazette ont admiré cette vaste rétrospective. Pour la dernière nocturne, six Villadéens ont affronté la foule et deux heures de queue pour « bader » la centaine d’œuvres de Cézanne rassemblées grâce aux prêts de grands musées et de nombreux collectionneurs du monde entier. Pour tenir le coup, soupe au pistou et soupe à l’oignon en début de soirée, et croissants au petit matin étaient offerts à discrétion au visiteur perséverant.

Voir ainsi ses œuvres c'est les voir dans leur lumière d'origine.

La restauration du musée Granet a duré cinq ans. Les travaux sont restés inscrits dans les volumes et les bâtiments existants, respectant les normes architecturales de ce quartier historique d'Aix. Cette restauration a permis de mettre en valeur cette exposition et désormais ce musée mérite une visite pour lui-même.

Pour la petite histoire, lorsque Picasso s'est installé au château de Vauvenargues sur le versant nord de la montagne, il dit à son marchand : « Je viens d'acheter la "Sainte-Victoire" de Cézanne ».
« Laquelle ? » répondit le marchand.
« L'originale » répliqua Picasso.







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Du bois au Burkina [ par Armelle Dénéréaz ]

Dans le cadre d'un projet construit par l'association "Échanges" au collège de Vaison, une dizaine d’élèves sont partis cet été au Burkina-Faso. Parmi eux, Marine Bouchet, qui est revenue ravie de ce voyage. Elle nous a raconté cette expérience avec l'envie manifeste de retourner en Afrique et au Burkina, pays qui l'a intriguée et séduite.

Ce projet date de l'an dernier et a vu le jour grâce à "Dramane Diao". Animateur au "service Jeunesse" de la ville de Vaison, il est le président de l'association "Échanges" qui, chaque semaine, organise des rencontres au sein du collège. L'objectif de cette association est « d’œuvrer pour l'échange et la solidarité internationale. »

Par le biais de cette association et du foyer socio-culturel du collège de Vaison animé par Marc Jansé, professeur d’histoire et géographie, les élèves ont des correspondants au "collège Paysans noirs" de "Banfora" au Burkina-Faso.

Le projet, cette année, fut d’organiser un chantier international de reboisement à Banfora dans le cadre des échanges entre les deux collèges. Pour le mener à bien, de nombreuses actions ont eu lieu afin de collecter des fonds : lotos, tombola et, surtout, pour apprendre à connaître ce pays et échanger de manière constructive et réelle avec les Burkinabés. De nombreux mels ont été envoyés et reçus tout au long de l'année scolaire.

En août dernier les dix élèves et leurs cinq accompagnateurs se sont envolés, le lundi 14, pour "Ouagadougou", la capitale du Burkina-Faso. Après quelques heures de bus, ils ont été accueillis par leurs correspondants africains à "Banfora". Les petits français ont tout de suite été dans l'ambiance. Au programme, de nombreuses visites : mare aux crocodiles sacrés, lac aux hippopotames, marchés locaux, sites naturels (les dômes, les cascades, la forêt) etc. Les jeunes français ont également suivi des conférences sur le racisme et le reboisement, but de leur voyage. La déforestation est en effet dramatique dans ce pays et c'est ainsi qu’ils ont passé une journée à reboiser avec leurs correspondants. L'enthousiasme aidant, le travail fut assez rapide.

Le reste du voyage fut consacré à la rencontre des gens, la découverte de l'agriculture, des plantations de cannes à sucre, des coutumes, de la musique, des danses, de l'artisanat. « Chaque soir, ils nous montraient leurs danses avec percussions, djembé et balafon… C'était vraiment bien » raconte Marine. Quelques jeunes filles sont revenues coiffées de tresses africaines.

Les jeunes voyageurs ont tellement sympathisé qu'ils n'ont qu'une envie : se revoir. « Ils veulent tous venir en France mais on leur a bien dit qu'ici la vie n'est pas facile non plus. »

Dans les bagages des Vaisonnais : ordinateurs, livres de classe, vêtements, matériel scolaire. « Tout a été donné au directeur de l'établissement qui se chargera de la distribution » explique Marine.

Les jeunes, ravis, ont bien sûr beaucoup d’autres souvenirs de ce voyage qui les a profondément marqués et a transformé leur vision de l’autre.

Une dernière petite anecdote : sur le chemin du retour de "Banfora" à la capitale « On a crevé, on a perdu le moteur et même les freins nous ont lâchés… On a eu l'avion de justesse ! »

Enfin, après quatre heures de vol, nos voyageurs étaient à Paris et quelques heures plus tard, les parents les ont récupérés en forme à la gare TGV d'Avignon.





Les dômes du Burkina...




La mare aux crocodiles...



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Musique en Lituanie [ par Mathilde Giraudel ]

Ce voyage fut organisé par un groupe de professeurs de l’école de musique de Vaison et principalement par "Denis Mortagne", professeur de guitare à Caderousse et à Carpentras, directeur de l’école de musique de Vaison, et "Edita Rechner", professeur de piano.

Edita, d’origine lituanienne, a eu ce projet d’échange musical franco-lituanien. Il commença à prendre forme en juin 2004 lorsque les Lituaniens sont venus dans notre cher pays ! Mais entre-temps, ce duo est devenu trio puisque les Norvégiens se sont joints à nous.

Du 30 juin au 8 juillet 2006 nous sommes partis à la rencontre de la Lituanie…
« Nous », nous sommes les élèves et les professeurs de l’école de musique de Vaison, Carpentras et Caderousse ainsi que les membres de "l’Orchestre de guitares de Provence". Parmi nous, Alice Maindiaux, Marine Bouchet, Valentin Dedieu et Lotte Stolwijk étaient les Buissonnais, Villadéens et Palissois du voyage.

Nous avions tous rendez-vous à 4 h 30 à Marignane pour attraper le vol de 6 h 50 de Vilnius via Londres. Nous sommes arrivés aux alentours de 14 h et, par conséquent, nous pûmes visiter Vilnius durant deux heures. Nous vîmes le palais du président, des églises de style gothique et les spécialités du pays comme le lin tissé à la main, l’ambre…

Nous sommes allés dans les endroits les plus beaux et les plus riches, mais malheureusement il est plus courant de voir la pauvreté dans ce pays.

Puis, nous avons dû rentrer à l’école "d’Anyksciai" pour rencontrer nos familles respectives et nous installer chez elles. Elles étaient très accueillantes. Rares étaient celles qui parlaient le français mais nous nous sommes débrouillés pour employer nos quelques mots d’anglais. Résider chez l’habitant était une expérience très intéressante car nous avons pu découvrir d’autres coutumes, d’autres manières de manger : tout simplement vivre différemment !

Tout au long de notre voyage nous avons beaucoup répété puisque la plupart de nos morceaux devaient être mis en commun mais nous avons pu quand même beaucoup visiter.

- La ville elle-même, la tombe (dans un phare) du célèbre écrivain lituanien Jonas Biliunas, le musée de la fabrication du pain noir (y compris une excellente dégustation) et le musée du cheval.
- Le château de Trakaï entouré d’eau. Pour ma part j’ai trouvé que c’était le plus beau château que j’ai jamais vu...
- Une excursion à Kaunas, la deuxième ville du pays, où l’on a pu voir un musée zoologique.
- Et pour finir, le parc national, la région des lacs, où nous nous sommes baignés, et le musée du miel.

Par chance, tout au long de ce séjour, nous avons bénéficié d’un temps idéal. Et nos représentations musicales étaient très réussies !

Nous remercions toutes les aides financières et toute l’équipe pédagogique qui ont rendu ce voyage possible et inoubliable ! Grâce à elles, nous avons découvert un pays riche en légendes et coutumes extraordinaires !









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ACTIVITÉS ET ACTEURS

Paëlla sur la place [ par Yves Tardieu ]

Depuis la mi-juillet, les mercredis de la place ont vu la présence d’un paëllatier remplacer les plats mexicains des années précédentes. Nulle influence de La Gazette là-dedans, même si les recettes de paëlla ont fait les beaux jours des derniers numéros, mais l’occasion saisie par Philippe Cambonie. Rappelons que, l’été, le mercredi soir, "le Centre" ne propose pas de tapas et chacun peut venir y boire en consommant sa paëlla.

Philippe Cambonie tient sur les marchés de la région deux stands : bonbons et paëlla. Selon les marchés c’est bonbons (Vaison), paëlla (Nyons le jeudi), les deux (Valréas le mercredi)... Le samedi, c’est paëlla à Sainte-Cécile et bonbons à Pont-Saint-Esprit. C’est possible car il y a deux associés dans l’entreprise La Cardoulenne. Ils sont aussi traiteurs et on peut les appeler toute l’année. Au marché de Vaison, Philippe Cambonie a repris un banc de confiserie depuis 12 ans et il joue un rôle actif dans l’association des commerçants du marché.

Il a été très content de son été à Villedieu qu’il connaît car il est le gendre de Monique Dieu (Blanc). Il a trouvé une très bonne ambiance sur la place et son activité a bien marché. Le mercredi 30 août était la dernière soirée de la saison mais il se promet de revenir l’année prochaine « sans hésiter ».

Philippe Cambonie, La Gardoulène,
04 90 60 35 99 - 06 72 50 65 27.
Le site du "Syndicat des commerçants et artisans des marchés de Provence", Vaucluse et limitrophes :
http://www.scmpvl.net/





Philippe Cambonie



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KoafoblaK service [ par John-Mary Canard ]

Une nouvelle activité est née à Villedieu dans l’été avec le retour d’un coiffeur.

Le caractère clandestin de l’entreprise nous conduit à n’utiliser que des initiales et à flouter les photos...

K. S. coupe les cheveux uniquement à la tondeuse en échange de trois pastis au comptoir du "Centre". Il commence à s’assurer d’une clientèle importante. En effet, certaines stars locales lui ont confié leur tête, ce qui a un effet d’entraînement indéniable.

On voit ci-contre le patron de « Gratoblack service » après son passage dans les mains de fée de K. S....
On « s’autorise à penser dans les milieux autorisés(1) » qu’une association entre KoafoblaK et Gratoblack se constitue (si la Commission de Bruxelles l’autorise).

Il semblerait qu’un salon de coiffure clandestin soit en train d’être installé dans l’ambulance que l’on voit de plus en plus souvent dans Villedieu.

(1) Référence à un sketch de Coluche.









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ÉPHÉMÉRIDE

Ils ont réussi leur examen [ par Yves Tardieu ]

L’année dernière, pour la première fois, nous présentions ces succès en disant : « Les jeunes de Villedieu ne font pas que traîner au skate park, au Café du Centre ou en boîte de nuit. Il leur arrive d’aller à l’école, éventuellement d’y travailler et de réussir. » Nous continuons cette année en espérant n’oublier personne, ce qui n’a pas été tout à fait le cas la première fois. Nous présentons nos excuses aux personnes concernées et La Gazette se rattrapera à la première occasion.

Les commentaires de ce trombinoscope permettent de mettre en évidence la diversité des parcours et des lieux de formation : Valréas, Orange, Carpentras-Victor Hugo, Richerenches, Carpentras-Serres et Die. L’année dernière nous avions Cavaillon et Carpentras-Fabre et l’année prochaine réservera d’autres surprises. Parmi ces destinations, la plus exotique, si j’ose dire, est Die. Le lycée du Diois a une originalité qui fait son succès à Villedieu : il propose une option dite « sport nature » de la seconde à la terminale. Les élèves y pratiquent le ski nordique, la spéléologie, la course d’orientation, le kayak et l’escalade. L’objectif de la formation est « d’acquérir les compétences nécessaires à une réelle pratique autonome en milieu naturel ». Anaïs Arnaud qui vient d’y réusssir son bac a fait des émules. L’année dernière, Mathilde Giraudel et Lotte Stojwijk y faisaient leur rentrée en seconde et cette année Damien Dénéréaz a suivi la même voie.

Anaïs Arnaud
Après un bac L (littéraire) au "lycée du Diois", Anaïs a choisi le métier d’ostéopathe. Pour cela elle entre dans une école spécialisée à Meyreuil près d’Aix-en-Provence : "l’Institut supérieur d’ostéopathie".
Émilie Giraudel
Émilie a obtenu un brevet de technicien agricole, option service à la personne en milieu rural, au lycée Saint-Dominique à Valréas. Elle va faire une classe préparatoire aux concours sociaux au "lycée Saint-Joseph" à Avignon dans le but d’intégrer une école d’éducateur de jeunes enfants.
Julien Bertrand
Après le BEP agricole, il y a deux ans, Julien a obtenu le « bac pro», baccalauréat professionnel, viticulture-œnologie à la "maison familiale et rurale de Richerenches". Il va poursuivre dans la même voie par un BTS au "lycée viticole d’Orange" et commencer son année scolaire par les vendanges au Gros-Pata.
Vanessa Abély
Vanessa vient de réussir son BEP de comptabilité au "lycée Victor Hugo" à Carpentras. Elle poursuit dans la même voie en préparant un baccalauréat professionnel.
Pierre Gislard
Après un bac S (scientifique), préparé au "lycée Saint-Louis" à Orange, Pierre Gislard entre à "l’université de Jussieu" à Paris pour faire des études de physique.
Timmy Fauque
Comme Julien Bertrand (alias Plastou), Timmy a obtenu le « bac pro » viticulture-œnologie à "la maison familiale et rurale de Richerenches" après le BEPA. Il a choisi d’arrêter ses études et d’entrer dans l’exploitation familiale.
Marie Gislard
Comme son frère Pierre, Marie a obtenu un baccalauréat scientifique au "lycée Saint-Louis". Elle a choisi de faire des études de biologie à "l’université d’Avignon".
Arno Faucher
Arno a réussi il y a deux ans un BEP électrotechnique au "lycée de l’Argensol" à Orange. Il vient de réussir en même temps un BEP et un « bac pro » mécanique automobile. Il vise maintenant un BTS action commerciale au "GRETA de Carpentras". Il lui faut trouver un patron pour un contrat de professionnalisation.
Patrick Chauvin
Patrick a réussi un baccalauréat STAE (sciences et technologie de l’agronomie et de l’environnement) au "lycée agricole de Carpentras-Serres". Il a décidé d’arrêter là ses études et de s’installer dans la ferme familiale.
Mickaël Magne
Mickaël a réussi un « bac pro » mécanique automobile au "lycée de l’Argensol" à Orange. Il travaille pour quelques mois à la "cave Jourdan" à Gigondas et prépare le concours d’entrée dans la police nationale qui est son objectif depuis longtemps.


Bleu blanc rouge, vert, noir, jaune [ par Stéphane Le Bras ]

Dans ce petit coin de verdure, sous ces platanes verdoyants, le rendez-vous était donné aux amoureux des Bleus. Nous étions en finale de la coupe du monde de football le 9 juillet 2006 sur la place de Villedieu.

À peine le temps de maquiller les petits en bleu-blanc-rouge, nous essayions de rejoindre nos amis déjà installés et en train de déguster les pizzas de la Maison bleue qui étaient aux couleurs des Italiens, vert-blanc-rouge. Pour que la convivialité soit de mise, nous décidions de commander une bouteille de rouge alors que le « jaune » avait déjà frappé certains individus. C'était ma première finale sans les commentaires judicieux de Thierry Roland qui m'avait habitué à trouver l'Allemand rugueux, le Polonais véloce, l'Africain fantaisiste, et enfin l'Italien truqueur. Le grand écran blanc installé, nous pouvions écouter les hymnes conviviaux de nos deux jolies nations. Le problème de ce début de soirée était que l'écran était effectivement blanc car le soleil brillait encore au coup d'envoi donné sous le regard de Zinedine, notre héros national.

