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À LA UNE |
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Histoire presque sans parole [ par Jérémy Dieu ]
Lors de la réunion de la commission municipale des jeunes du 13 septembre, Geoffrey Fondacci et Fanny Bellier ont été respectivement désignés président et vice-présidente de la commission par ses membres. Leur tâche principale est la remise en état et le nettoyage du terrain de foot et de l’espace alentour.
Le 25 octobre, les membres de la commission et les volontaires étaient donc attendus à 8 heures 30 au terrain du skate park pour débroussailler le talus qui borde la route. Après avoir réuni le matériel et les équipements, le travail a pu commencer et les premiers coups de sécateur ont été timidement donnés. À 10 heures, nous étions plus nombreux et mieux équipés mais impuissants devant la quantité de ronces, arbustes et mauvaises herbes à éliminer. Deux agriculteurs de Villedieu ont donc été appelés à la rescousse ; Alain Monteil et Alain Bertrand ont employé les grands moyens en venant avec leur mini-pelle. Il est inutile de dire que le travail effectué par les pelles a été bien plus efficace et bien plus rapide. Nous n’avons eu qu’à extraire de gros rondins de bois enfouis sous les ronces et arracher à la main le restant de mauvaises herbes. À midi, le talus étant entièrement propre, les jeunes travailleurs et les visiteurs ont partagé dans la bonne humeur un repas tiré du sac pour se réconforter de leurs efforts. Cette tâche s’inscrivait dans la mission actuelle de la commission des jeunes : rénover l’équipement sportif et plus particulièrement, en ce moment, remettre en état le terrain de foot. Aujourd’hui, le sol est donc dégagé, les ballons ne se perdront plus et ne se crèveront plus en atterrissant dans les ronces. Pour la suite, un filet sera installé derrière un des buts pour éviter que les voisins ne reçoivent à chaque tir trop enthousiaste un ballon dans leur jardin. Il est prévu également de refaire la « pelouse » du terrain : labourage, enlèvement des pierres et cailloux, aplanissement et ensemencement d’herbes. Ces travaux seront bénéfiques à vos mollets et à ceux de vos enfants. Il vaut mieux prendre ses précautions pour l’avenir. |
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ÉPHÉMÉRIDE |
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Ils ont réussi [ par Yves Tardieu ]
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Le festival des soupes à Villedieu [ par Monique Vollot et Claude Bériot ]
Les représentants des quatorze villages de la Copavo (un Villadéen ne pouvant être juge chez lui) se sont jointes aux « louchiers », Yvanne Raffin, Alain Germaine, Alain Bonnefoi et Gérard Raineri, pour découvrir les soupes à Villedieu dans le cadre du 18 e festival des soupes.
Forte participation des « soupiers » de Villedieu puisque quinze soupes étaient présentées au jury pour la sélection locale (Séguret et Villedieu battent ainsi le record du nombre de soupes présentées). Quinze marmites exposées, une bonne odeur de légumes et d’épices qui s’en dégagent. Il fallut un bon moment pour la dégustation, le choix n’était pas simple. Concouraient : Lisa Bertrand avec un « velouté de verdure au radis », Florian Blanc avec un « velouté de courgettes au boursin », Jacqueline Blanc avec un « velouté de pois chiches à la portugaise », Diane Bouffiès avec un potage aux « pommes de terre, navets, persil, au curry », Agnès Brunet avec un « velouté de lentilles et de sardines », le Centre de loisirs et d’activités éducatives avec un « velouté de potiron au lait de coco », le C.L.A.E. (de trois à douze ans) avec une soupe aux « pommes, navets et curry », Armelle Dénéréaz avec une « soupe de légumes et champignons », La Ramade avec un potage « crème et potiron », La Gazette de Villedieu avec une « soupe de pois cassés », Thomas Parra avec une soupe aux « trois tomates », Majo Raffin avec une soupe « indienne », Yvan Raffin avec une soupe « pommes de terre et tomates », Chantal Simon avec une soupe « perle du Nord au jambon », Monique Vollot avec un « velouté d’automne au potiron et châtaignes ». Les cuisiniers vinrent chercher leurs soupes pour les apporter dans la grande salle où plus de 200 personnes attendaient de les découvrir et de les goûter à leur tour pendant que les juges délibéraient. Yvane Raffin, « grande Louchière », présenta à l’assistance un compte rendu des soirées précédentes. Alain Germaine, présidant la soirée, fit un discours amusant où l’on pouvait reconnaître quelques Villadéens, des sites du village ou des manifestations qui s’y déroulèrent. Puis, il donna la parole à Valérie Coste qui fit venir sur scène les « soupiers ». Chacun d’entre eux fut récompensé d’un panier garni. Alain Germaine annonça les résultats. C’est Monique Vollot avec son velouté « potiron et châtaignes » qui enlevait le concours local 2008 (elle avait déjà gagné en octobre 2001). Le 30 octobre la finale a eu lieu sous le chapiteau des Journées gourmandes à Vaison. Il y avait beaucoup de monde pour encourager les candidats. Cairanne grâce à un « velouté d’artichauts avec ses croûtons de foie gras » a remporté le trophée. Le Festival des soupes c’est quatorze villages en fête, 3 000 visiteurs, 2 000 repas conviviaux, 400 bénévoles et 161 soupes. Recette gagnante de Monique Vollot Velouté « potiron et châtaignes » Pour quatre personnes : – Un oignon ; – Un blanc de poireau ; – 250 g de potiron ; – 250 g de châtaignes ; – Un cube de bouillon de légumes ; – De l’huile de noix. Faire revenir l’oignon et le blanc de poireau. Ajouter le potiron, les châtaignes et le cube de bouillon de légumes. Recouvrir d’eau. Faire mijoter trente minutes. Mixer, saler, poivrer, ajouter un peu d’huile de noix. |
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Hommage à une amie [ par Une amie, Aline Marcellin ]
Native de Saint-Nazaire (Loire Atlantique), Michèle Benoist est arrivée en Provence il y a environ 23 ans. J’ai fait sa connaissance lorsqu’elle a acheté la maison appartenant autrefois à Raoul Chauvin.
Elle avait alors un emploi de cantinière au collège de Vaison. Puis est arrivée la retraite dont elle n’a, hélas, que peu profité. Active, elle a su s’intégrer aisément au sein de différentes associations telles que : le club de gymnastique où elle était assidue, le club des aînés, le cours de danse avec Marie Salido, le cours de dessin et peinture, et les randonnées pédestres. Une petite anecdote en passant : lorsque nous allions toutes deux au cours de danse, nous répétions chez elle les derniers pas appris la veille afin de bien les mémoriser jusqu’à ce que ce soit presque parfait. Il faut dire que Michèle était une perfectionniste, une personne avec de grandes qualités : discrète, humble, à l’écoute des autres. Elle allait régulièrement aux thés dansants où elle a rencontré Aldo, qui est devenu son compagnon. Ils partageaient tous deux cette passion de la danse et les voir évoluer sur la piste était un vrai bonheur. Et puis voila qu’est arrivée cette « foutue » maladie s’installant insidieusement, et là, Michèle a lutté jusqu’au bout, assistée de son compagnon qui lui a témoigné tout son courage, son énergie et son amour jusqu’à la fin. Je tiens à remercier sa famille qui, après la messe, nous a accueillis si gentiment pour partager un moment de recueillement et d’amitié. Michèle, tu vas nous manquer, tous ceux qui ont eu la chance de te connaître t’appréciaient. |
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J’ai perdu mon amie... [ par Colette Percheron ]
J’ai perdu mon amie
Elle n’a pas mérité De s’en aller si vite. « Mais tu as pris la fuite Et je garde en souvenir Tous nos éclats de rire Quand au club des aînés Où nous chantions parfois Des airs d’autrefois, Chansons inachevées On avait oublié Ou l’air, ou les paroles On se taxait de « folles ». Tu me suivras partout Pour un rien, pour un tout Je te revois encore Au bal, où déguisée en Bécassine. La photo, j’ai gardé Ce sera le trésor De toute notre amitié ». |
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« Café du Centre » [ par Bernadette Croon ]
Comme chaque année, le café du Centre embauche pour l’été son équipe de choc qui essaie de vous servir le mieux possible.
Cette année vous avez vu Éva Rocheblave qui poursuit ses études à Nîmes, Manon Amiguet qui va parcourir le monde, Mylène Ciardelli qui devrait prendre un poste de serveuse à Vaison la Romaine, David Magne qui repart travailler à Montpellier, Jérémy Dieu dit « Mickey » qui ne sait pas bien encore ce qu’il va faire et Jean-Claude Raffin qui reste au café du Centre. Vous n’avez pas vu en cuisine Delphine Dénéréaz qui part à Bruxelles pour poursuivre ses études de graphisme, Damien son frère qui retourne au lycée et Bernadette Croon, dite « Bernie » qui continuera à prendre sa bière chaque après-midi autour de six heures sauf le mercredi. L’équipe a été ravie de travailler ensemble et espère que les clients ont été contents de sa prestation, en revanche le patron n’en peut plus. |
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Journée interparoissiale [ par Claude Bériot ]
Dimanche 5 octobre c’était la Journée interparoissiale de rentrée. Elle se déroulait cette année dans la salle polyvalente de Villedieu où se sont retrouvés les fidèles des 17 paroisses du secteur de Vaison.
