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À LA UNE |
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Assemblée générale de La Gazette [ par Yves Tardieu ]
L'assemblée générale de La Gazette s'est tenue le mercredi 21 février à la salle Pierre Bertrand.
La présidente, Véronique Le Lous, a présenté le bilan de l'année. En 2011, il y a eu un peu plus de 180 adhérents. Les activités proposées par l'association sont toujours aussi nombreuses. Cinq numéros du journal, dont certains très copieux, ont paru avec, comme chaque année, de nouveaux rédacteurs, rédigeant ou relisant. Elle s'est ensuite félicitée de la réussite du festival d'été avec trois groupes qui ont donné satisfaction pour la qualité de leur prestation : Angie & Co, Ça peut plaire à ta mère et La Bringuebale. Cerise sur le gâteau : un bénéfice pour le festival ce qui n'est pas toujours le cas. L'Éloge de la pifométrie, pour le Festival après les vendanges a fait le plein de la Maison Garcia. Les rires étaient au rendez-vous de cette parodie loufoque d'une conférence scientifique. Deux soirées inhabituelles ont également marqué l'année 2011. La Gazette a fêté ses dix ans par un repas tiré du sac sur la place, le 18 mai. Là encore, avec les animations (danse, théâtre, diaporama, ...), l'affluence et le beau temps, la soirée fut très réussie. Enfin, en partenariat avec la cave, Les chicoteuses ont elles aussi rencontré leur succès : contes et ragots pendant le chicotage ont attiré un public nombreux qui a profité d'une soirée bon enfant prolongée dans la douceur d'un soir d'avril exceptionnel par un pot de l'amitié et du papotage de grande tenue. Les activités dont l'association est le soutien ont eu également leur place dans ce rapport d'activité. Les cours de danse sont toujours proposés par Marie Salido (deux soirs par semaine, le mardi et le jeudi, depuis septembre), les cours de gymnastique par Sylvie Vlaminq le vendredi matin et les cours d'anglais par Bernadette Croon. Le théâtre continue plus que jamais. Il a quitté la salle paroissiale et répète désormais à la salle Pierre Bertrand. La première représentation de la pièce travaillée cette année aura lieu au printemps. Enfin, toujours en 2011, le loto a été un succès, avec le jeu à la Maison Garcia, au bar et par ordinateur, suivi d'un repas et d'une soirée dansante. Le méchoui, début juillet, était excellent quand bien même il y a eu un peu moins de monde. La présidente a également rappelé que l'association a pu bénéficier en 2011 de la mise à disposition par la mairie de l'ancienne bibliothèque devenue le local de La Gazette. Le journal y est réalisé par les comités de rédaction qui se succèdent. Une réunion mensuelle, le premier jeudi du mois, permet d'organiser l'ensemble de ce travail. Le local est ouvert à qui s'y arrête. Elle remercie le conseil municipal de favoriser ainsi le fonctionnement de l’association. Enfin, elle a remercié « tous les bénévoles, rédacteurs, journaliste, techniciens, cuisiniers, serveurs, distributeurs et autres, sans qui l'association ne pourrait vivre et tous les adhérents sans qui La Gazette ne pourrait exister. » Après l'approbation unanime de ce rapport moral, le rapport financier a été présenté par Armelle Dénéréaz et Olivier Sac, en l'absence de Claude Bériot, la trésorière, requise par ses petits enfants. Les comptes sont sains, avec un bénéfice cette année. Après leur approbation, la présidente a abordé la question du renouvellement du bureau et du conseil d’administration. Les trois sortants (Pierre Arnaud, Claude Bériot et Alain Bériot) sont reconduits ; Jean-Jacques Sibourg est élu au conseil d’administration et devient trésorier en remplacement de Claude Bériot qui laisse sa place au bureau après douze ans de présence et trois en tant que trésorière. Elle est chaleureusement remerciée par la présidente. La présidente présente ensuite l’ensemble des activités pour l’année 2012. Elle précise à l’assemblée que de nouveaux projets sont possibles dès lors qu’ils sont réalisables. Après une note un peu plus personnelle, sur le travail, les obstacles mais aussi le plaisir pris pendant cette première année de présidence, elle a invité, sous les applaudissements, l’assemblée à boire un coup. Ce qui fut fait. Comptes 2011
Participation L’adhésion à l’association est un moyen pour chacun de soutenir le journal. Le montant des adhésions et le bénéfice du loto sont les seules ressources qui permettent de financer l’impression. Les autres activités, nombreuses, participent à l’animation du village. Elles doivent équilibrer plus ou moins leurs comptes. mais ne contribuent pas à ce financement. On peut adhérer par la poste (La Gazette, BP5, 84110 Villedieu) ou en utilisant la boîte aux lettres du local (Grand’rue, en dessous la mairie), il est donc très facile de donner son adhésion. La participation à quelques réunions, à l’assemblée générale, au méchoui, les coups de main ponctuels sont aussi très importants. Le travail fait par La Gazette est énorme et toute les formes de soutien et d’aide sont les bienvenues. Le journal est ouvert à toutes les collaborations. Là aussi, il ne faut pas hésiter. Le bureau
Le bureau Présidente : Véronique Le Lous Vice-présidente : Bernadette Croon Trésorier : Jean-Jacques Sibourg Trésorière adjointe : Armelle Dénéréaz Secrétaire : Olivier Sac Secrétaire adjointe : Brigitte Rochas Projets pour 2012 Samedi 16 mars : participation et soutien à la soirée Cabaret. 2 et 3 juin : premières représentations du théâtre. Samedi 15 avril : soirée à la cave (à confirmer). Samedi 7 juillet : méchoui. Mercredi 18 juillet : le Bouquet de chansons de la Rouquiquinante. Jeudi 19 juillet : Dee Dee Abela avec Gandarva, jazz et bossa. Vendredi 20 juillet : Cotton blues, rock, pop, blues. Date à fixer : Festival après les vendanges. |
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![]() Olivier Sac, Armelle Dénéréaz, Véronique Le Lous et Bernadette Croon Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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LES VILLADÉENS PARCOURENT LE MONDE |
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Bali, l’île des dieux [ par Françoise Tercerie ]
Petite île située à l’est de Java, Bali est une enclave hindouiste dans un pays musulman qui est le plus important de la planète avec 180 millions de croyants.
Au XIVe siècle lors des invasions musulmanes, les îles de Sumatra et Java comptaient de nombreux royaumes hindouistes ou bouddhistes. Devant la pression exercée sur eux pour les forcer à se convertir, nombreuses de ces cours royales se sont réfugiées à Bali et ont emmené avec elles leur art tant en architecture, sculpture sur bois et sur pierre qu’en peintures et bijouterie. Elles ont fait de Bali un endroit exceptionnellement riche en art et traditions. J’avais très envie de revenir dans ce merveilleux endroit où j’avais tant de fois accompagné des groupes de touristes. Après quinze ans d’absence, j’y suis retournée en janvier. Certes le climat n’était pas favorable. Situé dans l’hémisphère sud, nous étions en pleine période de mousson. La chance fut avec nous et hormis une journée de pluie quasi continue, c’est surtout la nuit qu’intervenaient les orages. Nous avions réservé une chambre d’hôte à Sanur. Située sur la côte sud-est, cette station balnéaire anciennement aménagée ne laissait pas la place à un surpeuplement comme on pouvait le voir sur les plages de Kuta et Seminiak. C’était notre choix de poser l’ancre et de faire des excursions d’une ou deux journées. J’avais oublié la luxuriance de la végétation. Grâce à la chaleur et à l’humidité, la nature se développe à toute vitesse. Les rizières en terrasses bordées de cocotiers, les forêts tropicales avec toutes sortes de palmiers, fougères arborescentes, fleurs exotiques, lianes tombant en cascades, bambous de toutes sortes qui poussent de 30 cm par jour lorsque le bourgeon sort de terre. Ce bambou est massivement utilisé pour les constructions et pour fabriquer des sièges. Ils sont composés d’une compression de fibres pouvant aller jusqu’à la grosseur d’un fil. Notre idée était de voyager avec les bus locaux et l’opération s’est révélée quasi impossible. Ceux-ci sont de moins en moins nombreux car pratiquement tout le monde possède une moto. Nous avons donc utilisé des taxis au coût très raisonnable. Bali est toujours en effervescence car suivant le calendrier balinais qui compte 210 jours, suivant la position de la lune, etc. il y a toujours des cérémonies religieuses dans les temples, chaque village en comptant au moins un par quartier et chaque maison conserve dans une partie de son jardin les sanctuaires de famille (Bali en possède donc plusieurs milliers). Ceux-ci sont faits de briques rouges, ornés de sculptures sur la pierre volcanique représentant des gardiens ou démons dont le rôle est de protéger le temple et d’empêcher les mauvais esprits d’y pénétrer. Plusieurs cours les composent. Dans chacune, de nombreux sanctuaires appelés Merou qui renferment une statue d’une des divinités du panthéon hindou. Ceux-ci sont recouverts d’un chaume noir fait de fibres de palmiers. Pendant les fêtes, la population arrive dès le matin habillée de la tenue traditionnelle : sarong et ceinture, celle-ci importante puisqu’elle permet de séparer le mal se trouvant au dessous de la taille, (les mauvais esprits ne circulant qu’au ras du sol) et le bien au dessus. Les femmes portent un chemisier blanc ou en dentelle. Hommes et femmes portent des plateaux chargés de fruits, de gâteaux, de poulet ou cochon grillé. Ces offrandes sont déposées sous de petits auvents. Dans l’après-midi, le prêtre viendra les bénir et celles-ci seront ramenées à la maison et dégustées en famille. La vie balinaise est basée sur un mode communautaire qui aurait fait rêver les leaders communistes d’U.R.S.S. et d’ailleurs. Ici, tout est régi par l’organisation des « banjars » communautés de quartier. Lorsque le chef de banjar frappe le « kulkul » (tambour de bois suspendu dans une tour du temple), les hommes du village accourent. Il s’agira de moissonner un savah de riz, de participer à des travaux de restauration des temples ou des canaux irriguant les rizières, de représenter le théâtre traditionnel à la demande d’hôtel. Pour cela les hommes ne sont pas payés mais les bénéfices rentreront dans les caisses du « banjar » et servira pour des travaux d’intérêt collectif ou éventuellement pour payer des frais hospitaliers à des personnes démunies. Quant à la récolte de riz, une partie reviendra au « banjar » et sera redistribuée en cas de disette. Les Balinais sont des gens paisibles et souriants. La vie est rythmée par les rites religieux qui se déroulent trois fois par jour. L’hindouisme est mélangé