Le match commençait dans une ambiance bonne enfant quand tout à coup ce fut le penalty(1) sur une faute « pas évidente ». « Pas évidente » est devenue pour moi une analyse footballistique et une pensée rolandienne comme « cette défense est peu sûre, ce n'est pas la sécurité sociale ». Et Jean Mimi, l'ancien vert d'ajouter « l'arbitre est seul décisionnaire. »

L'homme en noir montre le dernier carré vert et pointe son sifflet sur le point blanc fatidique. Zizou, capitaine des Bleus, envoie Buffon, et non « bouffon », (avec un nom comme ça, il aurait pu faire partie de Titeuf en Seine-Saint-Denis) au tapis vert avec une frappe à la Panenka, ancien capitaine des rouges Tchécoslovaques des années quatre-vingts. L'ambiance de la place était formidable, les enfants et les adultes chantaient tous « Allez les Bleus » alors que c'étaient les Blancs qui avaient marqué. Je trouvais vraiment ça très sportif d'encourager les Italiens(2). Nous décidâmes alors de commander une bouteille de rosé et une bouteille de blanc tandis que les Belges de la table d'à côté commandaient des « blanches ».

La première mi-temps était difficile lorsque le grand Matterazzi donna un coup de tête au ballon et envoya Barthez au fond de ses filets.

Un à un, à ma grande surprise les gens étaient encore en train d'encourager les Bleus qui étaient en blanc et les Bleus qui étaient en bleu. La mi-temps était la bienvenue, mes voisins qui avaient succombé au « jaune » depuis un bon moment étaient verts de peur. L'écran était alors bien visible. Le magnifique ciel noir de cette jolie nuit d'été nous permettait enfin de voir ce match haut en couleurs.

La deuxième mi-temps était à notre avantage. On dominait des Bleus fatigués, les Blancs avaient retrouvé des jambes de gamin. Nous allions tout droit vers des prolongations. Les Italiens étaient rouges, les Français étaient noirs…
L'ambiance s'assombrit à la cent dixième minute Zizou redevenait Zidane. Que s'était-il passé ?

Matterrazzi aurait-il tenu des propos racistes ou aurait-il insulté la maman et la sœur de notre Zizou alors qu'il ne les connaît pas ? C'eût été plus sympa pour les enfants que « Z. » répondit à ces méchantes provocations par la phrase célèbre de Françoise Dolto(3) « C'est celui qui dit qui est ». Je me rappelle plus trop, mais c'est peut-être de Carlos(4).

Zidane avait vu rouge. Le petit homme en noir alla voir, hors de la ligne blanche, le quatrième arbitre. Carton rouge. Les Bleus en blanc allaient finir à dix et les Bleus en bleu à onze.

Sur la place de Villedieu, les gens (spectateurs) étaient rouges de colère, blancs d'angoisse et quelques-uns verts (à cause du « jaune »). Le drapeau bleu-blanc-rouge était toujours présent mais j'avais l'impression que sa signification avait changé : les Bleus qui jouaient en blanc étaient redevenus des Noirs.

Les penalties allaient « nous finir » avec l'autre bouffon qui était sauvé par sa transversale ce qui me rappelle la grande épopée des Verts et les poteaux carrés de Glasgow(5).
Nous avions perdu cette deuxième étoile jaune(6) sur notre maillot bleu. La table qui avait consommé du « jaune » sans modération broyait du noir, j'étais rouge, mon voisin était vert et le rosé était resté dans la bouteille.

Nous sommes repartis avec nos enfants métis, mais je leur ai dit que la prochaine fois en Afrique du Sud(7), il n'y aurait pas tous ces problèmes.

(1) Tir de réparation.
(2) La squadra azurra : l'équipe bleue.
(3) Psychanalyste de l'enfant, disparue bien avant la coupe du monde.
(4) Chanteur télévisuel, fils de Françoise Dolto.
(5) Finale de la coupe d'Europe des clubs « champions » perdue par l'équipe de l'Association sportive de Saint-Étienne dite : « Les Verts » face à l'équipe du « Bayern de Munich », en 1976.
(6) Ce n'est pas une allusion aux lois et persécutions antisémites du régime de Philippe Pétain, mais au fait que les équipes nationales portent sur leur maillot autant d'étoiles jaunes que de victoires en coupe du monde de football.
(7) C'est dans ce pays que sera organisée la coupe du monde en 2010.







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La place en blanc [ par Armelle Dénéréaz ]

La place de Villedieu était à la fête cette après-midi-là.

Non loin des tables dressées sous le Barrí, pour le Pistou du tennis prévu en soirée, Marianne et les fauteuils de mariage étaient de sortie devant la mairie. Jean-Louis Vollot avait en effet choisi d'unir les futurs époux sur la place pour éviter la chaleur étouffante dans la salle Pierre Bertrand.

Lætitia Mevel, professeur des écoles à Villedieu depuis quelques années, a épousé le 23 juillet, Gilles Lucarini, lui aussi instituteur à Carpentras.

Entourés de leurs familles, leurs amis et de leur petite fille Fanely, ils ont échangé consentements et alliances sous l'œil attentif de leurs témoins Philippe Armengol, Erwan Marolleau, Pascal Mevel et Magali Armengol.

Jean-Louis Vollot a tenu à remercier Lætitia pour ses années passées à l'école du village qu'elle quitte pour intégrer l'école de Grillon. Il lui souhaite bonheur et bonne chance dans sa nouvelle vie.

Certains de ses « anciens » petits élèves étaient présents au mariage de leur maîtresse qu'ils voient partir avec regret.







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Le trombinoscope de l’été 2006

Dans la famille « Maison bleue », je demande le père, Daniel aux commandes, la mère, Patricia qui donne un coup de main quand son métier d’infirmière le lui permet, le fils, Jean-Hugo au service tout l’été. Au fourneau, Régis, le roi de la pâte à pizza la plus fine du canton habite Valréas. Il est passionné d’échecs et de vélo. Claire et Thiphaine ont repris leurs études après la saison passée à traverser la D7 sur la place. Ingrid, arrivée en août, est embauchée définitivement après des études d’hôtellerie. Il y a aussi une absente du trombino, Nadine...



Dans la famille « Remise », je demande la grand-mère, Marcelle, qui arrive en trottinant, le petit fils, Yann, qui arrive en cuisinant et la belle petite fille, Sandra, qui arrive en souriant. Camille, Mathieu et Pénélope complètent l’équipe, l’une en cuisine et les deux autres au service. Ces trois-là sont repartis vers leurs études : Camille Pinceaux à Paris en tourisme, Pénélope Bik en biologie à Avignon et Mathieu Chanard, le frère de Yann, en vente au lycée de Carpentras. De mémorables soirées foot ont animé le début de l’été derrière les remparts...



Dans la famille « Centre », je demande la mère, Huguette qui arrive aux aurores, le fils Lionel qui arrive en rouspétant et la belle-fille Tess qui arrive en rigolant dans la cuisine où Bernadette « Bernie la chose » Croon et Delphine « la peste » Dénéréaz complètent le staff tapas.
Pilier des piliers, Jicé régule stoïquement le service assuré par, dans l’ordre d’apparition à l’écran : David Magne, Mylène Ciardelli, Franck Magne, Djill, Chloé Mazuy, Audrey « Pomponnette » Thiery et Hélène Géraud absente de ces photos. Delphine, Chloé, Audrey et Hélène ont repris le chemin de leurs études...


Saoû chante Mozart [ par Thierry de Walque ]

Orage - pas d'orage - que faire ? Le concert organisé par Saoû chante Mozart devant la mairie de Châteauneuf de Bordette, le vendredi 14 juillet, était menacé ! Un ciel de plus en plus sombre traversé d'éclairs et annonciateur de pluie (ainsi que les soirées précédentes) imposa aux organisateurs le transfert — à la dernière minute — du concert, toujours à 20 h, à l'église de Mirabel aux Baronnies (prévu en cas d'intempéries).

L'église fut bientôt pleine et les musiciens de l'octuor à vent Ad libitum prirent place pour nous interpréter des œuvres d'Antonio Salieri et de Wolfgang Amadeus Mozart, les éternels rivaux à la cour de Vienne. Si la première partie nous déçut quelque peu par la transcription pour instruments à vent de quelques arias, la seconde partie — la sérénade en ut mineur KV 388 de Mozart — remporta un vif succès, suivi de deux bis.

À la pause, on nous avait annoncé que le traditionnel buffet républicain — 14 juillet oblige — aurait lieu à la mairie de Châteauneuf.

Et l'on vit alors se former un long cortège de voitures qui dans l'obscurité totale (même pas de lune, dommage car le paysage est splendide) se diriger vers la mairie où "l'Association culturelle de Châteauneuf" avait fait préparer un excellent buffet arrosé de vins présentés par des viticulteurs de Vinsobres.







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Courte échelle aux Adrès [ par Armelle Dénéréaz ]

Le centre de loisirs de la Copavo, « La Courte échelle » programme dans le cadre de ses activités extérieures depuis le début du mois de juillet des visites au Domaine des Adrès à Villedieu. Ces visites s'inscrivent dans un projet d'éducation à l'environnement mis en place par Christophe, le directeur : « Des petites graines pour demain ».

Il est très satisfait de ces journées proposées à toutes les tranches d'âge du centre, des plus petits aux plus grands. Elles trouvent un accueil très favorable auprès des enfants.

Lors des balades dans le domaine, les enfants découvrent les milieux forestier et viticole ainsi que la culture des oliviers. « Nous écoutons le bruit des insectes, on les a même regardés à la loupe, on a parlé des abeilles, des papillons, et on a aussi vu une chenille avec une corne bleue, on nous a expliqué ce que l'on fait avec le fumier des ânes… » racontent les enfants passionnés.

« Ils apprennent, par une approche ludique, à comprendre les écosystèmes, à respecter la nature, à s'orienter, à lire le paysage… Pratiquant l’agriculture biologique nous essayons de leur faire comprendre comment l'agriculture, la nourriture et la santé sont reliées. Nous semons par cette sensibilisation des petites graines dans l'esprit des enfants qui sont très réceptifs » explique Patricia Tardieu qui conduit ce projet. « Notre collaboration avec le centre de loisirs est naissante mais nous sentons qu'il y a beaucoup de choses à faire ensemble. »

Lors de ces journées, de nombreux sujets sont abordés de façon simple, pour faire prendre conscience aux enfants de l'environnement, de son respect et de sa défense, des problèmes d'eau et de sécheresse, de tri des déchets, etc. « C'est par une approche globale que nous souhaitons aborder ces sujets et faire le lien entre la nature et le vivant » insiste Patricia. En fin de journée, ces futurs « éco-citoyens » dégustent des produits des Adrès, confiture et nectar d'abricot, olives et tapenade. Ils découvrent sans aucun doute des goûts et des saveurs qu'ils ne seront pas prêts d'oublier.







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Vaison Danses [ par Josette Avias ]

Aimez-vous les ballets ? Moi, oui ! Cette année, parmi les différents spectacles proposés au théâtre antique de Vaison, j'avais choisi le 12 juillet, "Sylvie Guillem et Russel Maliphant".

Pas de chance, l'orage qui menaçait s'est abattu sur nous ce soir-là. On ne danse pas sous la pluie comme nous le laisserait croire un certain film. Le lendemain : idem. Etant donné que cette danseuse se produit rarement chez nous, nous ne la verrons pas danser. C'est bien triste.

Le 16 juillet, j’avais choisi par curiosité "Sankai Juku Unetsu" en me disant que si cela ne me plaisait pas, je partirais à l'entracte. Il n'y a pas eu d'entracte et ensuite j'ai été enchantée de l'avoir choisi, car ce ballet « Des œufs debout par curiosité » n'a rien à voir avec nos ballets, même les plus modernes. Cette troupe japonaise utilise la technique du butô, née de l'ouverture brutale du Japon traditionnel à la société moderne au lendemain d'Hiroshima. Le butô est une vision du monde, une recherche d'harmonie et de plénitude. Cette performance scénique se déploie dans une atmosphère onirique sublime autour de l'eau, du sable, des œufs. Une danse où l'homme s'unit aux éléments ; c'est un voyage artistiquement parfait qui nous emmène très loin ... au cœur de nous-mêmes aidés par la musique.

Après le spectacle je me sentais calme et reposée, sensation que je n'ai jamais éprouvée après un ballet.







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Soirées de La Gazette [ par Armelle Dénéréaz et Yves Tardieu ]

Le cinquième Festival de juillet de la Gazette s'est achevé après trois soirées fort différentes mais toutes aussi réussies. Environ 400 personnes sont venues au Jardin de l’église pour leur plus grande satisfaction et aussi celle des organisateurs.

La première soirée, le mercredi 26 juillet, a permis à la "Compagnie Chikadee" de Dôle de jouer en extérieur pour la première fois de leur tournée. Cette petite compagnie encore débutante a proposé une comédie musicale policière au cours de laquelle les chanteurs-comédiens ont fait montre de leur talent en exécutant avec gaîté, mais une certaine retenue, des chansons allant des Beatles aux Beach-Boys, de Nougaro à Higelin. Les voix féminines étaient jolies et fraîches mais, sans sono, manquaient un peu de puissance et ont parfois dérouté le public comme le manque de rythme dans certains enchaînements. Ce fut malgré tout une bonne soirée pendant laquelle le public, très nombreux et dans l'ensemble satisfait, a eu plaisir à réentendre de grands classiques de la chanson anglo-saxonne et de la chanson française.

Le jeudi soir, "Gérard Morel" a conquis le public dès les premières chansons. Tantôt debout, tantôt assis, perché sur un tabouret de bistrot, « jamais deux de suite debout » prévient-il d'emblée, accompagné de son guitariste, complice, bouc émissaire mais néanmoins ami, il enchaîne les chansons d'amour, hommage à la femme. "Christophe Monteil", Valréassien, excellent à la guitare, était d’ailleurs déjà venu jouer à Villedieu pour une « soirée salsa » sur la place. Des chansons d'amour sérieux, des chansons d'amour optimiste, philosophique, pédagogique… Le tout avec le talent de celui qui connaît et aime la langue française. Il joue avec les mots, les triture, les retourne, les enfile comme des perles sur une ritournelle de sa composition. Les mots rebondissent, s'accouplent, se séparent, s'assemblent, le tout pour le plus grand bonheur du public. Le temps passe si vite que le récital s'achève comme la soirée qui fut un vrai bonheur.

En conclusion de ce festival, le vendredi, ce fut au tour de "Charles Girard" et de "Girouette" d’entraîner le public dans l'univers de Boby Lapointe. Là, c'est tout un orchestre qui est présent en tricot rayé comme le célèbre chanteur qui a laissé derrière lui un mémorable chapelet de chansons. On les connaît toutes ou presque, mais il faut toujours tendre l'oreille pour saisir le petit jeu de mot qu'on n'avait pas encore entendu ou compris. L'orchestre est composé de sept musiciens, toute une famille. Charles vient en effet avec son frère, ses neveux, gendre… Les uns au violon, d'autres à la guitare, l'autre encore au piano ou à l'hélicon. Un grand plaisir, sur scène et dans le public, que de redécouvrir cet univers Lapointe façon Girard, façon Girouette.

De nombreux abonnés à ces spectacles ont participé à ces trois soirées et ont pu comparer, apprécier et prendre beaucoup de plaisir « même si c'était différent, tout était bien et l'on a vraiment découvert de bons artistes » confiait un de ces aficionados à la sortie.