Un café les accueillait à leur arrivée dans l’attente de l’intervention du Père François-Marie Fève. Ce dernier a présenté son exposé sur le fonctionnement de l’église avant et surtout après le concile Vatican II (1962-65). Il a souligné une plus grande participation des gens et leur prise de responsabilités plus étendues au sein de l’église, ceci dans une communion étroite entre tous. Plusieurs groupes de quelques villages de proximité se sont formés et les participants de chacun de ces ateliers ont travaillé, à partir de deux témoignages, sur leur participation active à la vie de leur communauté paroissiale. Après l’apéritif et un repas partagé, chacun des ateliers a fait part à l’ensemble du groupe de sa réflexion et des questions qu’il avait à poser au Père Fève. Celui-ci y a répondu en leur apportant quelques précisions. À 16 heures, une messe fut dite par le père Pierre Granier, doyen du doyenné, assisté des pères Doumas, Fève et Achille ainsi que des diacres Denys et Barthélemy. Environ 180 personnes étaient présentes. |
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De nouveaux enseignements à l’école [ par Claude Bériot ]
Les enfants ont eu une rentrée sans problème. Ghislaine Belœil et Christine Hecquet ont accueilli les plus grands, ceux de la maternelle ont été reçus par Marie Boyer la nouvelle maîtresse qui restera un an à Villedieu. Ils étaient au total 61 à avoir retrouvé leur école, 18 d’entre eux venant de Buisson.
Pour les enfants des classes préparatoires, des projets d’activités centrés sur l’éducation à l’environnement ont été envisagés. Ils porteront sur les comportements et les tâches qui devront être les leurs plus tard, ceci pour une cause essentielle : la protection de la planète. Parmi ces projets, une visite au jardin du Peyrollet à Mormoiron où sont organisés des ateliers scolaires pour travailler sur les plantes des milieux humides, des milieux secs, les plantes médicinales, des initiations au jardinage, la découverte d’un jardin de culture biologique, … De son côté, la Copavo, soucieuse également de cette formation, propose des animations dans les écoles pour expliquer quelle peut être l’action de l’homme sur la nature. Par exemple, comprendre la nécessité des déchetteries, des bacs pour le tri des ordures, des composts – autant de moyens pour récupérer des matières pouvant être transformées en énergie renouvelable ou recyclées. Une plaquette devrait être éditée à l’attention des familles et des municipalités. Un autre sujet d’importance déjà abordé les années précédentes : la sécurité routière. Les enfants des deux petites classes apprendront, au cours de leur année scolaire, la signification des panneaux routiers et comment évoluer sur une route grâce à un entraînement sur piste routière installée dans la cour de l’école. Les feux passent du rouge au vert, les voies sont matérialisées par des plots amovibles pour modifier les circuits. Pour les plus grands, une initiation sera assurée par la gendarmerie dans le réseau des petites écoles du Haut Vaucluse. Les gendarmes leur présenteront des vidéos, organiseront des circuits à vélo et des discussions sur ce thème. Les enfants recevront une « attestation de première éducation à la route ». En complément de la sécurité, un enseignement est donné aux plus jeunes sur l’attitude à adopter dans une situation de danger : comment la reconnaître, comment prévenir d’un accident, connaître le numéro de téléphone de ses parents. Des formations importantes pour les enfants d’aujourd’hui. |
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Le comité boit du jus d’orange
Autour d’une table garnie et de l’écran de l’ordinateur de La Gazette, le comité éditorial du numéro 57 pose pour l’appareil photographique tenu par Mireille Dieu.
On peut reconnaître, en plein travail dans « l’obscur estaminet de la rue de la Bourgade », de gauche à droite : Jérémy Dieu qui essaie de faire croire qu’il porte une cravate, Bernadette Croon qui rit mais, dommage on ne peut pas l’entendre, Jean Marie Dusuzeau qui prend un air concentré devant un écran d’ordinateur éteint, Michèle Mison qui relit vraiment une page de ce numéro et Brigitte Rochas qui joue avec son stylo. Quant à Mireille Dieu, notre présidente tutélaire, il lui arrive même d’avoir deux réunions de La Gazette le même soir. |
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Sandra et Yann se sont mariés [ par Lionel Lazard ]
C’est le 27 septembre que Sandra Alena et Yann Palleiro après avoir travaillé tout l’été à La Remise se sont mariés à Villedieu.
Par un beau soleil de début d’automne, la cérémonie civile s’est déroulée plus tard que prévu, (contrairement à l’usage, ce ne fut pas du fait du « futur ») sur le parvis de la mairie, (même Marianne était sortie) devant une assistance très nombreuse. La fête, qui a réuni d’abord tout le village autour de la fontaine pour l’apéritif, a été à la hauteur des préparatifs. Yann, son père, « Lili », la mère de Sandra, « Patou », « Olive », sœur et beau-frère de Sandra, Pascal Chanard et quelques autres avaient décoré la salle des fêtes de la maison Garcia. Ils n’ont pas ménagé leurs efforts pour transformer un lieu, un peu froid et sonore, en un écrin coquet digne d’un repas de gala. Ce sont Yann et son père avec le concours d’un ami de l’école hôtelière d’Avignon qui ont préparé l’apéritif ainsi que presque tout le repas servis par les élèves de l’école hôtelière. La fête s’est prolongée si tard que ce n’est que le dimanche soir que les jeunes mariés sont partis pour un palace d’Avignon. Photos de Victor Saez |
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![]() Marianne est prête Cliquez sur la photo pour l'agrandir et en voir plus |
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Une nouvelle maîtresse à l’école [ par Sophie Bertrand ]
Après le départ d’Aurélie Martin, les dix-huit élèves de la classe maternelle de Villedieu ont eu la joie d’accueillir leur nouvelle maîtresse Marie Boyer, originaire d’Avignon.
Jeune diplômée de l’I.U.F.M. (Institut universitaire de formation des maîtres), après une année comme « institutrice stagiaire » à Monteux avec des enfants de grande section de maternelle, une période dans une école bilingue en Égypte avec une classe de cours préparatoire et pleins d’autres stages encore, la voici enfin à Villedieu pour son premier poste comme titulaire. Ses projets pour cette année sont divers et variés : création d’un jardin pédagogique à l’école, activités de tri et de recyclage, etc. |
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![]() Marie Boyer Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Ils ont les boules à la Copavo [ par Yves Tardieu ]
Début septembre, le concours de boules des élus de la Copavo s'est déroulé sous la pluie au boulodrome de Buisson suivi d’un repas à la guinguette de Buisson qui, comme chacun le sait, se trouve à Saint-Maurice.
L'équipe villadéenne que l'on voit sur ces photos jouer contre Faucon, était valeureuse mais inexpérimentée. Elle a malgré tout gagné une partie et s'est bien amusée. Elle a fini onzième sur quatorze, loin derrière les cadors (professionnels ?) de l'équipe gagnante d'Entrechaux à laquelle participait, sous le K-way, Robert Bègue. |
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Un nouvel Abely [ par Sophie Bertrand ]
Séréna aura cinq ans le 31 décembre prochain. Sébastien Abely et Aurélie Buisset lui ont donné un petit frère, prénommé Enzo, né le 14 mai 2008. |
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Une après-midi bien remplie [ par Michèle Mison ]
Rendez-vous était fixé à 14 heures le 4 novembre, à la salle des fêtes pour commencer cette après-midi en présence d’un public nombreux et visiblement intéressé par le programme.
Le maire, Yves Tardieu, remercie l’équipe municipale précédente, qui a été à l’initiative de la station mise en fonction en mars 2008, et présente les intervenants : Julie Estadieu de la société Épur’nature qui a procédé à la conception et à la réalisation de la station, Christine Lafolie de la direction départementale de l’agriculture qui a effectué les études, Joël Figuières de la direction départementale de l’équipement qui a fait procéder aux travaux réalisés par l’entreprise Teyssier. Julie Estadieu présente la station d’épuration et explique son fonctionnement à l’aide de diapositives. À Villedieu, ce système, à base de roseaux (2 000 ont été plantés), est prévu pour traiter les eaux usées de 900 habitants. La surface plantée est de 1,5 m2 par habitant soit 1 350 m2 qui peuvent filtrer jusqu’à 135 m3 par jour. Les micro-organismes (bactéries) fixés sur les graviers filtrants consomment la pollution. Les roseaux permettent l’oxygénation du filtre grâce à leurs racines qui évitent ainsi le colmatage de surface. C’est une station d’épuration écologique. Pour qu’elle fonctionne correctement, il faut bien entendu l’entretenir régulièrement et notamment nettoyer la grille située à l’arrivée des eaux usées car elle est souvent obstruée par des lingettes. Il faut aussi nettoyer le filtre en arrachant les mauvaises herbes et une fois par an faucarder les roseaux pour éviter qu’ils ne se couchent. Dans 20 ans, il faudra curer 600 m3 de boues. Le curage ne nuit pas aux roseaux car ces plantes très rustiques repoussent sans difficulté. Il est nécessaire de rappeler aux 186 foyers déjà reliés et à ceux qui suivront qu’il est impératif de ne pas jeter de lingettes, de produits chimiques ou d’hydrocarbures dans les égouts : ceci nuit fortement au bon fonctionnement de la station et oblige à un nettoyage onéreux. Après toutes ces explications et une série de questions pertinentes, l’assemblée se transporte en voiture sur les lieux pour voir fonctionner le syphon et l’épandage des boues. Le temps maussade a laissé aux curieux le temps d’observer, de discuter, de déambuler autour des bassins, sans se mouiller… Du fait de l’utilisation des voitures, la visite a été bouclée en moins de temps que prévu et les personnes ont ensuite « tourné en rond » en attendant l’inauguration de la bibliothèque. L’horaire initialement prévu à 17 heures 30 a été légèrement avancé et le ruban inaugural a été coupé par le maire vers 17 heures 15. Annette Gros, présidente de la société de lecture, a ensuite rappelé l’histoire de la bibliothèque depuis sa naissance, avec les instituteurs Marthe et Raymond Mauric, jusqu’à son installation en juin 2008 dans les locaux actuels au premier étage de la maison Garcia. Il y a environ 2 000 ouvrages : romans, bandes dessinées, documentaires, policiers, dans la bibliothèque et ils sont en cours de catalogage. Les bénévoles s’efforcent d’attirer de nouveaux adhérents qui renforceront l’effectif actuel (cinquante inscrits). D’ores et déjà, il est possible d’adhérer pour l’année 2009, aux heures d’ouverture de la bibliothèque. Quelques-uns l’ont déjà fait. Le public a pu ensuite se promener parmi les rayonnages et s’y plaire car les discussions sont allées bon train. Vers 18 heures un buffet goûteux, préparé par Sandrine Blanc, Yvan et Majo Raffin, était accompagné d’un apéritif de Rasteau et de vins, blanc et rosé, de la cave La Vigneronne. |
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![]() Tous devant le siphon ![]() La présidente et le maire Cliquez sur une photo pour les agrandir et en voir plus |
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LA VIGNE, LE VIN ET L'OLIVIER |
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Coup double à « La Vigneronne » [ par Olivier Sac ]
Depuis 1939, année de création de La Vigneronne, la qualité de bon nombre de cuvées a été récompensée par l’attribution de médailles et de premiers prix.
