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Neige en janvier...








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ÉPHÉMÉRIDE

Marché de Noël

Pour la troisième année le marché de Noël organisé par La Ramade et les habitants de Villedieu s’est déroulé à la Maison Garcia, le dimanche 29 novembre 2009.

Vingt-deux exposants ont animé la journée, chacun selon ses talents et son savoir faire, de quoi satisfaire les visiteurs peu nombreux il est vrai, et pourtant… les crèpes de Philippe Theret, les gauffres d’Evelyne Bouchet, la blanquette de Majo Raffin, les petits pâtés d’Yvan Raffin, le vin et les olives des Adrès, les jus de fruits bio de Pierre Arnaud, les croquets d’Elisabeth Bertrand, les noix d’Yvon Bertrand, les nougats d’Yves Tolleron, les confitures des ateliers Chaud d’Abrieu nous ont régalés et nous ont permis de trouver des idées de cadeaux : porcelaines décorées, poupées et bijoux, foulards en soie, écharpes, calendriers, poteries, broderies, cartonnage sans oublier bien sur les nombreux objets fabriqués par les résidentes de La Ramade.

Ce furent pour tous les participants des moments d’amitié et de convivialité que j’aimerais voir se renouveler l’an prochain.
Annette Gros


Dimanche 29 novembre, dans la salle des fêtes de la Maison Garcia, le traditionnel marché de Noël a ouvert ses portes le matin.
Nous avons pu déguster les vins de la cave coopérative La Vigneronne et du Domaine Denis Tardieu.
Yves Tolleron, le nougatier, avait apporté de gros morceaux de nougats à divers parfums.
Lydia Gawlowski exposait les cartes et les objets en papier qu’elle confectionne.
Les Délices d’Abrieu représentés par Sylvaine Barbato proposaient des confitures.
Annette Gros-Le Tacon avait un étalage formé de boîtes décorées.
À côté d’elle, la maman de Cairanne d’Arbaumont présentait les céramiques d’Eyarande.
Le stand du Téléthon vendait des calendriers, des écharpes et des croquants d’amandes.
Yvon Bertrand offrait des noix et des courges.
La Ferme des Arnaud présentait ses productions de jus de raisin et d’huile.
Un des étalages exposait des écharpes et des peintures sur soie, celui d’Isabelle Auzance des articles artisanaux venus du Sénégal.
Le stand de La Ramade et du C.A.T.M. était composé de T-shirts, de magnets (aimantins) et d’oiseaux en bois.
On pouvait découvrir également les « objets détournés » par Jocelyne Poutz.
Le père Doumas présentait des pièces en terre cuite du Honduras.
L’étal de Graziella Barre était composé d’objets anciens, de bijoux, de sacs, de linge de table. Les éventaires d’Éliane Vallait et de Nathalie Berrez proposaient chacun des porcelaines décorées aux émaux.
L’école exposait des tuiles décorées, des cartes et des pochettes.
Le stand Tortel de Buisson offrait des jouets à la vente.
Majo et Yvan Raffin ont préparé le repas du déjeuner.

Le temps était morose mais la salle bien remplie.

Nous avons passé un moment agréable grâce à La Ramade qui organise cet évènement chaque année.
Bernadette Croon







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Des nouvelles du comité des fêtes [ par Yves Tardieu ]

Une journée en deux temps était à l’ordre du jour pour le comité des fêtes le samedi 5 décembre. À 10 heures, l’assemblée générale permettait de faire le bilan de l’année. Avec 22 personnes présentes, la participation était honorable.

Le président, Yvan Raffin, a présenté un bilan de l’activité 2009 largement positif. Les soirées du 14 juillet, de la fête de l’école de musique, de l’aïoli et du festival des soupes ont été pleinement réussies, avec une grande affluence, des spectacles et une organisation de qualité.
Le bilan est un peu plus mitigé pour la journée du 14 juillet et celle du 15 août, avec une participation en baisse des Villadéens et des touristes, ainsi que pour la soirée du dimanche de la fête avec un orchestre décevant.
Le trésorier, Denis Tardieu, a présenté des comptes complets et clairs qui laissent apparaître un solde positif pour l’année de près de 4 500 €, après l’achat de matériels nouveaux (un petit bar, un frigo, des caisses de rangement, etc.)

L’assemblée a approuvé à l’unanimité les deux rapports présentés.

Alors Yvan Raffin a fait part de sa volonté de quitter la présidence tout en restant au bureau et annoncé la démission d’Annette Gros. Deux personnes se sont proposées pour entrer au bureau et le président Raffin a proposé le nom de Sandrine Blanc pour lui succéder.

L’assemblée générale a approuvé à l’unanimité la composition du nouveau bureau : présidente, Sandrine Blanc ; vice présidents, Jean-Jacques Favergeon et Jérémy Dieu ; trésorier, Denis Tardieu ; trésorier adjoint, Cyril Marcellin ; secrétaire, Evelyne Bouchet ; secrétaire adjointe, Caroline Delsenne.

Après l’assemblée générale, l’apéro a duré un peu. Suffisament pour attendre que les calamars à la sétoise soient prêts.
Comme c’est devenu une tradition depuis quatre ou cinq ans, le bureau du comité des fêtes organise un repas pour remercier tous les bénévoles qui ont aidé dans le courant de la saison. Pas de moules frites cette année mais les calamars suivis d’un fromage et d’un éclair pour la cinquantaine de personnes présentes.

