À LA UNE

Yves nous laisse un message d'espoir [ par Yves Tardieu ]

« Chers amis. Tout d’abord, merci. Merci d’être là, merci de répondre aussi nombreux à notre invitation et à notre volonté de partager un moment villadéen en ce début d’année, un moment pour discuter, un moment pour boire un coup, un moment pour échanger ces voeux. Au fond, c’est le principal objectif de cette cérémonie. Je suis content de voir que comme les années précédentes nous sommes nombreux et que, quelquefois, c’est la seule occasion de l’année où certains d’entre nous se croisent. Bienvenue donc dans cette salle pour cette nouvelle année.

L’année dernière, j’avais formulé des voeux pour l’année 2012 un peu mi-figue mi-raisin. L’année s’annonçait difficile sur le plan économique, difficile au niveau national et international. On peut dire qu’elle l’a été et on sait déjà que 2013 le sera encore. Les crises sont faites pour être surmontées et elles le seront. Notre tâche, à chacun, est de prendre les précautions morales et politiques qui nous empêchent de faire n’importe quoi : refusons les mesures extrêmes, la violence, la haine de l’autre ou même la haine de soi. L’expérience du XXe siècle a été trop lourde en tragédies. Gardons pour boussole, dans nos actes privés, mais surtout nos actes citoyens, la volonté de justice et d’égalité, le souci de la liberté de chacun, l’attention portée à autrui et à sa dignité. Lorsque les temps sont difficiles, ce sont les valeurs qui doivent nous tenir debout et nous tenir « Hommes et Femmes ».

L’année 2012 s’annonçait également difficile sur un plan personnel, même si j’étais à ce moment-là dans une période de rémission. Elle a été difficile, et 2013 l’est déjà. C’est pour cela que j’ai exceptionnellement un micro et une chaise. Pour le cas où je n’y arriverais pas sans… La maladie ruse, progresse, s’arrête, essaie de taper ailleurs, reruse et... bref, c’est un combat contre une bête sournoise que nous sommes trop nombreux à mener, à Villedieu comme ailleurs. Le discours des voeux n’est pas nécessairement celui du bulletin de santé du maire, mais il est normal que chacun se demande ce qui se passe et comment ça se passe. Pour le moment, j’ai la force et la volonté de continuer et je suis encore le maire à plein temps.

D’ailleurs, je profite de cette occasion pour remercier la plupart d’entre vous, Villadéennes et Villadéens, pour votre présence souvent chaleureuse et discrète devant cette situation, pour vos petites attentions. Je remercie aussi les élus qui se mobilisent pour faire tourner la boutique à côté de moi et qui m’entourent ce soir comme vous pouvez le voir. Je remercie aussi les employés municipaux, Gisèle et Caroline au secrétariat, Véronique, Mireille, Martine et Évelyne à l’école, et nos cantonniers, Gilles et Rémy. Joël Bouchet, que vous avez vu toute l’année au volant du camion a choisi de voler de ses propres ailes. Je le remercie pour son travail et lui souhaite bonne chance dans son aventure. Je vous présente Rémy Lavaud que nous venons d’embaucher avec un contrat d’un an.

Alors voilà, je suis optimiste et nous allons pouvoir terminer ce mandat dans de bonnes conditions. Et puis, si chaque année je suis là pour vous donner de mes nouvelles c’est plutôt bon signe non ? Alors je vous dis tout de suite « a l’an que ven » des fois que j’oublie de le dire à la fin !

L’année 2012 a été l’année de nos grands travaux. Grands travaux à notre échelle, celle de Villedieu et celle d’un mandat de six ans. Je veux parler bien sûr du réaménagement de la rue des Écoles et de la rue des Espérants. Le chantier a duré plus longtemps que prévu, a fait couler une salive abondante, quelquefois justifiée, quelquefois aussi fielleuse. Ça fait partie du jeu, pour l'instant aucune des catastrophes annoncées n’est arrivée et je suis, je crois pouvoir dire « nous sommes satisfaits du résultat ». Bien sûr, on peut ne pas aimer ceci ou cela dans cet aménagement, mais quand même : la passerelle est une réussite, la nouvelle place est déjà devenue un lieu de vie et d’animation, l’ensemble, boulodrome et nouvelle entrée de l’école est beaucoup plus beau et beaucoup plus fonctionnel qu’auparavant. Souvenons-nous de ces espaces cloisonnés, sales… Qui peut nier que les toilettes sont mieux, que le lieu de collecte des déchets s’est nettement amélioré et que l’arrière du bâtiment de la Poste est devenu propre et fonctionnel ? Je voudrais souligner dans cette réussite l’excellente coopération entre les élus et les concepteurs du projet, Sébastien Braun et Olivier Werner, ainsi que la présence et le suivi exceptionnels de ce chantier par Guillaume Portugues.

Pas de grands travaux en 2013. L’endettement de la commune et l’impossibilité de se financer facilement nous amènerons à fignoler, à terminer ce qui est engagé, aux sources, au cimetière, dans nos bâtiments, dans les chemins et ailleurs.

Vous avez vu fleurir des panneaux de signalisation. Ce travail est en cours et a été prévu sur deux ans. Il sera terminé en 2013 et permettra, entre autres, à la Poste de nous retrouver, car vous êtes nombreux à témoigner qu’elle a tendance à nous perdre, mais aussi aux touristes de trouver leur gîte, aux services de secours d’être plus efficaces et aux promeneurs de promener. Ce « panneautage » est aussi l’occasion de nommer certains lieux. Nous donnerons le nom de deux anciens maires de Villedieu, Hector Jacomet et Wilfried Brieux à la passerelle et à une nouvelle impasse communale, le nom de Gustave Daladier au stade, celui d’un grand résistant, Daniel Cordier, à l’école, sous réserve de son accord et appellerons place de l’Espérance la nouvelle place, longée par la rue des Espérants.

Au-delà des travaux, je voudrais souligner la vitalité du village, car ce soir, ici, ce qui importe c’est Villedieu et ce sont les Villadéens et les Villadéennes.

Je salue le travail remarquable, malgré les difficultés, des agriculteurs de Villedieu. Les médailles toujours nombreuses de la cave coopérative en témoignent, mais aussi les succès des caves particulières qui améliorent leurs produits, leurs réseaux, leur accueil. Rappeler que Pierre et Martial Arnaud étaient reçus au ministère de l’Agriculture, et par le ministre, il y a quelques semaines, pour la qualité de leurs produits, ou que les mêmes, avec le domaine des Adrès ont participé au printemps à l’animation de « Ferme en ferme » qui s’est développée dans le Vaucluse, ou que ce même domaine des Adrès se convertit partiellement au maraichage et à la vente locale.

Cette vitalité on la retrouve auprès de jeunes artisans ; nous avons désormais un ébéniste, un ferronnier, des maçons, des infirmiers, des assistantes maternelles... On la retrouve également dans la qualité et la variété de l’accueil touristique et le succès toujours renouvelé, quelquefois fatigant, de notre place.

Surtout, je voudrais saluer ce soir le travail extraordinaire fourni par nos associations, leurs dirigeants et bénévoles. Le club des Aînés, avec sa présidente Anne Marie Blanc, qui propose chaque semaine gymnastique et jeux de société, le jeudi, quelques voyages, souvent à vocation gastronomique, dans l’année, un beau loto, autant d’animations nécessaires et sympathiques. L’Amicale laïque, avec Judith Derksen et son équipe dynamique qui organisent la fête de l’école, le carnaval, le Noël de l’école, le financement des sorties scolaires et pour la première fois en 2012, le marché aux fleurs. Le club des Échecs, avec la doublette Denis Tardieu et René Kermann, avec les cours pour les enfants, les parties endiablées (ça reste quand même des échecs !), du vendredi soir et le championnat de nationale 4 qui les emmène jouer dans toute la région PACA, de Marseille à Gap ou d’Aix à Mar tigues et accueille ces équipes à Villedieu. La bibliothèque, avec Annette Le Tacon, et son travail avec l’école, la Ramade et bien sûr les permanences auprès des lecteurs réguliers. Le skate, avec sa présidente Régine Bellier qui organise le « Contest » et gère la maintenance du site. Le comité des fêtes, avec Sandrine Blanc, pour l’organisation des festivités « de base » : la fête votive, la fête nationale, le 15 août, le festival des soupes, les jeux du vendredi soir… Un énorme travail accompli avec une régularité remarquable… La Confrérie Saint-Vincent, et son président Jean Dieu, avec son chapitre d’été que tout le monde connaît, mais aussi ses autres activités : ban des vendanges, messes de la Saint-Quenin et de la Saint-Vincent... Et j’en passe. Je n’oublierai pas la Paroisse, et permettez moi de penser à son président André Dieu, qui ne peut pas être là ce soir pour des raisons de santé, à la société de Chasse et son président Théo Blanc, au Tennis club et son président Philippe de Moustier, les anciens combattants et leur présidente Josette Brieux, ainsi que le foyer La Ramade. La fête de l’amitié, le pistou, le marché de Noël, les cérémonies font partie du paysage et du patrimoine festif villadéen. En espérant n’oublier personne, il doit me rester Les Ringards et La Gazette. Jérémy Dieu et Les Ringards font plaisir à voir : Olympiades, loto de la fête votive, Pistou, concert, équipement du stade. En peu de temps, cette équipe a fait du bon boulot et beaucoup de voisins nous envient cette jeunesse mobilisée et engagée dans la vie du village. Quant à La Gazette, et sa présidente, Véronique Le Lous, le travail qui est fourni est tout simplement invraisemblable. La troupe de théâtre est, à elle seule, incroyable pour notre petit village ; mais également les activités de danse, de gymnastique, les spectacles : soirée cabaret, festival de juillet, festival Après les Vendanges et en 2013 une nouvelle soirée avec la cave et à la cave. Sans parler du journal lui-même, finalement plus régulier et plus copieux qu’il ne l’affiche depuis le début. Merci à vous tous, les présidents et présidentes bien sûr, mais aussi vos équipes et tous les bénévoles qui participent ponctuellement.

J’ajouterai que la municipalité elle-même a organisé beaucoup de choses en cette année 2012 : plusieurs concerts, souvent classiques, cet été et qu’elle a proposé avec Les Impromptus ou La Placétanou des animations spécifiques. Elle a également participé à l’organisation du Grand prix cycliste villadéen, au slalom en côte des vignerons de Villedieu et Buisson, au festival Après les Vendanges. Le succès, la réputation, l’appétit de Villedieu sont aussi dans cette force de proposition d’animation, cette envie.

Ces succès sont néanmoins fragiles et quelquefois les bénévoles s’épuisent, sont déçus du manque d’aide ou du manque de participation. Que chacun d’entre nous n’hésite pas à faire un peu plus, à se retrouver au village pour telle ou telle fête, à continuer à faire vivre notre vie de village. Pour cela, les chasseurs doivent croiser les tennismen, les skateurs doivent venir à l’aïoli, Les Ainés participer au festival de La Gazette et Les Ringards sont nécessairement partout. Ne restons pas dans nos chapelles respectives et participons un peu partout.

Tout cela n’empêche pas les Villadéens de parcourir le monde, de le découvrir, de le croquer, singulièrement parmi nos jeunes, qui en Australie, qui en Chine, qui en Nouvelle-Zélande, qui en Californie, qui à Bruxelles ou ailleurs. Croquons la vie par tous les bouts.

C’est sur ces mots que je vais formuler pour chacun de vous des voeux de santé, de prospérité, de bonheur. Je vous remercie une nouvelle fois de votre attention et de votre présence. Et maintenant buvons et mangeons. »





Adieu Yves...





Cliquez sur une photo
pour les agrandir
et en voir plus



HOMMAGES À YVES TARDIEU

Notre maire, notre ami, nous a quittés... [ par Olivier Sac ]

Ce mail, au nom de Véronique Le Lous et de moi-même...

Notre immense ami Yves Tardieu est mort ce matin, lundi 14 janvier 2013, à 6 h 30.

Ces obsèques auront lieu le mercredi 16 janvier à 15 h 30, à Villedieu. Rendez-vous sur la place du village.

Selon ses dernières volontés, la cérémonie sera suivie d'un apéritif...

Notre peine est incommensurable...







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


Dans la presse












Pour Yves... [ par Comité éditorial de La Durance ]

Notre collègue Yves Tardieu, professeur au collège Barbara Hendricks à Orange, nous a quittés cette nuit.

En 1999, Yves a été l'un des fondateurs de La Durance1. Animateur, conciliateur, vecteur de bonne humeur sont autant de termes qui caractérisent ses participations à la vie du groupe, mais nous retiendrons encore davantage son esprit critique acéré, la justesse de ses interventions et son anticonformisme pédagogique qui l'engageait sans cesse à explorer des démarches novatrices.

Yves était aussi, et surtout, notre ami, avec qui nous avons tant partagé.

Aujourd'hui La Durance est orpheline, Yves laisse un grand vide, à la mesure de ce large sourire qui en dit long sur l'humanité du personnage.

Yves Tardieu a été également, dans le courant des années 2000, formateur associé à l'IUFM d'Aix-Marseille, dans la filière histoire-géographie du dépar tement des Sciences humaines économiques et sociales (SHES). Responsable d'un groupe de formation professionnelle (GFP), pour les professeurs stagiaires, il a été un formateur très compétent, exigeant sur la qualité des contenus et compréhensif des difficultés rencontrées sur le terrain par ses jeunes enseignants. Son robuste bon sens, allié à une finesse d'esprit peu commune, a accompagné de nombreux professeurs dans cette année cruciale de professionnalisation. Il a également rejoint le groupe de développement de la géographie et a contribué, dans une ambiance d'amicale complicité, à la production de réflexions de qualité sur la didactique de la géographie et la rénovation de nos enseignements.

Organisateur infatigable, Yves a en outre assuré la responsabilité administrative de ce groupe. Durant ces années, il aura été une figure forte et souriante de l'IUFM. Tous ceux qui ont étroitement travaillé à ses côtés garderont le souvenir d'un homme chaleureux au dévouement exceptionnel qu'on ne sollicitait jamais en vain.


1. La Durance est le bulletin d'informations et de liaison des professeurs d'histoire, de géographie et d'éducation civique de l'académie d'Aix-Marseille. Il est élaboré par un Comité éditorial composé d'enseignants de collège, de lycée général et de trois IA-IPR. Il est diffusé environ une fois par mois.
Chers amis de La Gazette... [ par Thierry Dumas (École de Boxe du Haut Vaucluse et des Baronnies) ]

Yves a été président de l’École de Boxe pendant dix années. Il a toujours répondu présent aux réunions et manifestations de boxe.
C’était mon ami également par le fait de l’amitié indéfectible qui avait lié nos grandspères maternels respectifs, Camille Jubain et Raymond Travail, tous deux prisonniers de guerre dans le même stalag. Un Vaisonnais et un Villadéen qui se trouvaient réunis au fin fond des Sudètes alors qu’ils ne se connaissaient pas avant leur captivité.
Un jour que nous allions à une réunion de boxe, j’interrogeais Yves dans la voiture sur une partie de l’Histoire de France qui m’avait échappé complètement lors de ma scolarité, à savoir le 19e siècle (Napoléon III, la Commune, Thiers, Gambetta, etc.). Jamais un cours ne m’a autant passionné que ce jour-là, mêlant admirablement la politique, la sociologie et l’économie, tout cela raconté avec la bonhommie et l’humour d’Yves. C’était du grand art.
Nous avions une relation un peu à la façon des Grecs de l’antiquité. J’émettais un point de vue excessif pour qu’Yves puisse argumenter dans la tempérance, mais avec les yeux plissés et son incroyable sourire, pour le seul plaisir d’un dialogue.

Pour le reste, je laisse à ses nombreux amis le soin de faire son éloge, il n’en manquera pas, c’est certain.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


Lettres à un professeur...

Monsieur Tardieu...
Nous sommes très nombreux à vous avoir compté parmi nos professeurs au cours de notre scolarité au collège Barbara Hendricks à Orange.

Nous nous souvenons de vous, venant nous chercher dans la cour, d’un pas régulier, jouant d’une certaine nonchalance et d’une grande bonhommie. Et pourtant, dès votre apparition, vous nous inspiriez le respect. Vous vous imposiez d’emblée, de par votre stature et votre voix profonde et sonore, mais sans jamais vous mettre en colère. Vous usiez parfois d’un vigoureux claquement de mains pour rameuter vos troupes. Et si par mégarde, nous ne nous mettions pas convenablement et rapidement en rang, vous preniez parfois plaisir, sans méchanceté aucune, à faire durer l’opération, les jours de for t mistral notamment… Et parfois, c’est bien au chaud derrière la fenêtre du bureau du C.P.E. que vous observiez, d’un oeil amusé, notre joyeux désordre !

En classe, vous étiez un des rares professeurs à nous faire cours le plus souvent assis, derrière votre écran d’ordinateur, à une époque où l’informatique était encore bien rare dans nos salles de classe. Mais cette position assise, peu adaptée pour les autres enseignants qui s’efforçaient de nous imposer leur autorité professorale par tous les moyens, était loin de vous desservir. Bien au contraire ! Même assis, vous étiez attentif à chacun de nos gestes et à chacune de nos paroles. Même assis, vous nous donniez envie d’apprendre et de vous écouter, nous qui nous amusions de vos lunettes coincées sur le milieu du front et même de cette paire de lunettes à une seule branche que vous avez eue pendant quelque temps et que vous deviez tenir de la main pour qu’elle reste en place. Même assis, vous nous captiviez par l’étendue de vos connaissances, votre remarquable intelligence, votre façon vivante de nous enseigner l’histoire, la géographie, l’éducation civique. Vos cours mêlaient la grande Histoire aux petites histoires des Hommes et tissaient des liens entre les époques, le passé et le présent. La géographie, vous nous l’enseigniez au plus près de ses évolutions et de nos réalités, nous conduisant parfois « sur le terrain » pour croquer un paysage ou interviewer un acteur local. Et l’éducation civique, votre « marotte » s’appuyait toujours sur des cas concrets qui faisaient sens pour nous. Ainsi, vous étiez toujours disposé à répondre à nos questions brûlantes, des questions qui n’avaient pas toujours de lien direct avec le cours ! Dans ces situations, c’est avec votre malice habituelle que vous n’hésitiez pas à laisser libre cours à nos interrogations malines sur des faits d’actualité qui enflammaient nos jeunes esprits… Et lors de ces discussions que vous animiez, l’air de rien, de façon très subtile, vous réfutiez nos fragiles raisonnements et vous nous guidiez tout doucement vers un point de vue plus nuancé sur le sujet qui nous préoccupait. Combien de fois votre humour désamorçait les propos les plus polémiques que certains d’entre nous osaient formuler ! Combien d’heures enrichissantes avons-nous passées dans votre salle ! Et c’est dans un silence admiratif et respectueux que nous vous écoutions aussi lorsque vous commentiez une visite, au cours de sorties ou de voyages que vous étiez toujours prêt à organiser en équipe autour de la Mémoire, de la Résistance, de Paris ou de … Villedieu ! Et si par hasard, nous avions perdu notre concentration, occupés à bien autre chose qu’à vous écouter, vous saviez nous rappeler à l’ordre en commençant par un « Monsieur » ou un « Mademoiselle » suivi de notre nom de famille. Et c’est alors avec une remarque amusante tout autant qu’amusée, sans jamais vous défaire de votre sourire paternel, que vous nous remettiez calmement au travail. Mais la plupart du temps, nous avions envie d’aller dans vos cours et c’est grâce à ce lien de respectueuse confiance que vous aviez établi avec nous que nous nous comportions avec vous en élèves studieux et appliqués, disposés même parfois à travailler en silence pour vous laisser vous assoupir à votre bureau !