L'équipe de La Gazette est satisfaite du succès rencontré. Elle se félicite du soutien reçu par les artisans, commerçants et les viticulteurs locaux qui permettent de tenir une « buvette de haut niveau » et chaque année plus conviviale. Le succès de l’année a été la citronnade au gingembre de Majo et Yvan qui a concurrencé le cocktail des Adrès et la production de La Vigneronne. La chaleur du moment a poussé le consommateur à une raison inhabituelle. Comme aurait pu l’écrire Boby Lapointe :

Citronnade et coquetèles
sont les mamelles de la buvette

Pour la deuxième année, le "conseil général" a aidé le festival et permet ainsi d’améliorer les choses : affichage, sono, etc. Et "Bleu Vaucluse" a une nouvelle fois soutenu nos spectacles et mis en avant Villedieu.

Cliquez ici pour écouter l'interview de Yves Tardieu sur "Bleu Vaucluse" qui présente le Festival de Juillet 2006 >>> 

« Chaque année depuis cinq ans, nous faisons mieux, dans l'organisation, la programmation et la rencontre avec le public. Je tiens à remercier tous ceux qui nous ont aidé, les sponsors bien sûr, la mairie de Buisson, le comité des fêtes et la paroisse qui nous prêtent leur matériel mais aussi les jeunes qui l’ont installé et rangé ainsi que Michel Muller toujours aussi disponible. Dès à présent nous songeons à juillet 2007. Nous espérons aussi renouveler l’expérience de cette hiver, la Gamme dorée à la maison Garcia en organisant un nouveau spectacle avec le club des Aînés » se félicite Josette Avias, la présidente.





Qui a tué le vicomte ?




Un bon gars pas dégueu,
et son copain à la guitare





Charles Girard, les
Girouettes et l’hélicon
pon pon pon pon





Trésorière et
vice-trésorière
en plein boulot




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Chapitre XV [ par Armelle Dénéréaz et Yves Tardieu ]

Le samedi 23 juillet, le quinzième chapitre d'été de la Vénérable confrérie Saint-Vincent de Villedieu s'est tenu comme à l'accoutumée sur la place du village.

Après la messe solennelle en l'église dite par le prieur de la confrérie et magnifiquement chantée par le chœur européen de Vaison, ce fut l'intronisation de nouveaux chevaliers qui eut lieu sous le beffroi.

Jean Dieu, le recteur de la confrérie, avant d'ouvrir les débats, remercie les personnes présentes et tient à souligner la valeur de ces chapitres d'été au cours desquels sont intronisées des personnalités de tous milieux et de toutes disciplines. Pour ce chapitre, six personnalités sont à l'honneur.

Jacques Bertrand est d’origine villadéenne. Il s'est illustré pendant la seconde guerre mondiale dans la Royal air force en tant que mitrailleur de tourelle arrière. C’est cet engagement dans l’armée de l’air qui, tout naturellement, le conduira à faire par la suite carrière en tant que technicien dans l'aéronautique. C'est à Villedieu qu'il est venu pour sa retraite, entouré d'amis et de sa famille. « C'est pour cette vie professionnelle exemplaire, pour ce dévouement à votre prochain et surtout pour le don de votre personne durant les années sombres de la guerre que je vous décerne le titre de chevalier de la Vénérable confrérie » devait conclure Jean Dieu. La réponse de Jacques Bertrand mérite d’être citée également : « Il y a une soixantaine d’année on me remit des médailles récompensant des actions qui n’étaient pas sans risques, le but de ces actions étant la destruction et l’anéantissement du potentiel industriel et militaire de l’adversaire. Votre médaille, elle récompense la réalisation et la production d’un produit qui compte beaucoup dans le bien-être de l’humanité et, si cette médaille n’est pas autant côtée à l’argus des décorations que les précédentes, elle les rejoint car elle est le symbole de l’expression du bonheur et de la joie de vivre. »

« Bienheureux les fêlés car ils laissent passer la lumière a dit un humoriste. Georges Boulard est un bienheureux et la lumière qu’il diffuse autour de lui est la lumière de Georges Brassens ». Par ces mots, Jean Dieu présentait Georges Boulard, passionné de Brassens et fondateur du festival Brassens de Vaison qui vient de fêter ses 10 ans. Si, à elle seule, cette création un peu exceptionnelle justifiait l’intronisation, les viticulteurs ne peuvent pas oublier non plus les qualités professionnelles de Georges Boulard : à la tête de son exploitation, sur son banc au marché de Vaison, en tant que fondateur du CIVAM de Vaison et administrateur de la caisse locale du Crédit agricole dont il est le président depuis 1993. Georges Boulard revenait à Brassens dans sa réponse et a insisté sur la passion et la chance que chacun devrait avoir de pouvoir s’y consacrer.

Puis ce fut le tour de Gérard Blanc, lui aussi Vaisonnais, lui aussi dévoué à la cause publique, lui aussi animé de passions, lui aussi entraînant par son charisme et son dynamisme. Elu ou impliqué dans de nombreuses associations, il a joué un rôle important dans la création des "Journées gourmandes" et du "festival des soupes". Les idées et les goûts de Gérard Blanc le portent aussi vers la littérature, la sculpture et bien sûr le jazz. Passionné (encore un !) il a fondé l’association "Jazz dans les vignes" qui organise des concerts dans les domaines viticoles de la région. Gérard Blanc a tenu à souligner ses liens avec Villedieu. Village de son coeur, il a essayé de s’y installer à deux reprises et les aléas de la vie l’en ont empêché. Il ne « désespère pas d’y arriver ».

Puis c'est le tour de Michel Coulombel : « Une vie professionnelle bien remplie dans les travaux publics puis en ingénieur conseil en Lorraine avant de s'établir à Villedieu en 1981. A la retraite depuis 1995, c'est comme adjoint au maire depuis 2001 que vous mettez à nouveau vos compétences au service de tous, action qui se traduit encore récemment par la réalisation de la toute nouvelle salle polyvalente pour laquelle vous avez ardemment bataillé, sans parler des logements et de nombreurx autres dossiers » souligne Jean Dieu. Michel Coulombel insiste sur sa découverte de Villedieu et son attachement profond au village qu’il a choisi.

Enfin, deux personnalités de la filière "viticole et gourmande" ont été intronisées en la personne de Charles Faisant, partenaire important de la cave coopérative et de William Geofroy qui dirige deux "hôtels Mercure" et le "restaurant Les Domaines à Avignon". Il va sans dire que ces deux personnes contribuent de par leur profession à la mise en avant des vins de la région.

Chaque intronisé a bien évidemment chacun, à tour de rôle, fait la promesse de « toujours le Villedieu défendre et d'éternellement l'aimer et ont fait montre des hautes vertus de leur palais ». Les débats étant clos, c'est à une dégustation des vins de la coopérative que l'assemblée a été conviée au son jazzy du "Booboo jazz band". Un banquet rassembla ensuite plus de cent-cinquante personnes dans les locaux de la Vigneronne où mets et vins ont été savourés.













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Une soirée du mois d’août enchantée et en chantant !
[ par Armelle Dénéréaz ]

Dans le courant du mois d'août une vingtaine de personnes ont suivi un stage de gospel à la Magnanarié. En fin de stage, un petit concert a été organisé à l'église pour présenter le travail réalisé.

Une grande surprise attendait les stagiaires un peu stressés : une église pleine ! Il est vrai que ce type de chant est très prisé et plaît beaucoup. Les quelques affiches posées à la hâte la veille à Vaison et dans les environs avaient joué leur rôle.

Le public ne fut pas déçu par les chants interprétés. Dirigés par Cyril Martial, professeur de gospel à Aix, les stagiaires ont présenté six chants de gospel moderne. Les amateurs des grands standards ont sans doute été surpris mais ont aussi découvert une facette un peu moins connue : le style pratiqué dans les églises américaines actuellement. Quelques solistes sont sortis du lot et ont ému l'auditoire. Il faut dire que dans le groupe il y avait des habitués et même des professionnelles. Le public fut conquis malgré la trop courte durée de cette prestation.

Pendant ce temps, sur la place, s'installait un duo musical : Fred Blisson au clavier synthé et Guylaine à la voix.

Le groupe de gospel en sortant de l'église a été séduit par le duo et, aussitôt, le courant est passé… Les chanteurs ont poussé à nouveau la chansonnette tous ensemble à l'heure de l'apéro.

Dans une telle ambiance, c'est au "Centre" que le stage s'est terminé. Après le repas pris à la Magnanarié, tout le monde est remonté sur la place et la soirée a continué en chansons. Marie-Hélène la pro fut aussitôt attirée par le micro de Guylaine et le duo s’est transformé en trio pour ne plus se quitter jusqu'à la fin de la soirée. Le public fut invité lui aussi à chanter et à danser et, dans une parfaite improvisation, une belle soirée musicale s’est déroulée sans aucune autre forme de procès ! Des "Beatles" à "Joe Dassin" en passant par "Barbara" on a révisé les classiques…

Quand on dit « la musique adoucit les mœurs »...









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Pintres dins lei carrièras [ par Armelle Dénéréaz ]

Depuis plus de dix ans à Villedieu, 15 Août rime avec Peintres dans les rues. Pour ne pas faillir à cette tradition, cette année encore, le comité des fêtes avait réuni une cinquantaine de peintres sur la place et dans les rues des remparts. Malgré une météo incertaine, peintres et public étaient au rendez-vous.

Toujours une grande variété de tableaux exposés, peintres débutants et peintres plus avertis étaient présents. On a pu cette année rencontrer des artistes villadéens (Aline Marcellin, Françoise Tercerie, Majo Raffin, Fabienne Bercker, Isabelle Auzance), des artistes buissonnais (Evelyne Hammond, Cyril Besson) et des environs ou même de plus loin, comme Janine Audoin de Lyon qui, depuis les débuts de cette manifestation, n'en a raté qu'une seule. Le trottoir devant la maison de Marie Barre, ancienne boucherie des Templiers, était joliment agrémenté avec les toiles de cette artiste de talent. Les fidèles étaient donc là mais aussi des nouveaux, profitant de cette occasion pour exposer. Chacun peut y trouver son bonheur, lavandes et mas provençaux en aquarelles, huiles ou acryliques, mais aussi des peintures abstraites, des paysages plus lointains, des animaux, des silhouettes en feutre, etc.

Au détour des remparts, un étal très coloré attire l'œil. Les tableaux de Sylvia Oudet, artiste peintre de la région, invitent à la pause. Des formats carrés, petits et grands, représentent des intérieurs de maison pleins de fraîcheur et de fantaisie.

Les théières et les poêles à bois donnent l'impression de danser, les baignoires et portes-savons sont mis en valeur dans cet univers très poétique et haut en couleur.

C'est toujours une belle journée de découvertes qui donne en fin de compte envie de s'essayer à la peinture ou au dessin. Mais comme chaque année, la journée terminée, on rentre chez soi et les beaux projets sont remisés au placard jusqu'à l'année suivante ! Bravo à ceux qui osent et qui trouvent un réel plaisir à jouer avec les couleurs et les matières en faisant preuve d'imagination.

Comme à son habitude le Comité des fêtes avait convié les artistes à un déjeuner sur la place, moment privilégié de rencontres et d'échanges, qui reste très apprécié des exposants.

Un petit bémol, le temps qui ne fut pas fameux et qui donnait à cette journée une certaine mélancolie peu habituelle ou est-ce la musique qui manquait ?









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En goguette, sur le Rhône [ par Thierry de Walque ]

Le mercredi 6 septembre 2006, un car, un des plus grands de chez Lieutaud, tente de se faufiler à travers les rues de Villedieu. Les 54 participants font connaissance, car tous ne sont pas de Villedieu ou de Mirabel mais aussi de Vaison, Vinsobres et même de Séguret. Agitée, Thérèse compte et recompte. Ouf ! Tous les inscrits ont répondu présent.

Enfin, nous voici à Avignon où nous embarquons sur le "Mireio", le fleuron ou navire amiral de la Compagnie grands bateaux de Provence. À l'intérieur, vue impressionnante sur de longues rangées de tables avec nappes, le tout entouré de grandes baies vitrées. À peine assis, voilà l'apéritif suivi d’un excellent repas. Le service est impeccable.

Nous descendons le Rhône, d’abord lentement, puis le palais des Papes disparaît. Les regards braqués sur les deux rives, nous parvenons au confluent de la Durance, la Montagnette, et arrivons à la grande écluse, impressionnant couloir où notre bateau (emprisonné) descend lentement de 12 mètres entre deux murs de béton. Nous continuons ensuite aux pieds du château de Tarascon jusqu'à l'arrivée à Arles, après un peu moins de trois heures de navigation.

Nous n'avons, malheureusement, que peu de temps pour visiter Arles. Notre groupe se disperse en montant vers les arènes toutes proches et certains prennent même le petit train pour passer devant le théâtre antique, l'église Saint-Trophime et les principales artères pour un retour aux arènes.

À 16 heures nous embarquons et Thérèse refait le compte des présents, plus difficilement parmi les 150 passagers du Mireio. Cette remontée du Rhône permet de revoir le décor dans l'autre sens et d'observer attentivement de nombreux oiseaux sur les berges : le héron cendré, l'échasse blanche, l'élégante aigrette, le cormoran... Les jumelles sont à conseiller.

Le Rhône m'a paru large, calme, peu fréquenté (très peu de navigation), majestueux et mystérieux.

Mais revoilà le soleil qui nous raccompagne jusqu'à Avignon où nous reprenons le car qui nous ramène à 20 heures, comme prévu, à Villedieu, ravis de notre voyage.









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Le caté, c’est reparti [ par Armelle Dénéréaz ]

Avec la rentrée scolaire toutes les bonnes habitudes se reprennent.

Il en est ainsi pour la catéchèse qui reprend dans les différentes paroisses. À Villedieu une quinzaine d'enfants répartis en trois niveaux sont attendus par leurs catéchistes, Jeannine et Claudie. « Les dix enfants de l'an dernier sont tous là et nous attendons quelques nouveaux. Ils viennent de Buisson, du Palis et de Villedieu » explique Jeannine Serret.

Ils seront accueillis chaque mercredi de 9 h 30 à 10 h 45 dans les salles voûtées du presbytère chacun dans son groupe. Tous les enfants qui le souhaitent des CE2, CM1 et CM2 sont les bienvenus.

Le dimanche 17 septembre a eu lieu la messe de rentrée de la catéchèse à l'église de Malaucène. Comme l'an dernier, différents temps forts sont programmés : deux fois par trimestre, des rencontres entre tous les groupes du secteur de Vaison dans un village. Le premier aura lieu au mois d'octobre le mardi 17 ou le mercredi 18 selon les villages. Le lieu n'est pas encore défini.







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La gym, c’est fini [ par Josette Avias ]

La Gymnastique volontaire de Villedieu est dissoute en date du 30 juin 2006, trop déficitaire dans sa forme actuelle, dépendante de la Fédération française de gymnastique, association régie par la loi de 1901. D'autre part, personne n'ayant souhaité reprendre le bureau, il n'est pas possible actuellement d'envisager une autre solution.

La présidente, Solange Choplin


Dommage ! Cette association avait été créée en octobre 1991. Le professeur diplômé était Marie-Jo Brydenbach et 37 personnes étaient inscrites aux cours du lundi et du jeudi. En 1994, un 3e cours avait été créé. Faut-il en conclure que les Villadéennes à cette époque étaient bien plus sportives qu'en 2006 ?


