À LA UNE

Les soirées de « La Gazette » : cru 2009

Décidément, on ne s’endort pas à Villedieu ! Entre la soupe au pistou du Tennis club et l’aïoli de la fête votive, La Gazette a réussi à placer son huitième festival et a offert aux Villadéens, aux voisins et auxtouristes une nourriture plus intellectuelle.
Les bénévoles se sont activés sous une température caniculaire pour que tout soit prêt. À l’heure dite, les sympathiques caissières étaient en place, ainsi que le poiçonneur de billets parisien et barbu, le bar illuminé, les réfrigérateurs pleins de boissons diverses, le podium bien calé, les lumières et le son bien réglés, les chaises bien alignées.
Les spectateurs seront-ils au rendez-vous ? Oui, ils étaient très nombreux au premier des trois concerts, proposé le mercredi 22 juillet, dans le Jardin Régine Clapier. La température est agréable, l’ambiance détendue, une cigale s’est invitée et a participé, à sa façon, au concert jusque vers 23 heures.
Le groupe Alpagaie, formé de quatre musiciens de jazz, est inspiré par le style de la Nouvelle-Orléans et celui du « swing ». Il joue des thèmes de Louis Armstrong, de Duke Ellington et de bien d’autres musiciens de jazz. On ne s’ennuie pas un instant, le public participe et ma voisine, réticente à ce style de musique, me confie qu’elle ne regrette pas d’être venue. Le jazz compte ainsi une adepte de plus.
La soirée s’est terminée vers minuit et chacun est reparti en emportant quelques notes de musique dans la tête.
Michèle Mison


Les trois concerts proposés cette année par La Gazette, au Jardin Régine Clapier, ont connu le même succès qu’en 2008, avec même une légère augmentation de la fréquentation pour ce cru 2009. La plupart des 377 spectateurs qui ont fait le déplacement n’ont pas été déçus.

Le festival a commencé le mercredi 22 juillet avec la formation de jazz Alpagaie. Ce duo, mené par Didier Toffolini au piano et Magali Martin à la contrebasse, s’est transformé pour l’occasion en quatuor avec, venus en renfort, Fabien Cartalade au trombone et Pierre Couteaudier à la batterie. Le répertoire concentré sur le thème des années folles a su conquérir les auditeurs avec des interprétations toutes personnelles de valeurs sûres telles que, Nick La Rocca ou encore Duke Ellington. Les musiciens ont aussi joué de nombreuses compositions de Didier Toffolini et Magali Martin.

Le jeudi 23, la scène était offerte au groupe Chtriky. Bien que de nombreux spectateurs nous aient fait remarquer que ce nom était « carrément imprononçable », le plaisir de la découverte fut au rendez-vous.

Le compositeur et chanteur Hervé Peyrard, le guitariste Sylvain Hartwick et le percussionniste Ludovic Chamblas nous ont transportés dans un univers tendre, poétique et humoristique avec des textes originaux empreints d’amour, d’enfance et de légèreté.

Le festival s’est achevé avec la soirée du vendredi 24 qui a vu se rassembler un public déjà conquis, venu applaudir le groupe Let Hit Be, bien connu dans notre région et que La Gazette avait déjà présenté le 20 juillet 2005.

Les « Beatles a capella » n’ont pas pris une ride et c’est avec un immense plaisir que nous avons réentendu l’interprétation vocale audacieuse des plus grands tubes des Fab. four (Les quatre fabuleux), servie par Christian Moulin, Michel Bonnaud, Ludovic Perron et Pierre-Éric Rousseaux.
Olivier Sac





Rosy Giraudel et Josette Avias



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ÉPHÉMÉRIDE

Ils ont réussi

Tanguy Bellier
Après son succès au baccalauréat scientifique préparé à Saint-Louis d’Orange, Tanguy Bellier entre à l’école dentaire de Bruxelles.
Thomas Bertrand
Thomas Bertrand a préparé un bac professionnel agricole « vigne et vin » à la Maison familiale de Richerenches. Il l’a présenté avec succès à Orange. Il va se consacrer à l’exploitation familiale.
Laura Castellano
Laura Castellano a réussi un brevet d’études professionnelle de restauration en 2008 puis un bac. pro. avec mention.
Elle travaille actuellement au bistro du « O » dans la vieille ville de Vaison.
Damien Dénéréaz
Damien Dénéréaz a obtenu un bac. « sciences » avec mention « bien » à Die. Il souhaite suivre une formation préparatoire pour entrer dans une école d’ingénieur à Grenoble ou à Lyon.
Romain Detrain
Romain Detrain a réussi un brevet professionnel de génie climatique au C.F.A. Florentin Mouret d’Avignon. Il participe à la vinification des nouvelles vendanges à la cave La Vigneronne
Geoffrey Fondacci
Geoffrey Fondacci a passé avec succès un bac. scientifique préparé à Saint-Louis à Orange.
Il entreprend des études d’océanographie à l’université de Luminy de l’académie d’Aix-Marseille.
Jonathan Guiberteau
Jonathan Guiberteau a passé avec succès un bac. pro. « maintenance industrielle ». Il est entré à l’université Paul Valéry de Montpellier pour y faire des études de langues étrangères appliquées.
Robins Sals
Robins Sals a réussi un baccalauréat professionnel de cuisine, avec mention « assez bien » au lycée hôtelier de Tain l’Hermitage. Il a décidé de commencer son aventure professionnelle à Montpellier
Jens Stolwijk
Jens Stolwijk a obtenu un baccalauréat « science et technologies industrielles » au lycée Jean-Henri Fabre de Carpentras. Il poursuit des études de prothésiste dentaire dans une école à Paris.


Les soirées impromptues de l’été

Mercredi 8 juillet

À 19 heures, une soixantaine de personnes attendent devant La Maison Garcia le départ vers l’inconnu, c’est le principe de l’impromptu : on ne sait pas où l’on va. Ce jour-là direction chemin de Saint-Laurent, arrêt à mi-pente sur un coin de champ dégagé où des tables sont dressées pour une dégustation après découverte.
La découverte : un parcours de vingt minutes à travers les champs, au flanc de la colline du Serre de la Donne, sur les terres de Thierry et Patricia Tardieu et sur celles de la ferme Marin.

L’objectif était de présenter un coin typique de la campagne villadéenne. J’ai donc eu le plaisir de guider le groupe à travers champs et d’expliquer un peu la transformation du paysage : comment et pourquoi cultive-t-on en terrasse (nivellement, dégagement des pierres) ? pourquoi laisse-t-on des haies d’arbres et de plantes ? comment le paysage a-t-il changé ?
Il y a à peine soixante ans les oliviers et les arbres fruitiers, abricotiers et cerisiers surtout, dominaient ici, même si la vigne était présente de manière importante. Après le gel catastrophique de février 1956, avec une chute brutale des températures à – 20°C, les oliviers ont été remplacés en bonne partie par la vigne.
La colline est, à son sommet, couverte d’un bois méditérranéen typique dominé par le pin d’Alep, le chêne blanc et le genévrier. C’est un milieu de vie pour les oiseaux et les mammifères comme les sangliers et les cerfs, et c’est une protection contre l’érosion des terres dans une région de culture à fortes pentes et d’orages violents. Ces restes de forêts sont des réservoirs de diversité biologique à préserver.
Avant-dernier arrêt à la ferme Marin. On parle des animaux présents dans les fermes, il y a à peine cinquante ans : les moutons, les mulets qui ont disparu aujourd’hui. On rappelle aussi l’élevage du ver à soie, jadis très important. Dans la campagne, il reste l’arbre alimentaire du ver à soie, le mûrier, et encore beaucoup de chênes verts, de marronniers et de noyers mais presque plus d’amandiers et de noisetiers très présents il y a un demi siècle.

Dernier arrêt : dégustation de produits locaux à l’ombre, un temps pour les Villadéens et les visiteurs de l’été de faire connaissance autour d’un verre de jus de raisin, de vin en présence des producteurs. Une démarche simple, directe et fort appréciée.
Jean-Pierre Rogel



Mercredi 5 août

Comme pour les précédents impromptus, à 19 heures, une centaine de personnes se répartissaient dans des voitures et partaient, guidées par la voiture-pilote.
Descente vers le chemin de Saint-Laurent puis remontée jusque, cette fois, la chapelle du même nom où des tables étaient dressées. Un groupe de musiciens attendait les visiteurs, qui s’installèrent sous les arbres et c’est Pierre Arnaud qui entama la soirée en racontant l’histoire de cette petite chapelle qui existait avant 1648.
Du temps du « mal » (la peste), elle avait été profanée et l’évêque avait ordonné une nouvelle bénédiction. Elle fut vendue à la Révolution du fait de la nécessité de travaux de restauration, et plus tard en 1819, revendue pour la somme de 135 livres à Casimir Breton, habitant de la paroisse.
Vers 1880, elle se trouvait encore dans un état de délabrement tel qu’on ne pouvait y célébrer décemment les saints mystères. Il fut alors fait appel à la générosité des paroissiens qui répondirent favorablement , malgré les mauvaises récoltes, en travaux et en apports d’argent pour une somme de 416, 50 francs. Un don de 500 francs de Casimir Breton permit de compléter les fonds pour les travaux de restauration. La nouvelle cloche reçut l’inscription « Don de Monsieur Casimir Breton ». La chapelle, ainsi restaurée, fut bénie le 20 août 1882.
En 1962, la chapelle fut nettoyée et repeinte par une équipe de scouts alsaciens puis d’autres travaux furent entrepris au fil des années par des Villadéens et par la commune. C’est dans cette chapelle qu’est célébrée la messe du 10 août, jour de la Saint-Laurent.
S’ensuivit un moment musical avec Jean-Bernard Plantevin à la guitare, Thibaud son fils au tambourin, Christophe Feuillet à l’accordéon et une charmante violoniste, Sylvie Delannoy qui interprétèrent des chansons provençales.