Tout cela faisait votre autorité naturelle et « mythique », Monsieur Tardieu. Tout cela faisait que nous disions de vous : « c’est un prof excellent », « c’est un super prof », « c’est l’un des meilleurs profs que j’ai jamais eus ! ». Mais vous n’étiez pas seulement un bon enseignant… Vous étiez aussi, au-delà de votre fonction, « humain » à nos yeux : humain lorsque vous nous donniez une petite tape paternelle sur l’épaule pour nous encourager ou nous montrer votre intérêt ou votre attachement ; humain lorsque nous nous rendions compte que nous pouvions parler de tout avec vous et que vous prêtiez une oreille attentive à nos petites confidences, même les plus intimes ; humain lorsque vous plaisantiez avez nous et que vous partagiez nos moments de détente lors de nos sorties ou voyages scolaires ; humain lorsque vous donniez de l’importance à ce qui comptait à nos yeux comme la fois où, pendant la coupe du monde de football de 2002, vous aviez interrompu votre cours pour que nous puissions écouter le match à la radio ! Humain, tout simplement…

Ce sont toutes ces petites et grandes choses qui vous rendent inoubliable, Monsieur Tardieu. Et c’est avec simplicité que nous avons envie de vous dire : « Merci, Monsieur le Professeur ! »
Vos élèves du collège Barbara Hendricks



Yves...
Nous sommes nombreux à t’avoir connu au collège Barbara Hendricks, où tu enseignais depuis septembre 1999.
Que nous soyons chef d’établissement, collègue ou agent d’entretien, lorsque nous passions dans le couloir devant ta salle dont la porte était toujours ouverte, nous observions avec plaisir tes élèves en train de travailler de façon appliquée dans un silence remarquable. Quelle n’était pas notre surprise alors quand nous te retrouvions devant la photocopieuse de la salle des professeurs, ayant « abandonné » tes élèves quelques instants ! Tu étais un des rares enseignants à oser laisser quelques minutes une classe sans que celle-ci se transforme en horde sauvage en l’absence du professeur ! Et tu t’amusais beaucoup à emprunter une apparente désinvolture dans ces pratiques peu conventionnelles qu’on te reprochait parfois ! Il t’arrivait même de répondre par un sourire, charmant et quelque peu désarmant, aux remarques de la principale concernant ta présence à la photocopieuse pendant tes cours ou ta façon « d’oublier » de remplir le cahier de textes de la classe ; ton sourire, si légendaire, faisait alors comprendre combien ces tâches étaient purement administratives et bien moins importantes à tes yeux que la lourde tâche d’enseigner à la jeunesse… Mais tu n'étais pas contrariant et tu promettais ... jusqu'à la fois suivante ! Tout cela fait par tie des nombreuses légendes qui hanteront encore longtemps les murs de notre collège, tout comme cette anecdote à peine croyable des petites « siestes » en classe que tu t’octroyais grâce au respect sans bornes que te vouaient les élèves. D’ailleurs, tu les avouais sans honte (et sans doute avec plaisir) même à tes supérieurs hiérarchiques, puisqu’un jour, alors que la principale adjointe te faisait part de son admiration pour ton autorité, tu lui avais répondu avec malice que « ton autorité » te donnait même droit à quelques courtes siestes ! Et Dieu sait si tu profitais de toutes les occasions pour recharger tes batteries, toi qui avais des journées et des nuits bien remplies par toutes les autres activités que tu exerçais autour et en plus de l’enseignement au collège ! Combien de fois nous avons traversé la salle de détente des professeurs en silence pour te laisser te reposer sur le canapé entre midi et deux ! Combien de cours savamment « bricolés » ou « empruntés » à tes collègues, à qui tu avais accordé ta précieuse confiance, ont trouvé un nouveau souffle dans ta classe ! Combien de fois, en voyage ou en sortie scolaire, nous demandions aux élèves dans le bus, le train ou le bateau, de ne pas te déranger pour te permettre de faire ta sieste ! Combien de fois aussi, les collègues qui t’accompagnaient en voyage scolaire redoutaient de devoir partager ta chambre et donc de subir tes ronflements ! Mais aussi combien de tes collègues se précipitaient pour être assis à tes côtés pendant le voyage et échanger avec toi sur de «  petits riens » et de « grandes choses » ! Combien de conversations tout autant passionnées que passionnantes, tout autant légères que profondes, certains d’entre nous ont eu la chance d’avoir avec toi ! Et nous appréciions alors, à sa juste valeur, ces moments privilégiés ! Notre affection et notre admiration pour toi étaient telles qu’un jour, quelquesuns d’entre nous avaient eu l’idée de créer un « Fan Club » à ton nom, allant même jusqu’à imaginer de faire faire des tee-shirts à ton effigie ! Et c’est avec ta modestie et ton humour habituels que tu avais accueilli cette idée singulière…
Dans ce collège que tu aimais tant, tu laisses ton empreinte, une empreinte indélébile. À la fois discret, mais disponible, secret, mais avenant, cultivé, mais humble, tu mettais à profit, au quotidien, ton intelligence exceptionnelle, tes compétences et ton savoirfaire. Alors que tu étais formateur à l’I.U.F.M., où les professeurs stagiaires appréciaient ton expérience véritable d’enseignant en Z.E.P. et ton humour, tu nous apprenais le métier à nous aussi tes collègues de « B.H. », débutants dans la profession ou professeurs aguerris, enseignant la même matière que toi ou une autre discipline. Tu nous as tout appris sans jamais vraiment nous donner de conseils ou de leçons. À force d’observations, de discussions et d’échanges, tu nous as fait progresser et évoluer dans notre façon d’enseigner, dans notre façon d’appréhender le comportement ou la situation particulière d’un élève, dans notre façon de préparer et de concevoir une activité pédagogique ou une sortie scolaire, dans notre façon de gérer un entretien avec une famille ou de mener un conseil de classe. À la fois incontournable et inimitable, tu as marqué et enrichi de ton influence directe ou indirecte nos pratiques quotidiennes.
Dans ce collège que tu aimais tant, tu faisais figure de « polyglotte » (alors même que tu disais avoir été dispensé, dans ta jeunesse, de cours d’Anglais au lycée !) puisque tu pouvais discuter en toute simplicité avec un inspecteur, un agent d’entretien, un chef d’établissement, une secrétaire, un assistant d’éducation, un C.P.E. ou un collègue, sans jamais être condescendant ou hypocrite. Membre du Conseil d’Administration, du Foyer Socio-éducatif, de l’Amicale du collège, homme dévoué et charismatique, tu avais une aura particulière sur tous les membres du personnel du collège Barbara Hendricks et tu faisais figure de « Grand Sage » en toutes circonstances. En Assemblée générale, en plein débat et au milieu des exclamations parfois houleuses, tu prenais la parole et tout le monde t’écoutait avec attention, car tu ne parlais jamais pour ne rien dire. Doué d’un sens aigu de l’observation et d’un bel esprit de synthèse, sachant cultiver la « juste » distance aux choses, tu savais prendre la hauteur suffisante pour apporter les solutions les plus appropriées aux problèmes que nous rencontrions. Tu nous livrais alors tes réflexions pertinentes et tes avis éclairés. Et nous aimions te consulter en pair clairvoyant, car tu savais nous recentrer sur l’essentiel et nous ouvrir des perspectives.
Dans ce collège que tu aimais tant, tu n’agissais pas toujours dans la lumière… Parfois, tu étais aussi « l’homme de l’ombre », dans la lignée des Résistants dont tu perpétuais la mémoire auprès de nos élèves. Passionné d’informatique et plein de ressources, tu emportais parfois le matériel du collège pour le réparer ou l’enrichir de logiciels et nous profitions ensuite du fruit de ton travail sans le savoir. Et nous sommes peu à nous rappeler que c’est toi qui avais eu l’idée de la création de « ToutBarbara », notre liste de diffusion internet, que tu as longtemps gérée en tant qu’administrateur. N’oublions pas aussi que dans les situations les plus tendues que notre établissement ait connues, lorsque les relations entre les différents membres du personnel se dégradaient, tu oeuvrais à ta façon (au collège ou sur internet), avec diplomatie et bon sens, pour résoudre les conflits et apaiser les esprits. Nous ne savions pas toujours alors combien tu étais à l’origine de la bonne entente et de la sérénité retrouvées.

Yves, pour toutes ces raisons, nous savons qu’il reste un peu de toi dans ces murs du collège Barbara Hendricks ; nous savons que cet « Esprit B.H. » qui souffle encore de temps en temps dans l’établissement, tu y es sans aucun doute pour quelque chose. Notre collège est désormais un peu vide sans toi… Mais peut-être es-tu encore à nous observer, avec toute la malice et la bienveillance dont tu as fait preuve quand tu étais à nos côtés. Merci Yves, pour l’héritage que tu nous lègues, à nous de le faire prospérer. Merci Yves, pour nous avoir montré la voie, à nous désormais de la poursuivre sans toi.

Tes collègues de B.H.







Cliquez sur une photo
pour les agrandir


Yves Tardieu nous a quittés... [ par Christine Mussard et Éric Vottero, formateurs en Histoire-Géographie à l’I.U.F.M. d’Aix-Marseille ]

Yves Tardieu s’est éteint dans la nuit du 13 au 14 janvier 2013, il avait 54 ans.

Professeur d’histoire-géographie au collège Barbara Hendricks à Orange, Yves a mis ses compétences et son dévouement au service de la formation des enseignants à l’I.U.F.M. au début des années 2000 en tant que tuteur des Groupes de formation professionnelle (G.F.P.).
Responsable administratif de la formation des professeurs stagiaires, mais aussi membre essentiel du Groupe de Développement de Géographie. Notre académie perd un enseignant et un formateur de grande qualité.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


Chronique d'une mort annoncée [ par Annie Tardieu ]

Lundi 14 janvier 2013 – 12 h 31


À 9 h 51 ce matin, ma soeur m’annonçait sur mon portable qu’Yves venait de décéder. Terrible nouvelle qui, une fois de plus, emporte la famille dans un tourbillon de morts trop tôt disparus. Le crabe qui s’était installé dans son corps n’a cessé de prendre ses aises, d’abord dans son rein, puis dans ses poumons, pour enfin s’épanouir dans son cerveau. Nous perdons un homme exceptionnel d’intelligence, de gentillesse et d’empathie. Toujours discret, mais à l’écoute des autres, historien et géographe hors pair au collège à Orange où tous les élèves lui témoignaient leur sympathie, tant il était proche d’eux, qu’elle que soit leur origine et leur croyance.

Il avait réussi sa vie et adorait son métier. Pour ses enfants, il était le phare qui n’a jamais cessé de les éclairer, même dans la solitude de la maladie qui, brusquement, est venue le punir d’être trop : trop gentil, trop honnête, trop discret, trop talentueux, trop dévoué, trop tout.

Sa femme, Brigitte, était le bras armé du couple, parant sans faillir à toutes les faiblesses, tous les aléas de la vie avec un courage inouï. Ils formaient un couple sans histoires, complémentaire, complice. Brigitte, femme de courage, n’a jamais baissé les bras ni montré ses inquiétudes face à la maladie. Pourtant, elle était très inquiète sur la santé de son mari, mais chez elle, les moments d’abandon étaient rares.

L’été dernier, je leur avais proposé de venir se reposer à Hossegor où je réside. Yves m’avait répondu qu’il ne serait pas capable d’effectuer les 650 kilomètres qui nous séparent pour venir se ressourcer. J’avais déjà compris que la maladie était sa maîtresse, celle qui décide de faire ou ne pas faire, de partir ou de rester.

Nous savions tous qu’il n’avait aucune illusion sur l’issue de sa maladie, mais jamais il n’a montré à quiconque sa détresse. Au contraire, jusqu’au bout, il a tout assumé : sa mairie, ses Niouzes, sa Gazette auxquelles il était tant attaché. Il est et restera un exemple de force, de courage. Il savait écrire dans la nuance, et il fallait que nous lisions entre les lignes. Il manquera à tous, famille et amis.

J’espère qu’un jour, il aura une plaque à sa mémoire, comme son grand-père, Gustave Tardieu.

Mon cher neveu, j’espère que nous nous retrouverons dans le paradis blanc que chantait Michel Berger. Bonne route. Et attention aux excès de vitesse ! Ici, je fais référence à ton humour. Affectueusement et « immortellement ».

Tantine


P.S. : Dans l’ordre des choses de la vie, tu aurais dû partir après moi, mais, dans la vie, il n’y a pas d’ordre. Quelle connerie cette putain de vie.

Adessias...
Merci Yves... [ par Armelle Dénéréaz ]

Villedieu, le 16 janvier 2013.

Merci Yves pour ces bons moments partagés.

Merci pour ta leçon de courage tout au long de cette maladie sournoise qui te diminuait physiquement, mais qui n’a jamais entamé ta détermination et ton envie de faire pour le village.

Merci Yves pour La Gazette et ses soirées inoubliables…

Merci pour ton intelligence que tu savais si souvent nous montrer sans jamais l’imposer.

Merci pour ta tolérance, ton humour, ta présence, ton sourire.

Puissent-ils nous accompagner pour prolonger ton action dans le village…et par-dessus tout, merci pour ton amitié.
Le gardien du village [ par Joëlle Dederix ]

Dans chaque village à l'entrée ou dans les dédales des ruelles
Il y a un gardien, une âme qui veille
Sans le dire, sans l'écrire, sans le proclamer
Mais discrètement dans le coeur et la vérité
Un être qui dans son énergie lumineuse fait planer sur les lieux
Cet air particulier qui peut réunir sur la même place les jeunes et les vieux

Dans chaque village dans les coins obscurs ou sur les parvis
Gravite un peuple hétéroclite aux multiples visages, aux cent mille saris
Il existe aussi des hommes et des femmes peu tolérants voire de réels gredins
Mais le gardien qui tient secrètement la bourgade dans la paume de sa main
Parvient de façon naturelle à imposer le respect et, d'une seule parole
Juste, claire et calme à rassembler autour de lui toutes les écoles

Dans mon nouveau village, celui que j'ai adopté il y a plus de deux ans
J'ai rapidement compris que celui qui, dans les arcanes des mondes infinis,
Avait accepté cette responsabilité était un homme d'une envergure remarquable
Il m'impressionnait d'ailleurs beaucoup mais devant lui je retrouvais mon air d'enfant
Car il faisait partie de ceux-là chez lesquels la dignité fait alliance avec un regard d'ami
Intelligence du coeur et du verbe, sobriété dans la maladie, en tout temps l'élégance véritable

Un jour qu'il prenait un café près de la fontaine habillé de simple et de mystère
Je pris place près de lui pour partager le chant de l'eau, échanger des idées, même sans mots
Je lui demandai si je ne le dérangeais pas ... il sourit et répondit : « pas du tout, je travaillais... »
Un peu interloquée je m'enquis de le questionner sur ce labeur énigmatique
Ses yeux riaient quand il m'éclaira sur ma question : « je pensais... »
Là je me penchai et découvris ses pieds sous la table : de belles chaussures ... sans chaussettes

Dans ce village c'est ce grand homme, le maire, qui depuis des mois nous invite à la vie
Celle qui s'incline devant chaque instant et les petits cadeaux du quotidien
Celle qui ne fait pas de bruit mais se donne dans les coulisses pour que le spectacle soit réussi
Celle qui n'entretient pas de vaine discussion, celle qui ne se vante pas mais
« Est ... La »
Nous l'avons vu si souvent, ce bel arbre aux mains d'argile, franchir le seuil de la mairie
Traverser la place, aller chercher son pain, s'asseoir pour contempler, écouter pour comprendre

Il est de coutume le premier vendredi de janvier d’assister aux voeux du maire
Il y était en ce début 2013 et nous a offert des souhaits de maître
Aucun apitoiement sur lui-même pourtant si fatigué, affaibli
Sa belle voix chaude, grave et tremblante s’offrant à nous une ultime fois
Un discours d’humanisme profond, de sagesse ancestrale, une trace d’inouï
Un homme jeune sachant qu’il va mourir mais qui n’en fait pas cas


Et voici qu’il est mort l’ami, le maire, l’homme admirable, le maître
Tout le village se sentant orphelin s’est retrouvé sur la place pour ses funérailles
Les huiles comme on les nomme ici (les VIP, politiciens…) se sont exprimées
Puis les plus proches, les associations dans lesquelles il gravitait sans compter
L’émotion et la charge dramatique étaient palpables mais par-dessus tout
Nous sentions combien cet homme avait inspiré l’estime chez tous et partout

Le gardien au charisme inné s'en est allé
Et nous nous sentons abandonnés
Qui va colmater les brèches, dire la justice, calmer les tempêtes
Tenir les balises dans l’orbe de son oeil, rester aux aguets
Qui va déposer sur ses pas ce discernement, cette bienveillance
Je ne sais pas mais s’il est parti c’est qu’il nous accorde sa confiance

Sous les cieux il est un temps pour chaque chose
Ce temps est celui de la tristesse, de l’intériorité, du silence
Que les ego se taisent et hissent le drapeau, qu’ils fassent donc une pause
Que chacun cesse de vouloir récupérer les bribes d’éphémère, ne lui faisons pas offense
En nous agitant, en nous glorifiant mais soyons dignes d’avoir pu cheminer avec lui
Honorons-le dans le secret de nos coeurs et à notre tour, portons du fruit

Il laisse dans son sillage de grands espaces à habiter
Des projets à poursuivre ou à parachever
Des semences à accompagner vers la floraison
Mais aussi un vide dans toutes les maisons
Yves Tardieu comme tu vas nous manquer, cette élégance toute en sobriété
Cette intelligence de l'Être, cet humanisme porté en vérité

Si jeune encore tu as mené ta mission à bon port, comme un chevalier vaillant
Et, certes tu mérites la couronne de gloire réservée à ces hommes ardents
Qui dans le silence bâtissent de grandes oeuvres….
Peut-être es-tu parti parce que tu avais accompli ce qui était à accomplir
Sans doute étais-tu prêt : de multiples témoins en font la preuve
Et de quelque part dans la lila des galaxies tu dois nous voir frémir

Dans tes voiles souffle le vent de ceux qui restent dans les mémoires
Va cher ami, va mais ne nous oublie pas et veille sur nous









Cliquez sur une photo
pour les agrandir


« Monsieur Tardieu », un grand monsieur... [ par Carine Coule ]

Il est un endroit où, celui que tous les Villadéens appelaient affectueusement « Yves », était très respectueusement appelé « Monsieur Tardieu ». Car Yves Tardieu enseignait l’histoire-géographie dans un collège classé en réseau de réussite scolaire depuis douze ans.