Le théâtre, c’est parti [ par Yves Tardieu ]

Le lundi 25 septembre, une nouvelle activité est née à Villedieu. Ils étaient quelques-uns à avoir une envie de théâtre et ils ont sollicité Nathalie Weber, qui anime l’atelier du collège de Vaison pour les encadrer.
Les textes travaillés cette année seront de Jean Tardieu, extraits de "Théâtre de chambre" et "L’accent grave et l’accent aigu".
L’objectif du groupe est d’arriver à se produire en public au printemps. Ne désirant pas créer d’association spécifique pour développer cette activité, La Gazette prend en charge cette activité. Les répétitions ont lieu tous les lundis soirs à la salle des associations.


Yann et Louis [ par Yves Tardieu ]

Louis-Bertrand Chaix est né à Valréas le 17 août.

On le voit ici avec ses parents, Sandrine et Yannick.









Sur la deuxième photo on reconnaît Carole et Alain Bertrand avec Aimé, cinq ans et Yann qui lui est né le 19 mars.









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Le bilan de l’été [ par Yves Tardieu ]

Chaque année le comité des fêtes organise les festivités du 14 juillet, la fête votive et la journée du 15 août. La Gazette a rencontré Serge Bouchet et Michel Muller, président et trésorier, pour faire un rapide bilan de l’été 2006. Je les remercie de leur disponibilité et de l’excellente prune qui nous a soutenus ce soir là... Le bilan est satisfaisant car l’organisation a été chaque fois sans accroc avec une préparation bien rôdée et une aide toujours suffisante les jours J. Malheureusement, cette satisfaction doit être nuancée : le comité n’a pas eu de chance et chacune de ces journées a été pénalisées par le temps.

La soirée du 14 juillet a été en partie annulée par une forte pluie : pas de grillades. L’orchestre a pu jouer quand même mais devant une assemblée un peu maigre. Malgré tout, on a dansé jusqu’à très tard ce soir-là. Dans la journée, le vide-grenier a connu un succès moindre que d’habitude : moins d’exposants, moins de badauds et d’acheteurs. Peut-être ces manifestations sont-elles trop nombreuses désormais ?

La fête votive a elle aussi été touchée par un temps frisquet, les samedi, dimanche et même lundi pour la soirée du Centre. Chaque fois, il y avait du monde sur la place mais pas une très grande affluence. De plus, dans la journée, les concours de boules ont été touchés par la nouvelle règlementation qui oblige le comité à limiter les primes (100 €) et à faire des concours à la mêlée ou en équipe montée obligatoirement mixte. De vraies satisfactions néanmoins pour ces journées : l’aïoli a connu son succès habituel, 400 repas vendus bien longtemps à l’avance, un très beau temps et du monde pour danser jusqu’à deux heures du matin ! Le comité a aussi improvisé un stand frites-merguez en l’absence imprévue pour cause de panne de l’habituelle baraque foraine. Une mobilisation des troupes a permis de ravitailler chaque jour les fêtards, de maintenir l’allure de la fête et de faire rentrer quelque menue monnaie dans les caisses. Bref, une réussite.

Même constat nuancé pour la journée du 15 août : 40 exposants, un repas animé et satisfaisant tout le monde et pourtant une affluence limitée et encore une fois un temps frisquet.

Il reste à souhaiter que les activités de l’automne aient plus de chance. Après de nombreuses hésitations et de nombreux changements liés au problème de la disponibilité de la salle polyvalente et des tentes de la COPAVO, au dernières nouvelles les dates seront les suivantes :
- festival des soupes à la salle le vendredi 20 octobre,
- fête des vendanges à la salle le dimanche 29 octobre.


Tout le monde est convié à la réunion du lundi 11 octobre à 20h30 à la salle des associations pour organiser ces festivités.

À noter également la date du loto du comité des fêtes : le 19 novembre.





Vide grenier



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Challenge Jean-Pierre Moinault [ par Yves Tardieu ]

Dimanche 4 septembre, la deuxième édition du challenge Jean-Pierre Moinault s’est déroulée aux Adrès chez Denis Tardieu.

Tous les joueurs du club d’échecs de Villledieu et leurs invités venus de l’Isle-sur-Sorgue se sont affrontés de 10 à 18 heures.

La journée et le repas ont été arrosés de belle manière par du Lirac, du Gigondas et du Bourgueil. C’est Frédéric Alary, viticulteur à Cairanne, qui s’était chargé du ravitaillement en carburant.

Le vainqueur, Hubert Armand, de Bouchet, est lui aussi membre du club de Villedieu et on l’y voit tous les vendredis.

Damien Dénéréaz, qui a participé à un grand tournoi international à Cannes cet été, s’est une nouvelle fois illustré en terminant troisième de ce tournoi amical dont le prix se résume à des félicitations au vainqueur.





Hubert Armand



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Graff [ par Clément Faugier-Berthoux et Delphine Dénéréaz ]

Comme la plupart d'entre nous, vous avez sans doute remarqué l'apparition d'une création picturale dans Villedieu. En effet, un graffeur ou un crew (1) a sévi sur le mur du parking de la salle des fêtes pour y laisser sa marque, la trace de son passage dans notre village, un tag.

Bien sûr, cet acte est illégal et passible de poursuites.

Lorsqu'ils ne sont pas faits sur des supports autorisés, les graffitis constituent, pour le droit pénal français, une « destruction, une dégradation ou une détérioration volontaire d'un bien appartenant à autrui », qui est punie :
- d'une contravention de 5e classe (1 500 euros ou plus) s'il n'en résulte qu'un dommage léger (Article R.635-1 du Code Pénal).
- d'une amende pouvant atteindre 30 000 euros et d'une punition pouvant atteindre 2 ans d'emprisonnement dans les autres cas (Article 322-1 du Code Pénal).
Par ailleurs, la teneur des inscriptions (menaces de mort, incitation à la haine raciale, diffamation, etc.) peut constituer un délit en soi.

Cependant, analysons la situation.

Remontons un peu dans le temps, aux origines du graff. En 1939, un marin américain écrivait son nom à la craie sur les bateaux afin de le faire voyager et donc d'être vu par un maximum de personnes. La motivation première qui anime aujourd'hui les grapheurs de la planète était née.

Au début des années 70, le tag débute à New-York dans le Bronx avec des sprays (2) de peinture... Cette pratique s’inscrivant dans la culture "hip-hop" se propage très vite et devient illégale. Les tags recouvrent les métros aériens, investissent la rue, en évoluant vers tous les supports visibles. Mais cet élan retombe à la fin de la décennie pour reprendre de plus belle vers 1983.

Cette fois, il traverse l'Atlantique, certains grapheurs parisiens commencent à peindre dans la rue, sur les métros, les trains et tous les lieux très fréquentés. C'est de France que part le graffiti qui se répand dans toute l'Europe avec un essor important en 2000, au point d'investir les galeries d'arts. Certains grapheurs sont reconnus comme de véritables artistes, le plus célèbre étant "Jean-Michel Basquiat" (1960-1988), qui utilisait le graffiti primaire dans ses œuvres des années 80.

Ce mode d'expression à part entière nécessite un peu de technique et de maîtrise pour permettre aux artistes muraux de se distinguer. Tout d'abord ils se caractérisent par leur lettrage (rigoureux, organique). C'est ce qui ressort visuellement en premier dans le graffiti, avant même la couleur. Ce qu'il faut savoir du lettrage (3), c'est qu'il y a différentes façons de l'appliquer : blocs (4), poses (5), pièces (6), flop (7)... La création est infinie et ne cesse de se développer.

De l'art de rue, dit « street-art », relèvent des artistes qui affichent un travail, également illégal, de l’ordre du graffiti mais sans lettrage. On y retrouve des affichistes, des artistes plasticiens et même des photographes. Leurs œuvres servent a faire passer une démarche personnelle, soumise, de façon anonyme, aux yeux du plus grand nombre.

Le style des graffeurs s’exprime donc par leur lettrage mais aussi par le lieu d'application : les supports interdits ou non. Il est évident qu'une personne qui graffe dans un endroit illicite ne peut se permettre de s'appliquer autant que s'il était dans un endroit autorisé. Donc, son rendu prend en compte de nouveaux critères comme le lieu. Si un graffiti est réalisé sur une rame de métro de belle façon ou si c'est un petit tag en milieu rural sans prise de risque, la réputation de l'auteur ne sera pas la même.

Il faut savoir que la plupart du temps le graffeur ne cherche pas à nuire mais à exposer son œuvre au regard de tous. Ceci constitue malgré tout une nuisance puisque la recherche d’un support visible entraîne des « actes » dans des lieux touchant des personnes les considérant comme une dégradation.

Revenons en au tag de Villedieu, celui qui nous intéresse. C'est plus qu'un simple tag, c'est une composition (fond, lettrage et personnage), appelée fresque. On y reconnaît une femme de dos, peu vêtue, d'où s'échappe des vapeurs de couleurs faisant le lien avec la partie droite du tag. On peut voir aussi une réflexion sur le jeu des couleurs.

La sémantique est effacée par le peu de maîtrise de la réalisation à la bombe de peinture et l'ensemble est peu harmonieux. On ne peut pas dire que les auteurs de cette réalisation, aient eu en tête de nuire à la commune. Si cela avait été leur but, le mur lui-même de la salle des fêtes aurait été touché et beaucoup moins de réflexion aurait été consacrée à la réalisation.

Pour conclure, cette réalisation peut choquer dans un petit village encore peu touché par ce type de dégradations.. Sans défendre spécialement ce graffiti, nous espérons avoir apporté des informations pour comprendre et observer un peu plus justement ce « vandalisme ». Alors peut-être que ce mur de parpaings banal pourrait prendre vie en devenant un mur d’expression libre ?

1. Crew : regroupement de grapheurs selon leurs affinités.
2. Spray : bombe de peinture.
3. Lettrage : dessin de la lettre.
4. Bloc : lettrage massif le plus souvent illicite.
5. Pose : signature du graffeur.
6. Pièce : lettrage appliqué, harmonisation personnelle de l'ensemble.
7. Flop ou throw-up : lettrage bubble-gum, rapide à réaliser.











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ÉCOLE

C'est reparti pour un an ! [ par Armelle Dénéréaz ]

Eh voilà ! La rentrée est faite. Les 73 élèves de Villedieu et Buisson qui constituent l’effectif ont repris le chemin de l'école de Villedieu.

Cette année, les enfants de maternelle seront 21 dès que les nouveaux élèves auront fait leur rentrée. Il faut préciser que les sept petits entrants sont accueillis par Aurélie Martin et Mireille Straët par groupes de deux pour leur permettre de mieux s'adapter. Ce matin c'est un peu la larme à l'œil que les deux premiers ont suivi leurs camarades dans la cour de l'école. Mais pas de souci l'intégration se fera vite grâce au savoir-faire et à la patience de leurs enseignantes.

Pour les cycles II et III, Gyslaine Belœil enseigne toujours au cours préparatoire, au cours élémentaire première année et à une partie du cours élémentaire deuxième année, Edwige Pays, à l'autre partie des CE2 et aux cours moyens. Ils seront ainsi répartis en deux classes de 26 élèves. Gyslaine Belœil accueille Edwige Pays qui remplace Laetitia Mevel, partie enseigner à Grillon, et assure toujours la direction de l'école.

Cette nouvelle maîtresse, après onze ans d'enseignement, arrive de Bédarrides et connaît bien le cycle III qu'elle pratique depuis plusieurs années. Installée par ici depuis peu avec son mari et son bébé de quatre mois, Léo Paul. « C'est la première fois que je me retrouve dans une si petite école mais je ne regrette pas mon choix. » Elle a de toute façon un faible pour cette région qu'elle a adoptée depuis qu'elle a quitté l'Alsace. « J'aime beaucoup cette région et je ne retournerai jamais en Alsace » dit-elle.

Nous lui souhaitons une excellente année scolaire à Villedieu, espérons qu'elle saura y faire son trou et apprécier les spécialités du village.

Le dernier mot sera pour la directrice qui confie que la rentrée s'est très bien passée. « Tout le monde est là, parents et enfants sont contents et nous espérons tous passer une excellente année. Les projets viendront plus tard, pour l'instant, nous allons nous mettre au travail. Nous remercions Gilles, l'employé municipal, qui a repeint les salles de classe et de motricité. » C'est bien parti et bon travail à tous !

La cantine est toujours sous la responsabilité d'Evelyne Bouchet qui préparera les repas pour une bonne cinquantaine d'élèves. Les effectifs des classes étant redevenus moindre, les enfants de maternelle retrouvent leur petite cantine et tous les enfants déjeuneront à nouveau à la même heure. Plus de deuxième service ! Le prix des repas est de 2,20 €.

Enfin, Evelyne et Martine reprennent leurs fonctions à la garderie du matin et à celle du soir (CLAE). Les tickets, au prix de 1,10 €, sont toujours en vente chaque matin à la cantine.







Evelyne Bouchet



Edwige Pays




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École buissonnière [ par Yves Tardieu ]

Ces trois-là ne vont plus à l’école depuis longtemps même s’ils ont l’air d’écoliers studieux à leur bureau. Il se dit même que certains d’entre eux avait une facheuse tendance à faire l’école buissonière.

Et pourquoi ?

Quelquefois pour aller à la chasse. On les voit ici début septembre, un des samedis où on pouvait encore acheter sa carte de chasse sur la place.







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Eveil musical à la maternelle [ par Armelle Dénéréaz ]

En ce début d'année scolaire l'école de musique de la Copavo reprend ses activités.

Pour les plus jeunes enfants, un éveil musical est proposé dès trois ans. Afin de mieux faire connaître cette activité Charlotte Montroussier, en charge de cet éveil, se déplace dans les écoles du canton qui en manifestent le désir pour présenter son travail. À l'aide d'instruments, percussions principalement, elle propose aux enfantsune petite initiation musicale d'une heure environ.

C'est dans ce cadre, que Charlotte a rendu visite à la classe de maternelle à Villedieu. Aurélie Martin, musicienne également, apprécie cette initiative qu'elle met à profit tout au long de l'année. En effet par le biais de cette petite initiation les enfants découvrent quelques instruments, tels que balafon, xylophone, maracas. Aurélie et Mireille continuent ensuite cette approche musicale. Quelques instruments ont été achetés par l'Amicale laïque et ainsi la musique entre dans l'univers des petits élèves. En cette matinée de découvertes, les enfants ont pu manipuler les instruments, les essayer, chanter, danser et écouter un conte imagé raconté par Charlotte, dans une ambiance sonore forestière.

L'année est donc bien partie pour nos plus jeunes écoliers. Il est encore temps de présenter les sept petits nouveaux, tous de Villedieu, cette fois-ci : Mathieu Jean, Yannis El Hadifi, Matis Serret, Martin Barbato, Serena Abély, Marine Moinault, Alix Bédouin.

Une dernière petite nouvelle en maternelle, pour le premier trimestre seulement, Amélie Straet, sera en stage à l’école, dans le cadre de ses études, tous les quinze jours en alternance et donnera une sérieux coup de main à Aurélie et Mireille.