Enfin, plusieurs producteurs de Villedieu ont fait découvrir aux nouveaux visiteurs leurs olives, tapenades et vins.
Les fidèles des impromptus trinquèrent avec eux.
Claude Bériot



Mercredi 9 septembre

Les promeneurs qui voulaient découvrir ce qu’était le lieu secret de l’impromptu de septembre se sont retrouvés dans les vignes de Pierre Arnaud que borde la route de Buisson.

Dans la parcelle où nous nous trouvions, on pouvait goûter au muscat de Hambourg vendu essentiellement en France, et aux gros grains de l’Alphonse Lavallée qui s’exporte en Allemagne.
Comme l’ensemble de la production de La Ferme des Arnaud, ces vignes sont traitées biologiquement et c’est avec des grossistes « bio » que Pierre Arnaud travaille.
Il a expliqué quelques façons de faire dans l’entretien des vignes pour optimiser le développement des fruits et en assurer la qualité. « Par exemple, conserver l’herbe dans les vignes peut être une bonne chose, ne pas couper certaines feuilles pour protéger les grappes d’un soleil trop fort ou au contraire les couper pour exposer au maximum les baies selon l’orientation. La qualité de la récolte se détermine dès la naissance des tiges. Au printemps on ébourgeonne, vers la mi-juillet on effeuille pour que la grappe ait du soleil, le soleil levant relativement doux jusqu’à midi. Ce travail se fait entièrement à a main et représente un très gros investissement, mais c’est à ce prix que l’on obtient cette qualité. Par ailleurs il permet un traitement moindre ».

Marie-Christine Lys, la sœur de Pierre Arnaud, formée au travail de la vigne, faisait goûter les raisins aux visiteurs et répondait à leurs questions pendant que Martial, le fils de Pierre Arnaud transportait les caisses de raisins à l’abri du soleil.

Tout le monde fut invité à goûter aux jus de raisin, aux vins rouges ou rosés accompagnés d’amuse-gueules. Le soleil se couchait, la lumière était très belle et Fred Blisson interprétait une chanson d’Alain Bashung. Encore une agréable balade, qui terminait le cycle des impromptus de l’été.
Claude Bériot





8 juillet



5 août



9 septembre



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Villedieu accueille l’office de tourisme [ par Claude Bériot ]

Comme chaque année, en partenariat avec l’Office de tourisme intercommunal de Vaison, Villedieu recevait une vingtaine de touristes venus découvrir ou redécouvrir ce village qui attire de plus en plus de visiteurs.
Majo Raffin guida la promenade, exposa les origines du village à l’intérieur des remparts et rappela la participation importante des bénévoles qui, au sein de plusieurs associations, organisent de nombreuses animations tout au long de l’année. Les visiteurs posèrent de nombreuses questions sur l’esprit du village, sur l’usage du parlé provençal et demandèrent le sens de certains mots.
La promenade agréable se termina dans le Jardin Régine Clapier en compagnie de plusieurs Villadéens venus partager l’apéritif offert par les producteurs de Villedieu qui firent découvrir leurs vins, olives, huiles et jus de fruits.

Une façon de se rencontrer et de faire connaître Villedieu et ses habitants.





Majo Raffin, Valérie Coste et leurs invités



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Vide-greniers [ par Jean-Jacques et Nicole Sibourg ]

Le « vide grenier », le « vide-grenier », non, le vide-greniers (d‘après Larousse) s’inscrit traditionnellement le 14 juillet dans l’agenda villadéen : nous nous sommes lancés dans l’aventure pour la première fois, cette année, et si l’expérience ne s’est pas soldée par un résultat financier spectaculaire, elle a été riche d’enseignements divers.

Avant tout, et comme dans toute entreprise, il faut déterminer :

– Un but : se débarrasser dans un temps limité d’un maximum d’objets totalement inutiles ou devenus tels, mais de l’utilité vitale desquels il s’agit de convaincre le chaland potentiel. Du marketing basique, en somme ;

– Des moyens matériels : un stand ;

– Des moyens humains : un personnel qualifié en permanence pendant les douze heures que durera l’opération. Dans notre cas, un niveau de bac. plus dix nous a semblé un minimum, rendu nécessaire par les compétences tant techniques, que scientifiques qu’artistiques ou commerciales requises.

Les préparatifs des jours précédents mobilisent notre temps : choix des objets, présentation, évaluation des prix, chargement dans un véhicule la veille.
Il est cinq heures, j’exagère à peine, Villedieu s’éveille, et Lionel va aller se coucher car, contrairement à la chanson, il a sommeil et nous déballons, dans l’enthousiasme des néophytes.

Nous sommes sans doute une vingtaine installés dès sept heures. Le client potentiel est encore lointain mais le café est heureusement proche, lui.

La journée sera agréable, par son temps, radieux sous l’ombrage, ses contacts avec les « confrères » et le chaland (des curieux, plutôt). Car c’est la « crise », manifestement, ou alors, mauvais bonimenteurs ou bateleurs, nous ne savons pas faire valoir l’intérêt de notre éventaire pourtant très varié.
Un exemple ? nous avions jusqu’à trois paires de chaînes de neige neuves qui n’ont pas trouvé preneur ! N’allez pas objecter que la saison ne s’y prête pas, on n’est jamais trop prudent.
Une expérience, vous dis-je !







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Les peintres dans la rue [ par Claude Bériot ]

La journée des peintres dans la rue a été particulièrement calme cette année. Moins d’exposants, peu de visiteurs et encore moins d’acheteurs. Peut-être y a-t-il, depuis quelques années, trop d’expositions dans les villages des environs pendant la période assez courte où les peintres peuvent espérer bon nombre de curieux.
Que faut-il en déduire ? déplacer la date de cette journée, trouver une attraction qui attire les amateurs de peintures, faire un effort supplémentaire et plus d’originalité dans l’information. Pourtant, Villedieu est particulièrement apprécié des personnes de la région et des estivants qui y reviennent chaque année.

Il serait intéressant de discuter de ces questions pour trouver des améliorations à cette exposition très riche en découvertes et en contacts avec les artistes.







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Fête de l’école [ par Marie Salido ]

Samedi 28 juin a eu lieu la fête de l’école des villages de Villedieu et Buisson.

Le matin, des ateliers ludiques ont attiré beaucoup d’enfants accompagnés de leurs parents. Les mamans n’ont pas manqué de nous ravir les papilles avec leurs tartes salées et sucrées « faites à la maison » bien évidemment.

En fin d’après-midi, les enfants ont présenté un spectacle impliquant toutes les classes sur un rythme de danse africaine. Ensuite un « diabolo show » présenté par les garçons du cours moyen a impressionné les spectateurs.
Soulignons l’idée originale des maîtresses qui ont su innover en proposant un défilé spectaculaire en roller des enfants de moyenne section.
Malgré une affluence moins importante, la journée fut une belle réussite et le repas de la soirée, avec pour plat principal un délicieux poulet basquaise géant, fit le plaisir des plus grands.
L’ouverture du bal fut marquée par des coupures d’électricité qui ont gêné un moment son bon déroulement, mais une fois la panne réparée, l’orchestre a « endiablé » les danseurs.

N’oublions pas de rappeler que Sandrine Blanc qui a su estimer le poids du jambon au plus près, l’a gagné.
Quant à la buvette, les bénévoles dévoués et nombreux était prêts à abreuver les habitués de la fête de l’école. Ils furent néanmoins un peu moins nombreux que l’an passé


Anne-Françoise et Rémy [ par Mireille Dieu et J. M. Dusuzeau ]

Le 22 août, Anne-Françoise Dumas et Rémy Berthet-Rayne ont été unis sur la place de Villedieu par le maire, Yves Tardieu, assisté d’Armelle Dénéréaz, conseillère municipale.

Anne-Françoise réside à Forcalquier et Rémy, né à Villedieu, a longtemps vécu au Danemark et exerce la profession d’architecte. Il a été conseiller municipal de la commune de 2001 à 2008.







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5 juillet, le méchoui de « La Gazette » [ par Jean-Pierre Rogel ]

C’est un trou de verdure où chante une maison, accrochant follement aux herbes des haillons d’argent où le soleil, de la plaine fière, luit… D’accord, c’est de la poésie de Rimbaud un peu massacrée, mais il n’empêche que la maison de Majo et Yvan Raffin, entourée de son jardin, est un bel îlot de fraîcheur dans la plaine.

En entrant dans le jardin côté est, vous avez, tout de suite à votre gauche, un bosquet de topinambours, d’asters, un laurier exubérant, des anémones du Japon et un bel églantier. Entrez dans l’allée et vous voici dans une trouée à l’ombre d’un grand pin, d’un vieux cèdre, d’un autre pin et d’un large mûrier platane. Un peu plus loin, une plate-bande débordante d’iris et d’asters. Dans le fond, le bosquet de bambous avec sa « douchée » très privée au milieu. Sur le flan ouest, s’alignent les lauriers feuille, les groseilliers et les framboisiers.
Il y a même un petit bananier dans la platebande devant la maison. Remarquez au passage le fauteuil recouvert de lierre, poésie authentique de la maîtresse de maison.
Bien sûr, il y a aussi un potager et, tout derrière la maison, un magnifique figuier.

C’est le jardin de deux grands connaisseurs de plantes, de deux grands gourmets, de deux personnes sages qui savent prendre le temps de vivre.
Et donc, c’est devenu une tradition dans ce jardin, en juillet où déjà le soleil frappe un peu fort à l’ombre, qu’une soixantaine de personnes du village et leurs amis d’été célébrent – autour d’un excellent repas comme toujours, avec les plats originaux de Majo et les gigots d’agneau rôtis à point –, célébrent dis-je, le début de l’été de festivités et le plaisir d’être ensemble au milieu des arbres et des plantes des Raffin.

Majo, Yvan et des « petites mains » supplémentaires ont accueilli et servi tout ce monde à l’ombre de quelques paravents, permettant cette belle rencontre.







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Charlotte Macabet [ par Mireille Dieu ]

Le 23 février est née Charlotte Macabet.

Elle est la première fille et premier enfant d’Aurélie Haupaix-Macabet et d’Olivier Macabet.

Olivier, Villadéen, travaille dans l’exploitation agricole familiale et Aurélie, originaire d’Orange est technicienne « amont » à la cave coopérative La Vigneronne depuis six ans.

