À LA UNE

La fête du printemps 2007 [ par Nathalie et Vincent Morin ]

Pour cette deuxième édition, la fête du printemps organisée par l'Amicale laïque de Villedieu et Buisson s'est déroulée le dimanche 13 mai sur le plateau de Buisson-Rasteau sous le signe de la bonne humeur.
En effet, ce moment ludique permet pour les familles de ces communes de passer une agréable journée où chacun apporte son pique-nique.

En préambule, un apéritif de bienvenue a été offert par l'amicale.

Ce rassemblement est agrémenté chaque année d'un thème pour les enfants. Cette fois ce fut les animaux.
Les enfants, vêtus d'un tee-shirt décoré la veille à l'école sous l'égide de notre équipe, ont pu mener une chasse au trésor à travers les bois.
Les objets découverts au fur et à mesure ont abouti à la confection de véritables chefs-d'œuvre représentant des animaux en pâte à sel et leurs enclos.

Les parents, pendant ce temps, ont partagé leur après-midi de façon « intensive » entre pétanque, lecture, sieste et papotage.

Aussi, nous espérons que la troisième édition remportera encore plus d'adhésion avec une présence accrue des parents et des enfants.

Ce rendez-vous a surtout la modeste prétention de nous permettre de nous rencontrer ailleurs qu'à la sortie de l'école et de redonner toute sa noblesse à la communication de notre époque. Nous vous donnons à tous rendez-vous pour fêter ensemble le printemps 2008.





Chacun avait apporté son pique-nique



Séance de maquillage



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ÉPHÉMÉRIDE

Commémoration du 8 mai [ par Nora Tailleux ]

Mardi 8 mai 2007, jour anniversaire de la capitulation de l'Allemagne nazie, nous sommes allés rendre hommage à toutes les victimes de la seconde guerre mondiale et saluer le courage des combattants.

Monsieur Bertrand, monsieur le maire et moi avons fait un discours.

Devant une trentaine de personnes, nous avons parlé de cette guerre abominable.

Les anciens combattants voudraient que les jeunes générations se souviennent de ce qui s'est passé pour que ça ne recommence pas.

Pour ça, il faut rester vigilant.

Ils étaient contents de voir un enfant parmi eux.







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Guénaelle, Bruno, Pierre et les autres... [ par Armelle Dénéréaz ]

Une bien belle trilogie pour cette semaine Brassens à l'espace culturel, le jeudi 26 avril.

Lors de ce spectacle, les fidèles du festival ont pu savourer et apprécier des interprétations différentes et complémentaires du célèbre chanteur.

Guénaelle et ses musiciens ouvraient le bal par une belle prestation : un aperçu de son talent et de son interprétation légère et recherchée de quelques morceaux choisis de Brassens.
Un grand moment de découverte pour les initiés qui ne cessent d'être surpris par les façons originales, surprenantes et enthousiasmantes avec lesquelles la jeune génération peut interpréter Brassens. Violon et accordéon se prêtent avec bonheur aux arrangements musicaux recherchés qui accompagnent la jolie voix de Guénaelle, parfaitement à l'aise malgré la pression d'un public exigeant et connaisseur. Sans aucun doute ses talents de comédienne et de musicienne se conjuguent pour servir avec grâce la richesse des chansons du Moustachu.
Ensuite ce fut le tour de Bruno Granier, le petit cousin du grand Georges de revisiter avec talent et fidélité le répertoire de son illustre parent. Ses deux complices, un guitariste et un contrebassiste, en parfaite osmose avec l'interprète, accompagnent avec talent la voix chaleureuse de Bruno Granier. Un bon moment où l'on se délecte toujours avec grand plaisir de la poésie, de la verve et des musiques de Brassens.
Pour clôturer cette soirée aux multiples facettes, c'est un Pierre Douglas en pleine forme qui a investi la scène de l'espace culturel. Un entre-deux tours d'élections présidentielles, c'est du pain béni pour un humoriste politique ! Et il s'en est donné à cœur joie pour livrer son avis sur la campagne électorale. Le célèbre chansonnier a fait ses débuts, il y a trente ans, en imitant Georges Marchais. Il ne se lasse pas de traquer les bons mots de nos femmes et hommes politiques pour nous les restituer à sa façon sur un rythme effréné.

Sans oublier Brassens, car Pierre Douglas est un amoureux de l'œuvre du grand maître. Accompagné à la guitare par Jean-Marc Dermesropian, il a revisité et réécrit quelques titres pour nous les chanter avec sa voix superbe et son humour décapant. Un grand moment de café-théâtre que Pierre Douglas a offert à Vaison-la-Romaine.





Pierre Douglas et Jean-Marc Dermesropian



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Grand prix cycliste de Villedieu [ par Armelle Dénéréaz ]

Le samedi 27 avril l'Union sportive cycliste vaisonnaise a organisé le Grand prix cycliste de Villedieu.

Plus de quatre-vingts coureurs étaient au départ répartis en quatre catégories. Un circuit de 10,5 km les attendait avec un dénivelé de 105 m. Deux départs échelonnés, avec six et cinq tours pour les 3e catégorie et GS, et sept tours pour les 1ère et 2e catégories.

Parfaitement sécurisées par les membres de l'USCV les courses se sont déroulées sans problème majeur.

À l'arrivée à la salle des fêtes, le public a applaudi les cyclistes. Le club de Vaison peut se féliciter d'être premier, à trois reprises, parmi les quatre catégories en course.

C'est ainsi que dans la 4e catégorie, Marc Castellano de Buisson finit premier suivi de Bruno Lozier de Valréas et de Jean-Marie Gomis de l'Isle-sur-Sorgue. En 3e catégorie c'est Honoré Albaret de Vaison qui termine vainqueur, Nicolas Boutonnet de Perpignan, second, et Anthony Boissart de Valréas, troisième. En 2e catégorie, Liberto Corréas gagne, Michel Joly arrive second, et Christian Pecoult de Valréas finit troisième.
Enfin, en première catégorie les trois premiers sont Stéphane Rubio de Vaison, Olivier Deschamps de Cavaillon et Jonathan Lagarde de Vence.

Entourés par Pierre Meffre, président de la Copavo, Claude Haut, président du conseil général, Jean-Louis Vollot, maire de Villedieu et Jean Dieu président de La Vigneronne, les gagnants sont montés sur le podium, récompensés par la coupe du vainqueur et par une valisette de vins de La Vigneronne.

Une belle manifestation à l'actif du club organisateur.







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Enduro des abeilles [ par Olivier Macabet ]

Le Moto-club Saint-Romanais a organisé cette année encore le « fabuleux » Enduro des abeilles le dimanche 15 avril.
Il y avait environ 400 motos au départ et une centaine de bénévoles pour la journée.

Le trajet se faisait sur les communes de Saint-Romain, Saint-Marcellin, Entrechaux, Malaucène, Vaux, Faucon, Mollans, Puyméras, Villedieu, Buisson et Vaison-la-Romaine. Ce parcours était d'environ 90 km avec deux « spéciales », une à Vaux et l’autre à Mollans.

Les paysages furent beaux et variés : pierriers, dalles, herbes, devers, sauts... La météo était au rendez-vous.

Je me permets de remercier au nom de toute l'équipe du Moto-club Saint-Romanais, les maires de Villedieu et Buisson ainsi que ceux des autres communes pour nous avoir accordé l'autorisation de passer sur les chemins communaux et dans les villages.

Également, merci aux propriétaires de nous avoir laissé emprunter leurs chemins et les bords de leurs cultures.

Merci de nous avoir fait confiance. D'ailleurs, l'Office national des forêts nous a donné l'accord de passer au pied du Mont Ventoux (col du Comte) alors que le site est protégé. Merci donc à tous, bénévoles, pilotes, officiels, administrations, riverains, propriétaires, agriculteurs, etc.
Cet enduro a été une réussite grâce à tous. Des mois de travail sont récompensés en une journée.
Voir les pilotes, les spectateurs, les bénévoles avec le sourire a été notre plus grande et belle récompense.
La mission a été remplie.









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Tennis club [ par Philippe de Moustier ]

Le Tennis club de Villedieu propose un tournoi nocture masculin et féminin, en simple, le samedi 16 juin de 16 h à 23 h.
L'inscription est d’un euro pour ce tournoi familial et gourmand.

L'association proposera une gamme de viandes au barbecue. Merci aux participants d'apporter des salades.
Boissons, vins et glaces seront vendus sur place.

Préparation du Pistou du 21 juillet :
Une soirée de lancement et de préparation est ouverte aux bonnes volontés le 20 juin à 18 h 30 chez Jacques Bellier.







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Stage de tennis à Villedieu [ par Olivier Arnaud ]

C’est en partenariat avec le Tennis club de Villedieu que le service des interventions sportives de la Copavo a organisé un stage de tennis du 23 au 27 avril 2007 à Villedieu.
Ce stage était au programme des animations intercommunales proposées dans le cadre du « contrat enfance » de la caisse d'allocations familiales et de la mutuelle sociale agricole. Sous la conduite d'Olivier Arnaud, éducateur territorial des APS, ces jeunes sportifs villadéens profitant d'un ensoleillement idéal pour les vacances, ont pleinement participé, dans la bonne humeur, à l'apprentissage de la maîtrise de cette petite balle qui n’est pas si docile à se disputer dans cette situation de match où l'enjeu est bien visible et le fair-play toujours présent. Tous les coups tennistiques ont été passés au crible afin de les mettre en pratique dans le tournoi de fin de stage et clore cette semaine riche en amusement, mais aussi en apprentissage. En effet, les enfants ont pu découvrir la pratique du « hockey sur court ». Ce sport d'équipe est un bon complément au tennis par ses similitudes de déplacements et de frappes et son côté ludique. Il plaît beaucoup aux enfants.
En guise de récompense ces jeunes talents ont reçu un « diplôme-souvenir de participation » comportant la photo du groupe.

Des stages sont organisés depuis les vacances de février par le service des animations sportives de la Copavo. Le prochain stage à Villedieu est prévu du 9 au 13 juillet de 8 h 30 à 10 h. Inscrivez vous dès à présent à la Copavo au 06 10 64 00 56. Le tarif est de 10 € par stage.

L'école de tennis est ouverte aux enfants à partir de 7 ans. Deux groupes sont constitués : débutants, le mercredi de 12 h 45 à 13 h 45 et perfectionnement, le samedi de 13 h à 14 h 30. Les inscriptions ont lieux aux heures des cours. Les raquettes sont prêtées.

Calendrier des stages de juillet 2007 :
Lieux Dates juillet Stages (nombre enfants) Horaires
Villedieu N°14 9 au 13 tennis (10) 8 h 30 à 10 h
Crestet N°15 9 au 13 tennis, hockey (10) 8 h 30 à 12 h
Sablet N°16 9 au 13 tennis (10) 17 h à 18 h 30
Vaison N°17 9 au 13 plongeon
piscine Vaison (10)
19 h à 20 h
St Romain N°18 16 au 20 tennis (8) 8 h 30 à 10 h
Rasteau N°19 16 au 20 rollers, tennis, hockey, basket, ultimate (10) 10 h 30 à 12 h
Faucon N°20 16 au 20 sport boules (20) 17 h à 18 h 30
Vaison N°21 16 au 20 nage
palmes, masque tuba, piscine Vaison (10)
19 h à 20 h
Vaison N°22 23 au 27 natation
"les 4 nages" piscine Vaison (10)
9 h à 10 h
Cairanne N°23 23 au 27 rollers, tennis, hand, hockey, basket, ultimate (10) 10 h 30 à 12 h
Vaison N°24 23 au 27 judo, jujitsu (20 17 h à 18 h 30
Vaison N°25 23 au 27 natation synchronisée
piscine Vaison (10)
19 h à 20 h







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Premières communions [ par Armelle Dénéréaz ]

Le dimanche 12 mai, c'était la première communion à l'église de Villedieu. Depuis deux ans, neuf enfants de Villedieu, Buisson et le Palis ont suivi avec assiduité le catéchisme à Villedieu chaque mercredi matin.
De nombreux parents et amis, sans oublier parrains et marraines, étaient là pour les accompagner durant cette belle cérémonie.

C'est par un soleil radieux que Diane Bouffies, Thomas Brunel, Louise et Juliette Chancel, Enzo de Moustier, François Giraudel, Frédéric Kœstler, Agathe Langel et Lucie Peugeot ont posé, entourés du Père Doumas et de leurs catéchistes Janine Serret et Claudine degl'Innocenti.







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Célia [ par Yves Tardieu ]

Célia est née le 9 octobre 2006 à Orange.
Elle est la fille de Myriam et Jean-Laurent Macabet.

Selon ses parents c'est un bébé modèle, joyeux, « bavard » et surtout très calme. Célia ne les a jamais empêchés de dormir !

Selon le grand-père, la consommation de vin rouge, exclusivement par la maman enceinte, serait à l'origine de cette merveilleuse réussite.
La faculté de médecine ne devrait pas tarder à confirmer…







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L'argent, encore l'argent, toujours l'argent… [ par Valérie Guiserix ]

Depuis Jules Ferry, à la fin du 19e siècle, l'école est gratuite mais cette gratuité est purement scolaire. Son budget ne prévoit pas de financer « les petits plus », devenus si nécessaires en 2007 (sorties pédagogiques, intervenants culturels, etc.)
Certaines écoles ont fait le choix de demander de manière ponctuelle, une participation financière aux parents.

L'Amicale laïque de Villedieu-Buisson, association loi 1901, se propose depuis toujours de servir de relais entre parents et école. Son rôle : faire entrer de l'argent. Son but : utiliser cet argent pour améliorer le quotidien de nos enfants à l'école.
Et les besoins sont grands. L'amicale paie tous les déplacements en bus, ce qui représente 540 euros pour chaque sortie (soit environ 3 000 euros pour l’année scolaire 2005-2006). Elle a acheté du matériel de sport et des jeux de cour (matelas, ballons, cages de foot, petit train, etc.) C'est encore elle qui finance les fêtes de Noël (sorties, goûters, cadeaux et intervenants). Les adhésions à l'association, le loto et surtout la fête de l'école sont les seuls moyens de trouver de l'argent.

À chaque comité directeur sa manière de gérer ces entrées.

