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À LA UNE |
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XXe pistou [ par Christian Brunel ]
1986 à Villedieu. Le club local de football avait cessé son activité. Que faire des terrains ?
L'idée d'aménager des courts de tennis naît de la passion de quelques Villadéens pour ce sport. Stéphane Lech, Huguette Robert, Jacques Bellier, Rémi de Froidcourt, Hervé Berthet, Mireille Dieu, Jean-Pierre Andrillat, Denis Tardieu et quelques autres soutiennent l'idée. Le projet proposé à la mairie est adopté, malgré quelques oppositions. La mairie finance les travaux et le club, qui se constituera en association, remboursera les annuités pour un montant de 28 581,87 F. L'engagement est conséquent, mais l'enthousiasme et la passion seront les moteurs des actions et évènements réalisés pour générer des recettes. Les courts sont construits. On verra plus tard pour les éclairages. Des tournois internes sont organisés, mais très vite la volonté d'ouvrir vers l'extérieur s'impose avec l’organisation de tournois interclubs. L’autorisation pour cette nouvelle activité passe par l'adhésion du club à la Fédération française de tennis. L'éclairage des courts devient nécessaire, mais manque les moyens ! Heureusement, l'engagement et la passion de Stéphane sont tels que tout le club le suit pour réaliser les travaux. L'installation se fait au mois de juillet. Stéphane trouve des poteaux à des prix imbattables, Jacques Bellier, Hervé Berthet, André Dieu font le béton pendant que les épouses alimentent en bière et autres boissons les travailleurs. Dès la première année, pour remplir les caisses, Jacques eut l'idée d'organiser une « nuit du tennis ». Malgré les doutes de Mireille, l'opération est lancée. Pierre Dieu, président du Comité des fêtes, participe en mettant à disposition le matériel de la mairie : bancs, tables, etc. Une buvette couverte est louée aux établissements Bras. Quatre-vingt-quatre repas sont servis. Au dernier moment, on recrute un groupe de jeunes musiciens hollandais en vacances à Villedieu. Cette première soirée fut un succès, commencée à 18 heures elle se termina aux aurores. Je me suis laissé dire qu'en fin de nuit certains ne trouvant plus leur raquette de tennis auraient utilisé en guise de celles-ci les poêles à frire de la cuisine. Recette nette de la soirée : 6 040 F. : pari gagné. Les années s'écoulent et le club compte une centaine d’adhérents. D'autres évènements ponctuent l'activité du club : — fête du sport tous les 2ans (tennis, gym) — sorties au ski — organisation de bals à Saint-Romain en Viennois — aménagement du local : salle, sanitaire … toujours par les membres du club. — les cours gratuits pour les enfants se développent, donnés en particulier par Yann Palleiro. — lotos — voyage au tournoi de Monaco avec le club de Sablet et l'aide de Michel Meynié. — création de l’école de tennis avec comme professeurs Rémi de Froidcourt et Grégory Flexas. 1991, il faut innover et trouver un évènement phare pour augmenter les recettes. Mireille Dieu est alors présidente, Hervé Berthet secrétaire et Martine Fauque trésorière. Ils demandent à Michel Mussato dit Mumu : — As-tu une idée ? — Il n'y a que la bouffe pour attirer du monde... C’est l'origine du premier pistou qui aura lieu sur la place du village. Mumu organise sa brigade et assure la cuisson. C'est la mobilisation générale. La Ramade prête les marmites et propose d'associer les pensionnaires pour aider les membres du club à la préparation des légumes .Armelle Dénéréaz participe en mettant à disposition assiettes et couverts. La soirée est un succès, 170 couverts sont servis. La recette est de 7 400 F. On continue ! En 1997, l'idée est d'étoffer le repas avec des tomates farcies. On prévoit 600 tomates. Martine et Jean-Claude Fauque omniprésents pendant toutes ces années, mettent à disposition leur garage pour la préparation et la cuisson des tomates dans le four du camion à pizzas de Mumu. Après leur cuisson, les tomates sont transportées et stockées dans la chambre froide de l'ancienne boucherie d’Aimé et Marie Barre. Participent à cette aventure : Éliane, Christian, Véronique et Claude L'Homme, Hervé Berthet, Nathalie Berrez, Mireille et André Dieu, Fabienne et Christian Paris, Béatrix Cellier et de nombreux autres bénévoles. Le soir du repas, sur la place, les tomates sont réchauffées dans le four à pizzas de Mumu avant d’êtres servies. Cette année-là, la soirée est enrichie d'une animation musicale organisée et gérée de façon très dynamique par Régine Bellier. Le pistou-rock est né. La formule plaît. 350 repas servis. On continue ! Régine, désormais, assurera avec brio l'animation musicale. 2011. 20 ans, le président est Philippe de Moustier assisté de Jacques Bellier trésorier, et de Nathalie Berrez secrétaire. Un résumé de la vie du club et quelques mots de bienvenue dits par Jacques Bellier ouvrent la soirée. Cette année on s'offrira un DJ dans l’esprit du pistou-rock. 430 couverts sont servis. L’équivalent de 860 bols a été préparé soit environ 450 litres de soupe. Quel chemin parcouru depuis les premiers 40 litres... Cette quantité aura nécessité 100 kg de légumes dont la préparation, qui a lieu sur la place du village, a fait l'objet d'un stage de pluche offert à quelques privilégiés : Les Ringards, d'autres jeunes du village, les Belges descendus pour l’occasion, les membres du club, les habitué(e)s. La cuisson, phase cruciale, est assurée par Christian Paris. La récompense de tous les participants a été de recevoir les compliments de tous les convives pour l'excellente qualité de ce pistou 2011. Après le repas, arrosé comme il se doit, la soirée s'est prolongée sur la piste de danse jusqu'aux dernières heures de la nuit. Ce fut une des belles soirées d'été de notre village ! À l'année prochaine.
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![]() Enzo de Moustier, Christian Paris, Jacques Bellier et la marmite géante ![]() Véronique Le Lous, Régine Bellier et Nathalie Berrez aux inscriptions Cliquez sur une photo pour les agrandir et en voir plus |
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LES VILLADÉENS PARCOURENT LE MONDE |
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Des Cadews 1 chez les Maoris [ par Yves Tardieu ]
Julien Bertrand et Martial Arnaud sont partis cet hiver en Nouvelle-Zélande. Ils ne sont pas partis ensemble et n'avaient pas les mêmes points de chute là-bas, mais ils avaient tous les deux la même démarche. Pour ces deux jeunes « viticulteurs-œnologues » il s'agissait d'un voyage à moitié professionnel avec le souci de travailler dans les vignes et les caves néo-zélandaises et à moitié d'agrément : voir du pays avec leur copine. Surtout, ils voulaient tous les deux apprendre l'anglais, en particulier celui de leur profession.
Martial s'installe dans la ferme familiale et commence à faire son propre vin après un BTS viticulture et œnologie. Il est parti le 1er février avec Marine Chatelain dans la région de Marlborough (au centre du pays, c'est-à-dire au nord de l'ile du Sud) et ils sont revenus fin juin. Julien travaille quelques mois à la cave coopérative avant de reprendre ses études à Montpellier Sup Agro (un master « vinifera »2). Il est parti le 4 février avec Justine Saurel3 dans la région de Hawke’s Bay au nord-est du pays (à l’est de l'ile du Nord). Ils sont revenus fin juillet. Le choix de la Nouvelle-Zélande répond à deux critères principaux : un pays anglophone et un pays très éloigné. Pour Julien se rajoute la facilité à avoir un visa. Son premier choix était la Californie, mais la difficulté était trop grande. Julien et Justine ont travaillé dans l'un des plus grands domaines néo-zélandais, le domaine Delegat4, troisième producteur de Nouvelle-Zélande. Dans la cave où ils ont travaillé (l'une des caves du groupe) c'est la récolte de 600 ha qui était vinifiée. Julien avait prospecté par internet et contacté toutes les caves par courriel. Il a été reçu dans ce domaine par le maître de chai, français, et a été embauché. Il a touché un peu à toutes les tâches, dans les vignes et principalement, en cave. Il a tout de suite eu la responsabilité des pressoirs. Martial a lui travaillé dans le plus petit domaine familial de la région de Malborough, le domaine Allan Scot5, avec 200 ha de vignes. Cet emploi, trouvé au dernier moment, a été totalement satisfaisant avec beaucoup de tâches variées. Marine a trouvé, elle, un emploi à la brasserie appartenant à la même famille, travaillant sur la chaine d'embouteillage. Ils font tous les deux des constats communs même si les entreprises dans lesquelles ils ont travaillé sont très différentes, ne serait-ce que par leur taille. Ils ont été frappés par la confiance qui leur a été donnée rapidement, avec en contrepartie des responsabilités importantes. La viticulture qu'ils ont découverte est très éloignée de celle qu'ils connaissent. L'absence d'histoire et de tradition autorise beaucoup de choses. Il s'agit de véritables entreprises par leur dimension, mais également par l'organisation du travail. Les procédures à suivre sont standards et parfaitement décrites, les postes sont établis. La conduite des vignes, sauf exception, se fait sur des surfaces importantes, planes, irriguées, avec un désherbage sous le rang et des rangées enherbées. Les vins produits dans ces entreprises sont le plus souvent stéréotypés, en particulier les blancs, avec une utilisation poussée des levures, du soufre, des acides. Ces vins « standards » selon leur expression, ne présentent pas un grand intérêt, mais sont de qualité constante et ne déçoivent pas le consommateur. Ils représentent 80 % de la production du pays. Ce sont des vins de cépage chardonnay, sauvignon ou riesling en blanc, syrah, merlot, cabernet ou pinot noir en rouge. Tous deux notent également un effort, surtout dans les rouges, pour une production plus individualisée avec des parcelles ramassées à la main et triées, un travail beaucoup plus naturel dans la vigne et dans la cuve. Ils ont été frappés par les moyens financiers mis en œuvre dans ces entreprises. Par exemple, une partie de la production passe en fût. Les tonneaux sont importés de France, renouvelés par moitié chaque année et dans la cave que Julien connaît, ce sont 2000 demi-muids (tonneau de 600 litres) qui ont été livrés cette année, comme chaque année. Enfin, le développement de l'oenotourisme est très avancé. Toutes les caves ont une grande qualité d'accueil, l'entretien des espaces est exemplaire et il y a toujours un restaurant ou un bar à vin… Ils ont également constaté la progression de la conduite en agriculture biologique et en biodynamie. Ils ont eu l'occasion de visiter le domaine de James Milton, l'un des domaines réputés en biodynamie dans le monde. Ils ont été impressionnés par la qualité du travail fourni dans ces domaines, « mieux qu'ici » selon eux. Bref, leur expérience néozélandaise leur a permis de découvrir un autre monde et de s'enrichir à son contact. En mesurant ces différences importantes, ils ont pu porter un regard critique sur ce qui se fait là-bas (mais en sortant des stéréotypes et en relevant les nombreux aspects positifs qu'ils ont rencontrés) et sur ce qui se fait ici. Ils en retirent l'idée que notre viticulture ne doit pas chercher à imiter ce qui se fait là-bas et s'appuyer sur nos atouts et nos traditions même si les pays nouveaux, comme la Nouvelle-Zélande, gagnent des parts de marché. Ils estiment que notre histoire nous permet de nous « positionner mieux dans le métier »6. Ils estiment également avoir gagné beaucoup d'assurance dans leur travail, ayant dû apprendre à travailler autrement, à exercer des responsabilités dans un autre contexte et à travailler à une échelle vraiment vaste. Que ce soit dans le travail ou dans la découverte du pays, nos quatre visiteurs ont été étonnés par l'extraordinaire hospitalité des Néozélandais. Ils ont été invités facilement, à manger, à dormir, à la pêche par leurs patrons ou leurs collègues. Ils ont constaté que les relations entre les gens sont marquées par le respect des règles et de la civilité, beaucoup plus que chez nous. Les relations sont directes et empreintes de respect, le souci de rendre service à l'autre est toujours présent. La découverte des paysages néozélandais a été un vrai bonheur pour eux. La Nouvelle-Zélande est très montagneuse, volcanique, très étendue du nord au sud (il y a environ 1600 km du nord au sud avec des îles aux côtes très découpées). Elle est très peu peuplée7 et présente de vastes étendues naturelles. Les paysages et les climats sont donc très variés, même si l'influence océanique est constante. Les volcans, les fjords, les glaciers ont ébloui nos voyageurs. Ils ont multiplié les visites, les randonnées (sous la tente en plein hiver pour le couple Justine et Julien), profitant « à fond » de leur voyage. Si tout est positif au terme de ce voyage, il reste à constater que son objectif principal, l'apprentissage de l'anglais (et spécialement de l'anglais de la viticulture, du vin et du commerce), est un échec. Le Néo-Zélandais parle anglais certes, mais à une vitesse et avec un accent qui n'ont pas permis à nos apprentis de comprendre ce qu'on leur disait (au début tout au moins) et de converser. Le nombre impressionnant d'étrangers venus comme eux en Nouvelle-Zélande (beaucoup de Français, d'Allemands, de Chiliens, d'Américains et des personnes venant de tous les pays du monde) a peut-être permis de baragouiner l'anglais, mais l'apprendre ? Il faut bien dire aussi que partir avec sa copine est l'assurance de parler en français la plupart du temps. Il eut fallu copiner sur place (et avec l'autochtone anglophone) pour apprendre vraiment. Il faudra, à tout le moins, repartir, là ou ailleurs, seul ou accompagné, pour remplir cet objectif. 1. Lorsqu'ils étaient de fougueux adolescents, le groupe des jeunes nés autour de l'année 1987 s'était baptisé les Cadews, forme « anglicisée » du provençal Cadéù qui signifie « jeune chien ». Maintenant qu'ils ont vieilli (sans être encore vraiment des Chiens-chiens à leur mémère (en anglais Yorkshire ? L'auteur n'a pas en tête l'équivalent en provençal. Si un lecteur peut l'aider…), ils ont un peu abandonné cette terminologie. On se souvient quand même qu'il y avait dans le groupe cadew sexy, cadew grognon, cadew dudule, cadew trois-quart, cadew fifou, cadew plastou et cadew cadew. 2. http://www.supagro.fr/web/pages/?idl=19&page=429 3. Justine baigne aussi dans le vin. Ses parents exploitent le domaine Montirius, Gigondas et Vacqueyras, conduit en biodynamie : http://www.montirius.com/ 4. http://www.delegats.com/ 5. http://www.allanscott.com/ 6. Cette réflexion conduit Martial à formuler ainsi ce que doit être selon lui la définition de son métier : « Le rôle principal d'un vigneron comme d'un agriculteur en général est d'accompagner le vivant. Le développement de son exploitation doit lui permettre de vivre décemment sans dépasser les limites du cadre de la passion qui l'anime. C'est l'éthique de l'agriculture biologique qui place le paysan en harmonie avec la nature. L'extrémisme de cette agriculture est lorsque l'agriculteur, au nom de la bio, refuse les moyens à sa disposition pour guider le vivant vers un produit de qualité. » 7. http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle-Z%C3%A9lande |
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![]() Julien Bertrand, Martial Arnaud, Marine Chatelain et Justine Saurel Cliquez sur la photo pour l'agrandir et en voir plus |
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New York, récit de voyage [ par Robin Sals ]
Dans les années 20 et 30, quand les musiciens de jazz jouaient pour la première fois dans une ville, ils l'appelaient « la pomme ». Ils avaient le trac, une boule dans la gorge. New York est « la plus grosse pomme », « The Big Apple ».