Charlotte paraît une enfant très éveillée ce que confirment ses parents.







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L’échiquier géant [ par Claude Bériot ]

Dimanche 6 septembre a été célébré l’anniversaire de l’échiquier géant incrusté au sol devant la mairie depuis 22 ans et récemment restauré par Gilles Eysseric et Aimé Zammit. Les racines des platanes avaient, au cours du temps, soulevé le revêtement et brisé des dalles.

René Kermann, nommé receveur des postes à Villedieu en 1983 et joueur d’échecs, a organisé des rencontres de ce jeu dans le cadre de la Société de lecture qu’il présidait à l’époque.
Serge Boyer, sculpteur et joueur d’échecs lui-même, lui propose un jour de construire un échiquier géant.
Le maire, Jean-Louis Vollot, donne son accord, Noël Magne nivelle le sol, la mairie fournit les dalles de pierre de Puygiron et Serge Boyer les pavés de porphyre ainsi que les pièces du jeu moulées en matière plastique puis, avec Fabienne Versé, il réalise l’échiquier.

L’inauguration a eu lieu le 31 août 1987.

Une trentaine de joueurs, qui de l’Isle sur Sorgue, qui de Bollène, qui d’Orange, qui de Saint-Etienne ont participé à la journée d’anniversaire en s’attablant pour disputer plusieurs parties pendant que les plus jeunes jouaient sur l’échiquier géant. Pierre Carteron de Bollène a rejoué publiquement, avec ses partenaires, la fameuse partie dite L’immortelle en la commentant. Cette partie, d’une très grande finesse de jeu, fut ainsi nommée en 1851 après qu’Adolf Anderssen et Lionel Kieseritzky l’eurent disputée.
Christian Bernard, président du comité du Vaucluse, était présent et a prononcé quelques mots pour rappeler l’inauguration de 1987. Il a conclu en disant « Il est très agréable de voir des joueurs d’échecs avoir du plaisir à jouer sans autre souci que celui de participer à une belle partie ».
Fabienne et Serge Boyer étaient venus ainsi que Denis Tardieu président de l’association depuis l’origine.

Il faisait beau, la soirée était très douce, les pièces noires et blanches ont été remisées et de nombreux joueurs sont restés pour terminer ensemble la journée, autour d’une pizza.


L’immortelle

Adolf Anderssen contre Lionel Kieseritzky

Londres 1851

1. e4 e5
2. f4 exf4
3. Fc4 Dh4+
4. Rf1 b5
5. Fxb5 Cf6
6. Cf3 Dh6
7. d3 Ch5
8. Ch4 ! Dg5
9. Cf5 ! c6
10. g4 Cf6
11. Tg1 ! cxb5
12. h4 Dg6
13. h5 Dg5
14. Df3 Cg8
15. Fxf4 Df6
16. Cc3 Fc5
17. Cd5 ! Dxb2
18. Fd6 ! Fxg1
19. e5 ! Dxa1+
20.Re2 Ca6
21. Cxg7+ Rd8
22. Df6+ !! Cxf6
23. Fe7 mat





Christian Bernard, Yves Tardieu, Denis Tardieu et René Kermann



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Elke et Patrick Steyaert [ par Mireille Dieu et Jean Marie Dusuzeau ]

Patrick et Elke Steyaert sont originaires d’Anvers, en Belgique.

Ils ont pour port d’attache français le Domaine des Auzières à Roaix.

Ils sont unis depuis dix-sept ans dans une relation « dynamique » et harmonieuse et depuis vingt ans sont associés dans la profession de physiothérapeute.

De leur union son nées deux filles qui font leur fierté et leur joie.

Ils ont décidé de s’épouser religieusement dans l’église de Villedieu le 22 août.

Ils souhaitent vivre de plus en plus souvent en Provence.







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La rentrée [ par Armelle Dénéréaz ]

En ce matin de septembre, c’est l’excitation dans la cour de récréation de l’école qui se réveille après la longue torpeur estivale.
La soixantaine d’élèves inscrits se répartit en trois classes. Vingt-cinq petits en maternelle qui sera menée par Cloé Brissaud nouvellement arrivée à Villedieu. Les vingt élèves du cycle 2 seront dans la classe de Ghislaine Belœil qui assure parallèlement les fonctions de directrice et enfin, les quinze grands aux cours moyens retrouveront Christine Hecquet.
Tout ce petit monde reprend le chemin de la classe dans une école fraîchement repeinte aux couleurs vives qui devraient leur donner un coup de fouet en arrivant le matin.

Ghislaine Belœil se dit prête à appliquer le règlement en matière d’hygiène concernant les précautions à prendre contre la grippe A : « Nous apprendrons aux enfants les gestes d’hygiène sans affolement ni stress et l’on espère que tout se passera bien » dit-elle.

Le personnel communal de service se compose, comme l’an dernier, de Mireille Straet, agent territorial de soutien à l’école maternelle, d’Evelyne Bouchet, cantinière, aidée de Martine Fauque.
Une nouveauté : cette année, dès la rentrée, la cantine proposera aux enfants un repas biologique par semaine. Cette initiative découle d’une démarche adoptée par la municipalité qui devrait se prolonger par d’autres actions.


Louis Portalier [ par Mireille Dieu ]

Louis Portalier est né le 18 février 1927 aux Granges Gontardes près de La Garde Adhémar.
Après deux ans d’école chez les séminaristes à Saint-Paul-Trois-Châteaux chez les frères Mariste, il est revenu dans sa famille. Ayant deux autres frères qui menaient l’exploitation familiale, il partit travailler un an au canal de Donzère-Mondragon. Puis il a effectué son service militaire. À son retour, il n’y avait plus d’emploi au canal. La direction lui a proposé un chantier au Maroc où il a vécu un an. Il travaillait pour les bases aériennes de l’armée américaine. Il est revenu du Maroc et a trouvé à la ferme Giraud, à Villedieu, une place d’ouvrier agricole.

C’est là qu’il a connu Madeleine Simon, buissonnaise. Ils se sont mariés le 23 octobre 1954. Il s’est désormais occupé de l’exploitation de la famille de son épouse Ils ont eu deux filles, Chantal, puis Nadine, et deux petits enfants, Tibaut et Gautier âgés de 24 et 22 ans, tous deux encore étudiants.

Louis Portalier regrettait le temps où l’on travaillait avec les chevaux. Il a dû, comme tout un chacun, s’adapter au progrès mais parfois, il partait sur son cheval faire des balades dans la campagne. Depuis son installation à Buisson, il s’est impliqué activement et constamment, avec Madeleine, au sein de la paroisse de Villedieu.

Il est mort accidentellement le 19 juin 2009 dans ses oliviers, en travaillant, comme il l’a fait toute sa vie.







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Fête de l’amitié [ par Mireille Dieu ]

Le samedi 4 juillet, j’ai assisté à une représentation théâtrale dans le Jardin Régine Clapier qui n’était pas « donnée » par la troupe du théatre de La Gazette.

ll s’agissait, en fait, de Noces d’or, pièce de Paulette Matthieu, jouée par une troupe formée pour la circonstance d’Yves Chauvin, d’Armelle et de Rébecca Dénéréaz ainsi que de l’auteur.
Cette saynète, écrite en provençal à l’origine, a été traduite en français afin que les spectateurs puissent tous en comprendre le sens.

Sidonie (Paulette Matthieu) se prépare à se rendre à une invitation à des noces d’or quand le réparateur de télévision (Yves Chauvin) vient dépanner le poste.
Son travail accompli, il prend l’apéritif puis un autre verre puis encore un autre jusqu’à ce que Sidonie lui enlève la bouteille. Une démarcheuse accompagnée d’une jeune fille (Armelle et Rébecca Dénéréaz) entre pour faire de la réclame mais Sidonie, pressée de se rendre aux noces d’or, met tout le monde à la porte en menaçant ces importuns de son balai.

La fête avait commencé par la messe célébrée dans l’église Saint-Michel à la fin de l’après-midi.

Le plat principal du repas fut constitué d’une paëlla préparée par La Marmite vaisonnaise. Une centaine de personnes ont participé à la fête.







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Le Pistou [ par Jean Marie Dusuzeau et Mireille Dieu ]

Philippe de Moustiers, président du club de tennis de Villedieu avait, cette année, pris quelque liberté avec la tradition, celle de ne pas être là pour le pistou 2009 en raison d’une contrainte familiale. Il accompagnait sa fille aînée au concours hippique national. Cependant, il avait soigneusement organisé le déroulement de la soirée. Son équipe bien rodée a efficacement procédé à la mise en place, servi le repas et effectué le rangement après un bal animé d’abord par une démonstration de l’école de salsa puis, comme chaque année, par Régine Bellier.

L’affluence fut encore plus nombreuse que d’habitude puisqu’environ trois cent cinquante soupes ont été servies.
Que dire d’autre sinon que, comme à l’accoutumée, la soirée du 18 juillet fut fort réussie.

Il ne manque aux rédacteurs de La Gazette que les images illustrant la fête.


École de musique [ par Claude Bériot ]

Un programme très large était proposé, mercredi 24 juin, par l’école intercommunale de musique de Vaison-la-Romaine que le comité des fêtes de Villedieu invite chaque année.
Les tout débutants entamèrent le concert sans trop de timidité, avec beaucoup de sérieux et quelques notes espiègles, dans des duos de flûte et guitare, de trompette, de saxo et piano puis de chants. Ils furent suivis par l’ensemble de djembés qui dynamisa les nombreux spectateurs qui avaient envahi la place. Petit à petit, ceux-ci s’installèrent autour des tables installées pour le dîner tandis que les musiciens et chanteurs poursuivaient leurs interprétations d’œuvres classiques, de jazz, de chants modernes et de rock. L’ambiance était chaleureuse et fort gaie.
Le temps de travail des différentes classes de l’école de musique est assez limité, mais les élèves semblent en tirer un profit maximum à en juger par leur jeu et leur enthousiasme à apprendre la musique.