ici d’animisme et outre les temples de famille ce sont aussi les arbres, le foyer de la maison, les sources qui sont vénérés. Les offrandes consistent en de petits plateaux faits de feuilles de bananiers dans lesques on dépose des fleurs, du riz, des gâteaux et un petit bâton d’encens. Pendant notre séjour, nous avons eu vent du déroulement d’une crémation d’un grand prêtre brahmane. Cela se passait à Ubud au centre de l’île. La préparation de la cérémonie étant très longue, le défunt est dans un premier temps enterré. Puis différents ateliers vont construire la tour permettant de transporter le cercueil et l’animal servant de sarcophage au moment de la crémation : en l’occurrence un taureau blanc. Nous avions mis une tenue traditionnelle balinaise afin de marquer notre respect envers la famille. Devant la maison du défunt attendaient tour et taureau. Un petit sanctuaire était recouvert des multiples offrandes de nourritures et le prêtre coiffé d’une tiare rouge officiait au rythme de sa clochette et des jets d’eau bénite envoyés grâce à une fleur de frangipanier. La famille agenouillée priait pour l’âme du défunt. Nous nous sommes dirigées vers le lieu de crémation afin de nous positionner au mieux pour prendre des photos. Une heure plus tard la procession funéraire arrivait. La tour de neuf étages en bambou recouverte de papier de couleur jaune et blanc représentant un « kala » animal protecteur, était portée par environ 80 hommes tous revêtus de ceintures à carreaux noirs et blancs. Aux carrefours, ils secouaient la structure et la faisaient tourner afin que les mauvais génies perdent la trace du mort. Vint alors le taureau, lui aussi porté par un grand nombre d’hommes, suivi de la famille ayant sur la tête les offrandes et de l’orchestre de gamelan composé d’instruments à percussion. Une rampe permit de descendre le défunt de la tour et de le déposer dans le corps du taureau. Les femmes firent plusieurs fois le tour de l’animal et le prêtre pris une partie des offrandes pour les déposer sur le mort. Le dos de l’animal fut remis en place, un groupe de femmes chantaient des cantiques, le gamelan continuait inlassablement son tintamarre. Beaucoup de dignité se dégageait de cette cérémonie. La tourmente dans laquelle elle s’était déroulée, le bruit des instruments, la présence des amis et voisins en faisaient un évènement presque joyeux puisque c’est le moment où l’âme du mort s’échappe et après un temps indéterminé dans les cieux, se réincarnera. Puis vint le moment de mettre le feu à l’animal et en peu de temps celui-ci s’embrasa. Il faudra de nombreuses heures pour que le corps se consume et qu’ensuite les cendres soient recueillies dans une noix de coco et jetées à la mer afin de rejoindre les eaux du Gange. Il y aurait encore beaucoup à dire sur Bali mais peut-être vous aurais-je, par ce récit, donné l’envie d’y aller. Il est certain, pour ma part, que ce ne sera pas le dernier voyage. Nous avons été très bien reçus dans la chambre d’hôte dont l’adresse du site est www.balisunhouse.com |
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![]() Praho sur la plage de Sanur ![]() Danseuse de Barong Cliquez sur une photo pour les agrandir et en voir plus |
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ÉPHÉMÉRIDE |
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Couteaux [ par Bernadette Croon ]
L’homme a découvert qu’il pouvait tailler une pierre ou un os, utiliser un coquillage pour en faire un outil tranchant, qui lui servait à dépecer le gibier et à se défendre, il y a 25 000 ans. À l’âge de bronze, il a fabriqué ses couteaux avec le bronze, un métal mou, il façonnait des couteaux et manches taillés en bois ou en corne. Puis, quand il a découvert le fer, il disposait enfin d’un métal dur. Ce sont les Romains qui, les premier fabriquèrent des lames repliables en acier. Jusqu’au Moyen Âge la lame du couteau était pointue. Le 13 mai 1610, Richelieu en eut assez de voir les gens se curer les dents avec leur poignard à table. Il imposa l’usage du couteau de table à pointe arrondie. En 1921, naît aux États-Unis le premier couteau inoxydable.
Chaque année, le premier week-end de mars, se tient une exposition des créations de couteliers à Nyons. Une manifestation très appréciée. On y trouve toutes sortes de couteaux, ainsi que les matériaux pour en fabriquer soi-même, enfin si on a de l’expérience. Cette exposition mérite la visite, On peut y trouver des couteaux à tous les prix et pour tous usages. |
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Pierre Joubert [ par Dominique Manella-Joubert ]
Pierre (Paul, Louis, Lucien) Joubert est né le 29 février 1928 à Montmorin dans les Alpes de Haute Provence.
Il est le fils de Clémentine Beauchamp et de Paul Joubert qui ont tenu le Café du Centre à Villedieu. Vers l’âge de quinze ans, il arrive à Marseille et est hébergé par sa tante qui tenait un restaurant à côté de la prison des Baumettes. En 1948, à l’âge de vingt ans, il intègre le quatrième régiment des zouaves et embarque pour la Tunisie. Depuis toujours passionné de vélo, il obtient le 11 juin 1949 un ordre de mission pour participer à la course cycliste du championnat de Tunisie. Plus tard, il part de Marseille à vélo pour participer à une course à Villedieu. En 1956, il se marie avec Moune et en 1960 naît leur fille Dominique. Il a travaillé à la filature de la Compagnie du fil de lin de 1948 à 1963 où il atteint le grade de contremaître, puis à Prisunic de 1963 à 1965, puis de 1965 à 1989 chez Sicli, sa fonction étant d’installer des systèmes d’alarmes chez les particuliers et dans les agences bancaires. Il était très attaché au village de Villedieu, même s’il n’en était pas natif, et y passait tous ses congés pour rejoindre sa famille. Depuis sa retraite, il y séjournait de juin à septembre et consacrait son temps à la récolte des cerises, des melons, des prunes et aux vendanges. Pour rénover et embellir le cocon qu’il partageait avec Moune, il devenait tantôt maçon, tantôt peintre, tapissier, électricien ou plombier. Très minutieux et très soigneux dans son travail, il pouvait passer des heures dans son grenier à poncer un meuble, une table, une armoire. Il était surnommé avec tendresse par ses petits enfant : « le ponceur fou ». Paradoxalement, c’est dans ce même grenier qu’il faisait sa sieste quotidienne pour ne pas être dérangé par Moune plutôt loquace. Malgré ses 84 ans, il n’en avait en lui que 21. Il était fier d’être né une année bissextile. Au cours de la première semaine de janvier, chez moi, à Nans les Pins, il s’est occupé de la taille au jardin, il a rebouché les ornières du chemin, il a même fendu des bûches au merlin de trois kilos. Il a fallu le freiner pour ne pas qu’il en fasse des allumettes. L’été 2011, il fut encore plus proche de ses amis villadéens, plus heureux et plus euphorique comme s’il pressentait qu’il allait être arrière grand-père à l’été 2012. Il va beaucoup nous manquer. |
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Soisy de Walque
Soisy et Thierry de Walque sont arrivés à Villedieu dans les années quatre-vingt-dix. Ils ont habité le quartier Saint-Claude pendant près de vingt ans.
Ils ont participé notamment à La Gazette, au club des Aînés et à la bibliothèque Mauric dont ils ont été des membres actifs. Le texte ci-dessous est un extrait des paroles prononcées par ses enfants lors de ses obsèques. Chers amis, chère famille, Maman, Françoise pour l’état civil, Soisy pour sa famille était quelqu’un d’extraordinaire. Tous les enfants disent cela de leur mère mais pour nous elle est encore plus extraordinaire que les autres. Voyez ! Car sa vie, son destin n’est pas commun. Maman a beaucoup souffert dans son existence, durant son enfance avec une mère très malade, lors de la perte brutale et presque simultanée de plusieurs de ses proches ; sa sœur Martine morte dans l’incendie du magasin de l’Innovation, son père mort dans un accident de voiture et sa mère à la suite d’une sclérose en plaques. La perte de son fils Olivier, notre frère décédé accidentellement à l’age de 19 ans en voulant sauver un ami, a été pour elle comme pour Papa épouvantable. Toute cette souffrance, cette douleur, maman l’a transformée en amour pour papa, pour ses enfants. Le couple de nos parents (54 ans de vie commune) est un exemple pour nous de ce que l’amour peut apporter de beau et de bon dans la vie. Particulièrement la dimension de l’agapè, cet amour qui consiste à être, à exister un peu moins pour permettre à l’autre d’être, d’exister un peu plus. Maman a apporté à ses trois enfants la lumière, au propre comme au figuré. Elle nous a véritablement choyés. C’était un être de totale tendresse particulièrement lorsque nous vivions des moments difficiles et Olivier pourrait en être le témoin s’il avait été présent aujourd’hui. Pour elle la vulnérabilité, la sensibilité n’était pas une marque de faiblesse mais bien la manifestation d’une ouverture aux autres et au monde. A chaque étape de notre enfance ou de notre adolescence, elle était là depuis les premiers bobos jusqu’aux tartines beurrées qui nous attendaient à quatre heures de la maternelle jusqu’à la fin de nos études. Maman, malgré sa tendresse et sa douceur, était une femme courageuse et lucide, elle nous l’a encore prouvé juste avant son décès. Maman était également une artiste douée et polyvalente ! Elle chantait dans différentes chorales, dessinait, peignait, excellait en cuisine en couture, en décoration, en jardinage. Ses nombreux talents nous ont toujours fascinés. A souligner son attrait pour la nature et particulièrement pour les fleurs. Le tour de son jardin a toujours été pour elle un ravissement et une source d’inspiration. Il y a deux traits de caractères que nous voudrions souligner. D’abord son souci des autres et particulièrement de papa. Et puis son sens de l’humour et de la dérision. Maman aimait rire. Son humour était souvent léger mais parfois décapant, politiquement incorrect. Maman estimait que l’on pouvait rire et s’indigner de tout. Pour elle, c’est l’insoutenable légèreté de l’être qui rend la vie possible et même souvent heureuse. Voilà le message qu’elle souhaitait que nous vous transmettions. |
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Assemblée générale de la bibliothèque Mauric [ par Nicole Buisson ]
Lassemblée générale de la Bibliothèque Mauric s'est tenue le mardi 13 mars à la salle des associations, en présence des membres du bureau : Annette Le Tacon, présidente, Yvan Raffin, vice-président, Denise Adage, trésorière, Michèle Mison, secrétaire, Olivier Sac, secrétaire-adjoint et président de la commission informatique et communication, Yves Tardieu, maire, ainsi que quelques adhérents et lecteurs.