L'arrivée en avion de nuit au-dessus de la baie de Manhattan, puis de la gigantesque ville de New York a été un émerveillement de couleurs et de lumières, même vu du ciel, je me sentais minuscule tant la ville semblait s'étendre à perte de vue. Puis pour accentuer le tout, je fus accueilli par le feu d'artifice célébrant la fête nationale américaine qui, paraît-il, coûte à la ville plus de huit millions de dollars chaque année, magnifique. Bref, les vacances commençaient, enfin pas tout à fait, avant tout il restait une étape : le poste frontière américain, obligatoire pour pouvoir pénétrer sur leur territoire. Tout d'abord, ils m’ont fait remplir un formulaire du nom d'ESTA (Electronic System For Travel Authorization), qui en somme leur permet de voir à quel genre de personne ils ont affaire. Plutôt divertissant, ne serait-ce que par rapport aux questions posées : — « Avez-vous autrefois été impliqué(e), ou êtes-vous maintenant impliqué(e), dans des activités d'espionnage ou de sabotage ; de terrorisme ; de génocide ; ou, entre 1933 et 1945, avez-vous participé, de quelque façon que ce soit, à des persécutions perpétrées au nom de l'Allemagne nazie ou de ses alliés ? » — « Avez-vous retenu, volontairement ou par la force, un enfant dont le droit de garde avait été confié à un ressortissant américain, ou avez-vous empêché ledit ressortissant d'exercer son droit de garde ? » Honnêtement, qui répondrait OUI à ces questions, ou à la limite pour déconner et encore… Puis une fois la paperasse derrière moi, je suis passé aux choses sérieuses avec empreintes des dix doigts, photo face et profil, le tout entouré d'hommes en armes et caméras ! Et là, avec l'intention de profiter au maximum et du mieux possible de ma petite semaine touristique, je me suis lancé à la découverte de cette ville grandiose : la Statue de la Liberté, l'Empire State Building, Central Park, le Guggenheim Museum, ses pubs à bières et whiskey, ses clubs et boîtes de nuit, toutes ses longues rues interminables, ses restaurants et fast-food. D’ailleurs, au passage, petite question aux Américains : c'est quoi votre problème avec les boissons ? Dans un fast-food, il est impossible de commander un verre de soda, non on te donne un tonneau… New York de nuit est splendide, tellement lumineuse que dans certaines rues comme Time Square l'on se croirait en plein jour. Il y a évidemment beaucoup de quartiers branchés tels que Soho, East Village ou Midtown qui est le cœur de Manhattan, traversé par de grandes avenues du nord au sud avec partout beaucoup de buildings, des hôtels de luxe, des grands magasins, des banques, et quelques musées notamment celui d’histoire naturelle et celui d'art moderne… bref me voilà reparti pour une visite le nez en l'air. Mais aussi des quartiers totalement dépaysants tels que Chinatown ou Little Italie qui nous font en quelques blocks voyager sur plusieurs milliers de miles. Bon, par contre, pour se déplacer c'est pas gagné, à pied reste la meilleure des solutions, mais en fin de séjour on ne crache pas sur un bon taxi jaune ! Bon il y a le métro aussi, c'est vrai, mais le mec qui l’a conçu était un peu sadique, c'est un véritable labyrinthe. J'ai eu de la chance de partir pendant la période estivale qui, au final, s'est avérée encore plus chaude que la nôtre avec des températures extérieures de plus de 36 °C, alors que la climatisation des magasins ne dépassait pas les 18 °C, un coup à choper un rhume ça ! Et comme tout bon Français qui se respecte, j'ai participé à notre petit rituel en allant acheter un jean Levis, qui coûte 39 $ soit 27 €, alors que le moins cher en France est à 90 €. Trois fois plus chez nous, on se fout légèrement de notre gueule non ? Je ne peux pas parler de New York sans évoquer la gentillesse de la population, qui vraiment est toujours là pour rendre service, les gens sont souriants et avenants bref, rien à voir avec Paris. En une semaine, je ne suis arrivé à visiter qu’une bonne partie de Manhattan seulement car New York s'étend sur quatre autres « boroughs » : le Bronx (un peu visité aussi), le Queens, Brooklyn et Staten Island. Il m’a fallu beaucoup marcher ; le métro new-yorkais étant moins pratique (et plus sale) que le métro parisien. Mais pour ceux qui ne connaissent pas, New York est une bonne destination ; n'hésitez pas à y aller au moins une fois dans votre vie, car c'est vraiment une expérience à part pour un budget correct, et ça vaut, sans hésiter, le déplacement. |
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ÉPHÉMÉRIDE |
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Trap for Cinderella [ par Danny Brison, Claude Bériot, Yves Tardieu ]
Cette photo de l'actrice anglaise, Alexandra Roach, a été prise sur la place de Villedieu par Danny Brison. Le 18 et le 28 mai la place était monopolisée par le tournage d'un film. Si celui-ci a pu occasionner quelques dérangements pour les habitants ou les services municipaux, il a créé aussi une grande animation, suscitant une véritable curiosité.
Le réalisateur, anglais, avait choisi la place, le bar et la poste comme décor pour deux scènes de son film. D'autres scènes ont été tournées à Malaucène et sur la Côte bleue ; d’ailleurs, Villedieu dans le film est censé être au bord de la mer. Néanmoins, l'essentiel du tournage se déroule à Londres. Le réalisateur, Iain Softley, parle très bien français. Il est un admirateur de Sébastien Japrisot. Piège pour Cendrillon (Trap for Cinderella en anglais) est l'adaptation du livre éponyme de Sébastien Japrisot, auteur de nombreux scénarios ou livres adaptés au cinéma dont les plus célèbres ont été certainement L'été meurtrier et Un long dimanche de fiançailles. Piège pour Cendrillon est un roman psychologique. Une maison au bord de la Riviera française est en feu. À l'intérieur, il y a deux jeunes femmes (des amies de jeunesse, réunies après 10 ans). L'une est riche et l'autre est pauvre. Une seule des deux survit à l'incendie, méconnaissable et dans un état d'amnésie totale. Qui est elle ? La riche ou la pauvre ? Un assassin ou une victime ? Piège pour Cendrillon a été tourné une première fois en France en 1965 par André Cayatte avec Dany Carrel dans le rôle principal. Le film de 2011 sera donc une nouvelle version de cette histoire. Au côté d'Alexandra Roach, les acteurs principaux du film sont Tuppence Middleton, Frances De La Tour et Kerry Fox. On y verra aussi (sauf coupe au montage, quelques figurants villadéens comme Mélu (Ulysse Fontana), Trottinette (Marcelle Roux), Tess et Lionel Lazard... Il reste maintenant à La Gazette à nourrir ses pages évoquant le passé villadéen en écrivant sur les tournages précédents comme ceux de l’Instit, du Serre aux truffes, des Années campagne ou, plus loin encore, du Mouton à cinq pattes... 1. On peut préciser aussi que la commune a été correctement dédommagée en contrepartie du prêt de salle et de matériel qu'elle a été amenée à faire. |
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![]() Alexandra Roach Cliquez sur la photo pour l'agrandir et en voir plus |
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Ils se sont mariés [ par Yves Tardieu ]
Le samedi 17 septembre, se sont mariés à Villedieu Catherine Germaine et Fabrice Minélian en présence de leurs deux enfants. La mariée est la nièce d’Alain Germaine, Villadéen bien connu, ne serait-ce que pour son action dans le festival des soupes.
Sur la photo, les mariés sont entourés de leurs parents. De gauche à droite, Jean-Claude Germaine et Michèle Montagne, Catherine Germaine, Fabrice Minelian et Denise Monjo. |
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Tour de France à Saint-Paul-Trois-Châteaux [ par Ludivine Blanc ]
Le mardi 19 juillet, ma maman devait m'amener au centre de loisirs de Vaison-la-Romaine pour que je puisse aller à la piscine, mais il pleuvait. Du coup, elle m'a proposé d'aller à Saint-Paul-Trois -Châteaux pour voir le tour de France. Dans la voiture, je n'arrêtais pas de lui dire « maman, tu crois que je vais voir les cyclistes ? il pleut, ils ne vont pas sortir leur vélo... », et elle me répondait « mais oui, on va les voir, la pluie va s'arrêter ».
Arrivées à destination, nous avons réussi à nous garer pas trop loin du centre de la ville, et nous sommes allées nous installer derrière les barrières de sécurité face au grand podium où tous les coureurs devaient venir signer leur feuille de présence. Au bout d'un certain temps, je commençais à trouver le temps long, du coup, ma mère m'a proposé d'aller faire un tour, elle m'a acheté le sac du Tour de France tout jaune, dans lequel j'avais un tee-shirt, un bandana, un jeu de cartes, un porte-clefs, un bandeau de poignet, etc. Nous avons rapporté deux jeux de boules, un pour mon papa Sylvain et un pour mon frère Florian. J'étais très contente. Ensuite, nous avons entendu que la « caravane » du tour allait passer, nous avons donc rejoint notre place face au podium, et avons attendu. Il y avait beaucoup de monde... La caravane est passée, il y avait beaucoup de voitures, de camions déguisés, les gens qui étaient installés à l'intérieur des véhicules jetaient pleins de trucs : des sachets de bonbons, de biscuits apéritifs, des madeleines, des petits saucissons, des stylos, des casquettes, des bobs, etc., et les gens derrière les barrières se battaient pour les attraper. J’ai dit à ma maman « ils sont fous !!! ». J'ai eu beaucoup de chance, car j'ai rapporté un plein sac de choses que j'avais réussi à attraper, j’étais super contente. Ensuite, les coureurs sont arrivés, ils sont montés sur le podium pour signer et ils se sont installés sur la ligne de départ, prêt pour la 16e étape du Tour de France, reliant Saint-Paul-Trois-Châteaux à Gap. J'étais très contente de les voir de près, c’est mieux qu'à la télé ! Quand les coureurs ont été partis, nous avons rejoint la voiture, mais là, les gendarmes ont dit à ma maman : « vous ne pouvez pas partir, il va falloir attendre. » Mais moi, je commençais à avoir faim, et je voulais rentrer pour tout raconter à mon papa. Nous avons attendu un peu, et réussi à partir de Saint-Paul, en passant par Bollène, c’était un peu long, car il y avait beaucoup de voitures, mais nous avons réussi à rentrer à Villedieu vers le milieu de l'après-midi. C’était une super journée. Merci à ma maman de m'avoir emmenée voir le Tour de France 2011. |
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Fête nationale
Le vide-grenier, les grillades et le bal : le menu habituel du 14 juillet à Villedieu depuis quelques années était à nouveau proposé par le Comité des fêtes cette année. Même si la petite laine était de rigueur pour une journée, et une soirée, de juillet plutôt frisquettes, le succès était au rendez-vous.