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LA VIGNE, LE VIN ET L'OLIVIER

La nuit de Bacchus [ par Jonathan Fauque ]

Pour la troisème année consécutive, les jeunes agriculteurs du canton de Vaison la Romaine ont organisé la nuit de Bacchus dans le site antique de la Villasse.

On ne présente plus ce rendez-vous qui, maintenant, est devenu incontournable pour les amateurs de vin.

Petit rappel des faits pour les novices :
la soirée débute à dix neuf heures avec une dégustation des vins de toutes les caves du canton de Vaison où sont présents les jeunes agriculteurs. Elle se poursuit avec un en-cas romain composé de petit épeautre, de jambon et de fromage.
La soirée se termine avec la dégustation d’un cocktail à base de vin inventé par les jeunes agriculteurs, le tout animé par une équipe de musiciens folkloriques, danseurs et jongleurs.

Depuis trois ans, cette manifestation rassemble 900 personnes : professionnels, amateurs, consommateurs et simples touristes.

Les jeunes agriculteurs ne sont pas prêts de laisser tomber cette soirée qui, malgré la période difficile que nous traversons, nous permet de garder espoir et de faire connaître notre métier à travers nos produits.


La confrérie Saint-Vincent [ par Claude Bériot ]

Le vendredi 14 août, La vénérable Confrérie Saint-Vincent de Villedieu tenait son 38e chapitre. Cette confrérie, fondée en 1600 par les vignerons de Villedieu, fut abandonnée en 1793 pour raisons révolutionnaires. Elle se reconstitua deux siècles après en 1989, à l’initiative d’Yves Arnaud et de Robert Romieu, à l’époque président de La Vigneronne. Ils firent des recherches approfondies aux archives départementales sur l’histoire de la confrérie devancière. Depuis lors, 228 personnes ont été intronisées.

Une messe fut dite dans l’église de Villedieu pour ce 17e chapitre d’été, et on fêtait le 20e anniversaire de la confrérie dont le premier recteur fut le père Auguste Rascle. Il célébra la messe avec le père Raymond Doumas. Claude Poletti anima la cérémonie par des chants interprétés par la cantatrice Emilie Ménard et quelques membres du Chœur européen. Pierre-Michel Lemoine lui apporta une note très provençale en faisant retentir son galoubet et son tambourin, accompagné de son petit-fils de trois ans qui jouait des mêmes instruments en modèle réduit.

Les 25 membres de la Confrérie, dans leur cape blanche et rouge, suivis de toute l’assistance, se rendirent ensuite dans le Jardin Régine Clapier. Chacun leur tour, les neuf impétrants furent invités à monter sur le podium. Avant d’être intronisés par le recteur Jean Dieu, ils durent prêter serment de fidélité aux vins de Villedieu et reçurent alors une médaille.

Sont intronisés les nouveaux confrères suivant :

– Claude Ribière, participant à de nombreuses associations à travers le monde ;
– Denis Richomme, ancien diacre à Vaison ;
– Pierre Mathieu, correspondant de La Tribune ;
– Jean-Pierre Beaupuy, chef de cuisine ;
– Jean Housset, résidant à Buisson et saxophoniste ;
– André Sube, pâtissier à Vaison ;
– Christian Jauguin, caviste en Poitou-Charentes et client de La Vigneronne ;
– Frédéric Bouin, agent commercial de La Vigneronne pour la même région ;
– Yves Tardieu, professeur agrégé d’histoire et géographie.

Après l’apéritif servi dans les jardins, cent cinquante personnes se retrouvèrent autour de tables dressées dans la salle Garcia pour le dîner animé par le trompettiste Jean-Marie Lombardi.





Dieu et les récipiendaires



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CHRONIQUE MUNICIPALE

La cantine [ par Claude Bériot ]

Il a été décidé de servir à la cantine un déjeuner et un goûter bio chaque jeudi à partir de la rentrée.
Il n’y a pas de grands changements dans la confection des repas, ce qui est compliqué c’est de trouver, dans la proche région, des produits biologiques frais. Pour l’instant c’est un fournisseur de produits biologiques, mais surgelés, qui approvisionne la cantine.

Faucon a la chance d’avoir une ferme biologique très proche qui produit fruits et légumes en fonction des besoins de la cantine. Les repas y sont servis tous les jours.

À Villedieu des producteurs fournissent déjà certains produits bio : jus de fruits, raisin, confiture. Il faudrait favoriser davantage ce type de culture et que l’on n’ait plus à recourir au congelé.

Jeudi dernier, les enfants étaient ravis, les petits comme les grands.
– La salade de tomates, c’est trop bon !
– D’où vient le pain bio ?
– Et l’eau elle est bio ?
En tout cas, on les a vus plusieurs fois se faire resservir.

Une réglementation prévoit pour 2012 des restaurants scolaires qui devront servir 25 % des repas cuisinés biologiquement.









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Une rentrée haute en couleurs [ par Claude Bériot ]

Yves Tardieu a invité à l’école les conseillers municipaux de Villedieu et de Buisson ainsi que les entreprises et les personnes qui ont exécuté les travaux pendant les vacances dans l’ensemble du bâtiment.

La commission de sécurité avait imposé la remise aux normes d’une grande partie de l’installation électrique ce qui a été fait par Sylvain Gervais et Gérard Rocheblave de Vaison et Séguret. Cela fut l’occasion d’installer un réseau informatique qui permet aujourd’hui le raccordement des ordinateurs à Internet. Du coup, acquisition a été faite de quatre nouveaux appareils et d’une imprimante- photocopieuse.

L’ancien local des douches a été transformé en réserve pour la cantine. Christian Noué de Villedieu a assuré les travaux de plomberie, des cloisons ont été posées par l’entreprise Eco-bat de Monteux. C’est elle qui a également refait l’enduit sur le mur en fond de cour que l’humidité avait dégradé.

Dans le sous-sol, une porte coupe-feu a été posée pour isoler l’installation de chauffage, laquelle devrait être revue l’année prochaine.

À la suite de ces aménagements, un gros travail de finition restait à faire. Des faux plafonds furent posés pour dissimuler les divers câbles, lignes et fils électriques, un travail réalisé par Jean de Oliveira de Roquemaure. C’est Noël Magne de Villedieu qui donna la dernière note à l’ensemble avec des peintures de couleurs vives dans chaque classe, dans le bureau de la directrice, dans la cantine et les couloirs.
« Nous sommes ravis de ces nouvelles installations, dit Ghislaine Belœil, la directrice. Je suis consciente des gros efforts déployés par la commune.
Les enfants et leurs institutrices ont trouvé les classes très jolies, ils disposeront d’un matériel informatique plus important et pourront bientôt accéder à l’internet. C’est une rentrée qui s’annonce heureuse pour les 60 élèves inscrits à l’école. »

Soulignons également l’aide apportée par les bénévoles et les employés municipaux qui mirent la main à la pâte : pose d’étagères, petits travaux électriques, sol.

L’ensemble s’est monté à 27 000 euros. Le conseil général versera une subvention égale à la moitié du montant des travaux d’électricité, les plus coûteux.





Classe de Ghislaine Belœil



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ACTIVITÉS ET ACTEURS

Sources de Saint-Laurent (fin provisoire) [ par J. M. Dusuzeau ]

Le 11 juillet, Jimmy Carraz, Alain Bertrand, André et Jérémy Dieu, Marc Estivalet, Roland Fontana, Frédéric Gnilka, André et Jean-Laurent Macabet se sont rendus aux sources pour une journée de travail destinée à relier la première et la troisième caverne par dérivation de la deuxième – provisoirement mise hors circuit –, d’achever la mise en place de la conduite de sortie de la troisième et dernière caverne, d’installer une vanne générale de l’adduction d’eau et de remplacer deux purges.
Tous avaient l’espoir d’être en avance sur l’objectif avoué à demi-mot : rétablir l’arrivée de l’eau aux fontaines de la place avant la fête votive.
Les travaux de la journée accomplis – quelques fuites aux raccords entre anciennes et nouvelles canalisations colmatées et quelques tuyaux purgés – la vanne fut ouverte. Quelques uns se rendirent, vers huit heures, du soir au lavoir de la rue des sources por en scruter le robine.
Comprimé par le liquide, l’air provoquait des gargouillements et des éructations prometteurs dans la conduite. Et enfin, à 20 heures 12 minutes, l’eau coula.
Bruce Lockardt, voisin du lavoir et témoin de l’attente, apporta alors une bouteille d’un liquide effervescent qui fut bu pour fêter l’évènement.

Dans les jours qui ont suivi, l’eau put enfin alimenter la fontaine.

Cependant, la cause du faible débit fut bientôt identifiée par Frédéric Gnilka qui remarqua, à proximité de chez lui, des traces d’humidité inhabituelles en période de sècheresse.
En creusant pour réparer, l’on constata qu’il s’agissait de la faiblesse d’un raccord ancien.
Le 3 octobre, une nouvelle journée de travail aux sources a mobilisé une équipe formée de Pierre Arnaud, Alain Bertrand, Marc Estivalet, Roland Fontana, Frédéric Gnilka, André et Jean-Laurent Macabet qui, conduite par Maxime Roux, a procédé à l’inventaire partiel des ventouses, purges, vannes et regards du réseau. Un regard proche de la ferme de Thierry Tardieu a été reconstruit solidement. Ainsi se poursuit la rénovation des sources de Saint-Laurent.





Alain Bertrand, Frédéric Gnilka, Jean-Laurent Macabet, Roland Fontana, Jérémy Dieu, Jimmy Carraz, André Dieu



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Un cours pas comme les autres

Le cours de français, cet après-midi-là, s’est tenu dans la librairie Des phrases courtes, à Vaison, chez Marie et Hervé Savel. Nathalie Weber, professeur de français d’une classe de cinquième du collège Joseph d’Arbaud avait emmené ses élèves au milieu des livres pour mieux connaître le métier de libraire. Le but étant d’écrire un article sur cette expérience.

Dans cette petite librairie, vingt-cinq collégiens posaient des questions à Marie Savel :
– Depuis quand Des phrases courtes est-elle ouverte ?
– Comment choisissez-vous les livres ?
– Combien en avez-vous et comment les réceptionnez-vous ?
– Quels livres les jeunes achètent-il le plus ?
– Aimiez vous lire quand vous étiez jeune ?
Ils semblaient très contents.