La présidente a présenté le rapport moral 2011. La bibliothèque a participé aux Olympiades, organisées avec la Copavo « Contes en Voconces », a reçu les scolaires le vendredi après-midi et les résidentes de La Ramade le jeudi matin chaque semaine et assuré les permanences le dimanche de 10 h à 12 h. Les bénévoles ont aussi ouvert le local les mercredis et vendredis après-midi de juin à décembre sans grand succès et donc cette initiative ne sera pas renouvelée. Nathalie Denamur a suivi un stage de formation à Sorgues de onze jours : « initiation à la gestion d'une bibliothèque ». La trésorière a présenté le rapport financier qui s'avère positif grâce à la subvention de la mairie et au loto. Le bénéfice est de 590,35 euros. Ces deux rapports ont été approuvés à l'unanimité. Faute de candidats Annette Le Tacon a été reconduite dans sa fonction de présidente pour l'année à venir. Yvan Raffin laisse sa place de vice-président à Rose-Marie Maysonnabe. La trésorière et les secrétaires sont reconduits. Quant aux projets, les bénévoles participeront aux Olympiades le 13 mai. Le jeu de scrabble confectionné pour les éditions précédentes sera donné à la garderie. Les Contes en Voconces seront renouvelés en novembre, le projet est à l'étude pour le contenu. L'assemblée approuve la proposition de la présidente de modifier l'appelation société de Lecture par bibliothèque Mauric. Les démarches seront faites auprès de la sous-préfecture. Tous les deux mois l'achat de nouveautés continuera. La présidente remercie toutes les personnes présentes et les convie à partager boissons et gâteaux dans la bibliothèque, espérant que ces quelques lignes donneront envie aux Villadéens petits et grands de venir partager leur goût de lire. Ce fut un moment sympathique |
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![]() Yvan Raffin, Denise Adage, Annette Le Tacon et Michèle Mison Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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Carmentran [ par Le comité ]
Reporté au dimanche 25 mars en raison de la pluie (enfin) du 18, les participants au carnaval se sont rassemblés sur la place de Villedieu au milieu de l’après-midi.
Les enfants costumés ainsi que les adultes, dont certains s’étaient également déguisés, ont parcouru les rues du village en suivant le Carmentran, comme le veut la tradition. Ils l’ont accompagné vers le lieu de son procès. Après un jugement sommaire, ils l’ont conduit au bûcher dressé sur le stade. Pendant que ses cendres se dispersaient au vent, les juges, les bourreaux et les spectateurs ont profité d’un goûter préparé par les familles. |
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Les remparts se sont amusés le 16 mars dernier ! [ par L'équipe des Remparts s'amusent ]
Sur une idée, lancée à la mi-novembre 2011, une petite équipe s'est très vite constituée pour réfléchir et organiser cette grande première à Villedieu : une soirée « Cabaret ».
On a vu lors d’une réunion en janvier la participation de nombreuses associations du village et de personnes individuelles. Le bouche à oreille a fonctionné à merveille : chacun voulait donner de sa personne et trouver des talents (plus ou moins cachés) pour animer cette soirée qui devait avoir lieu à la salle Pierre Bertrand. Les tout premiers jours de mars, le frémissement était tel que nous avons décidé de transférer la soirée à la maison Garcia. Bien nous en a pris. Dès la veille, tout le monde était sur le pont pour préparer la salle. Le matériel était acheté par les uns et les autres et la décoration commencait. Pas facile de décorer cette grande salle pour lui donner l'aspect d'un cabaret ! Tout le monde s'entend bien, on trouve des solutions pour tout. On s'organise, on frémit en se disant : « Et si on n'avait pas beaucoup de monde, dans cette grande salle... ». La mise en place se termine tard dans la soirée et on se retrouve le lendemain en début d'après-midi. Certains n'ont pas beaucoup dormi. L'émotion est palpable, il faut encore faire des tas de petites choses de dernière minute. On s'affole un peu, on a des sourires un peu crispés... Il est 20 heures, déjà les premiers spectateurs arrivent... ça y est, c'est parti ! Une fréquentation digne d'un grand cabaret. Plus de deux cents personnes enthousiastes ont réussi à se garer tant bien que mal autour de la maison Garcia ; de nombreux Villadéens, heureusement, sont venus à pied. A 21 h, la salle est comble : toutes les chaises et les tables disponibles sont réquisitionnées. Le spectacle peut alors commencer. Deux présentatrices, officient pour présenter pas moins de ving-cinq numéros qui se succédent sur un rythme plus ou moins rapide avec chansons accompagnées de guitare, piano, saxo, chœurs, chœurs d'enfants, composition personnelle, théâtre, sketches, groupe de Claudettes délirantes et un french-cancan endiablé qui mit la salle en émoi ! Bref, une soirée très réussie qui s'est achevée sur un madison à minuit et demi. Un grand nombre de personnes s’est joint pour cette dernière danse, avant que l'on commence à empiler les chaises... La Gazette remercie encore tous les bénévoles qui ont participé à la réussite de cette soirée, les techniciens qui ont assuré en temps et en heure, son, lumière, musique et également les généreuses « pâtissières » qui ont confectionné de délicieux gâteaux, sans oublier les personnes qui se sont occupées du bar. Sont remerciées les personnes qui ont tenu la billetterie de main de maître en faisant « tirer les cartes » pour le paiement des entrées, ce qui a beaucoup amusé les spectateurs. Quelques réactions : Un « artiste » : « Vraiment, je suis reconnaissant, en tant que citoyen, à tous ceux qui, par leur bonne volonté et leurs talents les plus divers, ont apporté ainsi un moment de joie, un rayon de soleil dans la cité. » Jean Housset Un spectateur : « Quelle belle soirée, que de découvertes d'artistes et de talents divers. Bravo pour l'organisation. Le public était présent. Félicitations. » Christiane Vandersanden Un groupe « d'artistes » : « on a en tous cas bien rigolé à préparer notre numéro, à répéter et à trouver les costumes ! » Tous s'accordent pour dire qu'une telle soirée est un bon moment pour terminer l'hiver et célébrer le début du printemps. Après un tel succès, il est inutile d'annoncer que l'on prépare déjà le Cabaret 2013. |
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BUISSON |
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Les Conviviales à Buisson [ par Philippe et Chantal ]
Albert Camus est né le 7 novembre 1913 à Mondovi dans le département de Constantine (depuis 1962 Dréan dans la Willaya d'El Taref) en Algérie. Il est mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans l'Yonne au cours d’un accident de voiture.
Auteur, notamment de, romans, d’essais, de pièces de théatre, le prix Nobel de littérature lui fut attribué en 1957. Le vendredi 9 mars 2012 une grande première a eu lieu au village : l’équipe professionnelle d’Eclats de Scènes proposait une lecture-théâtre sur le thème de Camus l’Algérien. L’idée des Conviviales réunit une dizaine de communes et des partenaires locaux afin de cultiver l’art de la rencontre. Ce projet de développement culturel en milieu rural propose des spectacles ou des ateliers hors saison estivale. Excellente idée en ces temps de repli sur soi et de perte de vitalité des communes. Se retrouver autour d’une scène aménagée agréablement dans la salle communale dans une pénombre propice à l’attention théâtrale, voilà qui réchauffe le cœur et l’esprit. Le public avait répondu nombreux lors de cette soirée consacrée à Camus et à ce déchirement de l’âme qui traverse son œuvre, partage impossible entre son pays natal (incarné par l’attachement à sa mère) et un absolu de justice (le désir d’indépendance des Algériens autochtones). Le comédien-lecteur, Serge Néri, et le concepteur, Frédéric Flahaut, ont évoqué la Méditerrannée, son soleil et ses terribles dissensions, il y a 50 ans, et aujourd’hui les printemps arabes. Oh ! combien le texte d’Albert Camus garde une actualité vivante, qui peut se décliner sur un plan local, national et international. « Dans l’affreuse société où nous vivons, où l’on se fait un point d’honneur de la déloyauté, où le réflexe a remplacé la réflexion, où l’on pense à coups de slogans et où la méchanceté essaie trop souvent de se faire passer pour l’intelligence, je ne suis pas de ces amants de la justice qui veulent que l’appareil de la chaîne redouble ni de ces serviteurs de la justice qui pensent qu’on ne sert la justice qu’en vouant plusieurs générations à l’injustice ! Je vis comme je peux dans ce pays malheureux, riche de son peuple et de sa jeunesse, provisoirement pauvre dans ses élites. Sans liberté vraie et sans un certain honneur, je ne puis vivre. Voilà l’idée que je me fais de mon métier. » Albert Camus. Autour du verre de l’amitié, acteurs et spectateurs ont pu échanger quelques mots. Pour retrouver les conviviales de février à mai 2012, renseignements au 06 76 61 10 51. www.eclatsdescenes.com |
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ACTIVITÉS ET ACTEURS |
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Sources (suite) [ par J. M. Dusuzeau ]
L’opération du samedi 3 mars avait pour objet de visiter et de nettoyer le puits situé sur le parcours de la source de Saint-Claude.