Il y a fort longtemps, il a été décidé de les capitaliser, faisant ainsi gonfler le pécule disponible. Des années durant, personne n'y a touché. À l'époque, les gains étaient peut être suffisants. Ensuite, certains ont trouvé scandaleux d'avoir des réserves d'argent inutilisées.
Le bureau actuel a décidé de le dépenser.
Malheureusement, cela fait déjà quelques années que nous dépensons plus que ce que nous gagnons. Le loto attire de moins en moins de monde (désintérêt du public, désuétude de la formule ?) Plusieurs fêtes de l'école ont vu leurs bénéfices baisser, sauf pour le franc succès du cru 2006.
À chaque réunion nous réfléchissons : comment améliorer la situation ? Et lorsqu'on observe les chiffres, il y a un résultat qui me choque : seul un tiers des parents ont une carte d'adhésion à l'association. Soixante-dix élèves fréquentent l'école. En comptant une petite quarantaine de famille et même si une seule carte par famille est prise (10 euros), nous pourrions avoir 400 euros par an d'adhésions. Nous en sommes très loin.
Il faut savoir qu'à ce rythme, les réserves actuelles auront disparu d'ici deux ou trois ans.
L'argent récolté dans l'année ne suffira plus. Cela signifie que l'école restera dans son cadre scolaire… Plus de sortie intéressante pour nos enfants, pas de matériel neuf, fini tous « les petits à-côtés » qui rendent l'école plus ouverte, plus enrichissante, plus attrayante.
Bien sur, rien n'est obligatoire et chacun est libre de soutenir la cause qui lui tient à cœur. Cependant, l'amicale ne fait aucune distinction entre les enfants. Ses investissements s'adressent et profitent à tous.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur la situation actuelle. Notre association, totalement basée sur le bénévolat, réunit actuellement quatre à cinq personnes à chaque réunion. Et pourtant, elles aussi ont une famille, un emploi.
Toutes réfléchissent aux diverses solutions et donnent beaucoup de leur énergie pour que l'amicale reste vivante, efficace. Et tout ça dans une ambiance joyeuse malgré les difficultés.
Merci donc à nos super-secrétaires formant l'équipe de choc, toujours prête. Merci à notre trésorière, à nos honorables membres. Bien que son fils soit parti au collège depuis deux ans, notre président Denis Tardieu, continue à nous soutenir et nous en avons bien besoin..

Pour finir, je tiens à préciser que ces quelques lignes et leur contenu n'engagent que moi. Il fallait que je partage avec vous mes pensées de longue date à ce sujet et cela aura au moins le mérite de me faire du bien.







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Venez tous faire la fête ! [ par L'Amicale laïque de Villedieu-Buisson ]

Pour célébrer l'arrivée de l'été, comme chaque année, nous allons faire la « fête de l'école ». Les enfants la préparent déjà en travaillant sur le thème du voyage. Ils nous annoncent quelques surprises.
L'amicale laïque va reprendre quelques bonnes idées de l'année dernière. Les jeux du monde, en bois, de l'association Enjouez-vous seront présents. Une exposition de photos sera réalisée par les enseignantes, les élèves et le personnel de l'école. Elle permettra de découvrir diverses animations et sorties réalisées au cours de l'année.

Le grand concours de tartes salées et sucrées est à nouveau lancé. Les trésors d'imagination et de savoir faire des participants ont permis de vivre un des grand moment de la version 2006. Cette année, il sera enrichi d'un concours de salades ouvert à tous.
En fin d'après-midi, aura lieu le traditionnel spectacle des enfants, puis l'annonce des résultats du concours. Un repas, pour le soir, sera offert au grand gagnant de chaque catégorie. Ensuite, une paëlla géante sera proposée, avec fromage, glace liégeoise et café pour 10 €. Le repas des enfants de l'école reste gratuit et adapté à leur goût (sandwiches, chips, glaces). Les enfants « visiteurs » auront la possibilité d'acheter des sandwiches pour un prix très modique.

Vous pourrez, toute la journée, espérer gagner le gros lot de la tombola, participer à la pesée du jambon, organiser quelques parties de pétanque ou d'échecs et éventuellement devenir adhérent de l'association (10 €).

Bien que la coupe du monde de football ne vienne pas pimenter, cette année, notre fête de l'école, celle-ci s'annonce de bonne augure et placée sous le signe de la joie et la bonne humeur. Nous vous attendrons avec plaisir le samedi 30 juin dès 10 h 30 dans la cour de l'école.
Alors, tous à vos fourneaux !


Présidentielles 2007 [ par Yves Tardieu ]

Les élections présidentielles paraissent déjà un peu loin, même si elles ont suscité une certaine passion et une forte mobilisation. Le premier tour, avec ces Shivardi, Nihous ou Laguiller à la une de l’actualité est déjà bien oublié. Dans la tradition instaurée dans le numéro 10 du 10 mai 2002, un petit retour sur les résultats villadéens ne peut pas faire de mal.

Une nouvelle fois, Villedieu n’est pas vraiment représentatif du pays, avec un Bayrou au deuxième tour. Pour le reste, Villedieu accentue les caractères des résultats nationaux.

Avec ses quatre voix, Marie-George Buffet poursuit le déclin du parti communiste jusqu’à un score incroyablement bas si on se souvient de la force de ce parti1 dans le passé à Villedieu. Fétiche, qui représente à lui seul 25 % du vote communiste à Villedieu envisage même de demander l’asile politique à Buisson2, village voisin qui résiste le mieux et qui accorde le plus fort pourcentage du canton à Marie-George Buffet. En attendant, il aimerait bien taper le carton un jour avec les trois autres s’ils se font connaître...

Arlette Laguiller a fait peut-être la campagne de trop... Si son score national est faible, à Villedieu, c’est la première fois en six candidatures qu’elle n’a aucune voix (6, 8, 3, 9 et 15 dans le passé). C’est d’autant plus étonnant que c’est rare : il n’y a que neuf villages dans ce cas dans le Vaucluse et ils ont tous moins de 100 votants (Brantes, Saint-Léger, Saint-Trinit, Auribeau, Castellet, Lagarde d’Apt, Buoux, Sivergues, Crillon-le-Brave). Et puis notre maire avait parrainé sa candidature...

Les autres candidats « à la gauche du parti socialiste » font des scores encore plus bas qu’ailleurs, même Gérard Shivardi qui pourtant portait des thèmes qui auraient pu plaire dans un village qui a largement voté « non » au traité européen et refusé d’entrer dans un premier temps dans la Copavo.
En revanche, la percée de Bayrou et la résistance de Le Pen sont beaucoup plus marquées à Villedieu.

Le deuxième tour confirme largement le premier avec un score exceptionnellement élevé de Nicolas Sarkozy qui place Villedieu au hit parade des villages sarkosystes.

Dans le canton, toutes les communes placent Sarkozy en tête, mais de Buisson (53, 89 %, c’est à dire une avance de 14 voix), où son score est le plus proche de sa moyenne nationale, à Saint-Roman, qui bat le record local avec plus de 70 % des voix, il y a de la marge. Villedieu fait partie des quatre sarkoso-sarkosystes du coin3.

D’une élection à l’autre, les succès et les échecs sont bien éloignés les uns des autres. En 2002, avec l’abstention, l’éparpillement des votes et le score de Le Pen, la démocratie et les grands partis étaient, nous disait-on, en grave crise. En 2007, l’UMP et le PS retrouvent leur suprématie, les électeurs vont voter et les partis « extrémistes » s’effondrent. Bref, les jugements définitifs sur les résultats électoraux ne valent, apparemment, que le temps séparant deux élections.

En tout cas, si l’on doit expliquer ce vote villadéen, on ne se contentera pas de souligner l’influence de La Gazette, accusée d’être un journal sarkozyste au conseil municipal de Villedieu4. Les différentes enquêtes après l’élection sont éclairantes. On y apprend que les plus de 60 ans ont voté a presque 65 % pour Nicolas Sarkozy, les agriculteurs à 67 %, les possesseurs de Peugeot et de Citroën5 à près de 60 % , les artisans et commerçants à plus de 80 %. Si on ajoute toutes ces catégories à Villedieu, on en vient même à se demander comment Ségolène Royal a pu obtenir 35 % des voix. Les royalistes villadéens, nécessairement déconfits, peuvent même considérer que ces 35 % sont une victoire, malgré les apparences !


1. Jacques Duclos, en tête avec 38,5 % des voix en 1969 : Georges Marchais, second avec 22,7 % en 1981.
2. Voir les résultats buissonnais dans les pages « Buisson » de ce numéro.
3. À noter que dans la Copavo, Sablet est à ranger dans les sarkozo-sarkozytes et qu’Entrechaux, en revanche, se singularise en lui donnant un score de 52 % inférieur au résultat national.
Les royalistes peuvent s’ils le souhaitent se réfugier dans la vallée du Toulourenc où Ségolène Royal obtient 57 % à Saint-Léger, 60 % à Savoillans et 66 % à Brantes. Dans le Vaucluse, seuls Auribeau, Gignac, Lafare, Buoux, Sivergues, Saint-Pantaléon, Blauvac, Villes-sur-Auzon et La Bastidonne donnent aussi une majorité à la candidate de la gauche.
Le Vaucluse est par ailleurs un des dix départements qui ont donné plus de 60 % à Nicolas Sarkozy.
4. C’est authentique même si c’est anecdotique. C’est comme ça qu’avait commencé la réunion pendant laquelle nous avons supprimé les subventions aux associations.
5. On ne sait pas si nous sommes clients chez la famille De Luca parce que nous sommes de droite avant, ou si nous le devenons ensuite. Ce serait à creuser. Puis bon, il doit bien y avoir à Villedieu un agriculteur ou une agricultrice de plus de 60 ans roulant dans un antique C15 qui a voté Ségolène !

Inscrits 396  
Abstentions 42 11%
Votants 354  
Blancs et nuls 7 1,8%
Exprimés 347  
Olivier Besancenot 7 2,0%
Marie-George Buffet 4 1,1%
Gérard Shivardi 1 0,3%
François Bayrou 66 19,0%
José Bové 16 4,6%
Dominique Voynet 3 0,9%
Philippe de Villiers 20 5,8%
Ségolène Royal 58 16,7%
Frédéric Nihous 6 1,7%
Jean-Marie Le Pen 52 15%
Arlette Laguiller 0 0,0%
Nicolas Sarkozy 114 32,8%


Inscrits 396  
Abstentions 36 9%
Votants 360  
Blancs et nuls 18 4,5%
Exprimés 342  
Nicolas Sarkozy 223 65,2%
Ségolène Royal 119 34,8%







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École intercommunale de musique à Villedieu [ par Thierry Ressegaire et Denis Mortagne ]

C'est en juin 2005 que la commune de Villedieu avait accueilli l'école de musique pour un concert de qualité. Cette année-là, malgré un intermède pluvieux, se fut, au dire de son directeur Denis Mortagne, un excellent moment que tous les musiciens se remémorent encore.

De nouveau, l'école décidait donc de programmer le mercredi 23 mai, une autre sérénade dans notre village à la plus grande joie des artistes et du public qui attendait cette nouvelle édition avec enthousiasme.
La première partie de cette audition nous a permis d'apprécier les instruments acoustiques tels que le violon, le violoncelle, le piano, la flûte ainsi que les ensembles de guitares, où chaque élève donnait le meilleur de lui-même.

Un bref entracte, destiné aux derniers réglages des balances, donna l’occasion au comité des fêtes de Villedieu d'entrer en scène et de proposer son propre récital gastronomique et convivial, fort apprécié.

La deuxième partie a mis littéralement « le feu » à l'auditoire et a présenté un programme autour de la musique actuelle. Tour à tour, se succédèrent les classes de chant, le fameux Vasio Jazz Band, et l'atelier rock les « NRV ». Une atmosphère décontractée, quasi professionnelle, de la part de ces jeunes musiciens témoignait de tous les progrès effectués par notre école de musique intercommunale. Le plaisir manifeste de jouer ensemble, dans le cadre pittoresque et festif de la place du village, le public coopératif qui dansait sur la place, ont contribué à la réussite de cette soirée.

Le concert donné à la cathédrale de Vaison s’est déroulé le dimanche 3 juin. La classe de guitare de l'école y a participé, avec à l’affiche, la création de Denis Mortagne « Candid Concerto » et un programme autour des musiques de film.
Encore une fois un grand merci à tous : artistes, public, bénévoles du comité des fêtes de Villedieu et de L'heure musicale du pays Voconces.

A très bientôt pour une troisième édition.





Valentin et les chanteuses



Vasio jazz band



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Les Becs de Jazz [ par Armelle Dénéréaz ]

L’atelier de jazz vocal de Valréas Les Becs de Jazz, sous la direction de Jean-Paul Finck, présente un spectacle de chansons de Claude Nougaro : des plus célèbres comme Armstrong, La pluie fait des claquettes, Le jazz et la java, Tu verras, tu verras… et bien d'autres moins connues mais si belles.

Les huit chanteurs sont accompagnés de musiciens : piano, basse , batterie et quelques cuivres. Venez nombreux les écouter le dimanche 1er juillet à 20 h 30 dans la salle paroissiale. Nous comptons sur vous après l'apéro et avant la pizza…

Pour la petite histoire, Les Becs de Jazz viennent de se produire à la Magnanarié, lors d'une rencontre avec des chanteurs allemands en stage vocal pour une semaine. Cette rencontre a fait des étincelles. Chaque groupe a présenté son travail. Malgré les difficultés de langue, la magie de la musique, code universel, a opéré et cette rencontre s'est prolongée par un bœuf, avec promesses de se revoir et de partager d'autres moments ensemble, et pourquoi pas, outre-Rhin.







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Au théâtre ce soir [ par Yves Tardieu ]

Le 1er juin, la salle paroissiale était bondée et les organisateurs ont dû refuser du monde.
Le théâtre de La Gazette y donnait sa première représentation mais il n'était pas seul. La troupe des élèves de sixième du collège de Vaison y donnait la pièce, écrite et mise en scène par Nathalie Weber, qu'ils ont travaillée toute l'année.

La salle était comble, professeurs, parents et amis venant assister à « N'importe quoi », le titre de cette pièce. Les enfants ont fait l'unanimité et emporté l'adhésion du public. Un entracte pour prendre l'air et boire un coup ont permis la mise en place de la scène pour le spectacle suivant et les « Quatre pièces » de Jean Tardieu données par la troupe de Villedieu.

Dans « Un mot pour un autre » le langage est décalé. Nous comprenons les situations et les personnages mais comme ils se trompent sans cesse de mot, ce qu'ils disent est obscur mais rigolo. Le public rit volontiers aux décalages apportés par ces jeux de mots.

Dans « Monsieur moi », un couple de promeneurs pose ses lanternes et se met à parler. Elle parle longuement pendant qu'il oppose à ce discours poétique et sensible les expressions de celui qui ne comprend pas et fait plus ou moins semblant d'écouter. Là encore, la pièce joue sur le décalage et le langage pour embarquer le spectateur et l'amuser.

« Le guichet » oppose un fonctionnaire (selon la caricature) dont le rôle est de donner des renseignements à un client qui en cherche. On y rit beaucoup et souvent.
« Eux seuls le savent » est un peu l'inverse d'un mot pour un autre : on ne connaît pas la situation, on ne connaît pas les personnages et on ne sait pas quel est leur secret. En revanche, ils n'utilisent que des expressions connues de tous et déjà rencontrées au cinéma ou au théâtre : nouveaux décalages, nouveaux jeux avec la langue et nouveaux rires.

La troupe de La Gazette, qui n'a commencé à travailler qu'en novembre et qui était composée à 80 % de novices en théâtre peut être fière de son travail. Elle s'est beaucoup préparée, poussée et tirée par Nathalie Weber qui n'a rien laissé au hasard et a réussi parfaitement son coup.
En tout cas, après le succès rencontré le vendredi 1er juin, la représentation du 2 juin était elle aussi un succès devant une salle bien garnie.

Pour les deux soirées, la troupe et la « metteuse en scène » ont reçu l'aide pour les éclairages de Laurent Bourgues et Nadine Portailler.