À noter :
Il y a encore quelques places vacantes à l'école intercommunale de musique au centre Escapade à Vaison la Romaine.
Pour l'éveil musical, les horaires sont le mardi :
- pour les 3 et 4 ans, de 17 h à 17 h 45
- pour les 4 et 5 ans, de 18 h 30 à 19 h 15
- pour les 5 et 6 ans et demi, de 17 h 45 à 18 h 30







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Projet de voyage en Thaïlande [ par Armelle Dénéréaz ]

L'aventure de Tao continue après la fabrication, la promotion et la vente du carnet de voyage « la Thaïlande de Tao ». L'équipe toujours débordante d’idées se lance dans une nouvelle aventure.

En projet, un voyage en Thaïlande pour quelques enfants de l'école de Villedieu ayant participé au carnet de voyage depuis ses débuts. « Ce voyage a pour but de faire découvrir la Thaïlande, de rencontrer des enfants de leur âge, de comprendre leurs habitudes et d'essayer de vivre à leur rythme en essayant d'oublier quelques habitudes de con-sommation de chez nous » explique Stéphane Lebras, l'un des organisateurs du projet.

Ce carnet de voyage a permis de nombreuses rencontres et notamment celle d'Elisabeth Zana. Cette danseuse a perdu sa fille unique, journaliste en reportage sur l'île de Phuket lors du tsunami du 26 décembre 2004. Elisabeth a décidé depuis de s'investir pour la cause des enfants en Thaïlande victimes du Tsunami mais plus largement pour l'enfance en général en consacrant la plupart de son temps à la Thaïlande.
Elle a créé une association pour venir en aide aux enfants. Quelques actions se sont déjà mises en place comme l'envoi de 600 kg de jouets par exemple. Mais elle met plus particulièrement ses compétences de danseuse au service des enfants en leur apprenant à exprimer ce qu'ils ressentent par la danse, par leur corps.
Par le biais de cette association Elisabeth Zana vient de créer une école primaire, Natacha School, du nom de sa fille, pouvant accueillir une centaine d'enfants défavorisés sur le territoire de Krabi (province au sud de Phuket). « L'objectif premier est de donner une chance aux enfants sur le plan social et familial : aller à l'école régulièrement c'est leur permettre d'acquérir un bagage culturel pour éviter le pire » explique Elisabeth Zana.
Donner des moyens éducatifs mais également favoriser un pont culturel entre la France et la Thaïlande est un des objectifs de son action.
C'est dans ce cadre que la collaboration entre l'équipe de la « Thaïlande de Tao » qui vient de se constituer en association « Petits projets entre amis » commence.

Prévu en février prochain ce voyage va être l'occasion pour les enfants d'aller à Phuket de découvrir cette Thaïlande qu'ils connaissent de loin et qu'ils ont découverte, il y a bientôt deux ans, par la fabrication de leur livre.

Les objectifs sont : projet de fresque collective sur un mur dans l'école de Natacha school ; un échange avec les enfants de cette école ; une promenade dans les rizières ; la participation à une cérémonie bouddhiste. Le tout dans « le respect de la culture de chacun » insiste Marie Gresa, à l'origine de « la Thaïlande de Tao ».
Le projet se met en place, Elisabeth Zana assure le soutien de deux directeurs de l'Alliance française en Thaïlande et de l'ambassadeur à Bangkok.
Mais pour l'heure la recherche de fonds est nécessaire. L'appel est lancé, les contacts se prennent. Le projet devrait aboutir, mais la suite est déjà en gestation : l'accueil des petits Thaïlandais est programmé à l'ascension 2007 en Provence. Une belle histoire s'ébauche qui n'est pas prête de s'arrêter !







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LA VIGNE, LE VIN ET L'OLIVIER

Natura 2000 : Aygues site éligible, bientôt site élu [ par René Duvernais ]

La France traîne des pieds pour entrer dans le réseau Natura 2000 qui a pour objectif de contribuer à préserver la diversité biologique sur le territoire de l'Union européenne. Beaucoup d'opacité, de non-dits, une contrainte de plus, un truc d'écolo, une spoliation déguisée, orchestrée par les gens de la ville qui ne comprennent rien... Ces préjugés contribuent à entretenir un cliché à l'encontre des principaux intéressés et bénéficiaires.

Qu'en est-il exactement si l'on se réfère aux textes de loi ? D'une part une directive « habitats » du Conseil des communautés européennes qui est d'ordre général et, d’autre part, les textes de loi français. Tout cela est accessible sur internet.

Pour atteindre l'objectif de conservation des milieux naturels, la France a choisi de privilégier la voie de la contractualisation avec les acteurs locaux : particuliers, associations, groupements forestiers, associations syndicales, indivisions, sociétés civiles, communes ou groupement de communes, etc. Personne n'est oublié pas même les propriétaires des fonds. Ce sont les préfets qui organisent la consultation des partenaires locaux. Ceux-ci se constituent en un organisme opérateur ou « comité de pilotage Natura 2000 » mis en place par le préfet pour chaque site. Ensuite un document d'objectifs est établi par un opérateur, en concertation avec les acteurs locaux réunis dans un groupe de travail. Il est validé par le préfet. Des dispositions financières d'accompagnement sont prévues pour la réalisation des objectifs de conservation des sites. Si Natura 2000 prévoit la conservation d'un habitat naturel devenu rare, chaque état-membre s'engage aussi à concilier les activités économiques, car les sites retenus ne sont pas des « sanctuaires de nature » d'où l'homme serait exclu. Ses activités doivent même être favorisées parce qu'elles sont nécessaires à la conservation des espèces concernées.

Aujourd'hui, nous devons prendre conscience que Natura 2000 est inévitable car la France paierait de fortes amendes aux cas où les sites éligibles ne seraient pas encore choisis, et donc opérationnels, à partir d'une date butoir. La cheville ouvrière d'un tel projet est, bien entendu, ce fameux « comité de pilotage » sans lequel l'application de Natura 2000 serait sans fondement et deviendrait un arbitraire de plus. Qu'en est-il aujourd'hui alors que l'échéance est proche et que les jeux sont bientôt faits ?

Tous ceux qui ont été, de près ou de loin, concernés par l'entretien du canal du Moulin et son utilisation peuvent déjà se faire une petite idée de la question. On se souvient qu’au mois d'avril 2006, la direction départementale de l’agriculture et de la forêt de la Drôme, anticipant sur l'éligibilité de l’Aygues en zone Natura 2000, a interdit au syndicat de continuer le défrichement et le creusement de sa prise d'eau sur 200 mètres de longueur en bordure de la rivière. En invoquant Natura 2000, la DDAF de la Drôme a fait pour le moins preuve d'ignorance en ne consultant pas le syndicat du canal alors que l'article R 214-25 du code rural établit le syndicat dans son droit à participer au comité de pilotage. Au pire la DDAF de la Drôme utilise l'arsenal des lois dans le sens qui lui convient sans tenir compte de l'intérêt des acteurs économiques que sont les agriculteurs, ce qui est contraire à Natura 2000.

On peut alors imaginer ce que deviendra Natura 2000 entre les mains d'une administration toute puissante et un comité de pilotage totalement occulté. L'interprétation qui serait alors faite de la conservation des sites relèverait de points de vue très particuliers d'une poignée d'individus non représentatifs.

Seul l'engagement des agriculteurs pourra donner un sens à un projet cohérent et louable.


Chapitre professionnel [ par Armelle Dénéréaz ]

En ce lundi 4 septembre c'est dans les locaux de La Vigneronne que la Vénérable confrérie Saint-Vincent de Villedieu a organisé un chapitre exceptionnel.
Exceptionnel, car il regroupait principalement des acteurs de la filière agro-alimentaire avec lesquels La Vigneronne tient à tisser et à renforcer des liens.
À cette occasion, cinq personnes ont ce jour-là accepté de devenir chevaliers de la vénérable confrérie.
Pour débuter, ce fut Jean-Louis Gauthier président de la chambre des métiers de Vaucluse, et de surcroît coiffeur à Avignon qui ne rate pas une occasion de conseiller ses clients sur les bonnes bouteilles qu'il vient de découvrir et d'apprécier ; c'est à ce titre que Jean Dieu, le recteur, l'intronise comme ambassadeur averti des vins de Villedieu.
Puis, Bernard Chapuis qui dirige la société Bigard distribution, filiale de Bigard, numéro un de la viande en France. Cet entrepreneur, animé d'un grand esprit de convivialité et d'une passion pour les grands vins, fera honneur aux crus de Villedieu. Dino Tornati dirige, quant à lui, une des plus importantes maisons d'Avignon de boucherie-traiteur. Lui aussi passionné de bons vins aime à conseiller ses clients sur le meilleur accord entre les mets et les vins. Le titre de chevalier est pour lui aussi, bien mérité.
C'est Jean-Pierre Andrillat qui présentera Pascal Denis. Également de la société Bigard, il occupe un poste de commercial pour l'approvisionnement des tous les bouchers de la région Paca et Corse. Ses compétences professionnelles et ses qualités humaines font de lui un membre très estimé et très efficace dans cette société de renom qui ne compte pas moins de 328 personnes dans tout le grand sud de la France.

Jean Dieu et ses confrères ont tenu par ce chapitre à mettre à l'honneur des professionnels qui savent dans leur métier et par leurs compétences mettre en avant les vins qui accompagnent sans faillir les bons mets et notamment les bonnes viandes.
Mais ce jour-là, une autre personnalité a reçu la consécration de la confrérie. Hervé Aujames, journaliste à La Provence « qui connaît bien le monde du vin et qui sait si bien en parler et notamment de notre cave » note Jean Dieu. Non sans humour le recteur tient à souligner : « Il faut un certain courage intellectuel pour encore croire que la consommation modérée de bon vin peut être bénéfique et tout à fait recommandée. »

« C'est pour une vie réussie sur le plan tant familial que professionnel que vous méritez de devenir chevalier de la vénérable confrérie Saint-Vincent » conclut-il avant de clore les débats et d'inviter les nouveaux chevaliers à faire « joyeuses ripailles ».







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CHRONIQUES MUNICIPALES [ par Yves Tardieu ]

Becs de la fontaine

La saga de la fontaine continue. Le lecteur se souvient que dans son dernier numéro La Gazette relatait le nettoyage de la mousse.

À cette occasion, Yann Palleiro et Lionel Lazard suggéraient à Jean-Louis Vollot de solliciter un de leurs copains, Laurent Devaux, pour remplacer les becs de la fontaine, l'un manquant, les autres très abîmés. Jean-Louis Vollot se souvenait que le Laurent en question avait été son élève. Huguette Louis l'a contacté. Laurent Devaux a élaboré un projet qui a été présenté au conseil municipal du 4 juillet. Il s'agissait de becs beaucoup plus importants que les précédents, avec des motifs de grappes et de feuilles de vigne. Après discussion, le conseil a demandé des becs plus courts et moins chargés.

Ce sont ces becs que Laurent Devaux est venu mettre en place le mardi 25 juillet. Il est ferronnier d'art, installé à Vaison dans la zone artisanale Les Écluses (sur la route de Roaix, après la station d'épuration). Il est associé avec Laurent Duclos et leurs initiales identiques ont donné le nom de leur entreprise : 2LD décoration. Laurent Devaux connait Yann Palleiro depuis l’enfance. Il a travaillé plusieurs saisons au Centre à l'époque d'Yvelise et connaît bien Villedieu. « Je suis content et fier d'avoir fait ce travail. J'adore cette place. Je me sens un peu d'ici et ça me fait plaisir » a-t-il dit au grand reporter de La Gazette présent ce jour là…

2LD décoration,
ZA de l'écluse,
84110 Vaison la Romaine
Tél : 06 15 90 03 37
Fax : 04 90 46 55 42









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Enquête publique

L’enquête publique pour « le projet de révision du Plan d’occupation des sols et sur le projet de zonage d’assainissement » a commencé le 5 septembre et s’achèvera le 10 octobre inclus, « aux jours et heures habituels d’ouverture ».
Le commissaire-enquêteur, François Fauvart, recevra en mairie le jeudi 5 octobre de 14 heures à 16 heures. « Pendant la durée de l’enquête, les observations sur le projet [...] pourront être consignées sur les registres d’enquête déposés en mairie. Elles peuvent également être adressées par écrit au commissaire enquêteur. »
Nouveaux logements

Les travaux pour aménager la maison du disparu commencent début octobre.
Dans le rempart, deux logements sont réalisés aux étages et un magasin, futur tabac et vente des productions locales dans le projet, au rez-de-chaussée de l’immeuble. En face, dans le bâtiment qui a servi de garage au camion municipal depuis quelques temps, un autre logement va être réalisé.
Employé municipal

Les Villadéens ont pu voir depuis le mois d’août un nouvel employé municipal dans le village.

Nicolas Leven ne veut pas prendre la place de Gilles. Il a été embauché pour l’aider en août car Gilles avait alors beaucoup de travail, et le remplacer en septembre pendant ses congés.

Nicolas Leven a 24 ans. Il est le fils de Gisèle Manent, la secrétaire de mairie.

Il avait déjà remplacé Gilles en septembre 2004.

Il habite habituellement à La Ciotat et a une formation d’entretien des espaces verts.

Il a été embauché pour 24 heures par semaine et son contrat se termine à la fin du mois de septembre.





Nicolas Leven



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Vive Sarkozy (1)

Chaque conseiller municipal de Villedieu a reçu un courrier signé Nicolas Sarkozy l’informant que le Ministère de l’intérieur et de l’aménagement du territoire accordait une subvention pour « travaux divers d’intérêt local » sur le programme « 122 - action 01 au titre des crédits répartis par la commission des finances de l’Assemblée nationale ».

Ces travaux et ces crédits concernent la réfection de la toiture de l’église et le montant de la subvention est de 30 000 €. Le nom habituel de ce type de subvention est « réserve parlementaire » et c’est par l’intermédiaire de Thierry Mariani que cette subvention arrive à Villedieu. Avec cette subvention ce dossier est bouclé et les travaux doivent pouvoir démarrer bientôt.

Vive Sarkozy (2) [ par John-Mary Canard ]

Villedieu est loin de la capitale. C’est un tout petit point sur la carte. On peut se demander comment Nicolas Sarkozy a pu se pencher dessus et s’occuper de cette subvention.
Les quelques socialo-communistes, heureusement peu nombreux, qui restent à Villedieu crient évidemment à l’imposture et à l’électoralisme. La Gazette est pourtant en mesure d’affirmer que M. Sarkozy s’est bien occupé de ce dossier personnellement en personne. Il est venu en toute discrétion à Villedieu, sans journaliste ni caméra car il déteste ça, vérifier l’état du toit en question avant de rendre la décision dont il nous informe par l’intermédiaire du député.







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BUISSON

Fête votive et... Vive la république ! [ par Jean Housset ]

Chaque année, le troisième week-end de juillet, Buisson renouvelle sa fête votive, bien vivante, joyeuse, ensoleillée et chaude, au risque d’essuyer un orage. On y a eu droit !

Coïncidence que tout le monde n’a pas remarqué : c’était aussi, cette fois, le 14 juillet.
Donc... l’histoire a commencé par l’apéritif républicain, le soir du 14 juillet.

Sous la gouverne de la mairie, les citoyens du lieu, les vacanciers et autres étrangers installés dans des résidences secondaires, étaient conviés à trinquer, en toute laïcité, en souvenir des événements que l’on sait de l’histoire de France. La pluie ayant retenu les plus frileux, on a pu contenir tout le monde dans la salle des fêtes.

Liliane Blanc, maire, a su calmer le brouhaha pour prononcer son discours, rappelant les faits lointains qu’on pourrait oublier. Cet exercice « d’instruction civique » se prolongea par La Marseillaise, interprétée au saxophone par Jean Housset, et extraordinairement reprise en chœur par l’assemblée. Il faut dire que, dès le matin, Mme Peyrouse avait, comme par militantisme, préparé et distribué les paroles et échauffé les esprits.