Comme l'année dernière, le comité des fêtes et la municipalité ont profité de l'occasion pour inviter les nouveaux Villadéens, installés dans l'année au village.
L'occasion pour les uns ou les autres de faire connaissance et de partager ce repas, arrosé des vins de La Vigneronne.







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Soupes [ par Annette Gros et Majo Raffin ]

Comme chaque année la soirée du festival des soupes s’est déroulée à villedieu le 23 octobre.

Et comme d’habitude notre village a connu un record d’affluence.
Quinze soupes aussi délectables les unes que les autres furent concoctées par des Villadéennes et Villadéens.

Il fallut un long moment au jury pour désigner la soupe « coup de cœur ».

Pour la deuxième fois Florian Blanc a été le cuisinier élu. Lui et sa soupe aux truffes furent longuement applaudie.

A l’issue des discours traditionnels Yves Tardieu fut intronisé dans la vénérable Confrérie des louchiers Voconces.

Pour clore la soirée organisée par le comité des fêtes, 230 personnes sont restées pour partager les trente-cinq kilos de pâtes à la Bolognaise.
Que 2010 soit une aussi belle réussite.
Préparez vos marmites.









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Repas des « Aînés » [ par Yves Tardieu ]

Le club des Aînés réunissait ses membres le dimanche 13 décembre pour son traditionnel repas de fin d’année à la salle Garcia. Environ 70 convives ont partagé un très bon repas préparé par La Coloquinte de Mirabel : foie gras, rougets, magrets, fromages et desserts étaient savoureux, le tout accompagné des vins de La Vigneronne, précédé du kir royal ou aux châtaignes et suivi d’une clairette de Die.
L’après midi était animée, comme l’année dernière, par Alicia et Mario qui viennent du Languedoc. Elle chante, il chante et joue de la trompette et ils ont proposé un répertoire « musette » des chansons des années 30 et 50 avec quelques incursions dans les années 60 d’Adamo ou de Dalida sans oublier quelques airs d’opérette connus de tous. Alicia et Mario ont pleinement satisfait l’assistance, même si les plus « rocks » de nos aînés, qui ont aimé Johnny ou le twist dans leur jeunesse n’y ont pas trouvé leur compte.
En tout cas, la piste de danse était régulièrement envahie et Jean-Claude Adage, devenu président en cours d’année, pouvait être satisfait.







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LA VIGNE, LE VIN ET L'OLIVIER

Récolte 2009 à « La Vigneronne » [ par Aurélie Macabet ]

Les vendanges 2009, avec très peu de pourri, ont été d’une qualité sanitaire exceptionnelle. La moyenne de la récolte atteint 13,8 °.

Les pluies de la semaine du 14 au 20 septembre n’ont pas entraîné de dégâts importants et la qualité est restée très belle.

Les appréciations visuelles, au quai de réception à chaque voyage, sont à 88 % de note A, à 11 % de note B et à 1 % de note C.

Elles prouvent l’excellente qualité du raisin et démontrent le grand professionnalisme des viticulteurs, conscients que la crise qu’ils subissent depuis quelques années ne se résoudra que par une production haut de gamme.

En volume, la récolte est identique à celle de l’année dernière avec 4 112 665 kilos de raisins soit environ 31 750 hectolitres de vin. Ce résultat est bon compte tenu de la sécheresse de l’été et en comparaison des autres secteurs. Les viognier et chardonnay sont d’une très bonne structure.

Les rosés sont d’une qualité exceptionnelle avec une belle palette de couleurs et des nez très exotiques. La Vigneronne a été récompensée par une médaille d’or pour son côtes du Rhône rosé primeur en vente au caveau depuis le 19 novembre.

La qualité des rouges est très prometteuse pour des vins de garde.







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BUISSON

Robert Balland [ par Sylvain Tortel ]

Le 25 novembre 2009 ont eu lieu à Buisson les obsèques de Robert Balland disparu à l’âge de 71 ans.
Robert Balland était venu s’installer dans notre village avec son épouse Ginette depuis quelques années au lieu-dit Sous le barry. Il avait su se faire apprécier par la population de Buisson et celles des villages alentours par sa présence constante aux diverses manifestations avec une cordialité et une ouverture d’esprit incontestables.
Il est à noter qu’il appréciait énormement les différents produits de notre région.
Il ne manquait avec son épouse aucune soirée des « soupes » à l’automne. Il représentait même parfois Buisson dans les jurys des villages participants au festival. Pour moi qui le rencontrait assez souvent son humeur était toujours la même, un grand salut de la main symbolisait toujours notre rencontre.
Il y a quelques temps un infarctus est venu l’affaiblir et malgré tout il a su faire face, malheureusement la maladie, cette fois-ci, a eu raison de lui.

En cette douloureuse circonstance nous nous associons tous à la peine de Ginette, de ses proches pour leur présenter nos sincères condoléances.

Adieu Robert, mon sympathique voisin, reposez en paix nous ne vous oublierons pas !







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« Castagnade » à Buisson [ par Danièle Just ]

Dans une joyeuse ambiance, les Buissonnaise, Buissonnais et leurs invités se sont retrouvés pour la castagnade 2009. La soirée, très conviviale, a été organisée par Liliane Blanc, notre maire, que nous remercions.
Dehors, les bénévoles se sont affairés autour du feu de braises pour assurer la cuisson des châtaignes dont l’odeur sucrée et chaude évoque les couleurs et la douceur de l’automne juste avant les grands froids à venir. Dans la salle des fêtes les invités nombreux étaient heureux de ces retrouvailles automnales.