Une fois franchie la trentaine de kilomètres qui séparent Villedieu d’Orange, une fois entré dans la salle des profs, son gros cartable marron à la main et son flegme légendaire telle une aura, Monsieur Tardieu était là. Bien trop peu à notre goût, car son coeur était ailleurs, lui qui nous parlait de Villedieu chaque jour, lui dont l’emploi du temps était conçu de façon à pouvoir vaquer à ses occupations de premier magistrat du village, lui qui avait fait entrer La Gazette au collège via la liste de diffusion, lui qui avait appor té un bout de Villedieu au collège en la personne d’Olivier Sac…

Alors, quand il était là, nous ouvrions grands nos yeux et (surtout) nos oreilles. Car Monsieur Tardieu, c’était un grand monsieur. Un de ces professeurs qui font par tie des murs. Chevronné, solide : une référence…la référence. Il ne parlait ni beaucoup ni souvent. Pendant les récréations ou ses quelques moments libres, il aimait passer du temps avec Olivier (ah, Villedieu, quand tu nous tiens !) ou bien s’asseoir sur le canapé de la salle des professeurs et écouter les uns et les autres échanger.

Au collège, Monsieur Tardieu était admiré de ses collègues. Ses interventions, avec la verve qu’on lui connaissait bien, étaient attendues et appréciées. Il apportait toujours la réponse qui manquait dans nos débats ; il ajoutait bien sûr la remarque qu’il fallait dans nos conseils de classe. Il avait ce petit talent que bien peu d’entre nous, enseignants ou pas, possèdent : il savait en effet, et ce dans toutes les circonstances, prendre ce recul, si indispensable, car en fait si bienveillant, pour proposer une analyse juste, neutre et nuancée de telle ou telle situation.

Au collège, Monsieur Tardieu était respecté de ses élèves. C’est avec une passion partagée qu’il parcourait avec eux les programmes d’histoire, de géographie et d’éducation civique. C’est vrai qu’il en imposait par sa voix et sa stature, mais il n’avait pas tant besoin d’en jouer pour gagner ce respect d’adolescents, souvent en conflit, et toujours en attente. Ces « petits » de Fourchevieilles, de Croix-Rouge ou de l’Aygues, pas vraiment tendres de prime abord, mais qui en fait n’attendent qu’une main tendue pour découvrir le monde qui les entoure. Monsieur Tardieu savait comment faire germer chez eux ce petit quelque chose qui allait les pousser à réfléchir sur les méandres de l’histoire, sur l’ère contemporaine, sur les débats d’actualité. C’est avec une grande humilité et beaucoup de discrétion qu’il confiait parfois avoir réussi à tisser un dialogue avec un élève plus perturbateur, plus renfermé ou plus difficile que les autres.

Au collège, Monsieur Tardieu répondait présent. Présent pour occuper le poste de trésorier du Foyer Socio Éducatif, présent pour être professeur principal, présent pour guider l’équipe pédagogique d’histoire-géographie, présent pour partir en voyage scolaire outre-Manche, présent pour lancer et gérer la liste de diffusion « ToutBarbara »…

Alors quand Monsieur Tardieu quitte le collège en juin 2011, c’est un vide immense qu’il laisse derrière lui. C’est la porte de la salle 109, toujours ouverte quand il faisait cours, qui se referme. C’est une absence douloureuse pour tous ceux qui ont eu la joie de travailler à ses côtés. Et quand Monsieur Tardieu tire sa révérence en janvier 2013, il laisse derrière lui des dizaines d’orphelins, qui, désormais réduits à l’état de « Petit Poucet » et « Petite Poucette » (merci à toi, Yves, de m’avoir fait découvrir ce si beau texte du philosophe Michel Serres) échangent par les pouces sur leurs portables, tablettes et autres outils modernes leur peine, leur chagrin, leurs souvenirs. Ces élèves qui, à la mairie ou au skate park de Villedieu, avaient bien remarqué le sourire de Monsieur Tardieu, humblement heureux de les voir en son village…

Je terminerai en me permettant de laisser le « nous » et le « Monsieur Tardieu » de côté pour revenir vers le « je » et vers toi Yves, mon collègue, mon ami, mon « père spirituel »… Tu m’as tant appris. Dans l’océan de tristesse qui m’inonde aujourd’hui brillent la fierté et l’honneur de t’avoir connu et côtoyé pendant onze ans, d’avoir été le professeur de mes premières heures sous ta houlette de professeur principal, de t’avoir parlé pendant nos longues heures de bus vers l’Angleterre ou l’Écosse, de t’avoir écrit tant de mails auxquels tu prenais toujours le temps de répondre, d’avoir partagé avec toi la gestion du Foyer Socio Éducatif, de t’avoir posé mille questions auxquelles tu apportais mille réponses, d’avoir partagé quelques fous rires aussi.

Fin avril 2011, je t’envoyai un mail t’annonçant une très heureuse nouvelle, à laquelle tu répondis en m’annonçant une très mauvaise nouvelle. Quand nous nous vîmes, quelques jours plus tard, tu t’excusas d’avoir entaché ainsi mon bonheur. Toujours le mot qu’il fallait quand il fallait.

Un grand monsieur.





Yves Tardieu en voyage scolaire en Écosse



Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


Où trouve-t-il cette force ? [ par Pierre Arnaud ]

Ceci est le texte intégral de l’hommage rendu à Yves Tardieu par Pierre Arnaud, 1er adjoint, lors de la cérémonie des obsèques sur la place de Villedieu.

Yves attachait beaucoup d’importance aux 17 associations du village. Je demande donc aux présidents ou représentants des associations de venir nous rejoindre.

Avant de commencer cette cérémonie, par respect pour Yves, pour tout ce qu’il a fait pour nous tous, je vous demande un moment de silence et de recueillement.

Yves, cher Yves, tu es parti. Aujourd’hui, c’est tout le village qui se sent un peu orphelin.

Tu étais fédérateur.

Homme de la terre, tu connaissais parfaitement le milieu rural et tu voyais loin, très loin, peut-être trop loin pour nous ! Ton intelligence bouillonnait. Tu avais des projets plein la tête et tu en as réalisé beaucoup.

Tu as été à l’initiative, il y a plus de dix ans, du journal La Gazette de Villedieu qui est un lien formidable, tu as su donner le ton ! Tu savais jouer avec les mots qui donnaient à tous tes écrits, du relief.
Passionné d’informatique, tu as très vite mis en place les infos de Villedieu sur internet, un outil magnifique ! Avec Les Niouzes, toutes les semaines, les amis de Villedieu, où qu’ils se trouvent dans le monde, étaient reliés à notre petit village.
Combien d’heures as-tu passées pour cela ?

En 2008, tu es devenu maire avec toute l’équipe qui t’entoure aujourd’hui.
Très vite, on a senti émerger les valeurs humanistes qui sont les tiennes.
Tu voulais le meilleur pour ton village. Tu as réalisé beaucoup de projets.
Tu as soutenu les 17 associations.
Tu étais partout, avec souvent deux réunions par soirée.

Combien de fois la lumière de la mairie restait éclairée très tard le soir, car tu travaillais sur des dossiers ! Dans les petites mairies, il faut savoir tout faire !

Tu étais un grand démocrate, tu savais écouter.

Puis, un jour, tu nous as annoncé, par mail, je me souviens du titre : « Il y a une couille dans le potage » (c’était ta façon de dédramatiser)... « On m’a décelé un cancer et c’est grave ». C’était il y a 3 ans.

Et là, on a découvert une autre valeur de ta personnalité : le courage. Beaucoup de ceux qui t’ont connu se sont posé cette question : où trouve-t-il cette force ?

Toi seul le sais.

Il y a une chanson qui me vient à l’esprit : « Résiste, pour que tu existes, va, refuse ce monde égoïste, bats-toi et persiste ».

Yves, tu étais prof d’histoire-géo, tu étais un passionné de la « Résistance  ». Il fallait voir quelle force tu donnais aux discours du 18 juin, du 8 mai ou du 11 novembre. Tu as voulu tenir jusqu’au bout ; quel exemple pour notre société malade du tout, tout de suite.

Cher Yves, permets-moi, pour conclure, d’emprunter quelques phrases que tu as dites lors de tes voeux mémorables de 2013, il y a seulement quelques jours. Elles résument ce que tu étais et ce que tu seras encore longtemps dans nos coeurs. C’est un beau cadeau que tu nous as fait, un souffle d’espérance :

« Les crises sont faites pour être surmontées et elles le seront. Notre tâche à chacun est de prendre les précautions morales et politiques qui nous empêchent de faire n’importe quoi. Refusons les mesures extrêmes, la violence, la haine de l’autre ou même la haine de soi. L’expérience du XXe siècle a été trop lourde en tragédies.

Gardons pour boussole, dans nos actes privés, comme dans nos actes citoyens, la volonté de justice et d’égalité, le souci de la liberté de chacun, l’attention portée à l’autre et à sa dignité. Lorsque les temps sont difficiles, ce sont les valeurs qui doivent nous tenir debout et nous tenir hommes et femmes. »

Merci encore, Yves, nous avons eu la chance de partager toutes ces valeurs humanistes avec toi ... et au revoir…







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


Yves : un inconnu devenu un Ami [ par Sandrine Blanc ]

Dans les années 90, Yves était pour moi un inconnu. Un homme qu’il m’arrivait de croiser sur les routes.
Un jour, lors d’une manifestation à Villedieu, je demandais à Sylvain, mon mari : « Qui est cet homme ? ». Il me dit : « C’est un fils Tardieu. Il s’appelle Yves, mais je ne le connais pas vraiment, il est professeur d’histoire géographie ». Les années passent, nos chemins se croisent encore et encore.
Mon beau père, Roland, qui a été adjoint, me parle souvent de la mairie. Quelques fois, cela ne doit pas être facile à gérer, mais je pense que ce doit être une expérience à tenter. Je me décide donc à me présenter aux prochaines élections.
En mars 2001, Yves et moi-même nous nous retrouvons élus conseillers pour la commune. Il nous arrive de travailler ensemble sur des projets, c’est quelqu’un que j’apprends à connaitre au fil des années. Je commence à beaucoup l’apprécier, car il est très agréable et très consciencieux.
Le mandat touche à sa fin. J’aime ce que je fais à la mairie, et j’ai envie de continuer, je décide donc de demander au maire en place ce qu’il compte faire. Après plusieurs demandes, sans réponse positive, je décide de rejoindre la liste d’Yves pour poursuivre l’aventure.
En mars 2008, les élections ont lieu, et comme chacun le sait, la liste entière est élue. Yves me demande d’être adjointe, j’y consens avec plaisir. Nous sommes donc en place, et nous avons des projets plein la tête. Les élus se retrouvent souvent en mairie pour de nombreuses réunions, tout le monde participe activement. Il nous arrive bien entendu de ne pas être d’accord, c’est normal, nous sommes quinze ; quelques fois le ton monte, mais Yves sait toujours nous « calmer », sans hausser le ton, il sait apaiser les gens tout en respectant l’avis de chacun. En dehors de la mairie, il nous arrive de nous voir, par exemple lors des concours de boules des élus, qui ont lieu chaque année dans les villages voisins. Guillaume Portugues, Yves et moi-même y allons pour représenter la commune. Nous ne sommes pas des professionnels des boules, mais nous passons à chaque fois de très bonnes journées à plaisanter, à discuter de choses et d’autres, même si souvent nos discussions reviennent toujours à la mairie. Il faut dire qu’il y a tellement de choses à gérer, dans une petite commune comme la nôtre. Le maire fait office de tellement de choses, il gère les soucis des uns et des autres, même quand cela n’est pas de son ressort.
Florian, mon fils, pas très calé en histoire géographie, doit faire deux exposés dans cette matière, devoirs qui compteront pour l’obtention de son C.A.P.. Il demande à Yves un peu d’aide. Ce dernier accepte volontiers de lui prêter des livres, et lui dit : « Si tu as besoin d’un coup de main, je suis là… ».
Florian lui montrera ses exposés afin qu’il lui dise ce qu’il en pense. Yves lui dira que ses devoirs sont très corrects, la preuve, il obtiendra deux bonnes notes. Florian n’hésitera pas à le remercier pour son aide. Je pense qu’Yves était un professeur remarquable, il savait faire aimer la matière qu’il enseignait, bon nombre de ses élèves peuvent en témoigner.
Un soir, après un conseil municipal, Yves nous propose de rester quelques minutes, car il a quelque chose à nous communiquer. Je me demande ce qu’il peut bien avoir à nous dire… Il commence par : « Il y a une couille dans le potage... J’ai une récidive de mon cancer du rein. Des métastases sont sur mes poumons... ». Nous sommes tous abasourdis. Je rentre chez moi, angoissée en me disant : « Il ne faut pas qu’il baisse les bras, il doit se battre ! ». Facile à dire, mais ce n’est pas moi qui ai cette maladie. Il faut tout faire pour l’aider, et surtout garder le moral. Le lendemain, je vois Yves en mairie, il me dit : « Je commence les traitements dès que possible et ensuite surement l’opération. ». Tous, employés et élus, nous lui disons : « T’inquiètes, on va gérer, pense en premier à ta santé, c’est ce qui est le plus important. ». L’opération a lieu, Yves est fatigué, mais petit à petit il a l’air d’aller mieux. Il est fort, il a un moral d’acier.
Quelques mois plus tard, Yves est très fatigué, normal, il n’arrête jamais : la mairie, La Gazette, Les Niouzes, la Copavo… Lors d’un contrôle de santé, il apprend que la maladie s’est propagée au cerveau. Je me souviendrais toujours du matin où il est arrivé en mairie, et nous a annoncé, à Caroline Delsenne, la secrétaire et à moi-même, la mauvaise nouvelle. Que dire, que faire, à par pleurer… Mais, il nous a dit : « Je vais continuer à me battre contre cette fichue maladie. ».
Un jour, crâne rasé, il rentre à la mairie, cela nous fait bizarre, mais finalement, ça lui va bien, il a la forme, le moral, c’est bon signe ! Les traitements vont recommencer.
C’est très lourd, les premières et deuxièmes semaines se passent pas trop mal, plus dures sont les troisièmes et quatrièmes, Yves vient souvent, il est exténué, mais il garde toujours espoir, et surtout il fait preuve d’un sacré courage, il veut toujours faire pleins de choses pour le village. Il enchaîne les réunions, les rendezvous... Quel homme ! Je n’ai jamais su et ne sais toujours pas où il puisait toute cette énergie.
Lors des voeux en janvier dernier, Yves est affaibli, mais il garde toujours la tête haute, et continue de se battre. Nous sommes à ses côtés, il sait qu’il peut compter sur nous, les élus, pour gérer la mairie, mais nous ne pourrons jamais le remplacer, et faire tout ce qu’il faisait, il se donnait corps et âme pour le village. Nous ne l’en remercierons jamais assez.
Malheureusement, le lundi 14 janvier dernier, Yves, cet inconnu qui était devenu mon ami nous a quittés. J’adresse encore toutes mes sincères condoléances à sa femme Brigitte, son fils Simon, sa fille Laurie, sa maman Raymonde, et ses frères Denis et Thierry.

Merci, Yves, d’avoir partagé un bout de chemin de ma vie...







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


« Courage à vous trois... » [ par Clémence (École primaire et maternelle Jean Giono à Bollène) ]

Bonsoir Brigitte...
J'arrive à peine de Villedieu, et je voulais absolument te dire combien j'ai trouvé ce moment « beau ».
Je n'arriverai pas à te dire tout ça de vive voix et il n'y aura jamais de moment pour cela, mais je voulais te faire partager mes impressions si positives.
Je trouve que les collègues de ton mari lui ont offert un hommage magnifique, un discours si sincère, si poignant, si vivant. Il devait être un sacré grand homme et un incroyable mari, pour mériter un si bel engouement.
C'est une chance que vos chemins se soient croisés, car vous me semblez porter les mêmes couleurs, les mêmes valeurs, et générer autant l'un que l'autre cette incroyable admiration autour de vous.
C'est le plus « chaleureux » adieu auquel j'ai assisté ; aucun doute, tout le monde y a été sensible, et il l'aurait apprécié.
Comme tout le monde sûrement, je n'ai trouvé ni le temps ni les mots pour te réconforter, et même si ta douleur est inconsolable, j'espère que le fait de sentir cette place et cette salle si pleines d'émotions et d'énergies t'aura aidée à surmonter cette pénible journée.
Je suis obligée de te dire que je t'ai trouvée, comme toujours, si forte, si digne... même dans la gravité de cette épreuve.
Maintenant il est temps pour toi, Brigitte, de retrouver tes marques, doucement. Je te fais confiance pour trouver l'énergie pour te reconstruire et pour juger, sans pression et sans calendrier, du temps qui te sera nécessaire avant de nous rejoindre pour de nouvelles aventures « gionesques ». Prends ton temps (une petite voix me dit : « mais pas trop quand même, tu nous manques déjà... »). Les jours et les semaines qui arrivent vont certainement être les plus durs, Brigitte, tu dois savoir que tu peux compter sur de nombreuses bonnes collègues de Bollène pour continuer à t'épauler, te motiver, te faire penser à autre chose en te relançant dans le quotidien de l'école, ses petites contraintes, ses petits bonheurs, ses petits ragots, son activité bouillonnante...

Pour finir, j'ai une pensée très émue pour tes enfants, Laurie et Simon. Tu pourras leur dire que l'inconnue qui les a embrassés en quittant la salle les a bien sûr trouvés trop jeunes pour endurer une telle peine, mais aussi déjà très courageux et très dignes. Ils sont tous les deux vraiment magnifiques. J'espère que tu sauras t'accrocher à de si belles réussites pour te relancer dans l'aventure de la vie. Je suis sûre qu'ils t'apporteront encore d'immenses bonheurs.
Courage à vous trois.
Prends soin de toi.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


Au revoir notre Ami [ par Véronique Le Lous ]

Yves, tu as créé La Gazette il y a maintenant onze ans, avec quelques amis. Si certains ont un peu baissé les bras, Toi tu n'as jamais cessé d'y croire. Et tu as eu raison. D'une première feuille de chou, regarde aujourd'hui où elle en est, c'est un périodique qui paraît environ tous les deux mois. D'une poignée au départ, tu as su, au fil des années, « enrôler » des dizaines de personnes. Tu as toujours été présent pour conseiller, encourager, soutenir chaque présidente de l'association, chaque bénévole. Toujours tourné vers l'avenir, tu as travaillé pour La Gazette jusqu'au dernier moment puisque, dimanche dernier, tu as imprimé le planning de l'année et que tu étais le metteur en page de cette Gazette. Sache que tous les « Gazetteux » continueront dans cette optique d'avenir. Nous voulons te dire que tu es, et que tu resteras l'âme de l'association.