Le repas était composé comme d’habitude de grillades, frites, fromage et glace. Une habitude pas pour tout le monde : certains touristes ont découvert les andouillettes. Malgré leurs doutes quand ils ont appris comment elles étaient fabriquées, ils se sont quand même décidés à goûter... Et ils y sont revenus. Destination Dance a une nouvelle fois enflammé la place de Villedieu. Comme chaque année, leur répertoire varié, simple et bien en place a encore emballé les jeunes et les moins jeunes qui ont dansé jusqu’au bout de la nuit. |
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![]() Petite scène du vide-grenier Cliquez sur la photo pour l'agrandir et en voir plus |
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Festival de La Gazette : cru 2011 [ par Sandrine Blanc, Véronique Le Lous, Olivier Sac ]
Cette année encore le festival de La Gazette a rencontré un franc succès avec pas moins de 360 spectateurs qui ont fait le déplacement pour les trois soirées programmées les 20, 21 et 22 juillet.
Le groupe « Angie & Co » a ouvert le festival, mercredi 20, avec un répertoire qui a charmé le public. Érik Gauthier à la batterie, Guillaume Breuillé à la guitare et Joël Moral à la contrebasse, ont interprété des standards bien connus de Blues, de Soul et de Rythm ’n Blues. Angie, chanteuse et égérie, a ému les spectateurs par son timbre de voix nous rappelant de grandes interprètes des années 70 telles que Janis Joplin, Patty Smith et, par certaines intonations, Tina Turner. Le jeudi 21, le groupe « Ça peut plaire à ta mère » réunissant trois jeunes musiciens, auteurs-compositeurs et interprètes, Kévin Noguès au chant et à la guitare, Michael Natale à la contrebasse et Adrian Parker à la clarinette, a su, par sa musique, ses chansons et son jeu de scène, conquérir le public qui a particulièrement apprécié la qualité des textes pleins de sensibilité, de poésie et d'humour. Petite ombre au tableau : le concert a été un peu court (environ une heure et quart). Ceci s'explique par le fait que cette formation débute et n'a pas encore eu le temps de se forger un répertoire extensible. Le public l'a bien compris et a applaudi très chaleureusement en choisissant lui-même les deux titres qu'il a eu envie de réentendre lors des deux rappels insistants qui conclurent la soirée. Le vendredi 22, Jacques Pochat était à la tête de la formation de jazz « La Bringuebale ». Ce sextet parisien vient en vacance l'été dans notre région. Quelques Villadéens chanceux avaient eu l'occasion de l'entendre, l'année dernière, pour un « bœuf » donné sur la place du village. Les fans de Miles Davis, Herbie Hancock, Macéo Parker ou encore Charles Mingus n'ont pas regretté d'avoir fait le déplacement. Bien que certains spectateurs aient trouvé que le concert était un peu « académique » et « statique », la plupart des auditeurs ont vraiment apprécié les différents thèmes interprétés avec beaucoup de professionnalisme dans le cadre idyllique du jardin de l'église. Les organisateurs du festival de La Gazette félicitent tous les bénévoles qui ont œuvré pour que ce festival soit une réussite. Ils remercient l'Association paroissiale qui a accepté, cette année encore, de louer le jardin Régine Clapier ; la municipalité de Buisson qui a prêté les chaises ; la municipalité et le Comité des fêtes de Villedieu pour leur aide précieuse ; les nombreux sponsors qui ont apporté une aide financière ainsi que le Conseil général de Vaucluse pour son subventionnement. Rendez-vous en juillet 2012 pour le onzième festival de La Gazette ! |
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![]() Angie & Co ![]() Ça peut plaire à ta mère Cliquez sur une photo pour les agrandir et en voir plus |
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Un trio fort sympathique [ par Olivier Sac ]
Les Villadéens, pour la plupart, ont l'habitude d'apprécier de très nombreuses manifestations estivales de toutes natures. L'été 2011 n'a pas dérogé à la règle avec tous les évènements traditionnels organisés par les associations, la municipalité ou le Comité des fêtes.
Encore une fois cette année, nous avons eu droit à un « bonus » aussi agréable qu'inattendu : après en avoir demandé l'autorisation à la mairie, un trio fort sympathique a égayé les soirées des 8 et 10 août sur la place, en nous proposant une animation musicale basée sur le chant et la guitare. Joëlle Dederix, Villadéenne habituellement artiste aux multiples talents et occasionnellement rédactrice à La Gazette, accompagnée de sa fille, Sarah Willems, éminent membre des Ringards, avaient toutes deux invité Patrice Gonzales, alias Rafaelo, un ami musicien et chanteur. Ils ont interprété ensemble, avec beaucoup de professionnalisme, des chansons francophones et anglophones connues, donnant ainsi du plaisir à toutes les générations présentes, des plus jeunes aux plus anciens. |
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Inauguration et expositions à Brantes [ par Véronique Le Lous ]
Le 16 juillet 2011, Yvanne Raffin inaugurait son Auberge de Brantes, qu'elle a reprise depuis le 10 décembre 2010. 300 personnes étaient présentes pour l'apéritif de bienvenue. Parmi elles se trouvaient Marie Claire Duval (ancienne propriétaire), Roland Ruegg (maire de Brantes), et Pierre Meffre (maire de Vaison-la-Romaine). À tour de rôle, ils ont pris la parole et chacun a pu vanter les qualités d'Yvanne, son courage, sa bonne humeur et son éternel sourire.
Après les discours de chacun, un repas était offert. Près de 200 personnes ont pu apprécier les différentes salades composées et des grillades dans une ambiance musicale animée par un disc jockey. C'était aussi, ce jour-là, l'occasion de présenter les expositions d'été. Les convives ont pu admirer les « photos de pays » de trois photographes : Hervé Detterer, Catherine Schrepel et Frédéric Coulet. Il y avait aussi des peintures de Nathalie Weber exposées, beaucoup découvraient son talent et appréciaient ses toiles. Ce fut une soirée très agréable. Mais l'auberge organise aussi des soirées à thème. C'est ainsi qu'Yvanne vous convie à la soirée brésilienne qui aura lieu le samedi 8 octobre. Repas et ambiance typique du Brésil devraient vous faire passer un très bon moment. |
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![]() Thierry Thibault, Marie-Claire Duval, Yvanne Raffin, Roland Ruegg, Pierre Meffre Cliquez sur la photo pour l'agrandir et en voir plus |
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Fête votive [ par Yves Tardieu ]
Rarement, les responsables du Comité des fêtes ont scruté le ciel comme cette année. Si l'inquiétude a été de mise pendant quatre jours, les cieux ont été finalement cléments, permettant le déroulement des soirées par un temps doux. Comme elle l'avait fait pour la première fois l'année dernière, la municipalité avait dévié la circulation : ces quatre soirées sans voiture sur la place ont été une nouvelle fois appréciées.
C'était mal parti le vendredi 5 août pour l'aïoli ! À peine la mise en place des tables était-elle terminée, avec nappe, verres et couverts, qu'une averse détruisait tout... À refaire, mais cette fois sans nappe. En revanche, au moment du service, il faisait bon et cette température clémente a duré toute la soirée. La place était bondée, avec plus de 420 repas servis. Le menu était habituel, la réussite aussi avec un aïoli « bien dosé » et un service dynamique et efficace. La soirée s'est prolongée avec l'orchestre Show dance Bonaz. Si la voix et la tenue du chanteur ont suscité des commentaires et des réserves, force est de constater que la piste de danse n'a pas désempli jusqu'à deux heures du matin, signe d'un bal réussi. Le samedi, concours de boules et bal étaient au menu. Le rassemblement de motos anciennes, annoncé dans les dépliants et faisant suite à celui de l'année dernière n'a pu être assuré, Gérard Blin, sa cheville ouvrière, étant décédé. Le bal était proposé par Mélody Show : Bernard Matois, que beaucoup de Villadéens connaissent, anime les bals depuis fort longtemps. Il chante, accompagné par un « dj » et avec deux chanteuses. Ils ont assuré une vraie présence vocale toute la soirée. L'orage de la nuit a épargné le bal du samedi, mais la longue pluie de dimanche a retardé et réduit le concours de boules, obligé les Ringards à déplacer leur loto à la salle polyvalente. Le succès fut au rendez-vous avec une salle pleine, il fallut même ouvrir la salle des associations pour accueillir tout le monde. Les Ringards avaient trouvé de nombreux et beaux lots et exhibaient un magnifique ticheurte rose. Le retour sur la place, dans une atmosphère rafraîchie par la pluie, mais très agréable, a permis de découvrir, à l'heure de l'apéro, un groupe imprévu..... Le bal était animé par Orphea. Beaucoup de matériel, beaucoup de musiciens et chanteurs ; souvent, c'est un dispositif assourdissant que les orchestres proposent dans ces circonstances. Ce ne fut pas le cas : l'orchestre s'est adapté aux contraintes du lieu, n'a installé qu'une partie de son matériel et l'a très bien réglé. Il a offert une prestation de bonne qualité et permis aux conversations de se dérouler, aux amateurs d'écouter et aux danseurs de danser. Malheureusement, une bagarre a gâché la fin de la soirée. Quelques personnes extérieures à Villedieu, un peu tout le monde d'éméché (franchement bourré...) et une maigre étincelle ont suffi. Même si rien de grave ne s'est vraiment passé, pas de blessures par exemple, et même si les anciens se souviennent de bagarres plus fréquentes et plus graves, c'est bien dommage. Pour la journée du bar le lundi, le soleil était revenu, ainsi que les habituels Petits cochons, égaux à eux-mêmes. Là encore une soirée réussi, avec l'intermède du tirage de sa traditionnelle tombola par le Comité des fêtes. |
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![]() Une place bondée, au premier plan, Robert Romieu ![]() Au service du vin, Olivier Sac... Cliquez sur une photo pour les agrandir et en voir plus |
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Dimanche d’août, soir de fête au village [ par Agnès Brunet ]
À sept heures du soir, une bande de gais lurons, de rose et noir vêtue, investit la place et nous entraîne dans sa bonne humeur.
Ils arrivent de Grenoble petite fanfare échappée d’une itinérance en vélo, et de passage à Villedieu. Les Pinkitblack nous ont réjouis dans une palette très étendue de styles musicaux : variétés, musiques traditionnelles, bandas, etc. Ils chantent et dansent accompagnés de la trompette, de la clarinette, du saxo et d’un trombone... avec une gaîté que nous avons partagée. |
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Loto des Ringards [ par Jérémy Dieu ]
Pour la deuxième année consécutive, l'association des jeunes de Villedieu Les Ringards organisait son loto estival. Devant le succès de la première édition, il était prévu de remettre ça sur la place du village, animant ainsi un après-midi de la fête votive. Rendez-vous était donc pris le dimanche sept août à 16 h 30. Mais la météo en avait décidé autrement. Après la pluie qui s'est abattue sur les Olympiades en juin dernier, c'est le loto qui tombe à l'eau.
La manifestation a donc été transférée à la Maison Garcia et c'est avec un grand plaisir que l'équipe des tee-shirts roses (référence au nouvel uniforme des ringards offert pas la crêperie La Remise) a accueilli un public venu en masse passer ce moment de convivialité. Le loto en lui-même a été une vraie réussite, les quines bien remplis et des lots conséquents avec en gros lot un voyage en Espagne offert pas le Café du centre. Cet article est l'occasion de remercier encore une fois les nombreux participants à ce loto, les membres de l'association pour leur dynamisme ainsi que les généreux donateurs, particuliers et professionnels tels que les commerces de Villedieu, et de donner rendez-vous à tous les Villadéens et touristes pour un nouveau loto l'année prochaine sous le soleil exactement. Mais l'été ne s'arrête pas là pour Les Ringards : soirée concert improvisée, le 27 août au skate-park. Les membres de l'association sont simplement venus soutenir leurs amis musiciens de Villedieu et d'ailleurs. Trois groupes sont intervenus ce soir-là, sous des airs de rock et de punk, toujours dans la bonne humeur, pour clôturer cette saison ringarde. |
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![]() Jérémy Dieu et Martial Arnaud au micro et à la balotte Cliquez sur la photo pour l'agrandir et en voir plus |
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Journée des Arts [ par Marg Flint ]
Le jour a commencé très tôt le matin pour certains Villadéens, ceux qui préparaient la place pour les exposants et ceux qui cherchaient un bon emplacement pour monter leur étal. Il faisait très frais à six heures du matin et les réverbères étaient toujours allumés.