Piquante dehors et douce dedans, la châtaigne est un vrai plaisir d’automne et la castagnade est une fête qui associe la vigne à ce bonheur. Le vin de primeur 2009 qui nous a été servi était excellent et les châtaignes grillées cuites à point.

Ce fut un moment d’amitié, simple et chaleureux, sans télé, sans ipod, sans web... rien que des humains livrés à eux-mêmes ! Bref ce fut épatant.







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ACTIVITÉS ET ACTEURS

Myriam Boyer [ par René Kermann ]

L’an dernier déjà, j’avais envie d’écrire un article parlant de Myriam Boyer que tout le monde connait à Villedieu. À chaque aïoli, ainsi que le soir au bal, elle est présente lorsqu’elle ne tourne pas. On la rencontre sur la place du village participant à la fête avec sa gentillesse, sa simplicité et son charme.
Je voulais faire cet article après son deuxième Molière (récompensant la meilleure comédienne de l’année). Les hasards des calendriers et des spectacles l’ont empêché. Il n’est jamais trop tard et voici chose faite.

Née à Lyon, Myriam Boyer après avoir débuté à seize ans comme dactylo-facturière, se mit au théâtre par hasard.
Un beau jour elle pousse la porte du Théâtre de la Coix rousse à côté de chez elle. La directrice lui conseille de prendre des cours de comédie et de revenir la voir – À son premier spectacle elle est « serviteur de scène » et exécute les « changements à vue ».
À dix-sept ans, elle obtient le premier prix du conservatoire de Lyon. L’avenir n’étant pas lyonnais, elle « monte » à Paris et s’inscrit au Centre d’art dramatique, rue Blanche, pour suivre des cours. Payée à la ligne de texte, au début, de fil en aiguille, on lui confie des petits rôles à la télévision, puis au cinéma et au théâtre. Son premier rôle à la télévision, c’était : « Bon Dieu, mais c’est bien sûr », Les cinq dernières minutes avec l’inspecteur Bourrel (Raymond Souplex) dans l’épisode « Les Enfants du faubourg ».
Mariée à Roger Cornillac avec qui elle a eu un fils, Clovis, elle a également été mariée à John Berry jusqu’à sa mort en 1999. Ils ont eu un fils Arny Berry. Je me souviens – je crois que c’était en 1984 – que, Villadéen depuis quelques mois, je me trouvais avec mon fils de cinq ans aux Jardins de l’église (à l’époque, aucune barrière n’empêchait d’y pénétrer). Là, il y avait John et Arny avec leur chien. Très vite, nos enfants ont joué à lancer un bâton que le chien rapportait inlassablement à chaque fois.
La carrière de Myriam Boyer s’est partagée entre cinéma, télévision et théâtre. Elle m’a dit : « J’aime les trois, mais s’il y a longtemps que je n’ai pas fait de télévision, ça me manque. Idem pour le cinéma et le théâtre.
On a pu voir Myriam Boyer dans des téléfilms comme Le Vin qui tue, Rêveuse jeunesse et quelques épisodes de L’Instit, des Brigades du Tigre ou de Julie Lescaut et au cinéma, dans : Le Voyage d’Amélie, Vincent, François, Paul et les autres, Hôtel de la plage, Série noire, Le Voyage à Paimpol de John Berry, etc.
Le théâtre l’a récompensée deux fois en lui attribuant le Molière de la meilleure comédienne de l’année 1997, pour la pièce Qui a peur de Virginia Woolf ? et en 2008 pour La Vie devant soi, avec 450 représentations.
Myriam Boyer s’est mariée récemment avec Vincent Philippe, comédien lui aussi.







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Claude Lévi-Strauss s’est éteint [ par Jean Housset ]

Le petit village de Buisson a vu passer bon nombre d’anthropologues ou d’ethnologues, du vivant de Danielle Geirnaert-Housset1 qui y habitait dans les remparts, de 1998 à 2005.

Professeur d’université à Paris X, elle s’inscrivait, comme ses collègues, dans la lignée de ce grand précurseur, dont on dit qu’il sera aussi important que Sigmund Freud2, dans cette famille des sciences humaines.

Impliqué quelque peu dans cette belle aventure intellectuelle, j’apporte mon modeste témoignage à La Gazette, au lendemain de la mort de Claude Lévi-Strauss3.

Même s’il eut des précurseurs (qu’il présentait volontiers), Claude Lévi-Strauss dont le nom brille en grand sur la façade du Musée du quai Branly, qu’il inaugura avec le président Chirac, est mondialement considéré comme « le père » du structuralisme4 et du métier d’ethnologue.
Il commença comme professeur de philosophie, ce qui ne lui convenait pas vraiment, car « déconcerté par l’excès de liberté qu’elle offre, absence de bornes permettant de cerner les limites », il choisit d’explorer au loin tout en écrivant « je hais les voyages et les explorateurs ».
L’ethnologie, paradoxalement, lui offrait des objets plus précis malgré leur grande diversité.
Après une « aventure obligée sur le terrain », au Brésil, au fond de la forêt amazonienne qui lui donnait à observer des peuplades méconnues ou inconnues, il fut surtout un découvreur en cabinet, exploitant de façon analytique les documents très abondants rapportés par les découvreurs, avec la distanciation du « conceptualisateur ».