Cette année encore, la cave est à l’honneur et fait coup double, en recevant deux distinctions de choix, pour deux de ses cuvées du millésime 2007 : une médaille d’or au concours des vins d’Orange pour la cuvée Vieilles vignes et un Coup de cœur décerné par Le guide Hachette des vins, pour la cuvée Les Hauts de la Baude. Le guide Hachette présente cette dernière en ces termes : « 10 000 bouteilles de cette cuvée, dominée par le grenache (75 %), accompagné de syrah (20 %) et d’un soupçon de carignan (5 %), sont sur le marché. Précipitez-vous, ce 2007 est excellent, vêtu d’une magnifique robe aux reflets violets, brillante et limpide. Et quel nez ! Ouvert, intense, il dévoile un subtil mariage de fruits et de fleurs d’une belle fraîcheur. Et que dire de la bouche ? Fruits, sous-bois, silex, les arômes exubérants parfument une chair complexe, longue et équilibrée. Un vin de terroir, puissant, que l’on accordera volontiers avec des petits farcis ou une viande rouge. » Que vous soyez plutôt « petits farcis » ou plutôt « viande rouge », je vous conseille vivement de goûter, d’ores et déjà, ces deux excellents vins et d’en laisser vieillir quelques bouteilles dans votre cave. |
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Chardonnay et viognier nouveaux [ par Jérémy Dieu ]
De nombreux clients, fournisseurs et autres partenaires, ont été conviés par La Cave coopérative de Villedieu-Buisson pour présenter les viognier et chardonnay du millésime 2008.
Rendez-vous était pris le vendredi 17 octobre à 18 heures 30 et toute l’équipe de La Vigneronne s’est affairée. L’ouverture des hostilités a été proclamée par le président Jean Dieu. Le terme n’est pas trop fort puisque la foule est arrivée en masse et a vite envahi le petit caveau. Le président a remercié les nombreux convives et les a invités à passer dans l’arrière-boutique où des tables étaient garnies de petits fours et de bouteilles de chardonnay et viognier ainsi que de celles de l’autre vedette de la soirée, le côtes du Rhône villages 2007, primé Coup de cœur au guide Hachette 2009. En effet, grande première pour la coopérative, un vin reçoit la récompense mondialement reconnue dans la profession. Pour agrémenter la soirée, un groupe de quatre musiciens était présent et jouait du jazz style « Nouvelle-Orléans ». Pour éponger tout le liquide ingurgité en quantité importante par certains gosiers, des assiettes de foie gras, des huîtres ou encore du jambon braisé étaient proposés. Les visiteurs disposaient de longues tables pour les déguster. La qualité des blancs nouveaux a été remarquée, et même si les avis sont partagés, certains ont trouvé le millésime 2008 meilleure que le 2007, ce qui est surprenant au vu des intempéries du début des vendanges, lors de la récolte des blancs. |
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Vendange 2008 à « La Vigneronne » [ par Aurélie Macabet ]
Les vendanges 2008 se sont déroulées plutôt correctement.
Les conditions climatiques ont été clémentes pendant cette période et ont permis de rentrer rapidement la récolte. Elle est de 5 % inférieure à celle de 2007, ce qui est correct pour une année difficile tant en raison du mildiou que de la pourriture. Les viognier et chardonnay sont d’une bonne structure avec un nez aromatique tirant sur les fruits exotiques pour le chardonnay et sur l’acacia pour le viognier. Les rosés sont d’une qualité exceptionnelle avec une très belle palette de couleur et des nez également très exotiques. Il faut attendre que les fermentations des rouges se terminent, l’année ayant été particulièrement difficile, mais ces vins seront souples, friands, aromatiques et devraient séduire la clientèle. 76 % des raisins ont été vendangés à la machine et 24 % à la main. 24 % de la récole a été notée « A », 66 % « B » et 10 % « C » (note visuelle). Bilan des vendanges de La Vigneronne
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Fête des vendanges [ par Bernadette Croon ]
Dimanche 19 octobre, nous nous sommes réunis à la salle des fêtes pour déguster le vin nouveau.
Le temps était clément, on pouvait donc manger dehors. Le repas proposé par le comité de fêtes était délicieux : une gardiane. Ce plat régional est différent des grillades traditionnelles, certes, mais il y avait moins de temps d‘attente. Comme la tradition le veut, il fallait deviner le degré de sucre d’un moût, La gagnante fut Cécile Malguid. Après le concours de belote, la journée s’est terminée avec la soupe à l’oignon. |
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ACTIVITÉS ET ACTEURS |
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La bibliothèque Marthe et Raymond Mauric [ par Michèle Mison ]
Une assemblée générale extraordinaire de la société de lecture s’est tenue le jeudi 16 octobre. Une vingtaine de personnes se sont retrouvées à 20 heures 30 afin de débattre de diverses questions nées de la nouvelle installation de la bibliothèque.
Après une courte visite des lieux, la présidente, Annette Gros, a ouvert la séance à 21 heures en présence du maire, Yves Tardieu, de Sandrine Blanc et d’Olivier Sac, élus de la commission municipale de la jeunesse, de la culture et des loisirs. L’ordre du jour débute par la proposition des jours et heures d’ouverture. Le jeudi, de 13 heures 45 à 14 heures 15, sera consacré plus particulièrement aux pensionnaires de La Ramade. Puis de 14 heures 15 à 16 heures 30, les aînés qui participent aux réunions de club pourront venir lire et choisir des ouvrages. Le vendredi, de 13 heures 30 à 16 heures, sera plus particulièrement destiné aux enfants de l’école qui viendront successivement avec leurs maîtresses pour des ateliers de lecture et pour emprunter des livres. Nathalie Denamur, parent d’élève de Buisson, accepte d’assurer bénévolement la permanence ces après-midi-là. L’ouverture du dimanche, de 11 heures à midi, est reconduite. Ces créneaux horaires visent un public particulier mais ne sont pas exclusifs. Pendant ces heures, la bibliothèque est ouverte à tous. Le but de la société de lecture est de permettre à un plus grand nombre de personnes d’adhérer à la nouvelle bibliothèque qui se trouve maintenant dans un espace agréable, bien équipé, avec de nouveaux livres. Vient ensuite la question du catalogage. La bibliothèque fait maintenant partie d’un réseau mis sur pied et géré par la Copavo. Afin de permettre une meilleure exploitation des ressources, notamment une mise en commun des livres est nécessaire. Pour cela, il est indispensable de procéder au catalogage. Qu’est-ce ? Le catalogage consiste à référencer et enregistrer chaque document grâce à son code I.S.B.N.1, son titre ou son auteur et à l’intégrer à une base de données commune à toutes les bibliothèques de la Copavo : Buisson, Cairanne, Le Crestet, Faucon, Puyméras, Rasteau, Roaix, Sablet, Séguret, Vaison-la-Romaine et Villedieu. À quoi ça sert ? Si un lecteur de Villedieu ne trouve pas sur place le document désiré, il pourra interroger la base de donnée qui lui indiquera si le document en question existe dans le réseau et où il se trouve. Il poura alors se le procurer. Ce catalogage est en cours à Villedieu et Olivier Sac, Annette Gros et Michèle Mison y consacrent actuellement pas mal de temps. Lors de déménagement un « désherbage » a été effectué. Il consiste à retirer de la bibliothèque les livres trop anciens ou abîmés. En contrepartie, 70 livres ont été achetés et seront mis en rayon dès leur catalogage. Voici quelques-uns de ces ouvrages : – Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites de Marc Lévy ; – Moi, Mona Lisa de Jeanne Kalogridis ; – Marie, l’ange rebelle de Gonzague Saint-Bris ; – La cathédrale de la mer d’Ildefonso Falcones ; – Ni d’Ève ni d’Adam de Amélie Nothomb. Un règlement intérieur va être élaboré par les membres du bureau. Il fixera la cotisation pour 2009 (actuellement à 10 euros), le nombre d’ouvrages prêtés et la durée de prêt. Les bénévoles qui s’impliquent dans la gestion de la bibliothèque regrettent que les adolescents ne fréquentent pas ce lieu et invitent les jeunes à faire des propositions d’abonnement, par exemple. Un loto est programmé pour le dimanche 11 janvier 2009. La bibliothèque municipale porte désormais le nom de « Bibliothèque Marthe et Raymond Mauric ». 1. I.S.B.N. : International standard book number. En français : norme internationale de numérotation des livres. Un code est attribué à chaque publication de façon que chaque ouvrage ait un numéro propre. |
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Du papier à l’ébène [ par Claude Bériot ]
Après avoir été géomètre, José Louis est entré en 1993 aux Papeteries de Malaucène où il était conducteur de machines. Cependant l’activité qui véritablement le passionne est le travail du bois. Il y excelle et nous en parle.