L’équipe était composée de Dominique Bernard, de Marc Estivalet, le puisatier bien connu, de Roland Fontana, d’Ulysse Fontana, de Jean-Laurent Macabet et de Maxime Roux. Le matériel comprenait des échelles, des cordes, des pompes, des pelles à manche court ainsi que des seaux, et l’équipement : des bottes cuissardes, des lampes frontales et des gants. La précédente intervention n’avait pu aboutir, l’arrivée d’eau étant telle que malgré sa puissance la pompe n’était pas parvenue à assècher même momentanément le puits. À la fin d’un hiver sec, le débit modéré a permis à Jean-Laurent Macabet, dûment équipé en égoutier, de descendre tout au fond et de nettoyer la boue qui s’est accumulée au fil du temps tandis que ceux restés à la surface évacuaient la gadoue à l’aide des seaux. Il a pu s’assurer que la canalisation d’alimentation est en bon état mais aussi, comme on le pensait, que celle d’évacuation est obstruée par des concrétions.C’est donc par capilarité ou par infiltration en aval du puits que le bec de la fontaine correspondant à la source est alimenté. L’objectif de l’expédition matinale étant atteint, l’équipe s’est dispersée après avoir dégusté le café que Laurence Cambonie, voisine du chantier, était venue offrir gentiment. |
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![]() Jean-Laurent Macabet, « égoutier » du samedi Cliquez sur la photo pour l'agrandir et en voir plus |
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Conférence sur l’Inde [ par Annette Le Tacon et Brigitte Rochas ]
Suite à ses nombreux voyages en Inde, Françoise Tercerie a souhaité nous faire connaître ce pays ; une projection de diapositives soigneusement sélectionnées, dont le Taj Mahal à Agra, a accompagné la conférence et nous a permis de découvrir l’art et la richesse des traditions et des costumes de la société indienne.
L’Inde est un état fédéral d’Asie méridionale baigné par l’Océan Indien et séparé au nord de l’Asie continentale par la chaîne de l’Himalaya dont plusieurs sommets atteignent les 8 000 mètres. D’une superficie de 3 258 000 km2, soit cinq fois celle de la France, l’Inde dont la capitale est New Delhi, couvre 3 % de la surface du globe et compte un milliard deux cent dix millions d’habitants dont la moitié a moins de 25 ans, soit une densité de deux cents habitants au km2. Elle est traversée par de grands fleuves : le Gange, le Brahmapoutre, la Yamuna... Au nord-ouest on trouve la région du Penjab, le désert du Thar, le Rajasthan, alors qu’au sud s’étend le Deccan, entre les deux le Gujarat. Le climat est soumis à la mousson, régime de vent soufflant alternativement de l’intérieur des terres vers les côtes ou de l’océan vers le centre apportant des pluies abondantes mais irrégulières. Occupée par les Aryens vers deux mille avant notre ère, l’Inde a subi différentes invasions, mais, après le XIe siècle, l’arrivée des musulmans puis des Moghols entraînent des changements dans l’organisation de ce pays composé d’une multitude de petits états rivaux. Vers 1700, le développement du commerce maritime dans les pays occidentaux, tous attirés par les épices, entraîne la création de nombreux comptoirs néerlandais, britanniques, portugais et français : Pondichéry, Mahé, Chandernagor, Karical et Yanaon restitués à l’Inde en 1949. Après un siècle de rivalités franco-britanniques, la reine Victoria devient la première impératrice des Indes en 1858. À ce moment là, six cent vingt-quatre états princiers constituent l’Inde, certains de deux cents mille km2 d’autres de deux km2 seulement. Tous ont à leur tête un chef : le maharajah, gardien des traditions, pour les états hindous, et le nizâm ou nabab pour les états musulmans ; les deux avaient le privilège de tirer les coups de canon. Ces « princes » vivaient des impôts sur les revenus, sur les cérémonies, les déplacements des hommes et des bêtes, des dons obligatoires et des corvées ; certains de ces états avaient le monopole du tabac, des allumettes ou du sel. Cette multitude d’états s’accompagne d’une grande diversité de religions : l’hindouisme, l’islam, le sikhisme, le bouddhisme, le christianisme et le zoroastrisme des parsis. Il y a de très nombreux dialectes (1600) et 18 langues officielles. Cette complexité génère quelques problèmes de gouvernance. En 1947 l’union indienne obtient son indépendance avec une nouvelle organisation du pays qui compte vingt-huit états et sept territoires ayant chacun un premier ministre et un membre au parlement fédéral. Lord Mountbatten est chargé d’assurer la transition jusqu’en 1950, date de la proclamation de la république indienne qui opte pour deux langues officielles : l’anglais et l’hindi. C’est alors Nehru, avocat formé à Londres, soucieux de la situation des opprimés, partisan de la non-violence et leader du parti du Congrès qui prend la tête du pays ; sa famille en assure toujours la responsabilité sans jamais avoir établi de dictature. Aujourd’hui dans cette république démocratique, six cents millions d’Indiens votent en utilisant le pictogramme (74 % des habitants savent lire et écrire et l’alphabétisation progresse de 9 % par an). Les conseils municipaux comptent 33 % de femmes. Actuellement, l’état du Rajastan a mis en place le Parlement des enfants. Ce dernier présente les demandes des écoliers rédigées avec l’aide de leurs enseignants et les transmet sur un document reconnu officiellement. En 1992 la société hindouiste a autorisé le vote des Hijra (eunuques : enfants nés avec un problème physique et que l'on castre). Les hindouistes (82 % de la population) dont le panthéon a de nombreux dieux vivent toujours dans une société organisée en quatre castes : celles des brahmanes, des guerriers, des commerçants et des ouvriers dont celle des intouchables fait partie. À l’intérieur de ces castes l’organisation des mariages est très codifiée. Les mariages ont lieu entre gens de la même caste. Les parents du garçon publient une annonce pour choisir la « future épouse » ; la famille de cette dernière doit alors payer une dot conséquente, pour ce faire, elle s’endette souvent lourdement et si l’engagement n’est pas tenu, il peut arriver malheur à la jeune épouse. Aujourd’hui grâce à l’échograhie, les parents connaissent le sexe de l’enfant et peuvent limiter les naissances de filles en recourant à l’avortement. Dans certains états, la situation s’inverse : les familles des garçons paient une dot pour faire venir des filles des états du nord-est, ce qui pose des problèmes d’intégration. Le grand nombre de divinités du panthéon hindouiste est à l’origine de la construction de temples dont celui des rats dans le Rajastan, temple de Deshnok où ces derniers vivent en toute liberté et sont nourris, étant considérés comme le véhicule du dieu Ganesh. Autre caractéristique de l‘hindouisme, c’est le respect de la vie animale : les vaches sont sacrées et se promènent partout dans les rues, chaque Indien faisant une bonne action quotidienne en leur offrant de la nourriture. L’économie se répartit ainis : l’agriculture assure le quart du produit intérieur brut avec au premier rang mondial le millet, le thé, puis le blé, la canne à sucre, le bois et le riz, ensuite le coton, la soie (troisième producteur derrière le Japon et la Chine) enfin l’élevage et la pêche. Elle occupe les deux tiers de la population essentiellement végétarienne. Malgré ces bons résultats, de nombreux paysans des régions pauvres, victimes des irrégularités climatiques, s’endettent et finissent par abandonner leur terre pour se réfugier aux abords des grandes agglomérations dans les bidonvilles. Celui de Bombay est particulièrement grand. L’informatique est le domaine d’excellence des Indiens ; chez Microsoft ils représentent le tiers du personnel. Bangalore et Hyderabad sont les villes vouées à cette activité qui a enregistré une progression de 65 % depuis 1991. Les salaires des informaticiens sont de l’ordre 10 000 € par mois alors que 350 millions de pauvres vivent avec un euro par jour. L’industrie pharmaceutique se place au premier rang mondial pour la fabrication des médicaments génériques au profit des grands laboratoires internationaux. À noter qu’en Inde, la propriété intellectuelle n’existe pas. Le cinéma « Bollywood » occupe le premier rang mondial avec huit cents films par an et génère un chiffre d’affaires annuel de plus de quarante milliards. À Bombay, Madras et Calcutta, grands centres cinématographiques, vingt millions de personnes y travaillent. Les vedettes sont la plupart du temps d’anciennes Miss India formées dans des établissements spécialisés et venues du nord du pays où la peau est plus claire. Le pétrole du Gujarat, d’Assam et offshore ne fournit que le tiers des besoins de l’Etat, le reste vient du Moyen-Orient. Les pierres précieuses, diamant, émeraude, ... ont fait du nizâm d’Hyderabad l’homme le plus riche du monde dans les années 1940. Dans le domaine social une grande disparité existe. Les hôpitaux d’état vétustes et les cliniques privées dignes des émirats cohabitent. Les Médecins aux pieds nus, association fondée en 1987 offre une médecine abordable et efficace aux plus pauvres ; elle est très active dans les bidonvilles. La vaccination a permis l’éradication de la poliomyélite lors de consultations gratuites ou de séances de cinéma organisées dans les villages grâce au soutien du Rotary Club. Au cours des années 1970, Indira Gandhi tente une mise en place radicale du planning familial en pratiquant la stérilisation des hommes. Après des conflits avec les maharajahs, avec le Pakistan, les Sikhs du Penjab, Indira Gandhi est assassinée par son garde du corps sikh. En1991, son fils Rajiv Gandhi est victime des Tigres Tamouls mais la dynastie Gandhi continue. De 1998 à 2004 le parti BJP (parti d’opposition de droite) doit faire face à des conflits raciaux et religieux. En 2012, Sonia Gandhi, chrétienne, d’origine italienne, est à la tête du pays. Mais consciente que ce pays à majorité hindoue ne peut être gouverné par une chrétienne, elle cède l'exécutif à un sikh, Manmohan Singh, déjà premier ministre depuis 2004. La conférence s'est terminée par la dégustation d'un thé au lait et aux épices accompagné de biscuits à la cannelle. |
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Buffet du centre [ par Isabelle Teste ]
Le dimanche 8 janvier 2012, Tess et Lionel Lazard ont offert, comme chaque année, leur buffet royal aux clients du café du Centre. En plus des canapés, des pains surprises, des roulés, des petites verrines variées, des crudités, le billard accueillait des douceurs aux parfums divers.