Paulette Mathieu, nouvelle présidente de l'Association paroissiale a été remerciée chaleureusement pour avoir prêté la salle, parfaitement adaptée à ce type de petits spectacles, pour les répétitions et pour accueillir le public.

La prochaine représentation aura lieu le samedi 16 juin au même endroit et à la même heure.

C'est à ne pas manquer pour tout ceux qui ne sont pas encore venus.







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La saga du canal du moulin [ par François Dénéréaz ]

Après quelques péripéties pour finir le creusement du canal jusqu'à la prise d'eau de l’Aygues, les deux derniers cents mètres qui manquaient ont été réalisés au mois d'avril, grâce à la publication des arrêtés préfectoraux concernant le déboisage et le prélèvement d'eau.

Malgré cela tout n'est pas si simple.
D'abord la vanne de garde qui est double et permet de réguler le trop plein d'eau : celle-ci est construite comme une bifurcation, l'eau continuant son chemin vers sa destination prévue, ou bien l'excédent, en cas de crue, étant refoulé par une vanne contiguë à la première vers la rivière.
Bien entendu, la première vanne fermée depuis 1993 était complètement bloquée. C'était sans compter sur Antoine Martinez, et son côté « géo-trouve-tout », qui a installé un cric et a pu la débloquer après quelques laborieux efforts. Ensuite il fallait ramener de l'eau d'un méandre par une dérivation, 360 mètres en amont de la prise, de façon qu'elle s'écoule le long de la berge jusqu'à la prise. Dans un premier temps, Frédéric Serret et Alain Bertrand s'en sont chargés au moyen de la mini-pelle.
Problème : si la rivière baisse, ce qui est le cas, la prise n'est plus alimentée. Alors que faire ? Ramener une mini-pelle ou construire, comme cela se faisait autrefois, un barrage en gros galets qui peut néanmoins disparaître à la première montée des eaux ?

La question reste ouverte.

Vous l'avez compris, il reste encore beaucoup à faire pour pérenniser l'ouvrage et le rendre efficace. Cependant on veut se consoler en se disant qu'administrativement son existence est enfin reconnue. D'autre part, la sortie des cavernes, un peu avant chez Coco L'Homme et Bichon, pose problème : un talus disproportionné, un envasement rapide, pas de vanne de siphonnage rendent le canal à cet endroit, peu efficace. L'eau monte assez haut et se perd dans les talus. Faudra-t-il un jour buser cette portion ? Et puis, question fatale, pleuvra-t-il ?

Pour la première fois depuis longtemps, les lônes de Mirabel sont en phase d'épuisement. Ces mêmes lônes qui, il y a une décennie encore, suffisaient à alimenter le canal, sans trop en demander, jusqu'à Villedieu, et qui étaient soutenues par la prise d'eau, vers juillet, quand cela était nécessaire, parcourent aujourd'hui seulement une petite portion le long de Pasquier à Mirabel et finissent par disparaître.

Philippe Pasquier, qui en a vue d'autres, n'est plus tout jeune, il « n'avait jamais vu ça ». Nous le comprenons facilement. Les eaux de surface disparaissent après toutes ces années de pluies insignifiantes. Pour certains, il est très facile de dire qu'il n'y a qu'à pomper car le sous-sol est plein d'eau. Je ne sais pas si ces mêmes personnes mangent du poisson mais, quand j'étais enfant, la mer était inépuisable, tout comme les nappes exploitées par des forages.

Aujourd'hui, il est question de classer l'anchois comme espèce en voie de disparition. Peut-être demain ce sera aussi le tour des buveurs d'eau. Faudra-t-il croire ceux qui nous disent aujourd'hui que l'on pourra toujours boire du vin ?
Oui, peut-être, mais du vin de cactus.



CHRONIQUES MUNICIPALES

Des mois et des mois sans chronique... Et pourtant, l'actualité municipale est intense avec des coups d’accélérateurs nombreux à l’orée de la dernière année de ce conseil.
Allons y :

PLU [ par Yves Tardieu ]

Le feuilleton de longue durée de modification du POS et du PLU (gazettes 5, 6, 8, 10, 15, 22, 23, 25, 28, 29, 30, 37, 41) s’est poursuivi ces derniers mois. Nous avions laisssé le dossier au moment de l’enquête publique réalisée en septembre. Le projet a fait l’objet de deux observations écrites seulement et le rapport du commissaire enquêteur était succinct, tenant si je me souviens bien sur une feuille simple. Tout ça pour ça, me suis-je dis ce jour là !

Au conseil du 17 décembre nous devions donc adopter définitivement le PLU en tenant compte des remarques faites par les différents services de l’état. Michel Coulombel venait de partir après avoir dit qu’il avait lu et qu’il approuvait. Nous nous apprêtions à entériner les changements. L’un des présents se mit alors à lire les 7 ou 8 pages en question, ce que personne d’autre n’avait fait. Le conseil s’est alors inquiété de deux demandes de l’administration : l’une concernait des problèmes de borne incendie, l’autre les possibilités de restauration de maisons abandonnées que leurs propriétaires ne peuvent aujourd’hui rénover, les permis leur étant refusés. Huit bâtiments avaient été identifiés et listés. Il était décidé par le conseil que ces, plus ou moins, ruines pourraient être désormais rénovables. Les observations de la DDE avaient l’air de refuser ce choix : « Les services de l’Etat soulignent que certaines dispositions règlementaires, relatives aux constructions existantes ou aux bâtiments partiellement ruinés et isolés au sein de l’espace agricole ou naturel, ne concourent pas à l’effort de préservation des paysages. En particulier la rédaction des articles 1 et 2 de la zone N permet la restauration des bâtiments dont il reste l’essentiel des murs porteurs [...]. Or cette disposition qui favorise le mitage de la zone agricole est contraire au principe de protection des espaces et paysages agricoles ».
Nous n’avons donc pas adopté le PLU ce jour-là pour avoir des « compléments d’information ». Les compléments en question sont arrivés à la séance suivante, le 11 janvier. Jean-Louis Vollot nous dit qu’après vérification auprès des services compétents, les réserves émises ne concernent pas les bâtiments en question mais les « simples cabanons ». Le PLU est alors adopté à l’unanimité. Michel Coulombel qui s’impatientait est soulagé. Le 12 mars, passé le délai de deux mois nécessaire pour les éventuels recours, le Plan local d’urbanisme de Villedieu est donc opérationnel.

Le 27 mars, nous avons eu une réunion du conseil avec Bernard Wibaux pour nous faire expliquer comment ça marche. En effet, les terrains devenus constructibles ne le sont pas immédiatement. Un propriétaire ne peut pas déposer un permis et construire et si il vend, l’acheteur sera dans la même situation. Les zones définies comme « à urbaniser » doivent, pour être construites, faire l’objet d’une décision du conseil municipal approuvant un schéma d’aménagement (définitions des voiries, de la surface des parcelles, du coefficient d’occupation du sol, de la hauteur des bâtiments, etc). Bref, nous avons le PLU mais il ne suffit pas d’appliquer un règlement, il y a encore de nombreuses décisions à prendre.

Le conseil municipal est déjà saisi par un entrepreneur d’un projet de lotissement (plus de 25 maisons) en dessous du château, entre le Conier et le chemin du Moulin. Certains propriétaires souhaiteraient ne pas être tributaires du schéma d’aménagement et faire ce qu’ils veulent. Il n’y a eu qu’une esquisse de discussion pour l’instant au conseil sur ces sujets mais il y a des perceptions différentes : satisfaire certains, imposer une règle commune, installer des équipements collectifs ? À suivre donc... Michel Coulombel fait remarquer pour sa part que les deux projets de lotissement en cours représentent plus de 40 maisons et que, réalisés d’un coup, cela risque de faire beaucoup pour le village. Il pense que ce n’est peut-être pas à un conseil qui finit un mandat de prendre des décisions aussi importantes.


Indemnités des élus [ par Yves Tardieu ]

Le conseil municipal du 11 janvier a aussi mis une nouvelle fois à jour les indemnités des élus. Michel Coulombel a pris la parole pour dire qu’il ne trouvait plus justifiées les indemnités qu’il touche depuis deux ans (le lecteur doit se reporter à La Gazette du 1er mai 2004 pour se souvenir de la précédente crise municipale). Il nous a dit que désormais la plupart des dossiers étaient bouclés et que ces indemnités ne se justifiaient plus. Il a exigé d’avoir désormais « zéro » euro d’indemnité et s’est également excusé de s’emporter quelquefois. Le conseil a accepté cette exigence.

En contrepartie, il a affirmé qu’il pourrait s’autoriser ce que s’autorisent tous les autres membres du conseil : ne rien fait faire et éventuellemet ne pas venir.

La nouvelle répartition a été évoquée rapidement ce jour-là. Michel Coulombel a suggéré qu’Huguette Louis touche une partie des indemnités mais Jean-Louis Vollot a dit que ce n’était pas possible pour un conseiller. Sandrine Blanc, deuxième adjointe, a été proposée et le maire lui a demandé de ce fait une implication plus grande. Le tableau ci-dessous montre l’évolution des indemnités au cours de ce mandat.

Le conseil a également enregistré à la fin de l’année 2006 les démissions, pour raisons personnelles, de Christine Marin et Christine Borel. Nous ne sommes donc plus que 12 sur 15.

  avant
le 1er mai 2004
du 1er mai 2004 au
31 décembre 2006
après le
31 décembre 2006
Jean-Louis Vollot 993,72 € 779,80 € 1 041 €
Henri Favier 2e adjoint
268,09 €
1er adjoint
243,72 €
1er adjoint
273,85 €
Sandrine Blanc 3e adjoint
0 €
2e adjoint
0 €
2e adjoint
273,85 €
Alain Bertrand 4e adjoint
0 €
3e adjoint
0 €
3e adjoint
0 €
Michel Coulombel 1er adjoint
268,09 €
4e adjoint
519,92 €
4e adjoint
0 €


Station d’épuration [ par Yves Tardieu ]

Avec l’adoption du PLU, le dossier pour le projet de station d’épuration a également bien avancé. Le conseil a choisi l’entreprise à la suite de l’appel d’offre. C’est la société Épur’nature qui a été choisie pour un système à filtre de roseau et à étage. Ce système, assez nouveau, a amené le conseil municipal à demander des garanties supplémentaires pour avoir la certitude que la société prendrait à sa charge la mise en place d’un basssin supplémentaire en cas de problème. Il reste à faire l’échange des parcelles prévu avec Frédéric Serret.

Deux parcelles ont été viabilisées dans ce qui était l’espace vert du lotissement Gustave Tardieu. L’une est donné à Frédéric Serret en échange du terrain nécessaire à la construction de la station, l’autre a été vendu à Ghyslaine Boustie. Le montant de la vente est affecté à la réalisation de la station. Le budget prévu pour la station est de 335 774 € h.t. financé à 80 % par des subventions. À ces sommes, il faut ajouter le coût des réseaux : prolonger le tout-à-l’égout de la station actuelle à la station future. Le dossier d’appel d’offres est en cours pour cette partie-là.

Les travaux de la station doivent commencer en juin pour une livraison à la fin de l’année.


Subventions [ par Yves Tardieu ]

L’élaboration du budget s’est faite avec le souci de faire le plus d’économies possibles. Les décisions prises pour une budget serré ont été adoptées pour « trois ou quatre ans » compte tenu de la situation budgétaire. Finalement, le principal poste d’économies a été les subventions aux associations. Une première discussion informelle a eu lieu à la réunion du 28 février. Faut-il subventionner toutes les associations automatiquement, même si elles n’en ont pas besoin ? C’est en ces termes que Michel Coulombel et Jean-Louis Vollot ont posé la question.

Après discussion sur les mérites ou les pas mérites de chaque association et les supputations sur les réserves financières de chacune, deux associations seulement devaient être subventionnées à la suite de cette discussion pour ce qu’elles apportent au village avec des moyens très faibles : l’Échiquier géant de Villedieu et la Société de lecture. Le Comité des fêtes voit sa subvention diminuer de 1 500 € (mais ses comptes sont positifs). Les subventions de l’Amicale laïque et de la coopérative scolaire sont reconduites. Il y a aussi quelques organisations extérieures qui sont traditionnellement aidées par la commune.

Voici le tableau des subventions 2007
Échiquier géant de Villedieu 400,00
Société de lecture 260,00
CATM 260,00
Amicale laïque 1 000,00
Comité des fêtes 7 500,00
Coopérative scolaire 915,00
Ecole de cirque Badaboum 120,00
SMDVF 258,00
Association d’entraide 615,00
Association d... 100,00
Union départementale 70,00
MFR de Richerenches 100,00
Association des maires 97,74
CAUE 89,00
ADIL 67,34


Travaux [ par Yves Tardieu ]

Le programme 2007 des travaux restent important. Les travaux dans le village, dits de la maison du disparu, seront terminés en octobre avec trois logements et le nouveau « tabac-journaux ». Le toit de l’église, subventionné en très grande partie, sera réalisé cette année aussi. L’entreprise Lassagne a été retenue pour le chantier, à l’automne probablement. Le chemin des Ramades actuellement barré doit être refait sur la limite cadastrale (il traverse actuellement une propriété privée). Les courts de tennis doivent être rénovés avec une subvention régionale, la participation du Tennis club et de la commune (6 335 sur 17 394 €).
Les réalisations du parking Garcia et de l’entrée du village seront probablement remises à 2008, à moins que...


La ténacité d’Huguette [ par Yves Tardieu ]

Huguette Louis est infatigable : jardinage, nettoyage, peinture, etc. Tout le monde peut la voir dans le village s’activer sans cesse.
Elle est aussi tenace et lorsque quelque chose qui lui tient à cœur s’ensable dans la routine municipale, elle insiste. Depuis deux ans, elle remettait sur le tapis la nécessité de réparer les dalles de la place soulevées par les platanes et abîmées. Il fallait compter le stock de dalles noires, de dalles blanches, faire une commande, se décider, le dire à Gilles, etc. Cette année, Huguette a tellement insisté (c’était au conseil du 21 mars) qu’elle a fini par se faire engueuler par Jean-Louis et Michel ! Cela dit tout s’est déclenché. Les carreaux ont été comptés, la commande a été passée (Huguette a téléphoné sans arrêt à Lorenzoni, réputé au conseil municipal de Villedieu pour ses très longs délais, et obtenu les dalles dans un temps record.) Il a fallu encore qu’Huguette se démène pour savoir quand Gilles pouvait le faire, fixer des rendez-vous pour savoir qui venait aider. Le premier platane réalisé a été celui de La maison bleue qui posait peu de problème et pouvait être géré avec les stocks. Il a été suivi de celui qui est proche du porche. Celui du café doit être fait le 6 juin. À noter que les galets au pied des arbres sont supprimés et remplacés par du béton lavé.


Divers [ par Yves Tardieu ]

Nous allons être recensés en janvier et février 2008. La commune cherche un agent recenseur.

Le conseil municipal a accepté que Yann et Sandra s’installe sur la place car ils ne peuvent plus le faire rue des Remparts. Comme l’année dernière, la rue du Barri sera interdite à la circulation.


Le conditionnel de supputation

La séance du 12 janvier avait un côté un petit peu bizarre : silence silen-cieux, long monologue de Michel Coulombel, gêne palpable... C’est que probablement le discours tenu à cette occasion était le dénouement public d’une crise souterraine comme ce conseil en connaît régulièrement.