Le lendemain, tous apportèrent à Nathalie Weber un mot sur leur visite. En voici quelques uns :
– Lundi 14 septembre, nous sommes allés à la librairie « Des phrases courtes. »
– Nous avons parlé de la librairie et posé des questions comme : « combien y a-t-il de livres dans les étagères ? ». La libraire nous a répondu qu’il y en a 9 000.
– Cette librairie existe depuis trois ans !
– Le nom de la boutique a été inspiré par un ouvrage intitulé « Des phrases courtes, ma chérie » de Pierrette Fleutiaux.
– Les livres les plus vendus sont : les Mangas, Les Chevaliers d’Émeraude et Éragon.
– Nous avons aussi regardé les couvertures des livres exposés dans la vitrine.
– Cette librairie offre un grand choix de bandes dessinées pour la jeunesse.
– La libraire, Marie Savel, nous a bien accueilli en répondant à nos questions et en nous expliquant sa profession. – Elle nous a dit que les commandes se faisaient par l’internet et qu’il fallait attendre deux ou tois jours pour les recevoir.
– Il y a un rayon pour les plus jeunes.
– Marie Savel s’occupe des livres jeunesse et son mari des livres pour adultes et des bandes dessinées.
– Le plus grand rayon est celui de la jeunesse.
– Le plus petit c’est celui des livres pour les adultes..
– On commande les livres aux éditeurs en fonction de leur succès.
Claude Bériot


Non seulement mes élèves de cinquième six ont été ravis de découvrir le métier de libraire, mais ils furent enchantés de sortir du collège pour apprendre. Un petit air de liberté agréable et enrichissant dès le début de la semaine, non seulement pour eux mais aussi pour Claude Bériot et moi-même.
Nathalie Weber







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Balade au « Domaine des Adrès » [ par Claude Bériot ]

Le Domaine des Adrès mène une agriculture biologique dans les vignes et les vergers. Il fait partie d’un réseau de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, de fermes d’éducation à l’environnement et au milieu rural : les CIVAM (Centre d’initiation et de valorisation de l’agriculture et du milieu rural). L’association a pour nom Sillons. Patricia Tardieu en est la présidente.
Elle pratique au domaine un accueil pédagogique destiné à tous les publics. L’objet est de faire comprendre la relation fragile et indispensable entre l’homme et la nature qui accompagne le métier de paysan tout au long de l’année, comment les plantes et les arbres produisent des fruits, comment on nourrit, on soigne et on entretient la terre. La diversité biologique de notre milieu agricole et de ses espaces cultivés et naturels, de la qualité de l’humus et des sols. Comprendre également les équilibres naturels des écosystèmes et de la diversité biologique. Et bien sûr aussi découvrir nos magnifiques paysages. Sans oublier la place des ânes, des chevaux et de leurs précieux crottins.
C’est une approche sensible autour d’une balade d’une journée aidant à la compréhension du fonctionnement de la nature, de l’agriculture et du travail du paysan.

Marion Boutin (diplômée en polyculture, élevage ainsi qu’enseignante équestre), installée jeune agricultrice depuis quelques mois au domaine, participe à l’accompagnement des groupes dans les balades à travers vignes et vergers, suivie souvent par ses ânes. Petit à petit elle compte reprendre le travail du sol par la traction animale avec Sphère, sa jument de trait.

À Villedieu, Patricia et Thierry Tardieu, ainsi que Marion travaillent aussi en relation avec La Magnanarié qui accueille des enfants de six à douze ans de la région parisienne participant à des « classes découvertes ». Ils passent une journée pédagogique à la ferme.

Le réseau Sillons est partenaire de la région pour la mise en place de la restauration collective biologique dans les cantines scolaires. Patricia accueille depuis quelques années des classes de jeunes étudiants (comprendre ce que l’on mange, comment çà pousse et le lien entre alimentation et santé), des responsables de lycées et collèges qui commencent à préparer des repas biologiques dans les cantines.
Tout cela entre dans le cadre du développement de l’agriculture biologique et des programmes scolaires d’enseignement au développement durable. Partenariat exigeant entre les professeurs, les parents d’élèves et les personnels de cantines.
C’est chaque fois un bel échange plein d’émotion et de plaisir entre les enfants, les adolescents ou les adultes et le Domaine des Adrès.









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« Qui sait ? » [ par La bricoleuse en scène ]

Qui sait ? est une pièce de Daniel Keene qui sera jouée par la troupe du Théâtre de La Gazette.

Ils se nomment Syd et Moe, Marion, un homme, Dick, Tom et Harry, Marie et Marguerite, Helen, un homme, une femme, une jeune fille : les personnages des différentes pièces courtes et moins courtes de Daniel Keene.
« Ils essaient tous de porter de la lumière dans un panier, ils essaient tous de faire entrer un infini de douleur dans un dé à coudre » paroles de l’auteur à propos de ses personnages.

C’est dans un tout autre monde que celui du Malade imaginaire que la troupe du Théâtre de La Gazette va vous emporter. Émouvoir, est le maître mot de notre travail cette année !
« Qui n’est pas meurtri ? Qui n’est pas seul ? Qui peut aimer sans crainte ? Qui peut exprimer son amour avec toute la force que l’on sent contenue en lui ? Quand les mots seuls suffisent ? Je veux que mes personnages hissent leur âme à la surface de leur peau ».

Daniel Keene est un écrivain né à Melbourne en 1955, mais l’Australie n’est pas présente dans son théâtre, non, il est universel, il parle à tous. Cela fait plusieurs mois que nous répétons avec ferveur des interrogatives au creux des phrases car ce théâtre n’est pas facile. Pas facile la vie non plus, de toute façon.
Nuit, un mur, deux hommes, l’une des pièces, sera jouée pour la première fois en France, à Villedieu ! Une première nationale. Pour nous encourager, nous soutenir, Séverine Magat, merveilleuse et exigeante traductrice de l’auteur, viendra le 14 novembre 2009 pour la première.
Autant que la surprise en soit une, je n’ose pas en dire plus si ce n’est que la salle paroissiale reste un lieu magnifique pour le théâtre.





En pleine répétition



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BUISSON

La journée du patrimoine [ par Claude Bériot ]

Depuis 20 ans, Buisson a régulièrement entrepris d’importants travaux de restauration d’édifices du village.

L’inauguration des dernières rénovations réalisées récemment dans la chapelle Saint-Pierre et l’église Saint-Pierre aux Liens, s’est faite samedi 19 septembre, « Journée du Patrimoine », à laquelle participaient Alain Milon, sénateur représentant Claude Haut, président du conseil général, Serge Boyer représentant Pierre Meffre, conseiller régional et les représentants des villages voisins.

La chapelle Saint-Pierre fut reconstruite en 1874 mais l’origine de sa construction reste inconnue. Elle a récemment fait l’objet d’une révision de toiture et de l’exécution des peintures intérieures. L’autel ainsi que les bancs ont été restaurés. Aujourd’hui, il émane du lieu une profonde impression de sérénité. Chaque 15 août, fête patronale, une messe y est célébrée.
À l’église Saint-Pierre aux Liens, autrefois Notre-Dame des Bois, des travaux de reprises d’enduits et de peintures ont été faits, ainsi que la pose d’une rambarde en fer forgé à l’entrée. De très beaux tableaux ont été restaurés, d’autres le seront ultérieurement. Ils habillent superbement l’intérieur de l’église.

Enfin, la réfection de la toiture, du plancher et de l’installation électrique de la tour de l’horloge a été exécutée.
Liliane Blanc remercie les partenaires qui ont permis la réalisation de ces ouvrages, et les entrepreneurs qui les ont menés à bien. Elle remercie également toutes les personnes qui ont participé à leur mise en place : Evelyne Malet, présidente de l’association paroissiale, les conseillers municipaux et tous les bénévoles de Buisson.

Après l’allocution d’Alain Milon et de Serge Boyer, chacun fut invité à partager un moment agréable autour d’un verre.





Saint-Pierre aux Liens



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COTÉ NATURE

Le vieillissement : un processus inévitable ? [ par Julio Gabbiani ]

Un des progrès les plus remarquables observé dans les pays occidentaux au cours du siècle dernier a été l’augmentation de la durée de vie, qui a atteint plus de dix ans des années 1930 à nos jours. On est allé jusqu’à prévoir une survie de 120 ans et plus dans les années 2050 avec l’espoir d’une amélioration ultérieure.

Est-ce-que cet énorme progrès reflète simplement le changement de nos conditions de vie ou un véritable bouleversement biologique ? Pour répondre de façon précise à cette question il nous semble important de résumer les résultats les plus récents de la recherche sur le vieillissement cellulaire.

Un premier avertissement nous vient de la constatation statistique que l’énorme progrès de l’espérance de vie (durée de vie moyenne) dans nos pays au 20e siècle, qui s’est traduite en un nombre élevé de centenaires, n’a pas été accompagnée par une augmentation significative d’individus dépassant les 110 ans ; en d’autres termes, la durée de vie maximale humaine n’a pas changé, malgré tous ces progrès. De plus, comme nous allons le voir, les résultats de la recherche sur le vieillissement cellulaire suggèrent de façon univoque le principe de durée limitée de la vie.

Mais procédons par ordre chronologique. L’étude expérimentale du vieillissement cellulaire a été rendue possible par le développement dans les années 1920 des techniques de culture cellulaire, qui ont permis d’isoler les cellules animales et humaines à partir de différents tissus et de les « cultiver » dans des bouteilles, appelées « boites de Petri », en présence d’un milieu liquide contenant un mélange d’éléments nutritifs. Dans ce milieu, les cellules se multiplient et finissent par remplir la surface de la boite ; le chercheur alors les détache au moyen d’enzymes et transfère la moitié dans chacune de deux autres boites ; ce processus, nommé « passage », peut se répéter plusieurs fois.