Dès onze heures du matin, les habitués et les amis se pressaient autour du bar où officiaient Bernadette Croon, Gilbert Nunes et comme tous les jours Jean-Claude Raffin. Tess et Lionel allaient de l’un à l’autre, très attentifs à ce que chacun puisse se restaurer. Comme d’habitude les agapes se sont prolongées jusque dans la soirée devant un buffet constamment renouvelé par les hôtes. |
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Pinky Miss [ par Bernadette Croon ]
Quelle femme ne rêve pas d’avoir des beaux ongles ? Depuis peu à Villedieu les femmes peuvent s’adresser à Aurélie Buisset. Elle a suivi un stage à Montpellier avec succès, elle a son diplôme en main.
Elle n’en est pas restée là ! Après avoir suivi une formation pendant une année chez Éducatel pour devenir esthéticienne, elle a poursuivi ses études à l’école Pigier à Montpellier et a réussi son examen avec succès, Elle travaille avec des produits Payot. Pour prendre un rendez-vous, vous pouvez la contacter au téléphone : 07 60 70 31 14 ou par Email : au.buisset@laposte.net Les tarifs sont concurrentiels |
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Club des parfums de Grasse [ par Bernadette Croon ]
Le 3 mars, j’ai assisté à la réunion de vente des produits Club parfums de Grasse organisée par Marine Bouchet chez elle.
Depuis décembre dernier, Marine vend des parfums pour hommes et femmes, des huiles essentielles, parfums d’ambiance, bougies de massage, laits corporels et de l’huile d’argan. Les tarifs sont très abordables ! Elle organise des réunions chez elle et vous pouvez vous-même organiser un après-midi ou une soirée chez vous avec vos ami(e)s. Il lui faut un certain nombre de produits pour pouvoir passer une commande, vous pouvez vous regrouper et un parfum fait toujours plaisir ! Vous pouvez la contacter au : 04 90 28 92 20 |
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CHRONIQUE MUNICIPALE |
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Climat [ par Yves Tardieu ]
La Gazette, numéro 59 du janvier 2011, avait publié et commenté (en millimètres) les relevés de précipitation faits à Villedieu, pour l’année 2010, au point de 5° 1' 57" Est et 44° 17' 23" Nord. On peut maintenant comparer deux années successives et confirmer le manque de pluie en 2010, près de 200 mm de moins que l’année précédente. On peut noter aussi les grandes irrégularités d’une année à l’autre. Normalement, les mois d’été sont les plus secs. En 2011, ils font partie des trois mois les plus arrosés ou encore, un tiers des pluies de l’année est tombé au seul mois de novembre. Cette irrégularité du climat, et sa violence quelquefois, a été aussi marquée par la vague de froid de ce mois de février 2012. On trouve avec le graphique ci-contre les températures moyennes journalières (relevées aux coordonnées suivantes : 5° 2' 7" est et 44° 17' 2" nord) entre le 24 janvier et le 23 février. Le trait rouge, c’est la température moyenne de la période, et la courbe reflète la moyenne de la température quotidienne la journée ; la température mesurée par le thermomètre. Il faut le préciser maintenant que les médias nous font le coup de la « température ressentie »1. Comme la bise s’est fait sentir avec une bonne dose de violence et de constance pendant ces 15 jours, on a bien ressenti le frais... 1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Refroidissement_%C3%A9olien La Gazette remercie Raymonde Tardieu et Bruce Lockard de leurs relevés. |
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CÔTÉ NATURE |
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L’amandier [ par Brigitte Rochas ]
Premier arbre en fleurs alors qu’il gèle encore, l’amandier annonce l’arrivée prochaine du printemps et sa floraison légère et aérienne évoque la robe d’une mariée selon un récit de la Grèce antique.
Venu d’Iran, il est introduit en Europe par les Grecs et se répand dans tout le bassin méditerranéen où il trouve un climat favorable à son développement. En France, il apparaît vers le XVe siècle. Cet arbre de cinq à dix mètres de haut a un houppier ample, une écorce grise et lisse chez le sujet jeune puis qui se craquelle avec le temps. Les branches portent des feuilles étroites lancéolées de dix à douze centimètres, d’un vert brillant dessus et gris au dessous ; en position alterne, elles sont attachées à la branche par un pétiole de deux centimètres. Les fleurs blanches ou légèrement rosées sont disposées en petits bouquets et apparaissent avant les feuilles si le gel ne les a pas détruites ; tous les éléments de la fleur sont en nombre de cinq ou de multiple de cinq (pentamère). Les fruits ou drupes sont formés d’un noyau, l’amande, protégé par une coque dure elle-même entourée par une enveloppe veloutée. Consommables, les fruits sont récoltés verts en juin-juillet ou, plus tard, mûrs en septembre-octobre. Vivant de cinquante à cent ans l’amandier est très résistant aux conditions climatiques extrêmes. Il se plait dans un sol profond bien drainé, même calcaire, dans un espace abrité du vent, exposé au soleil baigné de lumière et de chaleur. Il se reproduit soit par greffe soit par semis. Il est conseillé de le planter en automne et de l’arroser lors qu’il fait très sec pendant les premières années ; toutefois un excès d’humidité peut lui être néfaste car il est sensible aux champignons alors qu’il ne craint guère d’autres maladies. La production mondiale est assurée à 50 % par la Californie avec une monoculture qui fait la part belle à la mécanisation, l’utilisation des pesticides et le développement de cultivars soigneusement sélectionnés. Les pays méditerranéens ne fournissent pas toujours la quantité nécessaire à leur propre consommation, ce qui est le cas de la France qui n’en produit que 10 %. Le soin apporté à cette culture trouve sa raison d’être dans les caractéristiques de l’amande très riche en acides gras, protéines, minéraux : calcium, fer, magnésium, phosphore, potassium et en vitamines B1, B2 et E. On trouve deux types d’amande : – l’amande amère, fruit de l’amandier sauvage, particulièrement riche en amygdaline à l’origine de l’acide cyanhydrique, est dangereuse pour la consommation puisque l’ingestion de cinquante amandes amères suffit à tuer un individu ; – l’amande douce est utilisée en cuisine, pâtisserie, confiserie, pharmacie, dermatologie, cosmétique ; en cuisine et en pâtisserie, l’amande accompagne ou garnit des nombreuses préparations ; en confiserie, citons les pralines, les dragées, la pâte d’amande, le sirop d’orgeat ; en pharmacie et en dermatologie, elle doit sa place à ses qualités adoucissantes et calmantes ; – traitée par la pression elle donne une huile très fine dont les résidus servent à la préparation de masques et de cataplasmes. En botanique, l’amandier appartient à la famille des rosacées ; il est du genre amygdalacées ou prunus comme l’abricotier, le cerisier, le merisier, le pêcher et le prunier. Sa beauté a inspiré des artistes ; La branche d’amandier d’Alphonse de Lamartine ou le tableau Branches fleuries d’amandier de Vincent Van Gogh. |
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CONNAISSONS-NOUS BIEN NOTRE VILLAGE ? |
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Au fil du temps (II) [ par Yves Tardieu ]
Cet article poursuit celui qui était en « Une » du précédent numéro, à la recherche de l’histoire d’un lieu, c’est pourquoi son titre porte le numéro II. Si tout va bien, il y aura un III, un IV, un V... L’histoire de l’achat d’une maison pour créer une rue a visiblement donné lieu à un conflit d’une rare violence dont les registres municipaux donnent un écho édulcoré. Cela a donné la matière d’un deuxième article. À suivre donc.
