À LA UNE

« L'Échiquier géant » fait peau neuve [ par Jean Marie Dusuzeau ]

C’est le dimanche 30 août 1987 que fut inauguré L’Échiquier géant de Villedieu conçu et réalisé par Serge Boyer et Fabienne Versé, Noël « Bigeard » Magne assurant la préparation de l’ouvrage. La commune avait effectué les travaux de terrassement sur une partie de la place qui était encore goudronnée.
René Kermann qui était receveur des postes du village, présidait la Société de lecture et avait promu le jeu d’échecs en son sein.
Peu après la journée d’inauguration, le club d’échecs s’est constitué en association sous le nom, évidemment, de L’Échiquier géant de Villedieu avec pour président Denis Tardieu encore « aux commandes » aujourd’hui.
Les premières années qui suivirent, un tournoi était organisé sur la place le dernier dimanche d’août.
Lors de l’inauguration, le ruban tricolore fut coupé par Jean-Louis Vollot, le maire, à l’aide d’une paire de ciseaux présentée sur le coussin par Dimitri Kermann, âgé à l’époque de huit ans. Christian Bernard, président de la ligue de Vaucluse de la Fédération française du jeu d’échecs était présent ainsi que de nombreux joueurs appartenant, en particulier, au club de Bollène.
Tous ces « pousseurs de bois » (et de résine synthétique pour l’occasion) jouèrent des parties de démonstration : blitz, semi-rapides, simultanées, à l’aveugle. Ils rejouèrent même la Partie immortelle disputée par Adolf Anderssen et Lionel Kieseritzky en 1851 à Londres.

Depuis 1987, la poste a cédé son immeuble à la mairie, un pavement a été posé sur la place, les racines des platanes ont soulevé les cases blanches dallées et descellé les pavés des cases noires de l’échiquier, les pièces ont été remisées. Mais l’on joue toujours aux échecs sur la place, le vendredi soir, quand le temps le permet, sur des tables.
La restauration de L’Échiquier géant a donc été entreprise. La marbrerie Lorenzoni de Séguret a fourni le porphyre venu d’Italie, de la même veine que l’original, afin de reconstituer la mosaïque de pavés, et les dalles de pierre de Puygiron, venues de la Drôme, pour remplacer à l’identique les cases blanches.
Patiemment, Gilles Eysseric rend au village son Échiquier géant. Les pièces, dessinées et formées par Serge Boyer ne devraient pas tarder à sortir de leur réserve.









Cliquez sur une photo
pour les agrandir
et en voir plus



LES VILLADÉENS PARCOURENT LE MONDE

Dans le Queyras : images et sous-titres [ par Armelle Dénéréaz ]

Les 20, 21 et 22 mars, soixante-cinq Villadéens et alliés se sont rendus à Molines en Queyras.

Presque seuls dans la station, Ils ont bénéficié d’un temps magnifique, d’une neige agréable à skier, de nourriture abondante et variée, de boissons adaptées à leur soif, de promenades agréables dans des villages à l’architecture bien préservée.

La plupart d’entre eux ont dansé le samedi soir malgré les courbatures prodiguées par des exercices inhabituels.

Le dimanche, tous levés de bon matin, sont repartis sur les pistes avec différents moyens de locomotion avant de rentrer à Villedieu.

Ce fut bougrement convivial...





Vue de la station de Molines (1762 mètres)



Cliquez sur la photo
pour l'agrandir
et en voir plus



ÉPHÉMÉRIDE

Carmentran [ par Valérie Guisérix ]

Samedi 21 février, les enfants de l’école de Villedieu-Buisson se sont réunis pour juger Carmentran. Cette année, ce grand événement était organisé à Buisson sous l’égide de la dynamique équipe de Buisson Loisirs et Fêtes et de celle de L’Amicale Laïque.

Tous les ingrédients nécessaires étaient réunis pour un après-midi de rêve : un gros soleil, un grand ciel bleu, un super goûter, de la bonne humeur, de très beaux costumes et un Carmentran remarquable.
Les enfants fréquentant le centre de loisirs après l’école (C.L.A.E.), nous avaient confectionné un immense bonhomme de carton vêtu de patchwork. Grâce à eux, nous avons pu facilement le repérer et le poursuivre lors de sa tentative de fuite dans les rues du village. Il ne nous a pas échappé. Le tribunal s’est rassemblé sur la place et le moment fatidique et tant attendu du jugement est arrivé. Il a dû affronter une multitude de remontrances, plaintes et accusations.
Le « président du tribunal », père d’Agnès Roubaud, présidente de l’association Buisson Loisirs et Fêtes, a remarquablement mené les débats.
Il a été décidé que Carmentran devait subir des salves de tir de balles de tennis jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Le « président » a veillé à ce que tous participent. Et ce qui devait être fait, a été fait et bien fait.

Il ne restait plus qu’à déguster crêpes fourrées et gâteaux en profitant pleinement de la bonne compagnie des pirates et princesses, ainsi que de Zorro et de la danseuse de flamenco.

Observant cette joyeuse réunion, je remarquais un mini groupe. Ces trois petites personnes, trois préados qui se tenaient à l'écart de l'agitation générale, étaient les trois seuls représentants de la classe de cours moyen de l'école.
Et là, je me suis dit que le fait de ne plus faire le carnaval à l'école tuait plus surement Carmentran que des salves de balles de tennis…
Pour finir, rendez-vous a été pris pour la fête de l’école. Elle se déroulera le samedi 27 juin avec le grand retour du barbecue pour accompagner le concours de tartes du midi et de nombreuses autres surprises.









Cliquez sur une photo
pour les agrandir
et en voir plus


Le père Jean Hilaire [ par Paulette Mathieu ]

Il fut notre dernier curé résidant, puisque le père Doumas, qui habite actuellement au presbytère, est un prêtre retraité, mis à la disposition du diocèse pour aider le secteur de Vaison.

Le père Jean Hilaire, qui aimait à se faire appeler « frère Jean », a donc été curé de Villedieu après le départ du père Bréhier, de 1993 à 1999, année où il devint curé de Courthézon. Il y prit sa retraite et y habita encore quelque temps avant de partir à la villa Béthanie, maison de retraite des prêtres du diocèse, où résidaient déjà son frère Georges et sa soeur Lucie. Là, on lui confia encore bien des missions : aumônier de maisons de retraite, il s’occupa aussi de divers mouvements et célébra des messes dans certaines paroisses. Il assura aussi des confessions, par exemple à la Sainte-Baume, pour les fêtes.

Pendant qu’il était curé de Villedieu, il a eu aussi, tour à tour, suivant les circonstances, la responsabilité de Sablet, Séguret, Puyméras, Faucon, Saint-Romain, Buisson, Roaix. Il était le huitième enfant d’une famille de onze (dont trois prêtres), quatre sont encore vivants.

Ses obsèques ont été célébrées à l’église Saint-Ruf à Avignon, le mardi 17 mars. Il a été inhumé à Grillon dont est originaire sa famille. L’avis de ses funérailles a été affiché le lundi au bureau de tabac et à l’épicerie, mais peu de personnes ont pu le voir, c’est pourquoi nous tenions à informer les Villadéens du décès de celui qui a partagé pendant six ans la vie de notre village.


Grand prix cycliste de Villedieu [ par Claude Bériot ]

Une course régionale a eu lieu à Villedieu le samedi 4 avril. Le premier départ a été donné à 13 heures et les coureurs se sont élancés vers une victoire espérée sur un parcours passant devant La Vigneronne, se poursuivant jusqu’à la route des Contours pour remonter par la Croix de Granier en direction de la place du village. Un parcours comprenant bon nombre de côtes, il faisait beau. À la suite des coureurs, on pouvait apercevoir des volontaires s’essayant sur le circuit qui se répétait entre neuf et treize fois selon le niveau des participants.
Claude Haut et Pierre Meffre sont venus saluer les cyclistes et les organisateurs de cette épreuve. « Avec la mairie et les commerçants de Villedieu, tout se passe toujours bien » a dit Lucien Chatelain. La journée s’est aussi bien terminée par un dîner sur la place : merguez, saucisses grillées et pâtes à l’italienne offertes par le comité des Fêtes.