Le lecteur de La Gazette n’a pas de chance : le rédacteur (malheureusement unique) de cette chronique est las et quelquefois pas là. Ainsi, il a manqué l’altercation qui a eu lieu en décembre pour cause de retard à une réunion et il est obligé d’utiliser le conditionnel de supputation pour éclairer partiellement le lecteur. Il semblerait qu’à ce conseil Michel ait piqué un gros coup de sang à la suite d’une mise en cause personnelle par un conseiller (J’ignore à quel sujet.) Il a quitté ce conseil en avance lorsque j’arrivais en retard. Il aurait alors décidé de remettre ces indemnités et de ne s’occuper plus que des chantiers en cours.
La rumeur villadéenne supputait à tort une nouvelle démission. En effet, j’ai découvert qu’il se passait quelque chose lorsque, à de nombreuses reprises on me demandait si c’était vrai qu’il démissionnait ou pourquoi il le faisait. Une nouvelle fois, je passais pour un couillon auprès de mes interlocuteurs, en en sachant encore moins qu’eux !

Pendant les semaines suivantes, Jean-Louis Vollot aurait fait beaucoup pour que Michel Coulombel revienne sur sa décision, jusqu’à la réunion du 12 janvier.
Evidemment, lorsqu’il reste au moins une année pleine de finances à gérer (Michel Coulombel assumant totalement cette charge), des chantiers importants en route ou dans le collimateur (logements de la rue des Sources, toiture de l’église, parking Garcia), une station d’épuration à faire, sans parler de milliers de détails et petits problèmes de toutes sortes, il est difficile de croire qu’il y a vraiment « moins de travail qu’avant ».

En tout cas, quelles que soient les péripéties en question, le citoyen villadéen n’a pas de souci à se faire pour l’instant : Dans la suite de la réunion du 12 janvier, Jean-Louis Vollot s’est systématiquement tourné vers Michel Coulombel qui a systématiquement répondu, que ce soit sur un détail ou un sujet important. Depuis, ce dernier n’a jamais manqué, a fait les comptes et préparé le budget,suivi les dossiers du PLU et de la station d’épuration... Bref, Michel Coulombel n’arrive pas à tenir ses promesses : il continue à bosser autant qu’avant !



ACTIVITÉS ET ACTEURS

Chez Joss [ par Bernadette Croon ]

Jocelyn Favier a repris la pizzeria « Pizz’Ami » à Vaison-la-Romaine, tout au fond du cours Taulignan, depuis le 1er novembre 2004.

Certes, faut-il y aller, mais le détour vaut la peine.
Vous pouvez manger sur place, sur la terrasse ombragée ou dans le local.

Jocelyn vous propose des pizzas même allégées, végétariennes ou sucrées, des pâtes et des salades.

Vous pouvez accompagner votre repas avec du vin de Villedieu ou de Rasteau, et pourquoi pas, avec du cidre ou des boissons fraîches ?

Suivez mon conseil et allez déguster la bonne cuisine de Jocelyn. Vous ne serez pas déçus. Les pizzas sont délicieuses et copieuses.

Si vous le désirez, Jocelyn vous préparera des plaques de pizza pour vos soirées.
Pizz’Ami,
Réservation et commandes,
04 90 28 78 20.







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Mise en scène [ par Yves Tardieu ]

Mise en scène est le nom de la boutique que Fabienne Bercker vient d'ouvrir, le 18 mai, à Vaison.

On y trouve, entre autre, du mobilier, des objets de décoration, de la peinture pour toute la maison, intérieur, extérieur, jardin, dans un style « maison de famille ». On peut y trouver des idées de cadeaux de mariage ou pour toute autre occasion. Dans notre région, plus de 80 % des objets présents chez Mise en scène n'étaient jusqu'à présent en vente qu'à Aix-en-Provence. Leur succès est grand dans de nombreux endroits, comme en Belgique.

La boutique se trouve dans le rond-point de la cave, à l'entrée de Vaison (quand on arrive de Villedieu), à côté de l'agence Accord immobilier. Fabienne Bercker vous y attend du mardi au samedi, de 10 h à 12 h et de 15 h à 18 h 30 sauf le mercredi matin.


Mise en scène,
29 bis avenue du Gal. de Gaulle, Vaison, 04 90 28 11 32.







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Enduro VTT [ par Catherine Bourderioux ]

Cette année Arno Faucher (Bik'air team) a commencé la saison avec une brillante victoire à la Ohiri rider'z cup les 19 et 20 mai sur les pentes du Ventoux, seule course proche de chez lui.

Il s'est imposé dans les sept « spéciales », devant 180 concurrents et a remporté cet enduro de 16 kilomètres de descente, devant Thomas Tamisier (Véloroc Cavaillon) et 3e ex-aequo, Jérémy Maréchal et Damien Lopez (Bik'air team).

Arno a créé avec Damien Lopez une association, Bik'air team, pour financer les courses, qui cette année encore, vont se dérouler aux quatre coins de l'Europe.

La course des 26 et 27 mai 2007 était une manche de la coupe d'Europe d'enduro à Vallnor en Andorre.

Si vous souhaitez aider ces jeunes et talentueux pilotes de VTT : bikairteam@aol.com ou 06 27 34 75 05.


Frédéric Serret [ par Yves Tardieu ]

La Gazette a déjà évoqué Frédéric Serret dans son n°27 de septembre 2004 et sa spécialité, les oliviers, qu'il a plantés en grande quantité, il y a quelques années. Son exploitation est également constituée de vignes, à Villedieu, Bouchet ou Tulette.
Depuis un an, Frédéric Serret complète son activité d'exploitant agricole avec une nouvelle entreprise. Avec sa mini-pelle, il effectue des travaux agricoles (trous de vignes, piquets, fossés, réseaux d'irrigation, etc.) et des aménagements paysagers (enrochement, terrassement, piscines, etc.). Il a développé cette deuxième activité pour deux raisons : il aime ça et cela lui permet de diversifier ses revenus et de faire face à ses charges.

Bricoleur et « sachant-tout-faire-de-ses-mains », selon sa femme Sandrine, il a également rénové une partie de la ferme qu'il habite et qui lui vient de son oncle, Marcel Giraud. Il y a fait deux gîtes appelés du nom du quartier : les Faïnes. Il vient d'ailleurs juste de poser un panneau les indiquant au bord de la route.





Frédéric Serret : travaux agricoles et travaux publics, 04 90 28 93 81 - 06 84 21 15 39



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LA VIGNE, LE VIN ET L'OLIVIER

La Vigneronne jazzy ! [ par Jean Housset ]

Qui aurait dit, il y a cinquante ans, dans les caves parisiennes à la mode, telle La Huchette, où se pressaient les accros du jazz d’alors, autour des importateurs comme Claude Luter ou Django Reinhardt, qu’un demi-siècle ayant passé, en « France profonde » comme par exemple à Villedieu, le jazz allait se déployer. Ô combien ! Et maintes fois !
Ainsi, le samedi 5 mai, tandis que la nuit enfermait les braves gens devant leur téléviseur (campagne électorale oblige), un public abondant et choisi se pressait dans la cave de la coopérative viticole de Villedieu-Buisson, La Vigneronne si bien nommée !

Les temps ont changé, et les « managers » ne sont plus les mêmes : au lieu d’une cave profonde et insalubre où la fumée et le whisky étaient de rigueur, on a un espace neuf, confortable, sans cigarette (ouf !), avec une dégustation de côtes du Rhône offerte, assortie d’une multitude de petites choses à manger, comme on aime les retrouver dans les moments de convivialité.

Il faut rappeler qu’il s’agit du deuxième d’une série de concerts intitulée Jazz dans les vignes. Donc, les alcools anglo-saxons qui ont sévi à Saint-Germain-des-Prés puis dans le monde entier, à la suite des accords de Yalta, ne sont plus de mise, même si l’on entendait parler anglais dans le public. La Provence est de plus en plus européenne.
Si l’on peut imaginer qu’autrefois, dans les caves du VIe arrondissement, on stockait des bouteilles de vin, et bien ici aussi, avec changement d’échelle, ce sont cartons et palettes d’AOC distinguée, avant leur expédition aux quatres coins du monde, qui constituent le décor insolite.

Bien ! Et si l’on parlait de musique ?

De spiritueux à spiritualité, il n’y a qu’un pas ; l’ecclésiaste ne s’y est pas trompé. D’ailleurs la coiffure désordonnée des musiciens aurait pu être celle de Jésus, sans aucune trace de l’Oréal. Par exception, le batteur avait la tête rasée, et comme pour rappeler que sa virilité était sous-jacente, une petite barbiche descendait sur son menton.

L’heure est venue de réduire les conversations et l’éclairage des locaux. L’estrade brille de toute son électronique. Le groupe Mister J s’installe.
Benoît Paillard en est le chef ; sous ses doigts, trois claviers. Rien que ça. Synthétiseur Roland (auquel nous avait habitué Ray Charles), piano numérique Kurtzwell et clavier Fender Rhodes des années Beatles - mais pas l’orgue Hammond annoncé, qui avait déclenché fatalement chez les amateurs éclairés, des réminiscences de Rhoda Scott, la star du gospel dont on a bien profité aux dernières Choralies de Vaison.
Samuel Favreau, visiblement le plus jeune des quatre, se partage entre la contrebasse (la grande classique) et la basse, plus précisément : la guitare basse ; les deux doivent à leurs amplis la faculté d’atteindre le fond du public, même lors du plus nuancé des soli.
Emile Atsas, guitare, est aussi le compositeur du groupe. À son pied, une pédale agit sur tout un ensemble de « nuanceurs » qui hissent cet instrument bien au-delà de sa définition « à cordes pincées », tantôt sussurant, tantôt pleurant, tantôt hurlant avec la toute puissance des grands fauves survitaminés.

Enfin, il y a Jean-Luc di Fraya à la batterie. Il faut dire : « aux percussions » avec tout ce que cela comporte de diversions et de diversification. C’est ainsi qu’à un moment donné, il s’est assis sur le devant de la scène, sur une caisse qui avait l’air ordinaire, mais dont il a tiré parti voluptueusement comme un arabo-andalou sur ses tablas.

Non content de nous couper le souffle par ses nuances kinesthésiques, il s’est lancé dans une mélopée suraiguë, moitié invocation religieuse plutôt animiste, moitié animal en rut désespérant de son alter ego.
J’ai écrit des pages de notes précisant mes émotions et mes états d’âme à chacun des huit morceaux qui ont si bien rempli notre soirée, nourrie des effluves dues aux claviers rutilants, et des élancements extatiques où l’on ne distinguait plus ni les cordes, ni les sons, ni les notes au sens traditionnel.

Merci, La Vigneronne, de nous avoir ainsi ennivrés !











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La Transvilladéenne (1) [ par Jean Housset ]


Vignobles, vins, La Vigneronne, avec un « V », comme Villedieu et Ravel !
De bon matin, en ce printemps tout bleu, dès huit heures, ce sont 150, selon certains, et même 200 participants, selon d'autres « compteurs », qui se rassemblaient devant La Vigneronne.
Joyeuses clameurs d'un printemps annoncé. Visiblement, la plupart étaient des habitués de cette randonnée dans les vignes, septième du genre, organisée par les vignerons de Villedieu-Buisson.
Après un accueil technique (comprenez : une table et des verres, permettant de boire même de l'eau), le groupe s'ébranla doucement derrière son guide. Assurément, il connaissait bien les collines et les innombrables chemins à découvrir. Nombreuses pauses pour regrouper les trainards et les bavards chaque fois que le paysage méritait un regard ample et circulaire. De-ci de-là, des senteurs, des couleurs s'imposaient par l'abondance des genêts.
En plus des vignobles toujours bien alignés, on découvrait des sous-bois, encore sauvegardés et même sauvages, et des plantations discrètes d'oliviers. On racontait aussi des histoires anciennes, par exemple celle de cet équarrisseur (tailleur de pierres) du siècle dernier, qui sévissait sur la colline, à une échelle qu'on n'imaginerait plus aujourd'hui.

Il y avait de la pédagogie dans l'air, les pros de la viticulture expliquant volontiers à des profanes à l'accent pointu, ce qu’est l'AOC, l'appellation « Villages », et les mystères de la vinification.
Vers midi, après une bonne suée, et dix kilomètres dans les jambes, nous retrouvions le point de départ et les verres à remplir pour l’apéritif, avant de descendre dans la cave de « La Cave » pour le concert.

Ah ! ce concert, qui annonçait le XIe Festival du Cor d'Avignon et des Pays de Vaucluse : un régal pour les mélomanes, une révélation pour les néophytes !
Il s'agissait du quintette à vent d'Avignon, dans le plus pur classicisme. Jean Dieu, président de La Vigneronne, visiblement connaisseur éclectique, qui nous avait proposé le 5 mai le quartet de jazz de Benoît Paillard, nous présentait cette fois, l'Ensemble d'Éric Sombret. Au programme : « Autour de Maurice Ravel1 », un délicieux « tableaux d'une exposition » particulièrement avantagé par l'accoustique des lieux. Trombonne, hautbois, flûte, clarinette, basson. De mémoire de spiritueux, la cave « Buissonno-Villadéenne » n'avait résonné d’autant d'harmonies franco-françaises.
Après ce bain de fraîcheur (où les petites laines étaient souhaitables) nous remontions à la température du dehors pour partager un joyeux banquet. Là, il paraît qu'on comptait même 250 convives. On s'est régalé, certes parce qu'on était dans le sérail, avec des plats bien préparés et des verres copieusement remplis, mais aussi parce que les vertus templières conjugaient le spirituel et le spiritueux. Dommage pour ceux qui ne l'ont pas vécu !

Le cuisseau de jambon au chardonnay, vous connaissez ?
Alors ne manquez pas l'année prochaine !

Grande étape suivante de ce cheminement promotionnel : samedi 28 juillet, intronisation des nouveaux chevaliers de la confrérie de Saint-Vincent. Çà aussi, c'est du terroir, musique et rituel compris ! Qu'on se le dise !


1. Il s’agit de l’orchestration par Maurice Ravel d’une œuvre pour piano de Modeste Moussorsky (N.d.C.E.)









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La Transvilladéenne (2) [ par André Macabet ]


Pour cette édition 2007, le parcours est né de l'imagination de Jean-Claude Fauque, Nicolas Joubert et André Macabet, un jour de collage d'enveloppes pour les convocations à l'assemblée générale du syndicat des vignerons.

Il s'agit chaque fois de trouver, sur un thème, un parcours en partie nouveau à faire dans un délai maximum de quatre heures. Il a prit forme au cours de différentes réunions de bureau du syndicat et est devenu définitif à l'occasion du renouvellement du président et autres membres. Après, il reste bien sûr à tester et valider le parcours, ce qui a été fait un samedi matin par Béatrix Cellier, Martine Fauque et André Macabet.

Il faut voir les difficultés, établir l'emplacement de la buvette, voir où il faut faire quelques aménagements pour faciliter la marche.