Dans son numéro 10 du 1er mai 2002, La Gazette parlait longuement des élections présidentielles, de la Maison Bleue, du motoball, du cinéma de Vaison... Il y avait aussi la troisième photo-mystère de l’histoire de La Gazette et la première d’une longue série pour laquelle aucun article d’élucidation n’a été fait. Ben voilà, ça vient. Cette photo nous montre la place de Villedieu dans les années 20, avant le percement de la rue des Écoles. On y voit clairement, à côté du bar, une maison avec balcon. À cette époque-là, la rue des Espérants s’appelait la rue des Apparents. Elle ne communiquait avec la place que par un passage piéton, un genre de traboule, qui rejoignait la Grand’rue en face de la mairie. Pour se représenter ce passage, il faut voir la porte rouge qui est encastrée dans l’immeuble aux volets et fenêtres bleus habité par Ahmed et Fatima El Meftahi. Côté Espérants, le débouché était la porte fermée par une grille en fer. On voit également sur la carte postale de remarquables permanences. L’allure de la rue de l’Hôpital est identique, à peu de choses près ; volume des maisons, ouvertures, génoises... L’entrée du bar semble également identique même s’il ne s’agissait pas à l’époque du Café du Centre mais du Café Restaurant Mathieu comme le montrent d’autres cartes postales. On constate également que le tronc du platane à la même forme. Il est seulement un peu plus épais. Un paquet de tuyaux devant l’entrée de ce qui est aujourd’hui la Maison Bleue témoigne d’autres travaux de l’époque. Cette année-là, la conduite d’eau de la source de Saint-Claude a été refaite (marché approuvé par le conseil municipal en octobre 1923). On ne peut lire, même en grossissant l’image, ce qu’il y a écrit sur les affiches du mur de l’immeuble. La comparaison entre 1924 et aujourd’hui montre l’impact de ce percement sur l’aspect du village. Notre place serait bien différente si cette maison existait encore. L’achat par la commune avait deux objectifs : permettre l’accès à la rue des Apparents et construire une mairie. Les registres des années 20 et 30 montrent que les différentes municipalités de l’époque cherchent à créer une mairie et plusieurs projets sont évoqués. Ce fut une nouvelle fois loupé. Après beaucoup de péripéties (voir l’article suivant), la maison a été achetée par la commune. La rue a été créée. Peu de temps après, l’autre grand projet de l’époque, la création d’une école, s’est concrétisé dans la rue des Apparents et la nouvelle rue a permis d’aller à l’école (dans la mémoire collective villadéenne, elle a même été faite pour ça, mais les registres disent autre chose). Et la mairie n’a pas été faite... En revanche, la classe de maternelle prévue au centre du nouveau bâtiment scolaire n’ayant pas été créée, la mairie s’y est installée Elle n’en est partie que lorsque la mairie actuelle a été créée. Les édiles villadéens cherchaient une mairie déjà avant la Première Guerre mondiale... Ce percement de la rue a conduit à créer une voie un peu disproportionnée à l’échelle du village et bien éloignée ce que l’on trouve ailleurs. Large, enserrée par des hauts murs devenus noirs, la rue des Écoles, même si nous y sommes habitués, n’est pas particulièrement sexy. Les contreforts importants ont été réalisés au moment du percement de la rue, pour soutenir les immeubles voisins. On voit bien les surépaisseurs sur la partie basse des murs et l’épaisseur globale de ces mêmes murs, par exemple à la fenêtre du bar. Les évolutions du lieu n’en ont pas amélioré l’esthétique. Les panneaux électoraux peints ont le charme désuet des campagnes électorales d’antan mais bon... Les panneaux de toutes sorte, forme, couleur ou les traces des panneaux enlevés font un peu le même effet, celui d’un lieu un peu « abandonné », en plein centre du village. Sur toutes les photos, il y a des automobiles. En vertu des arrêtés de stationnement en vigueur depuis 1985, il ne devrait pas y en avoir. En 1992 le stationnement a été autorisé d’un côté. Les panneaux d’interdiction ont été retirés depuis mais les piquets, subsistent. Dans les années récentes, de nombreux ajouts ont été faits, continuant l’entreprise persistante de patchwork approximatif, nous habituant à peu près au n’importe quoi esthétique. S’était rajouté en 2008 un piquet rouge qui empêchait les véhicules de se garer trop près de la rue des Espérants. Ces véhicules empêchaient régulièrement le camion poubelle de passer. En 2009, l’arrêt du taxi villadéen avait été placé là avec son marquage au sol et son panneau de stationnement interdit amovible. Enfin, en 2010, deux plots en béton, production de notre employé municipal depuis des années, avaient été placés afin de libérer l’accès à la porte de la maison. Nous serons tous, peut-être, un peu nostalgiques de cette rue des Écoles. En effet, je n’ai jamais entendu personne se plaindre vraiment de toutes ces horreurs ou réclamer des améliorations mais reconnaissons qu’elle était plutôt bancale et laide. C’est un peu étonnant pour un lieu aussi central : dans un rayon de 50 m, il y a l’école, la poste, la mairie, l’épicerie, le bar et la place extraordinaire que l’on nous envie. |
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La vie municipale n’est pas (toujours) un long fleuve tranquille [ par Yves Tardieu ]
La commune de Villedieu manifeste son désir d’acquérir cet immeuble en 1928. Il s’agit alors de créer une reliant la place à la rue des Espérants et d’installer une mairie : « le maire expose à l’assemblée que l’immeuble Gardiol qui avait attiré l’attention du conseil pour le percement d’une rue est libre par la suite du décès de la propriétaire. Il fait remarquer que depuis de nombreuses années il est question de donner un débouché à la rue des Apparents pour en faciliter l’accès et la circulation ainsi qu’au chemin des Vergers. [...] La partie restante serait utilisée pour une mairie et ses services. » (Séance du 2 février 1928). Le registre des délibérations de l’époque montre que les conseils municipaux qui se succèdent essaient d’acheter de quoi faire une mairie et une école. Ils ont beaucoup de mal à y arriver... L’affaire semble bien engagée car la propriétaire, une veuve d’Orange semble bien disposée. Elle meurt et le bien est vendu à un Villadéen. Celui-ci refuse de vendre à la commune et refuse tout compromis. Il y aura enquête publique et expropriation. Un long document des archives témoigne d’un conflit d’une rare violence dans le village et au sein du conseil municipal.
Le conseil municipal commence par réfuter les observations du premier adjoint, Marius Pommier « considérant que ses réclamations n’ont aucun fondement » car : « M. Pommier Marius, opposé systématiquement à tous les projets et, notamment, avec la dernière énergie, contre la cantine scolaire et le sou des écoles, ne saurait méconnaitre l’utilité du projet puisqu’il a adhéré au programme qui, en 1925, a remporté les suffrages de la population. Or, ce percement de rue et cette installation de mairie faisaient partie dudit programme. Le conseil municipal proteste à son tour contre les agissements de M. Pommier qui jette la panique en publiant des chiffres estimatifs du projet absolument fantaisistes et faux. » On le voit, l’ambiance était bonne ! Le conseil municipal répond également aux réclamations de messieurs Sarah Bernard Marcel Donat, Fernand Macabet, Louis Hommage, Bertin Tortel, Jules Gleize et d’autres qui estiment qu’ils sont « grevés d’impôts et que d’autres projets attendent » : « à ces propriétaires ruraux qui habitent tous à plusieurs kilomètres de l’agglomération. nous répondons que la commune vient à peine d’achever l’électrification des campagnes, cette installation n’a pas été faite sans grever le budget communal ». À Jules Gleize, ancien maire, on rajoute une couche : « le protestataire, pendant son mandat communal, n’a rien fait pour la réalisation des projets dont il demande aujourd’hui l’urgence [...] et qu’il avait lui même l’intention d’acquérir ce même immeuble par voie d’expropriation [...] L’utilité publique de cette acquisition est la même aujourd’hui... » À Louis Sirop, ancien maire qui estime que, si ses successeurs avaient suivi ses projets en 1919, on ne parlerait pas de cette acquisition inutile, le conseil municipal répond « que la municipalité qui lui a succédé en 1919 présidée par M. Gleize n’a pas cru devoir s’intéresser au projet de groupe scolaire commencé par son prédécesseur. Son acquisition de la maison Latty pour l’installation de la poste n’a pas davantage solutionné la question de la mairie, qui demeure une maison ambulante, déménagée successivement cinq fois en vingt-cinq ans et que le projet de groupe scolaire prévu par M. Sirop ne donnait pas plus de solution pour la mairie. » Quant à Albert Sirop, le propriétaire de la maison « le conseil municipal proteste à son tour contre toute l’argumentation de M. Sirop qui se termine en disant qu’il n’a pas à répondre à des gens qui ne savent pas ce qu’ils veulent faire. Nous répondons à M. Sirop qu’il savait tellement l’intention de la municipalité qu’il a fait l’achat de l’immeuble avant même que le conseil municipal ait pu être convoqué à cet effet. » À travers ces échanges, on peut voir d’abord que les municipalités de l’époque cherchent par tous les moyens à acquérir les biens qui leur permettraient de réaliser une mairie, une école, une poste. Ils ont manifestement du mal, d’autant plus que les équipes se succèdent, manifestement en s’opposant. En 1928, la municipalité se heurte à tous les anciens maires encore opérationnels et aux battus de l’élection de 1925. En tout cas, elle exproprie le bien en question pour créer une rue afin de désenclaver la rue des Apparents et le quartier des Vergers et une mairie. Sur l’extrait ci-dessus, on voit que le projet (démolition et construction de la mairie prévue) est financé par un emprunt de 50 000 francs. D’après l’Insee1 qui fournit des tableaux d’équivalence, ces 50 000 francs de 1928 feraient 29 658 euros de 2011. Contrairement à ce que j’ai toujours entendu, il ne s’agissait pas d’ouvrir la rue vers l’école. En réalité, le projet d’école est venu un peu après. Le conseil municipal a l’opportunité d’acheter le terrain de l’ancienne imprimerie pratiquement au même moment. Le projet de l’école est monté entre 1929 et 1932 et approuvé par délibération du conseil municipal. Mais il s’agit d’une autre histoire, y compris celle des remaniements du projet entre 1932 et 1935, y compris celle d’une inauguration en grande pompe mais dans un climat villadéen ressemblant à celui qui régnait en 1928 au moment de l’achat de la maison. Une autre histoire, donc un autre article, peut-être. 1. http://www.insee.fr/fr/themes/indicateur.asp?id=29&page=achatfranc.htm
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Photo-mystère
![]() Comme indiqué sur l’ardoise (objet qui n’a plus cours dans les écoles d’aujourd’hui) cette photo a été prise peu après la rentrée des classes de l’année scolaire 1987-1988. Le maître d’alors s’appelait Michel Meynier. Des lecteurs de La Gazette sauront-ils se reconnaître sur ce cliché ? Ou bien sauront-ils identifier l’un de leurs enfants ou bien certains de leurs camarades, dont certains sont loin de la commune à présent, parmi ces vint-cinq écoliers qui sourient presque tous à l’appareil photographique ? |
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Régine Clapier [ par Paulette Mathieu ]
La Gazette, dont les oreilles traînent un peu partout (mais pas assez quand même car il lui arrive de « louper » des informations essentielles) a entendu dire que la municipalité s’apprêtait à donner des noms de rue ou place à deux ou trois endroits de Villedieu.