Exclu de l’éducation nationale par le régime de Vichy parce que juif, réfugié à New York pendant la guerre, il y met à profit la sérénité et les milieux intellectuels stimulants.
Il décrit et théorise dans des livres fameux, tels Tristes Tropiques (1955).
Revenu en France, professeur au Collège de France (1959), élu à l’Académie française (1973), sa célébrité contraste avec son caractère sensible et émotif, aimant beaucoup la compagnie des chats pour écouter de la musique.

L’ethnologie vise non seulement à récolter (d’urgence) l’observation fine (scientifique) des sociétés dites primitives avant leur disparition, mais aussi à étudier « à la source » les comportements sociaux d’humains pas encore ou très peu perturbés et frelatés par les envahisseurs blancs.

Claude Lévi-Strauss, opposant les deux mondes, énonce une analogie entre : – la mécanique (stable, permanente, peu ou pas consommatrice d’énergie, telle une pendule) et la thermodynamique5 (comme la machine à vapeur, hautement consommatrice d’énergie, vouée à l’obsolescence), d’une part – et, d’autre part, les sociétés tribales et le monde occidental. Les unes sont stables et consomment peu, les autres sont vouées à une dégradation continue, gaspilleuse et destructrice. D’où la notion d’entropie6.
Il était très attaché à la préservation des espèces animales et végétales, des langues et de tout ce qui pouvait disparaître.
« Je ne suis plus de ce monde » s’exclamait Claude Lévi-Strauss, premier écologiste avec René Dumont7, dénonçant nos abus et vantant « la sagesse » des « primitifs » économes de l’environnement : un monde sans histoire et sans argent, entretenu par les mythes.
Dans Mythologiques (quatre tomes – publiés de 1964 à 1971 – à la manière de la fameuse Tétralogie de Richard Wagner), il explique combien la musique a pris le relais, en occident, des mythes qui s’effritaient, avec la mise en scène de l’opéra et du théâtre visant à respecter la forme initiale des mythes.

Sans doute marqué par la faillite de son père, peintre portraitiste ruiné par l’avènement de la photographie, Claude Lévi-Strauss dénonce « nos sociétés à histoires », où la culture fabrique de l’organisation et beaucoup d’ordre ; mais aussi beaucoup « d’entropie », de conflits, d’écarts (esclavage, servage, colonialisme, précarisation, et paupérisation). Est-ce inéluctable, irréversible ? Non, énonçait Saint-Simon8. Il s’agit de passer du « gouvernement des hommes » à « l’administration des choses ». Mais hélas, la machine folle continue et amplifie ses ravages.
L’ethnologue, tel Lévi-Strauss, parti du monde occidental, « doit renoncer à une sociologie euclidienne9 ; gymnastique assez pénible car il faut être capable de changer de registre pour observer les autres. Il s’agit d’autres systèmes de valeurs, d’autres systèmes de références ». Donc observer les sociétés sans apporter le moindre coefficient personnel.

Les sociétés « traditionnelles » sont très stables. Toute décision y est prise à l’unanimité, même quand il y a vote ; on élimine préalablement les dissensions ; l’unanimité est la condition nécessaire pour perpétuer la cohésion du groupe (cf. Le Contrat social de Jean-Jacques Rousseau, cité par Claude Levi-Strauss), permettant des systèmes sans entropie (ou d’entropie extrêmement faible) des sociétés sans histoire, telles des « petites horloges ».
Les « sociétés à histoires », par contre, telles des machines à vapeur fabriquent de l’entropie et épuisent leur énergie !
Dans Le Cru et le Cuit (1964), Claude Lévi-Strauss nous démontre à quel point nous sommes structurés par ce que nous consommons, et comment nous nous y prenons. Convenons aussi que nous consommons de la culture, portée par le langage. Nous sommes structurés par la langue.

Les rencontres de Claude Lévi-Strauss avec Roman Jakobson10, le linguiste, Alfred Korzybski11, inventeur de la « sémantique générale », Jacques Lacan12, héritier de Sigmund Freud, et quelques autres (Michel Foucault13, Roland Barthes14, ...) nous font hériter de toute une gare de triage à la croisée des intelligences, rude critique de « notre modernité », invitation à reconnaître nos erreurs d’hier et d’aujourd’hui, à la découverte, in extremis, de la « pensée sauvage » que nous avons prétendu domestiquer en l’aliénant par nos idéologies dévastatrices rimant avec « civilisatrices ».


Nota : Ces propos tentent de synthétiser différentes émissions de France Culture et ma récolte culturelle tout au long de ma quête d’autodidacte (y compris mes visites au Musée du quai Branly, qu’on nomme volontiers « musée des ethnologues »).


Notes du comité éditorial :