Nous te remercions pour tout ce que tu nous as apporté à nous « Gazetteux » : ton sourire, ta tendresse, ton amitié infaillible et ton extraordinaire indulgence. Je ne pourrai exprimer ici par des mots tout le vide et le chagrin que tu laisses dans nos coeurs.

Nous avons également une pensée chaleureuse pour ta femme, Brigitte, et tes enfants, Simon et Laurie. Eux aussi oeuvrent, dans l'ombre, pour La Gazette. Brigitte, pour ses judicieux conseils musicaux pour le festival, et les soirées qu'elle passe à corriger le journal avant que nous l’envoyions à l'édition. Laurie, qui met à jour le site internet de La Gazette. Simon, qui nous apporte son aide pour la technique et qui met souvent de l'animation à nos buvettes. Nous vous en remercions sincèrement et espérons que vous continuerez l'aventure avec nous. Nous avons évidemment une tendre pensée pour ta Maman, Raymonde Tardieu, une distributrice infatigable de La Gazette.

Il y a tellement de choses que nous voudrions te dire, mais aujourd'hui l'émotion est trop forte et les mots ne viennent pas.

Tu m'as toujours aidé à écrire mes discours, car tu le sais, je ne suis pas très douée pour ça. Tu en as souvent souri ! Je savais que cela arriverait un jour, mais je ne pensais pas que le jour où je devrais en écrire un pour toi viendrait aussi vite. J'espère qu'il te convient.

Tu laisses un grand vide derrière toi. Tu resteras à tout jamais dans nos pensées et dans nos coeurs. Au revoir notre Ami.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


Chanson pour Yves [ par Joël Bouffiès ]

Elle est pour toi cette chanson, Toi notre Ami qui sans façon,
As donné ton coeur et ta foi, À ce village une part de toi,
Toi qui as donné tant de toi, Quand à Villedieu dans les frimas,
Les moins chanceux dans le grand froid, Étaient à la recherche d'un toit,
Ce n'était rien qu'un p’tit bonheur, Mais ça leur avait chauffé le coeur,
Dans leur souvenir restera, La chaleur d’un grand feu de bois.
Toi notre Ami au loin là-bas, L’espoir qu’un jour on s’reverra,
Ce s’ra un grand moment de joie, Où tout reviendra.

Elle est pour toi cette chanson, Toi notre Ami qui sans façon,
A créé un sacré journal, une Gazette bien peu banale,
Nos p’tites histoires et nos bouts d’vie, Tout c’qui nourrissait tes écrits,
Même les photos souvent jaunies, Ont retrouvé une nouvel’vie,
Ce n’était rien que quelques lignes, Mais tel le sarment de la vigne,
Tu as tissé de beaux liens, Entre tous les Villadéens.
Toi notre Ami au loin là-bas, L’espoir qu’un jour on s’reverra,
Ce s’ra un grand moment de joie, Où tout reviendra.

Elle est pour toi cette chanson, Toi notre Ami qui sans façon,
A su bâtir avec passion, Le grand pont des générations,
Des Ringards toujours à fond, Aux Aînés sans contrefaçon,
On a vécu bien des soirées, Des moments bien arrosés,
Ce n’était rien que d’l’amitié, Et comme un champ de voie lactée,
Dans tous ces yeux émerveillés, Mille lumières d’éternité.
Toi notre Ami au loin là bas, L’espoir qu’un jour on s’reverra,
Ce s’ra un grand moment de joie, Où tout reviendra.

Elle est pour toi cette chanson, Toi notre Ami qui sans façon,
Dans le Conseil, les réunions, Bruissants parfois de confusion,
Tu as su au nom de la raison, Redonner de la cohésion,
Dans un souci de décision, Pour surmonter nos divisions,
Ce n’était rien qu’une seule voix, De cette volonté en toi,
De faire de notre lieu de vie, Un petit coin d’ Paradis.
Toi notre Ami, au loin là-bas, l’espoir qu’un jour on s’reverra,
Ce s’ra un grand moment de joie, Où tout reviendra.

Elle est pour toi cette chanson, Toi notre Ami qui sans façon,
Professeur jusqu’au bout des doigts, la rigueur était ta loi,
Loin de tout ce qui était bâclé, Soucieux de tes administrés,
Tu as dû souvent te fâcher, Tu aimais le travail bien fait,
Ce n’était rien que des projets, Quelques esquisses sur le papier,
Un grand dessein qui t’habitait, Au service d’la communauté.
Toi notre Ami au loin là bas, L’espoir qu’un jour on s’reverra,
Ce s’ra un grand moment de joie, Où tout reviendra.

Elle est pour toi cette chanson, Toi notre Ami qui sans façon,
Au petit matin sur la place, Quand le soleil refait sa trace,
Devant la fontaine retrouvée, Tu as toujours su préserver,
Les confidences et les secrets, Avec toi souvent partagés,
Ce n’était rien qu’un p’tit café, Mais tu savais bien écouter,
Tous nos moments privilégiés, Dans nos coeurs on les a gardés.
Toi notre Ami au loin là bas, L’espoir qu’un jour on s’reverra
Ce s’ra un grand moment de joie, Où tout reviendra.

Elle est pour toi cette chanson, Toi notre Ami qui sans façon,
As fait le tour de notre monde, Pour les enfants sur la map’monde,
De tes racines de ton passé, Tu étais fier de ta lignée,
De la grandeur de notre France, De la bravoure, de la Résistance,
Tu n’étais rien qu’un grand témoin, De notre histoire de nos regains,
Mais tu as su faire partager, Les grandes heures du passé.
Toi notre Ami au loin là-bas, L’espoir qu’un jour on s’reverra,
Ce s’ra un grand moment de joie, Où tout reviendra.
Elle est pour toi cette chanson, Toi notre Ami qui sans façon,
Dans un effort de volonté, Toi qui nous avais tant donné,
Un dernier message partagé, D’amour et puis d’humanité,
Tu as su nous réconforter, Pour des voeux à jamais gravés,
Ce n’était qu’un de ces moments, Avec toi vécus si souvent,
Un grand moment d’fraternité, Autour de toi tous rassemblés.
Toi notre Ami au loin là-bas, L’espoir qu’un jour on s’reverra,
Ce s’ra un grand moment de joie, Où tout reviendra.

Elle est pour toi cette chanson, Toi notre Ami qui sans façon,
As rejoint cette terre-là, Qui t’a vu naître que tu aimas,
Toi qui as su donner à voir, Les traditions de ce terroir,
Attaché à nos paysans, Nourri de tes souvenirs d’enfant,
Puisqu’il est temps de te quitter, Laisse notre mémoire revisiter,
Tous ces instants d’humanité, Que ton sourire illuminait.
Toi notre Ami au loin là-bas, L’espoir qu’un jour on s’reverra,
Ce s’ra un grand moment de joie, Où tout reviendra.
Toi notre Ami au loin là-bas, L’espoir qu’un jour on s’reverra
Ce s’ra un grand moment de joie, Où tout renaîtra.


Chanson écrite par Joël Bouffiès, à la manière de Georges Brassens, sur le thème de l’Auvergnat.
Derniers hommages...



ここここここここここ

Robert Frassi, maire de Robion et les membres du conseil municipal, attristés par le décès de Monsieur Yves Tardieu, maire de Villedieu, vous présentent leurs sincères condoléances.

ここここここここここ

Bravo Yves !
Tu as su orchestrer courageusement ton départ et ce fut une très belle cérémonie. Émouvante certes, mais tellement digne et chargée d’espoirs malgré tout… Merci à toutes les fourmis (petites et grandes) qui ont fait de cet « Adieu » un instant inoubliable dans nos esprits. Jamais un départ n’a été si beau et c’est malheureusement à toi qu’on le doit !

Pascale, une amie de Brigitte (de Saint-Paulet-de-Caisson).


ここここここここここ

Denis Dussargues, maire de Mornas et son conseil municipal, prennent part à votre peine et vous témoignent toute leur sympathie.

ここここここここここ

Toute l’équipe de l’U.S.C. vaisonnaise vous présente ses sincères condoléances. Nous sommes très touchés par cette triste nouvelle.

L’Union Sportive Cycliste Vaisonnaise.


ここここここここここ

Chère madame, cher monsieur... Les mots sont peu de choses en pareille circonstance. Je tiens néanmoins à vous assurer de toute ma sympathie en ces moments très cruels. De tout coeur avec vous.

Christian Gros, maire de Monteux.


ここここここここここ

La disparition soudaine de Monsieur Yves Tardieu, maire de Villedieu, nous a profondément touchés. Au nom de chacun, je vous présente nos plus sincères condoléances.

Bernard Monnet, maire du Barroux, et la municipalité.


ここここここここここ

Max Ivan, maire de Sainte-Cécile-les- Vignes et le conseil municipal, très affectés par le deuil cruel qui frappe la mairie de Villedieu, en la personne de son maire, Monsieur Yves Tardieu, vous assurent de leur soutien amical et vous adressent, ainsi qu’à la famille, leurs plus sincères condoléances.

ここここここここここ

Mesdames et messieurs...
Attristés par la disparition de Monsieur Yves Tardieu, nous vous prions de recevoir notre sincère amitié et nous espérons que vous trouverez dans nos pensées un peu de réconfort.
Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, nos respectueuses salutations.

La direction et l’équipe de Acare Environnement Carpentras.


ここここここここここ

L’ensemble du personnel de la Vie scolaire du collège Barbara Hendricks s’associe à votre douleur et votre chagrin. Nous gardons dans nos coeurs un très bon souvenir de Yves. Sincères condoléances.

Les C.P.E. : Frédéric Fabre, Sophie Lagarde.
Les A.E.D. : Aude, Tijania, Lionel, Nicolas, Amélie.


ここここここここここ

Yves avait été mon élève. Il était devenu mon ami. Je l’aimais beaucoup pour sa gentillesse, sa droiture, son sens moral, ses convictions, son humanité. C’est une très grande perte. Sincères condoléances et amitiés.

Jean Gatel, ancien ministre, actuellement directeur de l’économie au conseil général de Vaucluse.


ここここここここここ

Toute notre équipe par tage votre peine. Nous gardons un souvenir formidable des échanges entre le politique, le juriste et l’architecte, à Villedieu et à Marseille, autour du projet communal et du quartier du Dévès.

Agir en Ville, SCP d’architecture, Durousseau-Poutaraud.


ここここここここここ

À tous les amis de Yves Tardieu. C'est avec beaucoup de peine que je viens d’apprendre la disparition de Yves Tardieu. Nous nous sommes croisés dans notre métier, à l’I.U.F.M., notamment, il y a quelques années. En cette triste journée, je pense à lui, à sa famille et à vous tous habitants de Villedieu, endeuillés par le décès de votre maire. Si un registre de condoléances est ouvert en mairie, je vous prie d’y joindre ce courriel. Je vous en remercie par avance.

Noëlle Lagier-Bosq, professeur d’Histoire-Géographie, à Fuveau.


ここここここここここ

À tous.
Dans ces moments douloureux que vous traversez, nous tenions à vous exprimer nos sincères condoléances.

Ferronnerie Gérard Guillemette.


ここここここここここ

Marie-José Aunave, maire, madame et messieurs les adjoints, les conseillers municipaux, le personnel communal de la commune de Violès, vous adressent leurs plus vives et sincères condoléances suite au décès de monsieur Yves Tardieu.

ここここここここここ

Mesdames, messieurs les élus.
J’apprends avec émotion le deuil qui vous frappe actuellement et je tenais personnellement à vous présenter mes plus sincères condoléances pour la disparition de votre maire.Merci de bien vouloir transmettre également mes condoléances à la famille de monsieur Tardieu.Je vous prie d’agréer, mesdames, messieurs les élus, l’expression de mes sentiments attristés.

Pierre Gonzalvez, maire de l’Isle-sur-la-Sorgues.


ここここここここここ

Madame, monsieur.
C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès de monsieur Tardieu, maire de Villedieu. Le conseil municipal se joint à moi pour vous présenter nos plus sincères condoléances. Recevez mes sincères amitiés.

Christian Peyron, maire de Mondragon.


ここここここここここ

Mairie de Sablet. À l’attention de l’équipe municipale de Villedieu et de la famille de monsieur Tardieu : le maire de Sablet, son conseil municipal et son équipe vous prient de recevoir leur plus profonde sympathie et vous adressent leurs sincères condoléances.

ここここここここここ

Monsieur Michel Jouve, maire de Flassan, les membres du conseil municipal, vous adressent leurs sincères condoléances suite au décès de monsieur Yves Tardieu et vous prient de les transmettre, en leur nom, à la famille.

ここここここここここ

Le maire de Faucon et tous les conseillers municipaux vous adressent leurs sincères condoléances pour le décès de monsieur Yves Tardieu. Nous appréciions tout particulièrement sa gentillesse, son humilité est son courage face à la maladie. C’est un être particulièrement chaleureux que nous perdons et un grand maire pour son Village.

Dany Aubert, maire de Faucon.


ここここここここここ

Monsieur Éric Massot, maire de Saint- Léger-du-Ventoux, et son conseil municipal, vous présentent leurs sincères condoléances.

ここここここここここ

Permettez-moi, en ces heures cruelles de vous adresser l’hommage de notre très respectueuse sympathie et l’expression émue de notre sincère et douloureuse affliction.

Thierry Goliard, maire de Séguret.


ここここここここここ

Ayant appris le décès de monsieur le maire, je tenais à vous adresser mes plus vives et sincères condoléances.

Colonel Jean-Yves Noisette, directeur départemental des services d’incendie et de secours, département de Vaucluse.


ここここここここここ

Nous avons appris avec émotion cette nouvelle qui nous attriste profondément. Nous avions eu l’occasion d’apprécier, lors du chantier qui lui tenait à coeur de restructuration des abords de l’école, les qualités humaines et la volonté de monsieur Tardieu. Il oeuvrait avec beaucoup de dévouement pour le bien de sa commune.

Sébastien Braun, architecte.


ここここここここここ

Monsieur le premier adjoint.
J’ai appris, par la presse locale, le décès de votre maire, Yves Tardieu, et tenais à adresser à l’ensemble du conseil municipal de Villedieu, mes condoléances sincères et attristées. Je vous prie de croire, monsieur le premier adjoint, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs. Cordialement.

Alain Dufaut, sénateur de Vaucluse, conseiller général du canton Avignon Ouest.


ここここここここここ

Monsieur Gérard Bagnol, maire de Mormoiron et les membres du conseil municipal partagent votre peine et vous adressent leurs plus sincères condoléances.

ここここここここここ

Madame Tardieu...
Sincères condoléances.

Corinne Colin, maire de Saint-Marcellin-lès-Vaison.


ここここここここここ

Le président du R.A.O. et ses collaborateurs vous présentent leurs sincères condoléances.

ここここここここここ

Madame Tardieu et ses enfants...
Monsieur Jean-Pierre Lamber tin, président de l’association des maires de Vaucluse, le conseil d’administration et l’ensemble des maires, vous présentent leurs très sincères condoléances pour le deuil qui vous frappe.

ここここここここここ

Madame Tardieu...
Sincères condoléances à toute votre famille.

Le conseil municipal de Saint-Roman-de-Malegarde.


ここここここここここ

Madame... C’est avec beaucoup de tristesse que je viens d’apprendre la disparition de votre époux. Je vous assure de ma profonde sympathie en ce douloureux moment. Recevez, ainsi que vos proches, mes plus sincères condoléances. Bien à vous.

Jacques Bompard, député-maire d’Orange.


ここここここここここ

Bonjour...
Cette mauvaise nouvelle nous attriste. Je garderai une forte estime pour Yves Tardieu. Je vous fais part de toutes mes condoléances ainsi qu’à ses proches.

Olivier Werner, architecte.


ここここここここここ

Ayant appris le décès de Monsieur le maire Tardieu Yves, le conseil municipal vous adresse ses plus sincères condoléances.

Christian Mounier, maire de Cheval-Blanc.


ここここここここここ

Le maire de Villelaure, Jean-Claude Dorgal et son conseil municipal se joignent à vous dans cette douloureuse épreuve et vous présentent leurs sincères condoléances. Très cordialement à tous.

ここここここここここ

À l’attention de la famille de Monsieur Yves Tardieu et aux membres de la mairie de Villedieu... Nous vous présentons nos sincères condoléances et vous assurons de notre soutien en ces temps si difficiles et douloureux. Monsieur Tardieu nous a mariés et a toujours fait preuve de beaucoup d’attentions et de courage. Nous nous souvenons avec émotion de son discours pour ses voeux. Il nous a fait passer sa force et montré que chaque moment est une chance dont nous devons profiter pleinement.

Catherine et Jean-Louis Sylvestre.


ここここここここここ

Madame... C’est avec tristesse que j’ai appris la disparition de votre époux Yves Tardieu, maire de Villedieu. En cette douloureuse circonstance, je tiens à vous exprimer ma vive émotion et vous prie d’accepter mes très sincères condoléances. Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de ma considération distinguée.

Yannick Blanc, Préfet de Vaucluse.


ここここここここここ

Madame... C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris la disparition de votre époux. En cette douloureuse circonstance, je tenais à vous adresser, ainsi qu’à vos enfants Simon et Laurie, mes sincères condoléances et l’assurance de toute ma sympathie dans l’épreuve difficile que vous traversez. Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de ma considération distinguée.

Francis Adolphe, maire de Carpentras.


ここここここここここ

Madame... C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris le décès de votre époux. En ces moments douloureux, je tiens à vous présenter mes sincères condoléances et mes voeux de courage pour surmonter cette épreuve. Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de respectueux hommages.
Avec toute ma sympathie.

Bernard Dubreuil, recteur de l’académie d’Aix-Marseille.


ここここここここここ

L’ensemble des maires, les délégués communautaires, ainsi que le personnel de la Copavo, vous présentent leurs plus sincères condoléances et s’associent à votre chagrin face à la disparition de Monsieur Yves Tardieu.

Copavo, communauté de communes du pays Vaison-Ventoux.


ここここここここここ

Christian Challet, maire de Saumane-de- Vaucluse, le conseil municipal, vous présentent leurs sincères condoléances et s’associent à votre douleur.