Le bilan des noms de rue existant montre qu’au village cinq noms de lieux honorent des personnalités villadéennes : la salle Pierre Bertrand, la Maison Garcia, le lotissement Gustave Tardieu, le jardin Régine Clapier, la bibliothèque Marthe et Raymond Mauric. Ces personnalités sont connues des anciens mais elle n’évoque rien pour beaucoup d’entre nous. C’est l’occasion pour La Gazette de les faire découvrir par une nouvelle série d’articles. Jean Garcia avait fait l’objet d’un bel et complet article dans La Gazette n° 29 du 27 janvier 2005 et nous y renvoyons. Nous publions aujourd’hui, grâce à Paulette Mathieu, un article sur Régine Clapier 1. http://lagazettedevilledieu.free.fr/gazette/indexgazette.html Mademoiselle Régine Clapier est née, vers la fin du XIXe siècle (1888 ?), à Orange où habitaient ses parents. Son père avait des propriétés à Orange et dans la région, dont il recevait les fermages, et des maisons, dont un café, rue Saint-Martin. Sa mère était née Chansaud, elle était la sœur de M. Chansaud, qui fut maire de Villedieu et habitait à La Baude : ce qui explique que Régine Clapier avait des propriétés et une maison à Villedieu (actuellement le foyer La Ramade), où elle est venue demeurer après la mort de ses parents et est restée jusqu’à la fin de sa vie. Il existe à Orange le stade Clapier, qui était sans doute un terrain appartenant à la famille et que son père donna peut-être à la ville, ce qui justifierait qu’il porte son nom. Il était probablement généreux puisqu’on raconte que, lorsque ses fermiers venaient lui apporter leur dû, l’un d’eux avait toujours quelque misère à déplorer dans sa famille et qu’il repartait sans avoir versé un sou. « Mademoiselle Clapier », comme beaucoup de Villadéens l’appelaient, a donc vécu à Villedieu une bonne partie de sa vie, très simplement, bien qu’elle eût les moyens de vivre largement, mais elle préférait faire du bien autour d’elle. C’était une personne très pieuse et, souvent, c’était la paroisse qui bénéficiait de son aide. C’est ainsi que, officiellement, l’association paroissiale racheta à la mairie le presbytère (qui avait dû devenir propriété de la nation à la Révolution) et ensuite, à divers propriétaires les quelques vieilles maisons à moitié écroulées et situées derrière l’église, ce qui, aménagé, est devenu le Jardin Clapier. Bien entendu, la paroisse n’ayant pas les fonds nécessaires, c’était Mlle Clapier qui, discrètement, fournissait les subsides. Elle avait aussi remis au curé de l’époque, l’abbé Brémond, une auto qui avait dû appartenir à son père car c’était une antique voiture carrée, noire (il me semble encore la voir) le curé l’avait baptisée « Rosalie ». Elle avait donné de même, à la paroisse, un bâtiment, route de Mirabel à côté de la maison Marche. Il servait de garage et, vendu et revendu, il est devenu résidence secondaire pour un étranger. Mais ses dons n’étaient pas réservés aux gens d’église. Ma mère m’a raconté que Léonie G1eise, dite « Pinette », qui n’avait pas grands moyens pour vivre, bénéficia de sa générosité. Mais comme Léonie était très fière et acceptait difficilement les dons, Mlle Clapier avait imaginé de lui faire parvenir les colis par l’intermédiaire du facteur, qui prétendait alors ne pas savoir d’où ils venaient ; ainsi, Léonie ne pouvait pas les renvoyer. Il y a dû y avoir bien d’autres misères secourues, mais comme c’était discrètement et qu’il n’y a plus guère de monde pour s’en souvenir, cela demeurera inconnu. Mlle Clapier fit le catéchisme un certain temps, mais elle était trop bonne et les gamins lui en faisaient voir de toutes les couleurs. Quand elle vint habiter Villedieu, elle avait amené avec elle, la bonne de ses parents qui la servit fidèlement jusqu’à ce que cette personne tombe malade et meure. C’est alors qu’Henriette Magnan prit le relais et s’occupa d’elle jusqu’au bout. Il paraît que quelques bonnes langues de vipère venaient souvent rendre visite à la bonne demoiselle et lui débitaient des calomnies sur les uns ou les autres, ce qui mettait Henriette hors d’elle. Notre concitoyenne est décédée à l’hôpital d’Orange, le 25 mars 1969. Elle est enterrée dans cette ville, dans le caveau de famille, mais la célébration des funérailles a eu lieu à Villedieu et rassembla beaucoup de monde, car elle était très estimée dans le pays. Y assistaient, entre autres les anciens curés de Villedieu et un représentant de l’archevêché. Par testament, elle laissait divers biens à ceux qui s’étaient occupés d’elle et léguait sa maison à l’archevêché d’Avignon, pour y accueillir des prêtres retraités. Mais le bâtiment était un peu petit et éloigné de tout pour cette réalisation et il fut revendu plus tard à La Merci. Il était prévu dans le testament qu’une partie des meubles devrait être réservée à un curé du village qui en serait démuni, mais il semble bien que le notaire ne tint pas compte de cette clause et on ne sait pas ce que ces meubles sont devenus. Il est juste que ceux qui ont connu Régine Clapier conservent sa mémoire et que les autres sachent ce que le village lui doit. |
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![]() Le jardin Régine Clapier Cliquez sur la photo pour l'agrandir |
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J’ai goûté [ par Gérard Fay ]
Velouté de topinambours
Pour six personnes Ingrédients : – 1,5 kilo de topinambours, – 5 gousses d’ail, – 1 grosse pomme de terre, – 2 jaunes d’œuf, – 10 centilitres de crème épaisse, – 3 tablettes de bouillon de volaille, – 2 cuillères à soupe d’huile d’olive, – sel et poivre. Peler les topinambours et les couper en lamelles, éplucher l’ail. Faire chauffer l’huile dans une cocotte, ajouter l’ail et les topinambours, couvrir et laisser cuire pendant 20 minutes à feu doux. Pendant ce temps peler et laver la pomme de terre, la couper en dés. Faire chauffer un litre et demi d’eau, y diluer les tablettes de bouillon de volaille, ajouter les dés de pomme de terre avec les topinambours, salez, poivrez. Couvrir avec le bouillon et poursuivre la cuisson encore 20 minutes, puis mixez le tout. Dans un bol, mélanger les jaunes d’œuf avec la crème épaisse, deux cuillères à soupe de bouillon de volaille, mixer, puis verserdans la cocotte, remuer pour faire épaissir sur feu doux cinq minutes sans jamais laisser bouillir. |
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J’ai lu [ par Bernadette Croon ]
Deux sœurs pour un roi de Philippa Gregory. L’auteur nous emmène à la cour d’Angleterre dont le roi Henry VIII est marié avec Catherine d’Aragon.
Catherine n’a pas donné un héritier au roi et étant plus âgée que son époux, elle ne peut plus lui en donner. Philippa Gregory nous raconte les intrigues tissées par les familles qui veulent s’enrichir et qui, pour parvenir à leur but, offrent leurs filles au roi. Ce livre parle de la famille Boleyn et de ses enfants : Mary, George et Anne. Mary est la maîtresse du roi et lui donne une fille et un fils. Grâce à ces atouts la famille s’enrichit. Philippa Grégory raconte la vie de Mary basée sur des faits réels. Un livre captivant, même si la vie de Mary Boleyn est moins connu que le triste sort de sa sœur Anne. |
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Produ naturau [ par Paulette Mathieu ]
Ben de gent dison : « Aco pou pas faire mau, es un proudu naturau ». Segur qu’es pas esta trafica. Mai… li champignoun venon direitament de la naturo, tamben n’i’a quauquis un que te mandon au cementàri.