Avec un ciel un peu nuageux et quelques petites gouttes de pluie vers huit heures, cela ne présageait rien de bon pour notre fête. Mais, très vite, les nuages ont laissé la place au soleil qui a percé, et avec le beau temps, les gens ont commencé à arriver. On ne pouvait pas dire que les rues grouillaient de monde, mais on a pu observer un défilé permanent durant toute la journée, sauf à l'heure du déjeuner, bien entendu, où la place était pleine de personnes trop occupées à manger et à boire avec des amis, pour s'intéresser à l'exposition ! C'était un bon moment où la majorité des exposants a profité du calme pour prendre le repas proposé par Le Comité des fêtes. Parmi ceux qui exposaient, venant d'aussi loin que Grenoble, Le Pontet et Apt, il y avait des peintres, divers stands d'artisanats et quelques artistes de ferronnerie qui présentaient des oeuvres novatrices et originales. Bien que le nombre de participants fût moindre par rapport aux autres années (seize inscrits), Villedieu était bien représenté avec six exposants. Il paraît qu'il existe pas mal d'esprits créatifs dans notre joli village ! Le reste de la journée s'est déroulé tranquillement dans l'ambiance conviviale et sympathique. Vers 18 heures, les exposants, fatigués après leur longue journée, quand même satisfaisante, ont démonté leur stand et ont remballé leurs oeuvres d'art tandis que l'orchestre se préparait pour le prochain événement de la soirée, le début d'une autre belle réussite !
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![]() Les peintres exposent ![]() Huguette Louis et ses patchworks Cliquez sur une photo pour les agrandir et en voir plus |
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Auberge espagnole
La municipalité a pris l’initiative d’une auberge espagnole pour le premier mercredi de septembre. Même si les vendanges étaient commencées pour certains, la place s’est remplie progressivement et environ 140 personnes ont partagé ce qu’elles avaient apporté. Quatre tables servaient à constituer le buffet qui s’est rempli au rythme des arrivées. Chacun ensuite s’est servi de ce qui lui plaisait. Certaines bouteilles ou certains mets plus rares ont été également partagés entre amis. En tout cas, dans cette situation, on est sûr de bien manger !
Le temps était de la partie et l’animation musicale, de qualité, a contribué à la réussite de la soirée. Fred Blisson au chant et au clavier et Rémi Bioules, qui était déjà présent sur la place avec Les petits cochons, ont fait danser mais ont aussi proposé un répertoire de chansons qui a plu à tout le monde. D’après le maire, il n’y a aucune raison de ne pas recommencer l’année prochaine devant cette première réussie. Le premier mercredi de septembre, à la veille des vendanges et de la chasse marque la fin de l’été avec la rentrée scolaire et l’arrière saison touristique. Cette manifestation peut s’organiser facilement et permettre à chacun de retrouver tout le monde, amis ou simples connaissances et de sympathiser avec de nouvelles personnes. |
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La Prévoyante à l’œuvre [ par Yves Tardieu ]
Le samedi 10 septembre était le 4e samedi de permanence de Jean-Jacques Favergeon pour la vente des cartes de la société de chasse La Prévoyante pour la nouvelle saison. On le voit ici avec Gabriel « Bibi » Charrasse, Gérard Blanc et Matteo, 2 ans et demi.
Gérard Blanc, 22 ans, est semble-t-il le plus jeune sociétaire, Maxime Roux serait le plus âgé. Ce sont 54 cartes qui ont été vendues à ce jour. Ces cartes donnent le droit de chasser sur le territoire de la commune. C’était la veille de l’ouverture générale le 11 septembre. Les échos reçus de cette journée d’ouverture insistent sur la chaleur et sur des tableaux de chasse fort limités : « Bof, j’ai fait un perdreau ». À noter que la fermeture générale est pour le dimanche 8 janvier et qu’il y aura des lâchers de faisans et de perdreaux les 9 octobre, 11 novembre et 18 décembre. |
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Fin d’été arrosée pour Les Ringards
La météo n'ayant pas été au rendez vous des Olympiades organisées par l'association Les Ringards, le concert prévu ce soir là n'a pu avoir lieu.
Le 27 août, les Ringards ont décidé de clore leur défilé printemps-été en réorganisant cette soirée au stade. Les groupes qui n'avaient pas pu jouer étaient conviés. Le barbecue et la buvette étaient remis en service. La soirée organisée au dernier moment (« à l'arrache » diraient les Ringards), avait fait l'objet d'une publicité limitée (une affiche sur la place et une invitation sur Facebook). Malgré tout, les aficionados et plusieurs Vaisonnais étaient présents. La soirée s'est déroulée au son de différents thèmes musicaux et en dégustant de bonnes grillades. Encore une fois le challenge était gagné pour les Ringards. |
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Une nouvelle rentrée [ par Aurélie Buisset ]
Le 5 septembre 2011, les enfants ont repris le chemin de l’école avec un soleil radieux. Ils ont retrouvé la directrice et institutrice des CP et des CE 1 Ghyslaine Belœil, Christine Hecquet institutrice des CE 2, CM 1 et CM 2 qui est remplacée le jeudi par une nouvelle institutrice Mme Mathevet.
Cette année, l’école de Villedieu compte de nouveaux enfants dont certains arrivent du Palis, petite école qui vient malheureusement de fermer ses portes. Nous leur souhaitons la bienvenue ainsi qu’à leur famille. En ce qui concerne la maternelle, nous souhaitons la bienvenue à la nouvelle institutrice, Fabienne Bichaud, qui était dans une école des Landes et a rejoint Mireille Straet pour l’éveil de nos petits bouts de chou. Et enfin, nous remercions, pour les repas préparés tous les jours, Évelyne Bouchet et Martine Fauque. |
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Découverte de la vendange
« Au creux des collines gazouille une belle rivière poissonneuse.
À flanc de coteau dansent les vignobles parfumés. Septembre grésille sous un soleil ardent tandis que le silence impalpable se rompt ci et là pour accueillir les claquements des sécateurs et les ronflements des tracteurs. Les vendanges rassemblent les couples espagnols, les ouvriers polonais, les pauvres bougres cherchant à glaner quatre sous et les jeunes gens forcés de payer leur loyer. Les grappes lourdes de sucre tombent dans les seaux. Les doigts gourds, le dos courbé et le gosier brûlant je comprends pourquoi la vigne est le meilleur symbole du travail des hommes et d'un salaire gagné à la sueur de leur front. Tandis que mes mains gardent la cadence j'imagine le nombre incalculable de bouteilles de vin qui sortiront des caves, garniront les tables -celles des particuliers et celles des restaurateurs. Je me promets de ne plus avaler une gorgée de ce nectar sans penser à ce que j'expérimente durant cette saison. Comme pour toute chose, il y a la croyance d'une part et, l'expérience de l'autre. Tenez, je vois bien mes anciennes collègues, talons aiguilles et rouge aux lèvres, croire que faire les vendanges c'est bucolique, amusant, qu'on boit du matin au soir et que toutes les nuits on s'endort doucement ivres sur les tables ou encore que de jolies dames retroussent leurs jupes fleuries pour écraser sous leurs mignons petons les raisins divinement consentants. Voici comment la croyance brode des idées, façonne des images voire fabrique des dogmes qui peuvent être à dix mille lieues de la réalité présente. Venez et voyez vous-mêmes au cœur de la vigne ce qui s'y passe. [...] » La suite de cette « plume de septembre » de Joëlle Dederix sur son site : http://www.joelledederix.com/biblio-plume.html |
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LA VIGNE, LE VIN ET L'OLIVIER |
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XIXe chapitre d’été [ par André Dieu ]
C'est sous un soleil de plomb qu'a débuté le 13 août le XIXe chapitre de la vénérable Confrérie Saint Vincent de Villedieu.
Les confrères se sont retrouvés de bonne heure pour se répartir les tâches : une équipe à la Maison Garcia, une autre au jardin Clapier afin que la fête se déroule pour le mieux. La messe, célébrée par le père Doumas prieur de la confrérie, et animée par quelques membres du chœur européen avec Claude Poletti à l'orgue, ouvrait la cérémonie. Une prestation supplémentaire cette année, Pierre-Michel Lemoine, nous a ravis avec son tambourin et son galoubet. Au début de l'office, une petite cérémonie permettait à la confrérie d'accueillir trois nouveaux membres. En effet, lors de l'assemblée générale, il avait été décidé de modifier les statuts de la confrérie dans le but d'accueillir des vignerons extérieurs à Villedieu. Les trois nouveaux chevaliers sont membres de commission ou du conseil d'administration de la cave. Le recteur, Jean Dieu, procédait donc à l'adoubement de Yves Chauvin de Vaison, Laurent Schneider et Sylvain Tortel, tous deux de Buisson. Après la Coupo Santo, chantée sur le parvis de l'église, l'assistance s'acheminait vers le jardin Clapier pour l'intronisation de onze nouveaux chevaliers : personnalités de la filière vin, musiciens, restaurateurs, partenaires et membres du personnel de la cave. Tous ont promis de « toujours le Villedieu défendre et éternellement l'aimer ». Ainsi sont devenus chevaliers de la confrérie Saint Vincent de Villedieu : Didier Roure, directeur du Crédit Agricole de Vaison, Claude Saintivux membre d’une confrérie bachique belge, Philippe Charpentier, voisin et ami de « Titin » et Christiane Bertrand, pharmacien en Belgique, Jean-Marie Lombardi, musicien, trompettiste, Pierre-Michel Lemoine, tambourinaïre, félibre convaincu, Jean Coutarel, tambourinaire professionnel, félibre également, Julie Jupin, secrétaire commerciale à la cave de Villedieu, Pierre Goulanski, inspecteur des douanes au service viticulture, Marie-Françoise Humbert, grossiste en vin à Forgeux, Claudette Arnaud, restauratrice à Saint-Roman de Malegarde, connue de tous pour ses talents culinaires, Joël Ratinet, responsable de la Chaudronnerie et Tuyauterie Industrielle à Sorgues. Après l'apéritif, tous les convives se retrouvaient à la maison Garcia pour le repas servi par les confrères et concocté par le traiteur Marty venu d'Arles. Jean-Marie Lombardi, tout nouveau chevalier, assurait brillamment l'animation musicale de la fête avec des interventions imprévues de notre ami Jean Housset et son saxo alto. |
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![]() Les intronisés ![]() Philippe Charpentier a offert à Lucien Bertrand un magnifique tracteur (vert à roues jaunes...) Cliquez sur une photo pour les agrandir |
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Ban des vendanges
Le samedi 3 septembre, Yves Chauvin, Claude et Pierre Cellier, André Bertrand, Alain Martin, Marcel Giraud et Jean Dieu ont représenté la confrérie Saint-Vincent à la traditionnelle proclamation du ban des vendanges à Avignon.
Cette cérémonie, organisée par les Compagnons des Côtes du Rhône, regroupe toutes les confréries bachiques, et les autres... Les confrères montent la rue de la République jusqu’au rocher des Doms rejoindre la vigne qui est bénie par les autorités religieuses avant la messe à Notre Dame des Doms. Dégustation publique et grand concert de rock ont conclu cette journée qui avait pour invité d’honneur, cette année, le Québec. |
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Première récolte [ par Aurélie Macabet ]
La cave a rentré les IGP blancs (indication géographique protégée, anciennement appelée vin de pays) les 23, 24, 25 et 29 août, environ une bonne semaine d’avance par rapport à 2010.
Nous avons eu 199 980 kilogrammes de raisins répartis comme suit : - 166 270 kilogrammes de chardonnay avec un degré moyen de 13,4° - 28 220 kilogrammes de viognier avec un degré moyen de 12,7° - 5 490 kilogrammes de roussanne avec un degré moyen de 11,5° Vendangée à la fraîcheur, dès cinq heures du matin jusqu’à midi, la récolte s’est effectuée sous le beau temps. Les raisins étant beaux et sains, le vin s’annonce très prometteur. Banane… agrume…tilleul ?, vous pourrez découvrir les arômes et le nouvel habillage des bouteilles du millésime 2011 au cours de la soirée festive du vendredi 21 octobre, dans les locaux de la cave coopérative à partir de 18 heures. |
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Le « Chalet bio » [ par André Dieu ]
Aussitôt rentré de Nouvelle-Zélande où il a passé plusieurs mois, Martial Arnaud s’est très vite remis dans le « bain » de son activité de vigneron. En effet, c’est début juillet que l’on a pu voir à la Croix de Granier et pour la troisième année consécutive, le « chalet bio » réouvrir ses portes avec une amélioration dans l’aménagement de ce petit cabanon en bois. Une petite aire de pique-nique au milieu des vignes permet aux visiteurs de déguster et apprécier les produits de la Ferme des Arnaud.
C’est avec une fierté bien justifiée que Martial a présenté et proposé aux visiteurs ses produits tels que le jus de raisin qui a obtenu la médaille d’or 2011 au concours général agricole de Paris, l’huile d’olive qui a remporté une médaille d’argent à ce même concours, et d’autres tentations gourmandes comme la tapenade, les olives et, bien sûr, pour accompagner tout ça, du vin de sa production. |
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Coup de cœur (encore !) [ par André Dieu ]
Quatre ans après le « coup de cœur » au guide Hachette obtenu par les vignerons de Villedieu-Buisson pour son Côtes du Rhône villages 2007, la cave vient de recevoir la même distinction pour son Côtes du Rhône rosé cuvée des templiers 2010.