ここここここここここ

Madame... Je viens d’apprendre ce matin le décès de Yves. Cette annonce m’a énormément touché, car j’appréciais son engagement et sa volonté, toujours renouvelée, d’améliorer son village et de rendre toujours plus de services à ses concitoyens. J’ai pu également constater son courage devant la maladie.
Une loi importante est discutée au Sénat, ce mercredi, concernant l’avenir des départements et je serai obligé d’être présent à Paris. J’aurais aimé être à vos côtés dans ces moments difficiles et douloureux, mais j’y serai par la pensée.
Bien entendu, je reste à votre disposition pour toute aide dont vous auriez besoin. Je vous présente mes plus sincères condoléances à vous-même ainsi qu’à vos enfants et à toute votre famille. Bien cordialement.

Claude Haut, président du département et sénateur de Vaucluse.


ここここここここここ

Chère madame Tardieu... Je vous prie bien vouloir accepter mes très sincères condoléances. Bien à vous

Jean-Claude Bouchet, député de Vaucluse, maire de Cavaillon.
ここここここここここ En ces douloureuses circonstances, je tenais, en mon nom personnel et au nom de mon conseil municipal, a transmettre, à vous-même et à vos proches, mes plus sincères condoléances. Soyez assurés de tout mon soutien et de toute ma sympathie. Très cordialement à vous.

Guy Maurin, maire de Valréas.


ここここここここここ

Marlène Thibaud, maire de Camaretsur- Aigues, vous présente, ainsi qu’à vos proches, ses plus sincères condoléances et vous assure de toute sa sympathie en cette douloureuse épreuve. Respectueuses salutations.

ここここここここここ

Madame Liliane Blanc, maire de Buisson et le conseil municipal : sincères condoléances.

ここここここここここ







L’hommage de Pierre Meffre, maire de Vaison, président de la Copavo



Cliquez sur la photo
pour l'agrandir



LES VILLADÉENS PARCOURENT LE MONDE

Fous villadéens [ par Anne-Catherine Girard ]

Le 17 octobre dernier, nous avons participé, Ludovic et moi, à une course de trail (course à pied nature) sur l’île de la Réunion : Le Grand Raid, également bien nommé : La Diagonale des Fous. Cette épreuve nous fait traverser l’île du sud au nord : (2 700 inscrits et 1 200 arrivants).

Pour ceux qui connaissent, nous avons défié l’île de la Réunion à travers : le volcan, Mare à boue, le gîte du Piton des Neiges, Cilaos, Mafate (Marla, Grand place, Roche plate, le Maïdo), Sans Souci, îlet Savanna, la Possession, le chemin des Anglais, Colorado, Saint-Denis.

Le premier des « grands fous » est l’Espagnol Kilian Jornet, qui boucle ses plus de 170 km et 11 000 m de dénivelé positif, en 26 h !

Plus modestement, mais avec beaucoup bonheur, nous avons pu terminer cette belle aventure en 44 h et 56 h.

Au-delà de l’exploit sportif, c’est l’expérience intérieure qui fut très enrichissante : il est passionnant de voir jusqu’où la force de notre mental peut nous amener. Je souhaite à tous une expérience psychologique comparable dans le dépassement et la connaissance de soi.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


New York, New York (2e épisode) [ par Robert Gimeno ]

Après une nuit de repos réparatrice à l'hôtel Best Western nous repartons le matin de bonne heure à l'assaut de la « grosse pomme »1. Nous arrivons sur le lieu de notre visite vers 9 h environ, à Manhattan cette fois-ci encore. Mais nous évitons Times Square, ses vidéos géantes, les trottoirs parcourus sans cesse par une foule compacte, le bruit des automobiles, pour nous retrouver à l'angle de la 72e rue et de Central Park Avenue. Nous nous trouvons maintenant dans les quartiers les plus chics de New York, il y règne une ambiance calme et tranquille, sur l'avenue de luxueuses voitures roulent sans faire de bruit. Le car nous dépose sur un large trottoir et juste en face de nous, nous apercevons une énorme bâtisse connue sous le nom de Dakota Building. Ce bâtiment à l'aspect un peu inquiétant a été construit à la fin du 19e siècle, il est devenu célèbre à la suite du tournage du film : « Rosemary Baby » par le cinéaste Roman Polanski. Celui-ci avait choisi cet immeuble à cause de son côté un peu lugubre, c'est vrai qu'il ressemble un peu au château du comte Dracula, en moins effrayant quand même ! Des personnalités du spectacle comme Lauren Bacall ou Judy Garland ont vécu en ce lieu, mais la plus connue est sans aucun doute le chanteur John Lennon, assassiné en bas de l’immeuble, le 8 décembre 1980, par un déséquilibré. Sa veuve, Yoko Ono, y habite toujours, nous affirme notre guide. Nous quittons des yeux cet édifice pour diriger maintenant notre regard dans une direction où l’on peut apercevoir un endroit charmant et verdoyant. Le contraste est saisissant, d'un seul coup nous passons de l'ombre à la lumière ; à la sévère façade de grand standing du « Dakota Building » succède un vaste espace de verdure baigné par la douce lumière de septembre. Nous nous trouvons à Central Park, la destination préférée des New-Yorkais lorsque ceux-ci veulent échapper aux bruits et à la pollution de la ville. Ce jardin des plantes a été ouvert au public en 1873, il a une superficie de 341 ha. C'est vraiment l'endroit rêvé pour se ressourcer, des pelouses verdoyantes vous invitent au farniente, de nombreux arbres diffusent une ombre accueillante, des plans d'eau complètent ce décor charmant. À quelques dizaines de mètres de l'entrée, nous apercevons un monument circulaire d'environ 1,50m de diamètre posé sur le sol, il s’agit du mémorial « Stramberry Fields » dédié à la mémoire de John Lennon. Au centre il est gravé : « Imagine », le titre d'une de ses chansons. Beaucoup de fans viennent s'y recueillir régulièrement.

Nous continuons notre visite. Nous débouchons sur une large allée où une multitude de coureurs à pied et de cyclistes s'en donnent à coeur joie. On frise l'embouteillage, « Faites attention en traversant ! » nous prévient notre guide, « Ils sont prioritaires... ». L'ambiance est tranquille et bon enfant. L'heure avance, il nous faut maintenant quitter ce lieu enchanteur, nous remontons dans le car, direction le quartier italien que les New-Yorkais appellent « Little Italy ». Nous sommes en pleine période de la fête de San Gennaro, le saint patron de Naples. Il y règne une atmosphère digne du Carnaval de Rio, la foule est encore plus dense que sur le marché de Vaison en plein mois d'août, c'est tout dire ! Mais malgré l'affluence, nous arrivons à trouver assez facilement une pizzeria pour nous accueillir, nous nous installons sur une terrasse bondée. Les serveurs sont d'une efficacité redoutable, l'attente ne dure pas longtemps. Avec Régine, mon épouse, nous nous régalons d'une margarita comme nous n'en avons jamais mangé, pour la modique somme de 10 dollars. Nous terminons avec un expresso facturé, lui, 4 dollars 50. C'est sans doute le prix à payer si on ne veut pas avaler l'horrible jus de chaussette servi le plus souvent aux États-Unis.

Nous quittons maintenant « Little Italy » pour nous rendre dans un endroit tout proche : Chinatown, le quartier chinois. Autrefois repère de gangsters où les mafias faisaient régner leur loi. Chinatown est devenu très pacifique au fil des années, on peut s'y promener en toute quiétude. Des restaurants et des petits commerces alimentaires aux couleurs vives longent les trottoirs, il y a aussi beaucoup de boutiques de souvenirs où il ne faut pas hésiter à marchander, c’est efficace ! Mais les Chinois sont aussi les rois de la contrefaçon des produits de luxe. Nous sommes une douzaine à suivre notre guide dans un petit entrepôt. Là, un monsieur âgé nous invite à le suivre dans un couloir étroit et mal éclairé au fond duquel il ouvre une porte et nous pénétrons dans une pièce d'environ 40m2. Contre les murs sont accrochés des dizaines de sacs à main des plus grandes marques : Lanvin, Vuitton, Lacoste, etc. Rien que des copies bien sûr ! Les dames peuvent « magasiner, » une vraie frénésie ! Notre guide s'adresse à mon épouse et lui déconseille d'acheter quoi que ce soit, à cause des contrôles à la douane française, tandis qu'au Canada, il n'y a aucun souci. Quarante minutes après, nous quittons ce lieu de trafic illicite, nous retournons au car, tout le groupe est là.

Direction maintenant le port, situé au sudest de Manhattan. Nous embarquons sur un énorme ferry, un bâtiment capable d'accueillir 5 000 personnes, la foule est compacte et immense. Après un petit quart d'heure d'attente, tout le monde peut monter à bord. Nous allons rejoindre la petite île d’« Ellis Island » qui servit jadis de point de passage aux immigrants venus du monde entier. Le but de la manoeuvre est d'apercevoir une « old lady », plus célèbre encore que Madonna... Je veux bien sûr parler de la statue de la Liberté, dans laquelle on ne peut pas monter pour le moment pour cause de rénovation. Ce monument fut offert par la France en signe d'amitié pour célébrer le centenaire de la déclaration d'indépendance des États-Unis, l'inauguration eut lieu le 28 octobre 1886. La traversée dure environ vingt minutes, on aperçoit aussi les deux tours en construction qui remplaceront le « World Trade Center ». Personne n'a oublié cet épouvantable attentat du 11 septembre 2001 qui fit près de 3 000 morts. De retour à Manhattan, sur le port, notre guide nous informe que nous avons quartier libre jusqu'au soir.

Avec Régine, nous en profitons pour faire le plein de souvenirs, pour cela nous nous dirigeons vers le centre commercial situé tout près du quai, seulement six étages, une misère ! Ensuite, nous décidons de nous restaurer un petit peu, comme la veille nous avalons un sandwich et un Coca, ça y est nous voilà devenus de vrais Américains. Il est maintenant 20 heures, nous allons rejoindre notre car qui nous attend à l'angle de l'entrée du port et de « Water Street ». Nous rentrons à l'hôtel après une nouvelle journée riche en découvertes et en émotions.

Mais il reste encore la journée de demain que je raconterai dans le prochain numéro de La Gazette.

À bientôt !

(1) La grosse pomme : ce surnom aurait été donné par les musiciens de jazz dans les années 30, ils parlaient surtout de Harlem.





Fontaine dans Central Park



Manhattan



Cliquez sur une photo
pour les agrandir
et en voir plus



ÉPHÉMÉRIDE

La chevauchée des blasons [ par Anne-Catherine Girard ]

Par un week-end pluvieux de septembre s’est déroulée cette année la 26e édition de la chevauchée des Blasons. Il s’agit, pour les profanes, d’une manifestation équestre, et depuis quelques années également cycliste (V.T.T.). Elle rassemble 150 cavaliers (un par commune du Vaucluse) dans une région de notre dépar tement, chaque année différente.

Depuis plusieurs années, j’ai le plaisir de représenter la commune de Villedieu, en par tenariat avec un vététiste, Christian Anaya de Saint-Marcellin-lès-Vaison.

Nous avons pu effectuer une randonnée au départ de Mormoiron, traversant Blauvac, vers la commune de Malemort-du-Comtat le samedi, avec un retour bien arrosé dans l’après-midi.

Le dimanche, le parcours nous a emmenés dans une zone très boisée et fort jolie des environs de la Nesque, en passant par Villes-sur-Auzon.

Ma fille aînée, Romane, qui représentait la commune de Saint-Romain-en-Viennois s’est illustrée en rapportant la première place en régularité, le deuxième jour, et la coupe de la meilleure jeune cavalière. Cela fait toujours plaisir…même si le plus important est la joie de se balader avec son cheval !

Malgré tout, il y eut de bons moments ensoleillés, et les paysages nous ont enchantés. Si vous avez l’occasion de vous trouver à proximité d’un point de passage de la randonnée, cela vaut le détour ! Vous verrez de nombreux chevaux dans une ambiance décontractée !

Maintenant, il faudra attendre l’année prochaine.





Anne-Catherine Girard



Cliquez sur la photo
pour l'agrandir
et en voir plus


Marché de Noël [ par Annette Gros Le Tacon ]

Le traditionnel marché de Noël organisé par La Ramade et les habitants de Villedieu s’est déroulé cette année à la salle Pierre Bertrand le 9 décembre 2012.
Pour préparer les fêtes à venir, de nombreux exposants présentaient leurs produits : idées cadeaux, bijoux, car tes de voeux, produits du terroir, olives et leurs dérivés, jus de fruits bio des caves Tardieu et Arnaud, sans oublier la cave de Villedieu. Tous nous ont fait déguster leurs spécialités au moment de l’apéro.
Les éducatrices de La Ramade nous ont régalés tout au long de la journée de crêpes et de vin chaud.
Un très bon dimanche animé par une ferme miniature installée sur la place, pour le plus grand plaisir des enfants et des parents.
À l’an prochain si vous le voulez bien !







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir
et en voir plus


Les contes de Madame Lulu [ par Éliane et Sylvie de La Ramade ]

Les vendredis après midi, Françoise Tercerie (alias Madame Lulu) vient lire des contes à La Ramade. Au début, les très classiques contes de Grimm leur semblaient trop connus. Après diverses tentatives de contes mexicains ou africains qui ne passionnaient pas vraiment, Françoise est arrivée un jour avec un gros livre de contes chinois.

L'exotisme, le monde des dragons et des génies des montagnes sacrées ont fait basculer l'auditoire d'un petit nombre à presque toutes les résidentes. Malheu reusement après plusieurs mois, ce livre fut fini. Désormais, elles sont plongées dans un autre univers, celui des contes orientaux. Les sultans et les princesses voilées enfermées dans des forteresses les réjouissent tout autant et les font rêver.

Cette rencontre hebdomadaire est très attendue par les résidentes et un fort lien s'est tissé entre elles et la conteuse pour la plus grande joie de toutes.





Madame Lulu entourée de ses auditrices



Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


Loto de l'Amicale laïque [ par Cybelle Brazzi & Judith Derksen ]

Le loto annuel de l’école de Villedieu s’est déroulé le 24 novembre 2012.

Comme chaque année, cet événement populaire était organisé par l’Amicale laïque. Les premiers joueurs attendaient déjà dehors pour être sûrs d’avoir le choix des cartons susceptibles de leur porter chance.

Il y avait forte affluence et vers 16 h 30 le jeu débuta par la partie « carton vide » où le gagnant est celui qui se retrouve le dernier debout, avec un carton dont aucun numéro n’a été tiré. Éliane Joyez, dernière debout, remporta la partie.

Les personnes ne pouvant être présentes ce jour-là avaient tout de même une chance de gagner grâce à l’ordinateur et c’est Meg Morris qui le prouva en remportant un beau lot : l’écran plat. Environ 150 cartons furent, cette année, vendus au préalable et tenus par l’ordinateur. Un grand merci à Olivier Sac qui s’occupa de gérer tout cela.

L’équipe animatrice du loto se composait de Véronique Berthet « tourneuse » de boules, de Marie Jouvet préposée à l’annonce des numéros tirés, de Sylvie Puechlong à la vérification des quines et de Sophie Bertrand, à la remise des lots.

L’heureuse gagnante du gros lot, à savoir un séjour au ski, fut Lydie Curtelin. Félicitations Lydie, nous te souhaitons de très bons moments et de très bonnes glissades !

Les enfants par ticipèrent également et furent très contents de jouer leurs parties. Ils restèrent très concentrés pour ne rater aucun numéro. Finalement, Martin Barbato gagna la trottinette, le lot le plus convoité par les enfants.

Une fois leurs parties terminées, les enfants furent pris en charge par une équipe d’animation : Sarah Willems, Manon Straët et Mélodie Mills.

Après avoir joué frénétiquement, les appétits se firent sentir et une fois encore on put compter sur le talent et la disponibilité de Philippe Cambonie qui avait préparé un très bon repas. Au menu : un délicieux poulet au curry et une salade de fruits frais. Un vrai régal !

Le repas achevé, la soirée se poursuivit dans la joie et la bonne humeur et les couchetard purent danser et chanter jusqu’au petit matin.

Encore une fois, cet événement fut une réussite. Un très grand merci à toutes les personnes qui se sont investies dans sa préparation.









Cliquez sur une photo
pour les agrandir


Loto de la Bibliothèque Mauric [ par Sandrine Blanc (joueuse invétérée de loto) ]

Dimanche 13 janvier 2013, à 16 h 30, avait lieu à la Maison Garcia, le loto de la Bibliothèque Mauric de Villedieu. Beaucoup de « fanatiques » de loto étaient déjà présents dès 15 h 30, afin de choisir leurs cartons. En attendant le début du tirage, des quiches, des pizzas, des gâteaux cuisinés par les bénévoles, et diverses boissons étaient proposés pour des sommes modiques.

Vers 17 h, la présidente de la bibliothèque, Annette Le Tacon, prit la parole pour remercier les généreux donateurs, les nombreux joueurs, ainsi que les bénévoles qui ont oeuvré pour que cette manifestation soit une réussite.

Le loto s’est déroulé en huit parties à deux quines et un carton plein, avec de très jolis lots, comme des jambons, des quarts d’agneau, du vin, etc. Deux autres parties se sont déroulées à carton plein. La croisière sur le Rhône a été gagnée par Annette Jacob de Vinsobres, et un bocal rempli d’oeufs et de « diamants noirs » a été remporté par Raymonde Tardieu.

Comme chaque année, la célèbre partie à carton vide a eu lieu, c’est Fabienne Paris qui l’a remportée de peu devant ma fille Ludivine, puisqu’il ne restait plus que ces deux personnes debout.

Tous les gagnants étaient contents, les perdants un peu moins, mais peut-être se seront-ils rattrapés au loto de La Gazette ?





Fabienne Paris, Annette et Jean-Claude Jacob



Cliquez sur la photo
pour l'agrandir
et en voir plus


Le grand loto des Aînés [ par Véronique Le Lous ]

Un public nombreux était présent au grand loto des Aînés ce dimanche 2 décembre 2012 à la Maison Garcia. Grands et petits étaient venus jouer avec l’espoir de gagner.

Jean-Claude Adage a commencé à « bourouler » vers 17 h alors que Jean-Louis Vollot nous annonçait les différents lots mis en jeu.

Les parties se sont enchaînées sous l’oeil attentif de Daniel Labit, qui attendait le cri d’un heureux gagnant pour vérifier les numéros. Certains sont repartis avec des jambons, d’autres avec des corbeilles garnies, qui encore un balai électrique en passant par un lot surprise et la magnifique corbeille des Aînés.

La tension était à son comble pour le gros lot, chacun voulant gagner le superbe écran plat de grande marque et de grandes dimensions.

Au bout d’un long suspens, le sort en fut jeté : Jean-Claude Jacob fut le grand vainqueur.

Perdants et gagnants ont pu s’abreuver et se restaurer tout au long de cette fin de journée grâce à la buvette et les gâteaux préparés par les bénévoles.









Cliquez sur une photo
pour les agrandir


Loto de La Gazette [ par Annette Le Tacon ]

Et voilà ! Le dernier loto de la saison est passé !
Ce samedi 26 janvier 2013, de nombreux Villadéens et voisins se sont retrouvés à la Maison Garcia auprès des « Gazetteux » qui avaient préparé des « quines » et des « cartons pleins » de belle qualité grâce, entre autres, à la générosité des nombreux donateurs.