Le lendemain, samedi 15, la fête votive allait connaître le même entrain, avec les mêmes leaders (bénévoles) de l’association Buisson Loisirs et fêtes que préside Gisèle Moncet, élue en 2006 pour remplacer Marie-Claude Chèze qui allait déménager.

Citons la poignée de héros sans lesquels la fiesta n’aurait pas eu lieu : Annie Puigmal, trésorière depuis trois ans... qui met aussi la main à la pâte durant les préparatifs à n’en plus finir ; son mari Philippe Puigmal, non seulement adjoint au maire, mais aussi électricien de son métier et « qui se tape » tout ce qui est électrique dans le village, surtout dans ces moment-là ; Jean-Jacques Blanc, le mari « du » maire qui lui est tout dévoué. (On le comprend.) Et enfin l’inépuisable Joseph Charmetant, sorti de sa « boutique bio » pour tirer des fils, accrocher des décors et des lampions. (On est festif ou on ne l’est pas !)

Même mélodrame que la veille : « temps orageux et précipitations » pour finir, avec l’angoisse montante de devoir renvoyer dans ses foyers l’éminent traiteur « Georges de Tulette ». Pour ne pas avoir à « déménager » au dernier moment (comme ce fut le cas la veille à Sainte-Cécile). On a compté avec la pluie, et installé d’emblée, une partie des convives sous le préau, une partie dans la salle des fêtes (115 couverts au total !). Grâce au «  management » hors pair et très rodé de Georges tout s’est très bien passé et nous avons pu savourer tout ses plats les pieds au sec.

À noter tout de même le double travail du « D.J. », également trompettiste et chanteur, qui a dû se produire deux fois (dehors et dedans) pour satisfaire tout le monde. Bruno Cristofolli et sa fille, à l’accordéon, ont prolongé le repas par le guinche sur la place, la sono soigneusement protégée par une bâche.

Ce n’est pas tout. Le lendemain, 16 juillet, suite de la fête votive : concours de boule sur le boulodrome tout neuf, inauguré, il y a peu, par le sénateur et président du conseil général, j’ai nommé Claude Haut, entouré de nombreux élus du canton, à la grande satisfaction de Cédric Tortel, président de La Boule des Templiers. Sur la place de Verdun, Ludovic Dumas et Gisèle Moncet, de l’association Passerelles (également domiciliée à Buisson, après ses premières années à Vaison) animaient les jeux pour les enfants, à côté du manège de Bab’s Clown, joyeux spectacle de rue, venu de la Bégude de Mazenc.

Cette fois, le traiteur était M. Calmette, de Séguret, également « D.J. » et la soirée a duré jusqu’à deux heures du matin. L’agitation a commencé par la retraite aux flambeaux (on devrait dire : « aux lampions »), conduite par le tandem Liliane Blanc - Jean Housset (et son saxophone) suivi par une multitude d’enfants en liesse...
Pour finir, les organisateurs ont tout rangé, peu nombreux comme souvent mais auxquels se sont ajoutés : Danièle Just, Evelyne Malet, la famille Florini au complet (oui : le père, la mère et les enfants !) et quelques ados du village (bravo, merci !)


N.D.L.R. : David Abely, le technicien municipal, a retrouvé le blason porte-drapeaux de la place de Verdun, qui avait disparu dans la nuit du 14. Les deux drapeaux, eux, ont bien disparu, sans doute définitivement. Quelle époque !
Histoire belge à Buisson [ par Gisèle Moncet ]

À l'occasion de l'apéritif du 14 juillet, Liliane Blanc a dit son grand plaisir de remarquer dans l'assistance des résidents originaires de différents pays d'Europe et au delà, venus célébrer avec nous notre fête nationale.
Elle a ajouté que le maillot jaune était incontestablement décerné à Mme et M. Van Brackel (citoyens belges) plus connus comme « Louise et Luc », qui séjournent à Buisson pendant les mois d'été depuis 40 ans tout juste (29 juin 1966). Ils ont trois enfants et huit petits-enfants qui leur rendent visite régulièrement.
Liliane Blanc a rappelé que Louise et Luc ont offert l'apéritif du 14 juillet à tous les Buissonnais durant 21 années !
Après les avoir chaleureusement remerciés pour ce geste généreux, elle a terminé en souhaitant que tous les Buissonnais (qu'ils soient là toute l'année ou quelques semaines par an) s'unissent pour conserver à notre village son visage humain.

Moi-même j'habite Buisson depuis à peine deux ans, et je saisis peu à peu que ce qui fait « l'esprit » d'un village c'est, avant tout, la qualité des relations que les villageois veulent bien entretenir.
Peu importe qu'on soit né « ici » ou « là-bas » ; puisque les hasards de la vie nous ont réunis sur ce petit bout de territoire, essayons d'en tirer le meilleur parti tous ensemble. Ne perdons pas l'habitude de discuter entre nous, même si on n'est pas toujours d'accord (loin de là !), même si on se dispute de temps en temps (le mot est faible !). N'oublions pas « qu'il faut de tout pour faire un monde… ».
Ce qui fait un village c'est la communauté des villageois : si chacun s'enferme dans ses habitudes (ou devant sa télé) ça fait une cité-dortoir.

Sachons préserver du dialogue entre nous et des moments festifs, où l'on met de côté rancunes et rivalités, pour boire un coup ensemble à la bonne santé de notre village.

Merci Louise, merci Luc, d'en avoir si longtemps donné l'occasion, et à l'année prochaine !







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Week-end artistique [ par Yves Tardieu ]

Pour le premier week-end du mois d’août, Buisson renouvelait avec succès l’exposition des peintres et artistes du village.

Le vendredi soir, un concert était donné à l’église.

La salle était comble pour écouter Sister Nat dans un spectacle consacré au gospel.

Les grands standards que tout le monde connaît, de Happy days à Everybody needs somebody, étaient chantés par Natacha Maratrat et son pianiste, Paolo Buttaboni.

Une bonne soirée.







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LE PALIS

L’été au Palis [ par Brigitte Rochas ]

Chez Bibi


Samedi 30 juillet, les vacanciers et les Provençaux avaient rendez-vous dans la cour de Bibi pour fêter la moisson.
Aujourd'hui, la culture des céréales se fait plus rare chez nous ; mais le temps n'est pas si lointain où l'arrivée de la moissonneuse-batteuse déclenchait une activité intense suivie de moments conviviaux. Pour rappeler ces instants, le groupe folklorique du Caleù organise la fête de la moisson.

Après le battage mécanique des gerbes réalisé à l'aide du tracteur de Maurice Bompard de Malaucène, les membres du Caleù présentèrent différentes danses de la région. Avec la canicule, l'apéritif fut apprécié de tous, le repas du moissonneur réunit les convives d"un soir dans la bonne humeur et la soirée s'acheva sur la piste de danse.


Soirée provençale


Dès 20 heures, le 4 août, de nombreux amateurs de chansons provençales se retrouvaient au Palis dans la cour de l'école où les attendaient la soupe au pistou puis le spectacle de Jean-Bernard Plantevin. À ce dernier un plus venait s'ajouter : Jean Marcellin illustrait en direct le texte des chansons sous le regard d'une caméra afin que chacun puisse suivre son travail sur un écran géant.
Dommage que le mistral se soit invité, lui aussi, à notre soirée.


La rentrée au Palis [ par Maria et Marie Guiberteau ]

C'est avec le cœur joyeux que les enfants ont fait leur rentrée à l'école du Palis. Même les petits nouveaux rentraient le cœur léger.
Une nouvelle maîtresse, Claudia Chiaramonti, prenait ses fonctions, cependant tous la connaissaient déjà, car elle avait participé à la fête du mois de juin et pris un premier contact avec chacun d'eux.

Cette dernière, native de Poggio Mezzana en Corse, vient de Paris. Après une escale en Bretagne elle a enseigné pendant 4 ans à l'école de Camaret.

Son souhait était de prendre en charge une classe unique et d'enseigner de façon différente en bannissant tout élitisme, tout en respectant les programmes bien sûr.
Une large place est donnée au sport et tout particulièrement au vélo ; en effet tout les vendredis les enfants viennent avec à l'école ou l'apportent avec eux. Ils s'entraînent pour le moment dans la cour et lorsque tous seront au clair avec la sécurité et manieront parfaitement leur vélo, ils feront une belle randonnée.

Claudia continuera le projet lancé par Martine sur les énergies renouvelables et développera ses actions autour de la nature et des animaux. Un jardin potager est prévu et le compostage a déjà commencé !

Nous souhaitons la bienvenue à Claudia ainsi qu'une heureuse année scolaire et beaucoup d'autres...







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CONNAISSONS-NOUS NOTRE VILLAGE ?

Gérard Fauque [ par Yves Tardieu ]

Gérard est mort le 12 juillet d’un cancer du poumon. Né le 15 juin 1949, il avait 57 ans.

Il a travaillé comme « aide familial » dans la ferme de ses parents puis, après son mariage, dans les travaux publics. D’abord quelques années dans l’entreprise Bucci à Entrechaux, puis à la GFTP à Pont-Saint-Esprit. Il a alors habité longtemps à Mondragon. Après son divorce, il est revenu vivre à Villedieu au Plan de Mirabel près de son père et de ses frères ; il a travaillé à nouveau la terre chez Jean-Michel Truchement de 1993 jusqu’à ce que ses forces ne le lui permettent plus en 2005. Gérard avait trois enfants : Arnaud, 30 ans, engagé dans l’armée et souvent en mission à l’étranger, Nicolas, 26 ans, qui a une entreprise d’élagage à Mondragon et Sandra, 24 ans, qui travaille à Pierrelatte.

Jeune, il était passionné par les boules et la chasse. Ces dernières années par la lecture et les mots croisés auxquels il consacrait une grande partie de ses nuits et de ses insomnies.

Gérard parlait peu et ne voulait guère que l’on parle de lui. Il ne se plaignait jamais, malgré la douleur, même si la maladie l’avait considérablement diminué physiquement.

Habitués du Centre, du boulodrome et de la place, nous le cotoyions sans toujours prendre la mesure de sa détresse et de ses fêlures. Il y était un compagnon agréable, discret et gentil.

Cette discrétion poussée jusqu’au refus de se laisser photographier ne nous a pas permis de trouver une photo récente. Je le regrette. J’aimais bien Gérard et sa disparition m’a beaucoup touché. Ceux qui comme moi l’appréciaient et ont partagé ce sentiment seront content de le retrouver sur ces deux photos. Sur la première il avait environ 18 ans ; on le voit au côté de son frère Jean-Claude. Sur la seconde, prise en 1984, il avait 35 ans.









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N’ai Proun [ par Paulette Mathieu ]

I a, davans moun oustau, un caire de clapas1 ounte m'entramble e me vire li pèd despièi d'annado.

Acó es la resulto d'un proujet mirifi que neissigué dins la tarnavello d'architeite de la villo. Un bèu jour, meteguèron la plaço en des-e-vue2, se refagué li canalisacioun e li brancamen eleitri (acó èro uno bono causo), pièi, bardèron3 à l'entour de la font entre la posto - qu'es aro la coumuno - e li platano, e caladèron4 lou resto enjusco à la débuto di carrièro, la seguido5 d'aquèli estan quitranado6 pèr la D.D.E.

Durben uno parentèsi : desempièi, la naturo a travaia e la terro, pèr l'encauso dóu passage dis auto, s'es quichado7 e la calado fai de mounto-davalo. Li lauso8 an miéu resista, leva à l'entour di platano, que si racino soulèvon e esclapon ço que rescontron. Lis architeite devien pas saupre qu'uno platano es quaucaren de vivènt.

Revenen à nòsti moutoun o, pulèu, à nòsti clapas. Davans lou bàrri leissèron uno lèio9 ounte emplastrèron li clapas e, coume lou doumaine de la D.D.E. coumenço just davans ma porto, li clapas countunion dòu pourtau de drecho dòu bàrri jusqu'à la mita de moun oustau.
Davans la catedralo de Veisoun an mes tamben de peiro, touto uno grando lèio, soulamen, aquèli que lis an pausado couneissien soun mestié e, quand li peiro èron un pau trop bescournudo, soun estado taiado e renjado poulidamen dòu miéu poussible e, se soun pas autant plano que lou quitran, se ié marche facilamen.
Eici, pèr contro, an pausa li caiau coume se presentavon : gros, pichoun, pounchu, gibous10 etc. N'i a que despassavon proun pèr t'i embrounca e te garça au sòu.

Lou proumié à reguigna fugué Moussu Bonnet que, pèr ana à soun oustau devié travessa li clapas. Coume ié vesié pas trop, èro dangeirous pèr èu. La Coumuno l'escouté e metegué de bard11 en faço dòu grand pourtau.
Bon ! Mai quand passaves en veituro long dòu bàrri, te semblavo de faire lou Paris-Dakar dins lis endré roucassous. E pièi, li caiau se descaussavon. Fin finalo, li levèron e meteguèron en plaço un poulit revestiment qu'es plan e coumode autant pèr li pèd que pèr li veituro.

Acó vai bèn, mai... resto lou pichot moucèu davans moun oustau.
Aquèli qu'an pas couneigu la plaço quand venien de “l’embelli”, devon se demanda perqué i a aquest tros de caiau.
Ai envejo de planta un escritèu : ”Rouino istourico. Rambuèi12 dòu siècle vinten13“ Espère toujour que la Coumuno vòugue bèn leva aquèli caialas... Pèr pieta ! que meton ço que voudran : quitran o autro causo, basto que siègue aplana. E, meme, s'an pas proun de sòu... vole bèn paga...
Senoun, crèse bèn qu'un d'aquèsti jour, prendrau un pi14 e descaviharai tout acò. Aurai pas trop de mau, i a deja bèn quaùqui caiau que soun sourti de terro e servon de buto-rodo...


1. clapas : gros cailloux
2. dès-e-vue : sans dessus-dessous
3. barda : daller
4. calada : paver
5. seguido : suite
6. quitrana : goudronner
7. quicha : tasser
8. lauso : dalle
9. lèio : allée
10. gibous : bossu
11. bard : pavé
12. rambuèi : vestiges
13. vinten : vingtième
14. pi : pic







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Gilbert Charrasse [ par Yves Tardieu ]

Gilbert Charrasse est né le 16 juin 1929 à Villedieu. Il est mort le 26 juillet à l’âge de 77 ans. Il était le troisième enfant de la famille Charrasse après Marcel et Ginette, avant Gabriel et André.

Dans sa jeunesse, il a souvent travaillé à la journée dans des fermes, à la cave ou pour le canal. Il s’est marié en août 1951 avec Henriette Long. Après avoir travaillé chez Meffre à Gigondas puis chez les parents d’Henriette à Saint-Roman, la famille est venue s’installer à Buisson en novembre 1953 au Gour du Peyrol.

À ce moment-là leur fils Bernard avait juste un an et Annie devait naître en 1960. D’abord fermiers, Henriette et Gilbert ont ensuite acheté, en 1961, la ferme Seu, qu’il n’ont jamais plus quittée.
Comme toutes les exploitations de la région, celle-ci s’est progressivement spécialisée ; adieu les asperges, les melons, les pêches, les tomates, etc. Bonjour la vigne, aujourd’hui exclusive. S’il a pris sa retraite, il y a déjà quelques années, Gilbert était heureux, et même fier, de voir l’exploitation continuer à vivre lorsque sa fille s’est installée.