La culture cellulaire a été développée en grande partie grâce aux travaux d’Alexis Carrel, un chercheur et chirurgien lyonnais, alors en poste à l’Institut Rockfeller de New York. Alexis Carrel avait remarqué que dans ces conditions, les cellules pouvaient subir un nombre indéfini de passages : il avait suggéré que les cellules étaient immortelles et que le vieillissement de l’individu était vraisemblablement dû à des atteintes extérieures ou à des maladies.
Cette hypothèse a tenu jusqu’aux années 1960, quand un chercheur américain, Leonard Hayflick, a démontré que les cellules utilisées par Carrel se reproduisaient indéfiniment parce qu’elles étaient devenues cancéreuses, alors que les cellules normales sont capables d’un nombre limité de passages, spécifique à chaque espèce et en relation avec la durée de vie de l’espèce ; pour l’homme le nombre de passages est d’environs 50.

L’immortalisation est donc une caractéristique des cellules cancéreuses, qui agissent contre l’individu et provoquent sa mort. Par contre, les cellules normales montrent des signes de vieillissement au fur et à mesure que les passages augmentent, indiquant que les fonctions cellulaires diminuent ou disparaissent, jusqu’au moment où la cellule meurt.

Plus récemment, le travail de plusieurs laboratoires a contribué à éclaircir les mécanismes qui amènent au vieillissement et à la mort cellulaire. Même si tous les détails ne sont pas établis, il semble que le processus général est assez clair : le vieillissement commence à la naissance et est la conséquence de processus qui sont indispensables au fonctionnement normal de l’organisme. En particulier, un nombre de réactions biochimiques essentielles, telles que la synthèse des acides nucléiques et des protéines nécessite un transfert d’électrons. Cela implique toujours la présence d’électrons en quantité légèrement supérieure au besoin. Cet excès donne lieu à des électrons non appareillés qui sont toxiques et attaquent les composants « nobles » de l’organisme, tels que les acides ribonucléique et désoxyribonucléique (A.R.N. et A.D.N.) et les protéines. Les dégâts qui sont produits à chaque réaction sont minimes, mais avec le temps ils deviennent de plus en plus évidents et causent des dysfonctions qui s’accumulent et qui progressivement amènent au vieillissement.
Nous pouvons donc conclure que, même si il est possible d’espérer des progrès dans le traitement de plusieurs maladies, et même s’il est vraisemblable qu’on puisse arriver à ralentir l’évolution du vieillissement, celui-ci reste un processus inévitable, car il est inhérent à notre fonctionnement cellulaire.

À suivre





Le vieil homme et l’enfant de Domenico Ghirlandaio



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PATCHWORK

L’art de fuir la canicule [ par Jean-Pierre Rogel ]

Cet été, une fois de plus, il a fait chaud. Et même très chaud parfois. Dialogue du matin :
– Bonjour… il va faire chaud, hein ?
– Oh là, là ! va faire chaud, va falloir se cacher.

Il y en a qui se cachent à l’intérieur de maisons aux murs épais, derrière des volets fermés. D’autres se cachent à l’ombre des gros arbres. D’autres se cachent dans des jardins, dans des piscines bref, on joue à cache-cache avec le soleil. Si on doit travailler dehors, alors c’est à l’aube ou le soir, quand on peut. Il y en a même qui travaillent l’été à l’extérieur, les pauvres. Et on rouspète, on rouscaille contre la canicule « insupportable », « exécrable », « effrayante ».

Qu’on puisse souffrir des grandes chaleurs, c’est hélas normal. Tout effort physique par 36°C est exigeant pour le cœur. On transpire beaucoup, on se fatigue plus vite. Quand on est âgé ou malade, c’est encore plus difficile et il faut se protéger, se mettre à l’abri et se reposer. La grande canicule de l’été 2003 nous l’a rappelé : cela peut être dramatique, il faut s’abriter et s’hydrater en permanence. C’est un enjeu de santé publique, collectif et individuel.

Mais fort heureusement, les épisodes de vraie canicule, soit des températures maximales de 36 à 42°C pendant plusieurs jours, sont très rares. En fait, on n’en a pas eu depuis 2003 et cet épisode était lui-même un record de trente ans. En réalité, on a plutôt une période d’à peu près deux mois pendant laquelle le thermomètre oscille entre 30 et 36°C comme maximum chaque jour, avec peu de précipitations : il tombe en moyenne, sous forme de pluie ou d’orage, moins de 75 millimètres d’eau pendant cette période. Beaucoup de soleil, des ciels bleu intense et le mistral qui joue un rôle régulateur parfois en chassant les nuages. Un climat plutôt stable pendant tout l’été, ce qui s’explique en bonne partie par une énorme masse d’air chaud dominant, venu du Sahara, qui nous protège des dépressions humides venant de l’Ouest ou du Nord.

Alors, de quoi se plaint-on ? Notre climat est chaud et sec l’été, c’est cela qui est caractéristique. Ne vient-on pas de loin pour cette chaleur et cette absence de précipitation l’été ? Un soleil plus chaud qu’ailleurs, une lumière plus brûlante : bien sûr et tant mieux ! D’ailleurs, les chaleurs d’ici étant sèches ne sont ni accablantes, ni déprimantes. Ceux qui ont voyagé sous les tropiques humides ou qui connaissent les climats tempérés continentaux très humides l’été, savent qu’une chaleur humide à 30°C toute la journée est autrement plus éprouvante que nos chaleurs sèches. Par comparaison, l’été en Provence est vivifiant et pas déprimant pour deux sous avec ses petits changements constants.

Il est certain qu’une adaptation du mode de vie est nécessaire pendant cette période. Les anciens le savaient, eux qui se levaient très tôt, s’activant le matin, arrêtant de travailler avant que le soleil ne frappe trop fort, faisant de longues siestes et des repas tardifs à la fraîcheur. Et puis, fermer les volets, bouger lentement, boire beaucoup d’eau (non, le vin ne fait pas le même effet). Rien de tout cela est neuf et on applique encore toutes ces recettes.

Mais on vit souvent dans des maisons moins fraîches et, même en vacances, on s’active beaucoup. On veut tout faire, se déplacer vite dans des autos à l’air conditionné si possible. On veut faire des visites, faire des achats et on se précipite dans des supermarchés ou des magasins où règne un air conditionné polaire. On veut visiter des ruines romaines à deux heures de l’après-midi sous un soleil de plomb et sans chapeau…

Alors, que faire ? Je n’ai pas de solution miracle, mais je pense qu’il faut s’adapter à ces belles chaleurs sèches et cesser de râler. Vivre un peu moins vite, aimer l’eau, celle qu’on boit et celle qu’on met sur notre corps (la piscine est une belle invention, mais tout le monde n’y a pas accès, alors il reste la douche et les ruisseaux), chercher l’ombre des grands arbres et la compagnie des gens peu pressés.

Voilà pour de belles résolutions en cette fin d’été. Vous me les rappellerez avant que je me remette à rouspéter contre la chaleur l’an prochain !







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Les Philippins [ par Armelle Dénéréaz ]

Du 25 juillet au 1er août dernier, Vaison organisait le Festival des Chœurs lauréats.
Cette manifestation qui a lieu depuis 17 ans dans la ville rassemble les chœurs les plus prestigieux du moment, primés à l’un ou l’autre des grands concours européens de chant choral. Ces chœurs atteignent l’excellence, ce qui fit dire à Marcel Corneloup, président fondateur de ce festival, que Vaison accueille en ses murs « l’excellence polyphonique ».

Quatre chœurs sont invités chaque année. Ils donnent chacun un concert à la cathédrale de Vaison et d’autres dans la région.
On a pu ainsi, cette année, entendre le Chœur Apz Tne Tomsic de l’université de Ljubljana en Solvénie, le Choeur philharmonique des enfants de Prague et les Gentlemen singers venant de la République Tchèque et enfin The university of the Philippines Madrigal Singers of Quezon City.

Cette formation était logée à La Magnanarié. C’était un grand honneur de recevoir ces Philippins sachant qu’ils ont, à plusieurs reprises, remporté les plus hautes récompenses (premiers prix et grands prix) dans les concours les plus prestigieux du monde entier. Ils ont également été les premiers à être deux fois vainqueurs du Grand Prix européen.
Après une tournée de deux mois qui les a conduits en Allemagne, en Italie, dans le Morvan et enfin à Villedieu et avant de séjourner en Provence, ils ont fait un crochet par Paris où ils furent accueillis par l’Unesco pour recevoir le Prix de l’artiste pour la paix. Cette distinction fut certainement pour eux un grand honneur. Le soir même de leur arrivée, ils ont donné un concert de qualité à la cathédrale de Vaison.

lls ont offert un très large répertoire de tous les styles : renaissance, période classique, folklore des Philippines mais aussi international, musique contemporaine et d’avant-garde, opéra, musique populaire. Leur focalisation sur le madrigal est à l’origine de leur disposition particulière sur scène : ils chantent en effet assis en demi-cercle et sans chef.
Le public admiratif leur a fait une ovation longue et chaleureuse à la hauteur de leur excellente prestation. C’est avec beaucoup de gentillesse qu’ils ont séjourné à La Magnanarié, participant simplement à la vie de la maison comme il l’est demandé à chaque convive.

Fatigués d’une telle tournée ils ont apprécié de se reposer le matin, de flâner et surtout de pouvoir se concentrer sur le concert de la soirée suivante.

En voyage depuis plusieurs semaines ils sont repartis le samedi soir pour Bruxelles où ils donnaient un dernier concert avant de s’envoler pour les Philippines.

La plupart, étudiants, étaient heureux de rentrer au pays sachant qu’ils partent pour une nouvelle tournée aux Etats-Unis dès septembre. Artistes nomades toujours entre deux avions durant deux mois, ils goûteront des nourritures différentes et s’adapteront à des modes de vie étrangers avec grande gentillesse, courtoisie et curiosité pour le pays visité.









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Les mots [ par Paulette Mathieu ]

Sans être puriste, il faut bien voir que nos langues ne sont plus ce qu’elles étaient. Je ne veux pas parler seulement du provençal, mais aussi du français. Je ne sais pas ce qu’il en est des autres langues, mais cela doit bien être pareil.