Nous avons effectué ce parcours en 2 h 35. Il nous faut tabler sur une heure de plus, minimum, pour être bons le jour J. Pour les aménagements, le débroussaillage, creuser des marches ou consolider un pont, c'est principalement Alain Monteil qui fait le travail. La buvette et son ravitaillement sont l'affaire de Bichon pour les achats.
Nicolas Joubert, Claude L'Homme, Alain Martin et Jonathan Fauque veilleront à ce que personne ne manque de rien. Pierre Arnaud n'était pas là contrairement à son jus de raisin très apprécié, offert au syndicat, pour apporter du sucre et du fruit à l'arrivée.

La marche est encadrée. À l'avant André Macabet. Béatrice et Pierre Cellier au centre. Hélène et Serge Abély, Aurélie Haupaix et Olivier Macabet forment l'arrière garde. Les membres du bureau du syndicat qui le peuvent se répartissent dans le flot des marcheurs.

Samedi 19 mai, huit heures. Toute le monde n'est pas encore arrivé (c'est pourtant l'heure annoncée) et nous partons finalement vers 8 h 25.

Environ 140 personnes participent à notre balade. Nous allons cette année en direction de la Girelle par les flans du Travers de Cassan, avec quelques détours par les terrasses cachées à l’arrière du Coustias. Il est très difficile de faire marcher tout ce monde à la même vitesse.
Il faut improviser des haltes pour permettre aux moins rapides de rester dans le groupe.

Il faut souligner cette année l'exploit d'un marcheur non-voyant qui a fait le parcours en totalité. Il a pu surmonter toutes les embuches des pierres qui roulent, des racines, des fossés et de la montée « maousse costaud », au dessus de La Girelle, qui a laissé à tous un bon souvenir.
Il faut dire que la buvette était très proche mais invisible. Une halte judicieusement placée a permis de regrouper tout le monde, et à chacun, même les plus lents, de se restaurer et boire.
Après l'étape de ravitaillement, les difficultés cessèrent. Il a suffit alors de se laisser aller pour redescendre par l'arrière des Autimagnes avec une vue magnifique sur les Baronnies, le Ventoux, les Dentelles, les vignes en coteaux, à nouveau la vallée de l'Aygues jusqu'à Suze, et même plus, notre village bien sûr !

Encore une brève halte sous un chêne, puis ça repart et ça se disperse. À midi pourtant, tout le monde est arrivé à la cave et a pu profiter de l’apéritif offert par les vignerons.

À l'année prochaine pour une balade très agréable ! (Il va falloir avoir d'autres idées pour un autre parcours). Merci à tous.







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La nuit de Bacchus [ par Jonathan Fauque ]

Le vendredi 22 juin, aura lieu la première manifestation organisée à l'initiative des jeunes agriculteurs du canton de Vaison-la-Romaine. Cette soirée permettra aux jeunes de promouvoir leurs produits, comme le vin et les fruits de la région.
Vous pourrez ainsi venir dès 19 h dans les fouilles romaines sous la place de la poste. La soirée commencera par une dégustation gratuite des vins des caves coopératives et particulières. Les stands seront tenus par les jeunes agriculteurs qui se feront un plaisir de vous commenter le fruit de leur travail. Vous trouverez également des jeunes producteurs de fruits, d'épeautre et de charcuterie, ce qui vous permettra de vous concocter un petit « encas romain ».
Le ton de la soirée sera donné par la troupe des troubadours de Provence composée de musiciens, d'acteurs, de danseurs et de cracheurs de feu.
Un petit bar improvisé ouvrira son comptoir en milieu de soirée et servira des cocktails à base de vin et de fruits.
L'entrée de cette « nuit des vins » vous coûtera seulement deux euros avec un verre offert pour les personnes souhaitant déguster. Les cocktails du bar vous seront proposés eux aussi à deux euros.
Cette soirée riche en découvertes se déroulera bien entendu sans débordement et dans le respect des codes de bonne conduite.
Nous vous espérons très nombreux à nos côtés pour cette soirée.







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Association du canal du Moulin [ par Jonathan Fauque ]
Horaires d'arrosage 2007

1ère section : les Bas Vernais, du samedi 16 h au dimanche 6 h.
2e section : de Mirabel au Sacrestan, du dimanche 6 h au dimanche 20 h.
3e section : du Sacrestan à Garagnon, du dimanche 20 h au lundi 8 h.
4e section : de Garagnon à Bertrand, du lundi 8 h au lundi 20 h.
5e section : de Bertrand à Arrighi, du lundi 20 h au mardi 8 h.
6e section : de Arrighi à Tardieu, du mardi 8 h au mardi 20 h.
7e section : de Tardieu au Rieu, du mardi 20 h au mercredi 16 h.
8e section : du Rieu à la Rouvière, du mercredi 16 h au jeudi 8 h.
9e section : de la Rouvière à Favier, du jeudi 8 h au jeudi 20 h.
10e section : de Favier à Clérand, du jeudi 20 h au vendredi 4 h.
11e section : de Clérand à Cellier, du vendredi 4 h au vendredi 16 h.
12e section : de Cellier à Tortel, du vendredi 16 h au samedi 8 h.
13e section : les Hauts Vernais, du samedi 8 h au samedi 16 h.

Ces horaires pourront être modifiés en cas de restriction, auquel cas vous seriez informés. En ce moment les lônes de Mirabel sont pratiquement taries, nul ne doit s'en étonner, la pluie fait défaut depuis quelques années. La prise d'eau à l’Aygues est en fonctionnement grâce à la diligence de la DDAF Drôme et de la MISE-Police de L'eau Drôme.

Nous vous transmettons leur recommandation d'économiser l'eau dans toute la mesure du possible. Bon arrosage !

Les vices-présidents :
Yvon Bertrand,
Claude Cellier,
Pierre Dieu.



LES VILLADÉENS PARCOURENT LE MONDE

Les folles de Bassan [ par Patricia Tardieu ] De la randonnée provençale aux côtes bretonnes.
De la pointe d'Arcouest (île de Bréhat) à Perros-Guirec.

Le texte qui suit raconte une semaine de randonnée en Bretagne que viennent d'effectuer huit randonneuses du mardi dont font partie des Nyonsaises, des Vaisonnaises et cinq Villadéennes : Rosy Giraudel, Christine Tassan, Solange Choplin, Patricia Tardieu et moi-même (Armelle Dénéréaz), ainsi qu’une Buissonnaise, Arlette Moreau, et Marie-Hélène Bédoin maman d'un ex-Villadéen. Pour toutes ces mordues, depuis quelques années, la marche du mardi est devenue indispensable, incontournable, une véritable drogue. Les montagnes des Baronnies, les Dentelles de Montmirail, le Ventoux, la forêt de Saou et bien d'autres sentiers et drailles de la région nous dévoilent, de mardi en mardi, leurs charmes, leurs pentes et leurs paysages fabuleux.
Un jour en longeant le lac du Paty, une idée vint : pourquoi ne pas aller marcher une semaine en Bretagne et faire le chemin de douaniers ? L'idée était lancée et voilà quelques mois plus tard le résultat : le récit d'une belle aventure à laquelle nous n'avons malheureusement pas pu toutes participer.



Nous voilà parties pour une randonnée de six jours en Bretagne.
Préparation intense : l'itinéraire, la durée des étapes, le transport des bagages, l'équipement, où on dort ?, où on mange ?, les ampoules, les courbatures, les petits bobos divers et variés, les petits moments touristiques sachant toutes au départ que le but c'est de marcher, marcher, marcher... On sait faire ça très bien le mardi après-midi dans notre belle région mais là, toute la journée et tous les jours, c'est pour nous déjà une petite expédition, il faut bien le dire... Et ça ne manque pas de commentaires, de bavardages et de crises de rires. Pieds et mollets mèneront sans problème la centaine de kilomètres prévue et, l'amitié et le plaisir de « faire ensemble » cette grande randonnée.
La parole va bon train au rythme du chemin et très rapidement on sent venir une certaine répartition des rôles et des genres.
Le groupe des gazelles (nomination élogieuse des copines aux longues enjambées quasi-professionnelles) est suivi de « plus ou moins près » de quelques brouettes (nomination très chaleureuse et patiente pour les copines aux petites enjambées peu compétitives).
Clopin clopant le clan des brouettes ferme la marche accompagné du bruit régulier et quelque peu dissonant de leurs bâtons. On s'y fait... Au bout de quelques jours pourtant quelques « formules 1 » fragiles et endolories rejoindront volontiers le joyeux groupe de queue. Chacune prend sa place et pour vous donner une idée du raffinement de certains membres de notre équipée, nous avions « miss GPS » grande faiseuse d'organisation et d'itinéraire, « miss Œil de lynx » incroyable dénicheuse de balises bien cachées ou à perte de vue, « miss Fleur de Bach » ou « miss Bobo » indispensable soigneuse des gazelles et des brouettes, « miss Clin d'œil » infatigable photographe chasseuse d'images pour la mémoire, « miss Goélette » véritable gazelle bretonne et puis et puis… « miss Cœur vaillant », « miss Mouette » et notre « Patoune ».
La Bretagne au printemps avec un super beau temps, ni chaud ni froid, un vrai bonheur ! Juste quelques ondées histoire de rigoler quand il faut s'équiper de nos longues capes de pluie, notre petite colonne de marcheuses encapuchonnées nous fait bien rire quand on pense à nos balades provençales, chaudes et sèches.
Départ chaque jour bien matinal, y'a du chemin à faire, étape entre 15 et 20 km, parfois un peu plus pour les gazelles, elles assurent. Nous prenons bien soin de nos petits petons. Ils deviennent très vite un de nos plus importants sujets de conversation. Quel repos pour les méninges que la randonnée, croyez-le.
Quant à la préparation du ravitaillement de midi nous avons toutes dégusté sans nous lasser une incroyable quantité de sardines à l'huile, d'avocats goûteux partagés avec la voisine, notre sublime et quotidien gâteau aux amandes, sans oublier l'incontournable carré de chocolat.
Le soir, saveurs et chaleur de petits lieux bretonneux à souhait !
Et puis... L’immense variété de fleurs éclatantes de couleurs au bord des petites routes et autour des magnifiques maisons de granit ; les chemins isolés et parfumés aux odeurs marines le long des estuaires ; les côtes escarpées au gré des marées ; les petites chapelles regardant la mer depuis tant d'années ; les villages de pierres noires ; les bâteaux de pêcheurs. Chaque jour est différent et nous marchons et nous marchons...
Cadeau du dernier jour : en mer, malgré une brume épaisse, nous voguons vers l'île aux oiseaux, réserve naturelle et là, le soleil éclaire un nombre impressionnant de fous de Bassan, immenses oiseaux blancs accrochés au rocher. Phoques, pingouins et macareux nous montrent leur joli minois.
La pluie arrive, le bus arrive et nous voilà pour cette dernière nuit à l’auberge de jeunesse de Lannion. On méritait bien ça, très fières de notre périple breton.
Il manquait quand même quelques copines du mardi et on leur donne rendez-vous l'année prochaine pour continuer la côte bretonne et retrouver les oiseaux.





Arlette Moreau, Monique Lani, Christine Giletti, Françoise Bellet, Geneviève Dubost, Solange Choplin, Marie-Hélène Bédoin





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Nous sommes retournés dans notre pays natal [ par Majo Raffin ]

Nous revenons d'Algérie. Souvent, durant notre séjour, j'ai pensé à ce que j'allais écrire pour la prochaine Gazette.
Vous faire partager notre admiration pour ce pays aux paysages si beaux, si divers : montagnes, hauts plateaux, plages immenses ou petites criques, côtes déchiquetées, mer étincelante, désert sans fin. Oui tout cela décrit si bien l'Algérie ; mais voilà nous n'étions pas des touristes.
Nous sommes retournés dans notre pays natal. Nous l'avions quitté il y a quarante-trois ans.
Que dire de l'émotion qui nous étreint lorsque l'avion rejoint Bône ? Je veux me maîtriser mais lorsque nous posons nos pieds sur le sol natal, je ne vois plus rien. Autour de moi j'entends plusieurs fois répéter : « Bienvenue chez vous ! » Yvan demande pourquoi les autres passagers reconnaissent notre origine, « il suffit de regarder votre femme et ses yeux embués de larmes. »
Yacine, celui qui va être notre « taxiteur » nous prend en charge et déjà nous propose un détour pour revoir le quartier de mon adolescence. Nous avons du mal à nous repérer, la ville s'est tant agrandie. Pourtant je reconnais l'usine qui jouxtait l'école que dirigeait ma mère. Le quartier était pauvre, il l'est bien plus encore, mais nous sommes accueillis chaleureusement. Un petit attroupement se forme, les questions pleuvent : « Où sont maintenant Pierre, Jean, Xavier ? Pouvez-vous les rechercher pour nous ? » Les deux écoles nous ouvrent leurs portes, les cahiers anciens sont mis à notre disposition. J'y retrouve les noms de nos amis instituteurs, leur carrières… Et mon appareil numérique se met en marche.
Nous rejoignons le centre-ville dont le cœur est un cours formé de vastes allées piétonnes ombragées telles les ramblas de Barcelone. Ce cours Bertagna, rendez-vous de tous les amis et copains qui nous ont vu de quinze à vingt ans déambuler de longues heures chaque soir ; joyeuses bandes, tous amateurs de jazz et danseurs sans fin de rock'n'roll. Tout d'un coup nous rajeunissons et nos pas sont plus légers. Drôle d'impression…
Les promeneurs nous arrêtent tous les cent mètres, amicalement. Tiens ! Voilà « L'ours polaire », le kiosque qui nous a servi tant de créponnets et de cornetski ; dommage, la machine est en panne, mais que les vrais jus d'oranges acidulées sont délectables ! Bientôt, comme sur la place de Villedieu, nous ne tardons pas à être quatre, six et enfin huit autour de notre table. La conversation est des plus libre, les anciens critiquent pêle-mêle, le gouvernement, l'armée mais surtout l'exode rural qui fait que les villes du littoral s'étendent de plus en plus, anarchiquement, rognant surtout les plaines si fertiles.
Ces premiers jours à Bône sont riches d'émotions et de rencontres, émotion trop forte pour Yvan lorsqu'il franchit le seuil de son lycée. Interne de 1945 à 1952, il se retrouve projeté plus de soixante ans en arrière et pourtant les lieux non pas changés, même le vieil eucalyptus trône toujours au milieu de la cour. L'équipe administrative du lycée nous entoure, nous offre leur amitié et leurs roses aux mille parfums.
J'envisage d’aller à Djidjelli ma ville natale. Je n'y suis jamais retournée depuis 52 ans, pourtant deux personnes font plus de trois cents kilomètres pour venir nous chercher. Je peux difficilement expliquer ce qui se passe. Pendant les quelques jours de notre séjour, je ne vais plus être « madame Raffin » mais « mademoiselle Théolat ». Même Yvan sera le mari de mademoiselle Théolat...
Je remets mes pas dans ceux de la fillette de 12 ans. La ville ancienne a peu changé, j’y retrouve mes quartiers et presque religieusement j'arpente les rues ; la mairie est toujours aussi blanche, les deux écoles ont toujours une vue fantastique sur le port, seuls les arbres des deux grandes avenues ont souffert : un massacre à la tronçonneuse semble les avoir frappés.
Partout, nous sommes accueillis comme des enfants du pays, durant six jours presque tout nous sera offert : hébergement, repas, voiture ou taxi. Nous comprenons vite que nous ne devons pas admirer un objet par crainte de le recevoir en cadeau.
Bien sûr, tout n'est pas idyllique. La ville nouvelle, telle une pieuvre, a dévoré tous les bois des collines et la nouvelle route commence à détruire une des plus belle corniche du monde. Le gouvernement fait des travaux désastreux ; sous prétexte de créer une base militaire, l'accès au port est interdit. Seuls deux vieux bateaux de l'armée y finissent leur vie.
Il a donc fallu construire un port pour les pêcheurs juste devant une plage qui faisait l'admiration de tous. Ce nouveau port s'ensable régulièrement et la plage se recouvre de terre. Un splendide établissement, Le Casino, perd les trois quarts de son charme.
Une véritable gabegie semble atteindre l'Algérie.
Malgré tout, nous sommes heureux, les Djidjelliens nous parlent de mon père, m'accompagnent lorsque je vais me recueillir sur sa tombe. Ils insistent pour que la plaque de marbre que je veux y poser soit faite immédiatement pour que je puisse l'installer moi-même. Ils m'offrent leurs souvenirs, un vieux cahier où sont inscrites toutes les inhumations. J'y retrouve le nom de mon père, de ma grand-mère et d'une nounou. Un cordonnier m'offre des photocopies du mémoire d'un normalien, parce que j'y figure, et tant de choses encore…
Nous devons leur promettre de revenir, ce que nous faisons avec joie car nous ne parlons plus que de notre prochain voyage.
La dernière nuit, nous désirons la passer dans une des chambres du fameux Casino où chaque pièce est remplie de souvenirs. Sur la terrasse, je revois tous nos amis réunis après une belle journée estivale. L'immense salle à manger de plus de quatre cents mètres carrés ne comporte aucun pilier. Sur le grand mur du fond la très gande toile représente une bataille navale qui nous a tant fait rêver enfant. Nous nous levons la nuit pour admirer la mer et imprégner nos yeux de ce paysage que nous quitterons demain.
Lorsque nous ré-glons notre note, le directeur demande à me voir et nous offre une autre nuit. Comprenant que nous ne pouvons retarder notre retour, son offre sera maintenue lors de notre prochain séjour.
Je quitte mes amis sans trop de regrets car je sais que nous reviendrons.
Bientôt nous serons de retour à Villedieu et je sais que mes nuits y seront plus sereines.