– Claude Blériot : Quand vous est venu ce goût ? – José Louis : Depuis toujours. Tout gamin j’accompagnais mon père à l’atelier de Pierre Magnan, un ébéniste de talent qui vivait à Villedieu. Je me souviens encore de l’odeur du bois qui régnait chez lui et qui me menait par le nez dès la porte ouverte. Et puis, j’aimais le voir travailler. – C. B. : Quand avez-vous pu vous former à ce travail ? – J. L. : Lorsque j’ai appris l’existence des Contrats individuels de formation (C.I.F.), j’ai obtenu l’accord de mon employeur et j’ai donc pu passer dix mois à l‘École supérieure d’ébénisterie d’Avignon (E.S.E.A.) qui se trouve au Thor. Celle-ci assure depuis 25 ans la formation aux métiers d’ébénisterie, de sculpture et de dorure sur bois. – C. B. : Comment se déroulent les stages ? – J. L. : Il y a deux sections de 24 élèves, la première concerne l’ébénisterie et la seconde, la sculpture et la dorure sur bois. J’ai vraiment apprécié la qualité des professeurs qui enseignent avec beaucoup de pédagogie aux élèves, qu’ils aient 18 ou 60 ans, qu’ils soient manœuvres ou ingénieurs. Certains viennent de l’étranger et tous sont fortement motivés. Des stages de perfectionnement sont également proposés. – C. B. : Comment avez-vous confirmé votre formation ? – J. L. : Nous avons eu à réaliser cinq pièces imposées : un tabouret, une vitrine, une table de jeu, un confiturier et une commode puis une œuvre libre. Pour celle-ci j’ai réalisé un meuble d’angle dans un style régional Louis XV. J’avais exécuté le plan du meuble en vues de face et de coupe pour une exécution très précise des formes et des galbes. Plusieurs bois entrent dans sa fabrication : merisier, citronnier de Ceylan, ébène de Macassar et bouleau de Norvège. Cet ouvrage m’a demandé près de 250 heures de travail, prises souvent sur les week-ends et les nuits, mais je suis très content du résultat d’autant que j’ai reçu des félicitations de plusieurs personnes. – C. B. : Quels sont vos projets ? – J. L. : J’aimerais beaucoup parfaire ma formation en travaillant pour des ébénistes professionnels et plus tard créer mon atelier pour réaliser des ouvrages sur mesure ou des restaurations. |
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CÔTÉ NATURE |
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Durée de décomposition des déchets en mer
La mer possède un grand pouvoir purificateur, mais quand même...
Papier de toilette : de deux à quatre semaines. Journaux : six semaines. Trognon de pomme, boîte en carton, gant de coton, brique de lait : de un à cinq mois. Corde de coton, photos dégradables, emballages, allumettes : de trois à quatorze mois. Bois mixte, mégot, couche dégradable, gant de laine : de un à trois ans. Bois peint : treize ans. Boîtes de conserves, récipient en polystyrène : cinquante ans. Bouées en polystyrène : quatre-vingts ans. Aluminium, piles au mercure : deux cents ans. Couches jetables, compresses, tampons, matières plastiques : de quatre cents à quatre cent cinquante ans. Fil de pêche, filets de nylon : six cents ans. Verre : durée indéterminée. |
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Le brame du cerf [ par Brigitte Rochas ]
Notre région est proche des massifs montagneux dans lesquels se cache le plus grand herbivore d’Europe, le cerf, roi de nos forêts. À l’automne, dans une clairière située à la limite des espaces boisés, on a parfois la chance d’entendre le cri rauque et puissant poussé par un cerf à la silhouette imposante dont la tête porte une ramure pouvant atteindre un mètre de haut.
C’est un moment magique ! De la mi-septembre à la mi-octobre, la vie de ces animaux change, surtout chez les mâles. Les forêts résonnent de cette clameur gutturale et rauque que l’on appelle le brame. C’est au même endroit que le mâle rejoint la harde des femelles chaque année. Ce « chant amoureux » du cerf, cri de défi à l’égard des autres mâles, doit séduire les femelles qui, à ce moment-là, déclenchent leur phase de fécondation ; la nouvelle génération de faons voit le jour huit mois plus tard. Cette période du rut est une période d’activité intense pour le cerf qui doit séduire ses biches, surveiller son harem, éviter l’arrivée d’un rival, il ne prend pas toujours le temps de s’alimenter. Lorsque la fatigue se fait sentir, il est fréquent qu’un rival resté à l’écart jusque-là vienne défier le dominant, réussisse à le déloger et apporte ainsi de nouveaux gènes, ce qui évite les problèmes de consanguinité. Le départ du cerf détrôné a lieu, soit après une poursuite soit, au pire, après un combat au cours duquel les deux adversaires peuvent mourir dans une lente agonie si leurs bois s’emmêlent et qu’ils n’arrivent pas à se dégager. La forme de la ramure du cerf permet de connaître l’âge de l’animal, dont le nom change selon la constitution de cette dernière hère (animal de moins d’un an), daguet (plus d’un an et un seul andouiller), jusqu’au dix-cors si les bois portent suffisamment d‘andouillers. Le mâle perd cette couronne, très encombrante et très lourde à porter, elle tombe au moindre choc contre un tronc d’arbre après la période du rut. Il est pourtant rare de trouver une de ces parures en forêt car les petits animaux, rongeurs et autres, sont friands des riches sels minéraux qu’elles contiennent. Habituellement, ces grands herbivores dont le poids peut atteindre 250 kilogrammes pour le cerf et 100 pour la biche se répartissent en deux groupes : – les mâles vivent en groupes instables parfois solitaires pour les plus âgés ; – les biches et les jeunes se regroupent et forment une harde sous la conduite d’une femelle expérimentée qui entraîne rapidement tout le groupe sous le couvert des grands arbres à la moindre alerte. Ils se nourrissent de l’herbe des prairies et des clairières à la belle saison puis, l’hiver venu, ils se réfugient dans les vallées ensoleillées et abritées du vent des versants sud où ils se contentent d’écorces, de mousses et de lichens. Pour la mise bas, la femelle s’écarte de la harde qu’elle rejoindra plus tard lorsque le petit faon au dos tâcheté de blanc pourra la suivre. L’absence d’odeur et la vigilance de la mère le protègeront des prédateurs mais la rapidité de sa course sera son meilleur gage de survie. Autrefois chassé pour sa viande, sa fourrure et ses bois, trophée de chasse prestigieux, le cerf voit aujourd’hui son effectif augmenter régulièrement car ses prédateurs naturels ont disparu ; des battues sont donc organisées chaque année pour limiter l’impact que leur trop grand nombre pourrait avoir sur leur milieu naturel. |
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Des nouvelles du cheval de Przewalski [ par Jean-Pierre Rogel ]
De Florac, au cœur du Parc national des Cévennes, il faut « monter sur le causse », comme on dit dans la région. L’expression est à propos car la route en lacets s’élève brutalement de 500 mètres en quelques kilomètres. Puis c’est fini : vous voilà sur un vaste plateau, couvert à perte de vue de prairies d’herbes sèches, de blocs rocheux et d’arbustes rabougris. Plus de maisons, sinon une ou deux bergeries dans le lointain. Vous êtes à 975 mètres d’altitude, au bord du causse Méjean. Cette région des Cévennes est une des moins habitées de France. Les étés y sont chauds et très secs, les hivers, rudes et venteux.