Les cinq premiers de chaque catégorie ont été :
Quatrième catégorie (neuf tours) ;
1er Jean-Paul Marseille de Pont-Saint-Esprit,
2e Philippe Capelier de Pont-Saint-Esprit,
3e Gérard Martinez de la Flèche du Midi,
4e Serge Couvert de Ollioule,
5e André Donzé de Vaison-la-Romaine,

Troisième catégorie (onze tours) ;
1er Eddy Aroca de Cavaillon,
2e Marc Castellano de Vaison-la-Romaine,
3e Eric Mas d’Apt,
4e Pascal Delclève de Vaison-la-Romaine,
5e Patrice Gaffet de Cavaillon,

Deuxième catégorie (douze tours) ;
1er Bruno Duquesne de Vaison-la-Romaine,
2e Aurel Habry du Vélo club. Pennois,
3e Bruno Laures de Fontvieille,
4e Eric Duret du Vélo club Islois,
5e Bruno Cavelier de Pertuis,

Première catégorie (treize tours) ;
1er Thibaut Picy de Cravennes,
2e Frédéric Bazile de Brignoles,
3e José Ru Bio du Vélo club Islois,
4e Nicolas Amar d’Apt,
5e Nicolas Renou de La Pomme à Marseille.





Départ de la Place de la Libération



Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


Assemblée générale de l’« Association paroissiale » [ par Mireille Dieu ]

Les membres de l’Association paroissiale ont tenu leur assemblée générale annuelle le 27 février.Au cours de son rapport moral, la présidente, Paulette Mathieu, déplore que l’association somnole la majeure partie de l’année. Elle souhaite que les générations nouvelles prennent la relève de l’animation. Elle signale, notamment, que la demande formulée par La Gazette de disposer des Jardins Régine Clapier pour son festival est accordée comme les années précédentes. Le rapport est approuvé à l’unanimité.

L’exposé des comptes de l’exercice fait apparaitre un résultat positif de 2 054 euros. Sont réélus au conseil d’administration Yves Arnaud, Jean-Claude Adage et Pierre Dieu. André Dieu est élu en remplacement de Marie-Thérèse Berthet qui ne brigue pas de nouveau mandat. Paulette Mathieu, Yves Chauvin et Denise Adage sont réélus respectivement présidente, secrétaire et trésorière de l’association.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


Vescovato, un village humain [ par Yvanne et Majo Raffin ]

Vescovato est une commune de la Casina située au nord-est de la Corse. Je pourrais dire que c’est une des plus belles régions de Corse, mais l’île de Beauté a une particularité : ses régions sont toutes plus belles que les autres.
Le coeur du village est caractéristique de l’île, les maisons sont imbriquées les unes dans les autres, les toits sont recouverts de lauze gris bleu. La mer et la montagne sont proches.
La visite y est fort agréable surtout si vous faites la connaissance de M. Compareti qui est un guide passionné, amoureux de son village. Il collectionne tous les objets anciens qui relatent les histoires d’antan et vous fait visiter gratuitement le musée qui les renferme.
Il conte avec passion le passé des maisons, de l’église, un clin d’oeil sur sa demeure ; ses oncles, ses tantes y sont peints en trompe-l’oeil, un homme d’église et un fringant militaire surveillent attentivement les allées et venues des visiteurs. Une inscription au fronton d’un bâtiment évoque aussi l’ancienne « gendarmerie impériale ».
M. Compareti vous parlera surtout de l’association a cunfraterna di Santa Croce. La Confrérie de la Sainte-Croix fut établie avant l’an 1500, elle fut supprimée par la loi du 16 août 1792 ; elle se reformera après le Concordat. Elle participe aux principales cérémonies religieuses de la paroisse, la Corse est une région où les processions sont nombreuses suivies par une foule très recueillie. Pour moi, la particularité la plus intéressante des actions de la confrérie, est que, moyennant le versement d’une somme de 25 euros par an, les habitants de Vescovato sont dignement « enterrés ». Seules quelques familles fortunées versent leur cotisation et prennent en charge leurs frais d’enterrement, leur versement contribue à ensevelir les familles les plus démunies.





Quelle est cette protubérance sur le toit d’une maison de Vescovato ?



Cliquez sur la photo
pour l'agrandir
et en voir plus



LA VIGNE, LE VIN ET L'OLIVIER

Le père, le fils et la médaille [ par Claude Bériot ]

Depuis 2004, Pierre Arnaud participe au Concours général agricole du Salon de l’agriculture de Paris avec la présentation de son jus de raisin de muscat que l’on connaît bien. La première année, Il y avait remporté deux médailles d’or. Les années suivantes, il a été à nouveau récompensé : une médaille de bronze en 2005, une médaille d’or en 2007 et, en 2008, une nouvelle médaille de bronze.

« Cette année, j’avais décidé de concourir avec l’huile d’olive « A.O.C. Nyons ». Elle a reçu une médaille d’or », dit-il très fier. « Je n’ai pu me rendre à Paris mais l’année prochaine j’irai sur place découvrir l’ambiance très vivante de ce salon ».
Cette médaille d’or est la seule qui ait été décernée pour le Vaucluse cette année.

Il y a trente ans que la Ferme des Arnaud exploite ses terres en agriculture biologique. Au début, ils étaient de véritables pionniers, aujourd’hui, leurs efforts sont récompensés.
Dès l’obtention de son brevet de technicien supérieur en viticulture et oenologie, Martial Arnaud rejoindra son père avec une gamme de produits biologiques plus large, et dès le mois de mai, tous deux proposeront leurs produits : jus de raisin, huile, olives de Nyons, tapenade, vin, dans un point de vente « à la ferme » au lieudit la Croix de Granier à l’entrée ouest de Villedieu.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir
et en voir plus



ACTIVITÉS, ACTEURS ET COMÉDIENS

Le malade en pleine forme [ par Nathalie Weber, la bricoleuse en scène ]

Des nouvelles du malade imaginaire ? je pense que l’on peut faire un bilan de santé plutôt positif.

Tout d’abord les représentations : plusieurs à Villedieu en juin, octobre et décembre, « dans nos murs ». Le public a toujours été chaleureux et enthousiaste, la salle comble à chaque fois. Un vrai bonheur ! Puis la troupe s’est organisée pour aller jouer à Vaison, Mérindol les Oliviers, Séguret, encore à Vaison et à l’hôpital psychiatrique de Montfavet. Les accessoires dans le van bleu de Laurent Bourgues, chacun son costume et « en route la troupe ! » Il n’est pas simple de s’adapter à des lieux différents : les scènes n’ont pas la même dimension que celle de la salle paroissiale, tous les repères changent mais c’est ainsi l’intérêt de l’expérience : s’adapter. Jouer au centre culturel devant trois cents élèves n’est pas rien ! scène noire, rideaux noirs, immense salle noire de monde… Claude, de main de maître a pianoté sur son jeu d’orgue pour mettre le spectacle en lumières ; Claire a maquillé comédiens et comédiennes, son oeil toujours attentif au moindre détail et c’est la peur au ventre, comme toutes les autres fois d’ailleurs, que les personnages ont pris vie. Puis à chaque fin de représentation, partager un petit verre avec le public est bien agréable car le mot « partage » est capital. Il faut encore garder un peu d’énergie pour tout ranger : accessoires, éléments du décor, costumes, le tout bien agencé dans le van bleu de Laurent Bourgues et retour vers Villedieu, salle paroissiale.