1. Danielle Geirnaert-Housset (1944-2006), enseignante et chercheuse à l’université de Paris X-Nanterre, spécialiste de la confection et des échanges de produits textiles en Indonésie, cofondatrice et présidente (de 1995 à 2002 de l’Association française d’étude des textiles.
2. Sigmund Freud (1856–1939), médecin neurologiste, fondateur de la psychanalyse.
3. Claude Lévi-Strauss, né en 1908, est mort le 22 septembre 2009.
4. Structuralisme. Une structure (en linguistique) est « une entité de dépendances internes » selon Hjelmlev. La « méthode » du structuralisme a été appliquée par Claude Lévi-Strauss à l’ethnologie.
5. Thermodynamique : partie de la physique qui traite des relations entre les phénomènes mécaniques et calorifiques.
6. Entropie : grandeur de thermodynamique interprétée comme la mesure du degré de désordre d'un système. Plus l’entropie du système est élevée plus la part de l’énergie inutilisée est gaspillée de façon incohérente.
7. René Dumont (1904–2001), agronome, premier candidat « écologiste » aux élections présidentielles françaises en 1974.
8 Claude Henry de Rouvroy, comte de Saint-Simon 1760–1825), économiste et philosophe
9. Euclide, mathématicien grec (3e siècle av. J.-C.) énonça le postulat (propositon indémontrable) : « Par un point pris hors d’une droite, il ne peut passer qu’une seule parallèle à cette droite ». Depuis Euclide, certains mathématiciens ont bâti des systèmes « non-euclidien », c’est-à-dire, n’appliquant pas ce postulat, mais d’une grande rigueur logique. Par analogie, d’autres méthodes scientifiques se disent non-euclidienne.
10. Roman Jacobson (1896-1982), linguiste, co-inventeur du terme « structuralisme ».
11. Alfred Korzybski (1879-1950), fondateur de la « sémantique générale », auteur de la formule « The map is not the territory » : « La carte n’est pas le territoire ».
12. Jacques Lacan (1901-1981), psychiatre et psychanalyste français.
13. Michel Foucault (1926-1984), philosophe.
14. Roland Barthes (1915–1980), écrivain et sémiologue.









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Dany Brison, photographe [ par Bernadette Croon et Jean Marie Dusuzeau ]

Dany Brison et Myreze Jacobs venaient passer leur vacances à Villedieu depuis plus de vingt ans et s’y sont installés, en mars 2007, dans une maison du quartier Pierre Prad.
Dany Brison a accompli une carrière de photographe à Anvers, en Belgique, avant de prendre sa retraite en 2009.

Né en 1944 à Mortsel, près d’Anvers, il a fait des études classiques et scientifiques avant de se former aux arts graphiques puis de se spécialiser dans l’ensemble des techniques de la photographie.
En 1969, au retour du service militaire, il a commencé son activité professionnelle par la réalisation de portraits de mariage puis très vite par la photographie industrielle.

Au bout de quelques années, sa clientèle se diversifie et, en 1977, Il reçoit des commandes venues de France, Suisse, Allemagne, États-Unis, Espagne, Pays-bas et Italie.

À partir de 1982, il voyage régulièrement : plusieurs fois aux États-Unis (dont une fois en Floride séjour correspondant au premier prix d’un concours organisé par la société Kodak), plusieurs fois en Égypte, plusieurs fois en Inde, ainsi qu’au Népal, au Ghana, etc. Il en ramène de nombreux clichés personnels.

Depuis 1990, il s’est consacré à la photographie et à l’impression numériques dans tous leurs aspects en collaboration avec la société Agfa-Gevaert.

Des photos réalisées au cours de ses nombreux et lointains voyages ainsi que des vues de Villedieu et de ses environs, Dany Brison à réalisé une sélection qu’il a exposée dans la salle Pierre Bertrand au cours du mois d’août. Ainsi le 15 août il n’y eut pas que des peintres dans les rues du village.

Signalons à ceux qui auraient manqué l’occasion de voir les œuvres photographiques sur papier, sur toile et sur ordinateur de Dany Brison qu’il les présentera à nouveau, au mois de mars 2010, dans la salle des expositions de Rasteau









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PATCHWORK

La canicule [ par Paulette Mathieu ]

Dès que le thermomètre avoisine ou dépasse les 30 degrés dans quelques endroits, vite, les journaux parlent de canicule. Bien sûr, il y a des jours où il fait bien chaud, surtout quand le temps est à l’orage, mais il y a toujours des étés comme ça, une année ou l’autre.
Je me souviens d’une fois, dans les années cinquante, où tout le mois d’août et jusqu’en septembre, il fit une chaleur terrible sans un brin de vent. Saint Barthélémy qui, d’après les anciens, était censé apporter l’eau au ruisseau, n’amena pas une goutte de pluie. La nuit tu ne pouvais pas dormir. J’avais essayé de faire le courant d’air entre la fenêtre et le fenestron de ma chambre et de traîner mon lit entre les deux. Mais rien ! L’air ne voulait pas courir.
Pourtant, une nuit de septembre, le vent s’est levé et cela me réveilla. Après il fit moins chaud et il se reviscoularian un peu.

On n’a pas dit, cette année-là, que des gens soient morts à cause de la chaleur. Peut-être y en eut-il quelques-uns, qui étaient déjà malades ou assez cinglés pour rôder au soleil à l’heure où il vaut mieux faire la sieste, mais les journaux n’en dirent rien.
Par contre, en 2003, ils firent un tas d’histoires pour les gens qui moururent (plus de 15 000 au dire des médias). Je ne sais pas d’où sont ceux qui moururent, mais je peux dire que, dans notre coin, il n’y eut pas plus d’enterrement que d’ordinaire.
Pourtant nous sommes dans un endroit où il fait chaud, seulement, nous, gens du midi, quand le soleil darde ses rayons, nous nous mettons à l’abri, nous fermons les volets et même les vitres et nous ouvrons la nuit ; et puis, les vieilles maisons ont des fenêtres pas trop grandes et des murs épais. Mais, ceux qui viennent d’en haut passer leurs vacances ou prendre leur retraite, n’ont pas l’expérience, alors ils ouvrent en grand fenêtres et portes, pour profiter du bon air, l’air rentre bien sûr, mais aussi la chaleur et les moustiques.