Très aromatique, souple, avec une robe brillante, il vous séduira si vous ne l'avez pas encore dégusté. Félicitations aux vignerons de Villedieu-Buisson pour cette nouvelle récompense qui s'ajoute à la longue liste des médailles obtenues lors des concours de cette année 2011. |
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CHRONIQUE MUNICIPALE |
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À la découverte de notre village [ par Olivier Sac ]
Lundi 25 juillet 2011, la commune de Villedieu et l'Office de tourisme intercommunal du Pays Vaison-Ventoux ont organisé, cette année encore, une « visite découverte » et un apéritif d'accueil dans notre village. Les touristes et les Villadéens avaient rendez-vous à 18 heures, devant la mairie, point de départ de cette « balade accompagnée » dans le village.
Pour l'occasion, Maxime Roux avait revêtu son costume de guide touristique. Il a brillamment commenté les curiosités de Villedieu : les remparts, la maison des templiers, le « château », l'église, la fontaine, les lavoirs, les sources ont été passés au crible. Plus aucun élément de notre patrimoine n'a désormais de secret pour la soixantaine de visiteurs attentive et heureuse de suivre un accompagnateur intarissable, qui a su répondre à toutes les questions. Aux alentours de 19 heures, les participants ont été accueillis par Michael Shellard, directeur de l'office de tourisme et par un discours de bienvenue prononcé par Pierre Arnaud, premier adjoint, dans le magnifique cadre du jardin Régine Clapier. Un apéritif a ensuite été servi. Les visiteurs ont pu déguster les vins et les produits locaux proposés par Yvan Raffin pour le domaine des Adrès, par Jonathan Fauque et Thomas Bertrand pour la cave des Vignerons de Villedieu et Buisson, par Denis et Paul Tardieu pour le domaine Denis Tardieu et par Pierre Arnaud, lui-même, pour la Ferme des Arnaud. La commission municipale de la vie économique, représentée par Majo Raffin a proposé une délicieuse citronnade, bien fraîche, et quelques toasts variés, dont Majo a le secret. La rencontre s'est achevée dans la bonne humeur par la distribution des brochures décrivant les diverses animations et festivités de l'été à Villedieu et dans les autres villages du Pays Vaison-Ventoux. |
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Histoire mystérieuse [ par Yves Tardieu ]
La municipalité avait organisé un repas sur la place en juin 2010 pour fêter la réparation de l’horloge. Le mécanisme avait été entièrement restauré et tout le monde était fier de revoir le beffroi remplir sa fonction en conservant un système aussi ancien...
Au bout d’un mois, c’était la panne. L’employé municipal a vite donné sa langue au chat et les employés remplaçants, toujours intéressés, ont essayé, mais n’y sont pas arrivés. Maxime Roux est monté plusieurs fois, l’horloger, Roy Baierlein, qui avait réparé et remonté le mécanisme, régulièrement sollicité par Jean Marie Dusuzeau, ne voyait pas d’où le problème pouvait venir. D’hypothèse en essai et d’essai en hypothèse, la panne se prolongeait même si de temps en temps, une tentative laissait espérer une réussite. Du poids a été rajouté au balancier, une planche a été remise pour « parer » les coups de vent, rien n’y a fait. L’hypothèse suivante, embêtante, car la réparation serait difficile et coûteuse, était que, pour une raison inconnue, c’était les aiguilles elles-mêmes, ou plutôt leur axe, qui « bloquait ». Au début de l’été, Roy Baierlein et Jean Marie Dusuzeau ont donc décidé de faire tourner uniquement le mécanisme, en désolidarisant les aiguilles et la sonnerie. Il fonctionnait parfaitement à l’atelier, il continue in situ. Ils ont ensuite testé la cloche seule. Pendant plus d’un mois, l’horloge a tourné ainsi. Beaucoup ont cru qu’elle était totalement opérationnelle. Grâce aux feuilles des platanes, on ne voyait pas que les aiguilles ne bougeaient pas... À la mi-août, l’horloger est revenu. Nettoyage, graissage, remise en action des aiguilles et c’est là qu’est le mystère. Depuis tout marche, alors qu’aucune réparation nouvelle n’a été faite. Régulièrement remontée par André Dieu et Jean Marie Dusuzeau l’horloge marche depuis plusieurs semaines sans que personne ne sache précisément pourquoi elle ne marchait plus... « Pourvu que ça dure ! » |
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Boules [ par Yves Tardieu ]
Le samedi 27 août, le désormais traditionnel concours de boules des élus de la Copavo a eu lieu dans la vallée du Toulourenc. Le concours s’est déroulé à Saint-Léger du Ventoux et le repas à Brantes.
Villedieu et Buisson faisaient partie des communes représentées et le reporter de La Gazette a préféré souligner la qualité de leur coup de fourchette plutôt que leur hypothétique qualification pour le mondial de pétanque de La Marseillaise. En effet, il faut bien avouer que si les deux équipes ont joué avec sérieux et enthousiasme, elles ont été dépassées par de plus entraînées qu’elles. Rasteau, Saint-Léger du Ventoux et Puyméras sont montées sur le podium cette année. Si c’était la première participation d’une équipe complète de Saint-Léger, les victoires des professionnels de Puyméras ou Rasteau ne sont pas nouvelles. En tout cas, la triplette villadéenne s’est promis de s’entraîner pour l’année prochaine et de faire mieux, même si elle est revenue avec une coupe... Ce concours annuel permet en tout cas aux conseillers municipaux des 17 communes (toutes ne participaient pas, cette année il y avait 10 équipes) de passer un moment ensemble, de se retrouver ou faire connaissance, dans une atmosphère bon enfant. Nos villages sont proches, partagent beaucoup de choses et les discussions, les coups bus et les bons moments partagés ne peuvent faire de mal à personne. |
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Débat autour de l’arbre
La municipalité va engager des travaux dans la rue des Écoles et la rue des Espérants. Ce projet a été présenté en réunion publique au mois de février mais de nombreuses personnes en ont eu connaissance plus tard. Ce projet a suscité pendant l’été des interrogations et La Gazette se fait aujourd’hui l’écho de la démarche entreprise par plusieurs gazetteux concernant un arbre. Le projet prévoit la réfection entière de la rue des Espérants entre l’école et le bar avec la suppression de la cour nord de l’école. Il prévoit l’arrachage de l’arbre qui est dans cette cour. Le conseil municipal a été sollicité pour « sauver » cet arbre. La Gazette a interviewé le maire pour en savoir plus sur les travaux et sur la réponse donnée à cette demande.
La municipalité va engager des travaux dans la rue des Écoles et la rue des Espérants. Ce projet a été présenté en réunion publique au mois de février mais de nombreuses personnes en ont eu connaissance plus tard. Ce projet a suscité pendant l’été des interrogations et La Gazette se fait aujourd’hui l’écho de la démarche entreprise par plusieurs gazetteux concernant un arbre. Le projet prévoit la réfection entière de la rue des Espérants entre l’école et le bar avec la suppression de la cour nord de l’école. Il prévoit l’arrachage de l’arbre qui est dans cette cour. Le conseil municipal a été sollicité pour « sauver » cet arbre. La Gazette a interviewé le maire pour en savoir plus sur les travaux et sur la réponse donnée à cette demande. La Gazette : Quand les travaux ont-ils été décidés ? Le maire : Lorsque nous avons été élus, nos prédécesseurs avaient inscrit dans un projet de financement de la région une étude pour la « rénovation d’espaces publics dans le centre urbain » qui concernait apparemment la rue des Écoles et la rue des Espérants. Nous avons trouvé l’idée intéressante. Nous avons réalisé l’étude, financée à 80 % par la région et obtenu une subvention importante de la région pour les travaux. La Gazette : Était-il possible d’insérer cet arbre dans le projet ? Le maire : Oui bien sûr. On pouvait imaginer un projet avec l’arbre. Le bureau d’études que nous avons choisi a proposé un projet sans l’arbre. Comme nous en avons longuement discuté en conseil municipal, ils ont justifié leur proposition par des raisons esthétiques et techniques. Le conseil a fini par se ranger à leur avis à la majorité. Il y a toujours eu des « défenseurs » de l’arbre au sein du conseil. La Gazette : L’arbre va libérer un grand espace. Y a-t-il quelque chose pour le remplacer ? Le maire : D’abord, il faut se rendre compte que c’est un projet global qui crée une nouvelle place, une nouvelle entrée pour l’école et reprend les parkings et les rues. Il n’y a rien à la place de l’arbre au sens strict, mais on peut dire qu’à peu près au même endroit il y aura un mât d’éclairage assez haut et un emplacement pour les commerces ambulants. En effet, le traitement de la rue qui longe le bar, avec la végétalisation des murs hauts et gris auxquels nous sommes habitués, les empêchera de continuer à s’y installer. Sur la nouvelle place, il y aura deux nouveaux arbres. La Gazette : Comment cette demande de « sauver l’arbre » a-t-elle été reçue par le conseil municipal ? Quelle décision a été prise ? Le maire : J’ai soumis cette demande au conseil municipal du 1er septembre. Une longue discussion a prolongé celles que nous avions déjà eues. Le conseil a beaucoup hésité et n’a pas modifié le projet. Il était difficile de revenir en arrière, car, pour tenir compte des délais liés aux subventions, les marchés étaient passés avec les entreprises depuis la fin juillet. Il aurait fallu consacrer beaucoup de temps, et de l’argent, pour reprendre le travail préparatoire de maîtrise d’oeuvre sur les terrassements et le projet d’éclairage public. Il faut dire que les arguments apportés par ce courrier étaient nouveaux. J’ai toujours connu cet arbre qui est plus vieux que moi et je n’avais jamais entendu que c’était un épicéa, y compris dans les discussions récentes. Et personne n’avait jamais eu l’idée qu’il avait quelque chose à voir avec la biodiversité. Ceux d’entre nous qui y étaient attachés l’étaient pour des raisons sentimentales : il est grand, ancien et près de l’école où nous sommes allés. Par ailleurs, une partie du conseil est resté favorable au projet initial, supprimant l’arbre, y voyant un projet cohérent. La Gazette : Vous avez organisé une réunion publique au mois de février. Si cette lettre vous était parvenue à ce moment-là, cela aurait-il eu une influence sur le projet ? Le maire : Ça aurait pu, car on était encore dans la phase d’étude. D’ailleurs, le projet final a tenu compte d’une objection faite à la réunion publique. Un « miroir d’eau » était prévu sur la place et il a été abandonné devant les critiques, justifiées, portant sur son entretien. À cette réunion, nous avons projeté et distribué les documents montrant le projet. Personne n’a réagi sur l’arbre et personne n’est venu nous en parler dans les semaines qui ont suivi alors que cela a été le cas pour d’autres aspects du projet (emplacement des WC, déplacement du boulodrome, etc.) La Gazette : Parkings, boulodrome, beaucoup de Villadéens se posent des questions là-dessus. Y aura-t-il toujours le même nombre de places ? Le maire : Pour le boulodrome, le projet prévoit de le déplacer. Là encore, il faut avoir une vue d’ensemble. Le principal apport du bureau d’études a été sa réflexion sur la place de l’école dans le village. La façade de l’école, qui donne dans la rue des Espérants, n’est pas une entrée. L’entrée est une porte latérale dans un portail, sans véritable place et dans un ensemble (préau et mur) qui a fortement vieilli. Leur idée qui a séduit instantanément le conseil (mais aussi les participants à la réunion publique) est de transformer ce lieu, avec une véritable entrée à la place du préau, un abri extérieur et intérieur... L’image « d’ambiance » ci-dessous donne une idée du projet. La conséquence de cette création est que la banquette en face devienne un espace public, de jeu, piétonnier. Cet espace devient donc aussi le boulodrome. Il y a eu aussi une pétition pour « sauver » le boulodrome, mais celui-ci n’a jamais été menacé. S’agissant des parkings, la création d’une placette rue des Espérants y supprime le stationnement actuel. Cela représente douze véhicules, plus un dans la rue de l’École en face du bar. Ces places sont regagnées sur le parking au-dessus de l’école, aménagé, avec des places en épi marquées au sol. Globalement, il n’y a pas de perte. En revanche, c’est un peu plus loin et tout le monde est réticent devant la marche. La Gazette : Quand les travaux doivent-ils commencer ? Le maire : Le chantier commencera au début des vacances de Toussaint. Il occasionnera des perturbations importantes pour les riverains et pour l’école. Une réunion est organisée le mardi 4 octobre à 18 h pour expliquer les contraintes du chantier et son déroulement. Les travaux qui sont faits cet automne concernent : la rue des Espérants entre le bar et l’école, le boulodrome actuel, la rue des Écoles entre la place et l’école, le parking au-dessus de l’école, les poubelles au-dessus de l’école et les WC publics, rénovés et mis à la norme. Une deuxième tranche comprenant le reste des parkings et l’entrée de l’école devra être réalisée plus tard en fonction des moyens financiers. Cette première tranche représente des travaux importants. Ils sont financés à 80 % par des subventions de la région, du département et de l’état. Le coût pour la commune sera aux environs de 50 000 €. La Gazette : Merci pour ces explications. Le maire : Je voudrais rajouter que je trouve normal que des personnes pétitionnent pour se plaindre ou revendiquer quelque chose, même si une partie de ceux qui ont signé pour le boulodrome l’a fait en croyant qu’il serait supprimé et qu’une partie savait parfaitement qu’il ne le serait pas. Il y a eu peut-être une petite manip... Le conseil municipal a fait ses choix. C’est normal aussi. Tout ça s’est fait après beaucoup de discussion, une réunion publique (et la salle Bertrand était pleine), une explication en conseil d’école. Bref, l’avenir dira si on s’est planté, mais on a travaillé, plutôt correctement je crois. |
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Employé municipal [ par Yves Tardieu ]
Aimé Zammit est encore employé de la commune même s’il est absent depuis un an et demi maintenant. Les règles de la fonction publique territoriale s’appliquent à son cas et il pourrait revenir travailler à Villedieu un jour. Il est donc remplacé temporairement. Pendant l’hiver et le printemps, Grégory Spengler ou Alain Jean ont fait les remplacements.