Ensuite, dans notre périple, il faut dire que nous avons été soutenus par un fan club efficace, énergique et surtout généreux. Ce sont eux que vous avez vus aux entrées des représentations, sourire aux lèvres ; eux qui installaient tout pour le pot final et surtout eux qui nous ont encouragés, écoutés tout au long de ces presque deux années. Un vrai bonheur !

Bien sûr, tout n’est pas toujours rose et facile, certains moments sont assez épicés : un costume pas repassé, une tirade oubliée, un seau resté en coulisses et qui devait être sur scène, un projecteur qui ne s’est pas allumé à la seconde voulue, un rideau qui reste coincé, une réplique oubliée, des mots pas articulés, un pantalon oublié (heureusement il y avait un caleçon), un fauteuil qui roule mal, une sonnette oubliée, une autre réplique oubliée, une chaleur insupportable, un froid torride, les trois coups balancés trop tôt… Mais le spectacle continue ! Et c’est aussi ça la magie du théâtre. Sans oublier le trac qui torture, tord les boyaux, « traquignasse » les tripes et les méninges… À chaque fois j’ai peur qu’ Argan, au dernier moment, ne parte, tant il est mal, et puis hop ! ça commence et l’histoire se déroule, les actes s’enchaînent. Le malade est peut-être imaginaire mais la troupe, elle, est vraiment malade et c’est aussi parce que l’on s’entend, se respecte et que tous nous travaillons beaucoup, certes avec grand plaisir, que la troupe est une troupe. Ça n’empêche pas les coups de gueule évidemment. Mais ça c’est la vie ! Nous avons joué devant mille personnes environ, une réussite qui a aussi pu se faire grâce aux subventions du pôle culturel et du conseil général.
Notre malade imaginaire a été filmé le dimanche 15 mars. Là aussi une belle aventure : deux caméras, des micros pointés vers la scène. Ce sont les yeux et les oreilles d’Annie Festas et d’un autre vidéaste qui ont capté les moindres paroles, les moindres gestes, les moindres regards… C’est une élève de terminale du lycée de l’Arc qui fera le montage du spectacle sans oublier la présence, sonore, du public !

Le malade imaginaire est dans la boîte et j’espère qu’il pourra être diffusé dans les collèges et lycées… pour être étudié et donc encore vivant.

L’aventure est finie. Elle fut formidable. Il va falloir faire son deuil, et cela n’est pas facile : Gilles Dedieu regarde « son » fauteuil avec un pincement au coeur, l’on agite parfois la sonnette mais Armelle–Toinette n’arrive pas en disant « On y va ! ». Majo a rangé son clystère, Laurent ne fait plus ses « snif », Anaïs ne rêve plus de Cléante, Rebecca ne se jette plus à genoux, Josette ne renverse plus Gilles dans son fauteuil, Josiane n’est plus appelée « M’amour », Yvan peut finir de boire tranquillement son verre de vin et la pièce de Molière, le livre si usé, si fatigué, est fermé.
Mais, que l’on ne pense pas que nous ne travaillons plus. Au contraire ! Nous préparons le prochain spectacle. L’auteur est Daniel Keene, un dramaturge australien, contemporain, peu connu en France Un tout autre univers, une autre langue, un autre regard sur le monde, une autre émotion à partager.









Cliquez sur une photo
pour les agrandir
et en voir plus



ACTIVITÉS ET ACTEURS

Sources de Saint-Laurent (3 et 4)

Le 21 février, Martial Arnaud, Dominique Bernard, François Dénéréaz, Romain Detrain, Gaël Dieu, Jérémy Dieu, Gilles Eysseric, Jonathan Fauque Timmy Fauque, Roland Fontana, Frédéric Gnilka, André Macabet, Jean-Laurent Macabet, Fredo Martin, Julien Moinault, Simon Tardieu,Yves Tardieu et André Zammit se sont rendus aux Mouillères (314 mètres) pour extraire la lime des cavernes envahies par cette boue marneuse. À midi, la tâche étant accomplie, tous ont cassé la croûte sous un soleil printanier. Au dessert : oreillettes.


Le 11 avril, Dominique Bernard,Alain Bertrand (avec sa pelle mécanique), Jean Marie Dusuzeau (avec un appareil photo), Frédéric Gnilka,André Macabet, Jean-Laurent Macabet et Frédo Martin, conseillés et visités par Yvan Raffin, Maxime Roux et Yves Tardieu, ont débroussaillé, élagué, tronçonné, abattu, brûlé, décaissé, aplani, remblayé, dragué, maçonné et repéré de huit heures du matin à sept heures passées.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir
et en voir plus


Les sources (1, 2, 3, 4 et 5) [ par Jean Marie Dusuzeau ]

Le 6 décembre 2008, le principal objectif des travaux aux sources de Saint-Laurent consistait à aménager des passages pour apporter les matériaux destinés à réhausser les regards qui avaient été submergés par la boue lors des orages de l’automne (La Gazette n°58 du 28 décembre).

Le 17 janvier 2009 un nouveau samedi, consacré à l’élimination de la « lime » accumulée dans les cavernes, a permis d’obtenir un succès partiel. Un regard complètement obstrué a été vidé, un nouveau regard placé sur la seconde caverne. On a détourné provisoirement la source.

C’est le 21 février que la jeunesse villadéenne, aidée des employés municipaux et de quelques autres parmi les plus minces, a parachevé le nettoyage des souterrains de captage.
Pour éliminer la « lime » d’une caverne, il faut travailler courbé (la hauteur est d’environ un mètre cinquante), sans pouvoir se retourner aisément (la largeur est de l’ordre de soixante-quinze centimètres), utiliser des pelles de petite taille et des seaux que les « spéléologues » se passent en faisant la chaîne jusqu’au regard le plus proche.

Cependant, la seconde caverne, qu’une opération ancienne avait munie d’une conduite en fibrociment, est partiellement effondrée sur les deux-tiers de sa longueur. La canalisation acheminant l’eau jusqu’à Villedieu est brisée et sans doute obstruée. L’objectif du samedi 11 avril était donc de dégager cette conduite en abaissant le lit du Rieu et d’aménager un accès le long de la caverne endommagée.





L’effondrement de la deuxième caverne (vue de l’amont)



Cliquez sur la photo
pour l'agrandir
et en voir plus


« Badaboum », vingt ans [ par Annette Gros Le Tacon ]

Pour fêter les 20 ans de Badaboum, une soirée cabaret était organisée à l’École de cirque concoctée et réalisée par la présidente Marie-Claude Loisy-Beauvallet.
Après l‘apéritif animé par trois guitaristes et un clarinettiste les élèves sous la houlette de Judicaëlle Loisy ont servi avec dextérité un excellent repas. Magali Heilmann, maître de cérémonie, après avoir effectué une prestation au tissu a présenté divers numéros au fil de la soirée : bilboquet, jonglage, trapèze et chansons interprétées par le duo Les Valseuses, Léa Lachat jouant de l’accordéon et Sarah Giommetti chantant de sa voix magnifique.
Anne-Marie et Daniel Durand ont su communiquer la grande passion du cirque à tous les acteurs de cette excellente soirée.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir
et en voir plus


Anne-Marie et Daniel Durand [ par Claude Bériot ]