Une conséquence de la canicule fut la création d’une « journée, travaillée pas payée » qui provoqua des remous parce qu’ils voulaient nous faire travailler le lundi de Pentecôte qui est sacré, même si nous ne savions plus pourquoi on ne travaille pas ce jour-là. Il y eut tant de remous que l’année d’après, ils abandonnèrent ce lundi et laissèrent à chacun la liberté de choisir son jour, un R.T.T. par exemple. Je n’ai pas trop compris comment ça marche, il paraît que cela sert pour améliorer les maisons où on recueille les personnes âgées. Bon !

Et puis, on nous dit qu’il faut faire attention à ne pas se déshydrater. Alors buvez ! Je ne ferai pas de réclame pour le vin, même s’il faut aider les vignerons à vendre leur production, ni pour le pastis (à boire avec modération), mais il y a suffisament de boissons sans alcool pour se désaltérer et les frigos sont là pour les tenir au frais. Dans ma jeunesse, ils n’existaient pas, alors nous prenions le broc ou le pot à eau et nous allions chercher l’eau fraîche à la Bourgade ou au puits de Brun (celui-ci n’a plus d’eau, mais la Bourgade coule toujours) et nous nous enlevions la soif gratuitement.

À votre santé !


Échecs

Dans ces deux problèmes, les blancs jouent et font mat en deux coups. Le lecteur qui ne trouverait pas leurs solutions peut se reporter à la page suivante où le premier coup est joué par les blanc ainsi que la réponse des noirs.

Le prochain numéro de La Gazette présentera les solutions.

Problème 1 Problème 2


Dans ces deux problèmes, les blancs jouent et font mat en un coup.

Le lecteur qui ne trouverait pas leurs solutions pourra en prendre connaissance dans le prochain numéro de La Gazette.
Problème 1 bis Problème 2 bis


J’ai lu : « Un cœur fier » [ par Claudine Kermann ]

Ce roman de Pearl Buck raconte l’histoire de Susan, une jeune femme qui a du mal à concilier ses priorités dans sa vie.
Elle veut être à la fois femme, mère, épouse et « elle-même ». Pour elle, cela signifie être sculpteur.

Enfant, elle sculpte sur argile avec son père qui sculpte le bois.
Elle se marie, a deux enfants. Elle perd son mari s’oriente vers la sculpture du marbre, se remarie.

Elle se sépare de son conjoint quelques années après qu’il l’eût trompée.
Dès ce moment, elle travaille son art à plein temps, et fini comme artiste connue et reconnue qui expose.

La sculpture l’a emporté.





Pearl Buck



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À la manière du proverbe caché d’Elle Thébais



1. En Alsace on cultive le pinot noir. De quelle autre région ce cépage est-il le principal producteur de vin rouge ?

K – Bordeaux,
L – Bourgogne,
M – Corbières.

2. Combien y a-t-il de cru du Beaujolais comme le Moulin à vent ou le Juliénas ?

E – dix,
F – douze,
G – quatorze.

3. Le viognier permet de produire un excellent vin de pays mais de quel appellation d’origine contrôlée est-il le cépage exclusif ?

T – château Margaux,
U – château Chalon,
V – château Grillet.

4. Le cépage principal du vin de Cahors porte des noms différents selon les régions. Lequel de ces noms désigne un autre cépage ?

H – Auxerrois,
I – Tannat,
J – Malbec.

5. Lequel de ces vins n’est pas un « vin de voile » ?

L – Le vin jaune,
M – le vin de Xères,
N – le vin de paille.

6. Le madiran est un vin produit :

S – dans le Gers,
T – au Pays Basque,
U – dans le Var ?

7. Dans quelle département l’atteinte du phylloxéra a-t-elle été constatée pour la première fois en France ?

S – en Maine et Loire,
T – dans le Gard,
U – dans la Marne ?

8. Le chardonnay permet de produire un excellent vin de pays mais de quel vin blanc « à bulles » est-il le principal cépage ?

P – l’asti spumante,
Q – la blanquette de Limoux,
R – le champagne.

9. Quel est le plus coté des châteaux du Libournais ?

D – château Mauritius,
E – château Paulus,
F – château Petrus.

10. Le vin blanc de Pouilly sur Loire est élaboré avec un cépage dénommé localement « fumé ». Quel est son nom dans les autres terroirs ?

A – sauvignon,
B – cabernet sauvignon,
C – cabernet franc.

11. Quel grand cru de Bourgogne ajoute à son nom selon son terroir « Latricière », « Charmes », « Griotte », « Chapelle », « Ruchottes », « Mazis » ou « Clos de Bèze » ?

T – Musigny,
U – Chambertin,
V – Échezeaux.

12. Le Château Pape Clément est-il un vin ?

A – de Chateauneuf du pape ,
B – du Bordelais,
C – du Vatican ?

13. Lequel de ces cépages est féminin ?

N – caladoc,
O – syrah,
P – grenache.

14. Combien d’hectolitres de vin la cave coopérative La Vigneronne produit-elle environ par an ?

Ê – 23 000 hectolitres,
É – 33 000 hectolitres,
È – 43 000 hectolitres.

15. Le tokay est un célèbre vin hongrois. Dans quelle région un cépage traditionnellement nommé aussi «Tokay » mais maintenant appelé pinot gris permet-il d’élaborer des vins d’appellation contôlée ?

Q – en Alsace,
R – en Savoie,
S – en Bougogne.

16. Faugères est-elle une appellation :

D – de l’Hérault,
E – de l’Aude,
F – du Gard ?