Lorsque j’y suis allé, c’était un matin, à la mi-juillet. Il faisait très chaud, le temps était un peu orageux. Après avoir atteint le rebord du plateau, j’ai continué à rouler une vingtaine de kilomètres dans ce paysage étonnant. Il n’y a pas de clôtures le long de la route, on accède directement à une terre pauvre, fréquentée par les moutons. Sur la route du hameau du Villaret, une haute clôture de fils de fer et une pancarte vous avertissent que vous longez un élevage expérimental de chevaux. Et bientôt, ils sont là, dans un enclos en bois neuf : les chevaux de Przewalski. Ce sont de petits chevaux solides, la crinière noire en brosse, la tête longue et lourde, les membres plutôt courts. Par hasard, j’étais arrivé au moment où on venait de déposer du foin à côté d’une cabane centrale, si bien qu’ils étaient tous sortis, comme de braves petits chevaux domestiques à l’heure du picotin. Dans l’enclos de droite, le plus proche, il y avait un mâle dominant, trois femelles et un poulain. Plus tard, j’appris qu’on leur avait construit cet enclos uniquement pour les habituer à la présence humaine en vue du long voyage et de la quarantaine qui suivrait. Car tous ces efforts sont dirigés vers une expérience tout à fait unique au monde : tenter de réintroduire dans leur milieu naturel d’origine, d’où ils avaient complètement disparu, ces chevaux sauvages, des représentants de l’espèce Equus ferus Przewalskii. Ce cheval sauvage, jamais domestiqué par l’homme, a été décrit pour la première fois en 1879 par un colonel de l’armée russe, Nikolaï Przewalski. On pense que son habitat naturel était jadis très étendu, du fin fond de l’Asie jusqu’aux plaines de l’Europe centrale, mais au début du vingtième siècle, il n’en restait qu’en Mongolie. Au début des années 1930, les naturalistes constatent qu’il n’existe plus de grandes hordes sauvages mais seulement des petits groupes formés de quelques familles ou d’étalons célibataires. Puis, on n’en voit plus. Bientôt, c’est la fin : exit le cheval de Prezwalski, officiellement considéré comme éteint en milieu naturel. À partir de ce moment-là, il n’existe plus que dans des zoos. Sa survie en tant qu’espèce distincte dépend uniquement de sa capacité à se reproduire en captivité. De ce côté, pendant des décennies, la situation est dramatique : il y a des naissances en zoo mais la population totale est en dessous du seuil de survie. Puis, vers 1970, les échanges de chevaux entre zoos d’Europe et d’Amérique du nord s’intensifient, la reproduction s’améliore. En 1990, la population en captivité monte à 900 individus. L’idée qu’on pourrait tenter de réintroduire l’animal en milieu naturel est lancée. En 1992, la Fondation Przewalski des Pays-Bas tente de relâcher dans un parc national de Mongolie une trentaine de chevaux de Przewalski nés en captivité en Europe. Mais l’expérience est prématurée : les chevaux sont malades, ils meurent. On se rend alors compte de la nécessité d’un plan global, qui devra être négocié avec les autorités mongoles. On se rend compte surtout que ces chevaux, nés en captivité, doivent réapprendre la vie dans la nature avant de faire le grand saut dans la patrie de leurs ancêtres. Pour cela, il faut qu’ils aient le temps de retrouver les comportements appropriés pour se nourrir et se reproduire librement. La solution idéale serait de leur aménager un « stage » de plusieurs années dans de grandes réserves protégées, à la végétation et au climat proche de celles de la Mongolie. Un seul site de choix existe, c’est celui de la réserve d’Askania Nova, en Ukraine. Plusieurs groupes de chevaux y ont été introduits depuis 1980 ; aujourd’hui, une horde d’une centaine de chevaux y vit, libre pendant l’été, passant l’hiver dans un enclos. Voilà un premier retour, dans un habitat que les ancêtres de ces chevaux ont dû fréquenter. Mais à défaut de tels espaces, on peut concevoir de petites réserves, pour de petits groupes de chevaux qui apprivoisent la vie sauvage, à l’abri des prédateurs et sous surveillance. C’est dans ce contexte qu’est né en 1990 le projet du causse Méjean en France, sous les auspices d’une association à but non lucratif, Takh – le mot veut dire cheval en mongol. Mais où donc, sur le plateau du Villaret, se trouvaient les autres chevaux sauvages, ceux qui n’étaient pas dans les enclos ? Il m’a fallu longer la clôture sur un kilomètre pour les trouver. Sortant de derrière un bosquet de buis sont apparus quatre chevaux broutant, tête basse, crinières bien visibles. L’un était plus grand, la robe plus sombre : un étalon. Dans le creux d’un vallon, un autre groupe de chevaux apparut : trois juments et deux poulains, apparemment du même groupe familial. L’étalon m’avait repéré. Me fixant un instant, la tête bien droite, il hennit dans ma direction, attendit un peu et se remit à brouter. Mais en face de moi, ce n’était plus calme du tout. Un poulain qui s’était éloigné revint vers le groupe au trot et en bouscula un autre. Il y eut alors un concert de hennissements et des sabots dressés entre les deux protagonistes. À nouveau, la voix forte de l’étalon retentit et il s’approcha des deux fauteurs de trouble. Se cabrant, il hennit un bon coup, et cela mit un terme à l’altercation, ou du moins à ce que j’avais perçu comme tel. Puis l’étalon, qui avait une tache sur l’épaule, partit au petit trot et toute la famille se mit à le suivre dans un mouvement qui me sembla une image de pure liberté. Cette famille de chevaux sauvages s’éloignait vers un autre coin de leur steppe natale, brouter et vivre leurs liens familiaux faits de tensions, de colère et d’affection, comme apparemment tous les chevaux. Revenant vers mon point de départ, je me dirigeai vers une maison dont le toit fait de belles pierres plates venait d’être rénové. Un jeune biologiste de l’université de Montpellier accueillait les rares visiteurs dans ce qui se révélait être une belle salle d’exposition de l’association Takh. Il m’apprit qu’il y avait 53 chevaux dans le domaine. Tous, à l’exception des onze fondateurs, étaient nés ici et avaient appris la vie sauvage dans cette propriété de 450 hectares. Le troupeau s’était naturellement constitué en plusieurs familles, au gré des combats entre les étalons dominants. Par eux-mêmes, sans l’intervention des gardiens du troupeau (sauf pour l’ajout d’abreuvoirs et de quelques bottes de foin pendant l’hiver), les chevaux avaient appris à se nourrir dans la nature, à trouver des partenaires sexuels, à se comporter en groupes familiaux. Superbe démonstration de la force de l’instinct chez ces animaux ! Ils paraissaient s’être bien adaptés à la vie en milieu naturel. Bien sûr, ils n’avaient pas de prédateurs ici. Dans la steppe mongole à laquelle on les destinait, ils auraient à affronter notamment des loups et cela restait une inconnue inquiétante. Mais pour les biologistes qui les avaient observés, la cohésion de leur groupe et leur agressivité naturelle étaient manifestes, ce qui leur semblait de bonne augure. Par ailleurs, – autre gage de succès – le taux de fécondité au sein du troupeau était excellent et les naissances se déroulaient aux périodes appropriées. « Au cours des premières années, m’expliqua le biologiste, certaines juments mettaient bas à la mauvaise saison, en automne. Cela venait sans doute du fait que ces femelles, les fondatrices du troupeau, n’avaient connu que l’environnement protégé des zoos. À cause de la proximité de l’hiver, de telles naissances en Mongolie seraient évidemment dramatiques, les poulains comme les juments risqueraient fort de ne pas survivre. Mais ce comportement s’est corrigé de lui-même et les juments poulinent maintenant à la bonne saison, à la fin du printemps ». À cette occasion, j’appris aussi que je venais d’observer la famille d’Agaric, le plus vieux des étalons, âgé de neuf ans. Les femelles Bergeronnette, Églantine, Celès et Carline l’entouraient, avec leurs poulains de l’année. Connaître leur nom, pouvoir nommer individuellement ces chevaux sauvages que j’avais observés de près me parut un bonheur supplémentaire. J’appris aussi le nom du superbe étalon que j’avais vu dans le premier enclos : Born to be wild. « Né pour être libre » avait un nom prédestiné pour s’envoler vers les steppes de ses ancêtres vivre en liberté après son apprentissage sur le causse Méjean. (À suivre) |
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BUISSON |
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La nouveau bâtiment de la mairie [ par Claude Bériot ]
En avril dernier, Liliane Blanc nous avait accompagnés dans les locaux en cours de travaux de la nouvelle mairie de Buisson. Le 16 juin, celle-ci a ouvert ses portes et aujourd’hui les installations intérieures sont terminées. Le lieu est agréable, très bien conçu et de bon goût.
Le village offre maintenant aux Buissonnais un ensemble fort intéressant regroupant, côté rue de la mairie, les bureaux de Liliane Blanc et d’Annick Rinci la secrétaire, une bibliothèque accueillante et la grande salle du conseil municipal où la première réunion s’est tenue le 19 juin. Par ailleurs, un bureau est réservé aux intervenants extérieurs et d’autres pièces sont destinées aux archives. Le bâtiment est accessible aux personnes handicapées grâce à une entrée au niveau de la rue, à des portes de largeur adaptée à l’accès des fauteuils roulants et à un ascenseur (table élévatrice). Pour accéder à l’autre partie du bâtiment, on traverse une jolie cour intérieure d’où l’on pénètre dans la salle d’honneur. Le premier mariage y a été célébré le 28 juin. On entre alors dans la salle des associations qui est équipée d’une installation multimédia. Elle permet d’organiser des stages de formation dans ce domaine. Les 6 et 7 septembre, les sociétaires de La Protectrice l’ont inaugurée à l’occasion de la vente des cartes de chasse. Cette salle donne directement accès à la rue de la Parant. Deux appartements sociaux ont été aménagés à l’étage. Ils sont occupés depuis l’été. |
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![]() Liliane Blanc et Annick Rinci Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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LES VILLADÉENS PARCOURENT LE MONDE |
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Voyage au Brésil [ par Brigitte Rochas ]
Fin avril et début mai nous avons eu l’opportunité de visiter le sud du Brésil accompagnés par une personne qui a vécu presque 20 ans dans ce pays. À ce moment-là, c’était l’automne dans l’hémisphère sud où se situe la plus grande partie de cet immense État.