1977, Daniel et Anne-Marie arrivent à Villedieu pour passer des vacances dans leur maison. En 1983 ils quittent Paris pour s’installer à plein temps sur la colline de Saint-Claude.
Daniel a toujours été marqué par le cirque du fait que ses parents l’emmenaient régulièrement voir les spectacles des cirques qui passaient dans leur région. C’est ainsi que cette passion le fit entrer dans le monde du cirque. Un jour il rencontre Anthony avec qui il fait équipe. Anthony est l’Auguste, Daniel prend le rôle du clown blanc et donne à leur duo le nom de « Capel et Anthony », clowns musicaux et parodistes. Viennent alors les tournées en France, à l’étranger, les musichalls, les attractions dans les cinémas. Cela dure jusqu’à la fin des années soixante lorsque la crise du cirque les contraint d’arrêter leurs activités.
Daniel change alors de cap et entre dans une société de construction navale en qualité de directeur de la publicité, société où il rencontre Anne-Marie qu’il épouse quelque temps après. Ils créent ensemble, en 1984 le numéro de « Capel et Capello », deux « Auguste » traditionnels mais pas classiques…
Puis, ils se lancent dans l’enseignement et font de l’initiation aux arts du cirque avec des intervenants musiciens qu’ils forment lors des congés scolaires pendant cinq ans. « Les moyens étaient très réduits », dit Daniel, « les accessoires étaient faits de bricolages, les exercices des fildeféristes se faisaient sur un fil de maçon tendu entre deux arbres. Des gros rouleaux en carton et des planches récupérées ça et là, servaient à fabriquer des Rolla Bolla (rouleaux américains), des balles de ping pong peintes en rouge faisaient les nez de clowns » mais ils avaient quand même acheté deux monocycles. C’est pendant cette période que la Fédération française des écoles de cirque (F.F.E.C.) a été créée et, lors d’une réunion, Daniel et Anne-Marie acceptèrent d’être membres fondateurs et, pendant plusieurs années, en ont été administrateurs. Après avoir suivi une formation spécifique, ils auditèrent différentes écoles de la région, puis quand le B.I.A.C. (brevet d’initiation aux arts du cirque) fut instauré, ils firent partie de divers jurys. Les monocycles se cassaient souvent, l’un venait d’être réparé, Daniel sortait de chez le réparateur quand une dame le reconnaît, l’interpelle et lui suggère de créer une école de cirque à Vaison-la-Romaine. Cette dame, Mireille Chassé, conseillère municipale, lance ce jour-là le projet. Par l’intermédiaire de cette dernière, rendez-vous est pris le maire de l’époque. Yves Meffre est clair : « C’est très bien votre projet, dit-il, mais j’ai suffisamment de soucis avec les écoles municipales, créez donc une association loi 1901, je mets à votre disposition l’espace culturel pour vos cours le mercredi ». Nous sommes en 1989, le Centre d’Initiation aux Arts du Cirque des Voconces et des Baronnies – L’École de cirque Badaboum, venait de prendre vie.

Des cours sont donnés également à Nyons, Valréas, Tulette, Sainte Cécile, Rasteau et Saint Paul-Trois-Châteaux, ce qui a entraîné la multiplication des élèves.

À son début l’école en comptait dix à douze, aujourd’hui ils sont plus de 300 et depuis sa création, quatre sont devenus professionnels. Ceux-ci viennent quand ils le peuvent donner un coup de main lors des spectacles.

Il existe chaque année un festival (Circa) à Auch dans le Gers qui rassemble les numéros sélectionnés dans toute la France. L’école Badaboum y participe régulièrement, souvent avec des numéros sélectionnés et y emmène d’autres élèves qui n’ont pas eu la chance d’être retenus. Plusieurs centaines sont présents lors de ce festival sur toute une semaine. Ils voient divers spectacles et peuvent suivre des ateliers. Les enfants adorent ces journées et l’on comprend pourquoi il existe 150 écoles de cirque agréées par la fédération.





Marie-Claude Loisy-Beauvallet, Gérard Reynaud, Daniel et Anne-Marie Durand et Sophie Rigaud



Cliquez sur la photo
pour l'agrandir
et en voir plus



BUISSON

Inauguration de la nouvelle mairie [ par Claude Bériot ]

Liliane Blanc, maire de Buisson, recevait samedi 4 avril Claude Haut, président du conseil général de Vaucluse, Jean-Pierre Lambertin, vice-président, Marie-Gabrielle Philippe, sous-préfet et Pierre Meffre conseiller régional représentant la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Des maires et des conseillers municipaux des environs ainsi qu’un grand nombre de Buissonnais étaient également présents pour l’inauguration de la nouvelle mairie.

La visite a fait découvrir un ensemble de bureaux, des salles pour les conseils et les associations, d’une bibliothèque et de deux appartements sociaux.
Liliane Blanc a exposé les travaux réalisés et les aides apportées par l’État, le département et la région, qui comptent poursuivre leurs interventions, même en cette période difficile, pour permettre le développement en équipements publics et culturels de la commune.
« C’est un développement très important pour la vie des Buissonnais dont le nombre a doublé en quelques années et atteint aujourd’hui 300 habitants. Le village est très bien restauré, j’espère que la commune continuera d’attirer du monde et je félicite tous ceux qui ont participé à cette opération » a déclaré Claude Haut.





Jean-Pierre Lambertin, Claude Haut,
Marie-Gabrielle philippe, Liliane Blanc,
Pierre Meffre et Jean Housset




Cliquez sur la photo
pour l'agrandir



LE PALIS

Le Palisson est ouvert [ par Jean Marie Dusuzeau ]

C’est la veille de Pâques que Pascal Guiberteau a repris sa veste blanche pour préparer les salades composées et faire frire les pommes de terre fraîches qui commencent à être réputées dans le nord du Vaucluse et le sud de la Drôme.

Il propose désormais des demiportions, à moitié prix, qui permettent de déguster deux plats mais de manger cependant à satiété.
Figure à la carte des vins, en plus des flacons déjà inscrits, un Petit Scarabé venu de Rasteau.

L’accueil est toujours aussi chaleureux même à point d’heure (tous les jours, midi et soir).

Le Palisson s’était équipé contre la pluie, il l’est maintenant contre la bise.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir
et en voir plus



COTÉ NATURE

Une idée pour comprendre son chat et faire de l'agriculture bio... [ par Jean-Pierre Rogel ]