Dans les discussions avec lui on se rendait compte que son travail était essentiel dans sa vie.
Lorsqu’il parlait de la vigne, du temps, des traitements, de la récolte, c’est surtout la passion et la connaissance qu’il en avait qui se manifestaient.

L’autre grande passion était la chasse. « C’était sacré » dit Henriette et il est vrai, là aussi, qu’il avait l’œil pétilllant lorsqu’il était question du gibier ou de ses chiens.

Gilbert avait des idées bien arrêtées et même, pourrait-on dire, un gros ca-ractère. Il était une force de la nature comme l’a prouvée sa longue résistance physique à la maladie.

Après la cérémonie à l’église, Gilbert Charrasse a été enterré dans la partie neuve du cimetière de Buisson, entouré par sa famille et suivi par un grand cortège.









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Photo mystère

La photo de Gilbert Charrasse que nous publions ci-dessus a été prise en 1938. Nous avions publié cette photo de la classe des garçons dans notre numéro 31 du 3 juin 2005. Nous n’avons jamais éclairci ce mystère d’alors. Nous publions aujourd’hui la photo des filles de la même année et, promis, on raconte qui est qui ? dans pas trop longtemps. À noter que dans les deux cas un élève tient la date à l’envers dans ses mains. On peut penser que ce « 83 » est un « 38 ». Alors, qui reconnait qui ?

PATCHWORK

Mousse vulvaire ou becs couillus ? [ par Yves Tardieu ]

Comme il se doit, les nouveaux becs de la fontaine ont suscité des commentaires variés. Il y a ceux à qui ça plaît, très nombreux, et ceux à qui ça ne plaît pas… tout aussi nombreux. Les premiers apprécient la nouveauté et les symboles, la vigne et le vin. Les autres trouvent l'ensemble un peu « prétentieux » par rapport à la simplicité de la fontaine. Jusque-là, rien que de très normal : il aurait été étonnant que tout le monde soit du même avis.

Les interprétations se corsent un peu lorsque les commentateurs ont l’esprit mal tourné. Ceux qui avaient remarqué que la mousse pouvait faire penser à un sexe féminin, une « vulve», n'ont pu s'empêcher de voir un sexe masculin et ses attributs (substantiels) dans les nouveaux becs.
Évidemment, il faut avoir un certain état d'esprit… Chaque lecteur pourra juger sur pièces, si l'on ose dire, avec les photos ci-dessous.

Quand on a l'esprit assez vicieux pour voir ça, on l'a aussi pour transformer cette question esthétique en question politique.
On a vu un Villadéen compter les grains de raisin pour savoir s'il équivalait au nombre de conseillers municipaux. On ne sait pas si cette équivalence, (une roubignole = un conseiller), était flatteuse ou méprisante mais je crains le pire…
D'autres se sont demandé quelle mouche avait bien pu piquer le conseil municipal pour qu'il affirme ainsi brutalement sa virilité en détruisant un symbole féminin pour le remplacer par un masculin. À notre crédit, si cette interprétation doit s'imposer, notre souci de limiter la taille de l'engin et sa prétention apparente (voir la chronique municipale) montre quand même une limite (bienvenue) à ce machisme municipal.

Une interprétation potentiellement féministe a également eu son heure. Ceux qui ont pensé que les objets en question avaient été choisis par une conseillère municipale seule ont pu y voir une révolte et la volonté d’inverser les images habituelles : pas de raisons, en effet, qu’il n’y en ait toujours que pour les hommes.

On le voit, tout est dans tout, y compris son contraire et le contraire du contraire. L’essentiel reste quand même la bonne humeur.
En tout cas, tous doivent rendre hommage au conseil municipal qui, sans relâche, chaque année, doit trouver des idées nouvelles pour animer les discussions sur la place, au Centre ou sur le Bàrri. On peut même le féliciter puisqu’il y arrive !









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Les dernières Crooneries [ par Bernadette Croon ]





Horizontalement :
I. Moyens de communication II. Est - Sac III. Rien - Plaignant IV. Tissus - Se fait plumer V. Etoile de mer - Possessif - Se boit en été VI. Suis - Classent VII. Venus - À la mode - Ecrites VIII. Avant midi - Cramer - Saint IX. Coiffure - Plus qu’une copine - Possèdes X. Gouffre - Poisson - Change de ton XI. Céréales - Coordination -Vraie XII. Créées - Dieux - Navires royaux

Verticalement :
1. Peine 2. Lisières - Expatrié 3. Gaies - Assiette pour animaux 4. Pensions - Inventes 5. Ecussonner - Prière en désordre 6. Eloi - Meuble 7. Relatives au clergé 8. Teint de terre - Sans égal 9. Débute - N’admet pas 10. Rivière d’Afrique - Période 11. Reste froid en été - Pet du haut de bas en haut - Lieu de vacances 12. Opposé au zénith - Sifflée 13. Carte bancaire - Stimules - Léa en vrac 14. Eternels féminins - Grecque - reconnu 15. Pronom personnel - Brames - Ancien conjoint

Les avant-dernières Crooneries - Solution N°40 [ par Bernadette Croon ]





Il fallait retrouver dans la grille les auteurs des livres cités en italique. La solution est numérotée ligne après ligne sur la première lettre de la réponse. En prime, la date de parution de l’ouvrage.

1. J’accuse : Emile ZOLA (1898) ; 2. Andromaque : Jean RACINE (1667) ; 3. Les Misérables : Victor HUGO (1862) ; 4. Marius : Marcel PAGNOL ; 5. Franciade : Pierre de RONSARD (1572) ; 6. Les Mystères de Paris : Eugène SUE (1843) ; 7. La Dame aux camélias : Alexandre DUMAS (1848) ; 8. Madame Bovary : Gustave FLAUBERT (1857) ; 9. La Princesse de Clèves : Madame de LAFAYETTE (1678) ; 10. Fables : Jean de la FONTAINE (1668-1694) ; 11. Lettres : Marquise de SÉVIGNÉ (1726) ; 12. Le Petit prince : Antoine de SAINT EXUPERY (1943) ; 13. L’Avare : MOLIÈRE (1668) ; 14. Michel Strogoff : Jules VERNE ; 15. Pensées : Blaise PASCAL (1670) ; 16. Le Cid : Pierre CORNEILLE (1636) ; 17. Colline : Jean GIONO (1929) ; 18. Delphine : Madame de STAËL (1802) ; 19. Bonjour tristesse : Françoise SAGAN (1954) ; 20. La Peste : Albert CAMUS (1947) ; 21. Cyrano de Bergerac : Edmond ROSTAND (1897) ; 22. La Condition humaine : André MALRAUX (1933) ; 23. L’Émile : Jean-Jacques ROUSSEAU (1762) ; 24. Rhinocéros : Eugène IONESCO (1960) ; 25. Bel-ami : Guy de MAUPASSANT (1885) ; 26. Le Rouge et le noir : STENDHAL (1830) ; 27. Huis clos : Jean-Paul SARTRE (1944) ; 28. À la Recherche du temps perdu : Marcel PROUST (1913-1927).

Sudoku

Rappelons que chaque ligne, chaque colonne et chaque carré ne contiennent qu’une seule fois les chiffres de 1 à 9. La première grille est « facile », la seconde est « difficile ».



Leï sudokeou - Solutions N°40







La lessiveuse d’eau bouillante - Souvenirs de ma petite enfance [ par Nicole Favergeon ]

C’était un jour d’hiver et, pour changer, Michou et Nicole étaient ensemble en train de jouer. Il faisait très froid, car on m’avait mis un gros manteau marron qui avait passé d’abord à ma soeur Graziella et qui était à mon frère aîné Jacques. Nous étions très jeunes car Michou habitait encore avec sa maman et son papa au vieux château de Villedieu qui, pendant des années durant, avait été transformé en école. Ce jour-là, Georgette Lazard faisait bouillir de l’eau dans sa grande lessiveuse sur la cuisinière en bois, car Kléber le père de Michou était bûcheron et sa femme faisait la bugade pour plusieurs personnes habitant des fermes et ne pouvant plus laver leur linge car tout le monde était très pauvre à ce moment-là.

Donc, nous étions dans la cuisine, Georgette venait de poser la lessiveuse bouillante sur le sol pour mettre son linge à tremper et je ne sais pas ce qui s’est passé mais je suis tombée dedans à la renverse. Grands cris, grand branle-bas, en patois on appelait Marie, ma mère, pour lui dire « Ta petiote est tombée dans l’eau bouillante ». Toutes les femmes du village sont arrivées. Une disait « Il faut la recouvrir d’huile » donc Georgette et d’autres m’ont badigeonnée d’huile, puis une autre a dit « Pas d’huile, du blanc d’œuf battu ! » ; on enlève l’huile et on met le blanc ; comme je criais toujours quelqu’un dit « Et si on allait chercher la tante Giraud qui enlève le feu. » Et voilà que l’on attend la personne qui a le don : je me revois toujours dans mon lit, dans la maison Bonnet sous le porche, la chambre pleine de monde. Elle dit à ma mère et aux autres personnes « Enlevez lui ce blanc et l’huile, quand j’aurai fini elle va pleurer une demi-heure, après elle va s’endormir et ce sera fini ».

Je la revois toujours, penchée au-dessus de moi. Je crois qu’elle portait son pouce à la bouche. Elle faisait comme des petites croix avec son doigt. Je la voyais dire des paroles silencieusement avec ses lèvres et, pendant qu’elle s’occupait de moi, les cloques désenflaient. La brûlure est partie et le lendemain : pas de plaie, plus de mal, pas de cicatrices. À 64 ans, toutes ces images sont toujours là, gravées dans ma mémoire à tout jamais, et c’est pourquoi je crois que certaines personnes ont le don de guérir.







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Marche-arrière toute [ par Yves Tardieu ]

Certains lecteurs se sont émus de l’allusion au 4x4 et aux berlines allemandes dans l’article Vio unico du dernier numéro. Les mécontents potentiels sont nombreux car un recensement de ces modèles à Villedieu en montrerait un nombre significatif. Sans compter ceux qui cumulent un 4x4 ET une berline allemande ou encore un 4x4 de marque allemande. Chez le touriste fréquentant notre région ces modèles de véhicules sont également particulièrement représentés et il y a quelquefois un véritable défilé devant l’assidu du Centre.

Je reconnais bien volontiers que mon raccourci était malheureux. Le respect du code et la courtoisie au volant ne sont pas réservés aux conducteurs de Citroën hors d’âge, de Peugeot brinquebalantes et de Renault tremblotantes, ni à ceux des tracteurs ou tracto-pelles. Il va de soi que je ne visais personne en particulier dans cet article et il y avait quelques facilités dans le procédé.

Puisque je faisais allusion au refus de reculer des conducteurs descendant la Grand rue, je dois bien avouer que cela arrive à quelques possesseurs de C15 ou même à quelques mamans de Buisson qui ont déposé leur bambin à l’école. Mais là encore, un aveu s’impose : je fais plus volontiers marche arrière devant la maman de Buisson (ou la Villadéenne limitrophe) nécessairement pressée mais toujours charmante... Avec la rentrée, je me ferai donc un plaisir et un honneur de reculer à la descente, ce qui m’enquiquinait devant le touriste susnommé...







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Le périphérique (Traduction de Lou periferi) [ par Paulette Mathieu ]

Nous ne sommes pas dans une grande ville, pourtant nous avons tout de même un périphérique (ou plutôt un demi-périphérique).

On en parlait dans le numéro 39 de La Gazette. Je croyais que c'était une galéjade comme dans le n° 37 pour la circulation dans les Espérants. Eh bien, non ! le matin du 12 juin nous avons vu les barrières, l'arrêté de la mairie, et on ne peut plus circuler le long des remparts entre les deux portails. Cela ne gênera guère Yann (lui se faufile derrière le rempart) et il n'y a pas tant de gens qui ont des voitures de ce côté dans le village intra-muros.

Nous nous demandions ce qu'ils feraient quand il y aurait un enterrement. Le virage dans la rue de l'église, en venant de la place, n'est déjà pas si facile, en venant de la rue du Mistral, il est encore plus difficile, même pour une voiture pas trop grosse, qu'en sera-t-il du fourgon de Clérand ?

Surtout quand il y a bien des voitures en stationnement devant ce qui était “la table de Jane”. Et, en sortant de l'église, la voiture mortuaire fera-t-elle, vite fait, le tour derrière Château, pendant que les gens attendront à l'ombre sur la place ?

Heureusement, le conseil a suffisamment de bon sens et a décidé, dans ces occasions, de lever ce qui empêche la circulation, d'autant que le cortège va doucement et il n'y a guère de risques d'écraser quelqu'un. Il faut espérer qu'il n'y ait pas trop de gens qui meurent : ceux qui remuent les plots de ciment finiraient par attraper mal aux reins.

Quant à la “voie unique à double sens”, cela va sur le papier mais, dans la réalité... Pensez, si deux voitures, une qui monte, une qui descend, se rencontrent dans une des deux côtes, assez casse-g..., où on ne peut pas se croiser, qui acceptera de reculer ? Reculer à la montée n'est pas facile, à la descente, tu risques de manquer le chemin et de dégringoler en contre-bas. Et pour peu que les chauffeurs soient têtus...

Il n'y a plus qu'à prier Saint-Christophe, patron des voyageurs, pour qu'il inspire aux conducteurs de ne pas prendre en même temps le périphérique en sens contraire. Ou alors, que la mairie fasse placer des feux alternés à chaque bout, comme il y en a, par exemple, au tunnel du côté de Rémuzat.


Brèves de comptoir [ par Paulette Mathieu ]

Œil : Pendant que tu dors, l'œil, il continue de regarder la paupière mais il se fait chier.

Panthère noire : La panthère noire, c'est l'animal le plus dangereux après la moule pourrie.

Peinture : La peinture, c'est rien qu'un truc qu'on fixe au mur avec un clou. Rembrandt est rien sans un clou.

Piscine : J'aime pas aller à la piscine, tout le monde te regarde, si tu te noies, c'est la honte.

Politique : Et je serre les mains ! Et je serre les mains ! La politique, c’est plus rien qu’un travail manuel aujourd’hui.

Fumeurs : À cause des fumeurs, on voit de moins en moins de jambes de bois.

Architectes : Le plus doué des architectes c’est la termite.

Sculpture : Un pied sculpté, même le plus grand sculpteur recompte les doigts.


Halte aux pigeons [ par Jean Housset ]

Quand je raconte ma colère, à l’égard de ces fichus volatiles, au hasard de mes promenades, je découvre qu’elle n’est pas la seule, que ce soit dans le Vaucluse ou à Paris.

Comme en toutes choses, les contradictions partagent le monde entre les « pour » et les « contre ». Et quand on veut avoir raison, on trouve toujours des arguments.

Pendant ce temps, les pigeons, cajolés ou maudits, continuent de prospèrer dans les quartiers de nos villes et villages... et de polluer. D’autant mieux que, quand on le leur permet, ils prolifèrent, démontrant, s’il le fallait encore, que « la multitude » (de n’importe quelle espèce vivante) est ravageuse, surtout par ses déchets, aux dépends de tout ce qui se trouve là.

Tenez : voici une gamelle d’excréments récoltés sur mon balcon durant un trimestre.
N’ayant guère le temps d’y séjourner, je ne peux y exercer de rôle dissuasif, et ces animaux-là trouvent le site plutôt sympathique et tranquille pour se poser — longuement — sur la balustrade ou les chevrons qui supportent la toiture. Tranquillement et sans culpabilité, ils éjectent le produit de leur digestion, plutôt mou ou liquide, acide, qui pénètre dans la pierre, un calcaire vulnérable malgré sa qualité.