Le Brésil s’étend sur 4 000 km du nord au sud, 4 000 km aussi d’est en ouest ; sa superficie couvre 8 512 000 km2 ; sa population atteint 184 millions d’habitants et le catholicisme y est la religion majoritaire. Le climat varie selon que l’on se trouve près de l’équateur, en Amazonie, en altitude ou encore dans les régions tropicales du Sud. Dès l’arrivée, depuis l’avion, on aperçoit une myriade d’îles le long de la côte ; on dirait qu’elles protègent les plages de l’assaut des vagues de l’océan ; pourtant, sur une plage de Salvador de Bahia, nous avons vu un cheval renversé par la force des vagues alors que le temps était calme. Bien sûr, les Brésiliens profitent de leurs plages mais en connaissance de cause. Notre guide, originaire de Récif, disait ceci : « jusqu’aux genoux, c’est bien ; jusqu’à la taille, c‘est courageux ; jusqu’aux épaules, c’est téméraire ! » Salvador de Bahia, notre première étape, se situe sur une baie protégée des vagues et des vents forts de l’océan Atlantique. C’était le terminus des bateaux qui arrivaient d’Afrique avec leur cargaison d’esclaves arrachés à leur terre natale. Dans ce pays lointain, colonie portugaise de tradition catholique, ils ont apporté leur culture. Cette « Rome noire » dont la vieille ville compte 365 églises baroques, mais aussi la place du Pilori, est le berceau de la nation brésilienne. Au Brésil, les mariages interraciaux n’ont jamais été interdits par les Portugais, ce qui explique les degrés de métissage très divers rencontrés dans tout le pays. Ville afro-brésilienne, Salvador mêle harmonieusement la culture africaine à la tradition portugaise comme en témoigne le « candomblé » qui désigne à la fois une religion et ses rites et tire son origine du peuple africain des Yorubas. Il sert de base à la vie spirituelle et culturelle de Bahia. C’est aussi le cas de la « capoiera », danse proche d’un art martial où se succèdent passes, frôlements et esquives ; elle a remplacé les combats interdits entre les esclaves. Après ce passage obligé pour mieux comprendre la diversité ethnique, nous prenons la direction d’Iguaçu. Ces chutes s’étendent sur un front de 2,5 km et atteignent une hauteur de 72 m ; l’ensemble, classé au patrimoine mondial de l’Unesco n’est pas encore très touché par les aménagements touristiques, même si les visiteurs sont nombreux en toute saison. Ces paysages grandioses, à la végétation tropicale luxuriante, ont d’ailleurs servi de décor naturel au film Mission. À quelques kilomètres de là, le barrage hydroélectrique d’Itaipu, avec ses 20 turbines, fournit de l’énergie aux trois pays limitrophes, l’Argentine, le Brésil et le Paraguay. La réalisation de cet ouvrage est l’aboutissement des efforts consentis par ces trois pays. Le barrage alimente entièrement le Paraguay et en partie les deux autres États en électricité. Prochain arrêt, Rio de Janeiro, la ville des plages de sable connues du monde entier : Copacabana, Ipanéma et Leblond. L’urbanisation galopante envahit les collines où les paysans, chassés de leur territoire au profit de l’agriculture extensive (ici chaque bovin dispose d’un hectare de pâturage) viennent s’entasser. Ces quartiers nés dans l’urgence constituent les « favelas », l’eau et l’électricité y sont rares et l’accès vivement déconseillé aux visiteurs. Notre passage à Rio sera de courte durée mais le Corcovado, le Pain de sucre et le jardin botanique, avec son exposition d’orchidées, n’ont pas été oubliés. Depuis le Pain de sucre la vue permet de découvrir les différents quartiers de la ville : le Maracana, les villas résidentielles dans les petites criques bien abritées et au loin, les différentes « favelas ». Haute de 32 m, la statue du Corcovado, le christ bossu, est l’œuvre du sculpteur français Landowski. Réalisé en pierre à savon, ce christ aux bras ouverts attendrait que les Brésiliens se mettent au travail pour applaudir. De Rio vers Sao Paulo, la route suit la côte et la petite ville de Paraty mérite un petit détour. Aujourd’hui, ce port est délaissé au bénéfice des moyens de transport plus rapides mais il a conservé tous les entrepôts où l’or et les pierres précieuses venues du Minas Gerais, les épices et les soies étaient stockées avant leur départ. Ces bâtiments accueillaient aussi les marchandises manufacturées en provenance d’Europe. Une restauration soignée en fait un petit village-musée où la marée remonte dans les rues deux fois par jour comme autrefois. Le sud du Brésil a aussi ses montagnes où les parcs nationaux offrent l’occasion de découvrir une flore et une faune exceptionnelles. Du petit chalet de bois chauffé au feu de cheminée, nous avons observé les petits singes, les jacus, sorte de pintades sauvages ; les aras, les toucans. Les loris accompagnaient nos promenades dans les bois où pousse le « pao brasiu » essence noble qui a donné son nom au pays. Dans cette région, une forêt d’araucarias entoure Campos de Jordan, véritable « Megève » brésilien. L’accueil chaleureux des Brésiliens, la diversité et la richesse de la cuisine, – repas au kilo et churrasco – le parfum de la caipirhine – boisson préparée avec du jus de citron vert, de la glace pilée, de l’alcool de canne à sucre local et du sucre – font aussi partie du charme de cet immense pays. |
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![]() La baie de Rio de Janeiro, le pain de sucre et le christ de Landowski ![]() Les chutes d’Iguaçu Cliquez sur une photo pour les agrandir et en voir plus |
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J’ai goûté l’« ertensoep » [ par Bernadette Croon ]
Ce potage hollandais (soupe de pois cassés) est servi en plat unique, l’hiver, pour se réchauffer.
Ingrédients Pour six à huit personnes : – 250 grammes de pois cassés ; – un poireau ; – deux ou trois carottes ; – la moitié d’un céleri rave ; – un oignon ; – deux pommes de terre ; – un pied de porc ; – une tranche de petit salé ; – deux ou trois saucisses fumées ; – un morceau de palette de porc. Préparation La veille de la cuisson faire gonfler les pois cassés dans l'eau. Faire égoutter les pois, couper les légumes en julienne. Dans une cocotte minute, mettez tout les ingrédients, sauf les saucisses fumées. Couvrir largement d’eau et faire cuire pendant une heure. Après cuisson désosser le pied de porc, puis faire réchauffer la soupe avec les saucisses fumées pour que l’ensemble soit servi bien chaud. Bon appétit ! |
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Solution de la photo-mystère du numéro 55 [ par Cyril Marcellin ]
Ces outils (venant de Suze-la Rousse) sont ceux d’un bourrelier, de l’ancien français « bourrel », celui qui fabrique des harnais, des colliers. Le bourrelier travaillait donc la « bourre » dont le dictionnaire dit qu’il s’agit de laine grossière ou d’un amas de poils détaché, avant le tannage de la peau de certains animaux à poil ras, servant à garnir les harnais et les bâts.
Cette activité avait souvent comme complément la sellerie, mais le sellier équipe les chevaux de selle et le bourrelier les animaux de trait. Son origine semble remonter à l’époque de l’Égypte ancienne quand fut inventé l’attelage des chevaux. Le bourrelier confectionne les harnais (bât, bricole, collier, croupière, culière, dossière, frein, guide, joug, licou, martingale, œillère, poitrinière, rêne, sangle, selle, sellette, sous-barbe, sous-gorge, sous-ventrière, surdos, surfaix, têtière, trait, trousse-queue, etc.), mais aussi les capotes et les sièges confortables des carrosses. En outre il façonne divers objets en cuir comme des ceintures des sacs, des sangles des fouets, des cravaches et fabriquait mêmes des courroies destinées aux premières machines à vapeur. Ce métier aurait pu disparaître avec la fin de la traction animale mais subsiste encore de nos jours. Outre le cuir et la bourre le bourrelier travaille le bois. Il utilise le micocoulier (genre d’orme) apprécié pour sa texture malléable et souple. Après un bain d’eau chaude le bois de cet arbre est façonné à la forme souhaitée. Les outils nécessaires à cet artisanat sont le rembourroir, la mailloche ou fer à déformer, l’alène (poinçon éffilé pour percer le cuir) droite ou crochue, la roulette de marquage, l’emporte-pièce, le couteau mécanique ou cornette à découper, la guillotine, l’hirondelle ou couteau à pied. Le fil à coudre le cuir est en chanvre. Ces instruments et matériaux ont très peu évolué depuis le Moyen-Âge, comme le formoir (ou astic) et le lissoir en bois, os ou corne. |
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![]() Différents rembourroirs ![]() Emporte-pièce Cliquez sur une photo pour les agrandir et en voir plus |
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Comprendre le belge (suite) [ par Marie Henriette Noterdaeme ]
Frisko : c’est bien simple, on ne connaît pas le mot en français. Un frisko, c’est un frisko. On remercie Artic qui l’a inventé ainsi que les noisella (frisko avec noisettes) et le cornetto (à la fraise).