Le 12 février dernier, on célébrait le bicentenaire de la naissance du grand naturaliste anglais Charles Darwin, le père de la théorie l’évolution. Cet automne, on fêtera le 150e anniversaire de la publication de son oeuvre fondatrice, l’évolution des espèces. On peut dire : « C’est bien vieux tout cela, et loin de nos réalités. En quoi cela nous concerne-t-il ? ».
J’ai tendance à penser que l’évolution par sélection naturelle est plus proche de nos vies qu’on pourrait le croire. C’est une idée qui concerne la manière dont nous agissions sur notre environnement, chaque jour. Elle concerne l’agriculture, la foresterie, l’occupation du territoire, notre place dans une nature que nous modifions à chaque instant. La « petite idée géniale » émise par Darwin a bouleversé la société – notamment parce qu’elle s’opposait à l’idée que Dieu avait créé une bonne fois pour toutes les espèces, et qu’elles étaient immuables. Darwin a montré que les espèces évoluent sous l’influence d’un mécanisme appelé sélection naturelle. Il a montré que toutes les espèces, y compris la nôtre, ont des ancêtres et que nous partageons des caractères communs avec ces espèces.
Alors, à quoi sert Darwin aujourd’hui ? On m’a récemment demandé de répondre à cette question devant un groupe de jeunes de 16 et 17 ans. Gros défi ! J’ai d’abord tenté de dépoussiérer l’image du vieil homme à la longue barbe blanche. En fait, la grande période productive de Darwin est sa jeunesse, de 20 à 35 ans. C’est un aventurier, une sorte de Tintin de la science, plein d’idées et audacieux.
Je leur ai donc raconté la jeunesse d’un garçon indiscipliné que son père ne jugeait bon qu’à courir « après les rats et les lièvres armé d’un fusil ». Puis le voyage à bord d’un navire autour du monde, le Beagle, initialement pour servir de compagnon à un capitaine irascible, un noble, alors que lui venait d’un milieu assez modeste ; puis la découverte par le jeune Charles, à 23 ans, du monde grouillant des tropiques ; ses aventures dans la pampa argentine avec les gauchos ; les tortues et les pinsons des îles Galapagos, suscitant les premiers doutes du naturaliste sur le fait que les espèces aient été créées immuables. Enfin, au retour de ce périple, la vie active d’un savant de cette époque qui choisit de se réfugier à la campagne et publie tardivement son oeuvre maîtresse, son pavé dans la mare, L‘Origine des espèces.
Comme personne ne baillait dans l’assistance, j’ai ensuite abordé le coeur de la théorie avec quelques exemples. J’ai tenté d’expliquer quelques dimensions cachées, en particulier que cette théorie ne se réduit pas à « la survie du plus fort » et que la sélection est aveugle, sans but précis. J’ai conclu en renvoyant à mon auditoire la question du début : « À quoi pensez-vous que sert Darwin aujourd’hui ? ».
Et c’est là que j’ai constaté que Darwin ne laisse personne indifférent. Les interventions ont fusé. Certains ont évoqué les différences des hommes avec les chimpanzés, ce que cela signifie pour nous, les humains. D’autres, la crise mondiale de la biodiversité, et ce que le monde serait sans les baleines, par exemple. Nous avons aussi discuté de la nécessité de distinguer entre les espèces pour gérer correctement les réserves de poissons ou pour pratiquer une agriculture qui respecte les processus naturels.
Quelqu’un a lancé la discussion sur la domestication des chats. Un grand garçon frisé a fait remarquer que si l’on se fie à certains de leurs comportements, nos chats sont encore des animaux sauvages, des parents des lions et des tigres. « Moi, l’évolution, cela me permet de mieux comprendre mon chat », a-t-il lancé.
Nous avons aussi parlé des grippes et des otites chez les bébés. « On leur administre des antibiotiques, mais ensuite, il se crée une résistance des bactéries aux antibiotiques. C’est un mécanisme évolutif, et il faut en tenir compte quand on traite les gens avec des antibiotiques ». Bien vu ! Comme Monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, mes interlocuteurs faisaient du darwinisme sans le savoir. Alors, Darwin est-il dépassé ? Pas du tout ! La théorie de l’évolution, ça sert à mieux comprendre son chat, à combattre les infections, et à faire de l’agriculture biologique.
Ce n’est pas moi qui le dit, ce sont des jeunes d’aujourd’hui.





Felinus mélunus (chat de Birmanie)



Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


La salamandre tachetée [ par Brigitte Rochas ]

Avec les jours qui grandissent, le soleil qui devient plus chaud, la nature sort de son sommeil hivernal et certains animaux engourdis par le froid réapparaissent ; les reptiles et les amphibiens sont de ceux-là. La salamandre tachetée a attiré mon attention car depuis quelques années j’ai l’occasion d’en observer un petit groupe.

Cet amphibien urodèle a la morphologie d’un lézard. Sa peau noire et huileuse porte des taches jaunes sur le dos, la forme et la disposition de ces taches constituent la « carte d’identité » de chaque spécimen. Les amphibiens sont des vertébrés à peau nue qui respirent à la fois par la peau et par les poumons.
D’une taille de 17 à 25 centimètres, ces animaux pèsent jusqu’à 150 grammes et peuvent vivre plus de 20 ans.
À l’instar des lézards, la salamandre peut faire repousser un de ses membres ou une partie de son corps perdue lors d’une rencontre malheureuse.
Les vieilles souches en décomposition, les cavernes, les tas de pierres et les amas de feuilles mortes leur offrent un excellent habitat toujours un peu humide où cette espèce trouve les larves, les petits vers, les insectes et les limaces dont les adultes se nourrissent ; c’est son flair qui la guide vers ses proies.
Discrète, de moeurs plutôt nocturnes, on peut l’apercevoir dans la journée après une petite pluie lorsque le vent se fait discret. Son calme olympien, ses mouvements lents et patauds, tout indique qu’elle ne redoute guère les prédateurs que sa livrée colorée repousse : les secrétions de sa peau sont un poison (une neurotoxine inhibitrice du rythme cardiaque) pour les animaux ; malheur à la martre, à la chouette ou au chien qui les avalerait.
L’accouplement a lieu d’avril à septembre. Les femelles, ovovivipares, gardent les oeufs dans leur utérus ; là, ils se métamorphosent en larves. Des 70 oeufs fécondés seule une vingtaine se développera, les plus forts se nourrissant des plus faibles. À la fin de l’hiver, les femelles gravides se rapprochent des points d’eau pour y déposer les larves traversant alors des voies de circulation au risque de se faire écraser. Caractérisées par leurs trois paires de branchies externes plumeuses, elles apprécient l’eau claire des petits ruisseaux où le courant n’est pas trop fort ; elles passent beaucoup de temps cachées sous les pierres, se nourrissent des minuscules animaux aquatiques et pratiquent même le cannibalisme. Quelques mois plus tard, devenues adultes, elles quittent ce milieu et partent sur la terre ferme à la recherche d’un abri.

La répartition géographique de ces amphibiens s’étend de l’Europe du Sud à l’Europe de l’Ouest, de l’Afrique du Nord à l’Extrême Orient ; la salamandre géante du Japon peut mesurer un mètre cinquante.
Autrefois, la salamandre était considérée comme un animal de mauvaise augure. Au Moyen-âge, on la disait capable de tuer d’un regard, d’abuser des femmes, de contaminer le vin ou l’herbe...
Quelques anecdotes à son sujet :
– Lorsqu’au printemps, les bûcherons mettaient le feu aux vieilles souches où elles avaient passé l’hiver ; que pouvaient-elles faire, sinon essayer d’échapper aux flammes ? Selon ces hommes, soit elles naissaient du feu, soit elles y étaient insensibles.
– Un seigneur aurait aussi proposé 100 pièces d’or à quiconque lui ramènerait une salamandre morte.
– La personne mordue par une salamandre devait, pour guérir, consulter autant de médecins que l’animal avait de taches sur le dos.
– Enfin, emblème de l’étendard de François1er, elle symbolisait, selon certains, son ardeur amoureuse .On retrouve la salamandre sculptée sur la porte d’honneur du château d’Amboise et aux plafonds de nombreux châteaux de la Renaissance, Chambord, Fontainebleau. Elle figure aussi dans les armoiries du Havre, de Gennes dans le Maine et Loire, de Sarlat la Cadena et de Vitry le François.
Aujourd’hui, la salamandre tachetée voit son espace vital (biotope) se restreindre à cause des activités humaines : développement de l’agriculture, fragmentation de son habitat, drainage des zones humides.

Depuis 1976, cet animal, comme d’autres amphibiens, fait partie des espèces protégées.





Têtard



Couple



Cliquez sur une photo
pour les agrandir


Histoire de platanes [ par Jean Marie Dusuzeau ]

Il était une fois aux États-Unis d’Amérique des industriels qui fabriquaient du papier avec du bois de platane. Malheureusement de nombreux spécimens de cet arbre étaient atteints du chancre coloré, maladie qui les fait dépérir et en rend le bois impropre à la confection du papier. Un chercheur de ce pays eut l’idée de croiser diverses variétés de cette essence jusqu’à obtenir un nouvel arbre qui lui aussi était sensible au chancre coloré, qui lui aussi en mourrait, mais dont le bois permettait, malgré tout, d’alimenter l’industrie.

Il était une autre fois en France, pays qui depuis le dix-neuvième siècle a planté des platanes le long des routes, des avenues et sur les places de nombre de ses cités, un savant travaillant à l’Institut national de la recherche agronomique à Montpellier qui eut connaissance des travaux de son collègue américain. Même s’il avait constaté que, depuis les années cinquante, l’on déboisait les bords des routes pour diverses raisons, il savait que le plus grand ennemi du platane est le chancre coloré dont on dit qu’il s’est répandu à partir de la Provence après le débarquement de 1944. Ce serait le bois des caisses de munitions, apportées sur le sol européen par les troupes américaines qui aurait introduit la maladie très contagieuse.