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Quelques instants de la vie des Quietils [ par Anne-Laure Gros ]

L'aventure est belle et continue de nous emmener à la découverte d'un ailleurs.

En 2006 au Canada pour le festival Juste pour rire de Montréal ; en Europe : Hollande, Belgique, France.

En 2007, après Israël, ce sera l'Espagne, l'Allemagne, la Suisse, la Belgique, l'Italie et bien sûr la France.

En quelques lignes, je vais vous raconter notre dernière prestation au festival de théâtre d'Haïfa en Israël du 2 au 8 avril.

Une petite semaine avant la date prévue nous n'avons toujours pas confirmation de l'option (contrat non signé, pas de billet d'avion). À vrai dire nous avons reçu la confirmation deux jours avant et les billets la veille. Nous nous attendons à tout au niveau de l'organisation sur place.

Nos Quietils vont voyager en soute, compressés dans quatre valises, seules leurs têtes seront avec nous en cabine. Lors de l'embarquement à Amsterdam, le contrôle en douane a été très long : « qu'est-ce que nous allons faire ? pourquoi ? pour qui ? comment ? qui a fait les bagages ? » Nous sentons que nous allons vers un pays que je dirais sensible.
À l'arrivée à Tel-Aviv, nous découvrons un pays méditerranéen qui rappelle la végétation aride des alentours de Marseille. Il y a quand même quelques champs d'orangers, des eucalyptus, des figues de barbarie, de grands mimosas en fleurs et des palmiers dattiers.

Haïfa le 4 avril.
Notre première journée de festival n'a pas été facile, les marionnettes nous semblent plus lourdes et plus chaudes. Nous devons aussi changer de lieu au dernier moment. Les deux premières sorties n'ont pas été faciles. Il y a beaucoup d'enfants et le contact est assez physique, nous avons du mal à imposer un espace de jeu, les autres compagnies ont le même problème. La direction décide donc de nous faire sortir avec un gardien, il a un pistolet à la ceinture, tout de suite ça en impose !
C'est marrant comme les codes corporels sont universels, peu importent la langue, la religion… Comme partout les gens parlent beaucoup à nos marionnettes et finalement nous nous comprenons assez bien.

Haïfa le 5 avril.
Depuis notre arrivée, c'est Pessah, la pâque juive, et il est interdit de manger des aliments à base de farine levée, nous nous contentons donc de pain azyme qui est une galette très fine sans levain et sans sel. C'est la seule période de l'année où les pratiquants ont le droit de se déplacer hors de leur ville en voiture. Aujourd'hui nous ferons trois sorties, il fait chaud, nous perdons des litres d'eau. Nous avons eu un article dans le grand journal, ça fait toujours plaisir.

Haïfa le 6 avril.
Dernier jour, on ne joue que deux fois, le festival ferme vers 15 heures. Ce soir, c'est Shabbat jusqu'à dimanche. Pendant Shabbat, les pratiquants n'ont pas le droit de conduire, de toucher un interrupteur (ascenseur, télé, etc.) Tous les magasins sont fermés ; nous aurons du mal à trouver des restos ouverts.
Parfois dans la rue, durant le festival, nous croisons des familles dont l'homme porte un revolver à la ceinture. Nous apprenons que ce sont des colons israéliens. Ils ne se sentent pas en sécurité, une arme à la ceinture les rassure. Drôle d'impression…

Haïfa le 7 avril.
Jour de relâche. Nous partirons cette nuit à une heure du matin. Nous nous baladons dans Haïfa, c'est Shabbat, les rues sont donc désertes. Nous pouvons enfin manger dans le quartier arabe où tout est ouvert. Nous sommes fatiguées et la nuit sera longue…





Charmya, Tobom et Nitro à Chassepierre en Belgique...



... à Nice en France



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BUISSON

Mil neuf cent quatorze, mil neuf cent… dix-neuf [ par Angélique Dautreppe ]

Comme toute bonne Buissonnaise qui se respecte, j'ai éprouvé moi aussi le besoin d'apporter mon grain de sel sur la commémoration du 11 novembre. J'aurais également pu parler des nouvelles toilettes publiques puisqu'à Buisson, visiblement, l'un ne va pas sans l'autre (phénomène inexplicable) mais ce dernier sujet m'a beaucoup moins inspirée.

Dans les petits villages qui jouxtent le chemin des Dames, dans l'Aisne, les monuments aux morts ne sont guère plus fréquentés le 11 novembre qu'à Buisson. On marche encore sur les stigmates de la guerre, mais on n'en parle pas plus que ça. Là-bas, « on voit », et même si on le voulait, on ne pourrait pas oublier. Tout est là pour nous rappeler l'horreur ; que ce soit les cimetières militaires à perte de vue, les vestiges que l'on retrouve encore aujourd'hui, çà et là, en labourant un champ ou en bêchant un jardin, il n'y a qu'à se baisser… Beaucoup ont leur musée du souvenir à demeure.

On trouve aussi, au milieu de nulle part, des petites plaques sur lesquelles est inscrit qu'avant, il y avait ici un village. Dans ces communes fleurissent aussi des musées que nous visitons, parfois quand le cœur nous en dit, mais pas forcément le 11 novembre de chaque année. On y entre avec respect comme dans un lieu sacré.
« L'tiot qui s'fourre les doigts dans le nez, c'est la taloche assurée ! »

Là-bas, les souffrances de la guerre ont été telles que l'on peut encore les percevoir aussi longtemps après. Cette région a gardé les séquelles évidentes de blessures qui ne se refermeront peut-être jamais. L'heure de la victoire a été aussi celle du bilan. Dans le cœur des gens, la douleur qui a traversé les générations a pris le pas sur les tenants et aboutissants de cette guerre, les traumatismes et les mutilations sur les réjouissances de la victoire. Ainsi, les commémorations de l'armistice laissent pour beaucoup un arrière-goût d'amertume.

Alors, commémoration ou non ? Avec ou sans la Marseillaise ? Ces questions qui, même si les différentes opinions ont failli déclencher la troisième guerre mondiale à Buisson, peuvent paraître aussi futiles que la métamorphose de la caverne du Dragon1 face à l'ampleur et la gravité de l'évènement. Elles donnent à penser que la fréquentation décroissante des monuments aux morts, le 11 novembre, ne révèle pas forcément une ingratitude ou une indifférence croissante. Il semblerait même que plus le temps passe, plus on prend conscience de ce qu'a pu être l'horreur de cette épuisante et meurtrière guerre des tranchées. Quatre-vingt-dix ans après elle force encore à la réflexion et suscite le débat.

Les absents du 11 novembre ne sont pas forcément « ceux qui ne savent pas, qui ne sauront jamais »2, ils sont peut-être ceux qui ne peuvent s'empêcher de penser que, même si parfois « combattre pour la liberté se paie par le sang… »3, cette victoire-là aura coûté très « chair ».


1. Voir suite en italique.
2. Cf. La Gazette n°42.
3. Cf. La Gazette n°45.



LA CAVERNE DU DRAGON

Sur le chemin des Dames, il y avait une petite maison où l'on pouvait aller frapper et demander à visiter. Le bonhomme ne refusait jamais l'entrée de la caverne du Dragon. Il se munissait de son indispensable lampe-torche. Nous descendions dans un trou souvent boueux (là-haut, il pleut presque tout le temps) qui mène aux galeries. Là, on « voyait », on écoutait et c'est à chaque fois avec une grande émotion que l'on regagnait la surface.

Plus tard, j'ai voulu faire découvrir ce lieu à mes enfants et j'ai eu le choc de découvrir que la caverne du Dragon ne ressemble en rien à ce qu'elle a été. La petite maison a été détruite, le bonhomme et sa lampe-torche ont cédé la place à des hôtesses d'accueil et des néons. Dans l'entrée, qui fait penser au hall d'un hôtel quatre étoiles sont disposés des paillassons pour de ne pas souiller le carrelage miroitant, imitation marbre avec éclairage intégré, qui remplace la terre battue. Cette terre foulée par les soldats français et allemands qui tentaient désespérément de survivre avec le mince espoir que la mort ne conclurait pas leur inévitable rencontre avec l'ennemi. On a quand même laissé un peu de cette terre-là, mais l'interdiction d'y marcher est formelle ! (sous peine de taloche.)

Il y a des horaires de visites, des présentoirs avec des dépliants. Ceux en français, ceux en anglais, ceux en allemand, c'est la moindre des choses. On a envie de crier au scandale, au sacrilège à la profanation même ! Mais on « voit », on écoute, et quand on remonte à la surface (en ascenseur, s'il vous plaît) on s'aperçoit que l'émotion est la même.







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Communiqué municipal [ par Liliane Blanc, maire de Buisson ]

Dans le programme de travaux création d'un jardin public et réfection du chemin de la Fontvieille, il n'est pas prévu que le chemin soit goudronné. Il a été restauré afin de faciliter aux habitants des nouvelles constructions, et plus particulièrement aux piétons, l'accès au village.

Le mur de soutènement de la place de Verdun menaçait à plusieurs endroits de s'effondrer. Les causes de ces dégâts étaient le chaussement de la place, les infiltrations d'eau de pluie sans évacuation, et les racines du platane. Il a dû être entièrement refait pour une meilleure solidité, il est flambant neuf et se patinera avec le temps. La partie la plus haute sera complétée par un garde-corps, réalisé par David Abély, employé communal. Ce garde-corps sera identique à celui existant, réalisé en 1997 par Henri Haut, employé communal à cette époque. Félicitations à nos employés d'hier et d'aujourd'hui pour leurs réalisations.

Coupe de bois dans le vallon de la Fontvieille, sous la ligne EDF : c'est EDF seule gestionnaire de ses lignes qui a commandé et fait exécuter les coupes de bois et élagages sous et aux abords de la ligne, pour raisons de sécurité. Il n'entre pas dans les compétences de la municipalité d'intervenir dans ces travaux.

Tout habitant de la commune est invité à se renseigner en mairie lorsque se présentent des questions de cette nature.

le 10 avril 2007.







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Une poignée de citoyens pour une poignée de souvenirs [ par Jean Housset ]

Certes, nous aurions pu être plus nombreux... si l'on se souvient bien de l'importance de l'événement commémoré.

Mais comment reprocher aux citoyens ordinaires de ne point apprécier ce genre de « plaisir », lorsque « l'exemple vient d'en Haut » (si l'on peut dire) et que le Premier Magistrat du Pays, lui-même, préfère aller se baigner en Méditerranée... et le fait savoir !

Une satisfaction, tout de même : quatre enfants, cette année, se sont ajoutés aux adultes. Soit une augmentation de 400 %, puisqu'habituellement, on n'en comptait qu'un !

Leurs petits bouquets de fleurs se sont ajoutés à la gerbe municipale, et cette complémentarité juvénile faisait chaud au cœur.
Le soleil était de la partie, un léger mistral continuait de chasser les nuages qui nous avaient bien trempés la semaine d'avant.

Evidemment, le vent gênait l'audition du discours prononcé par le maire. Mais de temps en temps, en bonne pédagogue, Liliane Blanc haussait le ton, notamment en citant les paroles de Jean Moulin : « Chercher ce qui vous unit plutôt que ce qui vous divise... »

Et puis on est allé trinquer à la mairie, ou plutôt ce qui en tient lieu actuellement : la salle des fêtes provisoirement aménagée jusqu'à ce que la « nouvelle mairie » soit prête (vers la fin de l'année 2007).

Les représentants des deux communes solidaires étaient, bien sûr, présents : Jacky Maffait, pour Villedieu ; Nadine Tortel, veuve de Marcel qui jusqu'à l'an dernier avait porté haut son étendard, pour Buisson ; et les porte-bannières des trois époques historiques : 14-18, 39-45, CATM.

Jacky Barre, Michel Muller, et Philippe Puigmal, ont conduit le cortège, puis se sont esquivés pour assurer la même cérémonie à Villedieu.

Mêmes causes, mêmes combats, mêmes souvenirs !







Liliane Blanc en compagnie de quatre jeunes Buissonnais



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Résultat des élections présidentielles

Inscrits 210  
Abstentions 22 10,5%
Votants 188  
Blancs et nuls 2 1%
Exprimés 347  
Olivier Besancenot 8 4,3%
Marie-George Buffet 8 4,3%
Gérard Shivardi 6 3,2%
François Bayrou 31 16,7%
José Bové 11 5,9%
Dominique Voynet 2 1%
Philippe de Villiers 7 3,8%
Ségolène Royal 37 19,9%
Frédéric Nihous 6 3,2%
Jean-Marie Le Pen 29 15,6%
Arlette Laguiller 1 0,5%
Nicolas Sarkozy 40 21,5%


Inscrits 210  
Abstentions 17 8%
Votants 193  
Blancs et nuls 11 5,2%
Exprimés 182  
Nicolas Sarkozy 98 53,8%
Ségolène Royal 84 46,2%


Vide-grenier [ par Le bureau de Buisson loisirs et fêtes ]

À Buisson le 29 avril, dixième vide-grenier déjà ! Le premier avait eu lieu en 1998 à l'initiative de Marie-Claude Chèze. Cette année 46 participants avaient pris place au cœur du village.
L'ambiance était conviviale et à la dimension de Buisson.
Un grand merci à tous ceux qui ont participé à l'organisation et à l'intendance : Marie-Carmen Florini, Jocelyne Cottereau, Angélique Dautreppe (à la pâtisserie et à la buvette), Ludovic Dumas, Claude Mens, Philippe Puigmal (pour les bras). La buvette a été bien accueillie.
Merci à Jean Housset qui par sa disponibilité a « sauvé » la rupture de stock des sandwiches dépassés par leur succès.
À l'année prochaine.