Croonerie de Bernadette



Dans ce tableau, trouvez les capitales des pays suivants :

– l’Italie,
– l’Ukraine,
– l’Islande,
– la Roumanie,
– l’Australie,
– la Suède,
– la Nouvelle-Zélande,
– la Lettonie,
– la Bolivie,
–l’Espagne,
– le Pérou.


Sudoku

Trois grilles de niveaux facile, moyen et difficile.

      


Conte de nouvé : Lou Boumian [ par Paulette Mathieu ]

Sian au tèms de Nouvé e, dins nosto Prouvènço, bèn de famiho van alesti la crècho. Li vacanço just entaminado, dejà la preparacioun coumenço.

N’es ansin dins l’oustau ounte anen intra. Tre lou proumié jour senso escolo li pichot an istala tout ço que, d’annado en annado, si rèire d’abord, pièi si parent, an amoulouna de santoun chausi is estalage di santounié : li tradiciaounau e d’autre que, de segur, se vesien pas à Betelèn, i’a dous milo an : lou conse, pèr eisemple, tout aco vesti à la modo dou siècle dès e nouvèn.

Adounc, lis enfant de l’oustau an fa la crècho en se charpinejan un pau sus l’endré ounte falié pausa tau santoun. Pièi, l’obro finido, soun parti bada davans lis estalage di marchand de jouguet e li mouloun de meraviho di super-marcat.

Li santoun soun soulet dins l’oustau, chascun à sa plaço dins li roucas de papié pinta, la mousso, li caiau, souto lis aubre fa d’un brout d’euse, au bord de la ribière de papié d’argènt. i’a que la santo Vierge, sant Jousé, lou pichot Jésu e lis ange que soun encaro dins la grando bouito ounte recaton li santoun, de la Candelouso à Nouvé. Soun toujour entourtouia de papié, mai lis enfant an pas remes lou cubert.

Tout à n’un cop, dins la tranquileta de l’oustau vueje, s’entènd un murmur de voues menudo e de pichot brut de graveto boulegado. De que sara eiço ?
Regardas ! Li santoun s’avançon vers lou cantoun de la muraio. Lou pescadou a pausa soun fielat au bord de la ribièro, lou mounié a estaca à un aubre soun ase carga dou sa de farino, l’amoulaïre a leissa sa molo, li pastre an fisa si fedo i chin, li tambourinaire se soun arresta de jouga, li femo se mesclon à la pichoto troupo mai, èli, an pas leissa si panié : se ié prenien quaucaren ! Meme l’avugle seguis lis autre, la man sus l’espalo d’un enfant. Lou conse fermo la marcho, soun capèu aut-de-formo ben quiha sus sa tèsto. I’a que lou ravi que resto ounte l’an mes, ben trop oucupa à countempla uno bello estello que ven de pouncheja à l’ourizoun.

E ounte van touti ? Dins lou caire lou mai aliuncha de l’estable i’a encaro un santoun qu’a pas boulega. A un foulard rouge sus la testo, un coutèu dins sa taiolo, la pèu basanado e es mau rasa, ié dison : lou boumian.
Li santoun s’arreston procho d’èu e l’amoulaïre (qu’a la lengo autant afielado que lis outis qu’amolo tout lou jour) ié dis : « De que fas eici ? Siès pas di nostre, es que de regarda la coulour de ta pèu. Aven pas besoun de tu dins lou païs, entourno-te dins lou tiéu. N’aven proun de te vèire rauba nosti galino e li frut de nosti vergié. Zou ! vai-t-en ! »

E lis autre de dire : « Es aco ! Que s’en ane, aquel estrangié ! Moussu lou Conse, vous qu’avès l’autourita dins lou village, digas-ié de parti. »

Lou conse èro ben embestia e sabié pas trop que faire quand s’ausigué un brut de papié boulega. Touti virèron la tèsto dou coustat que veniè lou brut : èro Mario que sourtié de la bouito, sant Jousé i’ajudé a encamba lou bord e èlo vengué vers li santoun.
« Avès pas crento ? ié digué, de parla ansin, alor que moun enfant vai neisse pèr que touti lis ome devengon de fraire. Que siéguen blanc, noir, jaune, nascu dins un païs o un autre, sian touti abitant de la memo terro. Deven s’ajuda, en liogo de se dire de marridi resoun o se faire de marridi manièro... Digas-me : anas-ti nous cassa d’eici, nous autre teamben ? »

« Oh, que noun ! digueron li santoun, d’abord que, tre souna miejo-niue, lou 24, vous adurren nosti presènt e faren oumage au pichot ».

« Pamèns, digué Mario, sian d’estrangié pèr vautre, Prouvènçau. Avès belèu oublida que Jousé e iéu sian de Palestino. Quand lou pichot sara nascu, qunto lèi i’aplicarès : lou dret dou sou o aquèu dou sang ? »

Touti croupèroun un chut 1 e beissèron lou nas e rès cerqué plus garrouio au boumian. Tout aco, me dirès n’es qu’uno istori. Mai, ço que disié Mario e que, plus tard, soun Fiéu redira mai que d’un cop, lis ome – que soun pas de santoun e encaro mèns de sant – l’an oublida e volon toujour remanda dins soun païs aquèli que cercon asile dins lou nostre. Pamèns, se ié pensen un pau, sian touti d’emigra, despièi li proumiés ome 2 que partiguèron d’Africo, i’a de deseno o de centeno de milié d’an pèr veni dins l’est de l’Europo e, d’aqui, pichot a pichot arriba enjusco i ribo de l’Atlantico e dins lou resto dou mounde. Quau saup lou mesclun dou sang de touto sorto de raço que coulo dins nosti veno.