Le savant français rendit visite au savant américain, désormais à la retraite, qui lui ouvrit tout ses dossiers. Avec le soutien d’un pépiniériste d’Avignon, André Vigouroux, le savant de l’I.N.R.A. partit chercher des graines dans les pays où cette espèce est autochtone, en particulier en Inde. À force de croisement, d’inoculation du champignon sous l’écorce des troncs et dans les racines d’arbre de deux ans, à force d’élimination des sujets atteints et de sélection des sujets résistants, il réussit à mettre au point une variété de platane qui résiste au chancre coloré.

Il était une autre fois encore, à Villedieu, des conseillers municipaux qui, sensibles au dépérissement d’un des arbres ornant la place du village (Il est atteint du phélin, maladie heureusement non contagieuse), eurent l’idée d’offrir deux platanes issus de la lignée mise au point par André Vigouroux. Ils les ont plantés au stade, le vendredi 10 avril, avec l’aide d’André Macabet. C’est aussi pour eux une façon de renouveler le geste accompli par les conseillers municipaux élus en 1977 ; Ils avaient offert à la commune les pins qui bordent la route de Roaix à la sortie du village.





André Macabet creuse



Cliquez sur la photo
pour l'agrandir
et en voir plus



PATCHWORK

Le vœu caché du n°59

– 1. Aux Galapagos les chercheurs ont découvert un iguane de couleur rose : lettre « A ».
– 2. Quand on débarrasse l'oeuf de sa coquille, on l’écale : lettre « B ».
– 3. Une vache a quatre estomacs ; lettre « S ».
– 4. « L'awalé » est un jeu : lettre « T ».
– 5. Ce sont les frères Grimm qui ont écrit « Blanche neige » : lettre « O »
– 6. Caroline de Monaco est princesse de Hanovre depuis son mariage : lettre « O ».
– 7. L'abbaye du Mont Saint-Michel a été fondée en l'an 966 : lettre « U ».
– 8. « Gao » se situe en Inde : lettre « N ».
– 9. Robert Peary fut le premier à atteindre le pôle nord : lettre « À ».
– 10. La ville de « Pétra » se trouve en Jordanie lettre « N ».
– 11. Les gargouilles servent à évacuer l’eau : lettre « É ».
– 12. On peut regarder la télévision en couleur en France depuis 1967 : lettre « E ».



Échecs du n°59

1. Dg3–g8, Rd5–d6
ou Rd5–d4
ou Rd5–c5
ou Rd5–e5

2. Dg8xa2

Gain de la dame noire



La crooneries du n°59

Les animaux cachés étaient les suivants :
loup (a mangé la mère grand), biche (Bambi), koala (marsupial), panda (ours), iguane, gecko (lézard), zèbre (cheval strié) fennec (renard des sables), dindon (réputé pour glouglouter), tortue, caret (a gagné la course contre le lièvre), renard (mangeur de poules), souris (utilisée avec l’ordinateur), gazelle (court vite), manchot (empereur), blaireau (crétin), éléphant (à une grande mémoire).



Sudokus du n°59

     


V.P.C (1) [ par Paulette Mathieu ]

Voici la traduction en français du texte provençal de Paulette Matthieu publié dans le numéro 59


J ’ai reçu, il y a quelques jours, une lettre d’une dame ou demoiselle, employée dans la vente par correspondance, qui me disait qu’elle s’occupait de moi depuis 1989. S’il est vrai que j’ai commencé de commander à l’entreprise qui l’emploie, je ne crois pas – si je me fie à la photo de cette femme, collée sur la lettre – qu’elle ait travaillé là, il y a vingt ans. (il y en a qui se font ravaler le visage comme on le fait pour les façades.)

Elle s’étonne que je n’ai rien commandé sur le dernier catalogue qu’elle m’a envoyé. Je sais bien qu’en cette époque de crise on cherche toutes les façons d’écouler sa marchandise et de faire rentrer quelque argent dans la société, alors, les inventions et les mensonges ne comptent guère. Même s’il est vrai que cette femme « s’occupait » de moi en 1989, je n’ai pas souvenir d’avoir eu l’occasion de correspondre avec elle au long des vingt ans passés.
Baste ! Quand le catalogue est arrivé, je l’ai feuilleté. Il y a de jolis vêtements, mais ils sont faits pour des femmes jeunes et minces (je ne suis pas grosse mais les années n’ont pas arrangé ma silhouette). Je ne me vois pas avec ces affaires sur le dos, je semblerais un carnaval. Il y a une chose que j’achète de temps en temps dans ce V.P.C., ce sont des chaussures d’été, en tricot, qui s’ajustent à ton pied et où tu es bien dedans. Seulement, depuis quelques années, il n’y en avait plus qu’en couleur, qui ne me plaisait guère, alors je n’en commandais plus.Voilà que cette année, il y en a des noires. Du coup, j’en ai commandé trois paires. À mon âge, je crois que j’en aurai jusqu’à ce que je n’en ai plus besoin (cela me rappelle une vieille qui, avant de mourir, avait bien recommandé qu’on lui mette ses pantoufles fourrées : elle avait peur d’avoir froid aux pieds dans sa tombe).
Ma correspondante – elle s’appelle Delphine – ajoutait que son patron m’accordait une réduction de 30 % sur les deux articles que je commanderai et même il allait jusqu’à 40 % sur toute la collection de prêt-à-porter du catalogue de l’hiver qui est en train de finir.

N’avez-vous pas remarqué (si vous êtes de temps en temps client de ces V.P.C.) que c’est toujours quand vous avez déjà commandé qu’on vous propose des réductions ?

Grand merci à Delphine et à son patron de tant avoir de prévenance pour moi, mais ce n’est pas cela qui me fera commander si je n’en ai pas besoin.


1.Vente par correspondance


J’ai goûté une soupe froide [ par Josette Avias ]

Soupe au concombre et à la crevette

Cette préparation vous séduira peut-être, comme elle a séduit tous les amis qui l’ont goûté chez moi, un soir d’été.

Il faut pour quatre personnes :
– un gros concombre coupé en deux,
– six oignons nouveaux ou six ciboules,
– 90 centilitres de bouillon de poule,
- une pincée de fenouil ou d’aneth,
- 25 grammes de Maïzena,
– trois cuillerées à soupe d’eau,
– 50 grammes de crevettes décortiquées,
– quatre cuillerées à soupe de crème fraîche pour décorer.

Retirez les graines du concombre et coupez-le en tranches.
Coupez fin les oignons et faites les mijoter avec le concombre et le fenouil dans le bouillon de poule jusqu’à ce qu’ils soient tendres.

Passez le tout au mixeur électrique ou au tamis. Faites réchauffer la soupe. Délayez la Maïzena avec l’eau, ajoutez-la à la soupe et tournez jusqu’à ébullition. Laissez refroidir trois minutes. Retirez du feu et assaisonnez.
Quand la soupe est refroidie, ajoutez les crevettes.

Laissez bien refroidir au réfrigérateur et ajoutez une cuillerée à soupe de crème fraîche dans chaque assiette avant de servir.

Bon appétit !