De tout temps, les mots ont voyagé d’un pays à l’autre et se sont naturalisés assez rapidement dans leur nouvel endroit. Quand nous voyons un piano, même si nous le savons, nous ne pensons pas une minute que son nom vient d’Italie. Quand nous mangeons un sandwich (d’après le dictionnaire Coupier, il faut traduire ce mot en provençal par « pan garni »), nous oublions que c’est un Anglais, Lord Sandwich, qui lui donna son nom : il paraît qu’il se faisait préparer des tranches de viande entre deux tranches de pain pour ne pas perdre de temps à se mettre à table. Il y a même des mots qui, après s’être naturalisés dans un autre pays que celui d’origine, y reviennent, au bout de bien des années, un peu modifiés : si ma mémoire ne me joue pas de mauvais tours, je crois que c’est ainsi qu’ « étiquette » partit en Angleterre pour en revenir sous la forme de « ticket ».

Jusqu’à maintenant, malgré l’invasion des mots anglais (américains) pour les techniques nouvelles (alors que souvent il y a un mot français qui ferait aussi bien l’affaire) et puis si c’est vrai que c’est plus facile de dire « lifting » plutôt que « remise à neuf de la peau », cela était encore limité. Mais, maintenant…
Puisque nous sommes tous pressés, les mots ne se disent plus en entier : un professeur est un « prof », la sécurité sociale devient la sécu, etc. En plus des abréviations, il y a les sigles : quand il faut payer le loyer de son H.L.M. qui augmente, qui pense que H.L.M. veut dire habitation à loyer modéré ? Quant aux différents partis politiques, il y en a tellement que tu t’y perds, d’autant que, s’ils ne sont pas d’accord dans un parti, ils le quittent pour en fonder un autre, avec un autre sigle qui ne veut pas dire grand chose : la chemise change, mais le fond reste le même.

Pour finir, je vais vous faire part d’une expérience : j’ai acheté, au bureau de tabac, un livret de mots croisés. Avant, un mot croisé sérieux n’employait que des mots français. Ah bien, oui ! il y en a encore quelques uns mais que d’abréviations, de sigles, de mots anglais et même d’argot. Dans cette troisième langue, heureusement, je suis un peu renseignée : mon père, qui avait fait la guerre de 14, en avait rapporté bien des mots d’argot et continuait à les employer à la maison. Cela m’aide bien. Tenez, un exemple : définition « pieux de turne ». J’ai compris immédiatement que cela voulait dire : « lit » (pieu : lit, turne : chambre).
Ils font beaucoup de bruit autour des langues menacées dans le monde. Il faudra bientôt y adjoindre le français.

Pauvre France !


In memoriam [ par Georges Jacquemin ]

Un ami français qui se passionne pour l’histoire de la guerre de 14-18, particulièrement pour celle des populations de sa région ainsi que de ses régiments, me disait récemment ceci : « Vous savez, je suis de la Mayenne, un département qui compte 365 communes, autant de communes que de jours dans une année. Figurez-vous que j’ai fait des recherches et j’ai découvert que, le 22 août 1914 – donc au tout début de la guerre –, toutes ces communes ont eu au moins un enfant, soldat aux armées, tué ce jour-là ».

Cet homme, qui habite Le Mans, je le revois presque chaque année à l’occasion de la cérémonie commémorative des combats qui se sont déroulés, ce jour là précisément, sur le territoire de ma commune.

Trois cent trente tombes s’alignent dans le cimetière installé sur le plateau où les combats se sont déroulés. Sans cynisme aucun, on est tenté de dire que ce n’est pas grand-chose. De fait, d’autres cimetières comme celui de Rossignol, à une quinzaine de kilomètres de chez moi, comptent plusieurs milliers de corps, souvent déposés dans des fosses communes. Là, ce sont des soldats du 4e corps colonial, des soldats professionnels pourtant, qui se sont fait surprendre dans les bois par des Allemands bien retranchés qui les attendaient. Deux généraux sont morts, un troisième a été fait prisonnier, plusieurs milliers de soldats tués en quelques heures.

À Houdrigny,
à Ethe,
à Rossignol,
à Bertrix,
à Maissin et jusqu’à Charleroi, se sont déroulés les 22 et 23 août 1914, les combats connus sous le nom de « combats des frontières ».

De fait, conformément au plan XVII de Joffre, les soldats français qui s’étaient postés aux frontières est et nord de leur pays, ont attaqué sur tout le front et ont pénétré en territoire belge (manœuvre autorisée puisque les troupes de Guillaume II venaient de violer la neutralité belge et de démolir les forts de Liège).

Ces premiers combats de la guerre ont été une véritable hécatombe. Sait-on qu’à l’heure actuelle plus de 35 000 soldats français ont encore leur tombe en territoire belge ? Il y a un monument au « soldat inconnu français » en Belgique également, dans la banlieue de Bruxelles et des dizaines de cimetières où, chaque année, hommage est rendu aux « poilus » morts pendant cette guerre.

Partout sera bientôt commémoré l’armistice du 11 novembre 1918. Au pied des monuments où s’alignent de longues listes de noms, des fleurs seront déposées.

Qu’à cet hommage chacun veuille bien ajouter une pensée pour ces morts de près d’un siècle ! Pour ceux de Villedieu aussi.





Cimetière militaire d’Houdrigny





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La caniculo [ par Paulette Mathieu ]

Tre que lou termoumètre avesino o despasso li 30 degrad, en quauquis endré, vite, li journau parlon de caniculo. Segur, i’a de jour que fai ben caud, subretout quand lou tèms es à l’ourage, mai i’a toujour agu d’estiéu ansin, un an o l’autre.
Me souvène d’uno fes, dins lis anado 50, que tout lou mes d’avoust e jusco en setèmbre, fagué uno calour terrible, senso un brisoun de vènt. Sant Bartoumiéu que, d’après lis ancian, éro sensa adurre l’aigo au riéu, adugué pas un degout de pluieo. La niue, poudies pas dourmi.
Avieu assaja de faire lou courrent d’èr entre la fenestro e lou fenestroun de ma chambre et de tirassa moun lié entre li dous. Mai, ren ! L’èr voulié pas courre. Pamens uno niue de setèmbre lou vènt se levé e aco me revihé. Après fagué mens caud e se reviscoularian un pau.
Se digué pas, aquel an, que de gènt sieguesson mort per l’encauso de la calour ; Belèu n’i agué quaquis un, qu’èron déjà malau o proun fada pèr barroula au solèu à l’ouro ounte vau mièu faire la siesto, mai li journau n’en diguèron ren.
Pèr contre, en 2003, faguèron un tas d’istori pèr li gènt que mouriguèron (mai de 15 000 au dire di media). Sabe pas d’ounte èron aquèli malurous, mai pode dire que, dins noste caire, i’agué pas mai d’enterramen que d’ourdinàri. Pamens sian dins un rode fai caud, soulamen, nous aure, gènt dou Miejour, quand lou soulèu dardaio, se meten à la sousto, barran li contro-vènt e meme li vitro, lou jour, e duerben la niue ; et pièi, li viei oustau an de fenèstro pas trop grando e de muraio espesso. Mai, aquèli que venon d’en aut passa si vacanço o prene sa retirado, an pas l’esperienço, alor duerbon grand fenestro e porto lou jour, pèr proufita dou bon èr, l’èr intro, segur, mai tamben la calour e li mouissalo 1.
Uno counsequenço de la caniculo fugué la cracioun d’uno « journado, travaiado, pas pagado » que prouvouqué de revoulun 2 d’abord que voulien nous faire travaia lou dilun de Pandecousto, qu’aco es sacra, meme se saben plus perqué se travaio pas aquèu jour. L’agué tant de revoulun que l’an d’après abandounèron aquèu dilun e leissèron à chascun la liberta de chausi soun jour, un R.T.T. pèr eisemple. Ai pas trop coumprès coume aco marchavo, parèis que sièr pèr amelioura lis oustau ounte recaton li gènt vièi. Bon !

E pièi, nous dison que fau faire atencioun à pas se desidrata. Alors bevès ! Farai pas de reclamo pèr lou vin, meme se fau ajuda li vigneiroun à vèndre sa producioun, ni pèr lou pastis (à bèure emé moudéracioun), mai i’a proun de bèvendo senso alcol pèr se desaltera e li frigo soun aqui pèr li teni au fres. Dins moun jouine tèms, eisistavon pas, alor prenian lou bro o lou pechié 3 e anavian quère l’aigo fresco à la Bourgado o au pous de Brun (aquèu d’aqui a plus gi d’aigo, mai la Bourgado coulo toujour) e nous levavian la set à gratis.

A vosto santa !


1. Mouissalo : moustique
2. Revoulun : remous
3. Pechié : pichet, carafe


J’ai lu...En route avec Itak et Ulysse [ par Claude Bériot ]

Kid’s voyage est un guide pour toute la famille à commencer par les enfants. Ils y découvriront avec amusement toutes les richesses qui existent en France.

Les premiers livres publiés couvraient Paris, la Bretagne et la Provence. Ceux concernant la Normandie et le Mont Saint-Michel, le Val de Loire et les châteaux, l’Alsace et Strasbourg, sont désormais disponibles.

Ces guides de voyages ont été réalisés avec des spécialistes de l’éducation. Ils sont instructifs et un grand nombre de photos illustrent des sites superbes, des richesses du patrimoine, des villages propres à chaque région. Ils présentent tout un ensemble d’activités ludiques et pédagogiques qui accompagneront les jeunes voyageurs dans leurs balades en France.
Chaque livre comporte trois parties : avant de partir qui permet de préparer son voyage, la vie au quotidien qui touche aux rencontres avec les habitants et leurs traditions, puis embarquement immédiat avec Itak et Ulysse, les deux personnages qui conduiront les voyageurs tout au long de leur séjour.
Des passages du texte sont sur fond de couleur pour souligner des précisions ou des particularités.

Ces guides sont très bien conçus et agréables à consulter avec des compagnons de voyage fort sympathiques et bien informés. Ils constituent aussi un terrain d’échange entre petits et grands.


Itak éditions : www.kidsvoyage.fr
9,95 € le volume.