Frotter : récurer, mais aussi danser un slow ou gueuler sur quelqu’un qui a fait des bêtises. « Je lui ai frotté les oreilles ». Aussi, l’un des mots préférés de notre Rodrigo national quand cela se joue au sprint : « Oh la la, ça frotte dans tout le peloton et Boonen qui est enfermé ! « Bien insister sur les « R », pour le dire comme à la télé. Frotteur : petite brosse pour tableau noir. N’efface pas parfaitement la craie (l’éponge est là pour cela). Provoque un bruit formidable quand lancé du dernier banc, il percute le tableau sur sa face non feutrée. Les anciennes versions en bois sont beaucoup plus maniables et font encore plus de bruit. Imbécile-couillon : biesse, connard, malin, saisi. Aussi parfois appelé « idiot bête » par les belges originaires de Courbevoie. Journée (bonne) : tout est question d’intonation. « Au revoir Monsieur, au revoir Madame et une bonne journéééée ! ». À dire avec la bouche en cul de poule et un air de faux-cul. Logopède : orthophoniste. Curieusement, le français admet « logopédie » mais snobe les « logopèdes » dont l’étymologie n’est pourtant pas moins imparable. Manique : le mari : « Ouille ! je m’ai brûlé à la casserole de carbonnades ». Sa femme : « M’enfin, Chou, je t’avais dit de prendre les maniques ». Manche (à balle) : cire-pompes, lèche-cul, frotte-manche, fayot, souvent premier de la classe quand même, le salopard ! Non, peut-être : oui sûrement. Et pour dire non, il faut dire oui, peut-être. Seuls les Belges s’y retrouvent. Ouille-ouille : si ça fait mal, c’est « ouille ». Dit deux fois, ça n’exprime plus la douleur mais l’étonnement, la lassitude ou l’impossibilité. « Ouille-ouille, qu’est-ce que tu me demandes là ? » Dans certains cas, c’est plus menaçant : « Ouille-ouille, qu’est-ce que tu vas prendre ! » Souvent utilisé pour exprimer de la surprise par rapport au récit d’un interlocuteur : « Ouille-ouille, toi ! ». Paf (être), ou rester paf : à quia, bouche bée, les bras ballants, scié. Ne pas confondre avec le colonel Paf, redoutable défi mêlant gymnastique et performance alcoolisée. Panade : voir « pape ». Par ailleurs être dans la panade, c’est être dans le gaz ou dans la mélasse. Pape : prononcez « Pap ». Bouillie. Les bébés belges adooooorent. Les pépés aussi. Vachement plus parlant que bouillie. La pape s’écoule des commissures en brotchant, puis s’échoue généralement un peu sur la bavette mais aussi partout autour. Par après : « après » avec « par » devant. « D’abord, il a dit oui, par après, il a dit non ». Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. N’existe pas en version « par avant ». Plotch : de beurre. Mais une grosse, hein ! et bien au sommet de la purée. Rawette : petite quantité « en plus », rab, rajout. Une définition plus complète serait superfétatoire. Je vous la mets quand même ? Renon : chez nous, on ne résilie pas un bail, on « donne son renon ». Souvent parce qu’on a enfin une brique dans le ventre. Saisi : étonné ou crétin. « N’insistez pas docteur, c’est un saisi. » Savonnée : mélange d'eau et de savon pour nettoyer le sol, ou action de laver au savon. Une bonne est conseillée pour « rattraper » un fauteuil si le chat a pichi'd'sus, mais il faut « frotter » énergiquement. Sacoche : sac à main mais pas un sac à1 000 euros. Si on traite un Delvaux de sacoche, ça peut aller jusqu'au procès. orchon : ce que les Français appellent « serpillière ». Pfff… Typicités bruxelloises Ballekes : plus au sud, boulettes ou vitoulets. Sauce tomate, évidemment, avec des frites qu'on écrase à la fin dans l'assiette. Trop bon ! Cocher : nettoyer. Chez nous, on ne coche pas seulement une case dans un formulaire mais toute la maison pour qu'elle soit bien blinquante. La ménagère y gagnera son plus grand titre de noblesse, celui d'« echte cochevrâ » (amour de petite femme d'intérieur). Kake : qui kake défèque et produit de la kake. Labbekak : pleutre, trouillard, poltron, peureux. Vu la définition de « kake » en plus vulgaire, « labbe » pouvant être interprété comme « léche ». Okay ? Kiekebiche : chair de poule. On a les « kiekebiche ». Kus men Kluut : ça ne se traduit pas, bienséance oblige, mais ça se comprend dans toutes les langues de Belgique. Injure courante entre hommes. C'est en effet réservé aux hommes et à leurs attributs. Krolle (Kop) : boucle. On était parfois dur pour ceux qui les arboraient dans la cour de l'école. Mais pour eux, quelle économie de coiffage le matin ! Nek (dikke) : vantard, un gros cou, quoi ! Plekke : « ça plekke », ça colle comme les doigts et les joues d'un enfant s'enfonçant la frimousse dans la barbapapa, dégustant une « smoutebolle » ou un « bolus ». Ça plekke enfin comme un grand benêt suant lors d'un slow trop serré par temps chaud. Stoemmelings (en) : bruxellois assez répandu au sud. En douce, en catimini, discrètement. Tout peut être fait en stoemmelings, filer d'une soirée barbante, siester pendant les heures, prendre dans la caisse. Sting (ça) : qui sting pue. Volle gaz : signifie vite ou Volle petrol signifie vite aussi : « tu ranges ta chambre et volle petrol ». |
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« Zappage » [ par Paulette Mathieu ]
Coume tradurre aquèu mot ? Lou « coupier » (diciounàrit francès-provençau), qu’a pres en comte li mot nouvèu, vengu de l’inglès pèr la majo part, lou tradu pèr « chanja », aco semblo coula de sourso. En touti li cas, es à la modo de « zappa », touti lou fan.
I’a d’abord la televisioun. Metes uno cadèno ? I’a que de couiounige... vas sus uno autro, vaqui de reclamo qu’as vist quant de cop... talamen que podes plus li suppourta. Quand as fa lou tour di sièi cadeno (o mai, s’a lou cable, la T.N.T., lou satelite o sabe ieù), amoussesla télé enjusco au cop que vèn. Despièi quauque tèms pouden « zappa » aussi emé lou telefono o l’eleitricita... M’esplique : se fai pas en esquichant un boutoun, mai aven la poussibleta de chanja de fournissèire. Sabe pas ço que n’es pèr l’eleitricita, mai counèisse ben quaqui persouno qu’an vougu quita Franço-Telecom per uni autro coumpanié que coustavo mens. Pairi gens ! An agu touto sorto de misèri e an degu reveni au proumié fournissèire. E aro, meme li librihoun « A » qu’èron l’escluvita de La Posto o de la Caisso d’espargno podon èstre dubert dins li banco. Quand vau à la posto, manque de m’embourgna dins un escritèu pendoula au mitan de la pèço ounte espères toun tour. Aquel escritèu dis : « Voste librihoun « A » s’amerito mai qu’uno banco ». Sabe pas quau es lou nesci qu’a enventa aco, per ço que, La Posto, aro, de qu’es, senoun uno banco poustalo, nous n’an proun fa la reclamo. Pamens, emé la criso, d’aquèu moument, es pas uno referenci. Zappès, se voulès, iéu ai pas envejo de muda mi catoun 1. Sabe ço que tène, vole pas chanja E.d.F. e Telecom pèr d’autri que te fan lingueto emé de proumesso que tendran belèu pas. I’a quaqui tèms, ai entendu à la télé que la Caisso d’espargno avié perdu 600 millioun d’euro, souvete que La Posto faque pas parié... Crese que vau cerca dins mi tiradou un vièi debas de lano, pèr ié metre moun espargno coume fasien nosti grand... 1. Muda si catoun : changer de place, comme le font les mères chattes avec leurs petits. |
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Solution du proverbe caché d’Elle Thébais du n°55
– 1 Puccini a d’abord joué de l’orgue : lettre « E ».
– 2 « Les Amoureux » de Brassens se bécotent sur les bancs publics : lettre « E ». – 3 Le patrimonio est un vin corse : lettre « E ». – 4 La marque Pernod a été créée en 1790 : lettre « L ». – 5 Les quatre épices sont un mélange de poivre, de muscade, de girofle et de cannelle : lettre « B ». – 6 Le prince Philip d’Angleterre est d’origine grecque : lettre « O ». – 7 Le Missouri est une rivière plus longue que le Mississippi : lettre « N ». – 8 L’infusion d’Amérique du Sud à base de feuilles de houx s’appelle le maté : lettre « H ». – 9 Marylin Monroe est enterrée à Los Angeles : lettre « U ». – 10 Dans la série télévisée « Friends », le personnage nommé « Ross » est archéologue : lettre « R ». – 11 La feta est un fromage grec : lettre « P ». – 12 La cordillère des Andes se trouve en Amérique du Sud : lettre « E ». – 13 Le chancelier Willy Brandt a dû démissionner pour raisons de santé : Lettre « M ». – 14 Napoléon 1er a fondé la Banque de France : lettre « D ». – 15 Le Kir porte le nom du chanoine Kir : Lettre « P ». – 16 La Vénus de Milo n’a plus de bras : lettre « R ». – 17 C’est Molière qui a écrit L’école des maris : lettre « S ». – 18 Turin se situe en Lombardie : lettre « Q ». – 19 Diana Ross faisait partie du groupe The supremes : lettre « O ». – 20 André Chénier mourut guillotiné en 1794 : lettre « J ». – 21 Le goulache est un plat hongrois : lettre « T ». – 22 La cannelle est extraite de l’écorce du cannelier : lettre « I ». La proverbe caché d’Elle Thébais est donc un aphorisme optimiste. ![]() |
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Solution de la croonerie du n°56
![]() HORIZONTALEMENT I. Don de soi. II.Un ratite. Ré en est un. III. Prénom féminin. Grecque. IV. Outil. Préposition. V. Effet de tennis. VI. Préposition. Phases. VII. Accumulation. Use. VIII. Plat provençal. Choisie. IX. Entourées. VERTICALEMENT 1. De table ou éponge. 2. Rude. De jardin. 3. Mont de Savoie. Passage. 4. Passage. Arrivé parmi nous. 5. Crème. 6. Interjection. Décortiquer. 7. Corse ou Madère. Enlève le poil. 8. Estime. Troublée. 9. Nationalisées. |
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Solution des sudoku du n°56
Facile, moyen, et vraiment impossible ![]() ![]() ![]() |