La présidente , Véronique Le Lous, a dédié cette manifestation à Yves Tardieu, fondateur de La Gazette. Tous les par ticipants, dans un moment de silence rempli d’émotion, se sont levés en sa mémoire.

Puis Pierre Arnaud a « bouroulé », Véronique a annoncé les numéros et, au fil du jeu, les lots ont trouvé preneurs. L’appareil photo fut gagné par André Weber, l’iPad par Léone Boyer, la désormais célèbre « Bariotte », remplie de multiples denrées, a été remportée par Michèle Mison.

À l’entracte, la buvette et le stand grignotage ont permis aux uns et aux autres de se retrouver et de se régaler.

N’oublions pas le fameux « carton vide », partie incontournable de tous les lotos. Le suspense est de mise : tous les joueurs sachant, pour une fois, qui la chance départagera, le gagnant étant le dernier à rester debout.

À l’issue de ces parties âprement disputées entre l’ordinateur et les présents, une centaine de personnes est restée pour partager un délicieux repas bien présenté et cuisiné par Mireille Dieu et Dominique Barruyer. Au menu : saucisses de Morteau, pommes de terre accompagnées de sauce au fromage blanc et aux herbes, Brie et tarte aux pommes à la Chantilly.

Merci à tous les joueurs, organisateurs et bénévoles qui ont tous contribué à la réalisation de cette belle soirée. Les bénéfices participent au financement de l’édition de La Gazette.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


Festival après les vendanges : Wally [ par Anne Dedieu ]

Pour la quatrième année, nous avons eu le plaisir d’assister à un one man show à Villedieu, dans le cadre du « Festival après les vendanges ».

Festival qui de novembre à décembre se déplace dans quelques villages partenaires et régale de spectacles de qualité un public fidèle et enthousiaste.

Cette année, Wally, avec son spectacle « J'ai arrêté les bretelles » nous a vraiment réjouis. Un vrai feu d'artifice !

Wally est à la fois acteur, chanteur, poète et musicien. Avec ses sketches très très drôles et ses chansons très très courtes, il a fait rire aux larmes près de deux cents spectateurs enthousiastes.

En vraie « bête de scène », il sait tout faire. Il passe d'un swing corrosif à des répliques franchouillardes dans lesquelles on se reconnaît souvent !

C'est en excellent guitariste, chanteur et humoriste qu'il nous « assène » des traits d'esprit renversants avec une bonne humeur communicative. Il évoque des sujets, même graves, avec une dérision légère et tendre, le rire étant le propre de l'homme.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


Le Noël de nos enfants et de nos aînés [ par Cybelle Brazzi & Judith Derksen ]

Noël, les illuminations, le père Noël et la fête des enfants et des chansons joyeuses ! Pour l’école de Villedieu-Buisson, Noël est une occasion de plus pour organiser un spectacle de chants pour ses élèves et leurs familles.

Ce fut un vrai régal d’écouter toutes ces jolies voix chanter la paix et la joie dans le monde. Une fois encore, Joëlle Dederix accompagna à la guitare la chorale des enfants. Elle a investi beaucoup d’énergie et de temps dans ce projet pour notre plus grand plaisir. Bravo Joëlle et merci pour ce magnifique moment.

Cette année, les aînés du village furent également conviés à la fête pour écouter les enfants et reçurent de leurs mains les colis de Noël offerts par la municipalité. Les enfants se prêtèrent au jeu joyeusement dans une vraie ambiance de partage.

Bien sûr, le père Noël fut également de la partie et arriva par surprise, sa hotte chargée de cadeaux pour tous les écoliers, ravis.

Merci au maire de Villedieu et à toute son équipe pour l’apéritif offert après le spectacle. Nous nous sommes tous régalés de gourmandises délicieuses comme le vin de Noël, les jus de fruits et les pizzas et tartes salées.

Un très grand merci, aussi, aux enfants et à leurs maîtresses : vous nous avez réchauffé le coeur et adouci l’âme ! Une belle façon pour nous tous de commencer les vacances.





Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


Noël à la cantine [ par Sandrine Blanc ]

Cette année, Évelyne Bouchet, la cantinière, a demandé aux enfants ce qu’ils souhaitaient manger pour le repas de Noël afin d’éviter tout gaspillage, et sur tout pour qu’ils aient dans leur assiette des mets à leur goût ! Le mardi 18 décembre 2012, Évelyne avait installé de belles nappes rouges sur les tables du réfectoire. La cantine municipale avait un air de fête, avec de belles décorations de table. Tous les enfants étaient enchantés. Devant eux étaient dressées de belles assiettes dans lesquelles étaient disposées quelques feuilles de salade verte, quelques « tomates cerise » et des toasts de « foie gras ». Le plat principal était du poulet au curry accompagné de « pommes dauphines », les enfants en raffolent. Pour le dessert, deux bûches glacées furent proposées, l’une au trois chocolats et l’autre à la framboise et au nougat. Ce succulent repas se termina par les traditionnelles papillotes et mandarines. Les cinquante enfants (un peu moins que d’habitude, car une épidémie de varicelle avait touché l’école) furent comblés ! Tous remercièrent la cantinière pour ce magnifique festin.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


Le père Nöel au CLAÉ [ par Sandrine Blanc ]

Le jeudi 20 décembre 2012, 33 enfants sont restés au Centre de loisirs associé à l’école (CLAÉ). Évelyne et Martine, les deux responsables de la garderie, leur avaient dit que le père Noël devait leur faire la surprise de leur apporter de nouveaux jeux de société. En premier lieu, les enfants eurent droit à un bon goûter dans le réfectoire, avec bûches glacées, papillotes, clémentines, jus d’orange et Coca-Cola. Ensuite, les enfants furent installés sur des matelas dans la salle de motricité, pour quelques minutes de calme, car l’excitation était à son comble. Le père Noël, très attendu, fit son entrée vers 17 h, en leur apportant 3 nouveaux jeux : Ni oui ni non, Mastermind et La pêche aux piranhas. Il n’avait pas non plus oublié les deux responsables du CLAÉ, puisqu’elles reçurent des chocolats. Afin de remercier le père Noël, les enfants lui avaient préparé une assiette avec de la bûche et quelques papillotes. Les enfants ont immédiatement essayé leurs nouveaux jeux… même si l’un d’eux nécessitait des piles, le père Noël les avait oubliées. Le père Noël s’en est allé pour continuer sa distribution de cadeaux aux enfants sages...







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir
et en voir plus


Les Aînés se font plaisir ! [ par Joanny Mison ]

Le Club des Aînés a organisé, le 16 décembre, son traditionnel repas de Noël avec toujours autant de succès. Quatre-vingtquatre convives se sont retrouvés à la maison Garcia pour déguster foie gras, noix de Saint-Jacques, suprême de chapon, fromage et dessert. Ces mets appréciés étaient accompagnés, bien sûr, des vins multicolores de La Vigneronne.
Durant le repas, Alan Flor a assuré l’animation musicale pour le bonheur de tous et surtout des danseurs.

Pendant les pauses musicales, il faisait le tour des tables pour raconter des histoires et charmer les dames.

Merci aux bénévoles du Club des Aînés qui nous permettent de passer d’agréables moments. Notre prochaine rencontre sera une sortie, le 15 mars, pour un déjeuner spectacle à Gignac-la-Nerthe.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir
et en voir plus


Merci aux employés de la mairie ! [ par Sandrine Blanc ]

La remise des colis aux employés a eu lieu le vendredi 21 décembre 2012 à 18 h dans le bureau du maire.
À cette occasion, Yves Tardieu a remercié tous les employés présents pour leur travail fourni tout au long de l’année au service de la commune : Caroline Delsenne et Gisèle Manent au secrétariat ; Évelyne Bouchet, Martine Fauque, Mireille Straet et Véronique L’Homme à l’école ; Gilles Eysseric, Joël Bouchet et Rémi Lavaud aux services techniques.

D’autres remerciements ont été adressés aux personnes qui ont effectué quelques remplacements pendant l’année : Maëlys Thibaudat et Aurélie Buisset à l’école ; Simon Tardieu, Julien Moinault et Frédéric Martin aux services techniques.

À chacun, il a été remis un joli sac cadeau contenant du vin de la cave La Vigneronne, du champagne Davesne, des jus de fruit du Domaine Denis Tardieu, une verrine de foie gras et un ballotin de chocolat et nougat de La Boîte à Nougats d’Yves Tolleron. Bien entendu, les colis étaient différents selon que l’employé était là à l’année ou seulement pour un remplacement.

Le maire, les conseillers ainsi que les employés ont partagé comme à l’accoutumée quelques coupes de champagne accompagnées de foie gras, quiches, pizzas, mandarines et papillotes.

La soirée s’est terminée en se souhaitant de très joyeuses fêtes de fin d’année.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


Las Végas au Café du Centre ! [ par Bernadette Croon ]

Depuis peu, une salle de jeux a été créée au Café du Centre. Un coin convivial a été aménagé avec goût dans la salle annexe.

On peut y jouer aux cartes (l’autre après-midi, Tess a gagné la partie, chose rare !), au baby-foot (toujours excitant, il faut avoir une tactique pour gagner) et au flipper (pour l'occasion, Godzila, le chien de la maison ne fera pas tilt !).

Un jeu électronique qui émet des borborygmes bruyants a également été installé.

Un divertissement de plus dans notre village !







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir



LA VIGNE, LE VIN ET L'OLIVIER

Mais d'où viennent ces raisins ? [ par Bernadette Croon ]

Pendant les vendanges, nous assistons à un ballet incessant de bennes tirées par des tracteurs et de camions plateau qui « vident » leur récolte à la cave.

Mais d'où viennent ces raisins ? De Villedieu et Buisson ? Pas seulement ! La cave La Vigneronne regroupe 147 adhérents, elle estime que seulement 70 exploitations vivent entièrement de leur récolte. Certains vignerons adhèrent à plusieurs caves coopératives. Il y a aussi des vignerons qui possèdent quelques parcelles sur Villedieu et adhèrent également dans la commune où ils résident. Donc un certain pourcentage de raisins, enregistrés sur le territoire de Villedieu, est vinifié ailleurs. De la même manière, La Vigneronne reçoit aussi des raisins d'autres communes.

Voici l’origine des adhérents de la cave de Villedieu-Buisson : Mirabel-aux-Baronnies (14), Venterol (1), Eyroles (1), Mérindol-les-Oliviers (1), Piégon (1), Faucon (1), Roaix (1), Saint-Roman-de-Malegarde (6), Tulette (3), Vaison-la-Romaine (13), Valréas (2), Buisson (17), Villedieu (86).

Pour l'année 2012, la production apportée à la cave était de 4 332 980 kilos de raisins, correspondant à 33 340 hectolitres de vin. Le tonnage n'a pas changé par rapport à l'année dernière.

La superficie totale des exploitations qui rentrent leurs récoltes est de 693 hectares de vignes, dont 52 hectares en « village », 491 hectares en « côtes-du-rhône », 98,5 hectares en « côtes-du-rhône bio » et 6,5 hectares en « village bio ». Depuis 1983, la cave commercialise le vin bio pour répondre à la demande croissante du marché. La production bio de la récolte 2012 était de 7 000 hectolitres. Les quantités prévues pour les années 2013 et 2014 seront doublées. La cave a su attirer de nouveaux coopérateurs par son savoir-faire dans ce domaine.

La Vigneronne vend le vin en cuves, en bouteilles et en bag in box. Elle sélectionne les parcelles selon l'âge des vignes, le terroir et les cépages, pour réaliser des produits originaux et attractifs. Pour preuve, le nombre de médailles et le succès des ventes obtenus.

La coopérative a toujours su valoriser ses produits. Un partenariat avec des opérateurs sérieux a permis de traverser, à moindre mal, la crise qui touche le vin depuis déjà quelques années.

Merci à Jean Dieu, président de la cave, pour les renseignements qu'il m'a donnés et le temps qu'il m'a consacré.
Assemblée générale de La Vigneronne (et médailles ! ) [ par Aurélie Macabet ]

L’assemblée générale de la cave coopérative a eu lieu le vendredi 25 janvier 2013 à la salle des fêtes de Villedieu.

La séance a été ouverte par le président Jean Dieu, près de 80 viticulteurs étaient présents. Il était accompagné, à la tribune, du directeur-oenologue Jean-Pierre Andrillat, du comptable Jean-Rémy Goffinet, de l’expert-comptable Jean-Philippe Imbert et de la technicienne vignoble Aurélie Macabet.
Quatre membres du bureau ont été réélus à l’unanimité : Serge Abely, Sylvain Blanc, Jonathan Fauque et Sylvain Tortel.
Les finances de la cave sont saines, le chiffre d’affaires a augmenté de 12 % par rapport à l’ancien exercice pour se positionner à 5 078 929 €.
La cave vend 69 % de son volume en bouteilles, bag-in-box et petit vrac pour un chiffre d’affaires de 75 %. Les 31 % en volume restant sont le gros vrac qui représente 25 % du chiffre d’affaires. Le gros vrac tend à diminuer, ce qui est un plus pour la rémunération des adhérents. Au cours de l’exercice 2011-2012, nous avons vendu plus de 100 000 bag-in-box et plus de 1,5 million de bouteilles. La cave est donc en plein essor grâce au travail soigné des viticulteurs dans leur vigne et grâce au travail consciencieux des salariés à la cave.
La Vigneronne a produit 33 200 hectolitres de vin pour la récolte 2012, ce qui en fait une année normale. Les vins sont d’une belle qualité, les récentes médailles le prouvent (voir le tableau ci-contre).

La soirée s’est terminée par un bel apéritif copieux offert par la firme Soufflet Vigne.


Les médailles


La cave a eu 10 médailles lors du Concours des Vins qui s’est déroulé à Orange, le samedi 2 février 2013, pour un total de 7 087 hl de vins médaillés soit 25 % des Côtes du Rhône de la cave.

Appellations
Médailles
Volumes
A.O.P. C.D.R. Blanc
Or (félicitations du jury)
194 hl
A.O.P. C.D.R. Blanc
Bronze
283 hl
A.O.P. C.D.R. Rosé
Or (3 médailles)
866 hl
A.O.P. C.D.R. Rouge
Argent
1 799 hl
A.O.P. C.D.R. Rouge
Bronze (2 médailles)
3 285 hl
A.O.P. C.D.R. Village Rouge
Argent
330 hl
A.O.P. C.D.R. Village Rouge
Bronze
330 hl
 
Total
7 087 hl





Jean-Rémy Goffinet, Jean-Philippe Imbert, Jean Dieu, Jean-Pierre Andrillat et Aurélie Macabet



Cliquez sur la photo
pour l'agrandir



BUISSON

L'association « les Barry de Buisson » a un an ! [ par Arlette de La Laurencie ]

L'association Les Barry de Buisson a soufflé sa première bougie samedi 15 décembre 2012 à la salle des fêtes de Buisson.

Pour l'occasion, elle a réuni 31 de ses adhérents. À ce jour, elle en compte 56.
La présidente, Véronique Arnaud a ouvert la séance en rappelant toutes les actions de l'année 2012, actions portant essentiellement sur la préservation du patrimoine bâti (l'église), et écologique (le site des Barry sous les remparts).

Elle rappelle que l'association doit également être vigilante quant au devenir de la « maison Girard » (une des plus anciennes maisons de Buisson) ; vigilante aussi pour tous les travaux en cours ou à venir.
Le bilan d'activités 2012 et le bilan financier étant approuvés à l'unanimité des personnes présentes, Véronique Arnaud a exposé les projets de l'association pour l'année 2013.
Le projet de réhabilitation de la source de Fontvieille tient à coeur à toutes les personnes de l'assemblée et il est prévu de commencer le travail de débroussaillage au printemps prochain. Il faut donc organiser une journée autour de la source, agrémentée d’un piquenique. La date est à préciser. Bien entendu, tous les renseignements administratifs nécessaires à cette restauration seront pris auprès de la mairie avant d'entamer ce travail.

Pour le mois de juin, un « tremplin musical » nous est proposé. Il s'agit de formations de jeunes musiciens qui cherchent à se faire connaître dans tous les villages de la Copavo. Nous pourrions donc les accueillir plutôt fin juin, début juillet.

Un vide-grenier, dit « des vendanges », aurait lieu au mois de septembre. Il serait organisé avec la participation de l'Association diocésaine de Buisson.

Une soirée « jeux de société et crêpes party » est programmée pour le 2 mars. Une journée de randonnée sur le plateau de Buisson se met en place pour le mois de mai.

Tous ces projets ont fait l'objet de réunions dès le début de l'année 2013, afin de commencer sans tarder la préparation de ces manifestations.

À la fin de l'assemblée générale, tous les Buissonnais étaient invités à l'apéritif. Nous leur avons fait part de nos projets pour 2013. Ils ont adhéré (à ces projets !) et montré un fort enthousiasme pour la réhabilitation de la source de Fontvieille.

Un moment de convivialité autour d'un apéritif gourmand s'est poursuivi au-delà de 20 heures.


Cette association a pour objet la « sauvegarde et la réhabilitation du patrimoine naturel, bâti, écologique et culturel de Buisson ». Dans ce cadre, elle a tout loisir d'organiser des manifestations diverses et variées dans le village où elle a son siège social.





De gauche à droite : Mireï Quartero, Jean Housset, Arlette de La Laurencie, Véronique Arnaud, Christine Serret et Pascale Willer





Cliquez sur une photo
pour les agrandir



CÔTÉ NATURE

Un jardin médicinal [ par Jean-Jacques Sibourg ]

L'exploitation des ressources médicinales de quelques centaines de mètres carrés de terrain, à Villedieu, passerait pour une grave menace de concurrence pour les pharmaciens, si toutes les vertus prêtées à ces plantes, prises au pied de la lettre, étaient confirmées par l'expérience et/ou la caution scientifique. Celle-ci n'est pas toujours au rendezvous, il faut en convenir.

Ces plantes permettraient de soigner de la tête aux pieds, appareil par appareil. Pourtant le chroniqueur ne prétend pas reconnaître, dans son herborisation sommaire, toutes les plantes locales à caractère médicinal, d'autant que la saison actuelle en masque un grand nombre. Pourtant plus de cinquante autres, d'importances diverses, viennent à l'esprit et pourraient prétendre figurer ci-dessous, si l’on voulait être plus exhaustif.

En regard de cette énumération sélective figurent des indications piochées dans la médecine allopathique (classique), l'homéopathie et ses avatars (gemmothérapie, anthroposophie), la phytothérapie, l'aromathérapie, et la médecine dite populaire (que le féminisme ambiant interdit d'appeler désormais remèdes de bonne femme !), voire exotique.