Cet été, Joël Bouchet, le fils d’Évelyne et Serge, qui a terminé ses études en juin et que l’on voit sur cette photo, a travaillé avec Gilles. Il continue, mais avec des embauches précaires, généralement pour un mois. La commune a également fait travailler Bruno Spata pour la récolte d’olives et Noël Magne pour des travaux de peinture. |
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Familles à énergie positive
La Communauté de communes Pays Vaison Ventoux (Copavo) est une des collectivités marraines du défi Familles à énergie positive lancé dans le Haut-Vaucluse par le Ceder en partenariat avec le Pays Une Autre Provence.
L’objectif est de faire réaliser à des familles volontaires 8 % d'économie sur leur consommation totale d'énergie (éclairage, chauffage, ...). Ces 8 % sont un minimum, les gagnants de certaines régions arrivent jusqu'à 46 % d'économie ! Cet événement, qui se déroulera du 1er novembre 2011 au 1er mai 2012, se veut également « ludique et convivial » . Tout au long du défi, des moments d'échange seront proposés, notamment au travers de trois rencontres qui seront l'occasion de partager des astuces au sein des équipes, et aussi de participer aux animations proposées (jeux, quizz, expositions…). Le principe est de constituer des équipes regroupant plusieurs familles (environ une dizaine de foyers par équipe, sachant qu'une personne peut représenter un foyer). Pour participer, il est possible : - de proposer votre équipe au Ceder si vous connaissez déjà plusieurs familles désireuses de participer avec vous (des amis, votre famille élargie, des collègues, les membres de votre association…) - de proposer directement la candidature de votre famille seule au Ceder, pour rejoindre d'autres foyers déjà inscrits afin de constituer une équipe. L'un des membres de chaque équipe sera désigné comme « capitaine » et sera formé par le Ceder. Il accompagnera et motivera son équipe pour faire un maximum d'économies d'énergie au travers d'écogestes en électricité, chauffage et eau. Cette démarche se fait uniquement sur le comportement et non sur des investissements. Les inscriptions sont ouvertes. Rendez-vous directement sur haut-vaucluse.familles-a-energie-positive.fr ou par téléphone au Ceder (04 90 36 39 16) ou encore par courriel à faep@ceder-provence.org Source : Copavo |
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Trions pour le téléthon
Du 3 novembre au 3 décembre 2011 dans toutes les communes de la Copavo, votre geste pour l'environnement devient aussi un geste pour la solidarité !
Pour la deuxième année, la Communauté de communes Pays Vaison Ventoux (Copavo) a décidé de s'engager aux côtés de l'Association française contre les myopathies en participant au 25e Téléthon qui aura lieu les 2 et 3 décembre prochains. Pour cela, la communauté de communes organise l'opération « Recyclons pour le Téléthon » avec l'ambition d'allier solidarité et protection de l'environnement. Chaque matériau récupéré par le biais de la collecte sélective devient une matière première secondaire pour sa filière de recyclage et a donc une valeur marchande. Pour contribuer au Téléthon, l'ensemble des matériaux collectés dans les poubelles de tri sélectif, du 3 novembre au 3 décembre 2011, dans toutes les communes de la Copavo, sera revendu aux industriels au profit du Téléthon. Chacun peut donc facilement contribuer au Téléthon par un geste simple effectué au quotidien : trier plus et mieux ! N'hésitez pas à demander le guide du tri sélectif à la Copavo si vous ne l'avez pas (ou rendez-vous sur www.copavo.fr). Il vous donnera des indications qui vous permettront de vérifier si vous triez bien tous les déchets qui peuvent l'être. L'opération concerne les emballages légers collectés dans les bacs à couvercle jaune, le papier dans les bacs à couvercle bleu et le verre dans les colonnes à verre. http://www.copavo.fr/cadre-de-vie-solidarite/dechets/dechets-a-recycler.htm Source : Copavo |
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Réservez votre bac à compost
Comme en 2002 et 2004, la Communauté de communes Pays Vaison Ventoux a relancé une campagne d'achat collectif de bacs à compost pour favoriser un jardinage plus naturel dans le territoire, et inciter chacun à réduire son volume de déchets. Grâce au principe de commande en nombre, et avec la prise en charge d'une partie du coût du composteur par la Copavo, le tarif proposé pour acquérir ce matériel est réduit pour le particulier.
Source : Copavo
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CONNAISSONS-NOUS BIEN NOTRE VILLAGE ? |
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Photo mystère
![]() Claude François et ses Claudettes ? Peu probable devant l’église de Villedieu... Alors qui est ce play boy aussi bien entouré ? Qui sont-elles si ce ne sont pas les Claudettes ? Quand cette photo a-t-elle été prise ? |
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ACTIVITÉS ET ACTEURS |
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Grain de folie [ par Yves Tardieu ]
Grain de folie est le nom du magasin que Natacha Boursier et Cyril Marcellin ont créé à Vaison après avoir vendu l’épicerie à Villedieu. Ils ont eu la possibilité de racheter un fonds de commerce et se sont installés au 12 avenue Jules Ferry à la place d’un salon de thé.
Les goûts de Natacha les ont amenés à créer une boutique de prêt-à-porter féminin. Ils sélectionnent eux-mêmes, tous les 15 jours, les vêtements chez des grossistes de différentes marques et ne sont pas, ainsi, prisonniers d’une seule d’entre elles. Ils cherchent des vêtements de qualité, de marques françaises et italiennes, à des prix abordables. Ils ont ouvert le 5 juillet, à la veille des soldes, après avoir imaginé et réalisé eux-mêmes la décoration. Ils sont pour l’instant plutôt satisfaits de leurs débuts, mais se donnent néanmoins une année complète avant de juger de leur réussite. Le magasin est ouvert tous les jours de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 30 à 19 h 30 sauf le dimanche et le lundi. |
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LE PALIS |
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La fête du Palis [ par Brigitte Rochas ]
Samedi 2 juillet, avec le soutien de la municipalité de Vaison, l'association des Amis de l'école du Palis a organisé la fête du quartier.
Dès 9 heures le matin, les bénévoles se retrouvaient dans la cour de l'école pour la préparation des légumes de la soupe au pistou que notre cuisinier, Bernard Sayou, ne tardait pas à mettre en train. Plus tard, les boulistes, accueillis par le club de la Boule vaisonnaise, sont venus disputer le traditionnel concours de boules ; ils étaient particulièrement nombreux cette année ! Certains d'entre eux, sans doute alléchés par la bonne odeur qui s'échappait de la cuisine, ont décidé de rester sur place pour le repas. À la nuit tombée, les danseurs rejoignaient l'espace libre et se laissaient entraîner par les rythmes changeants de l'orchestre Plein Sud Alan's. |
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![]() Palissois et amis à l’apéro Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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La fête de la moisson [ par Brigitte Rochas ]
Le dernier samedi de juillet, l'association du Caléu, fidèle à son habitude, proposait, dans la cour de l’école du Palis, un rappel du déroulement de ce moment fort de l'été à la campagne : la moisson.
Pour se mettre dans l'ambiance, une calèche attendait les curieux. Bientôt, la poussière du ventaïre qui s'élevait dans le ciel, ramenait les badauds devant l'aire de battage, puis les danses concluaient cette animation. Le repas du moissonneur était prêt à satisfaire les plus exigeants avec l'omelette froide et les délicieuses grillades. Les organisateurs soucieux du bon déroulement de la soirée ne ménageaient pas leurs efforts. La soirée continuait en musique jusqu'à une heure avancée. |
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Les éoliennes du Palis [ par Renée Biojoux ]
Au mois d'août 2011, Jean Brichet et son fils Guy, des Palissois attachés à leurs terres et leur patrimoine, ont eu l'idée de restaurer leur pompe à vent vieille de 130 ans.
Après sa grand-mère la noria (encore visible), cette éolienne avait pendant longtemps servi à l'irrigation grâce à son système de pompage, sa rigole et son bassin. Mais abandonnée, elle avait perdu la tête, et était devenue inutile. Alors, ses propriétaires ont voulu lui redonner vie en la restaurant. Un peu dépourvus, ne sachant trop que faire et comment s'y prendre, ils ont demandé l'aide de leur voisin, Robert Girard, bricoleur opportuniste toujours plein de bonnes idées. Avoir des idées est une chose, les concrétiser en est une autre et ce ne fut pas facile : refaire les pales d'une roue très abîmée, récupérée aux abords d'une maison du quartier, fabriquer un gouvernail en tôle pour remplacer celui d'origine en bois pourri, se hisser tout en haut d'un échafaudage de fortune. Ce ne fut pas une mince affaire que d'installer et fixer l'ensemble de ce mécanisme, somme toute très lourd quand il s'agit de le tenir à bout de bras. Mais victoire ! ELLE tourne, fièrement perchée sur son piédestal, son gouvernail face au vent. On ne peut qu'être admiratifs devant un tel travail et un si beau résultat. Ils auraient pu faire comme certains autres propriétaires : démolir à coups de masse ce que les anciens ont installé avec tant de peine et d'ingéniosité, disposant de moyens souvent précaires. Non ! ils ont réussi, non seulement à préserver, mais à faire revivre ce patrimoine légué par leurs ancêtres. L'eau ne coule pas encore. Ce sera pour 2012 quand le corps de pompe et le piston seront installés et de nouveau en fonctionnement. Bravo Jean, Guy et Robert ! Rendez-vous est pris pour l'année prochaine. |
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![]() La pompe à vent de la famille Brichet avant restauration Cliquez sur la photo pour l'agrandir et en voir plus |
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BUISSON |
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Apéritif d’accueil [ par Chantal Ayme ]
Le 18 juillet a eu lieu l'apéritif d'accueil pour les touristes et pour tous les Buissonnais qui ont bien voulu se joindre à cette sympathique manifestation.
Dans un premier temps, Françoise Richese, guide conférencière spécialiste de l'histoire des templiers, a offert une visite guidée. Ce moment agréable à partager avec ce guide nous a entraînés au cœur de notre village, au travers des ruelles, autour des remparts, avec une pause bucolique dans le jardin derrière l'église. On pouvait y apprécier la vue sur la vallée de l'Aygues et sur les villages environnants de la Drôme provençale avant de terminer par la visite de l'église. Un apéritif copieux, offert par la municipalité, attendait les visiteurs. Quelques stands étaient installés, parmi eux, la cave des Vignerons de Villedieu et Buisson dont les vins ont été bien appréciés, les légumes et fruits frais et savoureux de Nicole et Louis Ribaud, les melons de Claude Simoncelli, que nous avons dégustés pendant l'apéritif. Sandra Clark présentait ses bijoux mêlant originalité et fantaisie et notre tisserande, Dominique Lecronc, ses créations dont la publicité n'est plus à faire. Les hébergeurs en gîtes et chambres d'hôtes étaient présents et ont participé, eux aussi, à la réussite de cette soirée. |
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![]() Françoise Richese et une partie de l’assistance Cliquez sur la photo pour l'agrandir et en voir plus |
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Mickaël Sausse [ par Bernadette Croon ]
Michaël est né à Dijon le 13 novembre 1988. Il a été scolarisé à Villedieu ensuite à Vaison et au lycée Jean-Henri Fabre de Carpentras. De là, il a fait des études à Montpellier d'informatique et de psychologie, pendant une courte durée. Il s'était lancé dans la distribution des produits naturels Herbalife. Puis il a travaillé à Pizz' Ad Hoc à Vaison-la-Romaine. Ensuite, il a pris une pizzeria en gérance à Monteux.
En rentrant à Buisson dans la nuit du 1er au 2 mai 2011 une voiture, conduite par une personne sous l'influence de l'alcool, l'a percuté. Michaël a laissé sa vie dans cet accident, il n'avait que 22 ans. Ce garçon plein de vie aimait jouer du piano. Sportif, il faisait du basket-ball, quand il avait du temps, avec son petit frère. Il était toujours souriant, calme et ne cherchait jamais les conflits. Il laisse un grand vide pour sa famille et aussi pour ses amis. Le décès d'un jeune est pour tous très difficile à accepter. Appauline, sa sœur, m'a donné ces renseignements. Elle voudrait que les jeunes prennent conscience du problème de l’alcool au volant et des excès de vitesse. Les accidents n'arrivent pas qu'aux autres ! |
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Retrouvailles [ par Victoria Cerdan ]
C'est parti malheureusement du décès de Mickael Sausse. J'avais une photo de classe que j'ai mise sur Facebook pour permettre à ceux qui le voulaient de noter des mots, des pensées pour lui et sa famille.