1. Crumpa un chut : se taire.
2. E li femo : fau pas lis oublida, riscarian de se faire pica sus li det pèr lou Coumita dou coutihoun.


Sudoku de la 62

      


Le billet

Le soixante-troisième numéro de La Gazette rend compte d’évènements automnaux (la castagnade, la campagne de La Vigneronne, les « soupes »), il illustre une « actualité » plus hivernale comme le marché de Noël et les chutes de neige. Il publie un joli conte dû à la plume provençale de Paulette Matthieu.

Jean Housset, ex-Parisien et néo-Buissonnais, rend hommage à Claude Lévi-Strauss, Alsacien né à Bruxelles et mort à Paris. Il est d’autant plus sensible aux travaux de ce penseur que son épouse, née à Paris a vécu en Hollande avant d’enseigner l’ethnologie à Paris puis de finir ses jours à Buisson et Vaison.
Dany Brison, photographe anversois, s’est installé à Villedieu avec sa compagne.
René Kermann, Lorrain d’origine et admirateur de Myriam Boyer, elle-même originaire de Lyon, rend compte de la carrière de la comédienne bien connue à Villedieu et ses environs.

Ainsi, La Gazette a sacrifié à sa vocation de « périodique d’informations villadéennes (surtout), cantonales, nationales et mondiales ». Quant à Claude Lévi-Strauss, s’il n’avait pas tant « haï les voyages », il n’est pas douteux qu’il serait venu par ici analyser de façon « non-euclidienne » et « structuraliste » nos mœurs et nos mythes.

La Gazette présente ses meilleures vœux pour l’année 2010 à ses fidèles lecteurs.





Classe de Ghislaine Belœil



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À SCOTCHER SUR LE FRIGO

Agenda

Super loto de La Gazette
À Villedieu
samedi 23 janvier 2010 à 17 heures
Simultanément à la Maison Garcia et au bar du Centre

Centre d’informations culturelles de Vaison
Le cycle de conférences se poursuit à l‘Espace culturel à 18 heures.
Les conférences sont gratuites.

mercredi 27 janvier 2010
« La peinture murale de Lascaux à nos jours » par Chris Bernard

mercredi 24 février 2010
« La transmission orale et le conte » par Jihad Darwiche

mercredi 10 mars 2010
« La mémoire et son fonctionnement » par Serge Moucher

Théâtre par La Comédie de Valence
À Vinsobres
mercredi 27 janvier 2010 à 20 heures
« Sorcières ! Rien d’humain » de Marie Ndiaye et Olivier Werner
Salle des fêtes de Vinsobres
Renseignements : Olivier Proal
Tél. : 04 75 27 66 25

Soirée provencale
À Visan
samedi 30 janvier à 20 heures
Au centre socio-culturel de Visan
André Chiron
Entrée : 6 euros

Loto de la société de Lecture
À Villedieu
dimanche 31 janvier 2010 à 16 heures trente
à la Maison Garcia

Assemblée générale du Syndicat des vignerons de Villedieu
À Villedieu
mardi 9 février 2010 à 15 heures
Salle Pierre Bertrand

Assemblée générale de La Gazette
À Villedieu
Jeudi 25 février 2010 à 20 heures trente
Salle Pierre Bertrand

Assemblée générale de la société de Lecture
À Villedieu
Le lundi 22 février 2010 à vingt heures trente
Salle des associations, Maison Garcia

Billet d’humeur
Le savez-vous ?
Tout l’été la bibliothèque a été ouverte le Jeudi de 16 heures à 18 heures, plus tôt c’est l’heure de la sieste.
Nathalie Denamur et Michèle Mison ont assuré les permanences, les lecteurs venus peuvent se compter sur les doigts d’une main. Pendant les vacances scolaires Nathalie Denamur est venue deux fois par semaine pour que les enfants puissent profiter de ce beau local, s’installer, passer un bon moment. Et bien, non… Tous les parents avaient été avertis par la directrice.
Alors que faire ?
Faut-il rappeler que vous pouvez venir lire, bavarder, boire un coup, nous faire part de vos désirs, de vos critiques et ainsi, en faisant vivre ce lieu, participer à la vie de notre village
Horaires d’ouverture : jeudi de 14 heures à 16 heures trente, dimanche de 11 heures à 12 heures.
Annette Gros


Week-end de ski à Molines en Queyras
Les samedi 27 et dimanche 28 mars
Hôtel La Lobio
Tarif en demi-pension : 50 euros, 40 euros pour les enfants de moins de 14 ans
Renseignements auprès de Régine Bellier
tél. : 04 90 28 94 12
bellier.regine84@orange.fr
Adhésion



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Le bulletin d'adhésion peut-être déposé au bar, posté à La Gazette, BP 5, 84110 Villedieu ou donné à un membre de l’association.



La Gazette - périodique d'informations villadéennes (surtout), cantonales, nationales et mondiales
N°63 - 23 janvier 2010 - parution et pagination irrégulières - BP5 - 84110 Villedieu
Site internet : www.lagazettedevilledieu.com - adresse électronique : contact@lagazettedevilledieu.com
Comité éditorial : Mireille Dieu, Jean Marie Dusuzeau, Danièle Just, René Kermann.