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LE PALIS

La Cambuse [ par Brigitte Rochas ]

La belle saison est là, les premiers vacanciers arrivent. Dans le quartier, où s'arrêtent-ils ?... à La Cambuse.
Située à trois kilomètres de Vaison, en direction de Villedieu, l'aire naturelle de camping de La Cambuse, ouverte dès le mois de mai, les attend. Là, Martine et Pierre les accueillent dans cet espace calme entre vignes et oliviers.

Sur une colline de safre à l'abri du mistral, les caravanes, les tentes, les mobile-homes se partagent l'ombre des chênes et des pins ; l'aménagement des installations permet l'accueil des handicapés et facilite leur vie quotidienne.
Pour les vacanciers à la recherche d'un repos bien mérité, le soleil, le calme, la piscine, la pétanque, le ping-pong font de leur séjour un moment privilégié.

La découverte de la région prend une grande part dans cette réussite : la richesse du patrimoine historique, la diversité des animations culturelles locales ou nationales, la pratique d'activités sportives (cyclisme, équitation, randonnée), la cuisine régionale souvent servie en plein air, les marchés provençaux où sont exposés les produits du terroir, la découverte des vins du pays offrent l'occasion d'un autre regard sur les environs.

La Cambuse est une aire naturelle de camping qui a ouvert en 1995. Cette activité a apporté un complément de revenus très utile dans cette petite exploitation. Elle répond aussi au désir de faire découvrir notre pays et sa qualité de vie. Le plaisir de rencontrer des personnes venues d'autres régions ou d'autres pays, souvent du nord, est aussi un facteur déterminant de ce choix.

La création d'une aire naturelle de camping obéit à un certain nombre de contraintes :
- sa capacité d'accueil est limitée à 25 places,
- les propriétaires-exploitants doivent résider et vivre sur place...

Les campeurs se sentent si bien à la Cambuse que certains ont décidé de laisser là leur « maison » de détente pour y revenir plus fréquemment.
D’autant plus que leurs animaux de compagnie sont les bienvenus.

À La Cambuse, Martine et Pierre ont rencontré de très nombreux amis devenus aujourd'hui d'excellents ambassadeurs de la Provence.









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Pique-nique [ par Renée Biojoux ]

Chaque année, les responsables de l'association les Amis de l'école du Palis, organisent un pique-nique pour les gens du quartier. M. et Mme Léthurgie nous font chaque fois le plaisir de nous accueillir chaleureusement au camping du Palis dont ils sont les responsables. Nous ne les remercierons jamais assez.

Cet espace est vraiment le lieu idéal pour ce genre de manifestation.
On dit « pique-nique » mais le terme n'est pas vraiment approprié puisque tables, chaises, frigos, sous un grand espace couvert, sont mis à notre disposition.

C'est le 1er mai dernier et, malgré les prévisions météorologiques plutôt pessimistes, qu'une quarantaine de personnes est venue les bras chargés de victuailles.
Une fois de plus, les cuisinières ont déployé leurs talents pour nous préparer un buffet froid apprécié par tous. Beaucoup de plats bien garnis, tous plus délicieux les uns que les autres, qu'ils soient salés ou sucrés.
Il est à noter que, sans se concerter, il n'y avait pas deux plats semblables, comme quoi les Palissoises ont de bonnes idées variées. Mais est-il nécessaire de le préciser ?

Pour nous mettre en train, l'apéritif a été servi sur une grande table, dressée sur l'herbe, devant le préau. Nous avons craint, un moment, que la pluie ne vienne mettre de l'eau dans notre pastis, vin cuit et autres, mais seulement quelques gouttes nous ont accompagnés et n'ont pas atteint notre bonne humeur.

Le repas a suivi, animé par les conversations qui allaient bon train à mesure que le soleil revenait et que coulaient le rosé Fraîcheur d'été du domaine du Gros-Pata, le rouge Vénus Laurée de la cave de Vaison, et nombres d'autres breuvages, tous aimablement offerts.

Après avoir bien mangé, bien bavardé, nous nous sommes séparés, non sans dire « à l'an que vèn, se sian pas mai, que sieguen pas mens. »







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PATCHWORK

Coquinerie [ par Paule Gillet ]

Tout le monde connaît les fables de Jean de la Fontaine, célèbre poète du XVIIe siècle.

Mais savez-vous qu'il est aussi l'auteur d'un grand nombre de contes que je qualifierais de « coquins » ?

En ces temps de mai où les amoureux désirent convoler en justes noces1, je vous propose la lecture de ce petit conte :

Colin

Colin, faisant préparer sa Maison
Pour recevoir son Epousée,
Trouva sa Servante Alison,
Au plaisir de l'Amour fortement disposée.
Sans perdre le temps à songer,
Il se servit de l'heure du Berger,
Et commençoit l'amoureux badinage.
Quand sa mere, arrivant, le surprit sur le fait,
Et lui dit : « Insolent ! Ce soir, à ton souhait,
N'auras-tu pas un joli pucelage ?
Colin sans s'étonner dit « Mere, tout beau !
Ne vous mettez pas en colére…
Je ne gâte point le mistére :
J'aiguise seulement pour ce soir mon couteau. »


Ce texte original de Monsieur de la Fontaine, est écrit dans l'orthographe de l'époque.

Le livre du bibliophile, Georges Briffaut, Editeur. Paris.
Illustrations de Paul-Émile Bécat.
Année de parution : 15 février 1929.


1. Notre ami Jacques Sals, ancien Buissonnais, actuel Saint-Marcellien et de surcroît, lecteur de La Gazette, a eu justement l'idée de « s'épousailler » avec Marie Bellanger, estrangère de Mérindol-les-Oliviers, le 19 mai de cette année. Il s'y retrouvera peut-être… Quoi qu'il en soit, hommage leur est rendu…







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« Kaluwo » [ par Isabelle Auzance ]

C'est lors de la première édition du « Festival Mic Mac » de Vaison-la-Romaine, voué aux musiques actuelles, qu'un public venu nombreux, a pu découvrir la prestation du groupe Kaluwo, dont un des membres fondateurs n'est autre que Marlène, professeur de l'atelier « voix » à l'école intercommunale de musique.

Un spectacle original, où les petites percussions, la pureté des voix, le tempo inébranlable de la guitare de Marlène et les sonorités confondantes de la flûte créent une alchimie qui nous transporte et nous laisse entrevoir, comme par magie, le fleuve, l'oiseau, la femme sur le chemin du puits...
Un voyage à travers différentes contrées d'Afrique, du Mali à la Guinée en passant par les mystérieuses forêts du Congo et l'Afrique du Sud comme ultime étape ; un émaillage de sonorités et de couleurs variées qui permet de réaliser la richesse et la diversité de ce continent.

« Fabala, hommage aux ancêtres », le titre de l'album, reflète l'esprit et la sincérité des textes dont la fraîcheur, peut-être un peu naïve, n'a pu tempérer l'enthousiasme et le respect du public vaisonnais. « Fabala, hommage aux ancêtres » est une voie à redécouvrir, peut-être un chemin à explorer !

Pour tout renseignement : contactbegaud.christophe@neuf.fr







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Gros mot odorant [ par Bernadette Croon ]

Les premiers mots que l'on apprend dans une langue étrangère sont souvent des gros mots... À ce propos, connaissez-vous l'origine du mot anglais « Shit » que nous aurons la décence de ne pas traduire ici ?
Un peu d'histoire...
Au XVIe et XVIIe siècle le fumier était un commerce. Il fallait donc le transporter par tous les moyens et entre autre, le bateau.
Pour que le poids ne soit pas trop excessif, on le séchait. Une fois stocké dans le bateau il fallait faire attention que ce fumier ne prenne pas l'eau, parce qu'en milieu humide, il dégage du gaz méthane qui s'enflamme à la moindre étincelle. Certains bateaux en ont fait la triste expérience.
Pour éviter cet inconvénient le fumier devait être stocké en hauteur... Ce qui se dit en anglais : « Stock hight in transport ».
Remercions monsieur Roman Tomzak pour cette information linguistique.


Euthanasie [ Texte proposé par René Kermann ]

Ma femme et moi étions assis dans le lit la nuit dernière, discutant des choses de la vie. Nous parlions de l'idée de vivre ou mourir, et je lui dis :
« Ne me laisse jamais vivre dans un état végétatif, dépendant d'une machine et de liquides. Si tu me vois dans cet état, débranche tous les éléments qui me maintiennent en vie. »

Sur ce, elle s'est levée, a débranché le câble de la télé et m'a enlevé ma bière.

La salope !!!


Nous avons goûté, et nous avons aimé !

Sajour lodeh

• un peu d’huile
• 1 oignon et 2 gousses d'ail
• 2 carottes
• 250 g de haricots verts et 1 poireau
• 1 boite de pousses de soja
• 1 pincée de coriandre
• 1 pincée de gingembre
• 1 pincée de sucre
• 1 cuillère à soupe de sauce soja
• 1 pointe de purée de piment
• le jus d'un demi citron

Émincez les légumes. Mettez l'huile dans un wok ou dans un fait-tout, et faites revenir les carottes. Ajoutez l'oignon et les haricots Laissez cuire à feu moyen. Quand les légumes sont presque cuits (il faut qu'ils restent craquants), ajoutez le poireau et l'ail. Remuez jusqu'à ce que le poireau soit cuit. Rajoutez les épices et le soja. Servez chaud avec du riz.

Saté babi

• un peu d’huile
• 300 g de sauté de porc
• de l’ail, de la sauce soja, du vin et du sucre


Coupez les morceaux de porc en petits dés. Mélangez la sauce de soja, le vin et le sucre. Ajouter l'ail et faites mariner pendant une heure. Faites chauffer l'huile et ajoutez le porc que vous aurez égoutté. Remuez pendant quelques minutes. Servez avec une sauce saté.

Sauce saté

• un peu d’huile
• 1 échalote et 2 gousses d'ail
• 3 verres d'eau
• 3 cuillères à soupe de beurre de cacahuète
• 1 pincée de gingembre et une de cumin
• 1 pincée de sucre
• le jus d'un demi citron
• 1 cuillère à café de sauce soja
• 1 pointe de purée de piment

Dans une casserole faites chauffer l'huile et faites revenir l'échalote et l'ail (en faisant très attention). Ajoutez le beurre de cacahuète et l'eau. Remuez jusqu'au moment où vous obtenez une pâte homogène. Rajoutez les épices et servez chaud.

Recette indonésienne par Bernadette Croon


Li grandis obro [ par Paulette Mathieu ]

Li faraoun an forço basti de piramido, de temple, n'en vos n'en vaqui, e ben d'àutri causo que poutiron1 dou sable. Li Rouman e li Grè an près la seguido2. De ço qu'an fa, n'en resto pas mau, ben aclapa souvènt, mai proun pèr que pousquen lis amira. A l'Age Mejan3, se bastigué un fube4 de gleiso. Li rèi e la noublesso se faguèron de castèu. De tout aco i'a de bèu reste, d'abord qu'èron basti soulidamen.
D'aquèu tèms lou prefabrica èro pas encaro enventa, ni lis agloumerat, etc.
Lis oubrié èron belèu pas trop paga, mai, se fasien pas li 35 ouro, i'avié proun de festo chaumado tout l'an pèr se pausa un pau. Aussi, coume li chantié èron pas soumes i penalita de retard, duravon de tèms : faugué mai de 40 an à Herode pèr basti lou nouvèu Temple de Jerusalem. E parlen pas de quant duré la coustrucioun di piramide, ni meme de nosti catedralo.
Adounc, disen que, de ço qu'es esta espargna pèr lou fio, li guerro, li revoulucioun, n'i a encaro forço. Soulamen, meme s'aquèli coustrucion soun soulido, au long dis an i'a de causo que se degaion, li tèulisso pèr eisemple. Lou mistrau, quand boufo fort, saup ben desplaça li tèule, la pluieo trovo un pichot passage e, pau à cha pau5, rousigo lou basti, li fusto e, un bèu jour, l'aigo davalo dedins.
Es ço qu'es arriva, i'a 3 o 4 ans, à la gleiso de Vilodiéu. Ero l'enterramen d'un membre de la counfrarié de St Vincèns. Plouvié à bro6. Si coulègue counfraire s'èro mes dins la capello de la Vierge. A la fin de l'oufice, un d'entr'èli vengué me trouva : « Venès vèire, plou tant que pou dins lou counfessiounau. »
D'efèt, la pluieo trespiravo7 dins la muraio e avié fini pèr tout travessa, tout èro bagna. Tre la duberturo de la Coumuno anère vèire l'ajoun de permanènço pèr lou prega de veni coustata li degai senso espera.
Lou Counsèu a pres ate, a fa veni d'ome dou mestié qu'an estima lou pres de la reparacioun. An demanda de suvencioun. Lis an outengudo : 30 000 C (La Gazette n° 41 p.19), soumo counfiernado pèr uno lettro de Thierry Mariani, d'abriéu 2007, qu'en visto di legislativo nous ramento8 ço qu'à fa pèr Vilodiéu.
E, dins la lettro cantounalo n°2 de fébrié darnier, paragrafo « Patrimoine » Claude Haut anouncio 10 000 C suplementàri. Coume dis La Gazette de setèmbre 2006 : « emé aquelo suvencioun lou doursié es acaba e lou travai dèu pousqué coumença lèu. »
L'espèr fai viéure. Pamèns faudrié pas espera trop de tèms. Pèr ço que, se la secaresso dis estiéu passa a empacha que i'ague d'aùtris inoundacioun dins la gleiso, resto que l'umideta i'èi toujour e que lou crespi de la muraio countunio de se destaca (n'ai acampa uno pleno palo la viho de la 1° coumunioun). Aven toujour poù que li pèiro lachon à soun tour e que lou tablèu s'espoùtisse9 sus la testo de quaucun.
Es verai que Vilodièu s'es engaja dins d'obro pèr la coulèitivita :
- la salo coumunalo Garcia,
- l'outau dou « dispareigu »,
- quaùqui mens grand chantié, coume l'enlevamen di caialas davans moun oustau (gramaci au Counsèu e en aquèli qu'an buta à la rodo10 pèr qu'aco se fague), l'arrenjamen de l'entour di platano.
Alor, fau espera que, lou chantié de l'oustau dou “despareigu” acaba, lou proumié chantié à veni sara aquèu de la gleiso.