Randonnée autour de Puyméras [ par Aline Marcellin ]

Pour la troisième année consécutive, le comité des fêtes de Puyméras et de nombreux bénévoles ont organisé la randonnée festive du 19 avril, autour du village Le succès a été grand puisque 600 personnes ont participé à cette marche


Graziella Barre et moi prenons le café vers huit heures chez « Zizi », le bistroquet notoire de Puyméras, puis nous dirigeons vers le lieu du départ de la randonnée où un groupe d’une cinquantaine de personnes se forme. Nous voilà donc partis, d’humeur joyeuse sur les petits sentiers en direction de Piégon, accompagnés par trois guides. Le paysage est superbe, la campagne verdoyante et très vite les conversations se lient entre randonneurs. À Piégon, une petite halte devant la superbe sculpture taillée dans le safre nommée La belle vendangeuse permet un premier ravitaillement.
Un petit détour par le cimetière nous fait découvrir une curiosité : un cade, « vieux de 900 ans » nous dit-on, au tronc énorme, classé du fait de la rareté d’un tel gigantisme. Puis nous longeons le très beau domaine Giniès qui pratique la viticulture biologique pour nous diriger vers la Montagne des Géants où se trouvent encore quelques vestiges d’un hameau dont une petite chapelle appartenant à un domaine privé. Arrivé au point culminant de la randonnée, nous distinguons à l’horizon, les villages du Crestet, Saint-Romain et Puyméras.
Le point de vue est sublime. Dommage qu’il y ait un manquant au rendez-vous : le soleil, qui depuis le début s’amuse, insolent, à jouer à cache-cache avec nous, mais pas d’orage en vue, c’est là l’essentiel.
Nous avalons les kilomètres, mais la fatigue commence à se faire sentir pour certains, il faut dire que les quinze kilomètres annoncés au départ sont déjà largement dépassés puisque lorsque nous arrivons enfin chez M. Boyer les compteurs affichent dix-huit kilomètres. Notre hôte, paysagiste de renom nous reçoit pour un petit en-cas au fromage. Il offre à chacun d’entre nous soit un plan de lavande soit un plant de thym. Nous sommes très touchés de cette délicate attention.
Une ultime montée et nous voilà arrivés sur les hauteurs de Puyméras. La fin de la ronde. Nous faisons étape au Girocèdre où nous sommes accueillis à bras ouverts. Nous sommes ravis de pouvoir nous détendre assis devant une marquisette et des saucisses grillées dans ce cadre de verdure, ce havre de paix qui invite à la flânerie. Ensuite une dernière étape aux ateliers de Luce où nous découvrons, verre de sangria à la main, la jolie boutique de créations, objets « déco », bijoux fantaisie, vêtements qui propose, en saison, des menus « sympa ».
Voilà que me dirigeant vers la voiture, Graziella m’interpelle. J’avais oublié qu’un plateau-repas nous attendait encore, au stade. Cette journée était réussie grâce à l’organisation sans faille d’un parcours judicieusement choisi, d’haltes permettant la dégustation de produits du terroir. Les animateurs compétents et agréables du comité des fêtes, les commerçants et les artisans ont donné de leur personne pour nous accueillir.
J’ai eu à cette occasion beaucoup de plaisir aussi à revoir les gens de mon village, Mérindol et ceux de Puyméras et Faucon dont certains que je n’avais pas revu depuis quarante ans.
C’était un vrai bonheur.


Le proverbe caché [ par Elle Thébais ]



1. Qui a peint « les Tournesols » ?
K – Eugène Delacroix
L – Vincent van Gogh
M – Rembrandt

2. Le verbe anglais « to hinder » veut dire en français ?
Q – cacher
R – gêner
S – saluer

3. Quel dessert peut être suzette ou dentelle ?
D – le cake
E – la crêpe
F – la crème

4. Qui présente « Les enfants de la télé » ?
X – Arthur
Y – Tex
Z – Nicolas Aliagas

5. Quel nom donne-t-on à une glace aux fruits ?
D – une cassatte
E – une cassolette
F – une cassette

6. Quel pays a colonisé le Zimbabwe ?
F – la France
G – le Portugal
H – l’Italie

7. À quelle date est né Jean de la Fontaine ?
K – 1695
L – 1631
M – 1621

8. Qui a joué dans « Les Bronzés » ?
M – Jean Dujardin
N – Thierry Lhermitte
O – Jean Reno

9. Qui présente « Attention à la marche » ?
C – Jean-Pierre Foucault
D – Laurence Boccolini
É – Jean-Luc Reichmann

10. Comment nomme-t-on un chat domestique retourné à l'état sauvage ?
U – un haret
V – un harle
W – un hapax

11. De qui Psyché était-elle aimée ?
A – Eros
B – Zeus
C – Ulysse

12. Qui était le premier président américain ?
S – Thomas Jefferson
T – George Washington
U – Abraham Lincoln

13. Qu'est ce que le foehn ?
R – un poulain
S – un vent
T – une méduse

14. Comment est aussi nommé le carrelet ?
N – barbue
O – plie
P – raie

15. Combien y a-t-il d'océans ?
H – 4
I – 5
J – 6

16. Que signifie le « T » de « T.Rex » ?
M – Tabosaure
N – Taurosaure
O – Tyrannosaure


Sudokus

Deux grilles pour ce numéro : une facile et une difficile.

     


Échecs

Les blancs jouent et obtiennent un gain

Les crooneries [ par Bernadette Croon ]

Horizontalement

1. Empeser
2. Désinvolte
3. Récompense – Défaut de logiciel
4. Retiré – Âpre
5. Service gagnant – Fin parchemin
6. Lubricité
7. Importateur de chewing gum
8. Sous le charme
9.Avec du bouquet

Verticalement

1. Agence de presse – Capitale arabe
2. Femme du Magreb
3. Copiés – Jules Verne en est le père spirituel
4. Impôts – Zen
5. Mouvement d’arènes – Exister
6. Négation – Recommencé
7. Pulvériser
8. Savant – Mesure chinoise
9.Comme au premier



Puristo ? [ par Paulette Mathieu ]

Enri dis que siéu « puristo ».Pamens ai pas apres lou provençau à l’escolo – coume lou fan, aro, quauqui jouine – e quand coumpare ma proso emé li teste que pareisson dins de libre o de revisto, vèse qu’es ben ben mai simple qu’èli.

Ai apres lou provençau en entenden parla entre èli mi grand, ma maire (moun paire lou coumprenié mai lou parlavo pas), lou nounoun, la tatan e li gènt de Vilodiéu quand ié veniéu l’estiéu. Ai sachu legi lou provençau quasi en meme tèms que lou francès, pèr ço que i’avié à l’oustau un « Grand Armana prouvençau de 1906 » que restavo (li puriste dirien : soubravo) dou tèms de l’estamparié Macabet, e aussi un libre de cant emé musico. Segur que n’en siéu pas restado aqui : ai legi plus tard d’autri libre e revisto e ai degu pesca, d’eici, d’eila, quauqui mot que soun plus gaire emplega aro, mai que l’èron dins la jouinesso de mi parent, e que me soun devengu familié. Tenès ! quand emplegue « apoundre », mete la traducioun, pamens, devien saché ço que voulié dire lou mot quouro apeleron « l’apoundu » un ome (crese qu’éro de la famiho d’Adrien Mathiéu). Perqué i’avien douna aquèu noum ? lou sabe pas. E vous ?

Lou « patois » èro lou provençau parla, e crese ben qu’autro fès li gènt que lou parlavon emplegavon de mot qu’aro i a plus gaire de mounde que lis emplegon, soulamen chascun l’escrivié – quand sabien escriéure – à sa façoun, coume fai Enri, aro. E, esten pas escrit, pichot à pichot s’es moudifica d’apres lou parla di regioun : eici parlen de « femo », de l’autre coustat dou Ventour dison de « fumo » ; à Vilodiéu, disen que la Franço es nosto « nacioun » pèr li Marsihès, es sa « nacien », e saben touti que li cabro di Ramièro (quand i avié encaro de cabro) devenien de « chabro » tre qu’avien travessa Egue.

Lou grand merito de Frederi Mistrau es d’agué coudifia lou provençau (en tenèn comte, dins soun « Trésor dou felibrige » di moudificacioun d’uno regioun à l’autro) e d’agué simplifica l’ourtougràfi de tau biais que la lengo posque se legi e s’escriéure facilemen.