Et de là, Timmy Fauque a proposé de se retrouver dans l'été avec tous les anciens élèves de l'école, ceux de la photo de classe. Traditionnellement, on se retrouvait l'été plutôt chez Anaïs Arnaud pour son anniversaire, mais depuis qu’elle a quitté la région cela se fait moins. Donc avec Timmy nous nous sommes chargés de contacter les anciens via Facebook et le téléphone. Après plusieurs changements, nous avons fixé la date au samedi 30 juillet 2011 en début de soirée au skate park de Villedieu. Tout le monde n'a pas pu venir, mais nous étions malgré tout nombreux. Il y avait de gauche à droite sur la photo : Timmy Fauque, Robin Sals, Martial Arnaud, Alexandra L'homme, Émilie Giraudel, moi, Jérémy Dieu, Simon Tardieu, Magalie Charron, Pier-rine Borel, Joris Lech et Cécile Charron. J'avais demandé à chacun d’apporter une boisson avec un salé ou un sucré. Tout le monde a joué le jeu. Donc grillades et apéro. Sur le groupe de départ, du monde s'est greffé, les amis(es) respectifs de chacun, les plus jeunes qui étaient aussi à l'école avec nous et certains jeunes habitant Villedieu en ce moment. Voilà bonne soirée pleine de rigolades et de nostalgie, beaucoup, beaucoup de souvenirs... On s'est promis de recommencer, le plus tôt possible, avec plus de monde. |
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PATCHWORK |
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École buissonnière [ par Marie-Henriette Nosterdaeme ]
Une école pas comme les autres..., celle des vacances et des buissons, riche aussi, et des mots qui sonnent double : « dénichez » les noms d'oiseaux...
Le chemin des écoliers est plein d'embûches, de pièges, de chausse-trapes, de buissons épineux, de ponts périlleux. Leur chemin est une route buissonnière qui a fait école, sans protocole. Normal que les enfants y trébuchent. Même si on leur montre le chemin, depuis la nuit des temps, pensez-vous, les sillons se sont creusés, les ornières, marquées profondément, sont devenues rides et trous dans la mémoire des générations d'enfants qui ont emprunté la route de la connaissance et des sciences. Martin suivait tous les jours ce chemin à lézardes, il y dénichait parfois des coquilles de Pierrot, jouait avec des éphémères, parlait aux libellules, secouait les escargots, oubliait ses virgules et majuscules. Un jour, il rencontra l'oiseau-lyre qui revenait du Pré vert, imitant le maître et le cancre, contrefaisant corbeaux et goélands. Martin l'écouta, émerveillé, le cœur palpitant : jamais sa petite tête de linotte n'avait vu un oiseau aussi savant. Il est vrai que l'oiseau-lire avait lu énormément, mais il tirait surtout sa science des autres. — C'est toi une cervelle d'oiseau ? T'es un oiseau tire-lire… ? Comment fais-tu ? Dis-moi ton secret. — Tant pis pour toi si tu es pigeon après ça ! Mais c'est facile. Tu choisis, tu picores, car tout dépend de ta curiosité. Si tu t'effraies, tu ne seras jamais grand-duc, tu ne connaîtras pas le haut vol, tu resteras pèlerin sur les routes, tu continueras ton chemin dans les ornières. Ne sois pas manchot non plus, tu risquerais de rester le bec dans l'eau si tu tombes dans les nids de poule. Tu veux que je te parle de moi ? Alors, voilà. J'ai suivi dans mon temps les frégates et les voiliers. Avec eux j'ai survolé les océans, j'ai affronté les tempêtes, j'ai vu s'affoler les vents qui rendent les oiseaux fous. Ces beaux de l'air ont de l'envergure, ils m'ont appris à naviguer entre brise et grande marée. Plus tard, le mandarin m'a ouvert les portes de la cité interdite, j'en ai franchi les degrés, majestueusement, en compagnie du marabout et du grand échassier. Quelle philosophie et quelle compagnie aussi ! J'avais déjà pas mal voyagé et lors d'une migration d'oiseaux sauvages, j'ai fait la rencontre du Petit Prince. Il était bien roitelet, celui-là ! Sa cité interdite n'était qu'une toute petite planète, une fleur était toute sa grande richesse. Il te ressemblait, sauf qu'il avait les cheveux couleur du blé et les yeux couleur du vent. Il m'a parlé de son secret, de sa rose qu'il aimait, de ses épines, du renard et du serpent, éclair de sable. C'est lui qui m'a montré l'amitié. Un voyage au bout d'un bateau ivre m'a fait rencontrer un perroquet. Il répétait tout ce qu'il voyait. C'était un beau parleur. J'ai donc fait un bout de chemin avec lui, cela devenait intéressant. J'ai aussi appris les couleurs avec les perruches bavardes, les arguments avec l'avocette. Une corneille m'a initié à la littérature et le pinson m'a soufflé la musique. Ce que j'en retire ? C'est ce que j'ai envie de te dire. Chaque rencontre, chaque événement te transforme, faisant de toi colombe, grue ou harpie. Les uns font le paon, les autres sont dindon ou goéland. À toi de voir ce que tu veux. Chacun se fait sa vie. Chacun est aussi influence pour tous. Comment t'appelles-tu, toi ? — Martin. — Martin, lui dit-il, amuse-toi à pêcher tes connaissances partout dans le monde, ouvre les yeux, sois éponge et laisse-toi imprégner. Tu verras, tout deviendra signe. Si tu fais l'autruche, par contre, tu y perdras tes plumes. Martin entendit du bruit, se retourna. — Chouette ! voilà l'oiseau de paradis. Tu crois qu'avec lui j'irai au septième ciel… ? Ce jour-là, Martin arriva fort en retard. Un rire perlait dans ses yeux couleur de lune. « Monsieur » le regarda étonné, intrigué. — J'ai rencontré l'Oiseau dans les buissons, lui dit-il comme pour s'excuser, il m'a appris l'école. Sur le tableau noir, avec les craies du bonheur, Monsieur avait calligraphié la leçon du jour, tout en couleurs : « L'oiseau-lyre » de Prévert. — Ça c'est la classe ! se dit Martin... Et devant les autres médusés, il sortit de sa poche une plume de l'Oiseau et signa, dans le coin du tableau, pour confirmer sa liberté : Martin, pêcheur d'idées… |
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J’ai goûté... Les tomates farcies de Marie Claire [ par Marie-Claire Brunel ]
Cette recette, héritée de ma grand-mère, se fait sur la base d’un pot au feu. D’autres recettes, à base de viande hachée ou de chair à saucisse, sont plus rapides.
Ingrédients : – 12 tomates moyennes, – 500 g de paleron, – 300 g de jambon cuit – 3 œufs – 4 tranches de pain de mie – un oignon – 3 gousses d'ail – un verre de lait – légumes pour potage – 4 brins de persil – huile d'olive – sel, poivre 1. Préparer un pot au feu (légumes et viande). 2. Mettre les tranches de pain de mie à tremper dans le lait. 3. Faire durcir les œufs. 4. Couper la partie supérieure des tomates (chapeau) et ôtez la chair. 5. Hacher (pas très fin) : ail , oignon, persil, œufs, le pain de mie essoré, un peu de chair des tomates, la viande cuite et le jambon. 6. Dans une poêle, verser un peu d'huile et dorer la farce. Saler, poivrer. 7. Garnir les tomates, reposer le « chapeau » sur chaque tomate. Arroser d'un filet d'huile d'olive. 8. Cuire au four (thermostat 7 environ une heure). Bon appétit |
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J’ai vu... Le discours du roi [ par Mireille Dieu ]
Le film « Le discours du roi », réalisé par Tom Hooper, est sorti en février 2011.
Inspiré de l'histoire vraie et méconnue du père de l'actuelle Reine Élisabeth d'Angleterre, qui va devenir contraint et forcé, le Roi George V. Celui-ci, bègue dès son enfance, se prépare à prononcer le discours le plus important de sa vie. Il tentera de surmonter son handicap grâce au soutien de sa femme et d'un thérapeute du langage aux méthodes peu conventionnelles. Ce film, qui a obtenu quatre statuettes lors de la 83e cérémonie des Oscars à Hollywood, a été tiré d'une pièce de théâtre qui avait été vue par la mère du réalisateur Tom Hooper et qui a suggéré à son fils d'en faire un film. Comme quoi, il faut toujours écouter sa mère. C'est un film bouleversant, finement écrit, renversant d'intelligence, et doublé d'une belle histoire d'amitié. |
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J’ai lu... Le Chemin des âmes [ par Véronique Le Lous ]
Niska va à la gare chercher Elijah de retour de la guerre 14-18, l'ami de son neveu Xavier décédé dans ce conflit. Mais contrairement à toute attente, c'est Xavier qui descend du train.
Durant le trajet du retour, en canoë, chacun revit son histoire. Xavier, blessé, anéanti, revit les tranchées, l'horreur de la guerre et se rappelle son ami Elijah avec qui il s'est engagé dans l'armée canadienne. Niska, sa tante, pagaie et lui raconte leur histoire familiale pour tenter de le maintenir en vie. Arrivera-t-elle à le sauver ? Xavier retrouvera-t-il son âme ? Ce roman, écrit à la première personne, nous fait vivre les tranchées des Flandres, avec ces soldats et les difficultés de survie. Il nous plonge aussi dans les coutumes Cree, leurs chasses, leurs vies dans les bois et leurs traditions… Ce livre est bouleversant d'authenticité, d'émotions, bref il passionne du début jusqu'à la fin. |
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Croonerie de la 71
Il fallait faire correspondre les acteurs ou les actrices avec les films.
1 - African Queen = B - Humphrey Bogart 2 - Le tramway nommée désir = G - Vivien Leigh 3 - Le pont de la rivière Kwaï = F - Alec Guinness 4 - Casque d'or = C - Simone Signoret 5 - Jules César = H - Marlon Brando 6 - Vacances Romaines = I - Audrey Hepburn 7 - A l'est d'Eden = D - James Dean 8 - Une étoile est née = A - Judy Garland 9 - Richard III = J - Laurence Oliver 10 - Le crime était presque parfait = E - Grace Kelly |
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Sudoku de la 71
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Elle Thébais de la 71
![]() 1. L'escabèche est une sauce (C). 2. Auguste Renoir était un maître de l'impressionnisme (V). 3. Le nom actuel des Îles Sandwich est Hawaï (I). 4. L’abolition de la peine de mort en France a eu lieu en 1981 (E). 5. Le nombre de joueurs pour une équipe de cricket est de 11 (U). 6. Chronos (R) est le Dieu grec qui dévore les enfants. 7. Gaston Lagaffe a été crée par Franquin (H). 8. Coluche simula un mariage avec Thierry Le Luron (Q). 9. Louisa May Scott (T) a écrit Les quatre filles du Docteur March . 10. Le champ de bataille de Waterloo est en Belgique (O). |
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Notre-Dame des barbelés [ par Paulette Mathieu ]
Cet article est la traduction de l’article en provençal paru dans le numéro 71 de La Gazette.
L'autre jour, j'étais en train de balayer l'église quand deux étrangers entrèrent pour visiter et, comme souvent, me posèrent quelques questions. Entre autres ils voulurent savoir ce qu'était le petit tableau pendu en haut de la première chapelle. Je leur dis que c'était la photographie des armoiries papales, dont l'original est sur la tour de 1'horloge, armoiries qui sont les seules qui restent dans tout le Comtat Venaissin, les autres ayant été martelées pendant la Révolution. Ici, quelqu'un eut l'idée de les recouvrir de mortier, ce qui les fit échapper au désastre et qu'elles revinrent au jour, un siècle et demi plus tard, quand la tour de 1'horloge fut restaurée. Ils voulurent voir l'original, alors nous nous acheminâmes dans le « boulevard » des Remparts (c'est ainsi que « La Remise » indique son adresse sur ses cartes). Je passe rarement par là et quand j'y passe je regarde plutôt à mes pieds qu'en l'air. Ce jour-là je voulais montrer aussi aux étrangers la statue de la Vierge qui garde l'ancienne entrée du village ; je levais les yeux. Hélas ! Pauvre Sainte Vierge ! Elle était remplie d'épingles de partout. Je sais bien qu'ils ont fait cela pour les pigeons. Ils ont mis des épingles semblables dans les trous des remparts pour qu'ils ne puissent plus y nicher. Mais les pigeons, chassés de leur « Sangatte », ont transporté leurs chatons (si l'on peut dire) dans les trous des remparts de la rue des Sources. Quelques-uns ont même continué de vivre dans le quartier, ils se sont seulement un peu déplacés et occupent, maintenant, mes fenêtres dans la rue des Templiers. Comme ces fenêtres ont un large appui et que les volets se plient, ces derniers, ouverts ou fermés, n'empêchent pas les mères pigeonnes de faire leurs œufs dans des nids sans confort : quelques brindilles éparpillées. Si les « souvenirs » des pigeons étaient du guano, je pourrais en engraisser mes pots de fleurs mais je crois qu'ils ne sont pas meilleurs pour cela que les crottes de chiens ou de chats. Pour se débarrasser des pigeons, il n'y aurait qu'une chose dans le genre de la myxomatose mais, d'abord, c'est interdit, et puis il faut se souvenir que - si le monsieur qui avait mis en route cette maladie fut débarrassé des lapins qui l'embêtaient - la maladie tua la majeure partie des lapins, qu'ils soient d'étable ou de garrigue, en France et en Navarre et sûrement d'autres pays, parce que, contrairement au nuage de Tchernobyl, les épidémies ne s'arrêtent pas aux frontières. Tout cela pour dire que j'aimerais encore mieux voir la Madone constellée des souvenirs des pigeons que de la contempler emprisonnée dans des barbelés. En tous les cas, si je passe boulevard des Remparts, je ne lèverai plus les yeux, et si je mène quelqu'un voir le blason papal, je passerai par la place. |
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Croonerie
Trouvez les capitales des pays et le mot formé par leurs initiales.