Pour « ne pas marcher dedans », il faut gratter soigneusement, poncer avec force jusqu’à éliminer les taches en profondeur, lessiver avec ardeur toute la surface pour atténuer les contrastes entre les parties vieillies et les parties victimes de cette corrosion. Laver à grande eau (si le « contrebas » le permet !) en brossant, et profiter opportunément d’une bonne pluie qui va tout emporter en limitant les effets collatéraux.
Convenons que ce n’est pas une partie de plaisir ; je m’en passerais volontiers ! Je pense même qu’il vaut mieux éviter de répandre cet engrais dans le jardin, car il est trop corrosif pour nos aimables plantes.

Pourquoi le combat est-il si difficile ?
- Parce que la silhouette rebondie du pigeon est plutôt sympathique et que leur rituel amoureux nous plonge dans l’attendrissement.
- Peut-être parce que certains leur « piquent » leurs œufs pour une bonne omelette pas chère.
- Parce qu’ils manifestent qu’il y a de la vie dans nos vieilles pierres et que c’est une aubaine, longtemps-longtemps après les templiers, d’avoir des sourires ailés à leurs remparts austères... Je passe sur l’idée (tant répandue aux Indes) qu’on ne touche pas aux créatures de Dieu. Dans cette voie, on peut trouver une application à peine confuse de la charité chrétienne qui consiste à offrir des miettes à plus faible que soi. Nous avons là des « sans-papiers » dont la gentillesse peut solliciter les démagogies universellement offensives.

Sans doute la vieille dame qui va leur acheter des graines, ou même le clochard capable de partager son boût de pain, se fichent pas mal de la préservation du patrimoine et de la propreté des monuments, mais voient ainsi un entourage affectueux n’exigeant rien et offrant une compagnie préventive contre le sentiment de solitude dans la cité...
Pourquoi le combat m’est si difficile ?
- Parce que je n’ai pas envie de mettre du grillage à mon balcon ; pas même de ces longues arêtes de nylon qui les empêcheraient d’atterrir, mais qui « vulgariseraient » la ferronnerie de mon élégant parapet.
- Parce que je ne suis pas chasseur, et que je n’ai pas de fusil, pas même de lance-pierre.
- Parce que si je réussissais à les empoisonner avec de la « mort-aux-rats », j’aurais à craindre pour les chats du quartier qui les mangeraient à leur tour et s’empoisonneraient.
- Parce que le vétérinaire ne propose qu’une seule chose : les grains imprégnés de produits stérilisants qui empêcheront les prochains œufs d’éclore. Les effets sont lents, et puis ces produits ne se vendent que par grosses quantités ... pour les collectivités.
Alors, mesdames et messieurs les maires : faites quelque chose ! Y en a marre !









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Roger-Gérard [ par Yves Tardieu ]

On se demande ce que les rédacteurs de La Gazette peuvent avoir quelquefois dans le ciboulot !
Nous avons raconté dans notre dernier numéro la naissance rocambolesque de Zoé. Nous avions sous les yeux un papier qui disait que le papa de Zoé se prénommait Roger et nous nous sommes obstinés à l’appeler Gérard... Pourquoi ?
En tout cas Antoine, le pépé, a signalé l’erreur.
La Gazette a profité d’une soirée au Centre des uns et des autres pour réparer et prendre en photo Roger, qui avait une grande importance dans l’histoire initiale mais dont nous n’avions pas la bobine.
C’est chose faite désormais. Il n’en veut pas à La Gazette, dit-il, mais il trouve que Roger c’est déjà bien et que Gérard en plus ça ferait beaucoup !







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J’ai préparé... Une mousseline de courgette [ par Armelle Dénéréaz ]

L'amateur de potager connaît bien le phénomène ; la courgette est un légume envahissant. Quelques pieds suffisent à donner des kilos et des kilos de ce légume délicieux mais parfois encombrant. Les idées de recettes sont pléthore, mais pourtant on entend bien souvent : « les courgettes ça suffit, je ne sais plus quoi en faire !  »
Eh bien voilà une idée qui permet d'évacuer une bonne quantité dudit cucurbitacée en une seule fois et qui va donner une recette délicieuse qui en étonnera plus d'un.

Donc, pour une mousseline de courgettes pour huit personnes, vous pouvez ramasser toutes les courgettes qui vous encombrent. Les laver sans les éplucher, les couper grossièrement en morceaux et les faire cuire à la vapeur. Une fois cuites, les mixer et les laisser égoutter, longtemps. Et c'est là qu'il faut être patient.. Commencer la recette la veille de sa dégustation ! Il faut égoutter la purée durant une nuit au moins dans un torchon fin bien serré afin de la presser le plus possible pour l'assécher au mieux.
Le lendemain la quantité de purée devrait avoir diminué de moitié au moins. Ajouter du sel, de l'ail et du basilic haché.

Préparer une mayonnaise bien ferme, avec du citron, que vous mélangerez à la purée de courgettes en l'incorporant doucement.
Et voilà ! C'est prêt ! Cette mousseline se sert fraîche avec quelques œufs durs ou des tomates coupés en rondelles ou ce qui vous semble bon. Le tout saupoudré de persil. Elle se déguste en entrée. En été c'est délicieux. Evidemment, les courgettes bio sont recommandées !


J’ai lu... Autant en rapporte le vent [ par Yves Tardieu ]

L’histoire se passe en Bretagne. Le personnage principal est une femme célibataire de 40 ans qui a reccueilli un enfant de la DDASS. Elle est dessinatrice de BD et maire de son village.
Le maire de la petite ville voisine, personnage important sur le plan local et imbu de lui- même, impose un projet d’éoliennes sur un site mégalithique classé.
Aux soucis habituels de tout maire, comme refaire les chiottes publiques, s’ajoutent donc la question des éoliennes. Les gens s’agitent, les pour ou les contre et aussi les élus. Ils cherchent à percevoir de la taxe professionnelle pour un projet qui les touche même si l’installation se fait chez le voisin. Jusque-là, rien qui ne justifie une publication en Série noire, il suffit de relire la collection complète de La Gazette. Il y a quand même des choses bizarres. Pourquoi le site choisi pour installer un nouveau type d’éoliennes est-il peu venté ? Pourquoi l’entreprise en question réserve-t-elle des sites dans toute la Bretagne et dépose-t-elle des permis de construire pour les éoliennes sans en installer aucune ? Pourquoi EDF fait-elle capoter un projet coopératif d’installation d’éoliennes mené par des agriculteurs locaux ? Pourquoi le principal opposant au projet change-t-il brusquement d’avis ?
Sensible à la question de l’environnement et cherchant à comprendre, notre maire se trouve embringué dans une drôle d’histoire. Finalement pour lever le mystère, il lui faudra aller au Texas à l’occasion d’un voyage d’élus bretons, visiter les champs de pétrole mais aussi de gigantesques champs d’éoliennes, pour faire tourner court un projet qui n’était pas celui que l’on croyait.


Hélène Crié-Wiesner, Autant en rapporte le vent, Série noire, Gallimard, 9 €







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Le Billet [ par Yves Tardieu ]

À la demande générale d’au moins deux personnes (qui se reconnaitront), deux nouvelles rubriques sont en train de naître dans La Gazette. Il y aura désormais une forme de sommaire rédigé par moi-même, personnellement, à ma façon. Il présentera, sous le titre « Le Billet », l’esprit et le contenu du numéro et sûrement les éventuelles digressions qu’il pourrait m’inspirer.

Une sorte d’éditorial sera présent en première page. Je ne suis pas très chaud pour cette forme et je ne suis pas convaincu par ceux que je vois dans les différents journaux communaux et même souvent dans la presse régionale. C’est un peu trop pompeux à mon goût et le comité éditorial de ce numéro, qui en a discuté, semble d’accord avec mes réticences. Je préfère m’amuser, souvenez-vous de la mémorable Gazette du 1er avril ou de la paëlla Nuñez, que parler avec sérieux de sujet sérieux. Nous avons donc eu l’idée de le titrer « humeur » ce qui permettrait à la fois de souligner avec bonne humeur ce qui va, avec mauvaise humeur les motifs de mécontentement et pourquoi pas avec une humeur tiède les choses qui vont un peu mais pas complètement, celles qui pourraient aller mieux. Finalement le titre choisi pour cette nouvelle rubrique sera « Côté Libre », titre qui pourrait être celui de La Gazette si La Gazette ne s’appelait pas La Gazette. Ce titre a une référence historique, puisque lorsque nos ancêtres révolutionnaires ont débaptisé le village pour enlever la référence divine de son nom, il l’avait appelé Côte Libre. Le lecteur attentif aura d’ailleurs noté que depuis longtemps la date de parution de La Gazette est donnée dans le calendrier révolutionnaire sur le « À scotcher » et que ce numéro parait en « vendémiaire » ce qui ne peut que satisfaire les patoisants. Le choix de ce titre permettra également à tout un chacun d’exprimer un point de vue, partiel ou partial. Cette rubrique aura des auteurs différents à chaque fois. Que les plumes s’aiguisent, que les esprits s’acèrent. Pour ce numéro, ce billet émane du comité éditorial, comme tous les articles (rares) non signés dans La Gazette depuis le début.

Ce numéro de rentrée, après deux mois et demi de silence est trop copieux et pourtant incomplet.
Copieux, car nous parlons de l’été à Villedieu et de toutes ses manifestations, mais incomplet : nous n’avons pas traité du pistou du tennis, de l’aïoli ou du traditionnel méchoui de la Girelle.
Copieux, car cet été les jeunes de Villedieu se sont baladés dans le monde entier et ont réussi à leur examen. Copieux, car le 27 septembre c’est aussi la rentrée et les vendanges qui sont à l’ordre du jour, sans parler de la chasse. Copieux, car c’est comme ça : il fallait bien parler des becs qui ont fait parler, des pigeons qui font ch..., du graffiti et du voyage des Aînés, de Buisson et du Palis.
Incomplet aussi car il manque un vrai dossier sur le PLU ou l’élucidation des six photos mystères en retard (dont une dans le numéro 10 ou 11 !). Incomplet encore car la vie et le souvenir de Gérard ou de Gilbert ne peuvent se résumer à quelques lignes et que nous n’avons toujours pas achevé l’article prévu depuis un an sur le père Mathieu.

Incomplet et trop copieux, c’est le sentiment que me laisse chaque numéro depuis cinq ans et la réussite un peu exceptionnelle qui nous permet de signer le 41.

Aussi bien, s’il s’agit de causer de ce numéro, je me permets alors de souligner la composition du comité éditorial : ceux qui y ont participé en connaissent le rôle, la saveur et les contraintes mais trop nombreux sont ceux qui n’y prêtent pas trop attention. Trois des piliers du journal en ont fait partie, tout le monde les reconnaîtra, mais il accueille pour la première fois Olivier Sac et pour cause : c’est un néo-Villadéen tout frais d’un mois. Cela dit, il est originaire de Nyons et hante Villedieu depuis longtemps. Concepteur de sites internet, il est le responsable de celui de La Gazette. Les lecteurs attentifs le savent déjà.



À SCOTCHER SUR LE FRIGO

Festival des soupes

En préambule aux Journées gourmandes de Vaison-la-Romaine, le Festival des soupes parcourt les 14 villages du pays Voconces, à 19 h 30 du 6 au 28 octobre 2006 :

•Vendredi 6 à Séguret,
•Samedi 7 à Entrechaux,
•Lundi 9 à Faucon,
•Mardi 10 à Buisson,
•Vendredi 13 à Crestet,
•Samedi 14 à Roaix,
•Lundi 16 à Cairanne,
•Mardi 17 à Sablet,
•Mercredi 18 à Vaison (Haute-Ville),
•Vendredi 20 à Villedieu,
•Samedi 21 : soirée des enfants à l'espace culturel de Vaison,
•Lundi 23 à Rasteau,
•Mardi 24 à St-Marcellin-les-Vaison,
•Mercredi 25 à St-Romain-en-Viennois,
•Vendredi 27 : soirée « invitants/invités » à l'espace culturel de Vaison,
•Samedi 28 à Puyméras.

La grande finale aura lieu le mercredi 1er novembre à 19 h sous le chapiteau des Journées gourmandes avec les 14 candidats finalistes du concours des villages, les enfants finalistes, les maires et les associations, en présence de la Vénérable confrérie des louchiers Voconces.
Journées Gourmandes

Le Bar à soupes se tiendra sous le chapiteau des Journées gourmandes de Vaison du 1er au 5 novembre :

Cinq jours d'un bel automne provençal dédiés au plus subtil des plaisirs, la gourmandise, avec, cette année, le choix de la qualité... 80 producteurs et artisans représentant leur terroir ont été sélectionnés pour l’originalité de leurs produits gourmands et leur savoir-faire. Ils seront réunis sous une grande halle chauffée, pour nous faire redécouvrir le plaisir du vrai, entre saveurs gourmandes et festives.
Grande invitée d'honneur : la Corse avec les produits traditionnels des régions de la Balagne en Haute-Corse et de l'Alta Roca en Corse-du-Sud.
Thème général : les baies et fruits d'automne.
Journées gourmandes pratiques :
•Localisation de la halle gourmande : place Burrus.
•Ouverture au public : tous les jours de 10 à 23 heures.
•Fermeture à 20 h le dimanche 5.
•Entrée 4 €, avec un verre offert pour la dégustation des vins.
•Entrée gratuite pour les enfants de moins de 14 ans accompagnés.
•Forfait 5 jours : 8 €, avec un verre offert.
Agenda

Yoga
Cours à la salle Pierre Bertrand tous les lundis à 14 h 15.
Durée de la séance : 1 h 30.
Prix : 7 €.
Une séance d’essai gratuite.
Contact : Nicole Bosse - 04 75 28 74 34

Échecs
À partir du 29 septembre tous les vendredi :
• confirmés : de 18 h à 19 h à la mairie
• débutants : de 20 h à 21 h à la mairie
• passionnés : de 21 h jusqu’au bout de la nuit, au café du Centre

Réunions MacJava à 20 h au café du Centre
Jeudi 26 octobre.
Jeudi 23 novembre.
Jeudi 14 décembre.

Moto-ball
Dimanche 1er octobre à 15 h, au stade du Palis, dernier match de la saison, contre Valréas.

Vide-grenier de l’école du Palis
Dimanche 8 octobre
Renseignements : Pascal Guiberteau
04.90.36.38.31

« Lire en fête » à la bibliothèque de Vaison
Samedi 14 octobre,
• à 11 h, Loulou spectacle pour les petits
• à 15 h 30, rencontre et dédicace avec Pierre Magnan.

Fête des vendanges
Dimanche 29 octobre à la maison Garcia.

Adhésion



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Le bulletin d'adhésion peut-être déposé au bar, posté à La Gazette, BP 5, 84110 Villedieu ou donné à un membre de l’association.



La Gazette - périodique d'informations villadéennes (surtout), cantonales, nationales et mondiales
N°40 - 14 juillet 2006 - parution et pagination irrégulières - BP5 - 84110 Villedieu
Site internet : www.lagazettedevilledieu.com - adresse électronique : contact@lagazettedevilledieu.com
Comité éditorial : Agnès Belmadjoub, Nathalie Boisselier, Jean Marie Dusuzeau,
Véronique Mendy, Brigitte Rochas, Yves Tardieu.