Crese ben que nostis avi, quand vivien de ço que rambaiavo 1 sus lis aubre e li bouissoun, an degu faire l’esperiènci que tout ço qu’es naturau èro pas toujour bon pèr la santa. Pichot à pichot deguèron faire lou liame 2 entre la mort de si coumpagnoun e ço qu’avien manja. Aro, aven raramen l’oucasioun de saupre se li causo que manjan soun senso pouisoun. Lis aubre fruitié e li lièume 3 soun esta arrousa emé de proudu que tueion li pichoti bèsti ; fau uno quantita plus grando pèr tua li gènt mai, à la longo, finisson pèr n’avala proun pèr li rendre malaut. Lis animau que manjan soun nourri, de fes que i’a, emé de farino facho emé li carcasso d’animau mort, es ansin qu’aven agu li vaco folo. Meme li bèsti que manjon d’erbo soun pas à l’abri : podon agué espandi sus l’erbo un engrai pas trop catoulico. E pièi, que nous carrejo l’èr ? La poulucioun nous adu touto sorto d’afaire que venon souvènt de lieun (centralo atoumi que pèton, usino qu’escupisson 4 de saleta). Maugrat tout aco, fau manja e respira pèr viéure. Senoun faren coume l’ase que soun mèstre, pèr escounoumisa, abituavo à pas manja. Quand fuguè abitua… mourigué… Es pas tout, nosti saberu 5 imaginon touto sorto de proudu pèr gari nosti mau. Es ansin que fabriquèron lou Mediator pèr li diabeti, mai aquèli qu’èron trop gros se n’en serviguèron pèr meigri, enjusco que n’en more quauquis un. Li proutèso PIP redounèron d’aluro en aquèli que i’avien enleva un sen. Mai de femo que trouvavon sa peitrino pas proun boumbudo, se n‘en faguèron pausa. Pièi, un jour, s’avisèron que ço qu’emplissié li proutèso, li rousigavon e fasié de degai au cors. Plagne li proumièro, mai pense que li secoundo se soun dounado lou bastoun pèr se faire tabasa ; es aqui qu’aurié faugu que se countentesson di « proudu naturau » qu’avien en germe à la neissenço. Farai pas la listo di remèdi qu’an degu retira de la circulacioun pèr ço que fasien mai de mau que de ben. Pamens, aqueste tèms, se parlo d’un autre proudu que n’i’a de pertout : dins nosti eisino 6 de couisino, dins lis embalage di bouito de soupo o de counservo, li lèvo-oudour 7 pèr aquèli que suson, etc. Vole parla de l’aluminion. Aqui i’a agu un assabé 8 di magasin « U », uno pajo entièro. Fai dous cop que n’en vèse dins un journau : « Pèr plus vèndre aquèu pouisoun dins si lèvo-oudour, van n’en faire un que sara… à la pèiro d’alun » Proudu naturau, dison, mai, de qu’es l’alun senoun un sulfate double d’aluminioun idrata. Alor, bounet blanc e blanc bounet ? L’aurié encaro à dire, mai n’en dirai pas mai. Apoundrai soulamen aco : d’abord que, d’uno façoun o de l’autro, fau mouri un jour, empouisounen-se alègramen, vèiren tout au bout. 1 Rambaia : ramasser 2 Liame : lien 3 Liéume : légume 4 Escupi : cracher 5 Saberu : savant 6 Eisino : ustensile 7 Lèvo-oudour : déodorant 8 Assabé : communiqué |
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Sudoku
Trois grilles, trois niveaux : facile, moyen, difficile.
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Croonerie de Bernadette
De nombreux mots français viennent de l’arabe. Pour vous aider à les trouver, je vous indique la première lettre du mot français
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Elle Thébais
Il s’agit de trouver un proverbe en reportant les lettres correspondant aux bonnes réponses dans le tableau ci-dessous.
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Sudoku de la 74
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Croonerie de Bernadette de la 74
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Elle Thébais de la 74
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Dehors la vieillesse, vive la jeunesse ! [ par Paulette Mathieu ]
Un jour, je lus, dans un roman du début du siècle passé : « Un vieux de 50 ans ». Si je traitais de vieux, maintenant, un homme de 50 ans, je me retrouverais peut-être devant un tribunal, accusée de « discrimination » ou de quelque chose de la même sorte.
À 50 ans, et plus, à notre époque, les gens se sentent encore jeunes, surtout les femmes qui se mettent sur le dos des vêtements qui les font ressembler à des gamines et qui ne couvrent guère ce qu’il vaudrait mieux cacher : peau fanée et genoux tordus, par exemple. C’est vrai, pourtant, que les progrès de la science et notre façon de vivre nous donnent en général une autre allure que celle de nos ancêtres. Les gens deviennent de plus en plus vieux et souvent avec assez de santé, malgré toutes les saletés que nous mangeons, buvons et respirons. On dit que ces saletés empêchent tout de même bien des gens de devenir vieux ; les autres, qui ont la carcasse plus solide, deviennent centenaires mais, alors, pour ceux-là, c’est parfois la cervelle qui ne suit pas. Vous avez peut-être lu dans un journal que des chercheurs ont trouvé la moyen de rajeunier les cellules. Ils ont d’abord – si j’ai bien compris – fait attraper la maladie d’Alhzeimer à des petites souris (qui n’avaient rien demandé à personne), puis ils ont trafiqué les cellules des souris, qui sont redevenues bonnes comme avant. On pense qu’un jour ils arriveront à rajeunir les cellules des humains. Ce n’est sûrement pas pour demain, mais si cela finit par être possible, plus de vieillesse : de renaissance en renaissance, nous ne pourrons plus mourir. Il y a quand même un problème. Nous sommes déjà plus de sept milliards sur terre et nous serons encore plus dans quelques années. Je sais bien qu’il y a des peuples qui meurent de faim, d’autres qui périssent dans les guerres ou les épidémies, mais cela s’est déjà vu dans les siècles passés et la population a continué à augmenter. D’un autre côté, il y a de plus en plus de gens qui n’ont pas de travail ou pas d’endroit pour s’abriter, les maisons pour le troisième, quatrième et bientôt le cinquième âge refusent du monde. Les caisses de retraite ont peur de ne plus pouvoir payer… Pour le moment, les gens qui meurent font un peu de place pour ceux qui viennent derrière. Comment ferons-nous quand plus personne ne mourra ? Il y a 70 ans, à peu près, il n’y avait pas, pour une bonne partie de la population, de caisse de retraite, mais le problème ne se posait guère : les gens travaillaient tant qu’ils avaient la force et quand ils s’arrêtaient, à bien plus de 70 ans souvent, à part quelques uns, plus solides, ils n’avaient pas bien longtemps à vivre. Faut-il revenir à cette époque ? Ou, plutôt, nous laisser mourir chacun à notre heure, comme cela se fait depuis que le monde est monde. Il paraît qu’un calendrier maya s’arrête au 22 décembre 2012 et que ce serait la fin du monde. Si c’était vrai, il n’y aurait plus de problème… pour personne… |
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Le billet
Nous, Lulu, Tintine, Volfgang (avec un « V », j’y tiens) et Loulou, avons dû supporter les absences répétées et prolongées de nos maître et maîtresses (Françoise Tercerie, Brigitte Rochas, Bernadette Croon et Jean Marie Dusuzeau) pendant les nombreuses demi-journées durant lesquelles ils prétendaient s’occuper de la lecture, de la relecture, de la correction des textes, du choix des photos et de la mise en page du présent numéro de La Gazette.
Les récits de voyages ne nous ont pas consolés de ne pas avoir été emmenés avec les bagages, sans doute craignaient-ils que nous nous entendions comme chiens et chats. Cependant les articles sur les aménagements en cours dans le village et sur l’origine du percement des rues nous offrent la perspective de promenades citadines dans un cadre renouvelé. ![]() |
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À SCOTCHER SUR LE FRIGO |
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Agenda
Samedi 14 avril 2012
à Villedieu Course cycliste de L’Union sportive cycliste de Vaison Samedi 14 avril 2012 à Vaison Concert de Vaison world Electronic à l’espace culturel Du samedi 21 avril au 1er mai 2012 à Vaison Festival Georges Brassens (Yves Duteil, les frères Talloche, ...) Dimanche 15 avril 2012 à Villedieu Vide-grenier, Foire aux jouets et Marché aux fleurs (buvette sandwiches) organisé par l’Amicale laïque dans la cour et devant l’école toute la journée Dimanche 22 avril 2012 Premier tour des élections présidentielles de 8 heures à 18 heures à la mairie de Villedieu Dimanche 22 avril 2012 à Villedieu Fête de l’Amitié Repas suivi d’un loto, organisé par l’Association paroissiale, à midi, à la Maison Garcia Au mois d’avril à Puymeras Programme de spectacles au Théâtre des 2M 04 90 37 24 59 www.theatre2m.com Dimanche 26 mai 2012 Second tour des élections présidentielles de 8 heures à 18 heures à la mairie de Villedieu Mardi 8 mai 2012 à Villedieu Commémoration de la fin de la Seconde guerre mondiale Place de Verdun à 11 heures 30 suivi d’un apéritif salle Pierre Bertrand Samedi 12 mai 2012 à Villedieu Les Olympiades, organisées par l’association Les Ringards, toute la journée Samedi 19 mai 2012 à Villedieu Fête de la vigne et du vin La Transvilladéenne suivie d’un repas à la cave coopérative organisée par La Vigneronne Vendredi 1er juin 2012 à Villedieu Fête des voisins, le soir, dans tout le village organisée par ceux qui le désirent Samedi 2 et dimanche 3 juin 2012 à Villedieu Représentations du T.G.V. Samedi 2 juin Journée portes ouvertes au domaine du Gros Pata Samedi 16 juin à Villedieu Soirée de Jazz dans les Vignes à la cave La Vigneronne Lundi 18 juin 2012 à Villedieu Commémoration de l’appel du 18 juin 1940 Place Charles De Gaulle à 18 heures suivi d’un apéritif salle Pierre Bertrand Vendredi 22 juin 2012 à Villedieu Calliopée Chœur féminin présenté par La Gazette et l’Association paroissiale à 20 heures 30 à l’église Mercredi 27 juin 2012 à Villedieu Impromptu Rendez-vous à 19 heures à la Maison Garcia
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Adhésion
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La Gazette - périodique d'informations villadéennes (surtout), cantonales, nationales et mondiales N°75 - 31 mars 2012 - parution et pagination irrégulières - BP5 - 84110 Villedieu Site internet : www.lagazettedevilledieu.com - adresse électronique : contact@lagazettedevilledieu.com Comité éditorial : Bernadette Croon, Jean Marie Dusuzeau, Brigitte Rochas, Françoise Tercerie. |
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