Qiuant à la diferenço entre prouvençau e patois, es la meme qu’entre francès e franglès. Pichot à pichot, lou francès a countamina lou provençau : à un mot francès an mes uno finalo que sounavo provençau e lou tour èro jouga, mai, au mèns, li mot gardavon en generau, la racino latino, tandis que, pèr lou franglès, l’angles a bouta deforo lou mot françès. Dins quauque tèms, emé l’ajudo di « testo » dou pourtable, e dou verlan, lou francès devendra un sabir.

Enri a resoun de dire que lou provençau es mai sutiéu que lou francès e sarié damage, justamen de perdre coumpletamen aquèli mot ; Quant à sa façoun d’escriéure es pas uno proumièro : li troubadour fasien ansin, e èro tamben parié pèr lou francès avant que Vaugelas fague un pau lou meinage.

Le billet

Il est question de nouveau de provençal, de patois, de français et même de « franglais » (pauvre Jeanne d’Arc) de « texto », de verlan et de sabir dans ce numéro de La Gazette. Le sujet est traité en provençal et sera publié en français dans la prochaine édition.
La distinction entre « parlé » et « écrit » n’est pas indifférente au comité de notre publication.

Il y est aussi beaucoup question d’arbres : des platanes dont on doit rogner les racines afin de restaurer L’Échiquier géant de la place, de platanes fraîchement plantés au stade, mais aussi d’arbres et d’arbustes abattus le long du Rieu pour permettre d’accéder aux cavernes dans le projet de rétablir l’adduction de l’eau de Saint-Laurent aux fontaines.

L’histoire d’eau, contée en peu de mots, est illustrée par de nombreuses photos comme la neige de Molines en Queyras, comme aussi le vingtième anniversaire du commencement de l’histoire du cirque Badaboum crée par Anne-Marie et Daniel Durand.

Ce numéro comprend 21 articles signés par 15 rédacteurs différents mais présente aussi plus de 100 vues, toutes originales, prises par une quinzaine de photographes différents. On écrit pour La Gazette, mais l’on photographie aussi pour elle.

Citons particulièrement les images des têtards et du couple de salamandre saisies grâce à la patience et l’adresse de Brigitte Rochas. Ces animaux sont rares et ne se montrent pas souvent.

Citons aussi les vues de l’intérieur des cavernes dont l’auteur, acrobate, veut rester anonyme. Elles donnent, en un coup d’oeil, l’idée du travail de romain accompli par les anciens du village pour recueillir l’eau et aussi celle de l’importance des dégats provoqués par les mouvements du lit du Rieu, invisibles à la surface.

Citons enfin le « regard qui nous scrute du fond du regard de la caverne ». Cette image de la première page, répétée à la huitième et à la dix-neuvième page a été choisie pour symbole de ce numéro qui expose le regard que ses rédacteurs (toujours lecteurs) posent sur ses lecteurs (souvent rédacteurs).
Mais la caverne ?

La Gazette 60 témoigne aussi comme d’autres, par l’image et l’écrit, que ses lecteurs vont au ski, visitent la Corse, jugent Carmentran, randonnent, jouent la comédie, travaillent, élaborent des produits de qualité, observent la nature et s’en préoccupent, jouent et font la fête.

Pour compléter l’illustration de ce numéro, nous publions dans cette rubrique du Billet, la photo d’une nouvelle « recrue » du comité éditorial.
Cairanne d’Arbaumont a vécu à Buisson et s’est installée récemment à Villedieu.





Cairanne d’Arbaumont



Cliquez sur la photo
pour l'agrandir



À SCOTCHER SUR LE FRIGO

Agenda

Bibliothèque Marthe et Raymond Mauric
Le bibliobus est passé et environ 500 nouveaux ouvrages ont rejoint les étagères (romans, romans policiers, B.D. pour adultes et pour enfants, livres pour enfants).
Douze livres imprimés avec de gros caractères ainsi que douze « manga » ont été acquis.
La bibliothèque est ouverte aux horaires habituels

Festival Georges Brassens à Vaison
Samedi 2 mai à 20 heures 45 à l’espace culturel
Isabelle Aubret

Jazz dans les vignes(1) à Sablet
Samedi 2 mai 2009 à 20 heures 30 au Domaine Verquière
The Quintet
Michel Barrot : trompette
André Villeger : saxophone
Didier Del Aguila : contrebasse
Marcel Sabiani : batterie


Commémoration de la victoire de 1945 à Villedieu
Vendredi 8 mai 2009 place de Verdun à 11 heures 30
Cérémonie de dépôt de gerbe suivie d’un apéritif

Fête du sport à Villedieu
Dimanche 10 mai 2009 à partir de 9 heures 30 au stade
À l’initiative de la commission des jeunes du conseil municipal et de l’association Les Ringards avec le soutien des associations villadéennes

Exposition botanique et exposition sur La Bugado à Malaucène (mairie)
Samedi 16 et dimanche 17 mai de 10 à 12 heures et de 15 à 19 heures à la mairie

Bal « folk » à Villedieu
Samedi 16 mai dans la salle polyvalente de la Maison Garcia
Bal organisé par l’association Art&Nature et animé par le groupe Cabr’e can

Vide grenier au Palis
Dimanche 17 mai dans la cour de l’école

Vide grenier à Buisson
Dimanche 17 mai

Fête de la vigne et du vin à Villedieu
Samedi 23 mai à la Cave coopérative La Vigneronne Transvilladéenne dans les vignes suivie d’un repas

Jazz dans les vignes(1) à Villedieu Samedi 23 mai 2009 à 20 heures 30 Cave coopérative La Vigneronne
Quartet Luc Plouton
Pierre Drevet : trompette
Luc Plouton : piano
Didier Del Aguila : contrebasse
Alain Couffignal : batterie

« Contest » à Villedieu
Dimanche 24 mai à partir de 10 heures au skate park
Barbecue géant, sandwichs, pizzas et bar avec animation musicale

Jazz dans les vignes(1) à Cairanne
Samedi 6 juin 2009 à 20 heures 30 Domaine Richaud
New trio Mario Stanchev
Mario Stanchev : piano
Didier Del Aguila : contrebasse
Roland Merlin : batterie

Tournoi de tennis et barbecue à Villedieu Dimanche 7 juin au stade

Impromptu à Villedieu
Mercredi 10 juin Rendez-vous à la Maison Garcia à 19 heures

Commémoration de l’appel du 18 juin à Villedieu
Jeudi 18 juin à 11 heures 30 Place Charles de Gaulle
Cérémonie de dépôt de gerbe suivie d’un apéritif

Animation musicale à Villedieu
Jeudi 18 juin au café du Centre

Jazz dans les vignes(1) à Cairanne Samedi 20 juin 2009 à 20 heures 30 au Domaine Galuval
Réunion Philippe et Nathalie Petrucciani
Nathalie Petrucciani : chant
Philippe Petrucciani : guitare
Dominique Di Piazza : contrebasse
Mahnu Roche : batterie

Audition de l’École intercommunale de musique repas du comité des fêtes à Villedieu
Mercredi 24 juin

Fête de l’école de Villedieu
Samedi 27 juin

1. Jazz dans les vignes :
06 22 08 07 28
contact@jazzdanslesvignes.com
Adhésion



>>> Pour adhérer cliquez là <<<

Le bulletin d'adhésion peut-être déposé au bar, posté à La Gazette, BP 5, 84110 Villedieu ou donné à un membre de l’association.



La Gazette - périodique d'informations villadéennes (surtout), cantonales, nationales et mondiales
N°40 - 14 juillet 2006 - parution et pagination irrégulières - BP5 - 84110 Villedieu
Site internet : www.lagazettedevilledieu.com - adresse électronique : contact@lagazettedevilledieu.com
Comité éditorial : Agnès Belmadjoub, Nathalie Boisselier, Jean Marie Dusuzeau,
Véronique Mendy, Brigitte Rochas, Yves Tardieu.