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J’ai essayé et j’ai aimé...Petits paquets d’aubergines grillées [ par Mireille Dieu ]

Ingrédients pour quatre personnes :
– deux grosses et longues aubergines,
– 225 grammes de mozzarella,
– deux tomates bien mûres,
– seize grandes feuilles de basilic frais,
– deux cuillers à soupe d’huile d’olive,
– sel et poivre du moulin.

Pour la vinaigrette :

– quatre cuillers à soupe d’huile d’olive,
– une cuiller à café de vinaigre balsamique,
– une cuiller à soupe de pâte de tomates confites,
– une cuiller à soupe de jus de citron.

Pour la garniture :

– deux cuillers à soupe de pignons grillés,
– feuilles de basilic.

Retirer les extrémités des aubergines et les couper en tranches d’environ cinq millimètres d’épaisseur dans le sens de la longueur à l’aide d’un long couteau bien aiguisé. Ne pas conserver la première et la dernière tranche. Réserver seize tranches.
Porter une casserole d’eau salée à ébullition. Faire blanchir les tranches d’aubergines deux minutes jusqu’à ce qu’elles soient tendres, les éponger sur du papier absorbant.
Couper la mozzarella en huit tranches. Couper chaque tomate en huit rondelles sans conserver la première et dernière tranche. Prendre deux tranches d’aubergines et les disposer en croix. Placer une rondelle de tomate au centre, saler, poivrer, ajouter une feuille de basilic suivie d’une tranche de mozzarella, d’une autre feuille de basilic puis d’une rondelle de tomate.

Replier les bords des aubergines autour de la farce de manière à façonner un petit paquet bien net. Répéter l’opération avec le reste des ingrédients pour obtenir huit paquets identiques ; les placer au réfrigérateur vingt minutes.

Préparer la vinaigrette : fouetter l’huile d’olive, le vinaigre, la pâte de tomates confites et le jus de citron. Saler et poivrer généreusement.

Badigeonner les paquets d’huile d’olive. Faire dorer au barbecue dix minutes en les retournant une fois. Servir chaud avec la vinaigrette et parsemer de pignons et de feuilles de basilic.







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Parfois je me sens comme un enfant sans mère [ par Tito Topin ]

- C’est quoi, ça ?
– Mon dernier bouquin. Il sort en librairie à partir du 13 mai.
– De cette année ? »
– Imbécile, je fais en haussant les épaules.
– Qu'est-ce que c'est que ce titre à la con ? qu'il me fait Albert avec sa voix haut perchée (je ne vous présente pas Albert, vous ne le connaissez que trop), Un titre, ça doit être court, percutant, comme par exemple : Clash ! Stop ! Hulk !
– Tu confonds titre et onomatopée. », je réponds sans me mettre en colère depuis le temps que j'ai l'habitude de me farcir cet abruti.
– Mais tu as raison, surtout qu'un enfant sans mère, ce n'est rien d'autre qu'un orphelin. Je pourrais faire : Parfois je me sens comme un « orphelin », par exemple. Oui, c'est pas mal.
– Encore trop long, me dit Richard (si vous ne connaissez pas Richard, dites-vous bien que ce n'est pas grave, on peut s'en passer). Ça veut dire quoi, parfois ?
– C'est vrai qu'un orphelin ne peut pas être « parfois » un orphelin, il est toujours un orphelin. Je peux le supprimer. « Je me sens comme un orphelin  », qu'est-ce que vous en dites  ?
– Hummmm, fait Albert en mordant dans un croissant tellement rassis qu'il a l'air d'avoir connu Moïse.
– Je me sens comme, ça sonne mal.
– Je me sens orphelin. Vous avez raison, c'est mieux.
– Pourquoi, je me sens ? dit Richard en se grattant la cuisse. Est-ce qu'on se sent soi-même ?
Orphelin, ça suffirait.
– Voilà un bon titre, renchérit Albert. « ORPHELIN ! »
– Oui, seulement, le héros du livre n'est pas orphelin, vous comprenez ? C'est juste qu'il se sent comme un orphelin, mais il ne l'est pas.
– Il est quoi ?
– C'est un mec, vous voyez, qui est acculé, menacé d'extinction, mais qui se défend comme un tigre.
– Ouais ! Phélin ! Supprime « or ! », s'écrie Albert.
– Ça, c'est un titre ! Félin !
– Ouais, personnellement, je trouve pas… Et puis, ça résume pas le bouquin.
– On s'en fout.
– Ouais, on s'en tape. C'est quand qu'il sort en librairie, tu m'as dit ?
– Le 13 mai.
– De cette année ?

Je vous ai prévenus, ils sont infréquentables.







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Sudoku

Dans ce numéro, trois grilles, de niveaux facile, moyen et difficile.

      

Le billet

La Gazette confirme bien par ce numéro que sa parution est périodique mais irrégulière.

Il est long de vingt et une pages cependant il n’y est pas rendu compte de quelques manifestations de l’été comme le bal du 13 juillet qui a rassemblé de nombreux danseurs animés par les Fantômes du Paradis, comme le feu d’artifice célébrant la fête nationale, suivi du bal traditionnel, comme les soirées de la fête votive de la Saint-Laurent.
À la décharge du comité éditorial on peut regretter l’absence (sans doute due à la période estivale des congés) de participant prêt à témoigner du déroulement de ces manifestions ou ayant fixé les images de ces réjouissances.
Mais comme les peuples, les évènements heureux n’ont pas d’histoire.

La rubrique signalant les réussites aux examens de fin d’études secondaires est certainement incomplète mais les avis de recherche lancés tout l’été par le comité éditorial n’ont pas donné plus de résultats à l’automne.
Enfin, La Gazette profite de ce billet pour remercier les bénévoles individuels, les associations, la mairie de Buisson et les « parrains » qui, d’une façon ou d’une autre ont participé à la réussite des soirées de notre association.

Nous n’oublions pas Robert Baud qui, par son obligeance, a facilité le transport du matériel.



À SCOTCHER SUR LE FRIGO

Agenda

Centre d’informations culturelles de Vaison

Le cycle des conférences reprend à l‘Espace culturel à 18 heures. Les conférences sont gratuites.

mercredi 21 octobre
Comment reconnaît-on une « AOC » ?

mercredi 18 novembre
L’astronomie étudiée à partir du télescope (le télescope spatial Hubble).

mercredi 2 décembre
L’interprétation des rêves.

mercredi 16 décembre
Le patchwork : histoire, technique et réalisations.

Cours de danse de Marie

Les cours de rock et de danses de salon ont repris dans la salle Pierre Bertrand à Villedieu chaque vendredi à partir de 18 heures.

Renseignement au 04 90 28 18 45 ou au 06 29 32 63 37

Cours de gymnastique

Les cours de gymnastique ont lieu chaque vendredi de 9 à 10 heures dans la salle des associations de Villedieu

Cours informatiques de la Copavo
à Villedieu

Chaque jeudi dans la salle des associations de 17 h 30 à 19 heures.

Renseignements à la Copavo : 04 90 36 16 29
Auprès des animateurs : 06 84 05 83 98

Festival Après les vendanges
du 31 octobre au 5 décembre

Samedi 31 octobre à Sablet
Théâtre : La petite aux tournesols.

Vendredi 6 novembre à Séguret
Théâtre avec Trac +.
Vernissage de l’exposition de photos de J. David.

Samedi 7 novembre à Villedieu
À la Maison Garcia à 20 h 30
Le Grand Concert par la compagnie de la Cyrène. Spectacle musical, burlesque et poétique pour tout public
Réservation au 06 79 35 43 50

Mardi 10 novembre à Vaison
Concert de Marc Perrone et de Marie-Odile Chantran

Mercredi 11 novembre à Seguret
Théâtre chez l’habitant.

Vendredi 13 et samedi 14 novembre à Vaison
Danse avec la compagnie Françoise Murcia.

Samedi 14 novembre à Rasteau
Concert de Moussu T e lei jovents.

Vendredi 20 novembre à Savoillans
Spectacle de Romain Bouteille.

Samedi 21 novembre à Violès
Théâtre et cabaret avec Joe Sature et Francois Heim.

Samedi 28 novembre à Séguret
Concert avec Les Yeux noirs.

Vendredi 4 décembre à Vaison
Concert de rock avec Hors phase.

Samedi 5 décembre à Sablet
Théâtre : Histoire de dire.

Festival des soupes
Chaque soirée à 19 heures 30

Jeudi 15 octobre à la haute ville de Vaison.
Vendredi 16 octobre à la salle des fêtes de Séguret.
Samedi 17 octobre à la salle des fêtes de Puyméras.
Lundi 19 octobre au boulodrome de Faucon.
Mardi 20 octobre à la salle des fêtes de Saint-Romain.
Mercredi 21 octobre à la salle des fêtes du Crestet.
Vendredi 23 octobre à la salle de fêtes de Villedieu.
Samedi 24 octobre à l’école d’Entrechaux.
Lundi 26 octobre à Saint Marcellin.
Jeudi 29 octobre à Vaison. Grande finale à l’espace culturel.
(On s’inscrit aux repas sur place pour 6 €)

Petit marché de Noël à Villedieu
Il est organisé par La Ramade.

Dimanche 29 novembre, à la Maison Garcia.

Les exposants sont invités à se renseigner auprès de La Ramade au 04 90 28 92 40

Théâtre de La Gazette
Salle paroissiale de Villedieu

Qui sait ? de Daniel Keene

Samedi 14 novembre à 20 h 30
Dimanche 15 novembre à 16 h
Samedi 28 novembre à 20 h 30.
Adhésion



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Le bulletin d'adhésion peut-être déposé au bar, posté à La Gazette, BP 5, 84110 Villedieu ou donné à un membre de l’association.



La Gazette - périodique d'informations villadéennes (surtout), cantonales, nationales et mondiales
N°62 - 15 octobre 2009 - parution et pagination irrégulières - BP5 - 84110 Villedieu
Site internet : www.lagazettedevilledieu.com - adresse électronique : contact@lagazettedevilledieu.com
Comité éditorial : Claude Bériot, Mireille Dieu, Jean Marie Dusuzeau, Rosy Giraudel.