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Échecs
Les blancs jouent et gagnent en trois coups.
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Où est Blanche Neige ?
L’ordinateur de La Gazette est désormais un peu vieillot. Il avait été donné à La Gazette par Tito Topin en 2005 après avoir déjà bien servi. Il a ses humeurs, lenteurs et plantages. Et il a tout mélangé... Qui saura remettre de l’ordre dans la famille cadew en mettant un nom et un surnom sur chaque photo ? Qui sont cadew-sexy, cadew-grognon, cadew dudule, cadew trois-quart, cadew fifou, cadew plastou et cadew cadew ? Pour corser le tout, on peut avoir une idée de l’évolution du cadew, de la préhistoire à nos jours, grâce aux photos de la page 27.
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Mouioen de trasport [ par Paulette Mathieu ]
Dins moun jouine tèms (i a ben quauquis an), i avié gaire d'auto à Vilo-Diéu. Me souvène d'aquelo dou Laurens Martin qu'avié une capoto en telo e, siéu pas segure, mai crese ben que li «vitro» éron en mica. Coume éro enmatriculado, lou sabe pas. Pèr contro, aqualo dou paire Reinié pourtavo sus sa placo « V2 » (ren à veire emé la boumbo vouladisso alemando). Aco éro, poubablamen, lou proumié marcage di veituro, tre1 que fuguèron proun noumbrouso en Franço pèr èstre catalougado. Aquèli qu'imaginèron lou marcage s'esclapèron pas la tèsto : prenguèron, la listo di despartament, touti aquèli que coumençavon pèr un A fuguèron marca pèr aquelo letro seguido2 d'un numero : Ain = A 1, Allier = A 2, etc…, parié pèr B, C, quand arrivèron à la letro V, i aviè lou Var = V 1, la Vau-Cluso =V 2…
Vaqui perqué Reinié, qu'avié jamai chanja sa decapoutablo (meme lou moutour avié pas de capot), gardé soun matriculo enjusqu'à la fin. Se n'en servié encaro un pau après la guerro de 39 (l'apelavon « lou teuf-teuf » et s'entendié veni de 2 km) alor que lis auto avien sus si placo li letro ZA pèr la Vau-Cluso, CA pèr li Bouco dou Rose, etc. Plus tard aco devengué 84 o 13… Aro li placo an encaro chanja mai queste cop faran coume aquèli de Reinié, restaran li meme tant que la veituro tendra lou cop. Dèurien pas veni autant vièio que lou « teuf-teuf », la mecanico d'aro es pas tant soulido qu'aqualo de i a 100 an. Sabe pas ço qu'es devengu aquel engin quasi « preïstouri », aurié mérita de figura dins un museon. Urousamen an quand meme garda dins un caire lou numéro dou despartament. Aco nous permès de dire : « Es encaro un 75 que vai coume un fou ». Pamens, pèr dire aco, faudra agué lou tèms de legi lou chiffre : nous dison de fès que i a que la pouliço a empega un verbau a n'un qu'avié passa lou 200 à l'ouro. Dous tèms que lis auto èron encaro marcado de A 1 à Y 1(Yonne, lis Yvelino eisistavon pas) i avié ben quauqui galino o chin escracha, de veituro que fasien la viro-passo3 dins un valat4 o une ribièro, d'autre tamben que picavon dou nas dins un aubre, uno muraio o un autre engin… Mai, de segur, lou noumbre de mort poudié pas se coumpara en aquèu d'aro. I avié encaro, enjusqu'à la guerro, bèucop de gens qu'avien soulamen uno jardinièro (o si ped) pèr se desplaça. Anerian, un cop, vèire jouga Faust au tiatre anti de Veisoun emé la jardiniéro dou Batistin. Erian 6, li douas jouino erian darrié, sus de cadièro qu'avançavian o reculavian quand la routo mountavo o descendié, pèr manteni lou centre de gravita. Li jouine, éli, avien de bicieucleto. Poudien circula tranquille sus li routo. Me souvène d'agué, un dimenche, rescountra soulamen 4 auto entre Vilo-Diéu e Avignoun. Fau dire qu'èro la guerro e que i avié que li médecin que poudien se desplaça en veituro aquèu jour. D'aquèu tèms se desplaçavon meme lou dimenche, aro… S'avès mai de 70 an, devès vous souveni d'Arnaud, lou bouscatié5 qu'avié un camioun à gazogène : au tèms de la guerro i avié gaire d'essènci, li « gazo », èli, marchavon au bos (o belèu à la carbouniho, sabe pas trop), mai ié falié de tèms pèr pousqué desmarra. Arnaud garavo soun engin davans li bàrri e coumençavo de l'aluma à 5 ouro dou matin, aco fasié un brut d'infèr, falié plus coumta dourmi. Quand lou crésié preste, partié à la descendo ; aco marchavo tant que la routo èro en pèndo mai, tre qu'arrivavo sus lou plan, s'arrestavo et Arnaud, de coulèro, se rousigavo li poun6, talamen qu'avié de corno sus li det. D'aqueste tèms se plagnènt que l'essènci es chièro, pamens i a jamai agu tant de veituro de pertout, meme davans li manèu d'estaciounamen enebi7. S'aco dure e creis8, nous faudrati reveni i vehicule d'autro fès ? Malurousamen en deforo di bicieucleto que se podon trouva facilamen li jardinièro, li chivau e li miou an dispareigu de la circulacioun, es lou cas de lou dire. 1. tre que : dès que 2. seguido : suivie de 3. viro-passo : cabriole 4. valat : fossé 5. bouscatié : bûcheron 6. poun : poing 7. enebi : interdit 8. creis : augmente |
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Le billet
Un comité de rédaction, très sérieux comme on le voit sur cette photo, a réussi à égaler le record d’épaisseur d’une gazette : 33 pages.
Les trois nouveaux participants à ce travail y sont sûrement pour quelque chose... Ils ont trouvé l’expérience intéressante et enrichissante, découvrant les détails de la fabrication d’une gazette, entre oreille et lettrine, filet et calendrier révolutionnaire, etc. Il faudra qu’ils y reviennent pour mieux maîtriser tout ça.` 32 pages. Il fallait bien ça pour faire le bilan de l’été avec toutes les festivités, prévues ou improvisées. Il le fallait aussi pour faire la rentrée des classes, les vendanges ou l’ouverture de la chasse. De nouveaux auteurs, au moins cinq, se sont aussi manifestés. Qu’ils continuent et fassent des émules. La suite au numéro 73. |
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![]() Le comité de rédaction Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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À SCOTCHER SUR LE FRIGO |
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Agenda
C’est chaque semaine
Échecs Les cours d’échecs pour les enfants ont lieu le vendredi de 18 h à 19 h à la mairie. Contact : René Kermann, 04 90 28 98 79 Les parties du club ont repris, à 21 h, dans la petite salle du bistrot. Gymnastique Les cours ont lieu le vendredi de 9 h à 10 h à la salle des associations ainsi que le jeudi matin à 10 h 30. Danse Les cours ont lieu deux fois par semaine à la salle Pierre Bertrand. Le mardi, salsa et danses de salon à 19 h 30 Le jeudi, rock, à 19 h 30 pour les débutants et 20 h 30 pour les confirmés. Contact : Marie Salido, 06 29 32 63 37 Yoga Les cours ont lieu chaque lundi à 10 h à la salle des associations. Bibliothèque Mauric Heures d'ouverture : Mercredi de 15 h à 17 h Vendredi de 16 h à 18 h Dimanche de 10 h à 12 h Nouveaux livres à gros caractères : Le voleur de coloquintes de Jean Anglade Shanghaï club de Jacques Baudouin L'enfant venu d'ailleurs de A.B. Daniel Le voleur d'ombres de Marc Levy Ils attendaient l'aurore de Claude Michelet Le voyage de cent pas de Richard C. Morais Le bibliobus passe à Villedieu le mardi 4 octobre 2011. Merci de rapporter à la bibliothèque les livres appartenant à la BDP de Vaucluse. Jeux de société Les jeux de société du vendredi soir, un vendredi sur deux, reprendront en octobre à la salle des associations. Aînés Le jeudi après midi, rencontres du club des Aînés à la salle des associations. Informatique Les ateliers d’initiation à l’informatique et aux multimédias organisés par la Copavo ont repris le jeudi à 17 h 30 à salle des associations. Renseignements : Copavo, 06 84 05 83 98 Au fil du temps Jeudi 29 septembre Réunion du conseil municipal à 20 h 30 Mercredi 19 octobre Festival des soupes à Buisson Jeudi 20 octobre Réunion du conseil municipal à 20 h 30 Vendredi 21 octobre Soirée du chardonnay à la cave à partir de 18 h 30 Lundi 31 octobre Festival des soupes à Villedieu, à la maison Garcia, à partir de 19 h 30 Vendredi 11 novembre Commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918 à 11 h 30 suivi d’un apéritif offert par la municipalité à la salle Pierre Bertrand Samedi 12 novembre Repas des bénévoles du comité des fêtes et des nouveaux Villadéens Dimanche 13 novembre Marché de Noël à la Maison Garcia par La Ramade Samedi 26 novembre Loto de l’Amicale laïque à la Maison Garcia Vendredi 2 décembre Festival Après les vendanges à la Maison Garcia. Luc Chareyron dans Éloge de la pifométrie Dimanche 11 décembre Loto des Aînés à la Maison Garcia Vendredi 17 décembre Présentation du millésime rouge à la cave à partir de 18 h. Festival des soupes Les rendez-vous 2011 à 19 h 30 - Samedi 15 octobre à Roaix - Mercredi 19 octobre à Buisson - Vendredi 21 octobre dans la vallée du Toulourenc à Brantes - Lundi 24 octobre à St-Marcellin-lès-Vaison - Mardi 25 octobre à Sablet - Vendredi 28 octobre à St-Romain-en-Viennois - Samedi 29 octobre à Entrechaux - Lundi 31 octobre à Villedieu - Vendredi 4 novembre à Puyméras - Samedi 5 novembre à Crestet - Mardi 8 novembre à Cairanne - Mercredi 9 novembre à Vaison-la-Romaine - Vendredi 11 novembre à Faucon - Samedi 12 novembre à Séguret - Mardi 15 novembre à Rasteau Le final à l'Espace culturel de Vaison-la-Romaine - Vendredi 18 novembre : chapitre de la Confrérie des louchiers et grand repas de clôture, sur réservation, à l'Office de Tourisme 04 90 36 02 11. - Samedi 19 novembre : la Grande finale : apéritif géant offert par les 17 villages dans des stands. Dégustation des 15 soupes en lice ; prix du jury et prix du public pour la soupe Coup de Cœur de l'année. Soirée dansante avec repas la marmite des Louchiers, soupe géante, vins et fromages. - Dimanche 20 novembre : Rallye des soupes des vieilles voitures dans le Pays Vaison Ventoux Festival Après les vendanges Samedi 5 novembre, espace culturel à Vaison, Marc Jolivet Jeudi 10 novembre, salle culturelle à Séguret, Wally, humoriste et chanteur Samedi 12 novembre, CLAEP à Rasteau, concert, La caravane passe Vendredi 18 novembre, ferme Saint-Agricol à Savoillans, spectacle musical, La valse à Yoshka Samedi 26 novembre, village vacances à Vaison, blues, Adrian Byron Burns Vendredi 2 décembre, à Villedieu, Éloge de la pifométrie, comédie hilarante de Luc Chareyron Samedi 3 décembre, salle des fêtes à Sablet, Nancy Huston et J.-P. Viret trio |
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Le bulletin d'adhésion peut-être déposé au bar, posté à La Gazette, BP 5, 84110 Villedieu ou donné à un membre de l’association. |
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La Gazette - périodique d'informations villadéennes (surtout), cantonales, nationales et mondiales N°72 - 29 septembre 2011 - parution et pagination irrégulières - BP5 - 84110 Villedieu Site internet : www.lagazettedevilledieu.com - adresse électronique : contact@lagazettedevilledieu.com Comité éditorial : Christian Brunel, Marie-Claire Brunel, André Dieu, Marg Flint, Véronique Le Lous, Yves Tardieu. |
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