Les parties de plante utilisées sont très variables, de la fleur à la racine, après transformation (extractions diverses) ou à l'état brut, fraîches ou desséchées, fermentées, etc.

Peu sont nettement toxiques parmi celles que l'on peut trouver à Villedieu à l'état spontané ou introduites dans le jardin d'agrément : l'if, le muguet, la morelle noire, le laurier rose, l'amande amère, le gui (en particulier celui du peuplier).

Alors, au hasard d'un tour sélectif de jardin et de mémoire, et dans un désordre assumé...

Elytrigia repens (LE CHIENDENT) : diurétique, contre calculs rénaux et biliaires.

Acanthus mollis (L'ACANTHE) : inflammations diverses, dysenteries ; la sève était bue comme stimulant pour les guerriers partant au combat.

Zizyphus jujuba (LE JUJUBE) : contre toux, bronchite, pneumonie, et dans la tradition musulmane, servirait dans les cas de sorcellerie (ou contre les sorciers et les sorcières ?). La tradition chrétienne était, semblait-il, plus expéditive.

Olea europea (L'OLIVIER) : symbole de paix quant à lui, diurétique, hypotenseur, vasodilatateur et antidiabétique ; on utilise d'autre par t l'huile comme excipient dans de nombreux médicaments.

Asparagus officinalis (L'ASPERGE) : diurétique, dépurative, et aphrodisiaque (Pline) ; là, on rejoint la théorie dite des « signatures », une belle asperge pouvant ressembler à..., mais bon, passons.

En application de cette même théorie, les Bambusa (BAMBOUS D'ESPèCES DIVERSES), ressemblant à des empilements de corps ver tébraux, auraient une action bénéfique sur ceux-ci.
Viscum album (LE GUI), parasite notoire, sur les tumeurs (à côté d'autres indications confirmées comme hypotenseur et diurétique), mais n'oublions pas sa toxicité.

Chelidonium majus (LA CHÉLIDOINE), avec son latex jaune-orangé caractéristique, évoquant la bile, semble alors indiquée dans les troubles hépatobiliaires. Les feuilles rouges du Cornus sanguinea (LE CORNOUILLER SANGUIN) seront utilisées en prévention d'infarctus.

Juglans regia (LE NOYER) : le cerneau de sa noix ressemble de toute évidence à un cerveau, donc il en sera un médicament. Les biochimistes y ont trouvé une concentration élevée de sérotonine, qui en fait un neurotransmetteur dans les fonctions cérébrales. Car il est curieux de constater que la recherche médicale (de temps à autre du moins, pas d'affolement !) confirme les indications proposées par la théorie des signatures. D'autre part, le lien embryologique avéré entre peau et cerveau justifie l'utilisation du noyer dans les inflammations de la peau.

Hypericum perforatum (LE MILLEPERTUIS) répond lui aussi à la théorie. Ses feuilles, avec leurs petits trous (les pertuis) font penser à la peau, dont elle soignera brûlures, douleurs et plaies, et sera aussi un antidépresseur, car ce qui soigne la peau est actif sur le cerveau (et inversement).

Ajoutons, pour l’anecdote, du moins en Alsace, que si une femme veut garder son mari (et pourquoi pas d'ailleurs), elle doit mettre une feuille de noyer cueillie la nuit de la Saint-Jean dans son soulier gauche. Mais la source n'est pas très claire : soulier du mari ou de la femme ?

Phytolacca decandra (LE PHYTOLAQUE) : angines, rhumatismes, règles douloureuses, antiscorbutique et vomitif.

Symphoricarpus racemosus (LA SYMPHORINE) : vomissements de la grossesse.

Arbutus unedo (L'ARBOUSIER) : diurétique, remède d'hypertension, de rhumatismes et de diarrhées.

Cupressus sempervirens (LE CYPRèS) : pour la circulation veineuse (vasoconstricteur).

Diospyros kaki (LE PLAQUEMINIER) : dans la prévention des maladies cardiovasculaires.

Crataegus oxyacantha (L'AUBÉPINE) : anxiété, palpitation, hypertension.

Wisteria sinensis (LA GLYCINE) : rien de notable comme utilisation pharmaceutique... mais son homonyme, qui n'a vraiment rien à voir, la glycine, le plus simple de nos acides aminés, est à ce titre absolument vital pour nos organismes.

Cydonia oblunga (LE COGNASSIER) : contre la pneumonie (du moins en médecine afghane), l'inconfort intestinal (à Malte). Figurant parmi les 14 composés du Diaprun solutif de la Pharmacopée maritime occidentale, il guérit finalement à peu près tout (il faut bien résumer !).

Convallaria maialis (LE MUGUET) : a été utilisé comme tonicardiaque et diurétique. Toxique.

Prunus avium (lE CERISIER) : les queues des fruits sont célèbres comme diurétique et dépuratif, et indiquées dans les coliques néphrétiques.

Trifolium (DIVERS TRèFLES) : troubles de la ménopause, des yeux fatigués, des diarrhées, toux et éruptions cutanées.

Corylus avellana (LE NOISETIER) : riche en oméga 3, antidiarrhéique, antianémique, antistress, vermifuge, et qui nous fournit en prime la fameuse baguette de coudrier utilisée par les sourciers comme par certains guérisseurs !

Laurus nobilis (lE LAURIERSAUCE) : cité pour combattre les crampes abdominales (un peu tard pour celle des lycéens en fin d'études, que l'on honorait d'une couronne de laurier avec des baies, (BACCA LAUREA).

Mespilus germanica (LE NÉFLIER) : diurétique, astringent, tonique.

Calendula arvensis (LE SOUCIS DES CHAMPS) : antiseptique, antispasmodique, anti-inflammatoire.

Petroselinum sativum (LE PERSIL) : diurétique, stimulant, emménagogue (provoque les règles), et à ce titre, connu depuis Hippocrate comme abortif. Il serait utilisé à cette fin en Amérique latine jusqu'à ce jour.

Allium porum (LE POIREAU) : diurétique et riche en fibre.

Arundo donax (lA CANNE DE PROVENCE) : parmi les rares plantes ayant bien peu d'indications thérapeutiques, à moins de parler de musicothérapie, où elle a une place de choix puisque cette canne sert à fabriquer la presque totalité des anches des instruments à vent utilisés dans le monde (clarinettes, hautbois, saxos, etc.).

Pinus silvestris (LE PIN SYLVESTRE) : antiseptique, diurétique, expectorant.

Calamintha officinalis (LE CALAMENT OFFICINAL) : digestif, tonique... et sédatif à la fois. De telles indications contradictoires ne sont pas exceptionnelles.

Malva rotundifolia (LA MAUVE À FEUILLES RONDES) : inflammations diverses, gastriques, oculaires, urinaires.

Spartium junceum (LE GENÊT D'ESPAGNE) : évoqué dans une Gazette récente, avec ses propriétés antitabagiques.

Plantago major et Plantago lanceolata (lES PLANTAINS) : maux de dents, cicatrisant et traitement de l'arbre respiratoire.

Punica granatum (LA GRENADE) : propriétés nombreuses, antidiarrhéiques, antiparasitaires, asthme... et, soit dit en passant, rigoureusement absente des sirops dits de grenadine.

Oxalis acetosella (LA PETITE OSEILLE) : dépurative, utilisée en cuisine, mais assez toxique.

Solanum nigrum (LA MORELLE NOIRE OU TUECHIEN) : antispasmodique, analgésique, mais rapidement toxique, voire mortelle.

Vitis vinifera (LA VIGNE) : bien connue pour ses effets bénéfiques sur la circulation veineuse, hémostatique.

Salvia officinalis (LA SAUGE MÉDICINALE) : antiseptique et fébrifuge ; véritable panacée au Moyen Âge. Son nom vient du latin salvare, sauver, et quiconque a un pied de sauge dans son jardin n'a aucune raison de mourir. Pensez-y !

Nerium oleander (LE LAURIER ROSE) : tonicardiaque, diurétique, antiparasitaire. Toxique par toutes ses parties. Même l'eau stagnant au pied des plants peut être toxique pour les animaux.

Thymus vulgaris (LE THYM) : suivant les variétés, anti-infectieux, antifungique, indiqué dans des dermatoses, antalgique et antiviral.

Taxus baccata (L'IF) : utilisé en cancérologie après extraction d'un principe actif ; indications très différentes en homéopathie (tremblements, convulsions, névralgies). Mais ne pas oublier la très haute toxicité de toutes ses parties (quelques baies sont mor telles). D'ailleurs taxus vient du grec taxon, flèche empoisonnée, d'où vient le mot « toxique ».

Lonicera caprifolium (LE CHèVREFEUILLE) : combat les attachements excessifs au passé !

Viburnum tinus (lE LAURIER-TIN) : semble n'avoir intéressé aucun des divers thérapeutes, des plus classiques aux plus farfelus !

Ranunculus bulbosus (LE BOUTON D'OR) : dans les dermatoses, antalgique (maux de tête surtout), diverses indications ORL.

Rubus fruticosus (lA RONCE) : utilisée... pour un peu tout, et dès la Grèce ancienne (Dioscoride) pour soigner les plaies.

Morus nigra (lE MûRIER) : diurétique et laxatif.

Juniperus oxycedrus (LE GENÉVRIER CADE) : dermatoses (cuir chevelu), lithiases, vermifuge.

Amygdalus communis (L'AMANDIER) : coqueluche, constipation, laxatif, engelures, antiscléreux ; mais il faut faire attention : l'amande amère est toxique, voire mor telle à cer taines doses (acide cyanhydrique). On peut cependant manger sans angoisse la galette des Rois.

Hedera hélix (LE LIERRE GRIMPANT) : purgatif, toux, ulcères variqueux.

Buxus sempervirens (LE BUIS) : sudorifique et fébrifuge, toxique à haute dose.

Tilia europea (LE TILLEUL) : propriétés calmantes bien connues.

Quercus robur (LE CHÊNE ROUVRE) : inflammations ganglionnaires, diarrhées.

Rosmarinus officinalis (LE ROMARIN) : troubles digestifs et hépatiques, maux de tête.

Lavendula vera (LA LAVAN DE) : antalgique, antiseptique, passée en revue dans une Gazette récente.

Taraxacum dens leonis (LE PISSENLIT) : évidemment diurétique.

Foeniculum vulgare (lE FENOUIL) : antispasmodique, flatulences, diurétique, asthme, problèmes gynécologiques.

Sambucus nigra (LE SUREAU NOIR) : s'adresse en priorité à l'arbre respiratoire.

Allons chercher maintenant la petite bête.

Seule l'homéopathie semble faire appel à quelques insectes ici familiers.
Apis mellifica (L'ABEILLE) : a un grand usage homéopathique dans les brûlures, piqûres d'insectes et beaucoup d'autres indications. On utilise, mais après transformation, soit l'abeille entière, soit son venin.

Vespa vulgaris (LA GUÊPE) et Vespa crabro (LE FRELON) : partagent un certain nombre d'indications avec l'abeille.

Coccus cacti (LA COCHENILLE) : est un classique dans le traitement de la coqueluche et autres toux spasmodiques.

Citons encore, quoique passé de mode, Armadillidium vulgare, LE CLOPORTE, seul crustacé terrestre, dont la confiture figurait encore dans la Pharmacopée française jusqu'au Codex de 1905, donc dans la médecine officielle de l'époque. La bestiole était réputée riche en fer, on lui prêtait des ver tus reconstituantes. Je pense que Popeye, non pas le Villadéen bien connu, mais le héros de dessin animé, en aura eu raison, par sa promotion de l'épinard, à la suite, diton, de la faute de frappe d'une secrétaire, qui multiplia par dix sa teneur en fer, alors que celle-ci est très banale.

En revanche, Helix pomatia (L'ESCARGOT DE BOURGOGNE) : fournit le principe actif d'un sirop antitussif très utilisé depuis plusieurs années (l'Hélicidine).

Quitte à froisser des âmes sensibles, citons pour mémoire l'utilisation antirhumatismale avérée mais un peu délaissée de la peau de Felis silvestris catus (LE CHAT DOMESTIQUE). Quant à l'utilisation de ses boyaux pour fabriquer les fils de suture chirurgicaux (les catguts), elle serait seulement une légende due à une erreur de traduction, de même que leur usage pour corder violons et autres instruments (on aurait retrouvé ici la musicothérapie), voire les diverses raquettes (et l’on aurait eu une mention de la médecine du sport !)

Pour conclure, pensons à Trifolium pratense (LE TRÈFLE), déjà cité, mais à quatre feuilles (ce qui est vraiment antinomique) qui aidera toujours les superstitieux, et, si ça tourne vraiment, vraiment mal, au bois de Quercus robur (LE CHÊNE) qui aura toujours son utilité, ultime, et hélas non thérapeutique.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir
et en voir plus



CONNAISSONS-NOUS BIEN NOTRE VILLAGE ?

Photo mystère



Kézako ?
Oussekeussé ?
Akoissasser ?

Si vous savez, ou si vous croyez savoir, contactez le journal... Vous nous aiderez ainsi à donner la réponse dans une future Gazette !
Mariage centenaire [ par Paulette Mathieu ]

Ceci est la traduction de l’article en provençal de Paulette Mathieu, paru dans La Gazette 79.

Cela fait cent ans que ma mère, Élisa (Lisette) Gleize se maria le 30 novembre 1912. C’était la fille du boulanger Émile Gleize et de sa femme Philomène. Elle épousa Augustin Jarrige, de Nîmes, typographe à l’imprimerie Macabet à Villedieu, qui prenait pension au café-restaurant Grosbleu (maintenant maison Barre), juste à côté de la boulangerie de mon grand-père : les ouvriers de Macabet qui n’étaient pas du village logeaient et mangeaient là, ou au café-restaurant du Centre.
Sur la photo, prise devant ce qui est maintenant La Remise, il y a les parents proches, frères de mon grand-père (ils étaient cinq frères), il en manque un, Hilarion, père de la « Pinette », qui devait être mort, la soeur de ma grand-mère et son mari, quelques cousins des deux côtés, des amis de la famille, et seulement la mère, la soeur et le frère du marié (à cette époque, Nîmes était loin). Il pleuvait ce jour-là et il ne faisait pas chaud, ce qui explique l’air peu souriant des invités. Lisette et son mari eurent, en mars 1914, une petite fille, Marie-Thérèse. Augustin partit au front, comme bien d’autres, en août 1914, et ne donna plus de nouvelles. C’est seulement dans le courant de l’année 1915 que Lisette reçut l’annonce officielle que son mari était mort dans les premiers jours de la guerre. Entre temps, la petite avait attrapé une pneumonie et en était morte en janvier 1915.
Alors, Florian Mathieu, typographe et ami d’Augustin, et également amoureux de ma mère (mais il était trop timide pour se déclarer), reprit espoir. Après son service, il était parti rejoindre sa famille en Algérie, puis au Maroc et il était aussi sur le front. Quand les permissions n’étaient pas assez longues pour aller au Maroc, il venait les passer à Villedieu, chez mes grands-parents et il faisait le siège de ma mère. Elle le fit patienter jusqu’en 1923, car cela l’ennuyait de laisser ses parents et de partir si loin. Ils se marièrent cette année-là et je suis le fruit de ce second mariage.


Il y a eu cette année-là deux autres mariages à Villedieu.

Le 31 octobre 1912, celui d’Avit Perrin, cultivateur à Villedieu, âgé de 23 ans, fils de Joseph Perrin et Marie Laugier, avec Dominique Druda, ouvrière en soie, âgée de 22 ans, née en Italie à Ginestreto, fille de Gaspard Druda et Rose Olivieri. À noter que malgré leur jeunesse, les mariés ont déjà perdu tous les deux leurs pères.

Le 14 décembre 1912, celui d’Albert Gielly, cultivateur à Establet (Drôme), âgé de 29 ans, fils de Philémon Gielly et Fanny Garaix, avec Lydie Plumel, 20 ans, née à Puyméras, vivant à Villedieu avec ses parents Ferdinand Plumel, cultivateur et Marie Farre.

Les professions et les origines illustrent des choses dont nous n’avons plus toujours conscience : il y a cent ans, Villedieu était un village également ouvrier et peuplé de migrants venus des montagnes voisines et d’Italie.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


Un mot de Tito Topin [ par Tito Topin ]

Dans les années de l'après-guerre, mon grand-oncle Callegiado Runfola, né italien en Algérie, se faisait appeler Claude par commodité. Il passait tous les ans quelques jours à Villedieu chez son ami Gustave Daladier, le frère d'Édouard, le bien surnommé « taureau du Vaucluse », dans la maison qu’Alain Sirop a récemment achetée à Marie-Lucie Allemand. Mon grand-oncle habitait Marrakech et rapportait des quantités d'oranges du Maroc, Maxime Roux s'en souvient encore.
Je ne savais rien de tout cela quand je suis venu à Villedieu pour la première fois, en 1972, à l'invitation de mes amis Claude et Alain Bériot qui terminaient leur installation. C'est le fils de Callegiado qui, apprenant que je m'étais établi à Villedieu, me l'a raconté.
Les années suivantes, j'ai pris l'habitude de descendre chez Claude et Alain dès que s'annonçaient les beaux jours, deux ou trois fois par an pour des périodes plus ou moins longues. Le vin était frais, les soirées interminables, l'amitié chaleureuse. À Paris, après avoir été à la mode comme dessinateur, j'intéressais moins la nouvelle génération, je devenais has-been et peu à peu, l'idée de m'installer ici s'est ancrée en moi.
Marie Barre est venue m'avertir, en 1976, qu'un certain Larricard vendait sa maison. Mes amis ont tenté de me dissuader de l’acquérir. Plein nord, plein mistral, etc. Ils avaient raison, bien entendu, mais la vue était magnifique (elle l'est toujours !). Cela m'a décidé à acheter ce qui était alors une ruine au bout d'une impasse dont le seul nom connu était le Cul-du-sac d'après ce que m'avait dit Hubert Chabrol qui, lui, habitait le Fond-du-sac.
La maison a été restaurée par Jean-Pierre Moinault et en mai 1978, j'y emménageai. L'année suivante, j'achetai celle qu'habite aujourd'hui Cédric Jouvet et qui jouxtait la mienne. Elle tombait en ruine, mais cela m'a permis d'agrandir ma cour. Je l'ai retapée pour y installer un atelier de gravure sur bois, l'Atelier des Remparts. Pendant deux ans, j'y ai reçu des élèves qui venaient, durant une semaine, apprendre cette technique. La plupart vivaient et mangeaient avec nous. C'est durant cette période, où le travail était rare, l'argent compté, que j'ai écrit mon premier roman, Graffiti Rock, dont l'action se passait pour une partie à Villedieu, une autre à Vaison. Gallimard l'a édité. Une nouvelle carrière s'amorçait, j'avais cinquante ans.
Mon roman ayant reçu un succès d'estime, d'autres suivirent et c'est au quatrième, je crois bien, qu'un producteur m'a téléphoné pour me dire qu'il avait lu mon livre et qu'il me pensait capable d'écrire un scénario. Ainsi, de scénario en scénario, de film en film, est né Navarro, vous connaissez la suite.
À Paris, quand un producteur me demandait mon adresse, il s'étonnait si je ne lui donnais pas un nom de rue. Je n'allais tout de même pas lui dire que j'habitais le Cul-du-sac, il m'aurait payé dix fois moins ! Je disais : impasse des Templiers. C'était plus chic. Le nom est resté.
Entre-temps, j'avais acheté la grange de Marie-Lucie Sirop, en face de La Ramade, et en avais fait une charmante maison que j'ai vendue depuis. J'ai aussi acheté la maison de Jean Breton, place de l'Église, que j'ai entièrement restaurée. J'ai également acquis la vigne de Jacky Nancy, sur le chemin du cimetière, pour y construire une maison d'été et surtout un jardin d'agrément dont je suis fier, avec un magnifique olivier. Mon épouse étant malade et sa fin inéluctable, il m’a fallu m'en séparer.
Aujourd'hui, avec les exigences de l'âge, j'ai dû me résoudre à vendre ma maison principale, celle que j'ai agrandie et embellie au fil du temps, mais qui, par sa configuration (autrement dit de nombreux escaliers), me la rendait pénible à l'usage.
Après réflexion, avec ma nouvelle épouse Chantal, nous avons choisi Avignon comme nouveau lieu de résidence. Nous nous y sentons bien. La raison principale en est la commodité qu'offre la nouvelle gare TGV qui nous conduit en 2 h 40 à Paris où nous entretenons de constantes relations de travail.
Quand je fais le calcul, je m'aperçois que j'ai passé 34 ans de ma vie à Villedieu, c'est davantage qu'au Brésil où j'ai galéré 6 ans, qu'à Paris où j'ai bossé 12 ans, qu'au Maroc où je suis né et n'ai vécu que 30 ans. Je dois me tromper quelque part, car en additionnant ces chiffres j'obtiens l'âge canonique de 82 ans alors que je n'en ai que 81 !