1. poutira : tirer - 2. seguido : suite - 3. Age Mejan : Moyen Age - 4. fube : foule, quantité - 5. pau à cha pau : peu à peu - 6. bro : seau - 7. trespira : s'infiltrer - 8. ramenta : rappeler - 9. s'espouti : s'écraser - 10. buta à la rodo : pousser à la roue.


Sudoku du 45

   
A gauche, solution de la grille facile. A droite, solution de la difficile.


Sudoku

Ce sudoku est d’un niveau facile. Il nous est proposé par Axel Bise du Palis. Rappelons que chaque ligne, chaque colonne et chaque carré ne contiennent qu’une seule fois les chiffres de 1 à 9.



Les saints de glace [ par Paulette Mathieu ]

Voici la traduction du texte en provençal de Paulette Mathieu, paru dans le numéro 45 de La Gazette. Cette traduction a été faite par Paulette Mathieu elle-même.

À l'heure où j'écris, nous sommes au milieu du mois de mars et nous ne savons pas encore si l'hiver est passé, puisque nous ne l'avons guère vu. Nous le verrons peut-être de moins en moins si la terre continue de se réchauffer. Alors j'ai décidé de parler des saints de glace – même si ce n'est pas encore le moment où on les redoute – avant que leur souvenir ne s'évanouisse comme la banquise ou les glaciers alpins sous l'effet du réchauffement.
Depuis longtemps, vers la fin d'avril ou au début du mois de mai, on parle assez des saints de glace qui sont, dit-on, responsables des gelées. Rappelons-nous ce que les anciens en disaient.
Le nom de ces saints est variable, les gens du Nord citent Mamert, Gervais ou Pancrace, qui sont fêtés dans la première quinzaine de mai. Ici, nous ne connaissons pas ces saints, du moins comme dévastateurs de récoltes. Les nôtres sont plutôt Georges, le 23 avril, Marc, le 25, Eutrope le 30 et Sainte-Croix, le 3 mai.
Le proverbe dit : « En avril, ne te découvre pas d'un fil » et il ajoute : « En mai, fais ce qui te plait ».
Nous pourrions plutôt dire : « En mai, méfie-toi, il risque d'y avoir des dégâts ».
Dans d'autres endroits, c'est encore d'autres saints qui amènent le gel. Cela s'explique : les pauvres saints ne sont pour rien dans les coups de froid qui peuvent anéantir les récoltes. Selon que les lieux sont au nord ou au midi, en plaine ou en hauteur, le printemps arrive plus ou moins tard.
C'est comme la lune rousse : si le ciel est clair, il risque plus de geler, que la lune y soit ou n'y soit pas. Ce n'est pas la lune qui est fautive, mais plutôt le manque de nuages qui ne sont pas là pour couvrir la terre et l'empêcher de se refroidir.
Nos aïeux ne savaient pas trop ce qui se passait et ils attribuaient les effets à ce qu'ils connaissaient : la lune et les fêtes du calendrier. Maintenant, si nous connaissons mieux la cause des manifestations atmosphériques et même si depuis longtemps on dit que le temps est détraqué, nous faisions toujours confiance aux vieux proverbes qui se trompaient rarement, étant le résultat de remarques faites au long des siècles par ceux qui nous ont précédés, à une époque où ils ne pouvaient pas ouvrir la télé pour voir le temps qu'il fera dans les prochains jours, ni téléphoner à la station météo de Carpentras pour avoir les prévisions (encore que, malgré tous leurs appareils, ils se trompent de temps en temps).

Pourrons-nous continuer à nous appuyer sur ces proverbes, ou bien... ?
De toute façon, comme nous n'avons pas grand pouvoir sur le temps, il faudra le prendre comme il vient.


Elle Thébais de la 45

Pour la première fois dans notre numéro 45, Elle Thébais nous proposait de découvrir un proverbe caché grâce à un jeu.
Voici le proverbe qu’il fallait trouver et les réponses qui permettaient d’y arriver :

« À bon vin point d’enseigne »


1. Le mot mannequin est d’origine hollandaise.
2. Kennedy a dit : « Ich bin ein Berliner ».
3. La Ronde de nuit a été peinte par Rembrandt.
4. Shakespeare a écrit Le Marchand de Venise.
5. Le chef indien Géronimo était Apache.
6. L’indigo est de couleur bleue.
7. Julien Courbet présente Sans aucun doute.
8. Obispo chante L’île aux oiseaux.
9. Delon a joué dans Borsalino.
10. Grissom est le chef des Experts à Las Vegas.
11. Les huîtres plates viennent de Belon.
12. Jean-Baptiste Bernadotte est l’ancêtre du roi de Suède.
13. Christophe Colomb selon ses dernières volontés est enterré à Saint-Domingue.
14. La France a des frontières terrestres avec 7 pays.
15. Philadelphie était jusqu’en 1800 la capitale des Etats-Unis.
16. Le mot aigle est masculin et féminin.
17. Lula da Silva est le président du Brésil.
18. Quant a inventé la minijupe.
19. Un incontournable n’est pas un verre de bière.
20. Un alexandrin a 12 pieds.
21. Marie n’est pas un livre de Stephen King.


Le proverbe caché [ par Elle Thébais ]

Répondez aux questions, puis reportez la lettre correspondante dans la grille. Vous trouverez un proverbe.




1. Quel président des États-Unis était un acteur ?
S - Nixon
T - Clinton
U - Reagan

2. Laquelle n’est pas une danse ?
R - la chaconne
S - le quadrille
T - la garçonne

3. Qui est l’auteur du Misanthrope ?
M - Rousseau
N - Molière
O - Racine

4. Velasquez peignait au :
A - XVIe siècle ?
B - XVIIe siècle ?
C - XVIIIe siècle ?

5. Quel était le nom des prêtres en Gaule ?
H - Augures
I - Druides
J - Vestales

6. Lequel des frères de Napoléon fut roi d’Espagne ?
C - Louis
D - Joseph
E - Lucien

7. Où se trouve la Guyane française ?
L - Afrique
M - Pacifique sud
N - Amérique du sud

8. Où se trouve le siège de l’OTAN en Europe ?
E - Strasbourg
F - Bruxelles
G - Luxembourg

9. Quelle est la ville éternelle ?
A - Rome
B - Paris
C - Florence

10. Qui est le héro de l’île aux enfants ?
I - Casimir
J - Nounours
K - Winnie l’ourson

11. Quel est le grade de Colombo ?
S - commissaire
T - lieutenant
U - inspecteur

12. Comment s’appellent les statues de l’île de Pâques ?
M - Kapkap
N - Moai
O - on ne les nomme pas

13. Qui chante Ignace ?
D - Bourvil
E - Fernandel
F - Pierre Dac

14. Casablanca à eu un Oscar en :
Q - 1935 ?
R - 1946 ?
S - 1943 ?

15. L’aumonière est :
I - un filet pour faire cuire les légumes ?
J - une crèpe fourrée ?
K - une passoire ?

16. La reine Paola de Belgique est d’origine :
A - italienne ?
B - espagnole ?
C - belge ?

17. Qu’est-ce que la civette ?
O - du cerfeuil
M - de la ciboulette
N - de l’estragon

18. Qu’est-ce qu’un oiseau sans tête ?
R - un ortolan
S - une paupiette
T - un feuilleté de pigeon

19. Saint-Petersbourg s’appellait aussi :
T - Kirovgrad ?
U - Petrograd ?
V - Nevsgrad ?

20. Lequel n’est pas un vin du Jura ?
C - vin jaune
D - vin de blé
E - vin de paille

21. Barbara n’a pas chanté :
A - Rotterdam ?
B - Göttingen ?
C - Nantes ?

22. Quel est l’effet des esters sur les vins et spiritueux ?
H - alcoolémie
I - arômes
J - couleur

23. La polenta est à base de semoule de :
Q - tapioca ?
R - maïs ?
S - igname ?

24. Quelle est la devise des Pays-Bas ?
E - je maintiendrai
F - je survivrai
G - je planterai des tulipes

25. Le reblochon est un fromage :
O - jurassien ?
P - savoyard ?
Q - normand ?


Croonerie de la 45

1. Il est cinq heures, Paris s’éveille : Jacques Dutonc
2. Ivan, Boris et moi : Marie Laforêt
3. Le lac Majeur : Mort Shuman
4. Montélimar : Georges Brassens
5. Que c’est triste Venise : Charles Aznavour
6. Mellow yellow : Donovan
7. Milord : Edith Piaf
8. Tu t’en vas : Alain Barrière
9. Battling Jo : Yves Montant
10. Le port d’Amsterdam : Jacques Brel
11. C’est une belle histoire : Michel Fugain
12. Butterfly : Danyel Gérard
13. La montagne : Jean Ferrat
14. J’entends siffler le train : Richard Antony
15. Help : Les Beatles
16. So far away from L.A. : Nicolas Peyrac
17. This melody : Julien Clerc
18. Aquarius : Hair
19. Pour un flirt : Michel Delpech
20. Nathalie : Gilbert Bécaud
21. L’oiseau enfant : Marie Myriam
22. Champs Elysées : Joe Dassin
23. Enfants de tous pays  : Enrico Macias
24. Tombe la neige  : Adamo
25. Magnolia for ever : Claude François
26. Le Sud : Nino Ferrer


Les dernières crooneries [ par Bernadette Croon ]

Trouvez des noms d’animaux de 4, 5, 6, 7 et 8 lettres. Il y a trois noms à trouver par ligne.
Chaque lettre ne sert qu’une fois.
Pour vous aider, nous vous donnons un des trois noms de la première ligne : « LYNX ».



Échecs du 45

Solution :

1. Cf5 échec         Rd3 contre échec
1. C prend F +      Rd4
2. Te4 +                 Rd3
3. Te1 +                 Re4
4. Ce6 mat

Le Billet [ par Yves Tardieu ]

Vingt quatre pages et un comité de rédaction inédit avec deux néophites (Bernadette et Paule), deux confirmées (Brigitte et Angélique) et Olivier aux manettes, pour un numéro 46 qui est au moins à la hauteur des précédents.

Et puisque chaque fois c’est différent ou surprenant, on pourra relever le sérieux avec lequel ce groupe a lu et relu La Gazette. À l’origine, un recrutement à plus de 80 % chez la clientèle attitrée du Centre (et aussi d’un obscur estaminet clandestin de la rue de la Bourgade), pouvait laisser craindre une noyade dans le rouge pour l’une, le rosé pour une autre, le blanc pour une troisième, etc.
Que nenni ! Si chacun et chacune a su lever le coude et apprécier le merveilleux plat dont nous donnons la recette, dignité et efficacité ont été les maîtres mots des rédacteurs.

Sans que cela soit vraiment nouveau, ce numéro a été marqué par une participation exceptionnelle de beaucoup de personnes proposant spontanément articles ou photos. Que cela continue. Le numéro 47 est commencé, avec un nouveau comité, et tous les articles sont les bienvenus, ainsi que les photos, support d’une anecdote ou d’une brève. Pour faire un truc amusant ou donner une info il n’en faut quelquefois pas plus.

En attendant, le lecteur pourra apprécier dans ce nouveau numéro un copieux éphéméride qui a le mérite de prouver qu’il se passe toujours quelque chose à Villedieu : accompagner les Villadéens dans leurs périples breton, israélien ou algérien, retrouver les pages buissonnaises toujours aussi denses, saluer les amis du Palis, partager les activités de La Vigneronne et de l’école, découvrir l’avancée des réalisations municipales, jouer à toutes sortes de choses, etc.

Pour tout ça et le reste, il n’est pas trop tard pour cotiser ! La Gazette ne s’imprime pas toute seule et n’arrive pas toute seule dans les boîtes aux lettres. Elle a besoin des cotisations pour pouvoir paraître.

ytardieu@free.fr - 06 77 61 08 51


À SCOTCHER SUR LE FRIGO

Agenda

Chœur d’enfants de Vaison Concert à la chapelle Saint-Quenin le 15 juin à 19 h.

Le théâtre de La Gazette
joue la dernière représentation de « quatre pièces » de Jean Tardieu, à la salle paroissiale de Villedieu le samedi 16 juin à 21 h.


Tennis club de Villedieu
tournoi nocturne masculin et féminin, en simple, le samedi 16 juin de 16 h à 23 h.

L'École de Cirque Badaboum
présentera ses deux spectacles de fin d'année au théâtre du Nymphée à Vaison, le samedi 16 juin à 21 h 30 et le dimanche 17 juin à 17 h 30.

Élections législatives les 10 et 17 juin
&
Fête des pères le 17 juin


Fête de la musique à Villedieu
la crèperie La remise, le Café du centre et La maison bleue proposent le groupe Olinda.
Rhytmes brésiliens jusqu’au bout de la nuit du 21 juin.

La nuit de Bacchus
Soirée de promotion des produits du terroir organisée par les jeunes agriculteurs du canton de Vaison, le 22 juin à 19 h, dans les fouilles sous la poste.

Repas de rue à Buisson
le 23 juin à partir de 20 h, chacun arrive avec son panier près de l’église.

École intercommunale de danse
le 23 juin à 21 h 30, spectacle au théâtre du Nymphée.

École du Palis
le 26 juin à 18 h, spectacle de fin d’année au théâtre du Nymphée.

École intercommunale de musique
le 27 juin à 21 h 30, spectacle au théâtre du Nymphée.

Fête de l’école à Villedieu
le 30 juin à partir de 10 h 30,
au programme : jeux en bois, exposition photos, concours de tartes et de salades, la pesée du jambon, la tombola, le spectacle des enfants... et bien sûr, apéro, paëlla et soirée dansante.

L’Atelier de Sophie
au théâtre du Nymphée, le 30 juin à 21 h, spectacle gratuit de l’école de théâtre,
Le petit prince par les 6-8 et 9-11 ans,
Mais n’te promène donc pas toute nue par les 12-15 ans.

Les Becs de jazz à Villedieu
spectacle de chansons « Claude Nougaro »
le 1er juillet à 20 h 30 à la salle paroissiale.

Méchoui annuel de La Gazette
rendez-vous dans le jardin de Majo et Yvan Raffin, pour notre traditionnel méchoui, le 8 juillet à partir de midi.


Fête de l’amitié à Villedieu
l’association paroissiale propose, le samedi 7 juillet à 18 h, une messe suivie d’un apéro à la buvette, d’une paëlla et d’un spectacle assuré par La tulipe noire, dans les jardins de l’église.

Apéritif républicain à Buisson
le 14 juillet à partir de 19 h, avec buffet et concert.

Vide-grenier à Villedieu
le 14 juillet toute la journée, grillades le soir, proposées par le Comité des fêtes.

Soirées de La Gazette



La Remise
réouverture le 7 juin.

Marché du soir à Vaison
tous les jeudis du 7 juin au 30 août de 18 h à 20 h cours Henri Fabre.
Adhésion



>>> Pour adhérer cliquez là <<<

Le bulletin d'adhésion peut-être déposé au bar, posté à La Gazette, BP 5, 84110 Villedieu ou donné à un membre de l’association.



La Gazette - périodique d'informations villadéennes (surtout), cantonales, nationales et mondiales
N°40 - 14 juillet 2006 - parution et pagination irrégulières - BP5 - 84110 Villedieu
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