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Moyen de transport [ par Paulette Mathieu ]
Traduction du texte de Paulette Matthieu publié en provençal dans le numéro 56 de La Gazette
Jour après jour, la télé nous a conté l’escalade du prix de l’essence ou du gasole, cela a été confirmé quand il a fallu passer au distributeur de carburant pour remplir le réservoir de la voiture. Peut-être que ça s’arrangera… mais, en tout les cas, nous savons que le pétrole se fait rare dans les profondeurs de la planète et, avant que les engins qu’on envoie sur les astres y aient trouvé de l’eau et surtout du pétrole, et que nous puissions nous en servir, nous fumerons les pissenlits par la racine. Alors, s’il n’y a plus de pétrole, ou si nous ne pouvons plus le payer, comment allons-nous faire ? J’ai suivi, l’autre jour, une partie du rempart d’Avignon. Il y a, au pied de ce rempart, un large trottoir, il était bourré d’autos sur trois rangs, on aurait dit une fourmilière. Il semble que les propriétaires de ces voitures avaient pu acheté le carburant pour venir en ville. Vous me direz que ces braves automobilistes sont obligés de prendre la voiture pour venir travailler. D’accord ! Mais les bouchons sur les routes au moment des vacances ? Partir en vacances n’a jamais été une obligation… et puis on peut prendre le train qui, lui, n’use pas d’essence. Je vous dirais que quand nous habitions Avignon, pas loin de la porte de la Ligne, mon père, qui travaillait près de l’église du Sacré-Coeur, faisait ses deux kilomètres, et le surplus, à pied quatre fois par jour (il venait manger à la maison, à midi). Il fit ainsi de 1933 à 1938 avant de pouvoir s’acheter une bicyclette. On dit que le pouvoir d’achat a diminué, pourtant qui n’a pas sa voiture maintenant ? Aller à pied est une solution quand le chemin n’est pas trop long, ou bien prendre un vélo. Vous me direz qu’il est dangereux de circuler ainsi, mais s’il n’y a guère d’autos qui puissent s’approvisionner en carburant, la circulation deviendra aussi facile que dans mon jeune temps. Et puis cela fonctionne à l’huile de genou qui est une énergie gratuite et renouvelable. De plus, ce serait un bon exercice pour les obèses. Seulement, il y a les vieux qui ont des rhumatismes et plus guère de force dans les jambes. Pour eux, il y a une solution possible, c’est le vélo-taxi qui a rendu tant de services du temps de la guerre de 1939-1945. Je croyais que cela n’existait plus… Et bien, j’en ai vu un à Avignon, il y a quelques jours. Cet engin, un genre de tricycle, se compose à l’avant, d‘un roue munie de pédales, à l’arrière, il y a deux roues qui supportent deux sièges en plastique, côte à côte, surmontés d’une petite capote (pour le soleil ou la pluie), entre l’avant et l’arrière, le siège du conducteur auquel il ne reste plus qu’à pédaler pour avancer. On dit que lorsqu’il n’y a plus de pétrole, il faut avoir des idées. Voici le moment d’encourager la fabrication et la conduite de ces engins. On pourrait même organiser du covoiturage, chacun des utilisateurs pédalant à son tour. Pensez-y. Faites faire de l’exercice à vos mollets et à ceux de vos enfants. Il vaut mieux prendre ses précautions pour l’avenir. |
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Mémoire cavalière de Philippe Noiret [ par Colette Percheron ]
Peu avant sa disparition le 23 novembre 2006, Philippe Noiret achevait l’écriture de ses mémoires « sa dernière bataille » selon l’expression de son ami Antoine de Meaux qui a collaboré à l’ouvrage.
Dans ce livre-testament, l’acteur a dressé le bilan d’une existence consacrée à l’art. Toutefois, pour lui, rien n’importait plus que la vie de famille auprès de sa femme, Monique Chaumette, de leur fille et de leurs petits-enfants. Le bonheur consistait aussi en chevauchées dans la campagne audoise où il se ressourçait entre deux tournages. Mon mari et moi l’avons rencontré lors de ses débuts au Théâtre national populaire dans les années 1950. À cette époque, nous allions une année sur deux aux soirées du T.N.P. dans le Palais des papes d’Avignon. Philippe Noiret a ensuite enchaîné film sur film et a côtoyé les plus grands : de Jean Gabin à Alfred Hitchcock, de Romy Schneider à Fred Astaire, sans oublier ses amis Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle et Bertrand Tavernier qui lui a offert de si beaux rôles. C’est aussi l’époque où nous avons eu le plaisir d’admirer Gérard Philippe dans Lorenzaccio. Nous avons retrouvé Philippe Noiret et Sylvia Montfort à Sète au moment du tournage de La pointe courte, film d’Agnès Varda. Mémoire cavalière de Philippe Noiret Éditions Robert Laffont |
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Le proverbe caché d’Elle Thébais
![]() 1. Quel est le plus grand océan du monde ? K – l'Atlantique L – le Pacifique M – l’océan Indien 2. Laquelle de ces œuvres n’a pas été écrite par Marcel Pagnol ? C – Marius D – Fanny E – Colline 3. Quelle proportion de la surface du globe les océans couvrent-ils ? C – 60 % D – 70 % E – 80 % 4. Quel est le nom de jeune fille de Madame Bovary ? H – Emma Dupuis I – Emma Rovault J – Emma Delorme 5. Que peut-on limoner ? S – le poisson T – le lait de vache U – la limonade 6. Quel est le véritable nom de Jacques Tati ? N – Jean Tanti O – Jacques Tatischeff P – Jacques Tatashovsky 7. Avec quelle farine fabrique-t-on les tortillas ? M – farine de blé O – farine d’orge P – farine de maïs 8. Quelle mer n’est pas fermée ? R – La mer d’Iroise S – La mer Caspienne T – La mer d’Aral 9. D’ou vient le nom du gâteau appele « forêt noire » ? T – d’Autriche U – d’Allemagne V – d’Alsace 10. Dans quelle équipe Michael Jordan a-t-il débuté ? R – The Washington Wizards S – The Cavaliers of Cleveland T – The Chicago Bulls 11. Qu’est ce que c’est la VO2 max ? A – Un examen anti-dopage B – Le surnom d’un cocktail de vitamines C – La consommation maximale d’oxygène d’un sportif lors d‘un effort |
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Sudoku
3 grilles : une facile, une moyenne et une difficle
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J’ai lu : Sépulcre de Kate Mosse [ par Bernadette Croon ]
Kate Mosse reste fidèle à son livre précédent Labyrinthe.
L’histoire se passe entre Paris et Carcassonne. Nous suivons son déroulement en 1881 et dans le présent. L’héroïne fait des recherches sur la vie du compositeur de musique Claude Debussy qui a pu séjourner quelques temps à Carcassonne. À la suite d’une visite chez une voyante qui lui offre un jeu de tarot, elle découvre une intrigue concernant la vie d’un couple au cours de l’année 1881. Elle s’y intéresse et recherche des éléments le concernant. L’original des cartes de tarot datant de cette époque détient une grande valeur et un pouvoir inestimé. Le patron de l’auberge où elle séjourne s’y intéresse fortement... Un livre facile à lire et captivant. |
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À SCOTCHER SUR LE FRIGO |
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Agenda
Yoga
Les séances de yoga ont repris le lundi de 14 h 15 à 15 h 45, À La Maison Garcia, salle des associations. Danse Les cours de danse ont lieu le mardi, à 18 h 15 pour les enfants, à 20 h 30 pour les adultes, salle Pierre Bertrand Scrabble Les joueurs de scrabble se réunissent le mardi à 20 h 30, à la mairie de Villedieu, salle du conseil municipal. Gymnastique Séances de gymnastique, le vendredi de 9 h à 10 h, à la Maison Garcia, salle des associations. Jeux de société Des jeux de société sont organisés un vendredi sur deux, à partir du 24 octobre, à la Maison Garcia, salle des associations. Sortie du Club des aînés à Monieux, le jeudi 20 novembre. Inscriptions auprès de Michel Muller. Tarif : 50 euros pour les membres du club, 100 euros pour les autres. Marché de Noël organisé par La Ramade Dimanche 30 novembre, de 10 h à 18 h, Maison Garcia. Les exposants qui souhaitent participer, doivent se renseigner auprès de La Ramade. Tél : 04 90 28 92 40 Vente de vêtements au café du Centre Mardi 2 décembre de 15 h à 18 h puis chaque premier mardi du mois aux mêmes heures. Festival d’automne après les vendanges Knock ou le triomphe de la médecine de Jules Romains, par les ateliers du T.H.V. (Théâtre de la Haute Ville Vaison-la-Romaine) Samedi 6 décembre à 20 h 30 à Villedieu, salle paroissiale. Loto du Club des Aînés Samedi 20 décembre à 17 h, Maison Garcia. Repas de fin d’année du Club des Aînés Samedi 13 décembre, Maison Garcia. La bibliothèque Marthe et Raymond Mauric est ouverte à tous et reçoit plus particulièrement les pensionnaires de La Ramade le jeudi de 13 h 45 à 14 h 15, les aînés le jeudi de 14 h 15 à 16 h 30, les enfants de l’école le vendredi de 13 h 30 à 16 h. Elle est ouverte à tous le dimanche de 11 h à midi.
Loto de La Gazette Samedi 17 janvier à 17 h, Maison Garcia. Le Tennis club de Villedieu et La Gazette organisent un séjour à Molines en Queyras les 21 et 22 mars 2009. Inscriptions auprès de Régine Bellier 04 90 28 96 17 Infirmiers Chrystelle Luciani et Laurent Klein 04 90 46 98 65 06 09 75 16 53 |
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Adhésion
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La Gazette - périodique d'informations villadéennes (surtout), cantonales, nationales et mondiales N°40 - 14 juillet 2006 - parution et pagination irrégulières - BP5 - 84110 Villedieu Site internet : www.lagazettedevilledieu.com - adresse électronique : contact@lagazettedevilledieu.com Comité éditorial : Agnès Belmadjoub, Nathalie Boisselier, Jean Marie Dusuzeau, Véronique Mendy, Brigitte Rochas, Yves Tardieu. |
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