J'ai tenu à écrire ces quelques lignes pour exprimer mon attachement à ce village et ma reconnaissance pour ce qu'il m'a apporté. Équilibre, force, sérénité, distanciation. C’est aussi parce que ma grand-mère, Marie-Grazia Angelo-Franchi (la soeur de Callegiado), mes deux petites-filles, Victoire et Joséphine, ma première épouse, Nicole, sont enterrées dans son cimetière.
Aussi, gardons-nous la maison de la place de l'église. Elle est très agréable pour y passer le week-end, pour fuir le festival d'Avignon, pour y retrouver les amis.
À très bientôt, donc.







L’Atelier des Remparts



Cliquez sur une photo
pour les agrandir
et en voir plus



PATCHWORK

Candelouso [ par Renée Biojoux ]

Candelouso vèn dóu mot « candèlo ». Se dis mai « Nosto-Damo de la Candèlo » o « Nosto-Damo de fébrié ».

Lis óurigino pagano

Pèr la fèsto annalo roumano en l'ounour di mort, se fasié la vihado. Li candèlo e lis entorcho fasien lume.

Pèr ounoura lou diéu Pan, pendènt uno niue, lis afeciouna fasien la pegoulado dins li carriero de Roumo. (faire la pegoulado : passeja emé de flambèu de resino que ié disien de pegoun).

Lis óurigino judievo e crestiano

Aquelo fèsto crestiano a pèr óurigino li relevaio de Marìo, 40 jour après la neissènço de Jèsus, au cours d'uno ceremonìo de purificacioun. Es lou jour de la presentacioun de Jèsus au tèmple, 40 jour après Calendo.

Pendènt de siècle, Candelouso èro simboulisado pèr li candèlo e li crespo. Vuei, rèsto subre-tout li crespo ! La crespo elo-meme fai pensa au disque soulàri, e evoco lis óufrèndo alimentàri. Simbouliso la rodo soulàri e lou doun i divinita pèr que lou blad espiguèsse bèn.

Candelouso marco la periodo de la debuto de Carnavau. Es, en meme tèms, un signe de recouneissènço, de proumesso d'aveni. La crespo es censado escounjura (exorciser) la misèri e lou desprouvesimen (dénuement). Fau, pèr acò, garda la proumiero que sara, tout-de-long de l'an, fin-qu'à Candelouso seguènto, garantido de prosperita. Aquelo crespo que se manjo pas, es la subrevivènço de l'óufrèndo. De fès que i'a, se metié un louvidor dins la crespo.

Pèr li gourmand qu'an perdu la recèto di crespo

Pèr 6 taulejaire, fau 500 g de farino, 5 gros iòu, 1 litre de la, un pessu de sau, 4 cuié d'òli.

Metre la farino dins un toupin e faire un pous. Apoundre lis iòu un à cha un en li mesclant à la farino pau à cha pau. Quand la mescladisso espessis, vueja plan plan 3/4 de litre de la, pèr gi faire de grumèu. Apoundre la sau, l'òli et coumpleta emé lou 1/4 de litre de la que rèsto. Leissa pausa la pasto pèr lou mens dos ouro. Poudès apoundre dos cuié de roum o autre perfum. Mescla un cuié de burre foundu à la pasto, aures de crespo que noun arraparan dins la sartan.

Bon à saupre

La tradicioun vau que se rejougne la crècho de Nouvè que pèr Candelouso.

Fau faire sauta la proumiero crespo emé uno pèce de mounedo en or dins la man pèr agué prousperita touto l'annado.

Cant de Candelouso

Pèr Candelouso, l'iver s'esfaço o pren vigour,
Se sabes bèn teni la padello, à tu li dardeno en quantita (dardeno : pèço de cuire de dous liard),
Mai, mèfi de la marrido estello,
Se boutes la crespo à coustat !

Prouvèrbi pèr Candelouso

À Candelouso, l'ourse fai tre saut foro de soun trau. S'es nive, s'en vai.
Se fai soulèu, intro mai e sort plus de quaranto jour.









Cliquez sur une photo
pour les agrandir


Elle Thébais

Il s’agit de trouver un proverbe en reportant les lettres correspondant aux bonnes réponses dans le tableau ci-dessous...



1 – Qui est « El pibe de Oro » ?
A – Maradona.
B – Pelé.
C – Ronaldo.

2 – Combien y a t-il de marée par jour ?
C – Quatre.
D – Cela dépend des jours.
E – Deux.

3 – Qui a inventé l’imprimerie ?
K – Gallilée.
L – Gutenberg.
M – Copernic.

4 – Combien le Canada compte-t-il de provinces ?
R – 8.
S – 10.
T – 11.

5 – Le Samoussa est un beignet originaire de quel pays ?
P – Tunisie.
Q – Inde.
I – Maroc.

6 – Quel était le prénom de Coco Chanel ?
S – Colette.
T – Gabrielle.
U – Patricia.

7 – Qui est le meilleur ami d’Harry Potter ?
R – Ron.
S – Rogue.
T – Malfoy.

8 – Combien de femmes a eu Zeus ?
H – 10.
I – 7.
J – 4.

9 – Où Adolf Hitler a-t-il écrit Mein Kampf ?
K – En France.
L – En vacance.
M – En prison.

10 – Où se trouve la plus haute falaise du monde ?
O – Etats-Unis.
P – Nouvelle Zélande.
Q – Europe.

11 – En quelle année est né Michel Platini ?
M – 1950.
N – 1960.
O – 1955.

12 – Qui a réalisé le film Titanic en 1997 ?
T – Steven Spielberg.
U – James Cameron.
V – Gary Ross.
Les dernières crooneries

Il y a des gens qui collectionnent des « philes » à vous de savoir quel nom correspond à quelle collection.
Reportez dans la colonne centrale le numéro du collectionneur en face de la bonne collection...

Échecs

Les combinaisons ont souvent pour objet de préparer le chemin qui mène au mat. L'ouverture d'un tel chemin doit souvent se faire énergiquement. C'est notamment le cas lorsqu'une pièce « amie » fait obstacle et joue les trouble-fête.
Voici un exemple typique : le pion h6 obstrue la colonne h et gêne les pièces lourdes blanches. Comment les Blancs, au trait, s'y prennent-ils pour s'en débarrasser ?
Mais attention : il ne faut pas laisser souffler les Noirs qui, de leur côté, menacent mat en c2.
Trait aux Blancs.

Sudoku

Deux grilles de sudoku dans ce numéro, la première facile, la seconde démoniaque !

     


Elle Thébais de la 79

Il s’agissait de trouver un proverbe en reportant les lettres correspondant aux bonnes réponses dans le tableau ci-dessous...

1. Fra Angelico était un religieux dominicain (A).
2. Le Liban fut créé en 1926 (L).
3. La majorité des 10 plus grands hôtels du monde se trouvent à Las Vegas (N).
4. Le faucheur est une araignée (A).
5. Elvis Presley est mort en 1975 (P).
6. Le Bauhaus est une école d’architecture (A).
7. Les stratus et les cumulus sont des nuages (S).
8. La soupe de poisson appréciée dans le sud-est de la France est la bouillabaisse (O).
9. Gargamel est un personnage des Schtroumpfs (S).
10. Artémis est la soeur jumelle d’Apollon (V).
11. Charles Martel a remporté la bataille de Poitiers (I).
12. Le Vatican est le plus petit pays du monde (T).
13. L’oyat est une plante (R).
14. Castor et Pollux étaient Grecs (E).








Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


Les avant-dernières crooneries

Il fallait rendre à César ce qui était à lui, en plaçant chaque invention en face de son créateur...

J'ai lu... 14 [ par Jean-Jacques Sibourg ]

Jean Echenoz, prix Goncourt 1999 pour « Je m'en vais », est l'auteur d'une oeuvre variée, allant du roman au sens classique à des fictions historiques, sur un musicien (Ravel), un physicien (Tesla, « Des éclairs »), ou un champion de course à pied (Zatopek, « Courir »).

Il nous donne en 2012 un court roman sur la Guerre de 14-18, à travers quelques scènes vécues par trois personnages principaux. Le style, comme dans ses livres précédents, est toujours d'une grande rigueur, d'une précision étonnante dans le choix des termes, choix dont il joue souvent de manière humoristique, voire burlesque, alors même que le sujet prête ici pourtant peu à rire. Quelques phrases suffiront, entre autres, pour présenter la vie de la tranchée et ses horreurs avec un réalisme glaçant, mais sans s’attarder sur cet « opéra sordide et puant », selon les propres termes de l’auteur. Cette concision lui permet de traiter le « avant », le « pendant » et le « après » de cette guerre en quelques cent pages seulement, toujours à hauteur d’homme, loin des grandes fresques suscitées habituellement par ce conflit.

L’auteur nous montre toute son empathie pour ces hommes emportés par un destin qu’ils n’ont pas choisi. Le titre rappelle malicieusement le nombre de livres publiés par l’auteur.

Jean Echenoz, Éditions de minuit.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir
et en voir plus


J'ai goûté...le velouté de brocoli et haddock [ par Annette Le Tacon ]

Ingrédients pour six personnes :

– Brocolis : 700 g.
– Haddock : 150 à 200 g.
– Lait entier : ¾ de litre.
– Crème épaisse : 1 cuillère à soupe.
– Poivre et thym effeuillé.

Dessalez le haddock. Faites chauffer le lait. À ébullition, retirezle du feu et plongez-y le haddock. Laissez ainsi avec un couvercle pendant 20 à 30 minutes, en fonction de l’épaisseur du filet. Plus il est épais, plus il sera long à dessaler.

Épluchez le trognon et détachez les bouquets du brocoli. Après les avoir lavés, les cuire à la vapeur 10 à 12 minutes (c’est cuit quand vous pouvez facilement écraser les tiges entre le pouce et l’index).

Retirez le haddock du lait. Mettez le brocoli dans le bol du mixer, ajoutez le thym et le poivre. Mixez en ajoutant au fur et à mesure le lait du haddock jusqu’à obtenir la consistance qui vous plaise. Ajoutez la crème. Rectifiez l’assaisonnement ne mettez surtout pas de sel.

Émiettez le haddock avec vos doigts en gardant des copeaux et en éliminant la peau. Versez le velouté dans six assiettes creuses et répartissez le haddock émietté sur chacune d’elles.

Ce velouté peut se déguster chaud ou tiède.







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir


Le billet [ par Olivier Sac et le comité de rédaction ]

Cette Gazette a vraiment été très difficile à faire.
Elle avait commencé normalement, composée d’un comité de rédaction plutôt étoffé et d’Yves Tardieu, l’un des deux metteurs en page habituels du journal.

Le destin cruel, la maladie impitoyable n’ont pas laissé à Yves le temps de terminer ce numéro.

Avant de s’éteindre, il a pu s’occuper de quelques articles et notamment du « Côté nature », consacré aux plantes officinales. Il a opté pour un style de mise en page parfaitement adapté au thème. À la lecture de cet article, on pourrait croire que l’on consulte un ancien précis de phytothérapie, avec un colonage très étroit, une judicieuse utilisation du gras, de l’italique, des petites capitales et des illustrations en vignettes.

Yves était comme ça en toutes circonstances, il allait toujours au fond des choses et ne laissait jamais de répit à quiconque, tant il était bouillonnant et agaçant avec cette manie d’avoir une idée par seconde.

Il a donc fallu, dans la douleur et le désarroi, remplacer notre irremplaçable ami. Nous espérons avoir été à la hauteur…

Que ne donnerions-nous pas pour encore entendre Yves nous dire : « Ma foi, elle est très bien cette Gazette ! » ?







Cliquez sur la photo
pour l'agrandir



À SCOTCHER SUR LE FRIGO

Agenda

C'est chaque semaine


Échecs
Les cours d’échecs pour les enfants ont lieu le vendredi de 18 h à 19 h à la mairie.
Contact : René Kermann, 04 90 28 98 79.
Les parties du club vont reprendre, à 21 h, dans la petite salle du bistrot.

Gymnastique
Les cours ont lieu le vendredi de 9 à 10 h à la salle des associations ainsi que le jeudi matin à 10 h 30.

Danse
Les cours ont lieu le jeudi de 19 h 30 à 20 h 30 pour les débutants et à 20 h 30 pour les confirmés.
Contact : Marie Salido, 06 29 32 63 37.

Bibliothèque Mauric
Ouverture : le dimanche de 10 h à 12 h.

Les nouveautés

Romans :
— Le philosophe qui n'était pas sage de Laurent Gounelle.
— Le prisonnier du ciel de Carlos Ruiz Zafòn.
— OH... de Philippe Djian.
— 14 de Jean Echenoz.

Policiers :
— La vérité sur l'Affaire Harry Quebert de Joël Dicker (Goncourt des lycéens 2012).
— La ronde des mensonges d’Elizabeth George.
— La sirène de Camille Läckberg.
— Atom[ka] de Franck Thilliez.

Documentaires :
— Grands-Parents A vous de jouer de Marcel Rufo.
— Sauve-toi la vie t'appelle de Boris Cyrulnik.

Désormais, les livres présentés dans la rubrique « J’ai Lu » sont disponibles à la Bibliothèque Mauric.

Jeux de société
Les jeux de société du vendredi soir, un vendredi sur deux, ont repris le 5 octobre à la salle des associations.

Aînés
Le jeudi après midi, rencontres du Club des Aînés à la salle des associations. La prochaine sortie du club aura lieu le 15 mars, pour un déjeuner spectacle à Gignac-la-Nerthe.


Au fil du temps

Mercredi 20 février
Assemblée générale de La Gazette, à 20 h 30, à la salle Pierre Bertrand.

Samedi 2 mars
Lors de l’A.G. de l’A.S.C.O. du Canal du Moulin, il a été décidé qu’un nettoyage du canal s’effectuera le samedi 2 mars 2013. Les bénévoles se donnent rendez-vous à la cave coopérative à 8 h. En cas de pluie, cette tâche sera reportée au samedi 9 mars.
Renseignements auprès d’Yvon Bertrand : 04 90 28 93 79.

Samedi 2 mars
À partir de 16 h 30, à la salle des fêtes de Buisson, l’association Les Barry de Buisson vous invite à une après-midi conviviale : « Crêpes et Jeux de société » pour grands et petits… Rami, belote, échecs, Scrabble, Rummikub, bridge, tarot. Pour les enfants : jeu de l'oie, petits chevaux, Puissance 4 et Qui est-ce ?
Inscriptions : 04 90 28 94 16 (Christine Serret) ou 04 90 28 96 38 (Evelyne Malet).
Merci d'appeler au plus tard le 27 février.

Samedi 9 mars
Françoise Tercerie, sous l’égide de La Gazette, propose une conférence sur l’Islam, à 17 h à la salle Pierre Bertrand.

Dimanche 10 mars
Élection partielle d’un nouveau conseiller municipal, suite au décès du maire, Yves Tardieu. Le bureau de vote sera ouvert de 8 h à 18 h (second tour le 17 mars).

Lundi 11 mars
Assemblée générale de la Bibliothèque Mauric, à 20 h30, salle des associations.

Vendredi 15 mars
Sortie du Club des Aînés, à Gignac-la-Nerthe, pour un déjeuner spectacle.
Inscription auprès de Thérèse Robert au 04 90 28 92 46, avant le 8 mars.

Vendredi 15 mars
La Ramade organise un repas dansant, à 19 h 30, à la Maison Garcia, au bénéfice du projet « Du sens à notre vie ».
Réservation au 04 90 28 92 40 avant le 8 mars.

Dimanche 17 mars
Carnaval pour les enfants de l'école et pour La Ramade, organisé par l’Amicale laïque. Rendez-vous à 15 h sur la place.

Samedi 23 mars
La Gazette présente « La Soirée Cabaret », à la Maison Garcia, à 20 h 30.




Dimanche 14 avril
La Paroisse organise « La fête de l’amitié », à partir de 11 h, messe à l’église, repas et loto à la Maison Garcia. Inscription auprès d’André Dieu au 04 90 28 93 63, avant le 12 avril.


Portage de repas

La commune propose désormais un service de portage de repas à domicile, au tarif de 11 € le repas.

Ce service est ouvert à tous.

Les inscriptions et achats de tickets se font en mairie le jeudi ou le vendredi.
Adhésion



>>> Pour adhérer cliquez là <<<

Le bulletin d'adhésion peut-être déposé au bar, posté à La Gazette, BP 5, 84110 Villedieu ou donné à un membre de l’association.



La Gazette - périodique d'informations villadéennes (surtout), cantonales, nationales et mondiales
N°79 - 8 décembre 2012 - parution et pagination irrégulières - BP5 - 84110 Villedieu
Site internet : www.lagazettedevilledieu.com - adresse électronique : contact@lagazettedevilledieu.com
Comité éditorial : Sandrine Blanc, Robert Gimeno, Arlette de La Laurencie, Véronique Le Lous, Annette Le Tacon, Brigitte Rochas, Jean-Jacques Sibourg.